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vendredi 26 février 2010

La bataille de Dchira et le départ du dernier soldat étranger des provinces du sud, des épopées grandioses de la lutte nationale


La bataille de Dchira et le départ du dernier soldat étranger des provinces du sud, des épopées grandioses de la lutte nationale

Laâyoune- La glorieuse bataille de Dchira et le départ du dernier soldat étranger des provinces du Sud, dont le peuple marocain célèbrera, dimanche, respectivement les 52-ème et 34-ème anniversaires, constituent des pages grandioses dans les annales de la lutte du peuple marocain pour le parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume.

Ces glorieux anniversaires, célébrés chaque années dans un climat de fierté et de joie nationale, constitue ainsi une opportunité pour rappeler la solidité, la profondeur et la continuité des liens historiques unissant les provinces du sud au Maroc et l'attachement indéfectible des habitants des tribus sahraouies aux Souverains et au trône alaouite et leur mobilisation constante, aux côtés de leurs compatriotes des autres régions du Royaume, pour faire face à toutes les manoeuvres visant à nuire aux constantes de la nation.

La commémoration de ces deux évènements offre de même l'occasion de se remémorer les significations profondes du patriotisme sincère et l'attachement à l'unité nationale qui ont marqué l'épopée de la lutte pour l'indépendance, la consécration de l'intégrité territoriale du Maroc et la défense des valeurs sacrées du Royaume.

C'est en effet dans les falaises de Dchira, à l'est de Laâyoune, que les troupes espagnoles installées dans cette région allaient essuyer en janvier 1958 une cuisante défaite par les résistants marocains du sud, à l'issue d'une bataille inscrite en lettre d'or dans l'histoire de la résistance nationale au même titre que les batailles d'Anoual dans le Rif et de Boughafer et d'El-Hri dans l'Atlas.

Lancé dans une vaste opération de ratissage contre la résistance marocaine, l'Etat-major espagnol, disposant d'une armée nombreuse et d'un armement moderne, n'avait, à aucun moment, imaginé que ses troupes allaient être humiliées par une telle défaite face à des résistants aux effectifs réduits et légèrement armés, mais décidés à lutter avec abnégation pour la défense de l'unité du Royaume.

Voulant à tout prix écraser les hommes de l'armée libération du sud, les Espagnoles ont mobilisé près de 1.600 soldats et plus de 200 véhicules qui quittèrent, le 13 janvier 1958, vers 11 h, la ville de Laâyoune vers le sud-est pour regagner Gueltat-Zemmour. Un peu plus tard dans la journée, les premiers engins s'engageaient dans l'erg de Dchira, un lieu parcouru d'oueds secs et connu pour ses grandes dunes et ses fréquentes tempêtes de sables.

Les premiers véhicules n'étant pas inquiétés par l'armée de libération, le gros du convoi espagnol, rassuré alors, s'engouffre tout entier, en toute quiétude, dans les escarpements et entre les dunes de Dchira.

Bien renseignés sur ce qui se tramait par l'armée espagnole, les hommes de libération, gros connaisseurs du relief de la région, se préparaient à accueillir l'ennemi. C'est alors quand les soldats espagnols arrivent en plein milieu de l'erg, qu'un déluge de tirs s'abattra sur eux. Pris au dépourvu, les Espagnoles se désorientaient, s'affolaient et ne sachant quelle direction prendre, deviennent des cibles de choix.

Pour l'Espagne, cette bataille qui intervenait dans le sillage de l'opération Ecouvillon menée par la coalition militaire franco-espagnole contre les éléments de l'armée de libération du sud dans les environs de Smara, a été un véritable désastre.

Elle y a perdu une dizaine de soldats et laissaient aux mains des résistants marocains d'importantes munitions, du matériels de guerre et des véhicules. Douze combattants marocains sont tombés sur le champ d'honneur.

La victoire de Dchira n'a été que le début d'une série de victoires contre les forces coloniales dans le Sahara marocain, notamment dans les batailles de Rghiwa, Lamsid, Oum Lâacher et Mergala et une étape du long processus de lutte menée par le regretté SM Mohammed V pour la libération du Maroc, un processus sur lequel a persévéré Feu SM Hassan II pour la récupération des provinces du sud du Royaume.

Ces acquis ont conduit en 1958 à la récupération de Tarfaya, de Sidi Ifni en 1969 et du recouvrement des provinces du sud à la faveur de la Marche verte, couronnée par le départ du dernier soldat espagnol le 28 février 1976.

La commémoration de cette bataille est ainsi l'occasion pour le peuple marocain, de rendre hommage à la bravoure, à l'esprit de sacrifice et à l'héroïsme avec lesquels les combattants et martyrs ont fait face pour l'unité du pays.

La victoire Dchira dont le retentissement est parvenu au delà des frontières du Maroc a prouvé avec éclat la disposition constante du peuple marocain à répondre à l'appel du devoir national chaque fois que les circonstances l'exigent.

La proposition du polisario "n'apporte aucune valeur ajoutée" au processus de négociations (Fassi Fihri)

La proposition du polisario "n'apporte aucune valeur ajoutée" au processus de négociations (Fassi Fihri)


Rabat - La proposition du polisario lors de la deuxième réunion informelle de pourparlers autour de la question Sahara, tenue dernièrement à Armonk dans la banlieue de New York, "n'apporte aucune valeur ajoutée" au processus de négociations, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri.

Le ministre, qui présentait un exposé devant la commission des Affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques à la Chambre des représentants, a indiqué que la délégation marocaine à cette réunion était parfaitement consciente que l'examen de cette proposition figée, à la demande de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU d'écouter toutes les parties concernées, n'aboutira à rien car celle-ci ne porte en elle aucune valeur ajoutée comme l'avaient prouvé les quatre précédents rounds de Manhasset ainsi que la première réunion informelle de pourparlers en Autriche.

Cette proposition s'inscrit uniquement dans le cadre d'une tactique de diversion et n'est autre qu'une reproduction des plans antérieurs, notamment le Plan Baker II, a souligné M. Fassi Fihri, ajoutant que cette proposition n'est en réalité qu'une tentative de faire diversion pour occulter la justesse de notre question nationale et de présenter des interprétations unilatérales et tendancieuses du principe d'autodétermination.

La délégation marocaine, a poursuivi le ministre, a dénoncé à nouveau les tentatives de faire dévier le processus de négociations de son cours normal et de porter atteinte à la dynamique de négociations enclenchée par l'initiative marocaine.

A ce propos, la délégation a mis à nu les vraies mobiles qui poussent les séparatistes à entraver le processus de négociations et souligné que le Maroc a adressé plusieurs correspondances à ce sujet au secrétaire général de l'ONU, a-t-il dit.

En parallèle, les adversaires se sont tenus à leur discours habituel de diversion et de surenchère autour de soi-disant violations des droits de l'Homme, des prisonniers politiques et de guerre et des supposés disparus, a fait savoir M. Fassi Fihri, notant que la délégation marocaine a démenti les allégations tendancieuses du polisario concernant la détention par le Maroc de 151 prisonniers de guerre, sachant que ce dossier a été clos définitivement en 2005.

Et d'ajouter que ce dossier devait être résolu conformément à l'esprit de l'article 113 de la 3-ème convention de Genève de 1949, dès la conclusion du cessez-le feu, vu l'instrumentalisation ignoble de ce dossier pendant des années par le polisario.

La délégation marocaine a également démenti les allégations concernant le cas de 500 disparus, a souligné M. Fassi Fihri, faisant observer, à ce propos, que le secrétaire général de l'ONU n'évoque plus cette question dans ses derniers rapports sur la question du Sahara marocain.

Le ministre a également mis en relief la pleine coopération du Maroc avec la commission internationale de la Croix rouge à laquelle le Royaume a présenté toutes les explications nécessaires, outre sa collaboration constructive avec le groupe de travail onusien sur les disparitions forcées et involontaires qui a effectué une visite au Maroc en juin dernier, la première du genre dans un pays arabe et africain, et qui a qualifié le Royaume de "pays modèle" dans la région.

Concernant les allégations de l'autre partie au sujet des prisonniers politiques, la délégation marocaine a réfuté ces mensonges, soulignant que nombre d'entre eux jouissent de la liberté et que d'autres sont seulement détenus pour des crimes de droit commun après avoir fait l'objet de procès justes qui ont été entourés de toutes les garanties juridiques, dans le respect total des lois et législations en vigueur dans l'ensemble du territoire national.

M. Fassi a ajouté que la délégation marocaine a souligné que ces cas, abstraction faite de leur inconsistance, ne sont invoqués, en fin de compte, que comme cas isolés à l'encontre d'un pays connu pour son respect des libertés fondamentales et des droits de l'Homme.

La délégation marocaine a, insisté, d'autre part, sur la nécessité pour l'Algérie d'assumer ses responsabilités et ses engagements au niveau du droit humanitaire international. Les quelques cas isolés, imputés au Maroc, a souligné le ministre, ne sauraient aucunement occulter les souffrances et l'oppression collective subies par des dizaines de milliers de personnes des camps de Tindouf, à un moment où les autorités algériennes persistent dans leur refus d'ouvrir ces camps et de coopérer avec le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés pour que les séquestrés des camps soient recensés et que leurs droits soient garantis conformément aux conventions internationales, en particulier celle de Genève de 1951, a souligné M. Fassi Fihri.

Et d'ajouter que la délégation marocaine a été scandalisée par les paradoxes" dans lesquels s'empêtre le polisario en soutenant que les "lois" de la prétendue "rasd" sont applicables sur le territoire algérien, et ce, en violation flagrante du droit international, surtout que l'Algérie n'a formulé aucune réserve sur la convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés.

L'Algérie en tant que partie signataire de ladite convention et de son protocole annexe de 1967, ne doit pas se soustraire à ses engagements vis-à-vis des habitants des camps de Tindouf, a insisté M. Fassi Fihri.

Le Maroc a participé à la 2è réunion informelle, fort d'une vision stratégique claire pour les négociations (Fassi Fihri)


Le Maroc a participé à la 2è réunion informelle, fort d'une vision stratégique claire pour les négociations (Fassi Fihri)

Rabat,25/02/10- Le Maroc a participé à la 2ème réunion informelle restreinte sur le Sahara, tenue dans la banlieue de New York, les 10 et 11 février, avec "une vision stratégique claire et cohérente", a affirmé M. Taib Fassi Fihri, ministre des affaires étrangères et de la coopération.

Intervenant, jeudi, lors d'une réunion de la commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques de la Chambre des Représentants, M. Fihri a souligné que cette vision "s'appuie fondamentalement sur les hautes orientations royales pour affronter avec détermination les manœuvres des adversaires de la marocanité du Sahara, comme cela a été souligné par SM le Roi, le 6 novembre dernier, à l'occasion de la célébration du 34-ème anniversaire de la glorieuse Marche verte", ainsi que sur "les hautes orientations royales contenues dans le discours prononcé par le Souverain, en janvier dernier, relatif à la mise en place d'un système de régionalisation avancée.

En ce qui concerne le cadre général des négociations, M. Fassi Fihri a indiqué que la réunion s'est déroulée en présence de l'Algérie, de la Mauritanie, et du "polisario" et qu'elle a été centrée d'abord sur l'application des résolutions du Conseil de sécurité (1813 et 1871) se rapportant à l'amorce de négociations intenses et substantielles, la prise en compte des efforts déployés par le Maroc depuis 2006, la nécessité de faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis, la coopération des pays du voisinage avec les Nations unies et les uns avec les autres pour trouver une solution à ce conflit et, enfin, la mise en exergue de la responsabilité et du rôle des parties concernées pour impulser le processus de négociations afin de parvenir à une solution politique, définitive et consensuelle.

Le ministre des affaires étrangères et de la coopération a également relevé que cette réunion est intervenue dans le contexte de campagnes diplomatiques et propagandistes du "polisario", avec un soutien fort et déclaré des autorités algériennes, pour entraver les négociations, campagnes qui s'articulent sur de soi-disant "violations des droits de l'Homme", ce qui a été derrière l'ajournement de la deuxième réunion, qui devait se tenir en décembre dernier, à la demande de l'autre partie.

Ces campagnes hostiles, a fait remarquer le ministre, "étaient intervenues dans la foulée des coups durs encaissés par la thèse séparatiste au niveau de différentes instances internationales et régionales ( au sein du Mouvement des Non-alignés et du Conseil des droits de l'Homme, en plus du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale de l'Onu) ce qui a poussé les adversaires, mis à mal par ces déconvenues, à adopter une stratégie agressive instrumentalisant de manière délibérée la question des droits de l'Homme, en direction de diverses régions, dans des tentatives désespérées de réaliser des percées auprès de pays connus pourtant par leur soutien au Royaume".

Cette deuxième réunion informelle restreinte, a-t-il souligné, a précédée la publication du rapport du secrétaire général et la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, prévues en avril prochain, pour proroger la mission de la Minurso, précisant qu'elle a coïncidée aussi avec une opération de mise en branle effréné des institutions de l'Etat algérien et de personnalités politiques, dans des campagnes hostiles.

Il a fait savoir que le Maroc avait, par les canaux officiels, avant même la tenue de cette réunion, attiré l'attention du secrétaire général de l'ONU sur la gravité de ses manœuvres, et rappelé l'objectif principal du processus de négociations, à savoir trouver une solution politique définitive, en insistant sur le fait que toute autre voie est porteuse de menaces réelles sur le processus de négociations.

La délégation marocaine a, lors de la réunion, mis en exergue les caractéristiques de l'initiative d'autonomie en tant qu'initiative de négociations novatrice, ouverte et en phase avec la démarche actuelle du Conseil de sécurité, dont les dernières résolutions étaient plus incitatives pour les parties en vue d'entamer des négociations substantielles et approfondies, de faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis, en prenant en compte" les efforts constructifs et crédibles" déployés par le Maroc depuis 2006.

jeudi 25 février 2010

Une ONG lance un appel "pressant" pour l'arrêt de l'expropriation des biens des Marocains expulsés d'Algérie

Une ONG lance un appel "pressant" pour l'arrêt de l'expropriation des biens des Marocains expulsés d'Algérie



Rabat, 24/02/10 - L'Association de défense des Marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie (ADMEA) a lancé un appel "pressant" aux organisations nationales et internationales de droits de l'Homme pour faire face à la décision du gouvernement algérien de les exproprier de leurs biens.





Dans un communiqué rendu public mercredi, le bureau national de l'ADMEA a invité l'ensemble de ses membres, à l'intérieur du Maroc comme à l'étranger, à prendre part au sit-in que compte organiser, ultérieurement, l'association devant le consulat d'Algérie à Oujda.

"Le gouvernement algérien a décidé, dans un acte provocateur et en violation de toutes les lois et conventions internationales, d'exproprier définitivement de leurs biens les Marocains expulsés d'Algérie", indique le communiqué, précisant que le gouvernement algérien a intégré dans la loi de finances 2010 l'article 42 ordonnant à la conservation foncière de "radier les noms des propriétaires des biens immobiliers +abandonnés+".

"La presse algérienne a beau prétendre qu'il s'agit de propriétés d'européens dans le cadre du conflit algéro-français, nous savons pertinemment que les biens des Marocains sont visés en premier lieu", souligne l'association.

L'ADMEA affirme que face "à ce vol manifeste des propriétés d'autrui sans motif légal", le bureau national a saisi plusieurs responsables, dont les chefs des gouvernements français, espagnol, italien et portugais, outre la présidence de l'Union européenne, leur demandant "d'intervenir d'urgence, au niveau international, pour mettre un terme à ces opérations d'expropriation.

Entretien de M. Fassi Fihri avec le président du Parlement portugais


Entretien de M. Fassi Fihri avec le président du Parlement portugais

Rabat - Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, s'est entretenu, mercredi à Rabat, avec le président du Parlement portugais, M. Jaime Gama, des moyens de renforcer la coopération bilatérale.


Ces entretiens ont porté sur plusieurs questions d'intérêt commun, notamment les efforts déployés pour l'instauration d'un climat de stabilité, de paix et de progrès dans le pourtour méditerranéen, a indiqué M. Gama, dans une déclaration à la presse à l'issue de cette entrevue.

Le responsable portugais a réitéré, à cette occasion, le soutien de son pays aux initiatives de l'Union européenne (UE) visant à consolider et intensifier ses relations avec le Maroc, rappelant l'adhésion du Maroc aux activités et à plusieurs mécanismes et instruments du Conseil de l'Europe.

Le président du Parlement portugais a, par ailleurs, indiqué que son pays accorde une attention particulière aux efforts déployés par le Royaume dans plusieurs domaines, notamment ceux visant à trouver un règlement définitif à la question du Sahara.

Pour sa part, M. Fassi Fihri a indiqué avoir examiné avec le président du Parlement portugais les relations bilatérales et les moyens de renforcer les consultations entre les deux pays sur les questions d'intérêt commun.

"Nous avons également évoqué les relations du Maroc avec l'UE à la lumière du statut avancé octroyé au Royaume et la situation en Afrique", a-t-il ajouté.

L'accent a été également mis sur les efforts consentis par le Maroc pour trouver une solution politique à la question du Sahara, en particulier l'Initiative d'autonomie dans les provinces du sud du Royaume, a-t-il indiqué.

Ces entretiens ont été également l'occasion d'exposer au président du Parlement portugais les avancées réalisées par le Royaume dans les domaines politique, économique et social, ainsi que la vision de SM le Roi Mohammed VI concernant l'Union du Maghreb arabe (UMA), a noté M. Fassi Fihri.

L'initiative d'autonomie, "une proposition fiable et sérieuse" (député britannique)


L'initiative d'autonomie, "une proposition fiable et sérieuse" (député britannique)

Londres- L'initiative d'autonomie présentée par le Maroc, constitue "une proposition fiable et sérieuse" pour le règlement de la question du Sahara, a déclaré à la MAP M. Derek Conway, député britannique.


"L'initiative d'autonomie démontre l'ouverture du Maroc et sa disposition à aller de l'avant pour un règlement équitable de cette question", a dit M. Conway, membre conservateur de la Chambre des communes (Chambre basse du parlement britannique).

Le député, qui a interpelé cette semaine le gouvernement britannique au sujet de la question du Sahara, en particulier la situation des sahraouis marocains retenus contre leur gré dans des camps de séquestration à Tindouf en territoire algérien, a souligné que "des pressions doivent être exercées sur l'Algérie en vue de l'amener à faire preuve d'ouverture et d'esprit de dialogue".

"La communauté internationale est consciente que tous les gestes de bonne volonté et de dialogue sont venus du Maroc", a-t-il dit, ajoutant qu'"il est dans l'intérêt de l'Algérie de faire preuve d'ouverture".

Revenant sur la situation des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, le député britannique a déploré le fait que cette situation inhumaine dure depuis des années, appelant la communauté internationale "à ne plus se montrer indifférente aux souffrances de ces populations".

Le parlementaire a, par ailleurs, souligné que "nombreux sont les députés britanniques qui estiment que la proposition d'autonomie présentée par le Maroc mérite d'être encouragée, car il s'agit de la meilleure façon d'avancer vers un règlement".

M. Conway s'est, par ailleurs, félicité des progrès démocratiques et de modernisation réalisés par le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, citant notamment les progrès au niveau de la consolidation des droits de la femme.

"Qu'il s'agisse de la démocratisation, de la modernisation ou de l'ancrage de la culture des droits de l'Homme, le Maroc montre la voie à suivre dans sa région", a-t-il dit, soulignant l'importance du projet novateur de régionalisation lancé par le Maroc.

"Tous ces progrès sont favorablement accueillis par les communautés politiques et des affaires dans le monde", a-t-il conclu.

Exclusif: viol d'une fonctionnaire onusienne à Tindouf


Exclusif: viol d'une fonctionnaire onusienne à Tindouf

Selon des sources proches de la minurso contactées à Laayoune par infosahara (www.infosahara.com), une fonctionnaire du HCR, a été victime d’un viol collectif commis par trois individus aux visages masqués et habillés en tenues militaires du Polisario, alors qu’elle se rendait en tournée d’inspection dans les camps des séquestrés de Tindouf, dans le sud-ouest algérien.


Le hasard a voulu que la victime soit une Algérienne, il s'agit de Rahmouna Dahousse .Les agresseurs se sont également livrés à des actes barbares à l’encontre de la fonctionnaire onusienne. Cette dernière, qui a été abandonnée en plein désert après ce viol collectif a été recueillie par une équipe de la Minurso avant d’être emmenée dans un dispensaire à Rabouni pour avoir les soins nécessaires. Le médecin de garde ,vu l'état grave de la victime , a délivré une attestation d' arrêt maladie de deux mois, et qui atteste que Rahmouna a été belle et bien victime de viols multiples ainsi que de coups et blessures.

Rahmouna, a décidé de porter plainte, mais les barbouzes de Mohamed Abdelaziz et grâce à l'impunité dont ils jouissent depuis toujours, ont mis mains et pieds pour la dissuader. Devant l'insistance de la victime, le Polisario a dépêché un émissaire un peu spécial : Khadija Hamdi, l’épouse du secrétaire Général du Polisario , ministre de la culture de la pseudo "Rasd" , caissière de la "république" et d'origine algérienne surtout pour régler ce "malentendu". Rahmouna Dahousse a refusé catégoriquement l'offre "généreuse" d'une compensation financière pour les dommages subis .Devant cet échec, Khadija Hamdi a changé de tempérament et a accusé la victime, devant l'étonnement de tout le monde, d'être responsable de ce qui s'est passé et que c'est elle-même qui a "séduit " ses agresseurs !!!Vu qu'elle portait une tenue qui n'est pas convenable!!! Aurait- elle du mettre "le burqaa"pour ne pas subir ce malheureux calvaire???

Quel sera le dénouement de cette affaire ? Et qu'en est- il des milliers de femmes sahraouies séquestrées à Tindouf si ce qui s'est passé est arrivé à une Algérienne et fonctionnaire de l'ONU.

La minurso assumera – elle sa responsabilité dans la protection de ses employés ou cédera-t-elle aux pressions du Polisario ? la justice algérienne aura –elle le courage de rendre justice à une citoyenne algérienne violée et maltraitée par les chouchous du Polisario???

vendredi 19 février 2010

La communauté internationale est "convaincue" que la situation "dangereuse" dans les camps de Tindouf est "intenable" (Naciri)


Rabat - La communauté internationale est désormais "convaincue" plus que jamais que la situation "anormale" et "très dangereuse" qui prévaut dans les camps de Tindouf "ne peut être prise à la légère", a indiqué jeudi le ministre de

la Communication

, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri.

En réponse à une question sur la persistance de l'Algérie à refuser le recensement des populations retenues dans les camps de Tindouf, M. Naciri a affirmé, lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement, que ce pays est déterminée à entraver l'accès du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) aux camps de Tindouf, ajoutant que les violations des droits des populations de ces camps est une pratique "courante" et "quotidienne" en raison du siège imposé à cette région.



Les séquestrés dans les camps de Tindouf sont exposés à toutes les formes de violence et d'élimination physique, a-t-il poursuivi, soulignant que face à cette situation, le Maroc attire à nouveau l'attention de la communauté internationale sur la situation "dangereuse" et "intenable" qui prévaut dans ces camps.

L'examen de la proposition de l'autre partie ne signifie nullement une concession de la part du Maroc (Fassi Fihri)


Rabat- L'examen de la proposition de l'autre partie lors de la réunion informelle préparatoire au 5-ème round des négociations tenue les 10 et 11 février à Armonk dans la banlieue de New York "ne signifie nullement une concession de la part du Maroc", a souligné le ministre des Affaires étrangères et de

la Coopération

, M. Taïb Fassi Fihri.

Lors d'un point de presse à l'issue de la réunion, jeudi, du Conseil de gouvernement sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, le ministre de

la Communication

, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri a affirmé que M. Fassi Fihri a indiqué dans un exposé que "l'examen de la proposition de l'autre partie lors des négociations sur le Sahara n'est pas intervenu pour la première fois et ne signifie nullement une concession de la part du Maroc", ajoutant "qu'à l'instar des quatre précédents rounds de Manhasset, l'autre partie, fidèle à sa tactique, s'est attachée à sa thèse obsolète, sachant que l'envoyé personnel a demandé d'écouter directement les deux parties".


M. Fassi Fihri a affirmé que le Maroc a réitéré sa position politique, juridique et pratique en ce qui concerne la proposition du "polisario", soulignant qu'elle n'a pas apporté de nouveau en termes de possibilités et de mécanismes de règlement définitif de ce conflit. Cette proposition, se veut tout simplement une tentative de réactiver le plan Baker II qui est inapplicable, a-t-il ajouté.



Cette proposition, a poursuivi le ministre, s'appuie sur une lecture restreinte du principe d'autodétermination et se base uniquement sur l'option du référendum que les résolutions du Conseil de sécurité et l'assemblée générale n'évoquent plus ces dernières années et qui reste une pratique onusienne exceptionnelle dans la mesure où la majorité des cas de règlement passe par les négociations.



M. Fassi Fihri a affirmé que la délégation marocaine à cette réunion informelle a mis en relief les spécificités de l'initiative marocaine d'autonomie, qui a été qualifiée par le Conseil de sécurité de proposition sérieuse et crédible car elle est participative dans sa nature, géostratégique dans ses objectifs, riche dans son contenu, conforme aux normes internationales et à l'égalité internationale et répond sur le fond au nouveau concept du principe de l'autodétermination.



Et d'ajouter que la réunion d'Armonk a eu lieu dans une conjoncture marquée par une campagne de dénigrement et une offensive du polisario, avec le soutien fort et manifeste des autorités algériennes autour des soi-disant "violations des droits de l'Homme" en vue d'entraver le processus de négociations, chose qui a retardé le second round de pourparlers prévu initialement en décembre dernier, en contradiction avec l'esprit des résolutions du Conseil de sécurité.



A la veille de la réunion d'Armonk, le Maroc a attiré l'attention du secrétaire général de l'ONU sur le caractère dangereux de ces manœuvres, soulignant que l'objectif principal des pourparlers est de parvenir à une solution politique définitive et que toute autre voie est à même de mettre en péril le sort du processus de négociations, a ajouté le ministre.



Le ministre a, dans son exposé, réitéré la condamnation du Maroc de toutes les tentatives visant à entraver le processus de négociations et de porter atteinte à la dynamique enclenchée par l'initiative marocaine d'autonomie, ajoutant que la délégation marocaine a dévoilé les manoeuvres du "polisario" visant à torpiller le processus de négociations, et rappelé les correspondances régulières que le Maroc adresse au secrétaire général de l'ONU à ce sujet.



Le Maroc souligne que l'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme contre un pays qui s'inscrit pleinement dans la consolidation des libertés démocratiques, n'a pour seule finalité que d'occulter les souffrances et l'oppression collective subies par les populations des camps de Tindouf, au moment où les autorités algériennes insistent sur le maintien du blocus sur les camps et refusent de coopérer avec le haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour que les habitants de ces camps soient recensés et que tous leurs droits soient garantis conformément aux dispositions des conventions internationales en la matière, en particulier la convention de Genève de 1951 à laquelle adhère l'Algérie.



A cette occasion, la délégation marocaine, a ajouté le ministre, a été scandalisée par les "paradoxes" dans lesquels s'empêtre le polisario en soutenant que les "lois" de la prétendue "rasd" sont applicables sur le territoire algérien, et ce, en violation flagrante du droit international.



Dans ce contexte, le Maroc dénonce à nouveau l'absence d'une réelle volonté chez l'autre partie pour parvenir à une solution politique, dans un contexte où le "polisario" se trouve dans l'incapacité de prendre des décisions en raison de la tutelle algérienne.



La réunion informelle d'Armonk, est la deuxième du genre après celle tenue en Autriche en août à l'initiative de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross.



Elle s'est tenue en présence du Maroc, de l'Algérie, de

la Mauritanie

et du "polisario" en application des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, N° 1813 et 1871 relatives à l'organisation de pourparlers substantiels et de fond, en prenant en compte les efforts déployés par le Maroc depuis 2006 dans un esprit de réalisme, de consensus et de coopération des pays voisins avec les Nations Unies pour trouver une solution à ce différend régional.


Les travaux de cette réunion, a rappelé le ministre, ont été axés sur les perspectives d'une solution négociée, à travers l'examen de l'initiative marocaine d'autonomie ainsi que la soi-disant proposition du "polisario".

M. Ross briefe le Conseil de sécurité sur les derniers développements de la question du Sahara




New York (NU) - L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross, a briefé, jeudi après midi, les membres du Conseil de sécurité sur les derniers développements de la question du Sahara.



Ce briefing, qui intervient à la suite des derniers pourparlers informels tenus les 10 et 11 courant à Armonk (New York), a été marqué par un "ton plutô t positif", ont indiqué à

la MAP

des sources diplomatiques.


Les quinze, selon les mêmes sources, ont "unanimement exprimé leur soutien à l'Envoyé personnel dans sa mission pour une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable".



Ils se sont également déclarés satisfaits des résultats des pourparlers informels et demandé le renforcement des mesures de confiance.



Des délégations du Maroc, de l'Algérie, de

la Mauritanie

et du polisario ont pris part à Armonk à une 2ème réunion informelle sur le Sahara s'inscrivant dans le cadre de la mise en Âœuvre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, notamment les résolutions 1813 et 1871 adoptées respectivement en avril 2008 et avril 2009.


Ces résolutions appellent l'ensemble des parties à s'engager dans des négociations intenses et substantielles, en tenant compte des efforts déployés par le Royaume depuis 2006, et en faisant montre de réalisme et d'esprit de compromis, pour parvenir à une solution politique et définitive au différend régional relatif au Sahara marocain.



Depuis juin 2007, quatre rounds de négociations ont été tenus à Manhasset près de New York, en plus d'une première réunion informelle en août dernier en Autriche, un processus qui a été enclenché grâce à l'initiative d'autonomie pour la région du Sahara présentée par le Maroc.

jeudi 18 février 2010

L’obstination du Polisario à exiger un référendum bloque les négociations


Le 2ème round de négociations à huis clos, qui s’est tenu dans la banlieue de New York, sous l’égide de l’ONU, les 10 et 11 février, n’a débouché sur aucun développement substantiel dans le dossier du Sahara.

Alors que la délégation marocaine a marqué, lors des négociations d’Armonk, sa disponibilité à négocier une solution réaliste et réalisable sur la base de l’Initiative d’autonomie, l’Algérie et sa création le Polisario ont choisi, encore une fois, de camper sur la position de l’immobilisme et de l’intransigeance. Ainsi, à l’image des quatre rounds de Manhasset et de la réunion informelle de Vienne, le 2ème round de négociations à huis clos qui s’est tenu dans la banlieue de New York, les 10 et 11 février, n’a débouché sur aucun développement substantiel. «Les propositions des deux parties ont été présentées à nouveau et ont fait l’objet de discussions», a précisé Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, soulignant qu’à «l’issue de la réunion, aucune des parties n’a accepté la proposition de l’autre comme base unique pour les négociations à venir». C’est ainsi que s’est achevée, donc, la deuxième réunion informelle tenue entre le Maroc et le Polisario en présence des délégations de l’Algérie et de la Mauritanie. Christopher Ross a affirmé, par ailleurs, que les pourparlers informels se «sont tenus dans un esprit d’engagement sérieux, de respect mutuel et d’honnêteté». Les parties ont réaffirmé «leur engagement à poursuivre les négociations dès que possible», a insisté le diplomate américain. A cette fin, l’émissaire onusien a déclaré à la presse qu’il effectuera une visite dans la région pour consulter davantage les parties. A l’issue de la réunion d’Armonk, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi Fihri, a affirmé, dans une déclaration à la presse, que la 2ème série des pourparlers a offert l’opportunité à la délégation marocaine de présenter à nouveau l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara marocain. La délégation marocaine a également répondu, selon le ministre, à certaines observations et questions au sujet de la proposition marocaine. «A l’instar des rounds précédents, tenus à Manhasset, la délégation marocaine a réitéré sa position politique, juridique et opérationnelle vis-à-vis de la proposition du Polisario et redémontré qu’elle n’apportait absolument rien de nouveau quant aux possibilités et mécanismes pour aboutir à une solution définitive, car elle reprend à cet égard des plans initiaux dont l’inapplicabilité a été démontrée», a expliqué M. Fassi Fihri. Selon le ministre des Affaires étrangères, «le Maroc est disposé à poursuivre cet exercice sur la base des indications clairement définies dans les résolutions du Conseil de sécurité, en particulier celles qui précisent la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie et appellent à une négociation substantielle qui tienne compte des efforts sérieux et crédibles développés par le Maroc depuis 2006 sur la base du réalisme et de l’esprit de compromis». Ceci dit, et lors d’une conférence de presse, la délégation marocaine, composée de Taïeb Fassi Fihri, du directeur général des Etudes et de la Documentation, Mohamed Yassine Mansouri, et du secrétaire général du Corcas, Maouelainin Ben Khalihanna Maouelainin, a tenu à rappeler que la proposition de l’autre partie n’apporte rien de nouveau, se contentant de reprendre les grandes lignes des plans antérieurs qui se sont avérés irréalisables.
La délégation marocaine a démontré que le recours au référendum est minoritaire dans la pratique onusienne, la majorité des situations ayant été résolues à travers les négociations entre les parties. De même, les membres de la délégation ont appelé l’Algérie à se conformer à la légalité internationale sur son territoire concernant les questions humanitaires et à permettre au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés d’effectuer un recensement des populations séquestrées dans les camps de la honte


La délégation marocaine met en garde contre les dangers qui guettent la région
«Cette réunion a été l’occasion pour exhorter nos interlocuteurs quant à la nécessité d’aller de l’avant avec bonne foi et esprit de responsabilité et à épouser l’initiative marocaine d’autonomie, qui est la seule à même de garantir un règlement à ce différend régional», a indiqué Yassine Mansouri, directeur général des Etudes et de la Documentation, lors de la conférence de presse tenue par la délégation marocaine. Concernant le volet sécuritaire, M. Mansouri a souligné que la délégation marocaine a exposé aux autres parties «les dangers, qu’elles ne sauraient d’ailleurs méconnaître, et qui guettent la région dans son ensemble si elles persistent dans leur position de rejet de la logique de la sincérité et du sérieux».
Cette deuxième série de pourparlers informels a ainsi été une occasion pour les «inciter à nous accompagner dans le cadre de la solution réaliste et réalisable contenue dans l’initiative marocaine d’autonomie», a-t-il poursuivi.




La défaillance de la thèse séparatiste mise en exergue
Le secrétaire général du Corcas, Maouelainin Ben Khalihanna Maouelainin, a affirmé lors de la conférence de presse tenue par la délégation marocaine, que le Maroc a «battu en brèche, lors de la réunion d’Armonk, les assertions mensongères développées par le Polisario qui prétend à tort être l’unique représentant du soi-disant peuple sahraoui», en démontrant que ce «front ne représente en fait que lui-même». La délégation a aussi rappelé que l’initiative marocaine d’autonomie est le «fruit de larges consultations constructives, initiées sur Hautes directives de SM le Roi Mohammed VI, et émane par conséquent du peuple marocain dans toutes ses composantes, dans le cadre d’un processus démocratique, transparent, réaliste et consensuel». «Nous avons également démontré que la thèse des séparatistes est fondée sur une chimère et appelé la communauté internationale à convaincre ceux qui refusent de se départir de leur position figée, combien même ils savent que ce que nous disons est la vérité», a souligné le SG du Corcas.

L'évocation tendancieuse de cas individuels ne peut occulter la situation dramatique des séquestrés de Tindouf (MAEC)


Rabat - L'évocation tendancieuse de cas individuels au Sahara ne peut nullement occulter la situation collective, réellement dramatique, des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères et de

la Coopération

dans une déclaration.
"A la suite de la tenue, à Armonk, New York, les 10 et 11 février derniers, de la 2ème réunion informelle visant à parvenir à une solution politique définitive au différend régional relatif au Sahara marocain", le porte-parole a précisé mercredi soir que "les discussions, menées sous la conduite de l'Envoyé personnel du Secrétaire Général de l'ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross, ont été franches et intenses".
Il a souligné que "la délégation marocaine a saisi cette occasion pour présenter, une fois de plus, l'Initiative d'autonomie, dont la prééminence a été consacrée par le Conseil de Sécurité".

"Le contenu substantiel de cette Initiative, son esprit démocratique, sa portée régionale stratégique et sa conformité à la légalité internationale et aux directives du Conseil de Sécurité ont été largement exposés", a-t-il noté.

Le porte-parole a de même souligné que "la délégation a, une nouvelle fois, démontré le caractère inapplicable de la soi-disant proposition du polisario, qui reprend des démarches complètement dépassées et repose sur un référentiel jugé obsolète par les Nations Unies".

"Cette réunion, relève-t-il, a été, également, l'occasion pour dénoncer avec vigueur la stratégie d'instrumentalisation des droits de l'Homme utilisée par les autres parties pour torpiller le processus de négociations politiques engagé par le Conseil de Sécurité et souhaité par la communauté internationale".

"La délégation marocaine a réitéré que pour les cas individuels montés de toutes pièces, la loi marocaine, porteuse de droits et d'obligations, est d'application sur l'ensemble du territoire national, conformément à la légalité

internationale", a affirmé le porte-parole.

Il a ajouté qu'enfin, "la délégation marocaine a souligné que l'évocation tendancieuse de cas individuels ne peut nullement occulter la situation collective, réellement dramatique, des populations retenues dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien".

"Elle a relevé, à cet égard, le refus réitéré par l'Algérie de permettre, conformément à ses obligations internationales incontestables, l'enregistrement et le recensement de ces populations, mesure préalable à la mise en Âœuvre du mandat de protection humanitaire du HCR", indique-t-il.

Le porte-parole a, par ailleurs, ajouté que "la délégation marocaine a noté avec un réel étonnement, la confirmation par le polisario que +ses lois s'appliquent dans les camps de Tindouf+".

"Il s'agit là, a-t-il expliqué, d'une situation incongrue, sans précédent dans le monde et illégale du point de vue du Droit international, dans laquelle un Etat souverain cède ses compétences à celles d'un groupe armé sur son propre territoire".

"Cette réalité entraine une dilution des responsabilités et un mélange de

genres, dont sont victimes les populations retenues dans les camps de Tindouf", a-t-il conclu.

L'Union internationale pour le soutien au projet d'autonomie au Sahara marocain dévoile son programme d'action


Rabat- Après achèvement de ses structures organisationnelles, l'Union internationale pour le soutien au projet d'autonomie au Sahara a dévoilé, mercredi à Rabat, son programme d'action sur le court et le moyen termes.

Lors d'un point de presse à cette occasion, l'Union a fait part de son intention de s'atteler à mettre en exergue, devant les médias internationaux et les associations de la société civile, la pertinence de l'initiative marocaine d'autonomie, seule issue au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

A ce niveau, l'Union adoptera toute une stratégie de communication allant de la distribution de CD et la création d'un site Web, à la création d'un prix du meilleur travail universitaire sur l'autonomie en passant par l'édition d'une revue mensuelle.

En outre, l'Union ne ménagera aucun effort pour l'ouverture d'un dialogue avec la communauté marocaine établie en Europe et aux Etats-Unis, et oeuvrera à faire entendre la voix de la société civile marocaine auprès de la communauté internationale au sujet de la réalité de la situation dans les provinces du sud, pour contrecarrer et mettre à nu les allégations des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume.

L'Union entend également organiser, chaque année, "la caravane de l'autonomie", dont le premier périple se fera à destination de l'Europe, dans les mois qui viennent, a-t-on annoncé lors de la conférence de presse.

Au volet culturel, l'association propose la tenue d'un festival des "Cultures de l'autonomie", la projection de films à ce sujet et l'organisation d'un défilé vestimentaire consacrés aux provinces du Sud.

A cette occasion, le président de l'Union, M. Mohamed Socrate a souligné que cette structure va également oeuvrer pour l'organisation de conférences pour débattre de l'initiative marocaine d'autonomie.

L'Union a tenu son Assemblée constitutive, le 23 janvier dernier à Rabat, avec la participation d'associations de la société civile, nationales et internationales.

Elle vise essentiellement à impliquer la société civile dans la recherche d'une solution définitive à cette question qui jouit de l'unanimité nationale.

L'autonomie est la seule proposition de base pour les négociations sur le Sahara (Naciri)


Rabat- La seule proposition qui doit servir de base aux négociations sur le Sahara est l'autonomie sous souveraineté marocaine, a indiqué le ministre de

la Communication

, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, soulignant que la proposition de l'autre partie "n'est en fait qu'une répétition du discours de la guerre froide".

M. Naciri, qui était mardi soir l'invité de l'émission Hiwar de la chaîne de télévision Al Oula, a indiqué que le Maroc "a complètement changé la donne sur la scène diplomatique internationale en présentant le projet d'autonomie dans les provinces du sud sous souveraineté marocaine", une proposition qui a été qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de sécurité.

M. Naciri a relevé que les 2èmes pourparlers informels sur le Sahara, organisés pendant deux jours à huis-clos sous les auspices de l'ONU à Armonk (banlieue nord de New York), ont démontré à la communauté internationale et au Conseil de sécurité l'existence de deux approches "complètement contradictoires" dans le traitement de la question du Sahara.

Il s'agit d'une approche marocaine "ouverte sur l'avenir" et visant à répondre au voeu de la communauté internationale de mettre fin à ce conflit, alors que la seconde "est figée, ne fait que répéter le discours de la guerre froide et rejette l'ouverture et la main tendue en vue de parvenir à la solution de +ni vainqueur, ni vaincu+".



Concernant l'exploitation tendancieuse du dossier des droits de l'Homme, le ministre a fait observer que le Maroc figure parmi les rares pays qui ont eu le courage d'ouvrir la page des violations passées des droits de l'homme, soulignant que l'autre partie "s'est trouvée dans l'embarras après la présentation de la proposition marocaine".



Le ministre a également indiqué que le peuple marocain n'accepte aucune surenchère en matière des droits de l'Homme. "Ceux qui utilisent ce dossier pour porter atteinte à la souveraineté du Maroc se moquent de l'intelligence du peuple marocain", a-t-il dit.



Dans le même contexte, M. Naciri a remis en cause la crédibilité des rapports de certaines organisations des droits de l'Homme, lesquels "sont rédigés de façon superficielle", selon lui.

mercredi 17 février 2010

L'Espagne souligne l'importance d'une solution du conflit du Sahara pour l'intégration du Maghreb


Madrid, 15/02/10 - Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a souligné, lundi à Madrid, l'importance d'une solution du conflit du Sahara pour l'intégration du Maghreb.

Le chef de la diplomatie espagnole a réaffirmé le soutien de son pays aux efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, précisant que la résolution de ce différend aidera à l'intégration des pays du Maghreb.

"Nous souhaitons une véritable intégration entre les pays du Maghreb", a-t-il dit devant le Forum de la nouvelle économie de Madrid, une plate-forme de débat de référence en Espagne.

Selon le ministre, la question du Sahara constitue l'une des priorités de la politique extérieure et de la diplomatie de l'Espagne, qui assure actuellement la présidence tournante de l'Union Européenne (UE).

"La question du Sahara a toujours constitué l'une des préoccupations de la diplomatie espagnole et nous avons une bonne concertation avec la France et les Etats-Unis" sur cette affaire, a-t-il ajouté, devant un public formé de décideurs économiques et politiques, de directeurs et journalistes de médias espagnols et internationaux et de personnalités de la société civile en Espagne.

Concernant la récente réunion informelle sur le Sahara, le ministre espagnol des AE a affirmé que "ces pourparlers n'ont pas été aussi négatifs comme l'ont laissé entendre les médias. En témoigne, la décision des parties de tenir d'autres réunions informelles et l'annonce d'une prochaine visite de Christopher Ross dans la région", a-t-il dit.

La deuxième réunion informelle, organisée sous les auspices de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, s'est tenue mercredi et jeudi derniers à Armonk, dans la banlieue nord de New York.

A l'issue de cette réunion, le médiateur onusien a annoncé qu'il effectuera prochainement une visite dans la région pour "consulter davantage les parties" suite à leur engagement "à poursuivre les négociations dès que possible

Le Polisario" refuse le recensement dans les camps de Tindouf pour avoir plus d'aides humanitaires (historien espagnol)


Rabat,16/02/10- "Le polisario" refuse le recensement des populations des camps de Tindouf pour avoir plus d'aides humanitaires, a affirmé M. Bernabe Lopez Garcia, professeur d'histoire à l'université autonome de Madrid.

Ayant visité les camps de Tindouf en 2005, M. Garcia qui était l'invité de Hamid Berrada dans l'émission "Mais encore" diffusée lundi soir par la deuxième chaine "2M", a estimé que la population de Tindouf est entre "40.000 et 50.000, pas plus", ajoutant qu'il est "vivement" pour le plan d'autonomie marocain.

M. Garcia a rappelé que Tarfaya a été rattachée au protectorat espagnol en 1912, Sakiat el Hamra en 1934, et qu'à partir de 1958, le Sahara est devenu une des provinces espagnoles conservées par l'Espagne jusqu'à 1969 avec des représentants dans les Cortes (parlement espagnol).

L'historien espagnol a estimé que c'est cette "provincialisation" qui a joué un rôle dans l'émergence du mouvement séparatiste du "polisario".

"C'était le courant qui essayait de dire aux sahraouis : vous avez une spécificité, vous n'êtes pas comme le nord (à) on a créé une identité isolée pour les sahraouis afin de mieux les manipuler", a-t-il souligné.

Au sujet des relations maroco-espagnoles, M. Garcia a estimé que bien qu'ils soient très proches, à 15 km seulement, "le Maroc et l'Espagne ne se connaissent pas très bien", rappelant que "750.000 marocains vivent en Espagne, un chiffre important qui représente 2 pc de la population marocaine", contre "4000 espagnols au Maroc".

M. Garcia a, par ailleurs, plaidé en faveur du droit à "la réciprocité" pour les Marocains en Espagne qui ont leur mot à dire en ce qui concerne la vie politique locale dans leur pays d'accueil.

M. Ouzzine informe les responsables indiens des derniers développements de la question du Sahara


New Delhi, 16/02/10 - Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Mohamed Ouzzine, a informé mardi à New Delhi, le ministre d'Etat indien aux affaires extérieures et à la coopération, M. Shashi Tharoor, des derniers développements de la question du Sahara.

L'entretien a été une occasion pour expliciter au responsable indien les détails de l'initiative marocaine d'autonomie, fruit de consultations nationales avec les partis politiques et la société civile, et l'informer des résultats du deuxième round des pourparlers informels qui ont eu lieu récemment dans la banlieue de New York, a indiqué dans une déclaration à la MAP, M. Ouzzine.

Le secrétaire d'Etat, qui entreprend actuellement une tournée dans le sud-est asiatique, a ajouté avoir également évoqué les réactions positives suscitées par l'initiative marocaine, qualifiée de "sérieuse et réaliste" par le conseil de sécurité de l'ONU.

Soulignant que le Maroc s'est toujours attaché au dialogue sérieux et responsable pour parvenir à un règlement définitif de ce conflit artificiel, contrairement à l'autre partie qui persiste à faire une interprétation tronquée du principe de l'autodétermination, dans une attitude de fuite en avant, le responsable marocain a souligné que les interlocuteurs indiens ont exprimé leur soutien aux résolutions onusiennes pertinentes qui appellent les parties à des négociations constructives et substantielles pour parvenir à une solution politique définitive à cette question.

Le secrétaire d'Etat a également évoqué, lors de ses entretiens, les chantiers de développement socio-économique mis en Âœuvre au Maroc, ainsi que l'Initiative nationale de développement humain qui vise à lutter contre la pauvreté et la précarité.

Les préparatifs de la commission mixte maroco-indienne ont aussi été au menu des entretiens, a dit M. Ouzzine, notant que les deux parties ont convenu de tenir la prochaine session dans les plus brefs délais afin de donner un nouvel élan aux relations bilatérales.

L'Inde est la dernière étape de la tournée dans le sud-est asiatique entamée le 8 février par M. Ouzzine qui s'était rendu en Malaisie, Thaïlande et Laos

La jeunesse spoliée de ses droits dans les camps de Tindouf, proie facile pour les recruteurs d'AQMI (Expert US)


Washington, 16/02/10 - La jeunesse spoliée de ses droits dans les camps de Tindouf constitue une proie facile pour les recruteurs du groupe terroriste d'Al-Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI), a affirmé mardi à Washington, Michael Braun, un ancien responsable des opérations au sein de l'Agence anti-drogue US (DEA).

Dans les camps de Tindouf, "les jeunes âgés entre 16 et 25 ans sont spoliés de leurs droits et vivent dans des conditions abjectes et sans espoir d'un lendemain meilleur", a déploré Michael Braun, actuellement membre associé au sein de Spectre Group International, une entreprise qui aide le gouvernement US et le secteur privé pour ce qui est des questions sécuritaires.

"Les organisations terroristes puissantes telle que Al-Qaeda au Maghreb Islamique sont des experts en matière de détection de personnes présentant de tels signes de vulnérabilité", a-t-il dit, faisant observer que les camps de Tindouf représentent "une mine d'or potentielle pour les recruteurs de groupes comme AQMI".

Michael Braun a, d'autre part, soutenu qu'Al-Qaeda au Maghreb Islamique, dénomination que porte le "Groupe salafiste algérien pour la prédication et le combat", (GSPC) depuis son allégeance à l'organisation d'Oussama Ben Laden, "n'est pas uniquement une organisation terroriste, mais également une puissante organisation criminelle". Ce groupe "est motivé par le goût du lucre que ce soit en Dollar ou en Euro", a-t-il indiqué.

Pour cet expert en matière de lutte anti-drogue, "il n'y a aucun doute sur les liens et convergences d'intérêts entre AQMI et les forces armées révolutionnaires colombiennes, ainsi qu'avec les puissants cartels mexicains et colombiens". Il s'agit là "d'un mélange détonnant" de plusieurs menaces, a-t-il mis en garde, appelant "à ne pas les sous-estimer pour ne pas avoir à en payer l'ultime prix".

Un récent article du "Los Angeles Times" a souligné qu'Al-Qaeda au Maghreb Islamique a étendu son contrôle sur le "trafic juteux" de cocaïne transitant par la région du Sahel, en vue de financer ses opérations contre des cibles occidentales.

La publication, qui cite des enquêteurs occidentaux, relève qu'AQMI "s'autofinance notamment en offrant sa protection et en acheminant des cargaisons de drogues le long des routes de la contrebande" dans le vaste désert sahélien pour être écoulées en Espagne et en Italie

Le polisario "ne veut pas de solution" au conflit du Sahara (Bachir Dakhil)

Rabat-17/02/10- Le Maroc veut aller de l'avant dans le règlement du conflit du Sahara, mais "le polisario ne veut pas de solution", a déclaré M. Bachir Dakhil, président du "Forum Alternatives".





Dans un entretien publié, mercredi, par le quotidien +Aujourd'hui le Maroc+, M. Dakhil a souligné que "le polisario ne veut pas de solution au conflit du Sahara", alors que le Royaume "entreprend des pas énormes en ce qui concerne le développement des provinces du Sud" et a mis sur la table des négociations l'initiative d'autonomie et lancé le chantier structurant et ambitieux de la régionalisation.

Les séparatistes "jouent la carte des droits de l'Homme pour fragiliser la position du Maroc et vider de sa substance la proposition marocaine d'autonomie, jugée crédible et sérieuse par la communauté internationale", a-t-il indiqué, affirmant que "tant que les populations séquestrées dans les camps de Tindouf sont assujetties à l'autoritarisme de leurs dirigeants, le bout du tunnel paraîtra toujours très loin".

"Le polisario ne représente pas les Sahraouis. Et pourtant, il monopolise les négociations avec le Maroc et se réclame le représentant légitime et unique de la population de Tindouf. Il s'agit là d'une aberration", a-t-il soutenu.

lundi 15 février 2010

LETTRE A Mr. BAN KI -MOON

LETTRE A Mr. BAN KI -MOON





De
la Ligue Des

défenseurs des droits de l’Homme au Sahara.





A M. Ban Ki-Moon



Secrétaire général des Nations Unies



Les Nations Unies



New York, Etats-Unis









Monsieur le secrétaire général des Nations Unies.


On s'adresse de nouveau à votre haute autorité pour attirer votre attention sur les violences commises à l’égard des sahraouis ayant observé un sit-in devant la résidence de Mohamed Abdelaziz à Rabbouni, sur le territoire algérien.



En tant que ligue intéressée par la défense de droits de l’Homme, on a été contactée par les familles de ces manifestants, qui nous ont fait part de leur indignation du comportement du front Polisario, et qui a mis en péril des vies humaines.


Pour rappel des faits Monsieur le secrétaire général, plusieurs Sahraouis, membres de la tribu de Rguibat-Laayaicha ont entamé un sit-in ouvert devant la résidence de Mohamed Abdelaziz à Rabbouni, secrétariat général du Polisario, près de Tindouf, et qui ont fait l'objet des pires formes de tortures et d'insultes en guise de vengeance.


Ces personnes ont été intimidées parce qu’ils avaient tout simplement réclamé de façon pacifique leur refus des plans du Front Polisario.


Au sein de la ligue des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara, nous refusons en bloc de tels actes. Et nous tenons à vous faire part de notre indignation face à ce comportement qui se répète malheureusement au quotidien, alors que les bourreaux du Polisario essayent de se présenter à l’opinion publique mondiale comme un mouvement qui s’arme des principes et valeurs de l’honnêteté, de l’équité, et des droits de l’Homme, alors que la réalité est toute autre.


Nous tenons à exprimer notre plus grande préoccupation à l'égard de ces faits qui s’inscrivent dans un contexte de violations systématiques, et nous incombons la responsabilité à l’Algérie pays d’accueil de cette population, et qui est obligé par les dispositions du droit international à en assurer la protection.

Monsieur le secrétaire général des Nations Unies, ces évènements s’ajoutent en effet à une très longue liste d’actes de harcèlement et de violence à l’encontre des opposants du Polisario, qui ont osé dénoncer la mainmise algérienne, et refusent l’absence de la liberté d’expression dans les camps de Tindouf, ainsi que l’interdiction infligée à cette population de montrer la moindre sympathie au projet d’autonomie proposé par le Maroc pour régler le conflit du Sahara.


Monsieur le secrétaire général des Nations Unies, nous sommes convaincus au sein de la ligue des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara que votre responsabilité morale est également engagée dans les événements que connaissent les camps de Tindouf actuellement, vu que vous êtes à la tête de la plus grande instance onusienne chargée d’assurer la protection de l’être humain.


Monsieur le secrétaire général des Nations Unies, ces violences commises à l’égard de la tribu de Rguibat-Laayaicha viennent alors qu’on vient à peine de vous contacter il y a quelques jours pour vous informer de l’arrestation de 3 sahraouis opposants pacifiques du Polisario dans les camps de Tindouf, et qui ont été déférés devant un tribunal militaire.


La Ligue

des défenseurs de droits de l’Homme au Sahara, et partant du grand intérêt que nous accordons au respect des droits humains, et au nom des familles de ces personnes, nous vous demandons d’ouvrir une enquête sur ces cas, et de dépêcher un émissaire sur place pour soutenir la population de ces camps.


Nous vous prions d’accepter, l’expression de notre haute considération.

Une ONG saisit le SG de l'ONU au sujet des violences sur les détenus en sit-in à Tindouf


Une ONG saisit le SG de l'ONU au sujet des violences sur les détenus en sit-in à Tindouf

La Ligue des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara a écrit au Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-Moon, pour attirer son attention sur "les violences commises à l'égard des sahraouis ayant observé un sit-in devant le secrétariat général du Polisario, près de Tindouf, sur le territoire algérien".

Dans cette lettre, dont copie est parvenue jeudi à la MAP, la Ligue indique avoir été contactée par les familles de ces manifestants qui ont fait part de "leur indignation du comportement du front Polisario qui a mis en péril des vies humaines", et affirmé que les protestataires "ont fait l'objet des pires formes de tortures et d'insultes en guise de vengeance".

Ces personnes ont été intimidées parce qu'elles avaient tout simplement réclamé de façon pacifique leur refus des plans du Polisario, ajoute l'ONG qui souligne rejeter "en bloc" de tels actes, et exprime "son indignation face à ce comportement qui se répète malheureusement au quotidien, alors que les bourreaux du Polisario essayent de se présenter à l'opinion publique mondiale comme un mouvement qui s'arme des principes et valeurs de l'honnêteté, de l'équité, et des droits de l'Homme".

Faisant part de sa "plus grande préoccupation à l'égard de ces faits qui s'inscrivent dans un contexte de violations systématiques", la Ligue impute la responsabilité à l'Algérie, pays d'accueil de cette population, et qui est obligé par les dispositions du droit international à en assurer la protection.

Pour la Ligue, "ces évènements s'ajoutent à une très longue liste d'actes de harcèlement et de violence à l'encontre des opposants du Polisario, qui ont osé dénoncer la mainmise algérienne, et refusent l'absence de la liberté d'expression dans les camps de Tindouf, ainsi que l'interdiction infligée à cette population de montrer la moindre sympathie au projet d'autonomie proposé par le Maroc pour régler le conflit du Sahara".

Ces violences commises à l'égard de la tribu de Rguibat-Laayaicha interviennent peu après l'arrestation de 3 sahraouis opposants pacifiques du Polisario dans les camps de Tindouf, qui ont été déférés devant un tribunal militaire, rappelle l'ONG, qui a appelé à l'ouverture d'une enquête sur ces cas et l'envoi d'un émissaire sur place pour soutenir la population de ces camps.

jeudi 11 février 2010

Le Polisario impliqué dans le trafic de drogue et de contrebande


Le Polisario impliqué dans le trafic de drogue et de contrebande

Une vidéo publiée sur le youtube montre comment le Polisario s’est transformé en une organisation mafieuse, qui fait du trafic de drogue et de contrebande sa première source de financement.

La gendarmerie algérienne a avorté récemment non sans violence une opération de trafic de drogue et de contrebande de cigarettes entrepris par des éléments du Polisario.


La gendarmerie algérienne a tiré avec es armes de guerre (Kalachnikov) plusieu

rs dizaines de cartouches, qui ont fait des victimes parmi ces sahraouis qui procèdent au contrebande. Cette vidéo contient des images très violentes.


Ce n’est pas la première fois que l’Algérie officielle intervient pour fouetter sa marionnette polisarienne. De temps à autre, l’armée algérienne essaie de mettre de l’ordre dans le bazar cynique et explosif de cette organisation qu’elle a enfantée et dirigée contre l’intégrité territoriale du Maroc. Désormais, on peut, à partir de ce grave incident, déclarer et confirmer les analyses géopolitiques qui ont alerté la communauté internationales que Tindouf, la base arrière des séparatistes du polisario est par excellence la plaque tournante qui alimente la zone grise du Sahel en armes et en hommes.


Dans tous les cas, cela fait des années que l’unanimité est faite au sein des spécialistes de la géopolitique sur les dérives de certains hauts cadres du Polisario qui ont transformé Tindouf en un terreau pour des affaires scabreuses liées au trafic de drogues et d’armes au profit des terroristes d’al qaïda qui opèrent dans le vaste désert du sahara central algérien et le Sahel. Selon la communauté des chercheurs géopoliticiens, al Qaïda recrute dans les rangs du Polisario et la connexion entre la nébuleuse terroriste et certains élements polisariens est bien établie depuis des années.

Sahara Marocain: Projet d'autonomie, l'engagement sincère du Royaume


Sahara Marocain: Projet d'autonomie, l'engagement sincère du Royaume


La proposition d'autonomie dénote l'engagement clair et sincère du Maroc en faveur d'une solution politique définitive au conflit du Sahara, a affirmé, samedi à Courtrai (nord-ouest de la Belgique) Lahcen Mahraoui, membre du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS).



“Le Maroc s'est inscrit dans une dynamique positive et constructive à la faveur de la proposition d'autonomie des provinces du sud dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale”, a souligné M. Mahraoui, qui animait une rencontre sur “les fondements historiques de la marocanité du Sahara”, devant un parterre d'hommes politiques et députés belges ainsi qu'un grand nombre de membres de la communauté marocaine établie en Europe.
Le statut d'autonomie sera soumis à une consultation référendaire des populations concernées, conformément au principe d'autodétermination et des dispositions de la Charte des Nations unies, a-t-il précisé.

“Le Maroc lance ainsi un appel aux autres parties pour qu'elles saisissent cette occasion d'écrire une nouvelle page de l'histoire de la région. Il est prêt à s'engager dans une négociation sérieuse et constructive sur la base de l'esprit de cette initiative, et à apporter sa contribution à la création d'un climat de confiance”, a-t-il assuré. L'initiative marocaine d'autonomie s'inspire des “propositions pertinentes” de l'ONU et des dispositions constitutionnelles en vigueur dans les Etats géographiquement et culturellement proches du Maroc, et s'appuie sur des normes et standards internationalement reconnus, a-t-il souligné. Elle s'inscrit dans le cadre de l'édification d'une société démocratique et moderne, fondée sur l'Etat de droit, les libertés individuelles et collectives et le développement socio-économique, a-t-il expliqué, ajoutant qu'”elle apporte la promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région, met fin à la séparation et à l'exil et favorise la réconciliation”. Et d'assurer qu'à travers cette proposition, le Maroc garantit à tous les Sahraouis, à l'extérieur comme à l'intérieur, toute leur place et tout leur rôle, sans discrimination, dans les instances et institutions de la région. “Les populations du Sahara vont gérer elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives”, a-t-il affirmé, ajoutant que les Sahraouis disposeront “des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et participeront, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume”.

Animée d'un esprit d'ouverture, l'initiative marocaine tend à créer les conditions d'un processus de dialogue et de négociation débouchant sur une solution politique mutuellement acceptable au conflit artificiel sur le Sahara.
Présentant les détails de l'initiative marocaine, M. Mahraoui a indiqué que dans le respect des principes démocratiques, les Sahraouis auront, dans les limites territoriales de la Région du Sahara, la compétence notamment dans les domaines de l'administration locale et des juridictions de la Région, de l'économie, du budget et de la fiscalité, des infrastructures et de l'environnement. Dans des déclarations à la MAP, à l'issue de cette conférence, organisée dans le cadre du 15e anniversaire de l'Association marocaine de solidarité sahraouie en Europe (AMSSE), plusieurs hommes politiques belges se sont félicités de la proposition d'autonomie marocaine, la qualifiant de “sérieuse et crédible”. Ils ont de même indiqué avoir suivi “avec beaucoup d'intérêt un cours intéressant” de l'histoire du Sahara et des liens qui lient les populations sahraouis au Maroc.

Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, Samir Addahre, a appelé l'Algérie à s'inscrire dans la logique de la paix pour construire ensemble le Maghreb arabe.
Il a mis en exergue l'importance de la proposition marocaine d'autonomie, qui témoigne du “courage et de la sincérité” du Maroc pour mettre fin à ce conflit artificiel, qui n'a que trop duré et qui sape les efforts de construction et de développement de l'ensemble de la région.
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Clairvoyance
Le diplomate n'a pas manqué de rappeler, par ailleurs, les menaces qui pèsent sur cette région et sur l'Europe tant que ce conflit n'est pas résolu. De son côté, le président de l'AMSSE, Larch Ragragui, a réitéré la mobilisation constante de l'ensemble des Sahraouis, au Maroc et à l'étranger, derrière S.M. le Roi Mohammed VI.
“Nous soutenons la proposition d'autonomie qui a recueilli une large adhésion internationale et appelons la communauté européenne et internationale à faire pression sur l'Algérie et le polisario afin de libérer de nos frères séquestrés dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien”, a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Regragui a salué l'installation de la Commission consultative de la régionalisation, qui “témoigne une fois de plus de la clairvoyance de S.M. le Roi Mohammed VI et renforce le processus démocratique engagé par le Maroc”.
Cette manifestation a été marquée par la présence également des consuls généraux du Maroc à Anvers et à Bruxelles et de près de 500 personnes, dont une forte communauté marocaine établie dans plusieurs pays européens, tels les Pays-Bas, la France, l'Italie et l'Espagne.

Washington salue la tenue des 2è pourparlers informels sur le Sahara (Département d'Etat)

Washington salue la tenue des 2è pourparlers informels sur le Sahara (Département d'Etat)


Washington- Les Etats-Unis ont salué l'annonce de la tenue les 10 et 11 février courant, de la 2ème série de pourparlers informels sur le Sahara, a indiqué mardi soir le secrétaire d'Etat adjoint pour les affaires publiques, M. Philip J. Crowley.

"Nous appelons les parties à continuer les négociations sous les auspices du Secrétaire Général des Nations Unies", a indiqué M. Crowley dans un communiqué parvenu à la MAP.

Les Etats-Unis réitèrent au Secrétaire Général ainsi qu'à son Envoyé personnel, l'Ambassadeur Christopher Ross, leur "total soutien dans leurs efforts pour parvenir à une solution mutuellement acceptable", conclut le communiqué.

Le Maroc participe, du 9 au 11 février à Armonk, à la 2è réunion informelle préparatoire des négociations sur le Sahara marocain


Le Maroc participe, du 9 au 11 février à Armonk, à la 2è réunion informelle préparatoire des négociations sur le Sahara marocain


Rabat - A l'invitation de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross, le Royaume du Maroc participera, du 9 au 11 février 2010, dans la ville d'Armonk, dans les environs de New York, à la 2ème réunion informelle, préparatoire du 5è round de négociations, visant à trouver une solution politique et définitive au différend régional sur le Sahara marocain.

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération indique que la délégation marocaine sera composée de MM. Taïb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Yassine Mansouri, Directeur général des Etudes et de la Documentation et Maouelainin Khalihanna Maouelainin, Secrétaire général du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS).

Cette réunion informelle, qui se tiendra en présence du Royaume du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du polisario, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions 1813 (2008) et 1871 (2009) du Conseil de sécurité, qui appellent les parties à entrer dans une phase de négociations intenses et substantielles en tenant compte des efforts déployés par le Maroc depuis 2006 et en faisant preuve de réalisme et d'un esprit de compromis.

Le Royaume du Maroc prendra part à cette réunion informelle, animé de bonne foi et avec un esprit constructif. Il espère que les autres parties se départiront de leurs logiques figées et s'inscriront dans une dynamique positive pour parvenir à une solution politique de compromis, réaliste et réalisable, au bénéfice de la paix, de la stabilité et du développement de la région dans le cadre de l'UMA.

Sahara: Le Maroc appelle les autres parties à œuvrer pour une solution "réaliste" et à se départir de leur "posture de blocage"


Sahara: Le Maroc appelle les autres parties à œuvrer pour une solution "réaliste" et à se départir de leur "posture de blocage"


Rabat- Le Maroc appelle les autres parties à œuvrer pour une solution "réaliste" à la question du Sahara, en insistant sur l'inapplicabilité de l'option du référendum à options extrêmes, rapporte mercredi l'Agence France Presse (AFP).

A New York, la délégation marocaine renouvellera son appel aux autres parties "pour se départir de leur posture de blocage et leur stratégie de déviation", indique l'AFP citant une source officielle marocaine.

La 2ème réunion informelle préparatoire du 5è round de négociations, visant à trouver une solution politique et définitive au différend régional sur le Sahara marocain, débutera, mercredi dans la ville d'Armonk, dans les environs de New York, à l'invitation de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross.

Le Maroc saisira cette occasion pour démontrer, encore une fois, que "la démarche basée sur un référendum à options extrêmes est inapplicable et qu'elle a été définitivement écartée", souligne l'AFP.

"Le recours au référendum est minoritaire dans la pratique onusienne, la majorité des situations ayant été résolues à travers les négociations entre les parties", a assuré la même source.

"Rabat invite le Polisario et l'Algérie à oeuvrer à New York pour une solution réaliste et réalisable porteuse de paix et de stabilité pour les cinq pays du Maghreb et favorisant le progrès et la prospérité pour leurs populations", note l'AFP.

La 2ème réunion informelle sur le Sahara s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et notamment les résolutions 1813 et 1871, adoptées respectivement en avril 2008 et avril 2009.

Ces résolutions appellent l'ensemble des parties à s'engager dans des négociations intenses et substantielles, en tenant compte des efforts déployés par le Royaume depuis 2006, et en faisant montre de réalisme et d'esprit de compromis, pour parvenir à une solution politique et définitive au différend régional relatif au Sahara marocain.

Cette deuxième réunion informelle intervient également à la suite des quatre rounds du premier cycle de négociations, tenus à Manhasset en 2007 et 2008, sous les auspices de l'ancien Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, M. Peter Van Walsum.

Dans ce contexte, la délégation marocaine à la réunion de New York marquera sa disponibilité à négocier une solution définitive de compromis sur la base de l'Initiative marocaine d'autonomie, dont la prééminence a été clairement soulignée par le Conseil de sécurité.

Elle insistera ainsi sur la pertinence de cette initiative, rappellera la démarche démocratique ayant présidé à son élaboration, exposera son contenu substantielle, démontrera sa conformité avec la légalité internationale et analysera sa portée régionale.

Le Maroc, et à l'instar des autres réunions, relèvera, en même temps, le référentiel obsolète de la soi-disant proposition du "Polisario", son contenu dépassé, sa lecture biaisée et orientée du principe de l'autodétermination et sa philosophie contraire à l'orientation donnée par le Conseil de sécurité et souhaitée par la Communauté internationale pour la résolution de ce différend régional.

Tout en mettant l'accent sur l'inapplicabilité d'un référendum à options extrêmes, la délégation marocaine démontrera que le recours au référendum est minoritaire dans la pratique onusienne, la majorité des situations ont été résolues à travers les négociations entre les parties.

De même, l'expérience internationale enseigne que le principe de l'autodétermination a été satisfait dans la quasi-totalité des cas à travers la négociation et rarement par le référendum.

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération avait indiqué que la délégation marocaine à cette réunion sera composée de MM. Taïb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Yassine Mansouri, Directeur général des Etudes et de la Documentation et Maouelainin Khalihanna Maouelainin, Secrétaire général du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS).

Une association sahraouie appelle les ONG à intervenir sur place pour mettre au jour les exactions commises à Tindouf


Une association sahraouie appelle les ONG à intervenir sur place pour mettre au jour les exactions commises à Tindouf

Paris, 10/02/10 - La Fédération internationale pour l'autonomie au Sahara a appelé les organisations internationales de défense des droits de l'Homme à intervenir sur place pour mettre au jour l'ampleur des exactions commises à l'encontre des séquestrés à Tindouf.

Dans un communiqué transmis mercredi à MAP-Paris, la Fédération a condamné l'arrestation, récemment par les milices du "Polisario", de plusieurs personnes parmi les séquestrés des camps de Tindouf, ainsi que l'intervention armée musclée menée à l'encontre de dizaines de protestataires.

"Ces comportements qui violent les libertés individuelles et collectives, s'inscrivent, malheureusement, à l'opposé des efforts onusiens qui cherchent à relancer le processus de négociations entre le Maroc et le polisario et de la dynamique politique suscitée par la proposition marocaine d'autonomie au Sahara", déplore la Fédération

lundi 8 février 2010

«Jeune Afrique» met en relief le progrès considérable réalisé dans les provinces sahariennes


«Jeune Afrique» met en relief le progrès considérable réalisé dans les provinces sahariennes

Se basant sur le rapport du développement humain dans les provinces sahariennes qui fait état d’avancées remarquables sur le plan économique et social, l’hebdomadaire «Jeune Afrique» a, dans sa dernière livraison, consacré, sous la plume de Pascal Airault, une «revue de détail» dudit rapport, ne manquant pas de souligner au passage le progrès remarquable enregistré dans les provinces du Sud dans les différents domaines.

L’article précise que les conclusions du rapport, tirées de statistiques fournies par le Haut Commissariat au Plan (HCP) et complétées par des enquêtes de terrain, sont «extrêmement favorables puisque, trente-cinq ans après leur rattachement au Royaume, les neuf provinces ont enregistré des progrès remarquables en matière de développement économique et social. Certes, les pouvoirs publics ont demandé un effort considérable aux Marocains - l’économiste Fouad Abdelmoumni estime à 1200 milliards de dirhams (106 milliards d’euros) les dépenses militaires et civiles depuis 1975 dans les territoires sahariens, soit 3 % de croissance annuelle -, mais ce coup de collier a réussi à rendre le désert plus accueillant, à bâtir de nouvelles villes, à développer des activités génératrices de revenus dans la pêche, le tourisme et l’artisanat... ».
S’interrogeant sur le retard pris avant la publication du rapport, pourtant favorable, «Jeune Afrique» cite un diplomate européen pour qui « il ne faisait pas bon claironner ces résultats après les événements de Sidi Ifni, car les populations de cette zone, qui ne bénéficient pas des aides accordées aux provinces du Sud, auraient pu se rebeller davantage ». Ensuite, il y a eu l’enquête de l’hebdomadaire Tel Quel, « Ce que nous coûte le Sahara », qui a de nouveau différé sa sortie officielle.

URBANISATION ACCÉLÉRÉE

L’hebdomadaire poursuit : «Estimés à moins d’un million, répartis sur 60 % du territoire national, les habitants des provinces du Sud représentent 2,7 % de la population totale du Maroc. Leur nombre augmente néanmoins rapidement, au rythme de 3,2 % par an, contre 1,4 % pour la moyenne nationale. Cet accroissement s’explique en grande partie par l’arrivée de ménages du Nord, désireux de profiter des opportunités d’emploi et d’activité, ainsi que des équipements, infrastructures et services sociaux proposés par l’État. La population de la région d’Oued Eddahab-Lagouira est passée de 21500 personnes en 1982 à plus de 164000 aujourd’hui. Celle de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, de 122000 à 309000. Et celle de Guelmin-Es-Smara, de 300000 à désormais presque 505000. Depuis les années 1980, on constate une forte urbanisation conjuguée à une meilleure maîtrise de la fécondité, une réduction de la taille des foyers et une hausse de la population active. Un tiers des habitants ont cependant moins de 15 ans.

MIEUX ÉDUQUÉS ET MIEUX SOIGNÉS

»En 1975, près des trois quarts de la population du Sahara vivaient en dessous du seuil de pauvreté. Aujourd’hui, ils sont moins de 10 %. En vingt ans, la pauvreté a diminué de 66 %, soit deux fois plus rapidement que la moyenne du Royaume. « Les objectifs du millénaire, fixés à 2015, sont déjà atteints, explique Emmanuel Dierckx de Casterlé, ancien représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Maroc et auteur du rapport. C’est le fruit d’un volontarisme politique, depuis la mise en place d’un département chargé des Affaires sahariennes, en 1977, jusqu’à la création de l’Agence du Sud, en 2002. «La progression annuelle du bien-être économique (PIB par habitant exprimé en parité du pouvoir d’achat) s’élève à 3,3 % contre 1,4 % pour le reste du Royaume. Le taux d’accès au réseau d’eau potable (57,7%) et à l’électricité (93,2 % à Laâyoune) y est également supérieur. Environ deux habitants sur trois ont un téléphone mobile et plus de 80 % de la population un téléviseur».

Les nouvelles activités mobilisent principalement la population allogène

Pour «Jeune Afrique» : «Contrairement aux idées reçues, la population y est mieux éduquée que dans le reste du Royaume. Ce qui n’a pas toujours été le cas: 78 % des chefs de famille n’avaient aucune instruction scolaire en 1985. Ce lourd héritage de la période coloniale se dissipe peu à peu grâce aux investissements socio-éducatifs, puisqu’ils ne sont plus que 50 %. Le taux de scolarisation est aujourd’hui de 77,5 %, soit presque aussi élevé qu’à Rabat et à Casablanca. Si la pratique de la darija est généralisée, plus de 40 % des habitants de Laâyoune parlent aussi le français, contre 30 % à l’échelle nationale. Près de un cinquième de la population des provinces est de langue maternelle Hassanya. D’un niveau de formation supérieur aux hommes, les femmes ont néanmoins tendance à rester au foyer.
Comme pour l’enseignement, les pouvoirs publics ont nettement amélioré le niveau d’accès aux soins en mettant en place des programmes prioritaires en matière d’immunisation, d’hygiène, de santé maternelle et infantile, de planification familiale et de lutte contre les maladies transmissibles. L’espérance de vie est de 73 ans, soit presque une année de plus que la moyenne nationale».
Au volet de l’emploi, «Jeune Afrique» précise : «En 2006, les régions du Sud comptaient 253000 actifs, soit un peu plus du quart de leur population. La fonction publique (éducation, santé, administration) est la principale pourvoyeuse d’emplois (60 % des salariés). Elle distribue annuellement quelque 8 milliards de dirhams (700 millions d’euros) de salaires, soit près de 84 % de la rémunération totale des neuf provinces. Bien qu’en régression, le taux de chômage est de presque 20 %, contre moins de 10 % au niveau du pays. Près de 72.000 emplois ont été créés dans les régions sahariennes entre 2000 et 2006. « Le potentiel économique est réel, indique l’auteur du rapport. Il faut continuer à promouvoir le développement du tourisme, de la production minière, de l’artisanat et de la pêche. » Dakhla, Laâyoune, Tan-Tan et Tarfaya ont aujourd’hui leur port de pêche et disposent de ressources halieutiques importantes. Les autorités ont également construit des complexes artisanaux et des centres d’apprentissage dans les principales villes. Les provinces du Sud bénéficient aussi du plan Azur via le programme d’aménagement des « plages blanches », dont le coût est estimé à 3 milliards de dirhams (260 millions d’euros) pour une capacité de 24000 lits. Tourisme saharien, balnéaire, culturel, sportif (pêche et windsurf)... les possibilités sont variées».
Et le journaliste de «Jeune Afrique» d’ajouter : «Pour le moment, ces activités mobilisent principalement les allogènes, tandis que la population sahraouie reste largement inemployée et soumise à une politique publique d’assistanat à travers un système de distribution de pensions. Un système qui donne lieu à des détournements au détriment des plus démunis». «Jeune Afrique» parle de «travers que les vingt-et-un membres de la Commission Consultative de la Régionalisation (CCR) mise en place par le Roi en début d’année devront prendre en compte avant de proposer, d’ici à la fin du mois de juin, « un modèle national de régionalisation avancée ».




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