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vendredi 30 octobre 2009

L'ASM "indignée" par le refoulement d'Algérie de certains de ses membres


L'ASM "indignée" par le refoulement d'Algérie de certains de ses membres



L'Association le Sahara Marocain (ASM) a exprimé son "indignation" suite au refoulement, jeudi de l'aéroport d'Alger, de membres de sa délégation qui devaient tenir des rencontres avec des partis politiques, des ONG et des organes de presse algériens.




Plusieurs membres des services de sécurité algériens "ont encerclé une partie de la délégation" de l'ASM avant de les interroger, de les "insulter" et de les "conduire de force pour les embarquer dans l'avion en partance pour Casablanca", a indiqué l'ASM dans un communiqué adressé à la MAP.

Une journaliste marocaine, qui faisait partie de la délégation, "a été traitée de tous les noms" après avoir protesté contre ces agissements, ajoute l'ASM, en appelant les autorités algériennes a assumer "pleinement leurs responsabilités quant à la sécurité des 4 autres membres de la délégation qui ont réussi à entrer en territoire algérien.

L'ASM, qui rappelle avoir saisi par écrit de ce voyage l'ambassade d'Alger à Rabat, assure que celle ci "n'a à aucun moment formulé d'objection aux activités programmées par l'association en Algérie".

Durant la préparation de cette tournée, l'ASM affirme avoir relevé la "bonne foi des composantes de la société civile algérienne vis-à-vis du Maroc et de son peuple", contrairement aux autorités algériennes "qui démontrent encore une fois qu'elles n'ont aucunement l'intention d'avoir des relations fraternelles avec le Maroc et utilisent le dossier du Sahara à des fins de provocations".

jeudi 29 octobre 2009

La démarche passéiste d'Alger



La démarche passéiste d'Alger


Une lourde responsabilité incombe à toutes les délégations à l'Assemblée générale de l'ONU quand elles traitent le dossier du Sahara marocain sachant que le mouvement algéropolisarien a été une fabrication artificielle et une calomnie à l'égard du Maroc. Aussi, il serait peut-être temps de reconnaître des vérités, cruelles sans doute à certaines oreilles mais qui n'en reflètent pas moins le désir du Royaume du Maroc et de sa population de régler la question «bilatérale» avec un esprit de fraternité et de bon voisinage.

Ajoutons à cela que l'histoire, la religion, le droit, le fait ethnique, les données sociales, économiques et culturelles rendent normale et incontestable la revendication de la restitution au Maroc de cette portion de son territoire.
D'où l'affirmation du Mokhtar Ould Dadah, président de la république islamique de Mauritanie, recevant à dîner un 9 juin 1975 le secrétaire général de l'ONU, que sa position, totalement compatible avec les principes des Nations unies, était de faire reconnaître l'identité fondamentale des populations du Nord au Sud du Sahara, et qu'il ne s'agissait là que d'un seul et même peuple divisé par la colonisation.

Une position nouvellement confortée par un autre pays membre de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), en l'occurrence

la Jamahiriya

libyenne qui soutient l'unité territoriale du Royaume. En effet, Al Baghdadi Ali Al-Mahmoudi, secrétaire du Comité populaire général libyen a déclaré récemment au quotidien Acharq Al Awsat en la problématique du Sahara que «notre position est claire et sans ambages. Nous sommes avec l'unité territoriale du Royaume du Maroc».

Une déclaration, à valeur de vérité et digne du représentant du leader de la révolution libyenne, lequel est signataire de
la Charte

de l'UMA en février 1989. Sauf que depuis la réunion du Conseil de sécurité, un 18 novembre 1975, la politique diplomatique algérienne s'est mue. Elle s'est étroitement limitée à un espace géométrique fixe tout en poursuivant un développement continuel, quelque peu stérile, créant l'impasse dans le règlement définitif de la question. La pensée de la villa des bougainvilliers des Hauteurs d'Alger ne mène à rien aujourd'hui et n'a d'égale que l'art qui ne laisse pas d'œuvre et une architecture sans matière. Cette vision, dans les faits, relève d'un comportement pathologique psychique qui s'apparente à l'amnésie dont le sujet qui en est atteint perd la mémoire à l'exception d'une phrase précise de son vécu dont il reste prisonnier et qui demeure pour lui la seule référence et l'unique objet de ses propos.

Autrement dit, l'on aurait pu comprendre la démarche de l'Algérie si le polisario est un mouvement de résistance menant son action sur le terrain du Sahara contre le colonisateur espagnol. Or, avant la date de
la Marche Verte

, d'aucun n'avait entendu parler d'un mouvement de résistance sahraoui, fondé par le polisario et pouvant revendiquer la paternité d'une quelconque action d'opposition, avant la libération par le Maroc de son territoire en 1975. En clair, l'approche algérienne est l'exemple typique des démarches passéiste. Se figeant dans un moment de l'histoire «boumédienniste» et réfractaire à toute remise en cause d'un changement porteur de développement, celle-ci présente tous les signes d'une politique «josuenne».
Dans le cas d'espèce, il est question d'engagements reniés en devenant vassal d'un castrisme new look.

Pesé et trouvé trop léger avec des efforts de dilettantes peu dignes des dirigeants de ce 21ème siècle, les continuelles provocations ne créeront pas la tension attendue au Royaume d'autant plus qu'il est devenu impératif pour la partie intéressée (et non partie réelle) d'apporter la démonstration de sa politique de dépasser les blocages, qu'elle n'a de cesse d'inventer, afin que le processus onusien puisse entrer dans une phase de pourparlers intensifs devant garantir la résolution définitive de ce différend bilatéral artificiel.

Quant à la dernière plaidoirie du représentant de l'Algérie à la 4e Commission de l'Onu, elle a fait sourire plus d'une délégation. Outre le fait de se maintenir à un référendum, dépassé et on n'en parle plus, il a abordé la question de la «communauté de destin» des pays de la région. Il a même osé exprimer la
disposition de son pays à «agir contre les déchirements fratricides ».
Si l'on doit s'aligner sur la constance des engagements pris des pays formant le Maghreb, à part l'Algérie dont on connaît ses revirements de décisions, l'initiative marocaine est la seule voie appropriée pour le règlement du différend.

Il faudrait, peut-être s'attendre à voir l'Algérie s'emmurer encore plus dans sa politique immuable devant lui accorder la prééminence nécessaire pour s'assurer le leadership de l'Union du Maghreb arabe et partant, prendre en main les destinées de la sous-région. Des calculs puérils et étriqués.


Reconquête du prestige

Depuis 1999, les Hauteurs d'Alger ont non seulement failli dans leur «reconquête du prestige algérien» plus connu sous la pompeuse formule de «El-Izza oua al-karama» mais pire: le pays est classé aujourd'hui dans la liste des Etats à hauts risques. Pourtant, l'ex-ministre des Affaires étrangères Bouteflika démontrait le contraire le jour de l'annonce de la grande Marche verte un 16 octobre 1975.

Une rupture avec le passé composée en deux temps.
Une rupture dont la persistance handicape sérieusement l'avènement d'un Maghreb prospère et stable.
Et ne sont prospères que les mercenaires à la solde d'Alger qui demeurent stables dans leur no man's land algérien, mis à bail pour une durée indéterminée. Une situation qui pourrait changer dans le cas où les instances internationales décident d'utiliser les moyens qu'il faut pour libérer les prisonniers de Tindouf

Tamek est revenu…


Tamek est revenu…

Ali Salem Tamek est revenu. D’où? D’Algérie. Un aller-retour des plus compromettants, à la tête des membres de sa bande. Ils ont atterri à Casablanca le 8 octobre 2009 après un séjour de douze jours durant lequel ils ont visité les camps de Lahmada et Alger. Ils ont eu droit à un «défilé militaire organisé en leur honneur par la direction du Polisario», après avoir «tenu des réunions avec des dirigeants de ce mouvement séparatiste ainsi qu’avec de hauts gradés des services spéciaux algériens». On n’a pas besoin d’un juriste étranger pour nous qualifier la gravité juridico-politique de ces actes. La police judiciaire marocaine a interpellé les membres de ladite bande à leur débarquement à l’aéroport. Après interrogatoire, le juge d’instruction les a inculpés du chef «d’intelligence avec une puissance étrangère». On parle également d’«atteinte à la sûreté de l’Etat».
En réalité, Tamek n’est pas à sa première félonie à l’encontre de son pays. L’homme est un notoire récidiviste en la matière. Rappelons seulement quelques actes frappants, faute d’espace.
- En 1993, il est interpellé pour la première fois alors qu’il tentait de pénétrer clandestinement en Algérie. Il n’a que vingt ans. Jugé avec quatre autres fugitifs, il est condamné à cinq ans de prison dont il ne purgera que douze mois, à la faveur d’une amnistie générale décrétée par feu SM Hassan II, en août 1994.
- En décembre 1997, il fait l’objet d’une nouvelle arrestation pour «activités subversives à Dakhla». Il est libéré deux jours plus tard.
- Le 26 août 2002, il est interpellé à Rabat. Transféré à Agadir, il est condamné le 10 septembre 2002 à deux ans de prison ferme pour «atteinte à la sûreté de l’Etat». Il bénéficie de nouveau d’une grâce royale accordée le 7 janvier 2004.
- Dans cette même journée, à peine sorti de prison, il tient des propos des plus attentatoires envers la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale du Royaume. Il affiche sa tendance séparatiste en parlant de «peuple sahraoui» dont il se dit issu, au lieu de parler du peuple marocain en tant que nation. (Voir Maroc Hebdo N° 590, du 30 janvier au 05 février 2004)
- En juin 2005, des jeunes sahraouis marocains, dirigés secrètement par Tamek, soutiennent les séparatistes avec des banderoles, dans la capitale du Royaume et devant le Parlement. Ils osent brûler publiquement le drapeau national en hurlant pour l’indépendance du Sahara.
- Le 18 juillet 2005, Tamek est de nouveau arrêté à l’aéroport de Laâyoune, débarquant d’un vol régulier en provenance d’Espagne
- Le 16 novembre 2008, il fait des déclarations très discutables au journal algérien Liberté. En voici quelques extraits concis: «le Maroc est dans une logique expansionniste (au Sahara)». «Le Maroc encourage l’instabilité dans la région du Maghreb (…) Le Sahara occidental attend toujours d’être décolonisé».
Finalement, le registre de ses forfaitures est bien rempli comme si, contre le Maroc, la haine lui coule dans les veines. Pourtant, les grâces royales dont il a bénéficié auraient dû le conduire au repenti et à la raison.
Ali Salem Tamek est natif d’une localité située dans le Maroc non contesté et faisait ses premiers pas au moment de la création du «Polisario». Néanmoins, ces deux réalités ne l’empêchent guère de nier insolemment sa nationalité à l’extérieur en jouissant abusivement de ses droits de marocain à l’intérieur. Quelle incohérence!
Incroyable Tamek qui continue d’aller vers Tindouf, en renégat, au moment où bon nombre de ses concitoyens sahraouis (originaires des provinces concernées par le conflit) fondateurs ou primitivement membres du «Polisario» opèrent en sens inverse en fuyant Tindouf, comme repentis, vers Sakia Al Hamra et Oued Addahab.
Plus incroyable encore ce Tamek qui, au mépris du bon sens sur le chapitre même de l’intelligence avec l’ennemi, ose retourner effrontément dans son pays sans s’inquiéter! Qui lui a insufflé ce sentiment d’impudence et d’impunité? Se croit-il en immunité pour tout délit et en toutes circonstances?
En général, les espions démasqués s’éloignent de leurs pays pour trouver refuge chez leurs tuteurs ou employeurs. Mais retourner crânement à la patrie en s’exhibant comme victorieux par l’index et le majeur est vraiment un acte qui atteint le comble de l’affront à la nation.
N’est-il pas grand temps d’infliger à Ali Salem Tamek et ses complices une peine pénale exemplaire qui mettrait fin à sa déloyauté flagrante et servira de leçon aux traîtres? Une faiblesse de l’Etat face au séparatisme conduirait inéluctablement au pire, tôt ou tard. Parce que le séparatisme soutenu par les armes commence presque toujours par un séparatisme annoncé par la bouche. Maintenant, toutes les composantes de la société sont unanimes à condamner Tamek et ses compères malheureux. Estimant que leurs derniers forfaits constituent indubitablement «une trahison à la patrie et une atteinte au sentiments des Marocains», toutes catégories et tendances confondues.
D’ailleurs, on ne plaisante pas avec les espions. De Washington à Moscou en passant par Madrid, et de Pékin à Berlin en passant par Téhéran, les traîtres contre leurs nations connaissent le sort qui les attend. Imaginons un Tamek algérien contre l’intégrité territoriale de l’Algérie. Qu’aurait été son sort à Alger? Pourquoi le Maroc ferait-il exception, par relâchement? Non point. Car l’arrestation immédiate de Tamek et ses acolytes, prouve que l’Etat est déterminé, plus que jamais, à faire appliquer les lois nationales. Dans ce sens, la volonté de Sa Majesté le Roi est claire. Peut-on oublier Sa célèbre déclaration peu de temps après Son intronisation: «le temps du laxisme est révolu».
Tamek est donc revenu. Mais en triste revenant pour son pays. Car, qu’il revienne à la charge pour le compte de l’ennemi ou pour ses desseins démentiels, il semble agir pour une cause d’emblée perdue et «qui d’ailleurs n’est pas la sienne».
Enfin, si la patrie est clémente et miséricordieuse (ghafouroune rahim), elle accorde également des délais de repentance sans négliger son obligation de sanction (youmhil wa la youhmil).

Le Maroc veille à réunir l'ensemble des conditions de stabilité et de développement dans les provinces du sud


Le Maroc veille à réunir l'ensemble des conditions de stabilité et de développement dans les provinces du sud



Le Maroc veille à réunir l'ensemble des conditions de stabilité, de sécurité et de développement social et économique dans les régions du Sahara marocain, a affirmé mardi à Dakhla le ministre de l'Intérieur M. Chakib Benmoussa.



S'exprimant lors d'une rencontre avec des élus et acteurs de la société civile dans la région de Oued-Eddahab-Lagouira, en présence du secrétaire d'Etat à l'Intérieur, M. Saâd Hassar, le ministre a indiqué que "les déséquilibres menaçant la sécurité et la stabilité dans la région du Sahel exigent davantage de vigilance et incitent à prendre les mesures nécessaires pour protéger la région contre le crime organisé et le terrorisme".



Après avoir insisté sur la position géographique stratégique de la ville de Dakhla qui constitue une porte de l'Afrique et sur l'importance du flux de transport et d'échanges commerciaux que connaît la région, le ministre a souligné la nécessité de veiller "à la sécurisation de ce site, à l'instar de toutes les régions frontalières, contre toutes les cellules agissant le long des frontières et les réseaux de contrebande, de drogue, de trafic d'armes et d'émigration clandestine".



Le ministre a exprimé à cette occasion la détermination des autorités sécuritaires à continuer "à s'opposer avec fermeté et vigilance à tous les agissements visant à attenter à l'ordre public dans le cadre du respect de la loi".



"Notre pays, a-t-il poursuivi, engagé en faveur de la consécration de l'Etat de Droit et du respect des principes fondamentaux des droits de l'Homme, ne ménagera aucun effort pour faire face aux tentatives des adversaires visant à porter atteinte aux acquis du Maroc dans ce domaine".



"Il n'est plus admissible que des parties connues pour leur hostilité à l'intégrité territoriale du Maroc, exploitent le climat de liberté et d'ouverture prévalant dans les provinces du sud pour tenter de nuire aux acquis historiques réalisés par le Maroc grâce aux sacrifices de tous les Marocains sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI", a-t-il soutenu.



M. Benmoussa a par ailleurs souligné que cette visite de travail dans la région de Oued-Eddahab-Lagouira intervient sur instructions de SM le Roi, pour s'enquérir sur place de la situation politique, sécuritaire, économique et sociale dans la région ainsi que des attentes des habitants et de leurs représentants aux conseils élus.



Le ministre qui a rappelé la tenue au Maroc au cours de cette année d'une série d'échéances électorales qui se sont déroulées dans un climat de transparence, d'intégrité et de responsabilité, a appelé l'ensemble des intervenants à Âœuvrer pour répondre aux aspirations des habitants et résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés.



Il a également indiqué que "les efforts consentis dans la région de Oued-Eddahab-Lagouira doivent s'orienter davantage vers la consolidation du développement durable, d'autant plus que la région se distingue par ses spécificités environnementales, ce qui exige de tous les intervenants, publics et privés, de veiller à la protection de l'environnement, au respect de l'équilibre écologique et à la gestion rationnelle des ressources de la région au service de ses habitants".



"Aux côtés de l'action de développement économique, les efforts doivent se concentrer également sur les secteurs sociaux, notamment la santé, l'habitat et l'emploi", a-t-il dit, mettant l'accent sur le rôle du secteur privé dans la réalisation des grands projets qui permettront de créer de nouveaux emplois, et ce, dans le respect de l'environnement.



Le ministre a, en outre, ajouté que plusieurs projets d'aménagement urbain dans la ville de Dakhla sont programmés pour la période 2009-2012 avec une enveloppe budgétaire de l'ordre de 300 millions DH.



Il a également donné un aperçu sur les actions de l'Agence de promotion et de développement dans la région pour la période 2005-2009, d'une valeur globale de près 1,7 milliard DH, pour la réalisation de plusieurs projets répartis essentiellement entre les secteurs de l'équipement, de l'aménagement urbain et des infrastructures, de l'habitat, outre d'autres projets intégrés.



M. Benmoussa a appelé, dans ce sens, à conjuguer les efforts de tous les intervenants pour l'aboutissement des projets initiés, notamment la réalisation d'un nouveau port à Dakhla, l'aménagement d'une nouvelle zone touristique, l'accompagnement du développement démographique rapide que connaît la province, le parachèvement du projet d'assainissement liquide dans la ville et le traitement des déchets solides, et la création d'un centre international des sports nautiques.



Le ministre a en outre mis en relief la contribution de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) dans la lutte contre la marginalisation et les inégalités sociales et le renforcement du processus de développement dans les provinces du Sud du Royaume.



Après avoir fait part de "la détermination de l'Etat à donner une nouvelle impulsion à ses efforts dans les différents domaines de développement durable", le ministre a fait observer que "ces efforts ne sauraient apporter leurs fruits, sans la contribution effective de l'ensemble des élus et des associations locales".



Par ailleurs, le ministre a souligné que le Maroc, convaincu de ses droits historiques, continuera à oeuvrer de bonne foi pour parvenir à une solution politique consensuelle à la question du Sahara dans le cadre de sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale.



Et de noter que le Maroc a proposé l'initiative d'autonomie qui ne procède pas d'une position de faiblesse mais constitue une initiative réaliste et témoigne d'une volonté sincère de la part du Royaume d'Âœuvrer avec toutes les parties concernées pour l'édification d'un avenir meilleur.



MM. Benmoussa et Hassar ont tenu par la suite une réunion avec des chioukhs des tribus sahraouis qui se sont félicités à cette occasion de

la Haute

sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les tribus de la région et l'ensemble de Ses fidèles sujets dans les provinces du Sud, exprimant leur attachement indéfectible au glorieux Trône alaouite et leur mobilisation pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et des constantes nationales.


Les différents intervenants parmi les chioukhs, élus et acteurs associatifs ont réitéré leur mobilisation constante derrière SM le Roi Mohammed VI et renouveler leur soutien à l'initiative d'autonomie, tout en dénonçant les positions des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume et les actes menés par certains individus pour porter atteinte à l'ordre public.



Ils ont, par ailleurs, fait part de certaines attentes des habitants de la région ayant trait notamment à l'emploi, au logement, à la santé et à l'enseignement, appelant par la même occasion à redoubler d'efforts pour accélérer le rythme de développement dans la région.



Ces deux réunions se sont déroulées en présence du Général de Corps d'Armée, Housni Benslimane, Commandant de

la Gendarmerie Royale

, du Général Hamidou Laanigri, inspecteur général des Forces Auxiliaires, de M. Cherki Drais, Directeur général de
la Sûreté Nationale

, du directeur de l'Agence de promotion et de développement des provinces du sud, M. Ahmed Hejji, du wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oued-Eddahab, M. Hamid Chabar, ainsi que des walis et gouverneurs du ministère de l'Intérieur, et d'autres personnalités civiles et militaires.



Dakhla, c'est le Maroc, le sud du Maroc, à la frontière avec

la Mauritanie

, aux portes du désert, accostée à la mer. Dakhla c'est le Maroc, et les marrocains. C'est l'orient, la tradition musulmane, le tagine, la gentillesse, la vie la nuit, les patisseries. Je m'en gave depuis deux jours, je suis un peu stressée, quand je stresse, je mange. J'ai des pensées négatives, rien de bien préoccupant, mais ça me fait boulotter des gâteaux secs toute la journée.

A Dakhla nous sommes au mouillage, devant l'hôtel de luxe Best Western Bab el Bahar. Au début ça nous saoulait, pour parler jeune et franchement, d'être au mouillage. Pas d'électricité, pas d'eau courante, bidonnage, navette en annexe, pas drôle, pas pratique. Puis le charme visuel et l'ambiance très particulière qu'offre ce mode de stationnement nous ont vite sauté aux yeux. La vue de notre fière flotte dans la brume nocturne, face aux lumières chatoyantes de la ville, offre un spectacle tout à fait spécial à nos yeux habitués aux enfilades de mâts sur les catway. La balade en annexe entre les bateaux est l'occasion de les voir de près et d'en saluer gaiement les équipages, et les passeurs de l'hôtel sont d'une gentillesse et d'un entrain à vous rendre sédentaire pour un temps, dans cette enclave aux portes de l'Afrique noire. De l'hôtel, la nuit, les lumières de tous nos mâts font une guirlande scintillante qui veille sur une mer d'huile. Ravissant spectacle dont nous nous délectons souvent avec Nyels et N, en dégustant une bouteille de Gerrouane gris.

Avec mes deux compères, nous nous rendons directement en ville, pour internéter, visiter et déguster. Nous trouvons un charmant boui-boui qui nous sert de délicieux tagines arrosée de sodas, car au Maroc, on ne vend pas d'alcool, sauf dans les hôtels. Installés à notre table nous avons tout le loisir de regarder vivre Dakhla, passer ses passants, parler ses gens. Je suis tous yeux et oreilles, attrappe des "chouf chouf", des "jouia", des "labes", je veux parler arabe, et utilise tant que je peux les deux trois mots que je connais, saoulant comme à mon habitude mes interlocuteurs de "comment on dit". Nous passons devant une promenade en front de mer où se détendent, jouent et discutent des hommes, des femmes, leurs enfants. Je dis:"je vais jouer ici". Mais au fond de moi je ne suis pas sûre de pouvoir concrétiser cette envie, cela se fait-il de demander de l'argent à un pays moins riche, en étant de surccroît une femme, et dans la rue? A voir, à vérifier. Nous Guerrouanons puis regagnons nos bords.

Le lendemain, Nicole et Françoise partent en goguette. Il n'y a aucun bateau autour de nous, nous sommes au mouillage. C'est un peu la liberté toitale sur Pilhouë. Nous petits déjeunons gaiement comme à notre habitude avec Nyels (nous sommes toujours de bonne humeur, mêmes préoccupés, nous ne nous tirons jamais la gueule, c'est juste idéal), Anne de pétunia, la bateau stoppeuse, nous rejoint à la nage, nous la raccompagnons à son bateau toujours à la nage, sautons, plongeons d'étrave et regagnons Pilou. Une idée me vient, installer tout mon bardas et jouer dans le cockpit. aussitôt dit, aussitôt fait, je me branche, et c'est parti la musique. Répète surréaliste, qui nous fait germer des idées de clips toutes plus délirantes les unes que les autres, pour la chanson que je peaufine, une compo en anglais, for, inspired by the crazy czec guy. Je la jammanise à fond, frissons de bonheuir, résultat très très satisfaisant, vive le voyage, le bonheur et les pensées positives! Puis Nicole et François arrivent, un peu surpris par mon installation rocambolesque. Je remballe tout et part en balénière tout déposer à l'hôtel, galvanisée par ce moment magique de musiqe, plus rien ne peux venir m'empêcher de chanter dans les rues de Dakhla. Nyels me rejoint, nous patissons, buvons mojitos et thés à la menthe, et à la tombée de la nuit, au moment où les gens passent et repassent, je pars chercher bravement mon charriot à l'hôtel , la peur au ventre.

Dakhla ; Recasement des habitants des bidonvilles


Dakhla ; Recasement des habitants des bidonvilles


Le ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, et le secrétaire d'Etat à l'intérieur, Saâd Hassar, se sont enquis, mardi au lotissement Ennahda, à Dakhla, des programmes d'habitat pour le recasement des habitants des bidonvilles et de mise à niveau urbain et d'équipement de la province de Oued-Eddahab. A cette occasion, des explications ont été fournies à MM. Benmoussa et Hassar sur les préparatifs en cours pour le lancement des opérations de recasement des ménages des groupements de «Lahrayate», auxquelles a été allouée une enveloppe budgétaire de près de 70 millions de DH, financés dans le cadre du nouveau programme d'habitat de Dakhla.

Les habitants de Lahrayate, estimés à 2.000 familles, seront recasés sur une superficie totalisant

50 Ha

dans le cadre des opérations d'auto-construction après avoir bénéficié à titre gracieux de lots de terrain équipés aux lotissements Nahda et Al-Wahda.

Doté d'un montant globale de près de 744 millions de DH, le nouveau programme d'habitat de la ville de Dakhla, dit programme de «la ville al Wahda», a été lancé en avril 2008, dans l'objectif de permettre aux bénéficiaires d'accéder à la propriété, dans le cadre d'une dynamique globale visant l'amélioration de leur cadre de vie.

«La ville Al-Wahda» à Dakhla s'inscrit dans le cadre du programme spécial de recasement des habitants des camps Al-Wahda et des familles nécessiteuses au niveau des provinces du Sud qui entre, à son tour, dans le cadre du nouveau programme de l'habitat et de l'urbanisme dans les provinces du Sud qui fait partie intégrante de la stratégie globale de lutte contre l'habitat insalubre.

MM. Benmoussa et Hassar ont été informés par la suite, au site Ennahada, sur les programmes de mise à niveau urbain de Dakhla pour les périodes 2005-2007, 2008-2009 et 2009-2012 auxquels ont été consacrés respectivement des enveloppes budgétaires de 146 millions de DH, 121 millions de DH et 300 millions de DH.

Selon des données fournies par l'Agence urbaine de Dakhla, le programme de mise à niveau de Dakhla pour la période 2009-2012 prévoit la réalisation d'une série de projets structurants en vue de doter cette cité de toutes les commodités de la vie moderne et confirmer son statut de pôle régional de développement.

Ce programme, ficelé en mai dernier, se décline en une série d'actions se rapportant notamment à la mise à niveau et au développement du tissu urbain, au renforcement du réseau de voirie, à la mise en place d'équipements structurants, à l'aménagement de zones d'activités économiques et industrielles et à la protection de l'environnement.

MM. Benmoussa et Hassar étaient accompagnés lors de cette visite au lotissement Nahda du général de corps d'armée, Housni Benslimane, commandant
la Gendarmerie Royale

, du général Hamidou Laanigri, inspecteur général des Forces Auxiliaires, de Cherki Drais, directeur général de
la Sûreté

nationale, du wali de la région Oued-Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oued-Eddahab, Hamid Chabar, ainsi que des walis et gouverneurs du ministère de l'Intérieur, et d'autres personnalités militaires et civiles.

Ils ont tenu par la suite deux réunions à Dakhla, la première avec des élus et acteurs de la société civile et la deuxième avec des Chioukhs de Tribus Sahraouie

Développement dans les provinces du Sud


Développement dans les provinces du Sud



Le Maroc veille à réunir l'ensemble des conditions de stabilité, de sécurité et de développement social et économique dans les régions du Sahara marocain, a affirmé mardi à Dakhla le ministre de l'Intérieur Chakib Benmoussa.

S'exprimant lors d'une rencontre avec des élus et acteurs de la société civile dans la région de Oued-Eddahab-Lagouira, en présence du secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Saâd Hassar, le ministre a indiqué que «les déséquilibres menaçant la sécurité et la stabilité dans la région du Sahel exigent davantage de vigilance et incitent à prendre les mesures nécessaires pour protéger la région contre le crime organisé et le terrorisme».

Après avoir insisté sur la position géographique stratégique de la ville de Dakhla qui constitue une porte de l'Afrique et sur l'importance du flux de transport et d'échanges commerciaux que connaît la région, le ministre a souligné la nécessité de veiller «à la sécurisation de ce site, à l'instar de toutes les régions frontalières, contre toutes les cellules agissant le long des frontières et les réseaux de contrebande, de drogue, de trafic d'armes et d'émigration clandestine».

Le ministre a exprimé à cette occasion la détermination des autorités sécuritaires à continuer «à s'opposer avec fermeté et vigilance à tous les agissements visant à attenter à l'ordre public dans le cadre du respect de la loi».


«Notre pays, a-t-il poursuivi, engagé en faveur de la consécration de l'Etat de Droit et du respect des principes fondamentaux des droits de l'Homme, ne ménagera aucun effort pour faire face aux tentatives des adversaires visant à porter atteinte aux acquis du Maroc dans ce domaine».

«Il n'est plus admissible que des parties connues pour leur hostilité à l'intégrité territoriale du Maroc, exploitent le climat de liberté et d'ouverture prévalant dans les provinces du sud pour tenter de nuire aux acquis historiques réalisés par le Maroc grâce aux sacrifices de tous les Marocains sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI», a-t-il soutenu.


M. Benmoussa a, par ailleurs, souligné que cette visite de travail dans la région de Oued-Eddahab-Lagouira intervient sur instructions de S.M. le Roi, pour s'enquérir sur place de la situation politique, sécuritaire, économique et sociale dans la région ainsi que des attentes des habitants et de leurs représentants aux conseils élus.

Le ministre qui a rappelé la tenue au Maroc au cours de cette année d'une série d'échéances électorales qui se sont déroulées dans un climat de transparence, d'intégrité et de responsabilité, a appelé l'ensemble des intervenants à £uvrer pour répondre aux aspirations des habitants et résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés.

Il a, également, indiqué que «les efforts consentis dans la région de Oued-Eddahab-Lagouira doivent s'orienter davantage vers la consolidation du développement durable, d'autant plus que la région se distingue par ses spécificités environnementales, ce qui exige de tous les intervenants, publics et privés, de veiller à la protection de l'environnement, au respect de l'équilibre écologique et à la gestion rationnelle des ressources de la région au service de ses habitants».

«Aux côtés de l'action de développement économique, les efforts doivent se concentrer également sur les secteurs sociaux, notamment la santé, l'habitat et l'emploi», a-t-il dit, mettant l'accent sur le rôle du secteur privé dans la réalisation des grands projets qui permettront de créer de nouveaux emplois, et ce, dans le respect de l'environnement.

Le ministre a, en outre, ajouté que plusieurs projets d'aménagement urbain dans la ville de Dakhla sont programmés pour la période 2009-2012 avec une enveloppe budgétaire de l'ordre de 300 millions de DH.

Il a également donné un aperçu sur les actions de l'Agence de promotion et de développement dans la région pour la période 2005-2009, d'une valeur globale de près 1,7 milliard de DH, pour la réalisation de plusieurs projets répartis essentiellement entre les secteurs de l'équipement, de l'aménagement urbain et des infrastructures, de l'habitat, outre d'autres projets intégrés.

M. Benmoussa a appelé, dans ce sens, à conjuguer les efforts de tous les intervenants pour l'aboutissement des projets initiés, notamment la réalisation d'un nouveau port à Dakhla, l'aménagement d'une nouvelle zone touristique, l'accompagnement du développement démographique rapide que connaît la province, le parachèvement du projet d'assainissement liquide dans la ville et le traitement des déchets solides, et la création d'un centre international des sports nautiques.

Le ministre a en outre mis en relief la contribution de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) dans la lutte contre la marginalisation et les inégalités sociales et le renforcement du processus de développement dans les provinces du Sud du Royaume.

Après avoir fait part de «la détermination de l'Etat à donner une nouvelle impulsion à ses efforts dans les différents domaines de développement durable», le ministre a fait observer que «ces efforts ne sauraient apporter leurs fruits, sans la contribution effective de l'ensemble des élus et des associations locales».


Par ailleurs, le ministre a souligné que le Maroc, convaincu de ses droits historiques, continuera à œuvrer de bonne foi pour parvenir à une solution politique consensuelle à la question du Sahara dans le cadre de sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale. Et de noter que le Maroc a proposé l'initiative d'autonomie qui ne procède pas d'une position de faiblesse mais constitue une initiative réaliste et témoigne d'une volonté sincère de la part du Royaume d'œuvrer avec toutes les parties concernées pour l'édification d'un avenir meilleur.



MM. Benmoussa et Hassar ont tenu par la suite une réunion avec des chioukhs des tribus sahraouis qui se sont félicités à cette occasion de

la Haute

sollicitude dont S.M. le Roi Mohammed VI entoure les tribus de la région et l'ensemble de Ses fidèles sujets dans les provinces du Sud, exprimant leur attachement indéfectible au glorieux Trône Alaouite et leur mobilisation pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et des constantes nationales.


Les différents intervenants parmi les chioukhs, élus et acteurs associatifs ont réitéré leur mobilisation constante derrière S.M. le Roi Mohammed VI et renouveler leur soutien à l'initiative d'autonomie, tout en dénonçant les positions des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume et les actes menés par certains individus pour porter atteinte à l'ordre public


Ils ont, par ailleurs, fait part de certaines attentes des habitants de la région ayant trait notamment à l'emploi, au logement, à la santé et à l'enseignement, appelant par la même occasion à redoubler d'efforts pour accélérer le rythme de développement dans la région.

Ces deux réunions se sont déroulées en présence du Général de Corps d'Armée, Housni Benslimane, Commandant de

la Gendarmerie Royale

, du Général Hamidou Laanigri, inspecteur général des Forces Auxiliaires, de Cherki Drais, directeur général de
la Sûreté Nationale

, du directeur de l'Agence de promotion et de développement des provinces du Sud, Ahmed Hejji, du wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oued-Eddahab, Hamid Chabar, ainsi que des walis et gouverneurs du ministère de l'Intérieur, et d'autres personnalités civiles et militaires.

mercredi 28 octobre 2009

Salka Dehane écope deux mois de prison ferme pour avoir introduis de l’argent à un détenu


Un tribunal marocain de première instance de rabat a condamné la dénommée Salka Dehane de deux mois de prison ferme pour avoir introduis la somme de 500 dh à un détenu.

La machine de propagande du Polisario ne cesse de profiter du moindre incident pour inventer de nouvelles histoires comme c’est le cas avec cette femme.

Alors que Mme Salka a été arrêtée pour un délit de droit commun, le Polisario en a fait une héroïne pour servir sa propagande.

D’une part toutes les lois marocaines interdisent de faire entrer de l’argent à un détenu, chose qui n’a pas été respectée par cette personne, alors elle doit assumer ses actes.

D’autre part comment peut on avancer que les 7 traîtres arrêtés suite à leur retour de Tindouf où ils ont pris contact avec les services sécuritaires algériens sont des disparus comme essaye de faire croire la propagande du Polisario, alors qu’ils sont visités régulièrement par leur famille ? Bizarre.

La communauté internationale convaincue de l’applicabilité de l’initiative marocaine d’autonomie


La communauté internationale convaincue de l’applicabilité de l’initiative marocaine d’autonomie


La communauté internationale est désormais convaincue que la proposition marocaine d’autonomie dans la région du Sahara est une initiative “réaliste, applicable et acceptée par tous”, a affirmé Ahmeddou Oueld Souilem, l’ex-dirigeant du polisario qui a regagné récemment la mère-patrie.
M. Oueld Souilem, qui était lundi l’invité de l’émission “Une semaine au Maghreb” de la chaîne de télévision “Medi1 SAT” a indiqué que les discussions lors de la dernière session de la 4ème commission de l’ONU ont montré certaines facettes de la question du Sahara qui n’étaient pas claires ou connues dans le passé, grâce à la souplesse, au sérieux et à l’applicabilité de la proposition marocaine d’autonomie.
Il a également rappelé la dernière résolution de la 4ème commission qui s’est abstenue une nouvelle fois de faire mention du référendum, précisant, dans ce cadre, que la communauté internationale commence à changer sa position avec le changement de la donne sur le terrain.
Les thèses démagogiques des séparatistes, qui étaient en vogue dans le passé, sont désormais dépassées, a-t-il affirmé, ajoutant que plusieurs interventions lors des discussions au sein de la 4ème commission ont confirmé cette réalité, ce qui a permis à la communauté internationale de mieux cerner la nature du conflit, qui est en fait un conflit entre le Maroc et l’Algérie.
Il a précisé que le polisario est désormais fini après le retour au Maroc de la majorité de ses dirigeants et que “l’Algérie est en train de perdre la carte qu’elle utilisait pour faire pression sur le Maroc et donner la légitimité à son soutien à ce qu’elle appelle les Sahraouis”.
M. Oueld Souilem a indiqué qu’il y a actuellement une quasi-unanimité sur le plan marocain d’autonomie au moment où l’Algérie persiste dans des positions qui vont à l’encontre de l’unanimité internationale, ajoutant que la majorité des pays pensent que le plan d’autonomie est devenu la base de toute solution future du conflit du Sahara.
L’Algérie adopte un double langage. Elle prétend défendre le droit d’autodétermination des Sahraouis et les prive des droits les plus élémentaires.
Elle se dit pour un Maghreb arabe uni et insiste sur la création d’une entité séparatiste dans la région, a-t-il souligné.
Concernant la visite effectuée récemment par certains individus dans les camps de Tindouf, M. Oueld Souilem a indiqué que l’Algérie cherche à travers ces agissements à porter atteinte à la politique d’ouverture menée par le Maroc et qui a commencé à donner ses fruits aussi bien sur le plan interne qu’externe.
Il a indiqué, par ailleurs, que le sommet Afrique-Amérique du sud (26-27 septembre au Venezuela), auquel le polisario a été interdit d’assister, a porté un coup dur à la diplomatie algérienne.
L’Algérie, qui n’arrive toujours pas à digérer les multiples victoires réalisées par le Maroc, fait recours aux indépendantistes pour donner l’impression qu’il y a interaction avec la thèse des séparatistes et cacher la réalité dans les camps de Tindouf, a-t-il conclu.

mardi 27 octobre 2009

Felipe Gonzalez : «la proposition du Maroc permettra aux Sahraouis de bénéficier de droits spécifiques»


Felipe Gonzalez : «la proposition du Maroc permettra aux Sahraouis de bénéficier de droits spécifiques»



L’ancien président du gouvernement espagnol, Felipe Gonzalez a exprimé son soutien à la proposition du Maroc d’accorder l’autonomie au Sahara, soulignant qu’elle permettra aux Sahraouis de bénéficier de droits spécifiques dans le cadre de

la Souveraineté

marocaine.
“La proposition d’autonomie présentée par le Maroc permettra aux Sahraouis de bénéficier de droits spécifiques dans le cadre de
la Souveraineté

marocaine et de faire partie du Maghreb Arabe comme ils l’étaient historiquement”, a relevé M.Gonzalez lors d’une rencontre-débat dans le cadre d’un cycle de conférences sur le thème “A la frontière : Dialogues d’un monde qui change” organisée par Caixa Forum.
L’ancien président du gouvernement espagnol a mis en exergue “le grand profit” que les Sahraouis vont tirer de la large autonomie proposée par le Maroc. M. Gonzalez s’est, par ailleurs, interrogé sur le rôle joué par l’Etat algérien dans le conflit autour du Sahara qui dure depuis plus de 35 ans.
“Pourquoi l’Algérie intervient-elle dans ce conflit ? Personne ne le sait”, s’est-il demandé.
L’ancien chef de l’exécutif espagnol a, d’autre part, relevé l’anachronisme de la fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie.
“Il est étrange que les seules frontières encore fermées entre deux pays limitrophes soient celles entre l’Algérie et le Maroc”, a-t-il noté, ajoutant que même en ce qui concerne les frontières entre les deux Corées, des passages existent permettant le transit des personnes.
Il a souligné, à cet égard, le rôle que doit assumer l’UMA pour trouver une solution à cette situation qui hypothèque et entrave le processus de développement de la région du Maghreb.
M. Gonzalez, l’un des dirigeants les plus influents du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) actuellement au pouvoir en Espagne, a aussi affirmé que l’unique pays du monde arabe qui bénéficie de larges espaces de liberté est “sans aucun doute le Maroc y compris dans le Sahara”.
Réagissant aux remarques concernant de prétendues spoliations de ressources naturelles au Sahara menée par des entreprises internationales, l’ancien président du gouvernement espagnol a réfuté catégoriquement de telles allégations. Il n’y a aucune spoliation des ressources naturelles du Sahara, a-t-il affirmé.

Taïeb Fassi Fihri devant la Chambre des conseillers : «Le Maroc ne tolèrera pas les agissements malveillants de ses adversaires


Taïeb Fassi Fihri devant la Chambre des conseillers : «Le Maroc ne tolèrera pas les agissements malveillants de ses adversaires



Le ministre des Affaires étrangères et de

la Coopération

, Taïeb Fassi Fihri, a souligné que les autorités marocaines ne tolèreront pas les agissements malveillants des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume.
En réponse à une question orale à
la Chambre

des conseillers, M. Fassi Fihri a indiqué que l'évolution positive de la cause nationale a poussé les adversaires de l'intégrité territoriale à recourir à des manœuvres abjectes, notamment des allégations tendancieuses sur l'exploitation des ressources naturelles et l'incitation de certains éléments suspects à instrumentaliser la question des droits de l'Homme.
Le ministre a affirmé que les autorités marocaines seront intransigeantes face à de tels comportements sournois et refusent que cette carte soit utilisée comme paravent pour faire de la surenchère, surtout de la part de ceux dont tout un chacun connaît le sort déplorable qu'ils réservent aux droits de l'Homme sur leur territoire, situation qui est nullement comparable avec le climat de liberté et d'ouverture qui règne au Maroc.
Il a ajouté que son département insiste sur la nécessité de poursuivre la mobilisation nationale active et de mettre à contribution tous les efforts et énergies, aussi bien diplomatiques que parlementaires, en faisant preuve de vigilance pour défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale du Royaume.
M. Fassi Fihri a rappelé que les circonstances régionales et le contexte international qui ont été à l'origine du conflit artificiel sur le Sahara marocain sont connus de tous, expliquant que ces circonstances sont liées à la position algérienne hostile à la récupération des provinces du sud par le Royaume, sur la base d'accords conclus avec les puissances occupantes comme cela a été le cas pour Tarfaya et Sidi Ifni.
Le Maroc s'est constamment employé, sans aliéner son droit légitime imprescriptible et partant de son attachement aux règles de bon voisinage, à donner une chance aux efforts régionaux et onusiens pour mettre fin à ce conflit, a souligné le ministre.
Il a indiqué, dans ce sens, que l'une des étapes saillantes a été l'élaboration du plan de règlement basé sur le référendum, dont la communauté internationale s'est rendu ensuite compte de son inapplicabilité.
Sur la base de ce constat et depuis 1997, les efforts onusiens et les initiatives de la communauté internationale se sont focalisés sur la recherche d'une solution politique, négociée et consensuelle, a ajouté le ministre.
C'est dans ce contexte, a-t-il poursuivi, que le Maroc a présenté, en avril
2007, l

'initiative de négociation d'un statut d'autonomie dans la région du Sahara dans le cadre de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Maroc, selon une approche participative que SM le Roi Mohammed VI a recommandé pour son élaboration et sa discussion.
Le ministre des Affaires étrangères et de
la Coopération

a, par ailleurs, souligné que la résolution adoptée cette année par
la IVème Commission

de l'Assemblée générale des Nations Unies conforte la position marocaine à plusieurs titres.
Cette résolution, a expliqué le ministre dans une déclaration mardi à
la MAP

, confirme d'abord la cohérence voulue par le Maroc entre les différents organes des Nations Unies dans le traitement de la question du Sahara marocain et rompt définitivement avec la dichotomie que les autres parties voulaient entretenir à ce sujet.
En effet, a expliqué M. Fassi Fihri, l'Assemblée exprime un soutien clair et fort aux résolutions du Conseil, particulièrement les résolutions 1813 et 1871 qui appellent à des négociations intenses et substantielles sur la base du réalisme et de l'esprit de compromis. Ensuite, a-t-il ajouté, la résolution consacre la centralité du processus politique de négociations, dont l'Initiative marocaine d'autonomie a été l'élément fondateur. «Elle rejette, de la sorte, toutes les tentatives de déviation, d'instrumentalisation ou de diversion auxquelles les autres parties ont recours, en particulier depuis le lancement du nouveau cycle de négociations». De plus, et à l'instar du Conseil de Sécurité, a poursuivi le ministre, l'Assemblée Générale souligne les efforts déployés depuis 2006, en référence aux actions menées pour l'élaboration, la promotion et la présentation de l'initiative d'autonomie des provinces du sud du Royaume. En outre, a-t-il dit, elle met, encore une fois, en évidence la responsabilité de l'Algérie à coopérer non seulement avec les Nations Unies, mais également avec le Maroc pour parvenir à une solution politique, réaliste et définitive à ce différend régional.
Enfin, et c'est là un élément très important, a souligné M. Fassi Fihri, l'Assemblée Générale apporte une mise au point attendue et qui arrive à point nommé au sujet du principe de l'autodétermination, et ce à 3 niveaux.
Premièrement, et contrairement à ce que prétendent l'Algérie et le Polisario le référentiel de ce principe est multiple. Il ne s'agit pas exclusivement de la résolution 1514 de
1960, a

expliqué le ministre, mais également des autres résolutions adoptées ultérieurement par l'Assemblée Générale, notamment les résolutions 1541 et 2625 qui élargissement, adaptent et modernisent le contenu de ce principe.
Deuxièmement, a poursuivi le ministre, ses modalités de mise en œuvre sont variées, puisque l'Assemblée Générale reconnaît, dans le cas d'espèce, que toutes les formes d'autodétermination, y compris l'autonomie, sont valides, confortant, ainsi, l'assise juridique solide de l'Initiative marocaine.
Troisièmement, a ajouté M. Fassi Fihri, la négociation est le cadre le mieux approprié et le moyen le plus privilégié par la communauté internationale pour la satisfaction de ce principe. En effet, a-t-il affirmé, l'outil du référendum, n'est nullement mentionné dans la résolution, rappelant que dans la pratique onusienne, le référendum est un outil exceptionnel (moins de 4 cas), alors que le recours à la négociation est plus fréquent avec plus de 16 cas. Aujourd'hui, donc, a souligné le ministre, le recours à un référendum, notamment dans sa conception classique à options extrêmes, n'est plus d'actualité après que son inapplicabilité a été clairement constatée par les Nations Unies.
«Nous sommes en train de chercher, avec l'aide de la communauté internationale, la voie médiane, dite politique, elle-même conforme au droit international», a rappelé M. Fassi Fihri, précisant que «la véritable question est de savoir pourquoi l'Algérie et, donc le Polisario, s'obstinent-ils à défendre la thèse selon laquelle la solution à ce différend régional devrait exclusivement être trouvée à travers le mode d'un référendum à options multiples, pourtant déjà essayé et testé, mais en vain».

Le président du CORCAS s'entretient avec le ministre paraguayen des Affaires étrangères


Le président du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid, s'est entretenu, lundi à Rabat, avec le ministre paraguayen des Affaires étrangères, M. Ricardo Lacognata, actuellement en visite au Maroc.

M. Lacognata a indiqué, dans une déclaration à la presse à l'issue de cet entretien, que son pays est favorable à une solution politique à la question du Sahara, sous l'égide des Nations Unies.

"Nous respectons le processus mis en œuvre dans ce sens", a dit M. Lacognata, ajoutant que les Nations Unies représentent le cadre adéquat pour parvenir à une solution à cette question.

M. Lacognata a dit avoir reçu, lors de cette entrevue, des éclaircissements de la part du Président du CORCAS sur la proposition marocaine d'autonomie, en rappelant que son pays apprécie ce projet qui vise à accorder une large autonomie aux provinces du Sud.

Concernant les relations bilatérales, M. Lacognata a indiqué que Rabat et Asuncion entretiennent depuis plus de 52 ans des relations diplomatiques "ininterrompues marquées par une grande amitié", exprimant la volonté de son pays d'insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale.

Le Paraguay pour une solution politique, pacifique et durable (MAE Paraguayen


Le Paraguay pour une solution politique, pacifique et durable (MAE Paraguayen


Le Paraguay soutient une solution politique, pacifique et durable pour le règlement de la question du Sahara", a souligné lundi à Rabat le ministre paraguayen des Affaires étrangères, M. Ricardo Lacognata.



Il est clair que nous acceptons toute proposition allant dans ce sens", a affirmé M. Lacognata dans une déclaration à la presse à l'issue d'une entrevue avec le ministre des Affaires étrangères et de

la Coopération M.

Taieb Fassi
Fihri, soulignant que l'ONU demeure le cadre idoine pour parvenir à une solution à ce conflit.

Par ailleurs, le chef de la diplomatie paraguayenne a indiqué que les relations diplomatiques entre les deux pays qui remontent à plus de 50 ans, ont connu une forte impulsion durant les dix dernières années.

Il a également fait part de l'intention de son pays d'ouvrir une ambassade à Rabat à l'horizon 2010, assurant que le Maroc peut compter sur le Paraguay "en tant que pays ami et allié" parmi les Etats d'Amérique Latine.

M. Lacognata a en outre exprimé son souhait de voir des délégations d'hommes d'affaires et d'experts marocains se rendre à la capitale du Paraguay et de prendre part au salon annuel de l'agriculture d'Asuncion.

De son côté, M. Fassi Fihri a souligné que le responsable paraguayen a réitéré la position claire de son pays quant à la question de l'intégrité territoriale, relevant, par la même occasion, que les relations bilatérales ont connu une évolution très positive, qui se traduit notamment par l'échange de visites et l'élaboration d'une feuille de route pour la coopération économique, commerciale, culturelle et politique.

M. Fassi Fihri a souligné aussi la ferme détermination du Royaume à aller de l'avant dans ses relations avec ce pays, dans le cadre de sa politique envers les Etats d'Amérique Latine sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Lors de sa visite au Maroc M. Lacognata s'est entretenu avec les présidents des deux chambres du parlement ainsi qu'avec le président du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS).

lundi 26 octobre 2009

salon international du dromadaire à Laâyoune


salon international du dromadaire à Laâyoune



A Laâyoune, on ne parle, ces jours-ci, que du fameux Salon international du dromadaire. On attend beaucoup de la deuxième édition qui se déroulera du 30 octobre au 1er novembre 2009 sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi et coïncide cette année avec le 35ème anniversaire de la Marche Verte. Cette édition est organisée par la wilaya de Laâyoune-Boujdour-Sakia El-Hamra, le ministère de l'Agriculture et la Pêche maritime, les conseils régional, provincial et municipal de Laâyoune et la Chambre de l'agriculture. Ce salon qui bénéficie également du soutien de la direction générale des communes locales, de l'Agence du Sud et de l'Office chérifien des phosphates, se tient sous le thème : « La sauvegarde du dromadaire, préservation et regard vers l'avenir ».
La manifestation se distinguera par la participation de deux délégations venues des pays du Golfe connus pour leur passion pour le dromadaire, représentant le Sultanat d'Oman et les Emirats Arabes Unis.
Durant trois jours, quelque 300 têtes seront en compétition. Ces trois cents camélidés seront répartis comme suit : 150 Azouzal- dromadaires adultes-, 8 Saydah-chamelles des selles et de course et 70 Baîr, jeunes chamelons ne dépassant pas 5 ans.
Une pléiade d'artistes animeront les soirées lors du Salon tels que Cheb Khaled, les Mauritaniens Dimi Mint Abba et Cheikh Ould Labiad et le groupe canarien Timbel Anijo. Ces soirées seront aussi l'occasion pour l'artiste et musicien sahraoui, le jeune Saïd Charradi, de faire découvrir son répertoire qu'il vient d'enrichir de cinq nouvelles compositions qui chantent la beauté des provinces du Sud et les réalisations accomplies tout au long des 35 années après le retour de ces provinces à la mère patrie.
Une conférence scientifique destinée aux visiteurs leur permettra de découvrir, de façon plus approfondie et détaillée, le dromadaire, ses caractéristiques, ses spécificités et ses atouts. Elle sera animée par des professeurs chercheurs et des docteurs venus des autres régions du pays et de l’étranger. Une foire se penchera sur les principaux thèmes de la culture hassanie, notamment celle ayant une relation avec le dromadaire.
Les places Oum Saad et Mechouar seront, respectivement, le théâtre de fantasia animée par des cavaliers venus de différentes villes du pays et de concerts que le public pourra apprécier, en direct..
La nouveauté de cette année concerne l'organisation d'une compétition de chants destinée aux jeunes pour leur permettre de faire valoir leur talent artistique et, pourquoi pas, d'accéder au monde de la musique.
C'est pour expliquer ce vaste programme que le comité d'organisation présidé par le wali de la région, en personne, a tenu une conférence de presse à l'hôtel Parador de Laâyoune.
Les conférenciers après avoir écouté un mot du wali au cours duquel il a insisté sur la transparence qui devra caractériser le volet financier de la manifestation, indiquant qu'il sera très pointilleux sur ce point et promettant un bilan détaillé à la fin des festivités. Il a aussi souligné qu'à travers ce Salon, on vise plusieurs objectifs économiques et politiques dont le soutien de notre intégrité territoriale. Pour ce faire, a-t-il ajouté, 140 invités européens dont trois ex-présidents du gouvernement autonome canarien, le maire de Las Palmas et des hommes d'affaires susceptibles d'investir dans notre région, notamment dans le domaine touristique. Ils seront accompagnés de représentants de la presse européenne qui feront découvrir notre région et son développement.
Les membres du comité d'organisation ont expliqué que plusieurs tentes dont une du Sultanat d'Oman seront dressées. L’une sera réservée aux photos exclusivement, l’autre à une exposition ayant trait au patrimoine culturel sahraoui.
Les trois cents chameliers qui participeront à la course auront chacun une prime pour les encourager à préserver l’élevage du dromadaire.
Le comité d’organisation prévoit la signature de plusieurs conventions avec le ministère de l'Agriculture, et avec d’éventuels investisseurs intéressés par le domaine touristique.
L'extension du camélodrome fait aussi partie des projets à réaliser.

Le réalisme politique ne perd pas son droit


La marocanité du Sahara a toujours été reconnue par les grandes puissances européennes



Douze avril 1945. Les derniers mots politiques qu'on enregistra de Roosvelt, ex-président des Etats-Unis, furent : « la seule borne à nos accomplissements de demain, ce sont nos doutes d'aujourd'hui ». Mais nul doute sur la légitimité de la souveraineté marocaine sur son Sahara. Celle-ci étant confirmée par de multiples preuves historiques, juridiques et politiques puisque les dynasties qui se sont succédé au pouvoir, du XIe siècle jusqu'au XXe siècle, sont nées dans cette région. Force est de constater également que la marocanité du Sahara a toujours été reconnue par les grandes puissances européennes bien avant le déclenchement de la première guerre mondiale.

La convention secrète franco-britannique du 5 août 1890 attestait de la marocanité de la région de Saquiat Al Hamra Oued Dahab. En cette période, l'Espagne avait aussi reconnu la souveraineté du Royaume sur le Sahara et ce, jusqu'aux confins de Oued Drâa. La convention franco-espagnole du 8 octobre 1904 et celle du 3 avril de la même année reconnaissent de manière implicite la marocanité du Sahara alors que la convention d'Algésiras de 1906 garantissait l'intégrité territoriale du Maroc et précisait que sa souveraineté légitime s'étendait sur l'ensemble de sa partie sud. L'accord de Madrid, finalisé et paraphé quelques jours seulement après

la Marche Verte

, stipulait, entre autres, la rétrocession du Sahara au Maroc et, ce faisant, illustrait aussi le principe de négociation directe entre la puissance coloniale que fut l'Espagne et l'ayant droit qu'était le Maroc. Elle consacrait tout simplement le principe de décolonisation.

Cette même décolonisation que S.M. Hassan II, Mokhtar Ould Daddah et Houari Boumedienne avaient réclamée lors d'un Sommet tripartite réuni à Nouakchott en mai 1973, ensuite en juin à Agadir où le président algérien n'hésita pas à réaffirmer son soutien au Maroc et exiger le retour du Sahara à la mère patrie. Mieux. A propos des Marocains sahraouis résidant dans le sud marocain, le 12 juin 1975 au Palais du Pardo, le général Franco recevant le secrétaire général de l'ONU, Kurt Waldheim, avait déclaré, avec une nuance de regret dans la voix mais avec assurance que « si ces populations ne veulent plus de l'Espagne, il est clair que l'Espagne doit s'en aller » et demandé aux Nations unies d'aider son pays dans ce processus de désengagement.

Dès lors, on est en droit de se demander de quel droit l'Algérie se positionne en partie prenante dans ce dossier ? Sachant que le réalisme politique ne perd pas son droit, l'ancien président du gouvernement espagnol, Felipe Gonzales, tout en exprimant son soutien à la proposition marocaine, s'interroge sur le rôle de l'Algérie dans le conflit qui dure depuis plus de 35 ans. « Pourquoi l'Algérie intervient-elle dans ce conflit? Personne ne le sait », s'est-il demandé lors d'une rencontre-débat organisée par Caixa Forum. La réponse se trouverait-elle à
La Havane

à laquelle la résidence des bougainvilliers sur les hauteurs d'Alger aurait prêté allégeance ? Dès lors, pour quelle raison Raul Castro se serait-il déplacé dans la capitale algérienne la veille de la déclaration d'une troisième candidature à la présidence ? Quant aux récentes remarques de chercheur espagnol rétribué par la presse algérienne, elles font flop puisque le commentaire délivre une autre lecture : chercher des poux dans le PSOE dont Felipe Gonzales demeure l'un des membres influents de ce parti socialiste ouvrier espagnol.

Aussi, l'aigle doit laisser les petits oiseaux chanter, sans se soucier de savoir pourquoi ils chantent. Dixit Winston Churchill. Soit. La vérité, sous entendue, vient aussi de la 4e Commission au lendemain de l'adoption sans vote de la résolution sur le Sahara.
A cette occasion, l'Union européenne, par la voix de son ambassadeur suédois Anders Liden, a réaffirme sa « préoccupation » quant aux implications du Sahara sur la sécurité régionale. En désignant Christopher Ross en tant que représentant du secrétaire général de l'ONU et dont la fonction n'était autre que Coordinateur de la lutte antiterroriste au sein du département d'Etat américain, les Nations unies ont, quelque part, cerné la problématique réelle de la question : les camps de Tindouf se situant dans un no man's land, pour l'heure algérien. Tindouf, terre marocaine dont le colonisateur français avait amputé le Maroc pour l'annexer à l'Algérie après l'avoir intégrée ainsi que d'autres terres situées sur les frontières orientales du Royaume, au territoire français. Et c'est sur cette même terre, qui juridiquement et administrativement relevait du Royaume, que l'Algérie a choisi par un geste délibérément vexatoire pour le Maroc d'installer ses rejetons polisariens. En tout état de cause, l'histoire de l'immigration irrégulière s'est écrite dans l'espace désertique de l'Algérie, espace de transit pour des centaines de jeunes sub-sahariens en quête d'un monde meilleur.

Cette vague d'immigrants, présentant d'ailleurs une aubaine pour le polisario, traverse un certain nombre de couloirs. En l'espèce, l'on se penche sur celui qui longe la côte ouest africaine et remonte vers l'Algérie, puis le Maroc, en passant par le Ghana ou
la Côte

d'Ivoire, puis le Burkina Faso ou encore celui qui débouche à l'extrême sud-est du Maroc en parcourant le Mali puis
la Mauritanie. C'est

dans ce couloir qu'opère le polisario. Ainsi commence le trafic de la traite des hommes, le trafic des immigrés.

Lequel permet aux baronnets de la bande de Abdelaziz Marrakchi de s'enrichir encore plus comme si les détournements de l'aide humanitaire ne leur suffisaient pas.
En le domaine, l'élite galonnée et les dirigeants du Croissant rouge algérien ont également leur commission.

Contre qui l'Algérie s'arme-t-elle ?
Qu'a donc fait le Maroc pour mériter cette affligeante ingratitude algérienne, lui qui a tant fait pour épauler la révolution de l'Algérie combattante dont le Maroc accueillait et hébergeait les chefs et autres dirigeants ?
Contre qui l'Algérie s'arme-t-elle? D'ailleurs en campant sur une position en porte-à-faux, elle renie les engagements de

la Charte

portant création de l'UMA qui rappelle le devoir des Etats membres de s'abstenir d'appuyer ou de soutenir tout mouvement séparatiste cherchant à porter atteinte à l'unité nationale et l'intégrité territoriale de ces Etats.

Aussi, s'évertuer à contrarier l'entreprise marocaine et en plaidant pour l'exercice par le peuple (quel peuple ?) du droit de disposer de lui-même, l'autodétermination signifiant de créer un micro-Etat vassalisé, manipulable à l'envi selon les exigences des rapports de force entre elle et le Maroc.Autrement dit, la communauté internationale a traité de l'accessoire tout en évitant l'essentiel. Et des derniers travaux de la 4e Commission onusienne, va s'instaurer une réflexion où les intrigues n'auront pas lieu d'exister.


Par Latifa Cherkaou

La Jamahiriya arabe libyenne soutient l'unité territoriale du Royaume, affirme M. Al-Mahmoudi


La Jamahiriya arabe libyenne soutient l'unité territoriale du Royaume, affirme M. Al-Mahmoudi



Le Secrétaire du Comité populaire général libyen, M. Al-Baghdadi Ali Al-Mahmoudi, a affirmé que

la Jamahiriya

arabe libyenne soutient l'unité territoriale du Royaume du Maroc et espère tourner la page du passé et dépasser la tiédeur qu'ont connue les relations entre les deux pays.

Dans une déclaration au journal "Acharq Al Awsat", publiée samedi, dans son édition de Casablanca, M. Al Baghdadi a indiqué que

la Jamahiriya Arabe

Libyenne soutient la marocanité du Sahara.

Il a ajouté en réponse à une question sur la position de

la Jamahiriya

arabe Libyenne concernant le conflit sur le Sahara marocain, que "notre position est claire et sans ambages. Nous sommes avec l'unité territoriale du Royaume du Maroc".

"En Jamahiriya, nous sommes attachés, peuple, gouvernement et direction, à conférer un caractère privilégié aux relations avec le Maroc et à rester proches les uns des autres afin de pouvoir relancer une Union du Maghreb Arabe forte et capable de relever les défis qui lui sont posés", a indiqué le Comité populaire général libyen.

Il est à rappeler que Al-Baghdadi Ali Al-Mahmoudi a co-présidé jeudi et vendredi derniers à Rabat, les travaux de la 8ème session de la haute commission mixte maroco-libyenne

Des entreprises espagnoles "intéressées" par des projets urbanistiques dans les provinces du Sud


Des entreprises espagnoles "intéressées" par des projets urbanistiques dans les provinces du Sud



Des chefs d'entreprises espagnols sont intéressés par la réalisation de projets urbanistiques au Sahara, a rapporté dimanche l'agence canarienne de presse "ACN", qui se fait l'écho de la visite entreprise actuellement par une délégation d'une vingtaine d'entrepreneurs de

la Péninsule

dans les Provinces du sud.

La visite a pour objectif de prospecter les opportunités d'investissement et de s'enquérir du développement urbain dans la zone, particulièrement dans les domaines des infrastructures et de l' énergie éolienne, a dit Manolo Garcia, représentant de l´entreprise andalouse de construction "Cala Secreta" et l'un des membres de la délégation espagnole. Celle-ci comprend également des représentants du groupe +Cadarso+ et +Espamaroc+.

Les membres de la délégation espagnole, qui ont visité Laâyoune et Tarfaya, doivent se rendre, dimanche, à Boujdour et à Dakhla. Plusieurs entreprises qui forment cette mission commerciale, sont intéressées par la construction de plus de 6.000 logements sociaux destinés aux pêcheurs de la ville de Dakhla, a ajouté "ACN", citant des sources de l'Agence de développement et de promotion des Provinces du Sud du Royaume.

L´agence canarienne se fait également l´écho de la visite qu'effectuera une mission des Chambres de Commerce de Fuerteventura et de Lanzarote, à Tarfaya du 28 octobre au 1er novembre prochains.

Le développement des relations économiques entre la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra et les Iles Canaries constitue une "priorité", avait déclaré à l´agence ACN, le wali de la région, M. Mohamed Guelmous.

Les associations de Marocains en Italie appellent les responsables de Toscane à soutenir les droits légitimes du Maroc


Les associations de Marocains en Italie appellent les responsables de Toscane à soutenir les droits légitimes du Maroc


Les associations de Marocains en Italie ont appelé, samedi, les responsables et élus de la région de Toscane (nord du pays) à se ranger du côté de la légalité en soutenant les droits légitimes du Maroc sur son Sahara.

Dans une lettre ouverte adressée à ces responsables, les quelque 200 signataires insistent pour que ceux-ci se rendent compte de l'énormité de la supercherie et du leurre pratiqués par les ennemis de l'intégrité territoriale.

Ils les interpellent notamment sur les détournements d'aides par les séparatistes et sur la situation dramatique dans laquelle vivent les populations des camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien.

Les destinataires de la lettre, dont les présidents de la région de Toscane et de la province de Florence et plusieurs maires de la région, ont été appelés à prendre position contre la "sécession" prônée par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume et à faire en sorte que se dissipent leurs "rêves séparatistes".

Après avoir brossé l'historique de la question du Sahara marocain, les signataires de la lettre ont évoqué le statut d'autonomie sous souveraineté marocaine proposé par le Royaume comme cadre de règlement à ce conflit artificiel.

Ils ont souligné la pertinence de cette proposition et la large adhésion dont elle a bénéficié auprès des Etats et gouvernements du monde entier.

Les signataires de la lettre ont, à cet égard, mis en relief l'attachement des habitants des provinces sahariennes à leur marocanité, rappelant leur participation massive aux élections législatives du 7 septembre 2007.

Lecture a été donnée à cette lettre lors d'une conférence de presse tenue par les organisateurs d'un sit-in devant la commune de Campi Bisenzio (Florence) où se joue, ces jours-ci, l'un des épisodes du feuilleton maladroitement interprété par les ennemis de l'intégrité territoriale.

Des citoyens marocains ont afflué, en grand nombre, de diverses régions d'Italie pour renouveler leur ferme attachement à l'intégrité territoriale nationale et réaffirmer leur engagement inconditionnel pour la défense de l'unité du Royaume.

Plusieurs médias italiens, dont l'agence ANSA, le journal "Corriere della Sera" et "Il giornale di Firenze", se sont fait l'écho de ce rassemblement organisée par l'association Oued Eddahab avec le soutien de nombreuses associations de Marocains en Italie.

La Fédération mondiale des Anciens combattants adopte une importante résolution sur le projet d'autonomie

La Fédération mondiale des Anciens combattants adopte une importante résolution sur le projet d'autonomie



La Fédération

mondiale des anciens combattants (FMAC) a adopté, lors de sa 26ème assemblée générale tenue à Copenhague du 19 au 23 octobre, une importante résolution présentée par la délégation marocaine sur le projet d'autonomie au Sahara, indique dimanche un communiqué du Haut Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération.

Cette résolution qui figure parmi les 11 initiées par la délégation marocaine, sur un total de 26 adoptées, a "été vivement discutée et a donné lieu à un débat avec le délégué algérien qui a requis vainement le retrait du projet de résolution marocaine", précise la même source.

Soutenue par les représentants de nombreux pays, la délégation marocaine, composée de représentants du Haut commissariat, du Conseil national de la résistance et de l'armée de libération ainsi que de

la Fondation Hassan

II des oeuvres sociales des anciens militaires et anciens combattants et de l'Assemblée des anciens combattants, "a également réussi à faire adopter la condamnation par l'assemblée Générale de
la FMAC

de la situation dans laquelle sont confinées les +populations séquestrées+ à Tindouf".

Par ailleurs, la même source ajoute que deux résolutions sur le conflit israélo-palestinien, l'une soumise par Singapour et l'autre conjointement présentée par les délégations marocaine et française a été adoptée par

la Fédération

en dépit de réactions d'opposition du délégué israélien.

Cette 26è Assemblée générale a réuni 89 institutions et associations représentant 50 pays d'Europe, d'Asie, d'Afrique, d'Amérique latine et d'Australie qui ont débattu de nombreuses questions d'intérêt commun.

A cette occasion, la délégation marocaine s'est activement employée à faire connaître le rôle éminemment important du Maroc dans le soutien des intérêts moraux et matériels de la communauté des anciens résistants. Une participation qui lui a valu une grande appréciation de la part des participants.

Le Maroc prend à témoin l'UE sur le refus obstiné de l'Algérie d'un recensement des séquestrés à Tindouf

Le Maroc prend à témoin l'UE sur le refus obstiné de l'Algérie d'un recensement des séquestrés à Tindouf



Le Maroc a exprimé aux institutions européennes sa "préoccupation majeure" face à l'opposition "catégorique et systématique" de l'Algérie à toute demande du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) pour le recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf depuis plus de trente ans.

L'ambassadeur du Maroc auprès des Communautés européennes, M. Menouar Alem, a fait part de cette obstruction systématique, dans une lettre adressée à plusieurs hauts responsables européens dont le président du Parlement européen, la présidence suédoise de l'UE et

la Commissaire

européenne chargée de
la Politique

européenne de voisinage et des Relations extérieures.

Le diplomate a ainsi condamné la position de l'Algérie qui "empêche le HCR de s'acquitter de son mandat en procédant à un recensement et une évaluation fiables des besoins de la population des camps".

Cette fin de non-recevoir est opposée par l'Algérie au mépris du drame humanitaire qui se déroule sur son territoire, en violation des responsabilités légale, politique et morale, en tant qu'Etat d'accueil des camps, a souligné M. Alem.

Le Maroc, qui accorde la plus grande importance à ce recensement, "ne peut que s'indigner de ce refus obstiné et injustifié" que les autorités algériennes ont réitéré à M. Antonio Guterres, Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, lors de sa visite effectuée, en septembre dernier en Algérie et dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien.

M. Guterres avait pu constater la situation déplorable et les conditions inhumaines imposées par le "Polisario" aux populations séquestrées dans ces camps de fortune, a-t-il rappelé.

Pour le Royaume du Maroc, a ajouté M. Alem, cette situation est préoccupante à plus d'un titre, car l'absence de données statistiques fiables pose un double problème.

D'une part, elle rend impossible l'ajustement de l'aide nécessaire à un régime nutritionnel normal, notamment pour les enfants en bas âge et, d'autre part, elle laisse la porte ouverte aux malversations et aux trafics de tous genres, dont est victime la population des camps de Tindouf qui compte, aujourd'hui, parmi les rares camps où le HCR ne dispose pas d'une présence permanente, a-t-il expliqué.

Le diplomate marocain a, à ce propos, souligné que des pratiques de détournement de l'aide et de sa revente en Algérie et dans les pays voisins, à des fins d'enrichissement personnel, ont été formellement constatées et condamnées même par certains des sympathisants "les plus inconditionnels du polisario".

Il a rappelé, dans ce sens, que l'Union européenne a dressé le même constat à l'issue de l'enquête diligentée par l'Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) et dont le rapport ''n'a, malheureusement, pas été publié à ce jour''.

Pour le Maroc, lit-on dans cette lettre, le recensement des populations dans les camps de Tindouf demeure un outil indispensable pour la mise en œuvre de procédures viables, en termes d'évaluation de l'aide humanitaire et de transparence dans sa distribution dans la perspective de mettre fin aux trafics et aux détournements de cette aide qui profite à "une poignée d'individus sans scrupules".

"L'attitude de l'Algérie sur cette question ne permet pas aux pourvoyeurs de l'aide, dont le principal donateur est l'Union européenne, de mettre en place un mode de gestion efficace, respectueux des procédures et des règles de transparence", a ajouté M. Alem.

Ainsi, "la responsabilité politique, juridique et sociale du gouvernement algérien est pleine et entière, dans la persistance de cette situation intolérable du point de vue humanitaire et dont les victimes sont surtout les enfants, mais aussi les femmes et les personnes vulnérables, sans autre choix que de se résigner à la situation qui leur est imposée par la direction du ''polisario'', à savoir continuer à faire les frais d'une politique d'enrichissement personnel à outrance", s'est indigné l'ambassadeur.

Il a, dans le même contexte, appelé au respect de la dignité des populations des camps qui "ne peuvent être condamnées à vivre perpétuellement de l'aide humanitaire" et qui sont "en droit de vivre dignement aux côtés des membres de leurs familles dans un cadre qui leur garantisse protection, sécurité et développement. Cadre qui leur est offert, aujourd'hui, par le projet d'autonomie proposé par le Maroc"'.

Il s'agit également pour la communauté internationale et plus particulièrement pour l'UE, de mettre l'Algérie et le "polisario" face à leur responsabilité, en tant que principaux auteurs de cette situation dramatique, dont le règlement requiert la dissolution des camps militaires de Tindouf, a insisté M. Alem précisant que la dissolution des camps permettra "le rapatriement librement consenti des séquestrés dans des conditions de sécurité et de dignité assurées par le HCR ou favoriser leur réinstallation dans un pays tiers".

Cette lettre a été également adressée au commissaire européen en charge du Développement et de l'aide humanitaire, au représentant personnel pour les droits de l'Homme du secrétaire général du Conseil de l'UE et au secrétaire général du Conseil de l'UE.

jeudi 22 octobre 2009

La 4e Commission s’abstient de mentionner le référendum


La 4e Commission s’abstient de mentionner le référendum


Le Maroc se félicite de l’adoption par la 4e Commission de l’ONU d’une résolution sur le Sahara marocain qui s’abstient une nouvelle fois de faire mention du référendum classique à options extrêmes.



La quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté, mercredi 14 octobre, sans vote, un projet de résolution réitérant l’appui des Nations unies au processus de négociations sur le Sahara, appelant de nouveau «toutes les parties et les Etats de la région à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son envoyé personnel, et les uns avec les autres». Le Maroc s’est félicité, le jour même, de cette adoption par la quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU d’une résolution sur le Sahara marocain qui, «en s’abstenant une nouvelle fois de faire mention du référendum classique à options extrêmes, écarte les approches dogmatiques que certaines parties continuent à vouloir ressusciter». L’Assemblée générale «appuie le processus de négociations initié par la résolution 1754 (2007) et soutenu par les résolutions 1783 (2007), 1813 (2008) et 1871 (2009) du Conseil de sécurité. Et ce, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, selon le nouveau texte qui confirme le soutien exprimé par l’AG lors de sa précédente session. En vertu de cette résolution, qui devra être définitivement endossée lors d’une prochaine séance plénière de l’AG, les Etats membres prennent «note des efforts consentis et des développements depuis 2006», en référence, une nouvelle fois, à la dynamique enclenchée par l’Initiative marocaine d’une autonomie pour la région du Sahara en vue de mettre fin à ce différend régional.
L’Assemblée générale, qui salue la nomination de l’ambassadeur Christopher Ross en tant qu’envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara, se déclare «satisfaite» que ce dernier ait organisé une réunion informelle entre les parties en août dernier à Duernstein, en Autriche, en vue de «préparer le 5ème cycle des négociations». «Ce consensus, réalisé pour la troisième année consécutive, illustre la convergence du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale sur les fondamentaux de la solution politique voulue par la communauté internationale», indique un communiqué de la Mission permanente du Maroc auprès de l’ONU.
Ces fondamentaux «se rapportent, tout d’abord, à l’exigence d’une négociation intense et substantielle, empreinte de réalisme et d’esprit de compromis», relève la Mission permanente du Maroc. «En effet, en s’abstenant pour la troisième année successive de faire mention du référendum classique à options extrêmes, dont l’inapplicabilité a été amplement démontrée, la nouvelle résolution de la quatrième Commission écarte les approches dogmatiques que certaines parties continuent à vouloir ressusciter et dont l’objectif ultime est de faire régresser, voire annihiler les efforts des Nations unies», précise le communiqué. «Ces fondamentaux concernent ensuite l’objectif des négociations qui demeure l’émergence d’une solution politique médiane et consensuelle, pour laquelle le Maroc a proposé son initiative d’autonomie, perçue comme crédible et sérieuse par l’ONU autant que par la Communauté internationale», selon la même source. Le Royaume du Maroc «espère que les autres parties démontreront le même sens d’engagement et de responsabilité, en s’intégrant, durant les prochaines étapes de négociations, dans la dynamique de compromis afin de mettre un terme aux souffrances des populations des camps de Tindouf et concrétiser l’idéal maghrébin», conclut le communiqué.

L'initiative marocaine d'autonomie est applicable

L'initiative marocaine d'autonomie est applicable

La communauté internationale est désormais convaincue que la proposition marocaine d'autonomie dans la région du Sahara est une initiative "réaliste, applicable et acceptée par tous", a affirmé Ahmeddou Oueld Souilem, l'ex-dirigeant du polisario qui a regagné récemment la mère-patrie.


M. Oueld Souilem, qui était lundi l'invité de l'émission "une semaine au Maghreb" de la chaîne de télévision "Medi1 SAT" a indiqué que les discussions lors de la dernière session de la 4e commission de l'Onu ont montré certaines facettes de la question du Sahara qui n'étaient pas claires ou connues dans le passé, grâce à la souplesse, au sérieux et à l'applicabilité de la proposition marocaine d'autonomie.

Il a, également, rappelé la dernière résolution de la 4e commission qui s'est abstenue une nouvelle fois de faire mention du référendum, précisant, dans ce cadre, que la communauté internationale commence à changer sa position avec le changement de la donne sur le terrain.

Les thèses démagogiques des séparatistes, qui étaient en vogue dans le passé, sont désormais dépassées, a-t-il affirmé, ajoutant que plusieurs interventions lors des discussions au sein de la 4e commission ont confirmé cette réalité, ce qui a permis à la communauté internationale de mieux cerner la nature du conflit, qui est en fait un conflit entre le Maroc et l'Algérie.

Il a précisé que le polisario est désormais fini après le retour au Maroc de la majorité de ses dirigeants et que "l'Algérie est en train de perdre la carte qu'elle utilisait pour faire pression sur le Maroc et donner la légitimité à son soutien à ce qu'elle appelle les Sahraouis".

M. Oueld Souilem a indiqué qu'il y a actuellement une quasi-unanimité sur le plan marocain d'autonomie au moment où l'Algérie persiste dans des positions qui vont à l'encontre de l'unanimité internationale, ajoutant que la majorité des pays pensent que le plan d'autonomie est devenu la base de toute solution future du conflit du Sahara.

L'Algérie adopte un double langage. Elle prétend défendre le droit d'autodétermination des Sahraouis et les prive de droits les plus élémentaires. Elle se dit pour un Maghreb arabe uni et insiste sur la création d'une entité séparatiste dans la région, a-t-il souligné.

Concernant la visite effectuée récemment par certains individus dans les camps de Tindouf, M. Oueld Souilem a indiqué que l'Algérie cherche à travers ces agissements à porter atteinte à la politique d'ouverture menée par le Maroc et qui a commencé à donner ses fruits aussi bien sur le plan interne qu'externe.

Il a indiqué, par ailleurs, que le Sommet Afrique-Amérique du Sud (26-27 septembre au Venezuela), auquel le polisario a été interdit d'assister, a porté un coup dur à la diplomatie algérienne.

L'Algérie, qui n'arrive toujours pas à digérer les multiples victoires réalisées par le Maroc, fait recours aux indépendantistes pour donner l'impression qu'il y a interaction avec la thèse des séparatistes et cacher la réalité dans les camps de Tindouf, a-t-il conclu.

L'initiative marocaine d'autonomie est applicable

L'initiative marocaine d'autonomie est applicable

La communauté internationale est désormais convaincue que la proposition marocaine d'autonomie dans la région du Sahara est une initiative "réaliste, applicable et acceptée par tous", a affirmé Ahmeddou Oueld Souilem, l'ex-dirigeant du polisario qui a regagné récemment la mère-patrie.


M. Oueld Souilem, qui était lundi l'invité de l'émission "une semaine au Maghreb" de la chaîne de télévision "Medi1 SAT" a indiqué que les discussions lors de la dernière session de la 4e commission de l'Onu ont montré certaines facettes de la question du Sahara qui n'étaient pas claires ou connues dans le passé, grâce à la souplesse, au sérieux et à l'applicabilité de la proposition marocaine d'autonomie.

Il a, également, rappelé la dernière résolution de la 4e commission qui s'est abstenue une nouvelle fois de faire mention du référendum, précisant, dans ce cadre, que la communauté internationale commence à changer sa position avec le changement de la donne sur le terrain.

Les thèses démagogiques des séparatistes, qui étaient en vogue dans le passé, sont désormais dépassées, a-t-il affirmé, ajoutant que plusieurs interventions lors des discussions au sein de la 4e commission ont confirmé cette réalité, ce qui a permis à la communauté internationale de mieux cerner la nature du conflit, qui est en fait un conflit entre le Maroc et l'Algérie.

Il a précisé que le polisario est désormais fini après le retour au Maroc de la majorité de ses dirigeants et que "l'Algérie est en train de perdre la carte qu'elle utilisait pour faire pression sur le Maroc et donner la légitimité à son soutien à ce qu'elle appelle les Sahraouis".

M. Oueld Souilem a indiqué qu'il y a actuellement une quasi-unanimité sur le plan marocain d'autonomie au moment où l'Algérie persiste dans des positions qui vont à l'encontre de l'unanimité internationale, ajoutant que la majorité des pays pensent que le plan d'autonomie est devenu la base de toute solution future du conflit du Sahara.

L'Algérie adopte un double langage. Elle prétend défendre le droit d'autodétermination des Sahraouis et les prive de droits les plus élémentaires. Elle se dit pour un Maghreb arabe uni et insiste sur la création d'une entité séparatiste dans la région, a-t-il souligné.

Concernant la visite effectuée récemment par certains individus dans les camps de Tindouf, M. Oueld Souilem a indiqué que l'Algérie cherche à travers ces agissements à porter atteinte à la politique d'ouverture menée par le Maroc et qui a commencé à donner ses fruits aussi bien sur le plan interne qu'externe.

Il a indiqué, par ailleurs, que le Sommet Afrique-Amérique du Sud (26-27 septembre au Venezuela), auquel le polisario a été interdit d'assister, a porté un coup dur à la diplomatie algérienne.

L'Algérie, qui n'arrive toujours pas à digérer les multiples victoires réalisées par le Maroc, fait recours aux indépendantistes pour donner l'impression qu'il y a interaction avec la thèse des séparatistes et cacher la réalité dans les camps de Tindouf, a-t-il conclu.