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lundi 31 mai 2010

Un groupe de 57 personnes rallient la mère patrie fuyant les camps de Tindouf


Laâyoune - Un groupe de 57 personnes, dont 18 femmes et 11 enfants, âgés entre 1 an et 14 ans, ont rallié récemment la mère patrie, le Maroc, mettant fin à leur calvaire dans les camps de Tindouf, en Algérie.

Ce groupe, qui vient d'arriver à Laâyoune, porte le nombre des ralliés ayant échappé à la torture des camps de Tindouf depuis le 25 mars dernier à 433 personnes, dont 81 femmes et 49 enfants.
Dans une déclaration à la MAP, Soubai El Khoumani a indiqué qu'il a regagné la mère patrie après être persuadé que le front polisario n'est qu'un "mirage", qualifiant de "dégradée" la situation dans les camps où la direction du polisario détournent à son profit les aides internationales destinées en principe aux séquestrés.
Il a appelé les détenus à ne pas croire aux mensonges véhiculés par le polisario et de regagner leur patrie en vue d'adhérer au processus de développement du pays, affirmant que la proposition du Royaume d'accorder une large autonomie aux provinces du Sud reste la solution unique au conflit artificiel au Sahara.
Pour sa part, Meriem Bent Ali (37 ans), qui a été expulsée par contrainte à Cuba dès son jeune âge, a exprimé sa joie de rejoindre sa patrie, soulignant que tout le monde est au courant des conditions tragiques dans lesquelles vivent les séquestrés de Tindouf.
De son côté, El Faqraoui Rabah s'est dit heureux du retour de son neveu Mirou Soubai (49 ans) à la mère patrie, appelant à mettre fin aux conditions très difficiles des séquestrés de Tindouf et leur permettre de rejoindre les leurs au Maroc.

La proposition marocaine d'autonomie "garantit les droits des sahraouis" (parti mauritanien)

Rabat,31/05/10- La proposition marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces du Sud est "juste et garantit les droits des sahraouis", a affirmé, dimanche à Rabat, le secrétaire général du parti mauritanien de la réforme, M. Mohamed Mahmoud Ould Tolba, exprimant le soutien total de son parti à ce projet.
Intervenant lors de la session extraordinaire du Conseil national de l'Union internationale pour le soutien au projet d'autonomie du Sahara, M. Ould Tolba a indiqué que la proposition marocaine "garantit les droits de notre famille et de nos cousins dans le Sahara avec lesquels nous sommes unis par des liens de sang et par le destin".
"Nous devons les soutenir dans cette initiative qui sert leur intérêt", a-t-il souligné.
"Nous sommes convaincus que la proposition d'autonomie des provinces du Sud leur apportera le bien-être, la sécurité et la stabilité", a-t-il poursuivi, estimant que ce projet est de nature à renforcer l'unité du Grand Maghreb arabe, réaliser la prospérité de la région et mettre un terme au conflit artificiel sur le Sahara.
Pour leur part, des membres du Conseil national de l'Union internationale pour le soutien au projet d'autonomie du Sahara ont souligné l'importance de la dynamique qu'a créée la proposition marocaine aux niveaux national et international.
Ils ont, à cette occasion, salué les efforts déployés par l'Union internationale pour le soutien au projet d'autonomie du Sahara et son rôle positif pour faire connaître la proposition marocaine notamment à l'échelle internationale et pour mieux communiquer avec les élites des provinces du Sud.

La Libye exprime son soutien à l'intégrité territoriale du Maroc

Tripoli- La Libye soutient l'intégrité territoriale du Maroc aussi bien concernant la question du Sahara que pour ce qui est des présides occupés de Sebta et Melillia et des îles Jaafarines, a affirmé, dimanche à Tripoli, le Secrétaire du congrès général du peuple libyen, M. Mohamed Abou Al Kacem Zaoui.
Lors d'une rencontre avec une délégation marocaine composée d'acteurs politiques, parlementaires, syndicaux, médiatiques et de la jeunesse, ainsi que de sensibilités féminines, M. Zaoui a notamment insisté sur " la position constante de la direction de la Jamahiriya arabe libyenne, rejetant toute tendance séparatiste qui ne peut qu'accentuer la balkanisation du monde arabe".
Cette rencontre s'est déroulée en présence du secrétaire des Affaires étrangères du Congrès du peuple, Soulaiman Chahoumi.
La délégation marocaine, qui a été reçue, dimanche à Tripoli, par le Guide de la Révolution libyenne, le Colonel Mouammar Kadhafi, a publié à l'issue de sa visite un communiqué dans lequel elle soulignait notamment que le guide de la Révolution libyenne a salué la sagesse et la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI.
Le Guide de la Révolution libyenne a également exprimé son regret quant au différend existant entre l'Algérie et le Maroc, rappelant le rôle historique joué par le Maroc dans le soutien de la révolution algérienne.
Après avoir déploré la fermeture des frontières entre le Maroc et l'Algérie, ajoute le communiqué, le Colonel Mouammar Kadhafi a appelé à l'ouverture des frontières entre les deux pays, laquelle est devenue "une revendication populaire et une nécessité stratégique".
Le Colonel Mouammar Kadhafi, ajoute le communiqué, a également déploré l'absence du Maroc de l'Union africaine, qu'elle a qualifiée de "perte pour l'Afrique", formant le voeu de voir le Royaume réintégré, dans les plus brefs délais, cette organisation.

Camps de Tindouf;AI souligne la situation alarmante



L'Organisation internationale de défense des droits humains, Amnesty International (AI, basée à Londres), a attiré l'attention sur la situation alarmante qui sévit dans les camps de Tindouf où la junte militaire du «polisario» continue de détenir des milliers de personnes contre leur gré dans des camps de séquestration sur le territoire algérien.

L'organisation, qui a publié jeudi son rapport sur l'état des droits de l'homme dans le monde, a notamment relevé dans ce document l'impunité dont jouissent les membres du «polisario».

Elle a notamment souligné qu'«aucune mesure n'a été prise pour mettre fin à l'impunité dont bénéficient ceux accusés d'avoir commis des atteintes aux droits humains dans les camps».

Le constat établi par Amnesty International rejoint celui fait par plusieurs organisations internationales et rappelle la situation déplorable dans laquelle se trouve la population séquestrée, laquelle situation est instrumentalisée par les dirigeants du «polisario» et leurs mentors algériens. Ces derniers détiennent en otage les populations séquestrées pour servir leurs desseins, déjà dénoncés.

Le célèbre chercheur britannique et grand expert de la région nord-africaine, George Joffe, a relevé de manière éloquente cette instrumentation, soulignant que «les Algériens instrumentalisent la question du Sahara pour servir leurs propres intérêts».

«Cette instrumentalisation devra se poursuivre jusqu'à ce que des changements importants interviennent en Algérie», a dit ce professeur de l'université britannique de Cambridge, tout en faisant état de «frustration à cause de l'échec de l'Algérie de répondre favorablement aux initiatives entreprises par le Maroc en vue de trouver une solution à cette question».

L'Algérie et ses protégés séparatistes n'ont eu de cesse de multiplier les tentatives désespérées pour faire échouer tout effort sérieux et honnête de parvenir à un règlement à ce conflit qui freine le processus d'intégration dans la région maghrébine.

Ces tentatives n'ont qu'un seul but, à savoir saboter l'élan créé par l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc pour régler ce conflit artificiel dans le cadre de sa souveraineté et son intégrité territoriale.

Le monde entier a pris acte de la position du Conseil de sécurité de l'Onu qui a qualifié de «sérieuse et crédible» la proposition marocaine, au moment où les adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume campent toujours sur des positions obsolètes.
Parmi ces positions figure le refus catégorique de l'Algérie de répondre aux appels lancés par l'Onu, par le biais de son Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), d'effectuer un recensement des populations des camps de Tindouf.

Un tel refus s'explique par l'exploitation de la situation des réfugiés par le polisario comme moyen de renflouer les comptes de ses dirigeants à l'étranger, au mépris des règles de justice et du droit humanitaire international.

Par ailleurs, le constat d'impunité établi par Amnesty International au sujet de la situation dans les camps de Tindouf s'applique également à l'Algérie elle-même.

AI s'est insurgée, dans son rapport 2010, contre ce qu'elle a qualifié d'«institutionnalisation» de l'impunité en Algérie, tout en dénonçant les violations continues des droits de l'homme dans ce pays.

Les mesures, prises par les autorités algériennes dans le cadre du processus de «réconciliation nationale», «institutionnalisent l'impunité pour les atteintes massives aux droits humains commises dans le cadre du conflit interne des années 1990 et qui privent les victimes de leur droit de connaître la vérité, obtenir justice et recevoir une réparation appropriée», a dit AI.

Le directeur chargé de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord au sein d'Amnesty International, Malcolm Smart, a déploré, dans une déclaration en marge de la présentation du rapport de son organisation, le manque de coopération des responsables algériens, y compris au sujet de la situation dans les camps de Tindouf.

«Nous n'avons pas un accès facile en Algérie», a dit M. Smart, faisant état d'«importantes questions que l'organisation veut débattre au sujet de la situation des droits de l'Homme dans ce pays».

Si cet esprit d'obstination de l'Algérie a été épinglé, celui d'ouverture dont le Maroc a toujours fait preuve, a été salué par le même responsable.

«Le Maroc fait montre d'un esprit d'ouverture par rapport à d'autres pays de la région», a dit M. Smart, soulignant «les relations constructives» qu'AI entretient avec le Maroc.

Autonomie au Sahara;Solution idoine pour la quiétude de la région


Autonomie au Sahara;Solution idoine pour la quiétude de la région

L'initiative marocaine d'autonomie au Sahara «est la solution idoine devant assurer aux populations des provinces du Sud stabilité, quiétude et opportunité de jouir pleinement de leurs richesses naturelles sous souveraineté marocaine», a affirmé le président du holding des Iles Canaries «Soac», Miguel Cacéres Concepcion.

Le Maroc a réussi d'importantes réalisations dans tous les domaines au Sahara, assurant ainsi aux habitants de la région un mode de vie meilleur, a-t-il dit dans une interview publiée vendredi par le quotidien ‘Al Alam'.

Les Iles Canaries sont disposées à mettre leur expérience en matière de gestion locale à la disposition de «nos confrères dans cette région dans le cadre de la mise en œuvre de l'initiative d'autonomie», a assuré M. Concepcion, pour qui «une économie réussie garantit une vie digne et stable».

Le Maroc jouit d'un important référentiel historique et connait actuellement d'importants changements, à travers les grands chantiers ouverts dans différentes régions, outre son expérience démocratique, a ajouté l'investisseur espagnol.

Il a, par ailleurs, mis en avant l'intérêt accordé par le Royaume à la liberté d'expression, «largement perçue dans les étalages des kiosques qui proposent une multitude de titres, aussi bien nationaux qu'étrangers, ainsi que dans les mouvements de grève et protestation contre les conditions sociales, autant d'indicateurs que l'on relève dans les pays démocratiques».

Un intérêt particulier est aussi accordé aux questions de l'enfant, de la femme, aux catégories défavorisées et aux personnes aux besoins spécifiques, a-t-il estimé, ajoutant que «l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) aura, sans nul doute, un impact positif sur ces catégories sociales».

Concernant les relations maroco-espagnoles, le président du groupe SOAC a souligné qu'elles «étaient et sont toujours distinguées, eu égard à plusieurs facteurs historiques et naturels, notamment la proximité géographique et les intérêts économiques et politiques communs, outre les liens historiques et sociaux unissant les deux pays».

vendredi 28 mai 2010

Un groupe de 48 jeunes rallie la mère-patrie fuyant les camps de Tindouf


Laâyoune,27/05/10 - Un groupe de 48 jeunes a rallié récemment la mère-patrie, fuyant la répression et la privation dans les camps de Tindouf.

Avec le retour de ces jeunes, dont l'âge varie entre 20 et 32 ans, le nombre de personnes ayant fui le calvaire des camps de Tindouf depuis le 25 mars dernier, s'élève à 376, dont 63 femmes et 38 enfants.
Dans une déclaration à la MAP, Fadla Ould Mahdi (23 ans) a exprimé sa fierté de rejoindre la mère-patrie pour vivre parmi les siens, appelant les autres jeunes à lui emboîter le pas pour mettre un terme aux souffrances qu'endurent les séquestrés dans les camps de Tindouf.
Dans une déclaration similaire, Mohamed Ould Salek (20 ans), a indiqué avoir rejoint son pays après s'être indigné des conditions de vie déplorables dans lesquelles vivent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Pour sa part, Mahmoudi Mohamed s'est dit fier du retour de son fils Faraj (26 ans), qui a répondu à l'appel royal "La Patrie est clémente et miséricordieuse".

Une délégation américaine rencontre à Dakhla des élus, des ralliés et des acteurs de la société civile


Dakhla, 27/05/10 - Une délégation américaine, en visite de deux jours à Dakhla, a tenu jeudi une série de rencontres avec des élus locaux, des acteurs de la société civile et de personnes ayant rallié la mère-patrie après avoir fui les camps de Tindouf.
Composée de Mme Sarah Charming Grieboski, activiste oeuvrant dans le domaine des droits de l'Homme et de MM. Josef Kenneth Grieboski et Megan Ann Pollard, responsables d'un Institut de la politique publique, ainsi que de trois journalistes, la délégation américaine a été également reçue par le wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oued-Eddahab, M. Hamid Chabar.
Les membres de la délégation ont eu, de même, des entretiens avec le directeur par intérim du Centre régional d'investissement, M. Abdallah Bouhjar, qui les a informés des potentialités de la région, des opportunités d'investissement qu'elle offre dans différents domaines, et des programmes mis en place pour valoriser ses atouts et assurer le décollage socio-économique de la région.
M. Bouhjar a passé en revue les indicateurs de développement dans la région, les réalisations accomplies pour promouvoir les secteurs clés de l'économie régionale, notamment la pêche, le tourisme, l'agriculture, l'élevage et l'énergie éolienne, outre les facilités mises en place pour attirer les investissements.
Lors de leurs rencontres avec les élus locaux, les ralliés et les acteurs de la société civile, les membres de la délégation américaine ont été informés de la participation active de la population locale au processus de développement mis en oeuvre dans la région et de la contribution efficiente de l'ensemble des composantes de la société civile aux programmes et projets socio-économiques réalisés dans cette partie du Royaume.
Ils ont, de même, pris connaissance des derniers développements de la question de l'intégrité territoriale et de l'attachement de la population locale à l'Initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour résoudre définitivement le dossier du Sahara, outre leur mobilisation constante pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume et faire face aux allégations et mensonges du "polisario" et de l'Algérie sur la situation dans les provinces du sud.
Au cours de ces rencontres, les différents intervenants ont mis en relief les réalisations accomplies au Maroc dans différents domaines et les acquis enregistrés en matière des droits de l'Homme et de liberté d'expression, se félicitant du climat de quiétude qui règne dans les provinces du sud.
Les membres de la délégation américaine ont suivi, à cette occasion, des témoignages accablants de personnes ayant fui les camps de Tindouf sur les violations des droits de l'Homme dans ces camps et l'exploitation du "polisario" des souffrances de la population séquestrée pour faire perdurer le conflit du Sahara et s'enrichir à travers le détournement des aides internationales.
M. Chabar a, pour sa part, mis en relief la pertinence de l'Initiative d'autonomie proposée par le Maroc, notant que "cette initiative, de juste milieu où il n'y aura ni vainqueur ni vaincu, répond aux voeux de la communauté internationale qui appelle à une solution politique définitive du dossier du Sahara.
Après avoir mis en avant les efforts courageux du Maroc pour parvenir à une solution réaliste de nature à clore définitivement le conflit du Sahara, il a déploré les positions figées de l'Algérie et du "polisario" qui cherchent à entraver le processus de négociation et mettre en échec les efforts de paix pour le règlement de ce dossier et garantir la stabilité dans la région.
Arrivée jeudi à Dakhla, les membres de la délégation américaine, qui ont visité le port et la nouvelle aérogare, se rendront vendredi dans des sites touristiques de la région.

jeudi 27 mai 2010

Le pouvoir algérien se soustrait lâchement à ses responsabilités


L’OMDH affirme n’avoir reçu aucune réponse de la part des autorités algériennes au sujet de sa demande de visiter les geôles du front séparatiste.


Un mois après la demande formulée par l’OMDH sollicitant l’autorisation de visiter les geôles du Polisario à Tindouf, cette ONG n’a pas encore reçu de réponse de la part du pouvoir algérien. C’est ce qu’a affirmé à ALM, mardi 25 mai, Amina Bouayach, présidente de l’Organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH). Cette association de défense des droits de l’Homme avait adressé, mercredi 28 avril dernier, une lettre à l’ambassade d’Alger à Rabat demandant l’autorisation de se rendre aux camps de Tindouf pour visiter Balouh Ahmed Hamou, Ahmed Salem Chibani Hamou et Mohamed Salek Ouled Gueya, détenus au secret par le Polisario depuis plus de six mois. «L’OMDH devait rendre publique mardi 25 mai dans l’après-midi une lettre ouverte dans laquelle nous affirmons que nous n’avons pas encore reçu de réponse à notre demande formulée le mois dernier. Nous souhaitons porter à la connaissance de l’opinion publique que nous réitérons notre demande à travers cette lettre. En effet, nous n’allons pas baisser les bras. Nous continuerons à nouer des contacts avec les autorités algériennes dans ce sens», précise Mme Bouayach, dans une déclaration à ALM. Le pouvoir algérien se soustrait, ainsi, lâchement à ses responsabilités. «Etant conscients du fait que la protection des droits de l’Homme est étroitement liée au droit international humanitaire et en tant qu’association qui milite pour la défense des droits de l’Homme, nous souhaitons juste nous enquérir de l’état de santé d’une personne en danger», poursuit-elle. «Si nous avons interpellé les autorités algériennes pour nous accorder l’autorisation de visiter les camps c’est pour deux raisons principales. Premièrement, c’est parce que ces camps se trouvent sur le territoire algérien et deuxièmement parce que l’Etat algérien est lié par les dispositions de la quatrième convention de Genève», souligne la présidente de l’OMDH en commentant le refus d’Alger de donner suite à ce jour à la demande de l’ONG. Par ailleurs, l’OMDH est soutenue dans cette affaire par Human Rights Watch. «Nous avons reçu récemment une lettre de la part de l’Organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch exprimant son soutien à notre demande de visiter les camps de Tindouf. Cette organisation nous a affirmé qu’elle attend elle aussi l’autorisation pour visiter les camps», précise Mme Bouayach. Les trois détenus en question ont été enlevés, au mois de décembre 2009, par les milices du Polisario dans les camps de Tindouf pour avoir osé exprimer publiquement leur opposition aux plans des dirigeants du Polisario et au détournement des aides humanitaires. L’OMDH affirme avoir reçu une plainte de la part de la famille de Balouh Ahmed Hamou sollicitant son intervention. Citant la famille du détenu Balouh Ahmed Hamou, l’OMDH avait noté, dans un communiqué publié le 27 avril dernier, que Ahmed Hamou observait une grève de la faim. Depuis, aucune information n’a filtré à propos de l’état de santé du détenu en question. Ahmed Hamou faisait l’objet, selon la même source, de torture et d’un traitement inhumain dans les geôles du front séparatiste et qu’il risque sa vie étant donné qu’il devait être traduit devant un tribunal militaire sur l’ordre d’un directeur de centre de détention. L’ONG avait précisé, en outre, que le détenu souffre de problèmes gastriques et de douleurs intestinales aiguës. L’OMDH avait interpellé, également, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) pour qu’il intervienne d’urgence afin de protéger et de porter assistance aux civils dans cette affaire.

Exclusif : l’OMDH pousse à la faute l’ambassade algérienne à Rabat


L’Organisation marocaine des droits humains (OMDH) est en passe de devenir la bête noire de l’Algérie. Après les communiqués rendus publics par l’ONG demandant aux autorités algériennes l’autorisation de se rendre à Tindouf pour s’enquérir de la situation des détenus sahraouis, Amina Bouayach, présidente de l’OMDH, a multiplié les appels téléphoniques à l’ambassade algérienne à Rabat.


Devant son insistance, le chargé d’affaire a botté en touche en lui affirmant qu’il avait reçu son courrier et qu’elle allait, sous peu, recevoir une réponse. Ne voyant rien venir, Amina Bouayach- également vice-présidente de la Fédération International des Droits de l’Homme- a tendu une embuscade au chargé d’affaires algérien à Rabat. Celui-ci, qui ne sort que très rarement de la chancellerie, a fait le déplacement la semaine dernière pour assister au congrès de l’association marocaine des droits de l’homme (AMDH), ONG rivale de l’OMDH, et particulièrement appréciée par le pouvoir algérien puisqu’elle compte dans ses rangs plusieurs personnes acquises aux thèses du Front Polisario. La surprise du chargé d’affaires algérien fut totale quant Amina Bouayach l’a abordé en marge du congrès pour savoir quel était le sort réservé à la requête de son organisation. Le diplomate algérien -qui a tout d’abord commencé par nier qu’il était le chargé d’affaire- est par la suite sorti de ses gonds devant l’insistance de la présidente de l’OMDH, lui criant qu’il «n’avait aucune réponse à lui donner». Voyant la scène, son officier de sécurité a intimé l’ordre au chargé d’affaires de rejoindre son véhicule afin de rentrer au bercail au plus vite.

mercredi 26 mai 2010

L'Algérie est à contre courant des aspirations à l'édification du Maghreb (conseillers)

Rabat, 25/05/10- L'Algérie s'inscrit à contre-courant des aspirations à l'édification du Maghreb Arabe, avec ses postions hostiles au Maroc et qui attisent le conflit artificiel autour de la marocanité du Sahara, ont souligné mardi plusieurs membres de la Chambre des Conseillers.
Dans leurs interventions en réaction à la réponse de M. Taib Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération concernant les derniers développements de la cause nationale, ils ont estimé que l'Algérie est responsable de la léthargie du processus d'édification de l'Union du Maghreb Arabe, appelant la diplomatie marocaine à déployer davantage d'efforts pour conforter les acquis engrangés par le Maroc dans la défense de son intégrité territoriale.
Ainsi, M. Ahmed El Gour du groupe Authenticité et Modernité a affirmé que le régime algérien oeuvre contre l'unité du Maghreb au moment où les pays du monde s'acheminent vers les ensembles et les grands pô les.
Le Conseiller a souhaité, d'autre part, que l'institution législative soit informée périodiquement des développements de ce dossier.
M. Abdellatif Abdouh du groupe Unité et égalitarisme a affirmé, pour sa part, avoir pris note des agissements de l'Algérie et des tensions qu'elle tente de créer dans la région.
Les rencontres bilatérales entre parlementaires marocains et algériens révèlent la ferme volonté de ces derniers de transcender ce différend artificiel afin de se consacrer à l'édification maghrébine, a-t-il assuré.
De son cô té, M. El Mehdi Zergou du groupe Rassemblement Constitutionnel Unifié a rappelé le calvaire enduré par les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en territoire algérien, particulièrement les enfants.
Le Conseiller a fait part de son souhait que ce problème soit réglé dans le cadre de l'unité du Maghreb arabe, appelant l'Algérie à reconsidérer ses positions sur ce dossier.
M. Driss Merroun du groupe de la Mouvance a exalté les efforts intenses déployés par toutes les forces vives de la nation en faveur de l'unité du Maghreb Arabe.
Le gouvernement algérien s'inscrit à contre courant de la volonté du peuple algérien lequel aspire à tourner la page de ce différend régional artificiel et à réaliser l'unité maghrébine, a-t-il affirmé.
Mme Zoubida Bouayad du groupe Socialiste a mis l'accent, quant à elle, sur la nécessité de réunir toutes les conditions pour l'accueil des groupes de ralliés, appelant à une levée du siège imposé aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf et la nécessité de leur recensement par le Haut Commissariat aux Réfugiés.
M. Abderrahim Rammah du groupe fédéral de l'unité et de la démocratie a mis l'accent sur la nécessité de déployer davantage d'efforts pour parvenir à une synergie entre les actions gouvernementale et parlementaire concernant la question nationale.
Il a appelé dans ce contexte à la mise en place d'un programme d'action
impliquant les formations politiques et les associations de la communauté marocaine expatriée pour la défense de la marocanité du Sahara.
Le Conseiller a stigmatisé l'Algérie pour son instrumentalisation du dossier des droits de l'homme, en s'interrogeant sur les motivations réelles
de cette manŒuvre hostile au Maroc.
M. Abdellatif Ouammou du groupe de la coalition socialiste a, quant à lui, salué les efforts ainsi que les acquis diplomatiques marocains dans la défense de l'intégrité territoriale du royaume.
Il a, par ailleurs, mis l'accent sur l'approche des droits de l'homme comme mécanisme de la politique internationale, saluant à cet égard les grands acquis du Maroc en matière de respect des droits humains.
Dans sa réponse , le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri a réitéré l'entière disposition du Maroc à poursuivre la coopération avec le Secrétaire général des Nations Unies et son Envoyé personnel pour parvenir à une solution réaliste et novatrice de la question du Sahara, sur la base de l'initiative marocaine d'autonomie.

Arrivée dans la région de Oued-Eddahab-Lagouira de 49 ralliés ayant fui les camps du polisario


Dakhla- Quarante-neuf sahraouis sont arrivés au cours des deux derniers jours dans la région de Oued-Eddahab-Lagouira, en provenance des camps de Tindouf (en territoire algérien), qu'ils ont fui pour rallier la mère-patrie, le Maroc.
Ces nouveaux ralliés, dont des jeunes, des femmes et des enfants sont arrivés en deux groupes de 30 et 19 personnes via le poste frontalier Guergarat, au sud de la région de Oued-Eddahab-Lagouira.
Au cours des dernières semaines, des centaines de personnes, en majorité des jeunes, avaient rejoint par groupes de 15 à 40 personnes le Royaume après avoir réussi à fuir les camps de Tindouf, contrôlés par les milices du polisario.
Ces ralliés sont unanimes à souligner le ras-le-bol des habitants des camps vis-à-vis des agissements du polisario qui, ont-ils souligné, constitue "un simple outil entre les mains des dirigeants de l'Algérie dont ils se servent pour contrecarrer le Maroc dans son intégrité territoriale".
Ces ralliés s'élèvent notamment contre l'exploitation par les dirigeants du polisario des souffrances des habitants des camps pour faire perdurer le problème du Sahara et s'enrichir en détournant les aides humanitaires destinées aux séquestrés.

Le Front populaire ivoirien encourage le Maroc à poursuivre la recherche d'une solution à la question du Sahara


Rabat- Le Front populaire ivoirien (FPI) encourage vivement le Maroc à poursuivre par la voie pacifique la recherche d'une solution à la question du Sahara, souligne une déclaration commune du Parti Authenticité et Modernité (PAM) et du FPI parvenue mardi à la MAP.

Dans cette déclaration rendue publique à l'occasion de la participation du PAM à la fête de la liberté récemment à Abidjan, le FPI, qui a été informé par le PAM de "l'initiative marocaine de l'autonomie élargie du Sahara comme solution juste, concertée et définitive du problème du Sahara", encourage également le Maroc "à persévérer dans sa volonté de prendre en compte les aspirations légitimes des populations du Sahara".
Les deux formations politiques, qui ont décidé de continuer d'oeuvrer pour les règlements pacifiques des conflits, se sont félicitées de la similitude de leurs vues et ont appelé les Etats de la région à "une coopération sincère et profonde pour relever les défis et construire un avenir commun basé sur le respect mutuel de l'unité et de l'intégrité des territoires", souligne la déclaration.
Les deux parties ont saisi cette occasion pour échanger sur la situation politique et sociale de leur pays respectifs, sur leurs relations bilatérales et sur l'ensemble de la situation en Afrique occidentale et en Afrique du Nord, selon la déclaration.
Le FPI a informé le PAM des accords politiques de Ouagadougou (APO) et de sa volonté de voir la réunification du pays et le désarmement se réaliser dans les meilleurs délais.

Appel à intervenir d'urgence pour lever le siège imposé aux enfants sahraouis dans les camps de Tindouf


Laâyoune-Le réseau des enfants de Sakia-ElHamra a lancé un appel urgent pour lever le siège imposé aux enfants dans les camps de Tindouf en vue de leur permettre de retourner à la mère-patrie et de jouir de tous les acquis réalisés au profit de l'enfance à l'échelle nationale.
Dans un appel lancé à l'occasion de la journée nationale de l'enfant, le réseau a exhorté les organisations internationales à faire pression sur l'Algérie et le polisario et à intervenir d'urgence pour délivrer les enfants du siège qui leur est imposé dans les camps de Tindouf et mettre fin aux opérations de déportation collective auxquelles ils sont exposés.
L'association a attiré également l'attention des organisations internationales sur la situation dramatique dans laquelle vivent les enfants sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf.
Le réseau a dénoncé à cette occasion la déportation collective par le polisario des enfants séquestrés dans les camps de Tindouf vers différentes destinations et leur exploitation à des fins politiciennes pour quémander des aides, en violation des conventions et des chartes internationales relatives aux droits les plus élémentaires des enfants.
L'association a rappelé à cet égard la déportation de plus de 5.800 enfants sahraouis vers Cuba où ils sont exposés à toutes sortes d'abus, allant de l'endoctrinement idéologique à l'enrôlement militaire, en passant par le travail forcé dans les champs de canne à sucre et de tabac.

mardi 25 mai 2010

Des acteurs locaux démentent toute violation des droits de l'Homme à Laâyoune

Laâyoune, 24/05/10- Des acteurs locaux ont démenti catégoriquement toute violation des droits de l'Homme et rejeté les allégations colportées par des propagandistes selon lesquelles des personnes auraient été blessées à Laâyoune.
Dans des déclarations à la MAP, ces acteurs ont expliqué que la diffusion d'informations erronées et la fabrication d'événements sont devenues l'apanage de l'agence de presse algérienne (APS) qui excelle dans la désinformation et la falsification des réalités.
M. Salhi Abdellah, l'un des chioukhs de tribus sahraouies, a souligné que l'APS qui passe sous silence les violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, ne fait que proférer des mensonges et induire en erreur l'opinion publique internationale dans le but de saper les acquis réalisés par le Maroc en matière de consécration des droits de l'Homme et d'élargissement du champ des libertés publiques.
Cette agence, a-t-il poursuivi, a démontré, dans toutes ses sorties médiatiques, qu'elle faille à sa mission d'information, en s'alignant de manière flagrante sur les thèses des séparatistes et des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume.
Le secrétaire général de la Ligue des défenseurs des droits humains, M. Mohamed Talib, a, de son côté, souligné que les informations faisant état "de blessés et d'enlèvements" à Laâyoune relèvent purement et simplement de la fantaisie de cette agence réputée pour la diffusion d'informations erronées.
Il a exprimé son étonnement vis-à-vis du silence de l'APS sur les enlèvements et les crimes perpétrés dans les camps de Tindouf.
Le président de l'Association Unité et Développement pour la défense du droit au retour des séquestrés, M. Ahmed El Khor, a affirmé que l'APS, à travers ses allégations mensongères à répétition, vise à induire en erreur l'opinion publique internationale et à véhiculer une fausse image de la situation dans les provinces du sud du Royaume, dans une vaine tentative de mettre en échec les retours massifs à la mère-patrie des séquestrés dans les camps de Tindouf.
L'instigateur de cette propagande dans les camps de Tindouf s'est rendu compte que la thèse véhiculée par la direction du "polisario" est en train de s'effriter, ajoutant que la stabilité dont jouissent les provinces du sud du Royaume est devenue une réalité incontestable.
Il a souligné qu'à l'instar des autres villes du nord du Royaume, les provinces du sud demeurent ouvertes à la presse écrite et audiovisuelle internationale qui exerce sa mission en toute liberté.
L'APS a prétendu dans une dépêche diffusée ce lundi que des dizaines de personnes auraient été blessées samedi à Laâyoune et d'autres enlevées.
A signaler qu'aucun correspondant d'agence de presse internationale accrédité au Maroc n'a rapporté d'information sur ces soi-disant "événements" dont l'APS a fait état.

La presse mauritanienne accorde un grand intérêt au rapport de l'ESISC qui constate la déconfiture du +polisario+

Nouakchott, 24/05/10- La presse mauritanienne a accordé un grand intérêt au rapport de l'Institut européen des études stratégiques (ESISC), qui indique que l'enlisement du conflit du Sahara et l'absence de perspectives de résolution ont considérablement fragilisé le +polisario+ et jeté le discrédit sur sa direction.
Les journaux mauritaniens ainsi que la presse électronique ont mis l'accent sur les résultats de cette étude qui a révélé que "cette direction du polisario s'est encore un peu plus isolée de sa base, se contentant de défendre ses intérêts particuliers et financiers".
Dans ce contexte le journal "Assafir" a indiqué, dans un article intitulé "l'Institut européen des études stratégiques: Les liens entre le délitement du front Polisario et le développement du terrorisme au Sahel sont de plus en plus étroits", publié sur son site internet, que sur la scène internationale, le Polisario a fait les frais de son intransigeance et de son incapacité à négocier, mais aussi de l'évolution du contexte géopolitique.
Le journal estime que "le soutien de nombreux pays occidentaux, comme les Etats-Unis et la France, au plan d'autonomie proposé par le Maroc, qu'ils décrivent comme +sérieux et crédible+", a affaibli encore le polisario sur la scène diplomatique internationale.
Le journal indique que le rapport révèle qu' "aujourd'hui, le seul véritable soutien sur lequel le Polisario peut compter est celui de l'Algérie", qui instrumentalise les sahraouis pour "tenter de déstabiliser" le Maroc.
De son côté, le journal "Aqlam Houra" indique que le rapport de l'ESISC souligne par ailleurs que l'isolement et la sclérose de la direction du Polisario transparaissent également dans son attitude de plus en plus agressive à l'égard de toute forme de contestation de son mode de gestion et de fonctionnement, ajoutant que les dérives de cette direction, combinées à l'échec de sa politique, ont également participé à sa perte de crédit vis-à-vis de la population.
La perte de légitimité du polisario se traduit également par l'émergence de courants dissidents, indique l'Esisc, citant l'exemple du mouvement +Khat Achahid+, créé en juillet 2004, qui conteste la légitimité de l'actuelle direction et dénonce son caractère antidémocratique.
Le journal "Aqlam Hourra" a ajouté que Le rapport souligne en outre que depuis de nombreuses années, le polisario est régulièrement accusé de détournement des aides humanitaires, financières et matérielles, attribuées par des organisations non gouvernementales (ONG) et des organisations internationales.
Cette tendance s'est accentuée par le processus de délitement du mouvement devenu manifeste ces dernières années, relève l'Esisc, rappelant qu'en 2003, l'Union européenne avait décidé de renforcer le système de contrôle de son aide humanitaire mais a "rencontré des résistances de la part du Polisario dans l'exécution de sa mission".
Pour sa part, le journal "Almoustaqbal" indique que le rapport de l'ESISC constate que l'entêtement du polisario à ne pas autoriser le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies (UNHCR) à se rendre dans les camps de Tindouf pour y effectuer un recensement, n'augure pas d'une évolution positive à propos de ces pratiques de détournement.
Une enquête récente de l'Office Européen de Lutte Antifraude (OLAF) établit une possible coresponsabilité de l'Algérie et du Front Polisario dans ces détournements, indique l'Esisc.
Parallèlement à ces dérives, poursuit le rapport, l'extrême pauvreté qui règne dans les camps a favorisé le développement de la criminalité.
Ce développement de la criminalité doit également être mis en relation avec l'impunité qui existe dans le Sahel et qui a, comme pour le terrorisme, favorisé le développement de trafics en tout genre.
Au demeurant, l'implication du Polisario dans le trafic de drogue a été confirmée par le démantèlement, en janvier 2007, d'un réseau de trafic de stupéfiants dans le nord de la Mauritanie, note le document.
le rapport révèle que le mouvement profite également de sa position privilégiée dans une région échappant au contrôle des Etats pour s'enrichir en participant au trafic d'armes, ajoute journal.
Si, comme on le sait, de nombreux anciens cadres du polisario ont rompu avec le mouvement, préférant l'exil vers l'Espagne, le Maroc ou la Mauritanie, les sahraouis les plus jeunes et/ou les plus modestes et qui partagent ce constat d'échec ont également cherché à s'émanciper", écrit l'Esisc.
Le polisario refuse d'effectuer sa mutation et se cramponne au rêve indépendantiste, au risque de sacrifier ceux qui le suivent encore", affirme la même source citée par ce journal.
Le maintien de la même ligne politique radicale, alors que la position du Maroc a évolué, constitue une véritable prise en otage de dizaines de milliers de séquestrés dans les camps de Tindouf, ajoute le rapport.

Seule une solution politique négociée peut mettre fin au différend sur le Sahara (SG ministère des AE)

Madrid, 24/05/10- Seule une solution politique négociée est à même de mettre fin au différend sur le Sahara qui a trop duré, a affirmé lundi le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, M. Youssef Amrani.
"Il faut chercher une solution politique négociée au différend sur le Sahara et la proposition du Maroc d'accorder une autonomie au Sahara s'inscrit dans ce sens là, a souligné M. Amrani qui était l'invité de la chaîne de radio espagnole Punto Radio dans le cadre de son émission "Protagonistas" animée par Félix Madero et Luis del Olmo.
"Une fois que les options extrêmes aient été définitivement écartées, maintenant nous sommes devant des paramètres qui sont clairs et qui ont été définis par le Conseil de Sécurité de l'ONU, à savoir réalisme, pragmatisme et esprit de compromis", pour trouver une issue à ce conflit qui empoisonne les relations intermaghrébines et se dresse en obstacle à l'intégration du Maghreb, a relevé le diplomate marocain.
Selon M. Amrani, "les choses ne peuvent pas continuer ainsi avec des frontières fermées entre l'Algérie et le Maroc. Cette situation porte atteinte à l'unité maghrébine tellement souhaitée par les peuples de la région".
"Le non Maghreb est un gâchis, un désastre total, non seulement pour les pays de la région et leurs peuples mais également pour l'Europe ", a-t-il regretté, affirmant que les pays du Maghreb se doivent de se constituer en une union solide à l'image de l'Union Européenne.
"Un Maghreb fort est devenu, à l'heure actuelle, une nécessité géostratégique et économique, pour faire face ensemble aux défis qui se posent à la région", notamment celui du Terrorisme, a-t-il estimé.
"Le fléau du terrorisme est une menace qui plane sur l'ensemble du monde arabo-islamique et le Maroc est de plus en plus préoccupé par les alliances, dans la région du Sahel, entre les réseaux internationaux de trafic de drogue et les terroristes d'Al Qaeda.
Il a indiqué, dans ce contexte, que le Maroc dispose d'une stratégie multidimensionnelle pour combattre le terrorisme qui comprend une coopération étroite avec des pays tiers dans le domaine sécuritaire, des réformes politiques et dans le champ religieux et la diffusion des principes de tolérance et de démocratie.
"Grâce à la consolidation de l'édifice démocratique, l'engagement de réformes audacieuses et la diffusion d'un Islam modéré et ouvert, le Maroc a réussi à combattre la menace terroriste", a-t-il encore souligné.
Concernant la question des Droits de l'Homme, il a affirmé que "le Maroc n'a aucun complexe à ce sujet ". Le cas d'Aminatou Haidar a été une instrumentalisation des droits de l'Homme. Cette personne a été utilisée dans le conflit opposant l'Algérie et le Maroc sur le Sahara, a-t-il regretté.
"Punto Radio " a décidé d'émettre lundi, en direct depuis Rabat, une partie de ses programmes pour faire connaître le Maroc du XXIème siècle, une initiative à travers laquelle la chaîne de radio Espagnole entend "s'approcher de la réalité du pays voisin, au-delà de la politique, et découvrir le Maroc du XXIe siècle".

lundi 24 mai 2010

Le Sahara, entre Alger et Madrid


De l'Espagne nous vient une autre charge contre notre intégrité territoriale. On peut dire “une de plus”, et passer à autre chose, sans trop y prêter attention. C'est du déjà vu, déjà lu, déjà entendu. Cette nouvelle dénégation vaut, tout de même, le détour. Non pas pour sa pertinence et son sérieux, dont elle est complètement dénuée ; mais plutôt pour son côté ridicule dont elle tire une originalité dans le plus parfait registre du grotesque.
D'après l'entête du document, nous serions en présence d'un “rapport du Groupe espagnol d'études stratégiques (GEES)”; avec, en sous-titre “Sahara Occidental: Indépendance, paix et sécurité”. “L'étude” porte la griffe de Carlos Ruiz Miguel, professeur de droit à l'université de Saint Jacques de Compostelle. Les commanditaires et les auteurs de ce texte n'auraient pas mieux choisi que la capitale de la Galice, haut lieu de la mythologie chrétienne où la dépouille de Jacques le Majeur fut miraculeusement déposée, pour commettre un parchemin aux relents de Reconquista qui lorgne sur les rives du Sahara marocain pour faire la jonction avec les Iles Canaries. Car il ne s'agit pas du tout d'une “étude” menée selon les dogmes méthodologiques de la démarche universitaire. Il y a tromperie sur la marchandise.



Dès les premières lignes de ce faux travail académique, la couleur est annoncée. «Le projet impérialiste marocain a causé des conflits avec l'Espagne, avec la Mauritanie et avec l'Algérie». Dans la foulée, l'auteur nous accuse «de revendiquer les eaux de la zone économique des Îles Canaries», comme prélude à «une future revendication territoriale sur l'ensemble de l'archipel». Il nous traite également de fauteurs de guerre, en qualifiant "d'agression" la première tentative de libération de Sidi Ifni, en 1958, alors sous occupation espagnole et finalement récupérée en 1960. Il nous reproche de ne pas avoir ratifié les accords d'Ifrane, de 1972, sur le tracé des frontières algéro-marocaines, suite à "la guerre des sables" pour le même litige, en 1963. Et puis, il nous soupçonne d'avoir «des ambitions sur la Mauritanie». C'est carrément la totale. Pour M. Ruiz Miguel, nous sommes des "impérialistes" invétérés, des "expansionnistes" indécrottables. Il y aurait là de quoi flatter notre ego, sauf que ce listing aux accents de réquisitoire relève de la contre-vérité historique. Tout simplement. Nos relations avec le gouvernement autonome des Îles Canaries sont au beau fixe, en atteste une coopération aussi régulière que fructueuse, avec les instances régionales de nos provinces du sud. Idem avec la Mauritanie qui, finalement, n'est pas tombée dans l'escarcelle hégémonique d'Alger. Quant au bornage des frontières du côté de Tindouf et de Bechar, il peut être officialisé du jour au lendemain, pour peu que l'Algérie lève la séquestration de nos compatriotes sahraouis dans les camps de Lahmada et abandonne ses propres visées, par lobbies espagnols interposés, sur le Sahara marocain. Encore que ce tracé des frontières, comme chacun sait, a été fait par des cartographes militaires français en faveur d'une Algérie-département français sur cent trente-deux ans et au détriment d'un Protectorat marocain à durée déterminée. Encore que, faut-il le rappeler, l'Algérie a des problèmes de frontières et de voisinage avec la Tunisie, la Libye, le Mali, le Niger et la Mauritanie. Apparemment, cette vérité historique, toujours d'actualité, n'est pas dans le contrat de l'éminent universitaire de St Jacques de Compostelle.




Nous n'en sommes qu'au début, le meilleur est à l'avenant. Dans sa divagation à contre-emploi, M. Ruiz Miguel pointe du doigt le Maroc, «qui a donné un appui logistique aux mouvements islamistes algériens». L'auteur, du haut de sa chaire universitaire squattée pour l'occasion, prétend démentir les propos du général Nezar, l'homme fort de l'Algérie de l'après Houari Boumediane jusqu'à il y a quelques années, qui a reconnu l'absence de toute implication marocaine dans le drame algéro-algérien. C'est plutôt le contraire qui a été révélé par les investigations sur l'attentat terroriste contre l'hôtel Atlas Asni, à Marrakech, en 1994; sur la découverte de caches d'armes à Aknoul, dans le nord-est marocain, la même année; et même dans l'attaque à l'explosif contre le métro parisien, en 1995. La filière terroriste algérienne en direction du Maroc était établie. Elle transitait par la France. Elle était commanditée par les services algériens, tout comme le rapport de M. Ruiz Miguel.
Ce dernier n'en démord pas. Pour lui, nous sommes d'affreux belliqueux. Et nous nous armons jusqu'aux dents pour mieux agresser nos voisins. «La guerre, dit-on, c'est la continuation de la politique par d'autres moyens». Encore faut-il les avoir, ces moyens. Nous ne les avons pas, malgré un modeste approvisionnement à titre d'un peu de mise à niveau et de beaucoup de maintenance. La priorité affichée par le Maroc est ailleurs. Elle est dans la lutte contre l'analphabétisme, la maladie, le chômage, l'exclusion; et l'intégrisme terroriste, entre autres aspects intolérables du sous-développement. Par contre, l'Algérie, avec sa fabuleuse manne pétrolière, a les moyens de ses ambitions de super-puissance régionale. Elle se surarme à coups de milliards de dollars, particulièrement auprès de l'Afrique du Sud, en contrepartie de la reconnaissance de la RASD par celle-ci. Et puis, l'intention agressive que M. Ruiz Miguel prête au Maroc n'y est pas. Pour preuve et comme gage de volonté pacifique de voisinage, le cinquantenaire de la création des FAR (Forces armées royales) c'est récemment déroulé sans exposition ostentatoire de matériel de guerre. Quant au service militaire obligatoire, il a été abandonné, comme partout en Europe. Même cela, M. Ruiz Miguel nous l'a curieusement reproché.
Et le Sahara, dans tout ça? Eh bien, le Sahara est dans tout ça. Il est tout bonnement le point d'orgue de la commande reçue par le professeur Ruiz Miguel dans son développement abracadabrant. Le Sahara marocain, il ne le veut qu'extirpé à la territorialité marocaine, en tant que nouvelle wilaya algérienne -un peu comme le Koweït par rapport à Saddam Hussein en 1990- avec la connivence affichée de Madrid. Pour étayer cette thèse qui, encore une fois, n'a rien d'universitaire, M. Ruiz Miguel mobilise les allégations déjà évoquées, en plus d'un argumentaire encore plus édifiant. «L'indépendance du Sahara occidental, écrit-il, est la seule solution pour obtenir la stabilité de l'Afrique du Nord, en affirmant de manière indiscutable l'intangibilité des frontières héritées du colonialisme». Rien que ce paragraphe aux allures professorales mériterait une anti-soutenance doctorale. Le professeur Ruiz Miguel s'enorgueillit du "colonialisme" alors que, par les temps actuels, les anciennes puissances coloniales sont plutôt enclines à s'en excuser. L'Algérie est la première à le demander à la France. Il est peut-être temps que le Maroc en fasse de même à l'adresse de la France et, surtout, de l'Espagne. L'utilisation d'armes chimiques par l'armée espagnole, aux séquelles toujours visibles chez les générations actuelles, n'a-t-elle pas été prouvée par des chercheurs autrement plus sérieux que M. Ruiz Miguel, sur la guerre du Rif conduite par Mohamed Ben Abdelkrim Khattabi entre 1921 et 1925!
On ne va pas refaire les délibérations de la Cour de Justice de La Haye, en 1975-76, qui a reconnu les liens historiques, exprimés sous forme d'allégeance, entre les populations sahraouies et la monarchie. Mais juste une question: y avait-il un État constitué avant la colonisation espagnole de ces provinces sahariennes? La réponse est évidemment négative. Poursuivons; pourquoi alors veut-on en créer un, maintenant? L'argument avancé par M. Ruiz Miguel, qui a tout l'air d'être inclus dans le cahier de charges, est proprement déstabilisant. C'est pour «obtenir la stabilité de l'Afrique du Nord», clame-t-il sans sourciller. La solution d'indépendance que M. Ruiz Miguel conseille «d'imposer par la force», serait ainsi, tout comme le miracle de St Jean de Compostelle, un gage de "stabilité" et non le détonateur qui ferait exploser ce foyer de tension. Ahurissant. Monsieur le professeur, dans sa scientificité infinie et le carnet de commande aidant, joue avec le feu, autant qu'avec la dangerosité des mots. Mieux, il estime que l'édification, après appel d'offre algéro-espagnol, d'un État sahraoui sonnerait «la fin de l'islamisation» de cette même société sahraouie. De l'anthropologie culturelle à la petite semaine, comme si nos coreligionnaires du Sahara marocain, dignes héritiers de Maâ Al Aïnine, de Moribihi Raboho et d'EL Hiba, chefs religieux de la résistance anti-coloniale, n'étaient que des hordes tribales païennes et primitives. Le professeur Ruiz Miguel devrait, en principe, savoir que les us et coutumes des sahraouis n'ont d'égal que la beauté des rimes merveilleusement restituées par la poésie hassanie.
Á défaut de s'imposer la rigueur de la recherche universitaire, M. Ruiz Miguel a plutôt une plume à tête chercheuse. Il va encore plus loin. Alors, accompagnons-le. La RASD, une fois installée au Sahara marocain par on ne sait quelle force transcendantale, sera, d'après lui, «un allié fiable au Maghreb, pour l'Occident». Bonté divine! Peut-on, à ce point, tordre le cou à une réalité criante d'une toute autre vérité! Hormis son gaz surnaturel, l'Algérie est-elle, elle-même, un allié naturellement fiable, de qui que ce soit, avec ses seize années de guerre civile et ses 150.000 morts?
Après ces professions d'algérianité assumées, on oublie un peu que le professeur Ruiz Miguel est espagnol. Il le rappelle, lui-même; et il le signe: «L'indépendance du Sahara aura pour conséquence, avoue-t-il, l'abandon par le Maroc de ses revendications sur Sebta et Melilia». C'est l'autre facette, la vraie, de "l'intangibilité des frontières chère à M. Ruiz Miguel qui semble ainsi se mettre à table. Au nom de ce principe d'essence et de relance coloniale, il veut que l'Europe commence chez nous; à la pointe nord du continent africain, et par la grâce d'une autre occupation espagnole; qui perdure, celle là. Subitement, l'extrême nord et l'extrême sud du Maroc se rejoignent, par le lien du colonialisme espagnol, toujours présent dans la tête de M. Ruiz Miguel. Sebta, Melilia, d'une part; le Sahara marocain, d'autre part, ne sont plus qu'à un trait de plume du professeur de Galice.
Mais c'est plutôt bien ainsi; les cartes sont abattues. Le projet d'État croupion au Sahara marocain a, désormais, deux parrains, algérien et espagnol. On le soupçonnait déjà. Il vient d'être annoncé sous forme de prophétie professorale. Á bon entendeur…

vendredi 21 mai 2010

Le printemps culturel de Sidi Belyout : La culture sahraouie s’invite à Casablanca

C’est parti ! La 1ère édition du Festival printanier de Sidi Belyout a démarré hier à Casablanca sous le signe «Des souffles sahraouis». Organisé par l’arrondissement de Sidi Belyout et en partenariat avec la Coalition marocaine de la culture et des arts, ce Festival vise à insuffler une dynamique culturelle et artistique au niveau de cet arrondissement voire de toute la ville.
Lors d’une conférence de presse, organisée lundi, Kamal Dissaoui, président de l’arrondissement de Sidi Belyout, a expliqué que le projet de l’événement a vu le jour après la réussite du Festival « Ramadanyate », organisé au mois de Ramadan qui a reçu un accueil favorable auprès de la population casablancaise, du fait de la qualité et de la richesse de sa programmation. Il a ajouté que l’idée d’un printemps culturel à Sidi Belyout est née également d’un constat : la dimension multiculturelle de la ville blanche. «Ce Festival a pour ambition de divulguer et mettre en valeur cette spécificité casablancaise», a-t-il expliqué. Cette année, les organisateurs ont décidé de mettre l’accent sur l’art et la culture sahraouis. Ainsi, plusieurs artistes et intellectuels sahraouis seront les invités d’honneur de cette édition. «Tout au long de ce Festival, les Casablancais et les visiteurs auront droit à des spectacles et des activités inspirées des pratiques culturelles de la population sahraouie. L’année prochaine, on va essayer de donner la voix à une autre région du Maroc », a-t-il précisé.
De son côté, Abdelhay El Malakh, de la Coalition marocaine de la culture et des arts, a souligné que cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la diversité et la richesse culturelle défendues par la Coalition. Le choix du thème de cette édition relève des considérations purement culturelles et non politiciennes, a-t-il ajouté.
Le coup d’envoi de ce festival a été donné hier, avec le vernissage d’une exposition d’œuvres plastiques organisée par les étudiants de l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca et l’organisation d’un spectacle musical animé par Naima Samih, Rachida Talal et le groupe Lamchaheb. Cette soirée a permis de rendre hommage à Haj Younès.
Le Festival poursuivra ses activités jusqu’au 23 mai, avec un programme riche et varié. Des spectacles musicaux, des représentations théâtrales, des rencontres-débats, des expositions et des peintures murales ainsi que des compétitions sportives seront au rendez-vous. Parmi les temps forts de cette semaine, on note l’organisation d’une rencontre-débat sur la régionalisation et l’autonomie, avec la participation des représentants de divers partis politiques et une soirée artistique exclusivement sahraouie qui se tiendra le samedi à l’espace mythique de Skalla. Les spectacles auront lieu au complexe culturel de Sidi Belyout et dans d’autres lieux connus de l’arrondissement.

Imposante manifestation devant le Parlement européen en faveur de l'autonomie au Sahara


Strasbourg- Des centaines de Marocains ont manifesté, jeudi devant le siège du Parlement européen à Strasbourg (Est de la France), pour exprimer leur "soutien inconditionnel" et leur "adhésion complète" au projet d'autonomie proposé par le Maroc comme solution au conflit artificiel du Sahara.

Les manifestants ont scandé à l'adresse des parlementaires européens, réunis à Strasbourg, des slogans dénonçant le calvaire que vivent les séquestrés dans les camps de Tindouf, sous le joug des "milices violentes et affairistes" du +polisario+.
"Libérez nos familles retenues contre leur volonté", ont également clamé les manifestants, venus par centaines malgré une météo peu clémente.
De même, ils ont appelé à une intervention urgente des élus européens "pour mettre un terme au calvaire de nos familles séquestrées à ce jour depuis un quart de siècle".
Tout en exprimant leur mobilisation indéfectible derrière SM le Roi Mohammed VI, ils ont exhorté les instances européennes à "faire pression sur le +polisario+ et son mentor l'Algérie pour que cessent les exactions commises dans les camps de Tindouf", attirant, à cette occasion, l'attention de l'opinion publique en Europe et dans le monde sur cette situation "déplorable".
Ils ont, d'autre part, interpelé les institutions européennes, soucieuses du respect des droits de l'Homme, sur l'impérieuse nécessité de procéder au "recensement de ces populations soumises aux violations les plus graves de leurs droits les plus fondamentaux".
Pour ces manifestants, dont l'écrasante majorité est originaire des provinces du Sud, soutenir le +polisario+ équivaudrait à "cautionner le non-droit, la tuerie des innocents et de facto transgresser les principes fondamentaux des droits de l'Homme".
Le Sahara est une terre marocaine par la géographie, l'histoire, la culture, la religion et par le Pacte d'allégeance liant, depuis des siècles, les populations sahraouies au trô ne Alaouite, ont-ils rappelé.
Dans un appel distribué aux Strasbourgeois, ils soulignent que la création d'une entité factice, fruit de l'imaginaire des ennemis du Maroc toujours soucieux de "garder une hégémonie" hors du temps et de la raison, constitue "une grave atteinte aux idéaux de l'Afrique, à la paix et à la prospérité des peuples du Maghreb".
Ils ont enfin mis en garde contre les développements dangereux qui favoriseraient un terrain fertile pour la multiplication de groupes terroristes dans la région sahélo-saharienne où la sécurité des ressortissants européens est en danger après plusieurs enlèvements.
Organisée à l'initiative de l'Association sahraouie de solidarité pour le projet d'autonomie (ASSPA), cette manifestation a mobilisé les Marocains sahraouis "et fiers de l'être" venus "défendre le Sahara, une terre marocaine et qui le restera jusqu'à la fin des temps".

Un appel pour la libération des séquestrés de Tindouf remis aux parlementaires européens


Strasbourg- Un appel pour la libération des séquestrés de Tindouf a été remis aux députés européens, réunis jeudi à Strasbourg (est de la France), à l'issue d'une imposante manifestation tenue devant le siège du Parlement européen par des centaines de Marocains venus de toutes les régions de France.
Cet appel, remis par une délégation représentative des manifestants conduite par Mme Zahra Haïdara, présidente de l'Association sahraouie de soutien au projet d'autonomie (ASSPA), fait état du calvaire que vivent les séquestrés sur le sol algérien, sous le joug des "milices violentes et affairistes" du +polisario+.
Les signataires attirent l'attention de l'opinion publique en Europe sur cette situation et sollicitent "l'intervention urgente" des euro-députés.
"Il est temps, écrivent-ils, de mettre la lumière sur ce qui se passe réellement dans ces camps" où "la population sahraouie est prisonnière d'une oligarchie d'affairistes, violente et dangereuse, incapable d'entendre raison et de choisir la voie de la paix".
L'appel relève que les adeptes du séparatisme, dépassés par la marche de l'histoire, ont été "incapables d'apporter une réponse à la généreuse proposition d'autonomie du Royaume du Maroc, soutenue par la communauté internationale".
"Ce plan est de nature à promouvoir la stabilité et la paix dans la région", relèvent-ils.
Le Sahara est une terre marocaine par la géographie, l'histoire, la culture, la religion et par le Pacte d'Allégeance liant, depuis des siècles, les populations sahraouies au Trône Alaouite, soulignent les signataires.
Organisée à l'initiative de l'ASSPA, une imposante manifestation avait mobilisé des centaines de marocains sahraouis "et fiers de l'être" venus "défendre le Sahara, une terre marocaine et qui le restera jusqu'à la fin des temps" devant le siège du Parlement européen.

Les liens entre le délitement du polisario et le développement du terrorisme au Sahel, de plus en plus étroits (ESISC)


Bruxelles- Les liens entre le délitement du Front Polisario et le développement du terrorisme au Sahel sont de plus en plus étroits et l'effondrement de ce mouvement alimente l'activité de l'organisation "Al Qaeda au Maghreb islamique" (AQMI), indique jeudi l'Institut européen des études stratégiques (ESISC), basé à Bruxelles.
"Si cette hypothèse reflétait à l'origine la simple crainte d'une dérive du Polisario, elle devient chaque jour un peu plus concrète, au point de faire désormais consensus chez les analystes de la situation sécuritaire dans la région", souligne l'Esisc dans un rapport intitulé "Le front polisario et le développement du terrorisme au sahel".
"L'un des éléments majeurs qui motiverait les membres du Polisario désireux de rejoindre les rangs de l'AQMI ou d'autres organisations islamistes armées serait le fait que ces groupes tentent de cibler le Royaume du Maroc, le pays même que la propagande séparatiste leur a appris à haïr depuis leur enfance", écrit l'Esisc.
Le rapport illustre par des exemples et des études, la diversité des liens qui existent entre le polisario et l'AQMI, démontrant que "des membres actifs du mouvement à la recherche de revenus complémentaires, tout comme des mercenaires qui cherchent à rentabiliser leur expérience passée dans les structures militaires du mouvement indépendantiste sahraoui, peuvent basculer dans le terrorisme après être vraisemblablement passés par diverses formes de trafic".
La criminalité, et notamment les trafics de drogue et d'armes qui se sont développés dans la région depuis quelques années, est apparue à de nombreux Sahraouis comme la seule perspective d'avenir viable, face à la frustration créée par le manque de perspectives politiques aujourd'hui offertes par la direction du Front Polisario, indique l'Esisc .
"La diversité des voies qui mènent à cette dérive terroriste est une énième preuve du niveau avancé de décomposition du Front Polisario plus de trente-cinq ans après sa Création", note le document.
Elle illustre également la complexité des enjeux sécuritaires de la région où il devient de plus en plus difficile de distinguer les terroristes des trafiquants en tout genre.
Cette collusion entre terrorisme, trafic d'armes et de drogues, et membres anciens ou actuels d'un mouvement indépendantiste en décomposition a permis le développement de ce qui est présenté par l'Institut Thomas More comme une "industrie hybride de l'enlèvement" qui, grâce au paiement de rançons, finance le terrorisme et les activités de l'AQMI dans toute la région, ajoute le rapport.
L'Esisc indique que depuis quelques années, un intérêt certain de l'AQMI pour le Front Polisario, qui est devenu un des principaux bassins de recrutement de l'organisation terroriste, a été relevé.
Il a affirmé que des jeunes Sahraouis désœuvrés pouvaient se laisser séduire par l'idéologie de l'AQMI, ajoutant que "les organisations terroristes puissantes telle al-Qaïda au Maghreb islamique sont des experts en matière de détection de personnes présentant de tels signes de vulnérabilité. Ainsi, les camps de Tindouf représentent une mine d'or potentielle pour les recruteurs de groupes comme AQMI".
"Si l'on prend également en considération le vide idéologique laissé par la faillite du marxisme-léninisme dont se réclamait le Polisario, on comprend aisément que l'islamisme radical se soit, pour certains, substitué au combat indépendantiste", note le rapport.
Les ralliements à l'AQMI et à son idéologie djihadiste ne concernent pas que des "soldats" du Front Polisario, affirme l'Esisc.
"Des cadres de cette organisation ont également été gagnés par la contagion, ce qui peut s'avérer particulièrement dangereux puisque ces membres éminents du groupe sont à même d'en influencer d'autres et, donc, de devenir de véritables pôles de recrutement islamiste dans les camps", a-t-il ajouté.

L'enlisement du conflit du Sahara et l'absence de perspectives de résolution

Bruxelles,20/05/10- L'enlisement du conflit du Sahara et l'absence de perspectives de résolution ont considérablement accru la vulnérabilité du Front Polisario et fortement entamé la légitimité de la direction du mouvement, affirme jeudi l'Institut européen des études stratégiques(ESISC), basé à Bruxelles.
Sur la scène internationale, le Polisario a pâti de son intransigeance et de son incapacité à négocier mais aussi de l'évolution du contexte géopolitique, indique l'Esisc dans un rapport, soulignant que le nombre des Etats reconnaissant la soi-disant RASD n'a cessé de baisser.
"De plus, poursuit le rapport, le soutien de nombreux pays occidentaux, comme les Etats-Unis et la France, au plan d'autonomie proposé par le Maroc, qu'ils décrivent comme +sérieux et crédible+", a affaibli encore le Polisario sur la scène diplomatique internationale.
"Aujourd'hui, le seul véritable soutien sur lequel le Polisario peut compter est celui de l'Algérie", qui instrumentalise les Sahraouis pour "tenter de déstabiliser" le Maroc, ajoute le document.
L'Esisc souligne par ailleurs que l'isolement et la sclérose de la direction du Polisario transparaissent également dans une attitude de plus en plus agressive à l'égard de toute forme de contestation de son mode de gestion et de fonctionnement.
Cette direction du Polisario "s'est encore un peu plus isolée de sa base", se contentant de défendre ses intérêts particuliers et financiers, note le rapport, ajoutant que les dérives de cette direction combinées à l'échec de sa politique ont également participé à sa perte de légitimité vis-à-vis de la population.
La perte de légitimité du Polisario se traduit également par l'émergence de courants dissidents, indique l'Esisc, citant l'exemple du mouvement +Khat Achahid+, créé en juillet 2004, qui conteste la légitimité de l'actuelle direction et dénonce son caractère antidémocratique.
Le rapport souligne en outre que depuis de nombreuses années, le Front Polisario est régulièrement accusé de détournement des aides humanitaires, financières et matérielles, attribuées par des organisations non gouvernementales (ONG) ainsi que par des organisations internationales.
Cette tendance a été accentuée par le processus de délitement du mouvement qui s'est accéléré ces dernières années, relève l'Esisc, rappelant qu'en 2003, l'Union européenne avait décidé de renforcer le système de contrôle de son aide humanitaire mais a "rencontré des résistances de la part du Polisario dans l'exécution de sa mission".
Le fait que le Polisario n'ait toujours pas autorisé le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies (UNHCR) à se rendre dans les camps de Tindouf, ni même à effectuer un recensement, n'augure pas d'une évolution positive à propos de cette pratique du détournement, ajoute la même source.
Une enquête récente de l'Office Européen de Lutte Antifraude (OLAF) établit une possible coresponsabilité de l'Algérie et du Front Polisario dans ces détournements, indique l'Esisc.
Parallèlement à ces dérives, poursuit le rapport, l'extrême pauvreté qui règne dans les camps du Polisario a favorisé le développement de la criminalité. Ce développement de la criminalité doit également être mis en relation avec l'impunité qui existe dans le Sahel et qui a, comme pour le terrorisme, favorisé le développement de trafics en tout genre, estime l'Esisc, soulignant que la région est à la fois une importante zone de production de drogue et un couloir de transit vers l'Europe pour la cocaïne en provenance d'Amérique latine.
L'implication du Polisario dans le trafic de drogue a été confirmée par le démantèlement, en janvier 2007, d'un réseau de trafic de stupéfiants dans le nord de la Mauritanie, note le document.
Le mouvement profite également de sa position privilégiée dans une région échappant au contrôle des Etats pour s'enrichir en participant au trafic d'armes, ajoute l'Esisc.
"Cette faillite aussi bien morale qu'économique du Polisario, qui n'est pas nouvelle mais qui a été accélérée par le cessez-le-feu de 1991 et la fin de
la Guerre froide, a permis à un nombre important de Sahraouis de prendre conscience du caractère vain de la lutte indépendantiste.
Si, comme on le sait, de nombreux anciens cadres du Polisario ont rompu avec le mouvement, préférant l'exil vers l'Espagne, le Maroc ou la Mauritanie, les Sahraouis les plus jeunes et/ou les plus modestes partageant ce constat d'échec ont également cherché à s'émanciper ", écrit l'Esisc.
Dans ce rapport, l'Esisc a également donné un aperçu des origines du conflit du Sahara et établi une comparaison de l'évolution du Front Polisario à celle du mouvement républicain irlandais (IRA).
A cet égard, le document relève que " longtemps considérée comme un rassemblement de tueurs fanatiques et sans scrupules, l'IRA fut capable de faire preuve d'une maturité politique suffisante et d'assez de clairvoyance pour tourner le dos à la violence et devenir partie prenante du jeu politique irlandais à l'intérieur d'un territoire qui continuerait à être administré par la Couronne britannique".
"Confronté à une situation au fond assez similaire - l'impossibilité de concilier ses buts premiers et fondateurs et la réalité géopolitique du moment - le Front Polisario refuse d'effectuer sa mutation et se cramponne au rêve indépendantiste, au risque de sacrifier ceux qui le suivent encore", affirme la même source.
Le maintien de la même ligne politique radicale, alors que la position du Maroc a évolué, constitue une véritable prise en otage des dizaines de milliers de séquestrés dans les camps de Tindouf, ajoute le rapport.

jeudi 20 mai 2010

Couvre-feu pour les diplomates


La Direction générale du protocole relevant du ministère algérien des Affaires étrangères vient d’adresser une circulaire, qui n’a rien de protocolaire, aux missions diplomatiques et consulaires et aux représentations des organisations internationales accréditées en Algérie.

Florilège : les contacts et relations avec l'ensemble des partis politiques et les organisations nationales agréées, y compris les partis politiques de l'opposition, «doivent être pris exclusivement avec les directions nationales des partis et organisations concernées. Aucun contact au niveau local ne sera désormais toléré». Autres sommations : «Toute proposition de coopération étrangère avec l'Algérie doit impérativement être soumise, au préalable, au ministère des Affaires étrangères. Toute autre initiative qui tenterait d'être engagée directement serait considérée comme un manquement aux devoirs des missions diplomatiques et consulaires et des représentations des organisations internationales. Les visites de travail des membres diplomatiques, à l'intérieur du territoire algérien doivent être organisées en relation avec les services compétents des ministères des Affaires étrangères (Direction générale du protocole), et de l'Intérieur ainsi qu'avec Mesdames et Messieurs les walis». Sans commentaire !

Création à Séville de la coordination des Marocains d'Andalousie pour la défense de la cause nationale


Madrid, 20/05/10- Une coordination des Marocains d'Andalousie pour la défense de la cause nationale a été créée mercredi à Séville (Sud de l'Espagne), apprend-on auprès de ses promoteurs.

L'annonce a été faite au cours d'une rencontre de communication organisée par l'association Hispano-Sahraouie "Hiwar" en collaboration avec la "Ligue des défenseurs des Droits Humains au Sahara", sur le processus engagé au Maroc en matière de renforcement du développement local et de consolidation des droits de l'Homme, notamment dans les provinces du sud du Royaume, ainsi que sur l'essor socio-économique que connaissent ces provinces.
Au cours de cette rencontre, l'accent a été mis sur les progrès réalisés au Maroc dans le domaine de la consécration des droits Humains, notamment dans les provinces du Sud, et ce contrairement aux allégations véhiculées par les ennemis de l'intégrité du Royaume, a indiqué le président de l'association "Hiwar", Abderrahim Berdiji, dans une déclaration à la MAP.
La rencontre a été également l'occasion pour dénoncer l'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme de la part des ennemis de l'intégrité du Maroc dans le dessein, bien avoué, de porter atteinte aux réalisations et autres acquis du Royaume en matière de promotion et de défense de ces droits, a-t-il dit.
Il a indiqué, dans ce contexte, que les violations systématiques des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, ainsi que le blocus imposé par le polisario aux séquestrés Sahraouis, ont été également dénoncés au cours de cette réunion.
Cette rencontre de communication, qui a été marquée par une forte participation de représentants d'associations de la société civile à Séville et d'étudiants Marocains dans la capitale Andalouse, a mis l'accent, par ailleurs, sur le bien fondé de la proposition marocaine d'Autonomie en tant que solution judicieuse permettant le règlement définitif de la question du Sahara.
Elle s'est déroulée en présence du consul du Maroc à Séville, Said Douelkakar, du président de la Ligue des Défenseurs des Droits de l'Homme au Sahara et membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes, Baba Ahl Mayara et du secrétaire général du Forum Sakia Al Hamra-Oued Eddahab pour la Démocratie et le Développement et membre du Corcas, Taoufik Berdiji.
Selon les organisateurs, une rencontre similaire sera organisée la semaine prochaine à Almeria (Sud de l'Espagne).

mercredi 19 mai 2010

L’ombre d’Ilich Ramírez Sánchez plane sur Abdelaziz Bouteflika


C’est un véritable début de polémique franco-algérienne –une de plus- qui a été enclenchée par le film « Carlos », réalisé par Olivier Assayas, et dans lequel l’on verrait le terroriste se faire remettre une mallette pleine de billet par Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des affaires étrangère de l’Algérie, en contrepartie de la libération d’otages.
Petit rappel des faits : c’était il ya trente-cinq ans, un DC-9 se posait sur le tarmac de l’aéroport d’Alger avec à son bord le terroriste Carlos (de son vrai nom Ilich Ramírez Sánchez) et les quarante-deux otages kidnappés au siège de l’OPEP à Vienne. En guise de comité d’accueil, un petit homme qui trépigne, dévoilant un large sourire sous une moustache barrant son visage. Abdelaziz Bouteflika vient de réussir la médiation de tous les dangers, celle qui devrait permettre aux otages du terroriste le plus recherché au monde de retrouver leurs familles. Pour le ministre des affaires étrangères algérien, Carlos est une vieille connaissance, car ils chassent tous deux sur les mêmes terres : celles des réseaux clandestins d’extrême gauche qui s’activent en Europe et qui sont prêts à passer à la lutte armée. L’Algérie les soutient, leur offre une base logistique ainsi que des camps d’entrainement cosmopolites, où se rencontrent les « freedom fighters » du monde entier, dont certains sont entrés dans la légende du terrorisme international, comme le « docteur » Waddi Haddad.
Subitement, tout ce passé ressurgit, et c’est à travers la fiction que les liens entre Carlos et Bouteflika sont remis en lumière. Or Bouteflika pensait avoir tourné la page, en avoir fini avec ces jeunes aux cheveux longs qui réclamaient à cors et à cri la révolution.

Alors, c’est sûr, faire remonter ces « vieux dossiers », cela ne peut être qu’une conspiration visant à déstabiliser la Présidence et l’Algérie, en ces temps où le terrorisme et le détournement d’avions ne sont plus considérés comme des activités ludiques pour révolutionnaires en goguette. La question ici n’est même pas de savoir si Abdelaziz Bouteflika a effectivement remis des fonds à un terroriste international, mais de se replonger dans le cœur de la prise de décision algérienne des années 70, avec ses luttes d’influences et ses intrigues, dont le paroxysme sera d’écarter du pouvoir ce même Bouteflika, qui connaîtra une traversée du désert de plus de vingt ans. Un système qui est capable d’éliminer le choix le plus évident pour diriger le pays mérite que l’on s’y intéresse de plus prêt, afin de comprendre les ressorts du mécanisme implacable et déterminé qui anime la République Démocratique et populaire.

Conférence à l'Université militaire "Nueva Granada" de Bogota sur la dimension géostratégique de la question du Sahara

Bogota,19/05/10- La dimension géostratégique de la question du Sahara a été le thème central d'une conférence animée par l'ambassadeur du Maroc en Colombie, M. Noureddine Khalifa, à la Faculté des sciences politiques et relations internationales de l'Université militaire "Nueva Granada" de Bogota, apprend-on mardi auprès de l'ambassade du Royaume.
Cette conférence à laquelle ont assisté des enseignants de l'Université "Nueva Granada" et des formateurs académiques militaires, était destinée aux élèves sous-officiers colombiens dans le cadre des séminaires de formation sur diverses questions d'ordre international, liées notamment au monde arabo-musulman.
La conférence s'inscrit également dans le cadre des activités programmées par l'ambassade du Maroc à Bogota en vue de mieux faire connaître toute la réalité de la question du Sahara auprès des divers milieux colombiens, en particulier académiques et de la société civile, ajoute-t-on de même source.
Dans son exposé, le diplomate marocain a abordé les derniers développements de la question du Sahara, à la lumière des récentes résolutions des Nations unies, notamment la résolution 1920, adoptée par le Conseil de sécurité le 30 avril dernier, qui rappelle le caractère crédible et sérieux des efforts déployés par le Maroc, en vue de promouvoir une solution de compromis à ce conflit régional.
Il a en outre, rappelé la situation dramatique des populations sahraouies dans les camps de Tindouf et insisté sur le refus d'Alger de faciliter un recensement de ces populations, ainsi que sur les violations successives du droit international humanitaire.
Par la même occasion, M. Khalifa a brossé un tableau des avancées réalisées par le Maroc au cours des dernières années, en matière d'enracinement du processus démocratique et de promotion des Droits de l'Homme, mettant en exergue l'intérêt accordé au renforcement de l'arsenal juridique et aux diverses réformes engagées dans ce sens.
L'accent a été également mis sur l'initiative de développement humain, les objectifs qui lui sont assignés ainsi que sur le processus de réformes réalisées dans divers domaines.

mardi 18 mai 2010

Sahara : le soutien international du Plan d’autonomie ne se dément pas


L’accueil international de la proposition marocaine d’autonomie au Sahara ne se dément pas. Depuis sa présentation, ce plan consistant à accorder une large autonomie au Sahara continue de recueillir l’adhésion de la communauté internationale, à l’ONU comme en Europe et aux Etats-Unis.


A partir de 2007, année de présentation de la proposition marocaine, les différentes résolutions du Conseil de sécurité en ont reconnu le contenu « sérieux et crédible », ce qui a permis d’entrevoir une lueur d’espoir. Cette étape a été couronnée par l’ouverture de négociations après des années de blocage, imposé par l’Algérie et le Polisario qui maintiennent en otage des milliers de sahraouis, quadrillés dans les camps algériens de Tindouf, à des fins purement politiques. Cependant, le sort des populations sahraouies parquées en plein désert, sans possibilité de s’exprimer ou de se déplacer librement hors des camps, est manifestement le dernier souci d’Alger ou du groupe séparatiste du Polisario. Ni la lettre d’une majorité de 54 membres du Sénat américain, démocrates et républicains réunis, appelant en mars dernier, à favoriser une solution du conflit du Sahara qui soit basée sur le plan d'autonomie, ni les appels répétés de pays et d’organismes européens ne semblent émouvoir outre mesure Alger sur les conditions indignes dans lesquelles vivent ces populations.
Récemment encore, Joseph Daul, le président du groupe du Parti populaire au Parlement européen (PPE), a reconnu la pertinence de la proposition d’autonomie, qualifiant la démarche marocaine d’initiative « bonne et courageuse ». De son côté, le secrétaire d'Etat français chargé des Affaires européennes, Pierre Lellouche, a estimé, dans un entretien à l’hebdomadaire Jeune Afrique, que le plan d'autonomie est « une bonne base de négociation » pour avancer sur le dossier du Sahara qui « bloque l'intégration maghrébine depuis trente-cinq ans ».
Ce soutien de la communauté internationale à une solution politique négociée de la question du Sahara, n’est pas dû au hasard. Il se fonde sur la conviction de l’Onu que le plan de large autonomie proposé par le Maroc est une solution de compromis, où il n’y a ni vainqueur ni vaincu. Un plan de nature à donner espoir aux milliers de sahraouis détenus dans les camps de Tindouf, que la fin de leur calvaire est proche.

Écrit par Belhouari Hamid

Les populations des camps de tindouf « plongées dans le désespoir » (middle east online)


Les populations parquées dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, sont « plongées dans le désespoir » à cause d’un environnement où le dés½uvrement le dispute à des conditions de vie insupportables, écrit lundi le site d’information +Middle East Online+.

« La plus grande source de misère » dans les camps de Tindouf, est « cette incapacité désespérante à pouvoir subvenir à ses propres moyens », souligne l’auteur de cet article, qui décrit un cadre de vie peu propice à l’épanouissement des individus.

Commentant cette situation, le Directeur du centre international des études sur le terrorisme, Yonah Alexander a soutenu, dans une déclaration à la MAP, que la frustration que ressentent les jeunes des camps de Tindouf, née d’un manque de perspectives à venir, les rend « vulnérables à l’idéologie extrémiste du groupe terroriste dénommé Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique » (AQMI).

« Les études que nous menons ont clairement démontré qu’une jeunesse sans espoir et sans perspectives à venir devient une proie facile aux prédateurs terroristes », a-t-il mis en garde, appelant à une « solution humanitaire au calvaire que vivent les populations parquées dans ces camps ».

Le président du holding des Canaries "SOAC" salue l'initiative marocaine d'autonomie

Rabat, 17/05/10 - Le président du holding des iles Canaries "SOAC", M. Miguel Cacéres Concepcion, a salué l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du sud du Royaume.
M. Concepcion, qui effectue une visite au Maroc à l'invitation du Parti de l'Istiqlal (PI), a souligné que cette initiative permet aux provinces du sud de préserver leurs spécificités dans le cadre de la souveraineté du Maroc.
L'initiative marocaine d'autonomie "est la solution idéale" pour clore ce dossier auquel les populations des Iles Canaries accordent de l'importance, ajoutant que ces populations ne souhaitent pas la mise en place d'une entité non viable basée sur le tribalisme.
Ce genre d'entité est à même de faire sombrer la région dans l'instabilité et risque de propager le terrorisme, a-t-il mis en garde, soulignant que le règlement du conflit du Sahara dans le cadre de l'initiative marocaine d'autonomie ouvrira des perspectives prometteuses pour la réalisation de développement économique et la préservation de la sécurité et de la stabilité au service des peuples de la région.
M. Concepcion a exprimé sa considération pour les efforts déployés par SM le Roi Mohammed VI, ajoutant que les actions du Souverain ont permis au Maroc de réaliser le développement économique et social escompté et de raffermir la démocratie.
Abordant les progrès économiques réalisés par le Maroc dans une conjoncture marquée par la crise économique mondiale, M. Concepcion a affirmé que c'est grâce aux Hautes orientations de SM le Roi que le Royaume a pu accomplir ces réalisations, relevant que le Maroc est un pays où prévaut la stabilité, un facteur qui attire l'attention des investisseurs étrangers.
Le président du groupe SOAC a également plaidé pour le renforcement des relations économiques entre les Iles Canaries et les provinces du sud du Maroc.
Dans le cadre sa visite au Maroc, M. Concepcion s'est entretenu notamment avec la ministre de la Santé, Mme Yasmina Baddou, le ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales, M. Nizar Baraka, et le secrétaire d'Etat chargé de l'Artisanat, M. Anis Birou.
M. Concepcion, qui est accompagné de plusieurs hommes d'affaires des Iles Canaries, se rendra au courant de cette semaine dans les villes de Laâyoune et de Dakhla pour s'enquérir des réalisations accomplies dans les provinces du sud en matière de développement.

Sahara: soutien de la Ville sicilienne de Casteldaccia à l'Initiative d'autonomie marocaine


Rome,17/05/10- La ville italienne de Casteldaccia, dans la province de Palerme (Sicile), a exprimé son soutien à l'Initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine proposée par le Royaume comme cadre de règlement de la question du Sahara.
Cette position est formulée dans une déclaration conjointe rendue publique par la Mairie de Casteldaccia et le Consulat Général du Maroc à Palerme à l'occasion de la signature, ce week-end, d'un mémorandum d'entente et de collaboration dans lequel les deux parties s'engagent à stimuler les échanges à divers niveaux et à promouvoir l'intégration de la communauté marocaine dans la région.
Après avoir rappelé que l'ONU a qualifié l'initiative marocaine de "sérieuse et crédible", la mairie de Casteldaccia a souligné sa volonté de l'"accompagner, en accord avec les positions déjà exprimées par la Région Sicilienne et le Parlement autonome de Sicile".
Cette initiative est "à même de garantir une solution politique, négociée et consensuelle du contentieux au Sahara", a souligné la Mairie tout en se félicitant de l'instauration de la Commission Consultative de la Régionalisation.
Dans le même cadre, la Mairie de Casteldaccia a exalté "l'évolution que connaît le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en matière de consolidation de la démocratie, des droits de l'Homme, de libéralisation, de progrès de l'économie, de promotion de la condition de la Femme et de défense de la culture du dialogue entre les civilisations ".
Un communiqué du Consulat du Maroc à Palerme, parvenu lundi à la MAP, indique que le mémorandum signé a pour objectif d'accompagner les rapports de la municipalité de Casteldaccia avec les associations marocaines présentes sur son territoire et de favoriser l'intégration de la Communauté marocaine par la promotion socioculturelle et l'amélioration des conditions socioéconomiques.
Intervenant lors de la cérémonie de signature, le Maire de Casteldaccia, M. Giovanni Di Giacinto, a exprimé sa volonté de "collaborer avec les institutions marocaines en matière d'administration locale et de décentralisation ", appelant par la même les acteurs économiques locaux à saisir les "opportunités d'échanges" offertes par le Maroc.
De son cô té, M. Youssef Balla, Consul Général du Maroc à Palerme, a mis l'accent sur le rôle fondamental du dialogue interculturel, se félicitant que "la présence en Sicile et sur le territoire de la Ville de Casteldaccia d'une importante communauté marocaine participant de façon active au développement économique, tant au niveau régional que local, représente un modèle d'intégration et d'entente".
La cérémonie de signature de ce mémorandum, le troisième du genre après ceux signés par le Consulat Général du Maroc à Palerme en 2009 avec les villes de Bagheria et Monreale, s'est déroulée en présence de responsables de plusieurs mairies des communes voisines et des représentants de la Communauté marocaine dans la région.

lundi 17 mai 2010

L'Algérie veut créer un "Etat lige" au Sahara


L'Algérie qui fournit un soutien inconditionnel au polisario veut créer un "Etat lige" au Sahara pour servir ses rêves hégémoniques dans la région, a affirmé, le sociologue marocain Mohamed Cherkaoui.

"L'Algérie veut avoir une domination totale sur l'Afrique du Nord en créant un Etat lige annexe", a souligné Cherkaoui devant un parterre personnalités du monde la politique, de la presse, de la culture et de la diplomatie lors d'une conférence tenue, vendredi soir au Cercle des Beaux Arts à Madrid, sous le thème "Conflit du Sahara, régionalisation et le modèle espagnol des communautés autonomes". Pour le Pr. Cherkaoui, la question du Sahara fait partie des instruments utilisés pour servir le rêve hégémonique, nourri par le pouvoir algérien depuis la période de la guerre froide, ajoutant qu'Alger bloque, depuis des décennies, toute solution à la question du Sahara, obnubilé en cela par ses rêves de domination de la région subsaharienne et de l'Afrique du Nord.

L'Algérie n'a jamais renoncé à ses rêves de devenir une puissance régionale en Afrique du Nord et contrôler les pays du Sahel et a toujours cherché à affaiblir le Maroc en créant une entité non viable au Sahara, qui lui serait inféodée, a encore souligné l'auteur du livre "Le Sahara, liens sociaux et enjeux géostratégiques".
S.M. le Roi Mohammed VI a présenté en 2007 une proposition sérieuse, à savoir l'octroi d'une autonomie élargie aux provinces du Sud comme base de discussion pour régler le conflit du Sahara, au moment où les autres parties préfèrent camper sur les positions du passé et faire la sourde oreille à la proposition marocaine, a relevé le Pr. Cherkaoui.

Il a affirmé que les liens historiques et sociaux entre le Maroc et les populations sahariennes sont confirmés par les données juridiques, démographiques, sociales et économiques, ajoutant, à cet égard, que la solution de l'autonomie renvoie également à l'allégeance renouvelée chaque année par toutes les tribus sahariennes aux Souverains marocains et qui les rattachait politiquement au Royaume du Maroc.

Par ailleurs, le Pr. Cherkaoui, qui est directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS-France), a mis en exergue l'importance du projet de régionalisation avancée, annoncé en janvier dernier par S.M. le Roi, pour la consolidation et le renforcement de la démocratie au Maroc.
La régionalisation avancée aidera à consolider la démocratie et à faire émerger de nouvelles élites dans les différentes régions, a-t-il précisé, estimant que cette démarche doit être accompagnée d'un transfert de compétences et de ressources financières et humaines

pour que les régions remplissent leurs nouvelles fonctions dans les meilleures conditions. "La solution préconisée dans le discours prononcé par S.M. le Roi lors de l'installation de la Commission consultative de la régionalisation (CCR) n'interdit aucune audace intellectuelle. Seulement sont considérées comme intangibles l'unité du pays, le régime monarchique garant de cette unité et la religion", a dit le Pr. Cherkaoui également membre de la CCR.

Le projet de régionalisation lancé par le Maroc constitue un défi important
L'histoire récente de la régionalisation dans le Royaume remonte, selon le sociologue marocain, au lendemain de l'indépendance avec le découpage communal de 1959 et la première charte communale de 1960 qui a reconnu à la commune une compétence générale de principe, rappelant que la charte instituée en 1976 a attribué de très larges compétences au pouvoir local, ce que les amendements apportés à ce texte en 2008 ont confortées, en droite ligne de la volonté politique du Maroc d'approfondir et d'affermir la démocratie locale. Pour sa part, Fernando Olivan Lopez, secrétaire général du Forum hispano-marocain des juristes, a souligné que le projet de régionalisation lancé par le Maroc constitue un défi important qui permettra au Royaume d'aller de l'avant dans l'édification d'un Etat moderne.