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lundi 31 août 2009

L'exploitation des droits de l'homme au Sahara , une réaction à l'accueil favorable de l'Initiative d'autonomie (ministre)


L'exploitation des droits de l'homme au Sahara , une réaction à l'accueil favorable de l'Initiative d'autonomie (ministre)


Rabat- L'exploitation tendancieuse par les séparatistes de la question des droits de l'homme au Sahara intervient en réaction à l'accueil positif que la communauté internationale a réservé à l'Initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du sud du Royaume, a affirmé le ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa.

Il s'agit là de provocations menées par les partisans du séparatisme, qui violent systématiquement la loi et visent à politiser les procès de droit commun afin de s'attirer des sympathies internationales soutenant les thèses séparatistes", a dit M. Benmoussa, cité par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Kalid Naciri dans un point de presse à l'issue du Conseil.

Ces manœuvres n'empêcheront pas "le Maroc de continuer à rechercher une solution politique consensuelle et une stratégie d'édification d'une société démocratique, tout en oeuvrant à la consolidation du front intérieur dans les provinces du sud", a dit M. Benmoussa.

Maroc-Sahara : Malgré les gros contrats avec l'Algérie, les Chinois jettent un regard lucide sur la question du Sahara


Maroc-Sahara : Malgré les gros contrats avec l'Algérie, les Chinois jettent un regard lucide sur la question du Sahara


Les Chinois deviennent de plus plus présents économiquement sur le continent africain, mais rarement, on a entendu un responsable chinois autorisé, évoquer et exprimer des opinions sur des sujets politiques ou sur des conflits régionaux.

Sur le plan économique, l'Afrique est un réceptacle de produits et de main d'oeuvre chinois. Sur le plan politique, rien de concret dans les relations Afrique-Chine jusqu'à maintenant.

La Chine prépare un forum Chine-Afrique (et non Chine-UA) d'où la visite d'un haut fonctionnaire du ministère des affaires étrangères chinois au Maroc. Les déclarations de ce dernier sur la question de la coopération régionale en Afrique du Nord ont conforté Rabat dans son approche.

"Le différend autour de la question du Sahara porte préjudice à l'intégration économique régionale et sa persistance risque de menacer la sécurité et la stabilité en Afrique subsaharienne", a affirmé vendredi à Rabat M. Zhang Ming, .

M. Zhang Ming s'exprimait lors d'un entretien avec la Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach, dans le cadre des préparatifs du 4ème Forum de coopération sino-africaine qui se déroulera, les 8 et 9 novembre prochains à Charm El Cheikh, indique samedi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération.

"Le Maroc et la Chine adhèrent aux mêmes principes de respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté nationale des pays," a indiqué le responsable chinois qui conduit une délégation au Maroc.

La Chine est disposée en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, à "jouer un rôle positif, aux côtés de la communauté internationale, pour parvenir à une solution politique juste et durable à ce conflit", soulignant que "les différentes parties prenantes devraient faire prévaloir l'esprit de consensus et de réalisme".

Le Polisario "n'existe pas politiquement, il obéit aux ordres de l'Algérie" (Ould Souilem)


Le Polisario "n'existe pas politiquement, il obéit aux ordres de l'Algérie" (Ould Souilem)

Le Polisario "n'existe pas politiquement", il obéit aux ordres d'Alger, a affirmé M. Ahmedou Ould Souilem, ex-dirigeant du "Polisario" qui a récemment regagné la mère-patrie, le Maroc.

Le "Polisario n'existe pas politiquement. Il y a un Polisario algérien qui obéit aux ordres de l'Algérie", a souligné M. Ould Souilem dans un entretien au journal espagnol "La razon" publié dimanche, ajoutant que l'Algérie procède à la "séquestration des volontés des sahraouis" qui souhaitent regagner le Maroc pour contribuer à sa marche de développement et de progrès.

Il a de même dénoncé l'exploitation des souffrances des Sahraouis au bénéfice d'une "stratégie algérienne".

"Nous n'avons pas le droit de faire de nos fils des apatrides nomades. Ils ont une patrie et un avenir au Maroc", a lancé Ould Souilem, avant de souligner que beaucoup de Sahraouis veulent regagner le Maroc en dépit des entraves imposées par l'Algérie et le "Polisario".

Evoquant les négociations sur le Sahara, M. Ould Souilem a déploré le fait que le "Polisario" ne jouit pas d'une "autonomie" pour prendre des décisions, relevant que l'Initiative d'autonomie permet aux habitants du Sahara de gérer eux même leurs propres affaires de façon démocratique.

"Nous avons droit de vivre dignement dans notre patrie et la proposition d'autonomie est la seule option garantissant cette solution", a-t-il insisté.

M. Ould Souilem a, d'autre part, salué la dynamique de développement que connaissent les provinces du sud du Royaume.

Ennama Asfari ; héros en papier



Ennama Asfari ; héros en papier

Ennama Asfari est ses semblables profitent de l’affaire du Sahara pour se déguiser en défenseur de droits de l’Homme, alors que la réalité est tout autre.

Nous sommes en 2007, la police de Marrakech a arrêté un jeune sahraoui en état d’ivresse et en flagrant délit de débauche avec une prostituée mineur. Un vrai scandale a éclaté , et dont le héros n’est que Ennama Asfari. Vu les origines sahraouies de ce dernier, le Polisario remue ciel et terre. Les séparatistes ont essayé de tourner le jugement. D’un simple procès de droit commun, le Polisario en avait fait un grand défenseur de droits de l’Homme. Ce qui montre le degré d’honorabilité dont jouissent les soit disant défenseurs de droits de l’Homme au Sahara à l’instar d’Asfari , et la crédibilité qu’on peut leur accorder.

Aujourd’hui après deux ans de ce scandale, Asfari récidive une autre fois,mais le timing qu’il a choisi pour lancer sa compagne le démasque complètement, ainsi juste après son retour de l’Algérie, où il a subi une formation en matière de provocation de la police marocaine , encadrée par les services sécuritaires algériens, et après avoir remplis son compte bancaire parisien par des milliers d'euros du pétrole algérien , Asfari passe à l’acte , en provocant la police de la ville de Tantan , qui exerce sa mission quotidienne de contrôle de routine à l’entrée de la ville .

Assfari qui roulait à bord d'une voiture immatriculée à l'étranger, a refusé de décliner son identité aux agents de police, leur lançant des propos pro- séparatistes, avant de s'en prendre physiquement à l'un des agents.

Par la suite, les séparatistes ont suivi le plan déjà tracé par les sécuritaires algériens, quelques minutes après l’arrestation d’Asfari, les sites de propagande du Polisario ont lancé une compagne médiatique au niveau international, pour dénoncer son arrestation , avec des articles rédigés d’avance, et des photos montées montrant l’intéressé en état d’arrestation, et ce pour gagner la sympathie des ONG internationales, qui tombent facilement dans les filets du Polisario, et des services Algériens.

Or, l’opinion publique locale sahraouie n’accorde aucune crédibilité à cette compagne, les sahraouis connaissent très bien, qu’ Assfari n’est qu’une personne corrompue qui fait de l’affaire du Sahara un fonds de commerce pour s’enrichir, au détriment des souffrances des sahraouis de Tindouf. Il suffit de jeter un coup d' œil sur son passeport pour voir les pays qu’il a sillonné par le biais des services sécuritaires algériens, qui lui assure depuis son affaire de Marrakech des séjours dans des hôtels luxueux dans les pays qu’il visite. Ces mêmes services lui assurent un salaire mensuel pour qu’il puisse consacrer tous son temps à l’affaire du Sahara, avec seule mission de provoquer des incidents dans les provinces du sud du Maroc.
Le scénario semble ne pas aboutir pour Asfari et ses compagnons qui viennent de rentrer d'Alger après un séjour "culturel" bien encadré par les barbouzes d'Almouradia . Mauvais élève qu'il est , Asfari , n'a pas bien compris les cours est tombé facilement entre les main de la justice qui dira son mot prochainement.

jeudi 27 août 2009

l’Algérie bloque l’Union du Maghreb arabe


l’Algérie bloque l’Union du Maghreb arabe

Selon le site http://algeriatimes.net , l’Algérie bloque l’Union du Maghreb arabe. 67 pour cent des participants au sondage publié par ce site ,ont affirmé que l’Algérie est derrière la stagnation actuelle que connaît l’Union du Maghreb arabe.

mardi 25 août 2009

Le «polisario» conditionne sa coopération avec l’ONU : Lorsque la mauvaise foi prime


Le «polisario» conditionne sa coopération avec l’ONU : Lorsque la mauvaise foi prime

Dix jours après les entretiens informels de Durnstein (Autriche), les séparatistes de Tindouf montent au créneau pour «renouveler la volonté de coopérer avec l’ONU». Un acte plutôt destiné à la consommation et à la propagande, l’intention du «Polisario» algérien demeure inchangée et s’inscrit en faux par rapport à la nouvelle démarche de la communauté internationale et du Conseil de sécurité, notamment ses membres permanents.
L’APS, en porte-voix de la créature algérienne, ne rate pas l’occasion de faire l’écho d’une «fameuse» décision prise par le secrétariat national du mouvement sécessionniste, présentée comme la plus haute instance politique.
Et, chassez le naturel, il revient au galop. La volonté de coopération avec Christopher Ross, l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, est cependant précisée. Elle est conditionnée par «la décolonisation des territoires».
Par cette condition, le mouvement inféodé à Alger entend affirmer qu’il reste en dehors de la nouvelle dynamique créée par la proposition marocaine d’autonomie, après plus d’une décennie de négociations autour de la fixation du corps électoral devant participer à une consultation référendaire que la complexité du dossier a rendu caduque.
Car, les quatre rounds de Manhasset avaient laissé l’espoir que le conflit était sorti de la voie des blocages. Le Conseil de sécurité de l’ONU, tout en s’interdisant le droit d’exercer des pressions sur les parties du conflit connu pour être artificiel, n’a pas cessé d’appeler à des pourparlers sérieux et de bonne foi. Et voilà que le «Polisario», après la nomination du nouvel émissaire onusien, qui prône une démarche appropriée pour faire avancer les négociations, veut retourner à la case départ, en liant sa coopération avec Christopher Ross à la décolonisation. Or le club des amis du Sahara, dont font partie les grandes puissances à côté de l’Espagne, pays qui connaît la profondeur du dossier pour avoir été à l’origine du partage colonial, ne cesse pour sa part d’aider à une solution négociée qui exclut la séparation des territoires sahariens de leur patrie qu’est le Maroc. Les nouvelles négociations de Manhasset, par essence, s’inscrivent dans une nouvelle logique qui écarte un référendum et appuient la recherche d’une solution négociée. Tout cela a été rendu possible grâce à la proposition audacieuse du Maroc à qui la communauté internationale, dont de nombreux pays amis, lui avaient demandé de faire une concession sur sa revendication initiale qui consistait en un rattachement pur et simple des territoires lorgnés par nos voisins de l’est. La poire fut donc coupée en deux pour démontrer la bonne volonté de Rabat d’activer une solution acceptable par les parties, qui ne mette pas en cause la légitimité de la souveraineté marocaine sur ses territoires. Aussi, l’idée d’une autonomie élargie ayant été mondialement bien accueillie, le concert des Nations s’attendait à un dépassement qualitatif du conflit, surtout que le Maroc continue de faire preuve d’une grande souplesse sur certains aspects de l’autonomie, malgré sa conviction du fait que les adversaires de son intégrité territoriale n’avaient pas abandonné les sentiers battus et continuent à se retrancher dans des positions vieilles comme le conflit né de la guerre froide du temps de l’ex Union soviétique.
Plus de trente ans après, et en dépit de l’hémorragie subie par le «Front», notamment par le retour massif au Maroc de ses principaux fondateurs au début de la décennie 70 du siècle dernier, Mohamed Abdelaziz poursuit un combat d’arrière garde, prisonnier qu’il est des généraux algériens qui veulent faire perdurer le conflit et dresser les obstacles à toute issue positive.
Par ailleurs l’on se rappelle les campagnes médiatiques véhémentes orchestrées depuis Alger et dirigées notamment contre les USA,

la France
et l’Espagne, accusés par le «Polisario» de «parti flagrant en faveur du Maroc». Aujourd’hui, le prétendu secrétariat politique, agissant sous les ordres d’Alger, demande à Paris et Madrid de «jouer un rôle positif» à même de «soutenir les efforts de l’ONU». Beau langage quand on sait que ceux qui le prononcent ne bougent pas d’un iota et se démarquent, pour le moins que l’on puisse dire, par leur manque d’efforts et de construction. Que l’effort demandé aux autres soit d’abord appliqué par les geôliers de Tindouf. Que l’on ouvre les portes des camps de la honte où sont détenus des dizaines de milliers de Sahraouis, malgré les rapports accablants et les protestations d’ONG internationales.
Alors, attendons que le réalisme l’emporte sur l’infantilisme qui prévaut toujours dans les salons de Tindouf et d’Alger.

Mohamed Khalil

Le Président guinéen réitère le soutien constant de son pays


Le Président guinéen réitère le soutien constant de son pays

Le Sahara est une «partie intégrante» du Maroc et «la Guinée sera toujours aux côtés du Royaume», a déclaré le président guinéen, le capitaine Moussa Dadis Camara.
«Le Sahara fait bel et bien partie intégrante du Maroc», a affirmé le Président Dadis Camara lors d'une récente conférence de presse à Conakry, à l'occasion de la cérémonie de remise des Oscars du Comité des Managers Africains.

«Malgré les tentatives d'intoxication de pays tiers, il faut avoir le courage de garder sa position et la Guinée, depuis l'indépendance, a toujours été aux côtés du Maroc dans ce dossier», a-t-il ajouté, estimant qu'il est «choquant et même énervant de remettre en cause de telles réalités historiques».

Le chef d'Etat guinéen a en outre réaffirmé «la position historique de la Guinée et des pays africains reconnaissant le Sahara comme partie intégrante du Royaume du Maroc», avant de dénoncer «les basses tentatives de manipulations géopolitiques» visant à découper les frontières des pays du Continent.

«Nous dénonçons vivement toute manipulation visant à diviser l'Afrique du Maghreb ou à déstabiliser toute l'Afrique», a-t-il martelé.

Dans un vibrant hommage au Maroc, le Président guinéen a indiqué que «compte tenu de ses valeurs, de ses mœurs, de ses traditions et de ses croyances, le Maroc est l'un des Royaumes les plus respectés dans le monde, où règnent la paix et la tranquillité sous la gouvernance dynamique de S.M. le Roi Mohammed VI, auquel le peuple de Guinée doit reconnaissance et respect».

La cérémonie de remise des Oscars du Comité des Managers Africains s'est déroulée en présence notamment du président du Sénégal, Me Abdoulay Wade.

La situation des séquestrés de Tindouf préoccupe la communauté internationale


La situation des séquestrés de Tindouf préoccupe la communauté internationale

Des mots aux actes. La position marocaine est on ne peut plus claire concernant le dossier du Sahara: les lignes rouges des pourparlers est que l'intégrité territoriale du Royaume est non négociable et ne saurait être remise en cause.
Cela ne signifie nullement qu'une résolution définitive sera reportée aux calendes grecques. Ainsi, jouant sur l'arithmétique avec un résultat nul, certains médias algériens, dont la ligne éditoriale est dictée par la résidence d'Al Mouradia, entre autres, diversifient les formes journalistiques pour détourner l'opinion publique tant il est vrai que la lecture de la dernière résolution onusienne ne tranche pas avec les souhaits du régime algérien.

C'est la constance de la position en porte-à-faux de l'Algérie dans le l'espace arabo-maghrébin. Une attitude incongrue et le flou n'existant plus. Dès lors et en s'en tenant à l'aspect littéral de cette position, l'ordre des responsabilités des algéropolisariens, en s'inversant, glisse des hauteurs d'Alger et avec lui l'échelle de la culpabilité en ce qui concerne le statu quo imposé dans le différend du Sahara marocain. Position qui stipule l'urgente nécessité de parvenir à un nouveau scénario de sortie vers l'Atlantique, laquelle doit se démarquer de l'artifice bricolé dépassant la fixation sur l'évènement immédiat, sur la problématique du pouvoir pour poser le problème algérien dans son entièreté de l'ingérence dans des affaires de pays tiers.

Ainsi, de la récente réunion informelle tenue à Vienne, sous les auspices de l'ONU, il n'est pas attendu que l'Algérie opère une démarcation nette dans son approche. Faut-il qu'elle en est une réellement ? Et lorsque le président Bouteflika rappelle, à chaque occasion, que l'Algérie n'a jamais été partie de ce conflit mais s'est toujours rangée du côté de la légalité internationale et ne se fiera, dans toutes les circonstances, qu'à sa conscience.

Un devoir de conscience. Ce devoir de conscience concerne-t-il les victimes de toutes les violences en Algérie ou celles qui croupissent dans les camps de Lahmada?
En tout état de cause, qu'on le veuille ou non, que l'on admette ou non, avec le projet d'octroi d'une autonomie dans une région sud du Royaume, le compte à rebours a commencé. Ladite proposition marocaine est la solution, unique, qui a surpris et dérouté plus d'un adversaire. Ne demeure donc que la question des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf. La farce du polisario étant terminée, il est grand temps de mettre fin au calvaire des prisonniers marocains et à cette véritable tragédie. Il s'agit là de patriotes qui ont droit à des égards et de la considération.

Soit. Le Maroc étant déjà maître du terrain face aux multiples agressions venues de l'extérieur, l'initiative marocaine est essentielle dans l'acte, alors que l'''état fantoche'' à la dévotion de ses maîtres algériens ne verra jamais le jour. Aujourd'hui, comme hier, le pays se dresse comme un seul Homme pour défendre sa souveraineté, son indépendance, ses institutions les plus sacrées, ses traditions nationales et son identité et cela en restant plus que jamais fidèle à l'esprit de la Marche verte. Et tous les Marocains, qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs, empêcheront que le processus onusien en cours soit torpillé. Et ce n'est pas les verbes dispersés de certains diplomates étrangers qui les dévieront de leur chemin, sachant que dans de rares occasions, l'histoire se joue sur des surprises. Les évolutions de l'histoire se devinent aussi bien que l'intrigue d'un mauvais «roman de gare» d'Alger. Parallèlement à cela, le Conseil de sécurité, en reprenant acte des accords de Madrid, est appelé à assumer pleinement sa responsabilité pour clore ce problème artificiel.

Dans le pire des cas, ce qui n'est pas attendu dans l'immédiat, l'échéance d'un règlement définitif sera reculée de quelques mois durant lesquels le régime algérien finira par ‘'s'asseoir'' et dans le meilleur des cas, il finira par réaliser la vacuité de ses recherches hégémoniques. Enfin, les stratèges internationaux du commerce du pétrole, connaissant mieux les Algériens, constateront au passage que les investissements lourds en Algérie se font au compte-gouttes.


L'irresponsabilité algérienne
Où va l'Algérie? Cette question ne se pose plus. Après la décennie sanglante, le terrorisme sous une autre forme prend la relève.Le laisser-aller s'impose comme une fatalité et l'insouciance gangrène de plus en plus la société.Le peuple qui s'est révolté à plusieurs reprises est malheureusement démoralisé jusqu'au dégoût de l'indifférence de l'Occident ou par ses réactions calculées.

En Algérie, la révolte est le passé toujours présent pour la population.
Dans ce pays, le crime est un mode d'administration. L'irresponsabilité est une culture d'Etat. L'incurie est un crime d'Etat. Un dicton, très largement évoqué comme consolation, stipule que: «Ne restera dans l'oued que ses pierres». Mais lesquelles ? Les pierres tombales. Il reste aussi les vautours et les colombes… des vautours qui se déguisent en colombes.

Ould Souilem : d’autres dirigeants du Front Polisario attendus à rabat « Incessamment »


Ould Souilem : d’autres dirigeants du Front Polisario attendus à rabat « Incessamment »

Le nouveau rallié au Maroc Ahmeddou Ould Souillem s’est épanché sur les raisons de son désamour avec la guérilla lors d’une conférence de presse à Rabat, et a affirmé, sans surprise, que la majorité des décisions importantes concernant la stratégie du Front Polisario sont prises par Alger, et non par la direction du mouvement. Cependant, le message le plus important de la conférence de presse n’a, semble t-il, pas été totalement compris, puisque Ould Souilem, dans la prolongation du ton intriguant utilisé lors de la fête du trône, a affirmé que d’autres dirigeants du Front Polisario devraient suivre son exemple « incessamment ». Selon des informations fiables parvenues à « Polisario confidentiel », Ould Souillem ferait une allusion très précise à deux autres membres du gouvernement de Mohammed Abdelaziz, qui séjourneraient actuellement aux Canaries, et qui seraient en pourparlers très avancés avec les autorités marocaines pour organiser leur retour. Seul point d’achoppement dans ces discussions, comment organiser le rapatriement de leurs familles sans éveiller de soupçons.

En effet, la direction du Front Polisario, depuis le retour d’ Ould Souillem, a décidé de geler toutes les autorisations de sortie de Tindouf, et a signifié aux membres de la direction du Front que des « représailles » seraient exercées sur leurs familles, si ces derniers venaient à avoir une envie pressante de rejoindre la capitale chérifienne. C‘est donc dans un climat de suspicion généralisée au sein du QG du Front Polisario que se préparent les discussions informelles devant se tenir à Vienne la semaine prochaine…

derrière les pourparlers officiels, d’autres négociations seraient en cours sur le Sahara




derrière les pourparlers officiels, d’autres négociations seraient en cours sur le Sahara
Selon des sources proches du ministère algérien des affaires étrangères, les pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario qui viennent de se tenir en Autriche , avec l’entregent de Christopher Ross, envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU, auraient permis d’ouvrir une « courroie » de négociation « discrète » entre le Maroc et l’Algérie, en marge des discours officiels .
En effet, l’Algérie, ainsi que la Mauritanie, invités en tant que pays « voisins », ont pu discuter avec la délégation marocaine des options de sortie du conflit, et ce dans un climat que notre source a qualifié de « paisible ». Les algériens, qui veulent trouver de nouveaux arguments pour reprendre langue avec les marocains,

seraient très gênés par la tactique récurrente des marocains qui consiste à demander une réouverture des frontières, auquel l’hôte du palais de la Mouradia, Abdelaziz Bouteflika, a opposé à chaque fois un refus à peine poli, ce qui le met dans une situation complexe au niveau régional et international. En effet, il devient difficile pour l’Algérie de se déclarer comme n’étant pas partie prenante dans le conflit du Sahara Occidental, et en même temps ; de refuser de rouvrir sa frontière commune avec le Maroc. Certains hauts gradés de l’armée algérienne auraient ainsi décidé de prendre une partie du dossier entre leurs mains et d’établir des tractations discrètes avec le Maroc afin de trouver un moyen de résoudre le conflit du Sahara sans faire perdre la face aux parties. Ainsi, le plan d’autonomie proposé par Rabat pourrait être aménagé plus spécifiquement, tout en en ne cédant pas sur l’essentiel aux yeux des marocains. Selon notre source, qui évoque un véritable « schisme » au sein de la vision du pouvoir algérien, les prochaines négociations officielles, qui devraient se tenir à nouveau à Manhassett, seront l’occasion pour Marocains et algériens de poursuivre une discussion qui semble avoir bien commencé…

Le Polisario assigne à résidence cinq de ses hauts dirigeants


Le Polisario assigne à résidence cinq de ses hauts dirigeants


Pour les empêcher de suivre la même voie qu’Ahmeddou Ould Souilem, le Polisario a assigné à résidence cinq de ses hauts dirigeants. Ces derniers ont subi des interrogatoires supervisés par des membres des services de renseignements.

Cinq hauts dirigeants du Polisario ont été assignés à résidence dans des casernes de l'armée algérienne à Tindouf, suite au ralliement de Ahmeddou Ould Souilem, membre fondateur du Polisario et ex-ministre-conseiller à la présidence de la pseudo-RASD, jusqu'à son retour au Maroc, a rapporté le site Internet «Algeria Times».
Le site, qui a cité des sources sûres, a précisé, mardi dernier, qu'à l'issue de ce ralliement, une série de réunions ont été tenues à Tindouf et à Alger, en présence d'influents dirigeants militaires et des investigations ont été ouvertes pour élucider les circonstances de la défection de Ould Souilem.
Selon la même source, figurent parmi les dirigeants concernés par ces mesures, Mohamed Yeslem Bissat, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de l'Afrique, au sein de la pseudo-RASD, et Bachir Mustapha Sayed, ainsi que d'autres cadres importants du Polisario, soupçonnés de préparer leur retour au Maroc via la Mauritanie. Ces hauts cadres, actuellement incarcérés dans des casernes militaires algériennes à Tindouf, ont été soumis à des interrogatoires. Des membres importants des services de renseignements ont supervisé ces interrogatoires, ajoutent les mêmes sources, qui ont préféré garder l'anonymat pour des raisons de sécurité.
Des membres de l’administration du mouvement séparatiste, conduits par Brahim Ghali, mènent des négociations avec ces détenus dans le but de les amener, par tous les moyens, à renoncer à fuir vers le Maroc, affirme le site algérien. Toujours selon le même site, une défection de telle envergure aura, dans la conjoncture actuelle, un impact négatif de taille sur l'avenir du front Polisario ainsi que sur le processus des négociations. L'incarcération des hauts dirigeants du Polisario a été tenue secrète par les autorités algériennes. Une réaction qui a pour but de transcender la crise engendrée par le ralliement au Maroc de Ould Souilem. Selon le site «Algeria Time», le fait que Ould Souilem ait regagné la terre de ses ancêtres, représente un véritable coup dur pour les séparatistes. Citant une source de l'intérieur des camps de Tindouf, «Algeria Time» croit savoir que la police polisarienne a resserré l'étau autour des personnes soupçonnées de vouloir regagner le Maroc, leur imposant une sorte de surveillance permanente et quotidienne.
Le Polisario craint qu’une partie d

HRW préoccupée par la situation des droits de l'homme dans les camps de Tindouf

HRW préoccupée par la situation des droits de l'homme dans les camps de Tindouf




L'organisation internationale de défense des droits humains, Human Rights Watch (HRW), s'est dite préoccupée par la situation des droits de l'homme dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie).

"Nous sommes préoccupés au sujet de la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, une zone isolée et soumise à un contrôle strict", a déclaré Ricky Goldstein, directeur chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du nord au sein de HRW, lors de l'émission "Africa Today", diffusée mardi soir par la chaine iranienne d'expression anglaise, "Press TV", captée à Londres.

"Les personnes vivant dans ces camps ne disposent presque d'aucune marge de liberté pour exprimer leur dissidence politique vis-à-vis des positions du Polisario", a dit Goldstein.

Par ailleurs, Ali Bahaijoub, directeur du magazine "North-South", qui a pris part à l'émission, a rappelé le recouvrement par le Maroc de ses provinces du sud conformément à l'accord tripartite de Madrid, consigné auprès de l'organisation des Nations unies et approuvé par la Jamaa (assemblée des tribus sahraouies).

Notant que l'Onu a conclu l'inapplicabilité du référendum, le journaliste a souligné que tous les membres de la Ligue Arabe, y compris l'Algérie, avait exprimé en 1974, leur soutien total aux efforts du Maroc d'exercer son droit légitime de recouvrer son Sahara.

La question du Sahara demeure un problème politique opposant le Maroc et l'Algérie, qui doit être réglé entre les deux pays, a-t-il dit, rappelant que l'Algérie, qui abrite les séparatistes du Polisario sur son territoire, accorde un soutien militaire, financier et diplomatique à ce groupe.

Notant que le Sahara "n'a jamais été une entité" eu égard au mode de vie nomade des populations de la région, le journaliste s'est interrogé sur les vraies raisons du refus algérien de mener un recensement des populations retenues dans les camps de Tindouf, dénonçant l'état de siège imposé à ces populations dans cette zone algérienne où personne ne peut avoir accès sans la permission de l'armée algérienne.

lundi 17 août 2009

Les camps de Tindouf en alerte maximale


Les camps de Tindouf en alerte maximale

Ould Souilem attire l'attention sur les contradictions de la position de l'Algérie

Ahmeddou Ould Souilem, ex-dirigeant du polisario qui a regagné récemment la mère-patrie, a eu, samedi dernier à Dakhla, une rencontre avec des acteurs de la société civile axée notamment sur la situation dans les camps de Tindouf.

En réponse à des questions soulevées par l'assistance, M. Ould Souilem a attiré l'attention sur les contradictions de la position de l'Algérie qui «prétend défendre les intérêts des Sahraouis, mais refuse en même temps leur retour à la mère-patrie, en les maintenant dans un lieu insoutenable», notant que «l'Algérie utilise le polisario pour mener une guerre par procuration contre le Maroc». Théoriquement, l'ONU sanctionne les Etats qui agressent leurs voisins, elle ne punit pas les individus pour le faire. Sauf que ces illustres personnages sont des mercenaires ayant prêté allégeance à Al Qaïda. En effet, un convoi du polisario a été pilonné récemment par deux hélicoptères de l'armée algérienne, dans la région de Lahfira, dans le sud ouest algérien, faisant huit morts, rapporte le site Internet ‘'Algeria Times'' citant des sources bien informées.

Le convoi du polisario, composé de véhicules tout terrain, a essuyé des tirs alors qu'il se dirigeait vers les antres du désert pour ravitailler en vivres «Katibat El Moulathamine» dirigé par Mokhtar Belmokhtar alias Bel-Aâouar, groupe armé rattaché à «Al Qaïda au Maghreb islamique-AQMI», précise la même source, indiquant que ces véhicules servent également «au transport d'armes» destinées au dit groupe. Selon des sources sécuritaires, citées par ‘'Algeria Times'', Bel- Aâuar a tissé de solides liens mercantiles avec certains responsables agissant pour le compte du polisario. La même source indique que des éléments anti-émeutes dans les camps de Tindouf ont été mis en état d'alerte maximale, ces derniers jours, par crainte des réactions de la part de la population des camps en cette période critique.

Bouteflika, président algérien, va chercher de nouveau à démobiliser une partie de ses services « diplomatiques » pour tromper la communauté internationale sur le dossier du Sahara marocain en castrant les irréductibles. Aux bons soins de la DRS. Rien ne filtre et ne nuit à l'image de la grandeur de l'Algérie. Les apparences resteront sauves, c'est-à-dire qu'Alger n'agresse pas Rabat, donc la guerre n'existe pas entre les deux capitales. Dès lors, l'avantage qu'en retire le locataire d'Al Mouradia est qu'il apparaît aux yeux des occidentaux comme un homme d'état responsable et un homme de paix. Ensuite, il satisfait l'« opinion publique » attachée à son régime qui trouve justification de poursuivre cette guerre froide par procuration. Cela lui permet de changer le fusil d'épaule comme il l'entend et chaque fois qu'il le souhaite. Cela lui permet également de pallier à cette insuffisance diplomatique et une réconciliation interne trop lourde à gérer.

Les apparences sont-elles pour autant sauves ? Sun Tsu, le grand stratège chinois de la période pré-confucéenne, disait « un général, avisé, étudie d'abord la nature du combat, le caractère de l'ennemi et l'aspect du terrain. Celui qui oublie a toutes les chances de finir en charogne ». En vérité, le mal de galons et leur mérite supposent bien des surprises relevant des analyses caractérielles. En vérité, les dirigeants algériens n'ont guère tenté d'appliquer ce conseil à la nature du différend artificiel, c'est-à-dire, une nation disposant de vastes ressources, agit comme un joueur de marionnettes mais sachant que son action est limitée tant par la capacité de la marionnette à s'adapter, que par les contraintes de la conscience universelle, les intrigues de la diplomatie et les fantaisies de la politique intérieure. Sun Tsu aurait certainement commencé par prédire aux Algériens que la capacité des Sahraouis à défendre leur pays le Maroc, n'a d'égale que leur attachement à la souveraineté du Royaume.

En tout état de cause, puisqu'il est peu recommandé de faire la guerre soi-même, il est sans doute imaginable de mandater un tiers pour la mener afin que soient réalisés des desseins hégémoniques. C'est la « guerre par procuration » que mène l'Algérie et dont la linguistique diplomatique permet à Bouteflika de résider encore sur les Hauteurs d'Alger. Autrement dit, c'est la panne de l'Etat qui demeure à l'origine de biens des déboires internes. La presse algérienne en témoigne au quotidien.
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Populisme et pratique du pouvoir
Il faut reconnaître que si le résident d'Al Mouradia a le verbe populaire, sa pratique du pouvoir est autoritaire. Comme Houari Boumédiène, il pense que l'Algérie a besoin d'un régime fort pour se développer. Ce ne sont que des pensées. Car aux lendemains de ses investitures, il a toujours su que son pouvoir restera limité à la gestion des affaires. Les généraux veillaient à ce qu'il ne trouble pas l'ordre établi. Pour contourner le clan militaire, le président essaie d'adopter une posture populiste avec le résultat que l'on sait. Durant ses multiples sorties superbement médiatisées, il est convaincu que le peuple, qu'il soit algérien ou maghrébin, n'aspire qu'à une chose : la paix entravée par une guerre froide par procuration.

La débandade du polisario


La débandade du polisario

Quelques jours seulement après avoir rallié le Royaume du Maroc, M. Ahmedou Ould Souilem, membre fondateur du polisario, a lancé un appel aux Sahraouis pour adhérer à la proposition d'autonomie. Son appel s'adresse particulièrement à ceux des camps de Tindouf, victimes soit de la répression, soit de la propagande des séparatistes. « Le plan d'autonomie, soutient-il, constitue une « proposition audacieuse qui ouvre des perspectives prometteuses pour le règlement de la question du Sahara ». Le point de presse qu'il a tenu, hier à Rabat, a constitué un moment fort, plein d'émotion, parce qu'il a permis à Ahmedou Ould Souilem de décrire le calvaire que nos frères sahraouis vivent à Tindouf.

Dénonçant les méfaits auxquels ils sont soumis, il a déclaré : «Je ne suis pas une exception. Et certainement d'autres membres dirigeants veulent rejoindre le Maroc, pour des raisons de sécurité, je me garde de révéler leur identité». Le ton est donné, donc : les dissidences au sein du polisario, relatifs au plan d'autonomie proposé par le Maroc, ne font aucun doute. Elles sont devenues quasi publiques et nourrissent, en tout état de cause, un débat passionné, feutré ou avéré, au sein du mouvement séparatiste. Depuis des années, en effet, la mascarade de prétendus réfugiés cantonnés à Tindouf ne fait plus recette. Les organisations, la presse internationale, les Etats et les gouvernements qui se respectent savent à quoi s'en tenir.

De prétendus réfugiés en fait, il s'agit de populations maintenues par la force dans les camps, séparées de leurs frères vivant au Maroc, privées de liberté et de l'aide internationale, leurs droits étant constamment violés. Il n'est pas inutile de rappeler que dans les camps de Tindouf-Lahmada, les Sahraouis font l'objet de pression et de menaces lorsqu'ils témoignent un tant soit peu de sympathie pour leur pays d'origine, le Maroc. La nomenklatura politique et militaire, qui fait office de gouvernement fantôme, a vite fait de marginaliser et d'écraser des familles entières, dont certaines sont soumises à une abominable politique d'esclavage, dénoncée sans cesse par les ONG du monde entier, qui ont vu leurs enfants arrachés et confiés aux écoles du régime de Fidel Castro, à Cuba, qui en fait des «petits soldats» haineux. Les populations noires sont méprisées, les jeunes surveillés et encadrés.

Or, s'il est encore une pire illusion, c'est celle du mirage d'un Etat indépendant, satellite d'une Algérie que Ould Souilem n'a pas hésité à épingler : « La relation entre l'Algérie et le polisario », a-t-il dit, est celle du « maître au subalterne », le polisario étant « une marionnette entre les mains de l'Algérie qui, seule, décide de l'évolution de la question du Sahara à ce niveau. Il s'agit là de toute évidence de la mainmise que le gouvernement algérien fait peser sur le polisario, qu'il téléguide à son bon vouloir, impose ou étouffe quand il veut. On n'a jamais cessé d'affirmer que l'affaire du Sahara, qui a fait l'objet d'une décolonisation en bonne et due forme en novembre 1975, après la Marche verte, relève non pas d'un malentendu maroco-algérien mais de la volonté hégémonique du gouvernement algérien. C'est une affaire créée ex nihilo pour entraver la marche de l'unité du Maroc, l'empêcher de parachever son intégrité territoriale et de réaliser son développement national.

On n'a jamais cessé non plus de dire que l'Algérie, qui joue sur deux tableaux dans cette affaire, ne cesse de nous fourvoyer en se disant « simplement intéressée », ensuite « très concernée » et qui, en réalité, ne saurait dissimuler ses desseins d'être une, la seule puissance régionale au Maghreb quand ce n'est pas en Afrique. Ahmedou Ould Souilem n'a pas tort d'affirmer que la très grande majorité des Sahraouis séquestrés à Tindouf souhaite regagner le Maroc et répondre ainsi à l'appel royal, comme aussi à soutenir l'initiative pour l'autonomie au Sahara. A leurs yeux, il n'est pas d'autre solution au désespoir et au calvaire auxquels ils sont soumis dans les camps. La communauté internationale est aujourd'hui témoin des affres, elle est surtout interpellée face à cette terrible débandade du polisario qui traduit surtout l'irréversible mouvement de révolte, une révolte sourde qui gagne ses rangs.

Mohamed Talib : «Cette rencontre n’a pas eu un grand effet sur l’avancement du processus»


Mohamed Talib : «Cette rencontre n’a pas eu un grand effet sur l’avancement du processus»




Mohamed Talib, membre du Corcas, estime que le principal résultat de la rencontre informelle entre le Maroc et le Polisario est le fait de s’être mis d’accord pour se rencontrer à nouveau.



ALM : Quel est votre commentaire sur le résultat de la rencontre informelle à Vienne entre le Maroc et le Polisario ?
Mohamed Talib : La rencontre informelle a eu lieu. Il est à noter qu’en Algérie certains médias ont cherché à faire de la propagande. Aussi les déclarations de la part de certains polisariens à Tindouf avaient pour objectif de faire monter la tension. Le principal résultat de cette rencontre informelle entre le Maroc et le Polisario est le fait de s’être mis d’accord pour se rencontrer à nouveau dans un cadre informel, dans un futur proche. Cette rencontre n’a pas eu un grand effet sur l’avancement du processus, en dépit des déclarations diplomatiques de Christopher Ross.

Peut-on parler d’un pas positif ?
Le Maroc est dans une position confortable. La proposition marocaine d’autonomie a créé une nouvelle dynamique. Le projet d’autonomie est un projet marocain et constitue un engagement envers les Marocains. Le Maroc a de même un engagement avec les Nations Unies mais aussi avec les pays amis et l’opinion publique. Le Polisario vit actuellement des difficultés énormes dues aux discordes et à une hémorragie interne, qui frappent les rangs de ses dirigeants. Le pouvoir de décision n’est pas entre les mains du Polisario mais entre les mains des autorités algériennes.

Cette première rencontre informelle a eu lieu en Autriche. Pensez-vous que la prochaine rencontre aura également lieu dans un Etat européen ?
À mon sens, le lieu de la tenue des rencontres informelles importe peu. Cette rencontre est organisée sous l’égide des Nations Unies. Le lieu n’est qu’un espace pour la rencontre. Ces rencontres informelles ont pour but de préparer le 5ème round. La position du Maroc est claire et constante.

Les Oulad Dlim expriment leur grande fierté du retour de leur fils Ould Souilem à la mère-patrie


Les Oulad Dlim expriment leur grande fierté du retour de leur fils Ould Souilem à la mère-patrie

Des Ouléma, Chioukh et notables des tribus de Oulad Dlim, ainsi que des représentants de différentes tribus sahraouies, ont exprimé leur grande fierté de la décision de leur fils, Ahmeddou Ould Souilem, l'ex-dirigeant du "polisario" qui a regagné récemment la mère-patrie en réponse à l'appel "La patrie est clémente et miséricordieuse"


Lors d'une cérémonie, qui a regroupé samedi les différentes tribus sahraouies dans un climat de liesse, de communion et de retrouvailles conviviales à l'occasion du retour dans sa ville natale, Dakhla, de M. Ahmeddou Ould Souilem, les intervenants ont souligné que ce retour aux origines et à la mère-patrie reflète l'attachement de tous les Sahraouis à leur identité marocaine, au pacte d'allégeance les unissant au glorieux Trône alaouite et à l'intégrité territoriale du Royaume, ainsi que leur soutien à l'initiative marocaine d'autonomie des provinces du sud.

Lors de cette rencontre, les intervenants ont mis en relief l'accueil chaleureux réservé à Ould Souilem par les tribus sahraouies dans une parfaite symbiose entre les différentes composantes de la société dans la région, réaffirmant leur mobilisation totale pour défense l'unité nationale et participer à la consolidation de la dynamique de développement local.

Ce retour, qui coïncide avec trois fêtes chères à tous les Marocains, en l'occurrence la fête du Trône, l'anniversaire du retour de la province de Oued-Eddahab à la mère-patrie et la fête de la Jeunesse, ont-ils relevé, a porté un coup dur aux séparatistes, qui se trouvent déjà en état de désintégration avancée, et démontré une fois de plus la faillite de leur thèse.

Ils se sont félicités de la Haute sollicitude dont le Souverain entour ses fidèles sujets dans les provinces du sud, se réjouissant des projets et chantiers de développement réalisés ou en cours de réalisation dans cette région du Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Mettant en avant l'unanimité du peuple marocain, de Tanger à Lagouira, autour de la question du Sahara, ils se sont félicités de l'accueil favorable réservé à l'initiative d'autonomie au Sahara par la communauté internationale.

Ils ont appelé, à cet égard, l'Algérie et le "polisario" à s'inscrire dans la dynamique positive enclenchée par cette initiative qui a ouvert des perspectives prometteuses pour aboutir à un règlement honorable pour tous, mettre un terme aux souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf et contribuer à l'édification du Grand Maghreb.

Ils ont, en outre, rendu hommage aux efforts déployés par les Forces Armées Royales et les différents services de sécurité qui oeuvrent pour protéger les provinces sahariennes et veiller sur la quiétude des habitants.

S'exprimant à cette occasion, le wali de la région Oued-Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oued-Eddahab, M. Hamid Chabar, s'est félicité de la mobilisation des différentes tribus sahraouies derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'unité du pays, rappelant la participation distinguée des fils des provinces du sud au processus de lutte pour le parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume.

M. Chabar a mis en avant le climat de communion et de consensus entre les différentes composantes de la société dans la région de Oued-Eddahab-Lagouira, comme en témoigne leur participation à la gestion des affaires et au processus de développement local.

Le retour de Ould Souilem, a relevé M. Chabar, illustre "la fin des illusions du +polisario+, placé sous la tutelle d'un pays voisin et enfermé dans un référentiel révolu sur tous les plans et à contre-courant de l'histoire".

Il a, également, souligné la ferme volonté des autorités locales de renforcer le processus de développement dans la région et de consolider son attractivité économique, conformément aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI.

Thé au Sahara


Thé au Sahara

ce Oued Ed-Dahab a réintégré le giron national. A l’époque, le choix de nos frères sahraouis, clairement affiché, avait représenté un démenti cinglant au mouvement sécessionniste qui s’évertua, avec l’appui total de puissances régionales nourrissant une aversion certaine pour le Maroc et son système, à revendiquer l’indépendance. Nul besoin de rappeler les péripéties qui allaient s’ensuivre sur les champs militaire et politico-diplomatique. Le Royaume a su raison garder en n’élargissant pas le champ des hostilités. Evitant ainsi au Maghreb de sombrer dans l’irréparable qu’une guerre ouverte aurait pu engendrer. Souvent, l’exemple type de l’erreur avancée par les stratèges, et que notre pays a su éviter, est la guerre Irak-Iran qui avait conduit les deux pays du Golfe au bord de la banqueroute.
Et c’est fidèle à ce même engagement pacifique, celui qui n’insulte pas l’avenir, que le Royaume a su comment résoudre une équation assez complexe dans sa stérilité, en déployant d’immenses efforts pour la mise à niveau de ses provinces sahariennes. En misant aussi sur le facteur temps qui a permis de venir à bout d’une «construction républicaine factice» que des appétits régionaux montaient au créneau pour affaiblir le Royaume. L’Etat croupion n’a pas vu le jour, malgré la mobilisation d’une machine diplomatique hostile aux intérêts marocains, et l’ossature même du Front Polisario a fini par se fragiliser, comme en témoignent les défections qu’il essuie de temps à autre et qui rappellent à qui voudrait le comprendre que l’unité des rangs des sécessionnistes a perdu de sa superbe «révolutionnaire».
Aujourd’hui, dans les camps de Lahmada, c’est l’horreur qui est renvoyée comme image à la communauté internationale. Des dizaines de milliers de nos frères sahraouis qui croupissent dans le dénuement total endurent le martyr. Quand bien même une partie des aides internationales qui leur est allouée finit pas atterrir dans le Sud algérien. Car là aussi, et c’est une autre preuve de la conception «révolutionnaire» du Polisario, la gabegie s’est installée via les détournements systématiques. Plus, c’est l’armée algérienne qui prête main forte au reliquat des sécessionnistes qui voudraient en découdre avec le Royaume, parce qu’ils ont été formatés ainsi, pour encadrer des milliers de réfugiés qui ne nourrissent qu’un seul rêve : revenir dans le Royaume qui a démontré, à plusieurs reprises, qu’il restait clément et miséricordieux.
A quelques encablures de là, les observateurs internationaux ne sauraient se détourner d’une réalité vécue dans les provinces du Sud. L’effort de développement consenti, et il est énorme, permet aujourd’hui à Laâyoune et à Dakhla, pour ne citer que ces deux cités stratégiques, de se présenter comme autant d’espaces où il fait bon d’y vivre et investir.
Voilà le prix de trente ans d’actions constructives qui rappellent à qui voudrait l’entendre que les Marocains sont fiers de ce qu’ils ont pu accomplir, dans l’adversité, pour parachever leur indépendance. Et ils ont le droit de savourer, tranquillement, le thé au Sahara qui est le leur.
En commémorant le 30e anniversaire de la réintégration de Oued Ed-Dahab, le Maroc sait que les défis qui restent à relever ne sont pas aussi simples. Car il s’agirait, pour lui, de transformer l’essai sur le plan diplomatique. Et ce n’est pas pour rien que l’offre de l’autonomie, large mais sous souveraineté marocaine, a été lancée il y a quelques années. Histoire de clore définitivement un chapitre noir dans la vie de toute une région. C’est la solution pour assurer, enfin, le déblocage politique nécessaire à l’édification de l’espace maghrébin auquel les peuples de la région aspirent. Eux qui en paient les surcoûts politiques, économiques, sociaux et culturels. Cette issue raisonnable n’a pas manqué d’être saluée, à sa juste valeur, par la communauté internationale. Pourvu que cette déferlante puisse franchir les barrières psychologiques que d’aucuns érigent, dans leurs têtes, pour se permettre le luxe d’insulter un avenir en commun. Qu’on le veuille ou non…

Ould Souilem rencontre des acteurs de la société civile de Dakhla


Ould Souilem rencontre des acteurs de la société civile de Dakhla

Ahmeddou Ould Souilem, ex-dirigeant du Polisario qui a regagné récemment la Mère-Patrie, a eu, samedi à Dakhla, une rencontre avec des acteurs de la société civile axée notamment sur la situation dans les camps de Tindouf.




Cette rencontre a été également l'occasion pour M. Souilem de faire part du mécontentement des populations de ces camps des pratiques du Polisario, dont les décisions sont forcément influencées par l'Algérie.

M. Ould Souilem a souligné en outre "la faillite de la thèse séparatiste des dirigeants du Polisario qui s'est avérée irréaliste et ne répond pas aux convictions des sahraouis", relevant le raz-le-bol des séquestrés de Tindouf et leur mécontentement des agissements du Polisario et de l'Algérie qui "trouvent leur intérêt dans le statu quo, au détriment des souffrances des habitants des camps".

En réponse à des questions soulevées par l'assistance, M. Ould Souilem a attiré l'attention sur les contradictions de la position de l'Algérie qui "prétend défendre les intérêts des sahraouis, mais refuse en même temps leur retour à la Mère-Patrie, en les maintenant dans un lieu insoutenable", notant que "l'Algérie utilise le Polisario pour mener une guerre par procuration contre le Maroc".

Il a condamné à cette occasion "l'intransigeance du Polisario qui n'est d'ailleurs pas maître de ses décisions, agit sous influence de l'Algérie et partant, ne peut souscrire à un projet de solution au conflit".

Après avoir relevé que le Polisario, qui fait "tout pour enraciner la haine envers la Mère-Patrie et pousser les sahraouis à dénigrer l'avenir", M. Ould Souilem a dénoncé le processus "d'appauvrissement, d'endoctrinement moral et de lavage de cerveau" dont est victime la population de Tindouf.

Evoquant l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour résoudre définitivement ce conflit artificiel, il a relevé que cette initiative a constitué "un pas courageux" et offert "une alternative sérieuse à l'état d'immobilisme dans lequel se trouvait la question du Sahara".

Et d'ajouter que "l'intransigeance du Polisario se heurte à l'attachement de plus en plus fort des sahraouis à l'initiative d'autonomie".

M. Ould Souilem a appelé à cette occasion les sahraouis à se mobiliser davantage pour la concrétisation de cette initiative "qui prend en considération nos préoccupations et assure notre avenir au sein de notre Mère-Patrie".

D'autres intervenants, qui se sont félicités de la décision de Ould Souilem de regagner le Royaume, ont appelé à la mobilisation pour garantir le retour de la population de Tindouf à la Mère-Patrie et réunir les familles sahraouies, réitérant leur entière adhésion à l'initiative d'autonomie des provinces du sud dans le cadre de la souveraineté marocaine.

M. Ahmeddou Ould Souilem est arrivé jeudi à Dakhla où il a pris part aux festivités marquant la célébration du 30ème anniversaire du retour à la Mère-Patrie de la province de Oued-Eddahab.

lundi 3 août 2009

M. Ould Souilem appelle les Sahraouis à adhérer à la "proposition audacieuse" d'autonomie

M. Ould Souilem appelle les Sahraouis à adhérer à la "proposition audacieuse" d'autonomie



Tanger - M. Ahmeddou Ould Souilem, membre fondateur du polisario, qui a regagné mercredi la mère patrie, a appelé tous les Sahraouis, particulièrement ceux des camps de Tindouf, à adhérer au plan d'autonomie, qui constitue une "proposition audacieuse", ouvrant des perspectives prometteuses pour le règlement de la question du Sahara.





Dans une déclaration à la MAP à l'issue de l'audience que SM le Roi Mohammed VI lui a accordée jeudi au Palais Marchane à Tanger, M. Ould Souilem a indiqué que la proposition d'autonomie, initiée par SM le Roi, "mérite d'être soutenue par l'ensemble des Sahraouis, car elle garantit une solution appropriée et logique" au dossier du Sahara.

Cheikh incontesté de la tribu des Ouled Dlim des camps de Tindouf, M. Ould Souilem a précisé que son retour à la mère-patrie traduit son appui fort et sans équivoque au plan d'autonomie.

M. Ould Souilem, qui était jusqu'à son retour au Maroc ministre-conseiller à la présidence de la soi-disant "rasd", a tenu à faire coïncider son retour au Maroc, avec les festivités marquant le 10ème anniversaire de l'accession de SM le Roi au Trône de Ses glorieux ancêtres pour réitérer son allégeance et celle de sa tribu au Souverain.

Membre fondateur du Polisario et natif du Sahara sous domination espagnole, Ould Souilem a occupé d'importantes fonctions au sein du mouvement séparatiste, une promotion liée directement au prestige de sa famille. Il a été ainsi membre du Comité des relations extérieures du bureau politique, puis représentant du Polisario en Guinée-Bissau, à Panama, en Angola et en Iran, avant d'être désigné responsable du département chargé des "colonies sahraouies en Mauritanie".

Ralliement au Maroc d'un membre influent du polisario



Ralliement au Maroc d'un membre influent du polisario


Un membre influent du polisario qui compte parmi les fondateurs du mouvement séparatiste et qui occupait jusqu'à son retour à la mère-patrie, les fonctions de ministre-conseiller à la présidence de la soi-disant RASD, a regagné le Maroc, aggravant les dissensions internes dans les rangs des séparatistes.







Natif de Dakhla en 1951, Ahmeddou Souilem, qui est originaire de la tribu Ouled Dlim Tagaddi, répond ainsi à l'appel Royal "la patrie est clémente et miséricordieuse" de feu SM le Roi Hassan II, étant convaincu que l'offre d'autonomie pour les provinces du sud est l'unique solution pour libérer les populations séquestrées dans les camps de Tindouf du calvaire dans lequel elles sont plongées depuis plus de trois décennies.

Fils de feu Souilem Ould Abdallah, un cheikh influent des Ouled Dlim qui a été par ailleurs l'ex-maire de Dakhla sous l'administration espagnole, a fait ses études primaires et secondaires à Dakhla, avant d'être recruté par l'administration espagnole en qualité d'auxiliaire administratif et cheikh de sa tribu, postes qu'il a occupés jusqu'en 1975, date à laquelle il a rallié les séparatistes du Polisario.

Membre fondateur du Polisario et natif du Sahara sous domination espagnole, Ahmeddou Souilem a occupé d'importantes fonctions au sein du mouvement séparatiste, une promotion liée directement au prestige de sa famille. Il a été ainsi membre du Comité des relations extérieures du bureau politique, puis ensuite représentant du Polisario en Guinée-Bissau, à Panama, en Angola et en Iran, avant d'être désigné responsable du département chargé des "colonies sahraouies en Mauritanie".

Il a également représenté les séparatistes au sein de l'ex-commission d'identification de la Minurso, qui a siégé notamment à Dakhla, en mars 1995.Il s'est démarqué de la direction du polisario, au lendemain du X-ème congrès (1999), après qu'il ait manifesté son désaccord avec la stratégie adoptée par Mohamed Abdelaziz à l'égard du dossier du Sahara marocain.

Ayant intégré un mouvement d'opposition à Mohamed Abdelaziz, il quitte les camps de Tindouf pour s'installer dans la région de Mijek, zone située à l'est de la ligne de défense au Sahara marocain. En octobre 2003, à l'occasion du XIème congrès, il réintègre la direction du polisario et est nommé ministre-conseiller à la présidence de la pseudo-RASD. Il a été reconduit dans ses fonctions en 2007, lors du congrès suivant, avec pour mission de gérer les relations avec les pays arabes.