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mercredi 30 juin 2010

L'OMDH appelle Ban Ki-moon à sauver la vie de détenus sahraouis dans les prisons du "polisario"


Rabat, 29/06/10- L'Organisation marocaine des droits humains (OMDH) a invité le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, à sauver la vie de détenus sahraouis dans les prisons du "Polisario", en l'occurrence Ahmed Ballouh, Ahmed Salem Chibani et Mohamed Salek Ould Kiya.
"Vu la situation très inquiétante dans les camps de Tindouf en Algérie et les graves violations des droits humains dont sont victimes les trois détenus", l'OMDH exhorte le SG de l'ONU à "veiller à ce que le Comité international de la Croix rouge (CICR) et le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) accomplissent leur mission dans ce cadre", lit-on dans une lettre de l'organisation adressée à Ban Ki-moon.
L'organisation a souligné à cet égard la nécessité de veiller à la protection de MM. Ahmed Ballouh, Ahmed Salem Chibani et Mohamed Salek Ould Kiya, de leur assurer leurs droits fondamentaux à la vie et à l'intégrité physique et d'intervenir "dans les plus brefs délais" pour mettre un terme à cette situation "inquiétante".
La lettre dont copie est parvenue à la MAP, rappelle que l'organisation avait reçu une correspondance de la famille d'Ahmed Ballouh Hammou, détenu à Tindouf en Algérie, dans laquelle elle exprime son inquiétude quant à la vie son fils et demande le soutien des organisations de défense des droits humains.
Selon les informations relayées par les proches de la famille à Tindouf, Ballouh a été arrêté en même temps qu'Ahmed Salem Chibani et Mohamed Salek Ould Kiya, en raison de leur opposition au système "oligarchique" du "Polisario" et leur dénonciation du détournement des aides humanitaires par les chefs du "polisario".
Selon leurs familles, les trois prisonniers subissent la torture et les différentes formes de traitement inhumain de la part du chef de la zone 4, le dénommé Mustapha Ould Moulay Bachir, et ont été présentés devant une cour martiale sur ordre du dénommé Souilki Ould Nettan, le chef du centre de détention, précise l'OMDH.
L'organisation rappelle également avoir adressé en avril dernier une lettre au Premier ministre algérien pour lui permettre de visiter les détenus à Tindouf et de s'assurer de leur santé et de leurs conditions de détention.
Cette requête n'a pas eu de réponse, poursuit l'OMDH qui dit avoir relancé vainement cette tentative en mai dernier, ajoutant que les détenus se trouvent dans les camps de Tindouf, sur le sol algérien, et par conséquent, l'Etat algérien, qui est partie aux Conventions de Genève, doit en appliquer les dispositions.

lundi 28 juin 2010

Appel aux organisations des droits humains pour la libération de M'barek Ahmed Hammou


Laâyoune, 26/06/10- La Ligue des défenseurs des droits de l'Homme au sahara a appelé les organisations internationales des droits de l'Homme à intervenir pour la libération du prisonnier d'opinion Mohamed M'barek Ahmed Hammou, qui a subi les différentes formes de torture dans les prisons du polisario.
La Ligue a dénoncé, dans un communiqué rendu public à l'issue d'une réunion tenue avec la famille du détenu à Laâyoune, les mauvais traitements qu'a subis le prisonnier dénommé Ballouh (47 ans) qui a été arrêté d'une manière arbitraire pour une longue durée, avant de subir toutes les formes de torture physique et psychique.
Il a été arrêté à la suite d'un procès inique basé sur des chefs d'inculpation inventés d'habitude par le polisario pour harceler ses opposants.
La Ligue a également exprimé sa solidarité absolue avec le détenu Mohamed M'barek arrêté arbitrairement par le polisario en novembre dernier en compagnie de son cousin, Mohamed Salem Ould Chibani Ould Hammou et Mohamed Ould Kay, appelant à leur libération immédiate et inconditionnelle.
A cette occasion, la Ligue a adressé un appel aux organisations de défense des droits de l'Homme pour intervenir afin de mettre un terme à toutes les formes de violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf.

Le +polisario+ est un groupe terroriste comme le Grapo et l'ETA (ong canarienne)

Las Palmas, 27/06/10 - La présidente de l'Association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE), Lucia Jiménez, a souligné que le +polisario+ est un groupe terroriste au même titre que d'autres groupes qu'a connus l'Espagne, tels le mouvement Grapo et l'organisation basque ETA.
"L'Espagne a, hélas, connu différents groupes terroristes, comme le Grapo, ETA ou le front polisario", mais, "aux Iles Canaries, la vision idéaliste qu'on avait des mouvements de libération, faisait qu'on les présentait tout autrement.
"On voulait créditer l'idée qu'ils ne tuaient pas, alors qu'en réalité, ils assassinaient. On n'aimait pas dire d'eux qu'ils séquestraient des innocents, alors qu'en réalité ils l'ont fait, quand ils ont mitraillé des bateaux et les ont fait couler, sans qu'on ait jamais retrouvé les corps", a dit Mme Jiminez, dans une déclaration à l'agence Europapress, après avoir assisté dimanche à Madrid à la cérémonie en hommage aux victimes du terrorisme, présidée par le Roi Juan Carlos d'Espagne et la Reine Sofia, au Congrès des députés, à l'occasion de la Journée des victimes du terrorisme.
"Cela ne peut pas être toléré dans un Etat de droit et de démocratie", a martelé la présidente de Acavite, rappelant les attentats perpétrés par les éléments du +polisario+ contre les employés de +Fosboucraa+ à Laâyoune et les bateaux de pêche canariens, qui opéraient dans la zone située entre le Sahara et les Iles Canaries, dans les années 70 et le début des années 80.
Elle a qualifié d'"historique" cette cérémonie pour les 300 familles des victimes canariennes qui , déplore-t-elle, ont été oubliées pendant trois décennies. " Pour nous, c´est un grand jour historique", en ce sens que cet acte donne enfin une visibilité institutionnelle et permettra de faire sortir de l´oubli les victimes canariennes des attentats terroristes brutaux du polisario, a ajouté Jiménez, fille de Francisco Jiménez Santana, victime d'un attentat terroriste des séparatistes, perpétré au Sahara en 1976.
Elle a amèrement déploré que pendant 30 ans les victimes du +polisario+ ont souffert de la propagande d'une mouvance pro-polisario, qui demeure incompréhensible. Durant des années, les victimes ont été désorientées, appauvries et jetées dans l'oubli, a-t-elle regretté.
Mme Jiminez a rappelé, par ailleurs, que lors des premières journées à la mémoire des victimes du terrorisme, tenues le 27 mars denier aux Canaries, le président du Gouvernement autonome, Paulino Rivero, s'était engagé à promouvoir la "Loi Canarienne des victimes" du terrorisme, à l´instar de celle édictée dans le reste des Communautés espagnoles.
L'Acavite est une association créée en 2006 pour obtenir justice pour les familles des victimes des pêcheurs canariens tués et lutte également pour obtenir auprès de l'Etat espagnol et des organisations internationales et nationales une reconnaissance officielle de ces crimes, l'indemnisation des victimes et ayants-droit et la réparation des dommages pour en finir avec l'oubli subi depuis plus de 30 ans.
Elle réclame également qu'on leur apporte un appui similaire à celui accordé aux personnes victimes des actes de l'organisation basque "ETA" ou d'autres groupes terroristes.
A rappeler que suite aux attaques aveugles et féroces contre les pêcheurs et les civils canariens, le +polisario+ avait été déclaré "organisation terroriste", et ses représentants ont été expulsés d'Espagne conformément à une décision prise par le gouvernement d'alors, de Felipe Gonzales.
Les autorités espagnoles avaient ainsi expulsé le représentant des séparatistes du +polisario+ à Madrid , Ahmed Boukhari. De même, tous les bureaux de ce groupe avaient été fermés et ses représentants dans toutes les régions d'Espagne expulsés en 1985. Cette décision avait été prise au lendemain d'une attaque terroriste commise par des éléments du "polisario" contre un chalutier canarien "El Junquito", et "El Tagomago" (patrouilleur des forces armées navales espagnoles). Le 20 septembre 1985, le chalutier espagnol avait été attaqué alors qu'il se trouvait dans les eaux internationales, à plus de 12 miles de Boujdour. Cette attaque s'était soldée par la mort d'un marin-pêcheur et l'enlèvement de six de ses compagnons, qui ont été conduits dans une prison des camps de Tindouf (Sud d'Algérie).
Le 21 septembre, un patrouilleur de l'armée espagnole, qui naviguait dans la zone à la recherche des marins espagnols avait fait l'objet d'une attaque aux roquettes. Un soldat avait été tué et une cinquantaine d'autres blessés. Ces deux attaques avait été précédées par plusieurs autres agressions meurtrières, revendiquées alors par le "polisario".

Une association sahraouie appelle à élucider le sort des opposants sahraouis détenus dans les camps de Tindouf


Boujdour, 26/06/10 - Le bureau exécutif local de la Ligue de Soutien à l'Autonomie dans les Provinces du Sahara Marocain à Boujdour a appelé les autorités algériennes à élucider le sort des opposants sahraouis détenus dans des conditions inhumaines dans les camps de Tindouf.
Dans un communiqué parvenu samedi à la MAP, le bureau exécutif local de la Ligue de Soutien à l'Autonomie dans les Provinces du Sahara Marocain à Boujdour a appelé à ouvrir les camps de Tindouf aux organisations de défense des droits de l'Homme pour qu'elles puissent s'enquérir des conditions de détention de ces opposants sahraouis et des violations des droits de l'Homme commises dans les camps de Tindouf dans le sud algérien.
Le bureau exécutif local de la Ligue de Soutien à l'Autonomie dans les Provinces du Sahara Marocain à Boujdour a également appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à intervenir pour lever le blocus imposé aux Marocains Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf.
Il a réitéré par la même occasion son attachement constant et total au processus de négociations autour de l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour régler définitivement le conflit artificiel autour du Sahara marocain, tout en dénonçant vivement les vaines tentatives visant à porter atteinte à l'offre marocaine d'autonomie au Sahara.
A ce propos, le bureau exécutif local de la Ligue de Soutien à l'Autonomie dans les Provinces du Sahara Marocain à Boujdour a souligné que le projet marocain d'autonomie dans les provinces sud du Royaume est un choix stratégique qui est de nature à dynamiser l'Union maghrébine et partant répondre aux aspirations des peuples de la région.
Il a également exprimé sa satisfaction quant à l'accueil chaleureux et spontané réservé par les habitants de Boujdour à la Caravane de la Paix pour le soutien au projet d'autonomie au Sahara.

vendredi 25 juin 2010

Le président de l'Etat de Palau et le Prince héritier de l'Etat de Tonga réitèrent leur soutien au projet marocain d'autonomie


Abou Dhabi- 24/06/10 - Le président de l'Etat de Palau, M. Johnson Toribiong et le Prince héritier de l'Etat de Tonga, M. Hon Tupouto'a-Lavaka ont réitéré, jeudi à Abou Dhabi, le soutien de leurs pays à la proposition du Maroc visant à octroyer une large autonomie à ses provinces du sud.
Lors d'un entretien avec le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Mohamed Ouzzine, en marge des travaux de la réunion sur "les perspectives de coopération entre le monde arabe et les pays du Pacifique", le président de l'Etat de Palau et le Prince héritier de l'Etat de Tonga ont souligné la pertinence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc afin de trouver un règlement définitif à la question du sahara.
Pour leur part, les Premiers ministres des Iles Fidji, du Vanuatu, de Tuvalu, des Iles Salomon, le ministre d'Etat des Affaires étrangères des Iles Marshall, le ministre des Finances de la République de Kiribati et un responsable gouvernemental de la république de Nauru, respectivement MM. Commodore Josaia Vorege Bainimarama, Nipake Edward Natapei, Hon Apisai Lelemia, Derek Sikua, John M. Silk, Hon Natan Teewe et Mariene Moses ont été unanimes à exprimer leur soutien à l'initiative marocaine d'autonomie, qu'ils ont qualifiée de "pas positif pour le règlement de ce conflit".
Ils ont, par ailleurs, exprimé la détermination de leur pays à renforcer la coopération avec le Maroc dans les secteurs économiques vitaux ainsi que leur volonté de bénéficier de l'expérience accumulée par le Royaume dans les secteurs du tourisme, de la formation professionnelle, de la pêche maritime et de l'énergie renouvelable.
De son cô té, M. Ouzzine a exprimé l'engagement du Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, à renforcer ses relations bilatérales avec les pays du Pacifique, convaincu de l'importance de développer la coopération Sud-Sud.
Il a ajouté que le Maroc, qui a acquis une riche expérience en matière de coopération sud-sud, envisage de conclure de nouveaux partenariats économiques avec les pays du Pacifique.
Le Maroc, a-t-il dit, est disposé à réaliser des projets de développement avec ces Etats en partenariat avec certains pays arabes dans le cadre d'une coopération tripartite.
Après avoir donné un aperçu sur l'expérience du Maroc dans les domaines du tourisme, de la qualification des ressources humaines, de l'enseignement supérieur, de la formation professionnelle et de la pêche maritime, le Secrétaire d'Etat a exprimé la disposition du Royaume à contribuer à enrichir l'expérience des pays du Pacifique dans les secteurs précités afin de consolider la coopération bilatérale.
Ont pris part à ces entretiens du cô té marocain l'ambassadeur directeur des Affaires asiatiques et de l'Océanie au ministère des affaires étrangères et de la coopération, M. Badreddine El Allali et l'ambassadeur du Maroc aux Emirats arabes unis M. Abdelkader Zaoui.
Ont pris également part à cette réunion qui s'est ouverte jeudi, des représentants de plusieurs pays arabes et du pacifique, le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr Moussa, les ministres des Affaires étrangères de 22 pays arabes et de 12 Iles du pacifique, en plus de l'Australie et de la Nouvelle Zélande en tant que pays observateurs.
Cette réunion a été l'occasion de débattre des moyens susceptibles de renforcer le partenariat politique, économique, culturel entre les Iles du Pacifique et le monde arabe.

Le statu-quo de la question Sahara met en danger toute la région, selon un journal soudanais

Khartoum, 24/06/10- Le maintien du statut quo sur la question du Sahara met en danger toute la région de l'Afrique du Nord et du Sahel en raison
de l'extrémisme qui prolifère dans cette zone, a averti le quotidien soudanais "Akher Lahda" (dernier moment).
Le non règlement du conflit du Sahara continuera à pousser plus de jeunes des camps de Tindouf (sud-est d'Algérie) vers les organisations terroristes, a indiqué le journal soudanais à grand tirage.
Les jeunes séquestrés dans les camps de Lahmada encourent un grand risque de rejoindre les rangs des extrémistes en raison de la main de fer et le siège imposés par les mercenaires sur les camps de Tindouf, a précisé le quotidien soudanais, affirmant que cette situation exige une réflexion pour trouver une solution à ce conflit.
La conjoncture actuelle interpelle la communauté internationale sur la nécessité d'ŒŒuvrer de concert en vue de trouver une solution politique et consensuelle à la question du Sahara qui n'a que trop duré, a souligné l'avocat soudanais, Ahmed Othman Mohamed Al Moubarak.
Dans un article consacré à l'appui apporté par le Polisario aux organisations terroristes implantées dans la région, Ahmed Othman a affirmé que
la solution du conflit du Sahara doit forcément prendre compte les droits légitimes et historiques du Maroc qui a toujours affiché sa volonté de régler définitivement ce dossier pour se consacrer au renforcement de l'UMA.
Il a rappelé à, cet égard, le plan d'autonomie des provinces du Sud présenté par le Royaume, permettant aux habitants du Sud de jouir d'une large autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc, tout en préservant leurs spécificités culturelles, économiques et sociales.
L'auteur de l'article a également abordé la question du terrorisme dans la région, en se basant sur les conclusions du dernier rapport publié par l'Institut européen des études stratégiques (ESISC), basé à Bruxelles.
Ce rapport a, en effet, mis en garde contre le danger de la formation de cellules terroristes liées au groupe d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), impliquées dans plusieurs opérations de rapts de ressortissants étrangers.
S'agissant de la relation du Polisario et l'AQMI, le journal soudanais a fait savoir que les indices de cette relation se sont multipliés ces dernières années, citant à cet égard l'arrestation en 2003 en Mauritanie d'un membre du Polisario en possession d'explosifs, ce qui a renforcé les soupçons de l'appui apporté par le Polisario à certaines mouvements extrémistes opérant dans la région sahélo-saharienne, en plus de l'implication des mercenaires dans certaines attaques revendiquées par l'AQMI.
Le journal soudanais n'écarte pas la possibilité que des organisations terroristes recrutent des jeunes membres du Polisario, exploitant le désespoir et la situation lamentable qui prévalent dans les camps de Lahmada.
Une situation qui ne cesse d'empirer en raison du détournement des aides humanitaires et du blocage imposé par le Polisario à toute perspective de règlement, souligne le quotidien soudanais.

L'Algérie épinglée par l'UE pour son rôle dans le blocage de la question du sahara


Bruxelles - A l'occasion de la 5ème session du Conseil d'association Union européenne/Algérie, tenue le 15 juin dernier au Luxembourg, l'Algérie a, une nouvelle fois, donné la preuve de son implication incontestable dans le différend régional sur le Sahara marocain, et démontré sa responsabilité directe dans la situation que connaît le processus de négociation en vue d'une solution politique et définitive.
La déclaration unilatérale publiée par l'Algérie à l'issue du Conseil d'association avec l'UE, est outrageante d'hostilité au Maroc et de parti pris contre le Royaume.
Interrogé à ce sujet, l'ambassadeur du Maroc auprès de l'UE, M. Menouar Alem, a déclaré qu'un nouveau pas a été franchi par l'Algérie dans son hostilité au Maroc, en demandant vainement à l'UE de prendre position en faveur de l'élargissement du mandat de la Minurso, et de boycotter les accords et contrats visant l'exploitation des ressources naturels du Sahara marocain.
Ce développement, estime l'ambassadeur, dément clairement le statut de "pays observateur" dont se pare l'Algérie, et atteste qu'elle est partie à part entière dans ce différend qu'elle alimente et entretient depuis des décennies.
L'UMA a, également, fait les frais de cette radicalisation algérienne, indique l'ambassadeur du Maroc, puisque l'Algérie a réitéré à l'occasion de ce Conseil d'association, son discours obsolète conditionnant la relance de l'intégration maghrébine par le règlement de la question du Sahara marocain. Ce, en dépit de l'appel lancé par l'UE, dans sa déclaration, à "l'Algérie et (aux) autres membres de l'UMA à redoubler d'efforts pour dynamiser la coopération intermaghrébine".
Critiquant ces positions, M. Alem a déclaré que l'Algérie n'a pas l'autorité morale pour s'ériger en donneur de leçons au Maroc, notamment en matière de droits de l'Homme, au regard de sa propre situation et aux violations récurrentes des droits de l'Homme sur son propre territoire.
Il a rappelé que la situation collective, singulière et dramatique dans les camps de Tindouf, en territoire algérien, qui a été à l'origine de l'appel lancé par le Secrétaire général des Nations unies, pour la première fois, dans son dernier rapport (S/2010/175), à la communauté internationale pour "réfléchir sérieusement à l'idée de procéder à un recensement des réfugiés et de mettre en oeuvre un programme d'entretiens individuels ", devrait interpeller, en premier lieu, les autorités algériennes sur leurs responsabilités imprescriptibles dans ce dossier.
A cet égard, M. Alem a rappelé que l'UE n'a pas manqué de faire part officiellement à l'Algérie de sa préoccupation concernant les aspects humanitaires du différend autour du Sahara marocain, en soulignant particulièrement les conditions de vie difficiles des populations des camps de Tindouf.
L'ambassadeur du Maroc a, en outre, indiqué que la partie européenne a mis à profit l'occasion du Conseil d'association pour interpeler l'Algérie sur la question des droits de l'Homme, en incitant les autorités de ce pays à activer, de manière concrète, les protections des droits de l'Homme prévues par la Constitution algérienne, notamment en ce qui concerne "l'exercice des droits et libertés fondamentaux, y compris les libertés d'expression et d'association et la liberté de religion et de conviction, et encourage l'Algérie à avancer dans la consolidation de l'Etat de droit ".
M. Alem a, par ailleurs, déclaré que les propos tenus par le ministre des Affaires Etrangères algérien à l'issue du Conseil d'association, sur l'existence d'une hypothétique convergence de positions entre son pays et l'UE concernant la question du Sahara marocain, suscitent étonnement et interrogations, et dénotent d'une volonté manifeste de recourir à la manipulation et à la dénaturation de la position officielle de l'UE sur la question du Sahara marocain, dans l'intention d'induire en erreur la communauté internationale.
M. Alem a rappelé que la déclaration de l'UE sur le Sahara marocain à l'issue du Conseil d'association avec l'Algérie a été "claire, franche et responsable", en affirmant "le soutien de l'UE aux efforts du Secrétaire Général des Nations unies et son Envoyé Personnel en vue de trouver une solution "politique juste, durable et mutuellement acceptable" à cette question "conformément aux résolutions du Conseil de sécurité".
L'UE, précise l'ambassadeur du Maroc, s'est effectivement inscrite dans la droite ligne des dernières résolutions du Conseil de sécurité, en déclarant "que les parties doivent faire preuve de volonté politique et d'esprit de compromis afin d'engager résolument des négociations de fond".
L'UE a, également, "appelé tous les pays qui peuvent soutenir le processus, y compris les pays voisins qui ont un rô le particulier, à jouer pleinement de leur influence", rappelant ainsi ouvertement à l'Algérie son rô le réel dans le différend et ses responsabilités dans la recherche d'une solution politique définitive, un rappel que le ministre algérien des Affaires étrangères a sciemment omis de souligner, a indiqué l'ambassadeur du Maroc.
Ainsi, la position claire exprimée par l'UE sur la question du Sahara marocain constitue un camouflet d'autant plus dur pour la diplomatie algérienne, qu'elle a été adoptée à l'occasion du moment fort de l'agenda bilatéral entre l'UE et l'Algérie, un rendez vous dont les autorités algériennes espéraient faire une tribune pour vendre leurs positions anachroniques et obsolètes sur le Sahara marocain.
M. Alem a indiqué qu'en dénaturant sciemment les propos de l'UE, l'Algérie démontre la faiblesse de sa position, et suscite des interrogations sur son sérieux et sa crédibilité, à l'heure où le Maroc ne cesse de donner des gages de bonne foi pour mettre en oeuvre, enfin, des négociations intenses et substantielles visant à clore ce différend artificiel et favoriser la relance de l'intégration maghrébine entre les cinq pays de la région, sur des bases saines et solides.
Le retour à la mère-patrie de milliers de sahraouis, ainsi que le fait que l'Algérie soit aujourd'hui montrée du doigt par la Communauté internationale au sujet des détournements de l'aide humanitaire destinée à la population des camps de Tindouf, des violations flagrantes des droits de l'homme dans ces camps, et des obstacles qu'elle dresse devant la mise en oeuvre du mandat du HCR vis-à-vis des camps, sont autant de faits qui suscitent la fébrilité des autorités algériennes et ô tent toute crédibilité aux propos consacrés à la question du Sahara marocain dans la déclarations algérienne, a conclu l'ambassadeur du Maroc auprès de l'UE.

Les témoignages poignants d'une délégation de Sahraouis marocains mis en évidence par un journal italien


Rome, 24/06/10- Le journal "L'eco di Bergamo" (l'écho de Bergame) a mis en évidence les témoignages poignants livrés, en fin de semaine dernière, par une délégation de Sahraouis marocains représentant la société civile, notamment sur les violations systématiques des droits humains dans les camps de Tindouf, en Algérie.
"Les violations des droits humains sont érigées en système dans les camps où les agents du +polisario+ mortifient la population et la contraignent à vivre dans une prison à ciel ouvert", a ainsi souligné Mme Saadani Maa Alainine, acteur associatif et militante pour les droits de l'homme, citée par le journal.
Relatant son propre vécu, la militante sahraouie, qui participait à un séminaire sur la question du Sahara dans la ville lombarde de Bergame (nord de l'Italie), a affirmé être l'exemple même des victimes de ces violations.
Mme Saadani Maa Alainine a indiqué notamment n'avoir connu son père, qui avait été enrôlé de force, qu'à l'âge de 5 ans et que celui-ci avait fait l'objet de tortures suite à des accusations de trahison, ce à quoi elle sera soumise, elle aussi, ainsi que sa mère.
La militante sahraouie a évoqué également le douloureux épisode de sa déportation, en compagnie d'autres enfants, à l'âge de 9 ans à Cuba où, a-t-elle affirmé, elle avait été maintenue sans aucun contact avec sa famille durant 18 ans.
"C'est là la stratégie appliquée par le polisario pour endoctriner les jeunes, maintenir sous contrôle la population des camps et continuer à disposer de +fidèles+", a-t-elle indiqué en mettant l'accent sur les indescriptibles souffrances imposées par les séparatistes aux femmes et aux enfants et l'exploitation de la situation de ces derniers pour obtenir des aides humanitaires qu'ils détournent à leur profit.
Cité également par "L'eco di Bergamo", M. Ghallaoui Sidati, ex-représentant du "polisario" en Italie, a évoqué la genèse de la création du "polisario" et sa récupération par le régime algérien pour servir ses visées dans la région.
Depuis 35 ans, l'Algérie maintient la population des camps sous les tentes et lie sa survie aux aides humanitaires, a-t-il déploré en soulignant que l'unique solution au conflit réside dans le projet d'autonomie proposé par le Maroc, "un pays où les droits humains sont garantis".
"Les gens ont besoin de paix et d'unité", a insisté M. Sidati en attirant cependant l'attention sur tout l'intérêt que les séparatistes ont à maintenir les choses en l'état afin d'"apitoyer", à travers les souffrances endurées aux enfants dans les camps, les organisations humanitaires et de s'enrichir à leurs dépens.
Pour sa part, Lahcen Mahraoui, universitaire, membre du Conseil Royal Consultatif des affaires sahariennes (CORCAS), s'est appesanti sur les fondements historiques établissant la marocanité des provinces du Sud.
M. Mahraoui, qui a souligné l'importance de "la connaissance historique " pour comprendre la réalité de la question, a présenté des documents, des témoignages et des correspondances authentiques établissant les fondements historiques de la marocanité du Sahara depuis le 17ème siècle.
Il a, de même, exposé des lettres de chefs de tribus sahraouies adressées à leurs Sultans marocains.
M. Mahraoui a également rappelé, dans ce cadre, les conventions et traités signés entre le Maroc et des puissances étrangères qui ont toujours fait appel aux Sultans pour protéger les activités de leurs citoyens au Sahara.
Il a passé aussi en revue des témoignages et citations de grandes personnalités politiques étrangères de différentes nationalités, notamment françaises, anglaises et allemandes, prouvant la marocanité du Sahara et qui datent de la période allant du 17ème siècle au protectorat.
Dans leurs interventions au cours de ce séminaire, les membres de la délégation ont, à travers leur propre vécu, mis à nu, à coups de détails, l'instrumentalisation du "polisario" par les gouvernants d'Alger et sa véritable nature sanguinaire et éradicatrice.
Ils ont accroché, par leurs témoignages, la nombreuse assistance constituée notamment d'élus, d'eurodéputés, de syndicalistes et d'universitaires, qui, souvent, n'a pu retenir son émotion, face à la dureté du propos et à l'atrocité du récit.
Outre les liens historiques ayant toujours existé entre le Maroc et son Sahara, les interventions des membres de la délégation ont, durant ce séminaire tenu sous le thème: "Conflit du Sahara : passé, présent et perspectives", permis de jeter la lumière sur la genèse de la création du "polisario" du temps de la colonisation espagnole. Elles ont également éclairé l'assistance sur des épisodes dramatiques vécues par les populations séquestrées des camps de Tindouf et sur le rôle joué par le "polisario" au service de visées hégémoniques sans rapport avec une quelconque prétendue "cause sahraouie".
La délégation de sahraouis marocains avait tenu, vendredi dernier, à Florence (centre de l'Italie), une rencontre avec de hauts responsables de la région de Toscane (centre) au cours de laquelle ses membres avaient également mis en évidence la réalité de l'affaire dite du Sahara et la pertinence du projet d'autonomie proposé par le Maroc.
Lors de cette rencontre, les membres de la délégation, auxquels s'était joint M. Yassine Belkassem, du réseau des associations de la communauté marocaine en Italie et de la fédération des Africains en Italie, s'étaient attardés sur les supercheries auxquelles le "polisario" et ses protecteurs ont recours pour tenter de faire croire à l'existence d'une prétendue "cause sahraouie" et sur les tromperies dont ils usent pour soutirer des aides qu'ils détournent par la suite à leur propre profit.

jeudi 24 juin 2010

Un journal mauritanien met l'accent sur l'appel d'Alain Delon en faveur de la libération des Marocains séquestrés à Tindouf


Nouakchott- 23/06/10- Le quotidien mauritanien "Al Mostaqbal" a accordé un intérêt particulier à la déclaration de l'acteur français Alain Delon qui a souligné la nécessité de déployer tous les efforts en vue de la libération des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf dans le sud-ouest de l'Algérie.
Le quotidien a mis en avant la déclaration faite samedi dernier à Marrakech par le célèbre acteur français qui a appelé à venir en aide à ces Marocains séquestrés par les Algériens à Tindouf afin qu'ils recouvrent leur liberté et regagnent la mère-patrie.
Le journal a rapporté les propos de la star française qui a affirmé avoir essayé de rejoindre la caravane de la paix à Marrakech pour soutenir le projet d'autonomie au Sahara, mais qu'il a dû renoncer au voyage à la suite d'un malaise qu'il a ressenti à la dernière minute à l'aéroport de Bruxelles.
Alain Delon voulait effectivement se rendre à Marrakech pour rejoindre la caravane de la paix et l'accompagner jusqu'à la ville de Lagouira, a ajouté le journal, rapportant que l'acteur français s'est également félicité de l'initiative de cette caravane composée de 350 Marocains résidant à l'étranger et comprenant également des personnalités de toute l'Europe, notamment de France, de Belgique et du Luxembourg.
Le journal a précisé que le célèbre acteur français a exprimé sa volonté d'être parmi les gens de la Caravane, et qu'il a dit apprécier cette initiative d'une grande importance dans la mesure où elle a permis à des centaines de personnes de venir défendre la cause du Sahara qui est "primordiale dans l'esprit de l'ensemble des Marocains".
Par ailleurs, Alain Delon a fait part de sa grande admiration et de son grand respect pour SM le Roi Mohammed VI, rappelle "Al Mostaqbal".

Ghallaoui Sidati: l'Algérie continuera à instrumentaliser le "polisario" tant qu'elle en aura besoin

Rome- 23/06/10- L'Algérie continuera à instrumentaliser le "polisario" tant qu'elle en aura besoin, a affirmé M. Ghallaoui Sidati, l'un des membres de la délégation de Sahraouis marocains représentant la société civile ayant visité récemment l'Italie.
Dans un entretien publié mardi par le journal "La Nazione" d'Empoli (centre), M. Sidati, ex-représentant du "polisario" en Italie, a souligné le "vide idéologique" dont souffre ce soi-disant mouvement soumis à l'emprise de l'Algérie.
M. Sidati a indiqué également que le "polisario", qui se fixait initialement pour objectif de lutter contre "l'hégémonie espagnole dans la région", était désormais "sans projet" et "sans âme", mettant également en relief sa pleine déroute après le retour de la grande majorité de ses dirigeants à la mère patrie, le Maroc.
S'agissant de la question des aides, M. Sidati a insisté sur la nécessité pour ceux qui les consentent de veiller, loin de "toute nostalgie idéologique", à ce qu'elles profitent véritablement à ceux "qui souffrent" pour lesquels elles sont destinées.
M. Sidati a effectué récemment une visite en Toscane (centre) et en Lombardie (nord), en compagnie de M. Lahcen Mahraoui, universitaire et membre du Conseil Royal Consultatif des affaires sahariennes (CORCAS), et de Mme Saadani Maa Alainine, acteur associatif et militante pour les droits de l'homme.
En Toscane, la délégation a tenu une rencontre avec un haut responsable de la région au cours de laquelle elle a mis en évidence la réalité de l'affaire dite du Sahara et la pertinence du projet d'autonomie proposé par le Maroc.
Cette rencontre, qui a eu lieu à Florence, a été également l'occasion pour les membres de la délégation d'éclairer, à partir de leur propre vécu, Mme Maria Dina Tozzi, responsable de l'activité internationale au niveau régional, qui a été déléguée par le président de la Région, M. Enrico Rossi, sur la responsabilité qui est celle de l'Algérie dans cette affaire.
En Lombardie, la délégation a livré, lors d'un séminaire à Bergame, des témoignages poignants sur cette question et sur les atrocités commises par les hordes du "polisario" à l'endroit de quiconque s'aviserait de contrarier leurs vils desseins ou de prétendre au plus élémentaire des droits.
Les membres de la délégation ont également mis à nu, à coups de détails, l'instrumentalisation du "polisario" par les gouvernants d'Alger et sa véritable nature sanguinaire et éradicatrice.
Outre les liens historiques ayant toujours existé entre le Maroc et son Sahara, les interventions des membres de la délégation ont, durant ce séminaire tenu sous le thème: "Conflit du Sahara : passé, présent et perspectives", permis de jeter la lumière sur la genèse de la création du "polisario" du temps de la colonisation espagnole.
Elles ont également éclairé l'assistance sur des épisodes dramatiques vécues par les populations séquestrées des camps de Tindouf et sur le rô le joué par le "polisario" au service de visées hégémoniques sans rapport avec une quelconque prétendue "cause sahraouie".

mercredi 23 juin 2010

La position solidaire d'Alain Delon avec les séquestrés de Tindouf mise en avant par des journaux mauritaniens


Nouakchott, Des journaux mauritaniens se sont fait largement l'écho de l'appel de l'acteur français Alain Delon en faveur de la libération des Marocains séquestrés à Tindouf.
Les journaux "Aqlam"(électronique) , "Assafir" et "L'Authentique Quotidien", ont rapporté la déclaration faite par la star française à la presse, samedi à Marrakech, soulignant la symbolique du geste de cette figure légendaire du cinéma mondial pour qui, il est l'impératif d'aider ces Marocains "prisonniers des Algériens à Tindouf" à recouvrer leur liberté et à regagner la mère-patrie.
Ces journaux ont ajouté, à ce propos, que l'acteur français a essayé de rejoindre la Caravane de la Paix pour le soutien du projet d'autonomie au Sahara, mais un empêchement de dernière minute (un malaise ressenti à l'aéroport de Bruxelles) l' a fait renoncer au voyage.
Ils ont indiqué que son vŒu était "effectivement de venir rejoindre la Caravane à Marrakech et de l'accompagner" jusqu'à la ville de Lagouira, rapportant qu'Alain Delon s'est également félicité de l'initiative de cette Caravane, composée de 350 Marocains résidant à l'étranger et comprenant aussi des personnalités de toute l'Europe, notamment de France, de Belgique et du Luxembourg.
Les journaux ont relevé que le célèbre acteur français a exprimé sa volonté d'être parmi les gens de la Caravane, et qu'il a dit apprécier cette initiative d'une grande importance dans la mesure où elle a permis à des centaines de personnes de venir défendre la cause du Sahara qui est "primordiale dans l'esprit de l'ensemble des Marocains".
Alain Delon a, par ailleurs, fait part, selon les mêmes sources, de sa grande admiration et de son grand respect pour SM le Roi Mohammed VI.

Témoignages poignants à Bergame d'une délégation de Sahraouis marocains


Rome, Une délégation de Sahraouis marocains représentant la société civile a livré, en fin de semaine à Bergame (nord de l'Italie), des témoignages poignants sur la réalité de la question dite du Sahara et sur les atrocités commises par les hordes du polisario à l'endroit de quiconque s'aviserait de contrarier leurs vils desseins ou de prétendre au plus élémentaire des droits.

Dans leurs interventions au cours d'un séminaire consacré à la question du Sahara, les membres de la délégation ont, à travers leur propre vécu, mis à nu, à coups de détails, l'instrumentalisation du polisario par les gouvernants d'Alger et sa "véritable nature sanguinaire et éradicatrice.
MM. Ghallaoui Sidati, ex-représentant du polisario en Italie, Lahcen Mahraoui, Professeur universitaire, membre du Conseil Royal Consultatif des affaires sahariennes (CORCAS), et Mme Saadani Maa Alainine, acteur associatif et militante pour les droits de l'homme, ont accroché, par leurs témoignages, la nombreuse assistance constituée notamment d'élus, d'eurodéputés, de syndicalistes et d'universitaires, qui, souvent, n'a pu retenir son émotion, face à la dureté du propos et à l'atrocité du récit.
Outre les liens historiques ayant toujours existé entre le Maroc et son Sahara, les interventions des membres de la délégation ont, durant ce séminaire tenu sous le thème: "Conflit du Sahara : passé, présent et perspectives", permis de jeter la lumière sur la genèse de la création du polisario du temps de la colonisation espagnole. Elles ont également éclairé l'assistance sur des épisodes dramatiques vécues par les populations séquestrées des camps de Tindouf et sur le rôle joué par le Polisario au service de visées hégémoniques sans rapport avec une quelconque prétendue " cause sahraouie".
La délégation s'est appesantie, à cet égard, sur les affres endurées par ces populations et sur les tortures infligées à tous ceux qui oseraient se soulever contre la situation de dénuement à laquelle ils sont acculés au moment même où les dirigeants du Polisario, avec la bénédiction de leurs protecteurs, s'enrichissent, au vu et au su de tous, en procédant au détournement systématique des aides humanitaires acquises sur le dos .
Les membres de la délégation se sont aussi attardés sur les tragédies familiales générées par les déportations forcées des enfants à des fins d'enrôlement militaire et le sort réservé aux récalcitrants qui sont soumis aux pires supplices dans la sinistre prison Rachid.
La délégation a souligné qu'à l'opposé de cette situation infernale, les habitants des provinces du Sud jouissent des bienfaits de la quiétude, de la sérénité et de la prospérité et y bénéficient pleinement, à l'instar de leurs concitoyens dans les autres régions du Royaume, de la liberté de mouvement et d'expression.
Les membres de la délégation ont formé l'espoir qu'il soit mis fin à l'impunité du Polisario et que des pressions soient exercées sur ce dernier et sur ses protecteurs pour la levée du siège sur les camps afin que les séquestrés puissent revenir à la mère patrie, le Maroc, et y goûter, eux aussi, aux bienfaits de la liberté et de la démocratie.

Ils ont, à ce propos, rappelé le retour de nombreux ex-dirigeants du polisario à la mère-patrie après s'être rendus compte de l'énormité de la supercherie nourrie par l'Algérie, ainsi que celui massif et successif d'habitants des camps de Tindouf qui, au péril de leur vie, bravent tous les dangers et les obstacles pour revenir dans leur pays auprès de leurs familles et proches.
La délégation a, par ailleurs, mis en relief la pertinence du projet d'autonomie sous souveraineté marocaine proposé par le Royaume comme cadre de règlement à la question du Sahara, rappelant que les différentes résolutions adoptées par l'ONU en ont reconnu le contenu sérieux et crédible.
Elle a, à cet égard, dénoncé le blocage imposé par l'Algérie à toute perspective de règlement en campant sur une position figée et désuète et en instrumentalisant une bande de séparatistes qui n'ont de volonté que celle qui leur est dictée par leurs protecteurs.
Des documents, des témoignages et des correspondances authentiques établissant les fondements historiques de la marocanité du Sahara depuis le 17ème siècle ont été présentés, lors du séminaire, par M. Lahcen Mahraoui.
Il a, de même, exposé des lettres de chefs de tribus sahraouies adressées à leurs Sultans marocains.
La souveraineté marocaine sur le Sahara, a-t-il affirmé, a été aussi consacrée par des conventions et traités signés entre le Maroc et des puissances étrangères qui ont toujours fait appel aux Sultans pour protéger les activités de leurs citoyens au Sahara.
M. Mahraoui a également passé en revue des témoignages et citations de grandes personnalités politiques étrangères de différentes nationalités, notamment françaises, anglaises et allemandes, prouvant la marocanité du Sahara et qui datent de la période allant du 17ème siècle au protectorat.
La délégation de sahraouis marocains avait tenu, vendredi à Florence (centre de l'Italie), une rencontre avec des hauts responsables de la région de Toscane (centre) au cours de laquelle ses membres avaient également mis en évidence la réalité de l'affaire dite du Sahara et la pertinence du projet d'autonomie proposé par le Maroc.
Cette rencontre s'était déroulée en présence notamment de Mme Maria Dina Tozzi, responsable de l'activité internationale au niveau régional, qui avait été déléguée par le président de la Région, M. Enrico Rossi.
Les membres de la délégation, composée également de M. Yassine Belkassem, du réseau des associations de la communauté marocaine en Italie et de la fédération des Africains en Italie, s'étaient attardés, à cette occasion, sur les supercheries auxquelles le polisario et ses protecteurs ont recours pour tenter de faire croire à l'existence d'une prétendue "cause sahraouie" et sur les tromperies dont ils usent pour soutirer des aides qu'ils détournent par la suite à leur propre profit.

Le calvaire des enfants de Tindouf


Les enfants de Tindouf souffrent doublement. Ils continuent de subir les pires exactions de la part du système du polisario. Lequel a érigé la violation de l’enfance comme méthode de gouvernance. La violation dont il s’agit n’est pas métaphorique, elle se traduit aussi par des violations sexuelles. Entre autres. Le pire c’est que ces enfants sont les grands oubliés des organismes internationaux des droits de l’Homme. D’où leur deuxième souffrance. Désarmés et livrés à leurs bourreaux, leur vie est piétinée. Cependant, à chaque fois que des voix s’élèvent pour rappeler cette cause oubliée, les propagandistes polisariens font croire qu’il s’agit d’«inventions marocaines». La vérité est tout autre. Les preuves, si besoin est, ont été apportées dernièrement à Assa par des militants associatifs qui se préoccupent du sort des enfants de Tindouf. Leur but est de rappeler les responsables concernés par la préservation des droits de l’enfant à leurs devoirs. D’autres preuves sont apportées, à travers ce dossier, concernant ces enfants sans enfance. Ils continuent d’être torturés, exilés de force, violés sauvagement, honteusement exploités …

Tindouf Touche pas à mes enfants !

N. m.
Ils sont plus de 6.000 enfants à être déportés des camps de Tindouf vers Cuba ces dernières années. Sous couvert d’éducation, ils sont kidnappés à partir de cinq, huit ou dix ans. Leurs parents n’y peuvent rien, incapables de réagir de peur pour leur propre sécurité et celle de leurs enfants. A partir de Tindouf, ils passent par Alger et Madrid, avant d’arriver à des camps d’entraînement et d’endoctrinement à Cuba. Lieu d’exil forcé durant de longues années. Un passage obligé servant à un lavage de cerveau en règle. Ce qui se traduit chez les enfants ciblés par une totale ignorance de leurs traditions ou coutumes. Privés de leur enfance, ces milliers d’enfants sahraouis enlevés en bas âge subissent divers sévices loin de l’amour des parents et de leur pays d’origine. Entre violations de droits de l’homme et exploitation de l’enfance, les dirigeants du Polisario détruisent tous les rapports des Sahraouis avec le Maroc, brisent leur identité et vont même jusqu’à leur faire perdre la connaissance et donc l’usage de la langue arabe. En déportant les enfants loin de leurs familles, le Polisario tient les parents en laisse, sans que ces derniers, impuissants, ne puissent se défendre. Les milliers d’enfants arrachés des camps de Tindouf ne passent pas moins d’une décennie d’exil à Cuba, abandonnés et sans aucune nouvelle de leurs proches. En compagnie de plusieurs autres petits Sahraouis partageant le même drame, les enfants kidnappés sont honteusement exploités dans les camps de Cuba où violation, esclavage et pratiques inhumaines font partie du quotidien. Malgré les appels incessants des organisations internationales pour mettre fin à la déportation collective des enfants, les dirigeants de l’Algérie et du Polisario font la sourde oreille. Ils savent qu’ils commettent en l’occurrence un crime contre des enfants innocents. Ils perpètrent ainsi un immonde crime contre l’humanité dont un jour ou l’autre le Tribunal pénal international doit s’occuper.

Système polisarien Des enfants réduits à l’état d’esclaves

N. m.
Arrachés de force à leurs familles, les enfants des camps de Tindouf sont souvent envoyés dans des centres d’endoctrinement idéologique et des camps d’entraînement paramilitaire à Cuba ou dans d’autres régions en Algérie. Entre tortures, condamnations injustes et frustrations, ces enfants en bas âge, inconscients de l’exploitation qu’ils subissent à des fins matérielles et politiques, suivent des formations et stages en compagnie d’instructeurs originaires d’Algérie ou de Cuba. Ces instructeurs ne font pas les choses à moitié. A la privation de l’amour maternel s’ajoutent le gavage idéologique et l’embrigadement. L’enfance chez les chérubins ciblés est réduite à néant, écrasée par le poids de la responsabilité qu’on les contraint à assumer. La seule leçon qu’ils ont à apprendre se résume en cette phrase : haïr à mort les Marocains pour lesquels les propagandistes ont un seul mot d’ordre, celui de les diaboliser. La «leçon» ne s’arrête pas là. «Il est strictement interdit de laisser transparaître ses émotions comme tout enfant. Les punitions sont rudes dans ce cas-là. Et au fil des années, les petits Sahraouis finissent par comprendre cette politique de la haine», explique Ahmed Boumahroud, président de l’Organisation marocaine des Sahraouis unionistes. Celle-ci a organisé récemment une conférence à Assa Zag au sujet des violations de droits de l’homme dans les camps de Tindouf avec la participation de nombreux intervenants concernés par la question, comme Anouar Abdelamalek, réfugié politique algérien en France, Mouloud Chwiier, président de l’association la Vérité des victimes des arrestations et prisons du Polisario ou encore Najia Adib, présidente de l’association «Touche pas à mes enfants». Plusieurs ex-détenus à Cuba étaient présents et ont enrichi la conférence de leurs témoignages accablants. Objectifs des tortures perpétrées contre les jeunes enfants : bouleverser leur foi, les arracher de leurs origines et les transformer en ennemis jurés du Maroc et des Marocains. L’enseignement varie entre idéologie marxiste-léniniste, maniement des armes dans le cadre de l’instruction militaire, éducation politique et apprentissage de la langue espagnole. Ces enfants sont même exploités dans les plantations de sucre, fabriques de cigares et cueillette de fruits et légumes, faisant fi de la Convention relative aux droits de l’enfant en référence au droit humanitaire international. «Les dirigeants du Polisario ont souvent arraché des nouveau-nés de leurs berceaux pour les déporter vers Cuba», confie A. Boumahroud. Il explique qu’une fois à Cuba, les enfants enlevés sont vendus comme esclaves pour travailler gratuitement dans les champs, les usines ou dans les maisons comme domestiques. Mauvais traitements, punitions et exploitations, ces enfants travaillent même dans le trafic de drogue et sont souvent livrés à la prostitution.

Prostitution, pédophilie et autres
Suite à divers déplacements, à Cuba entre autres, Marie-Françoise Mirot, présidente du groupe «Petite fille» à l’UNESCO a rédigé un rapport sur la situation des enfants sahraouis déportés des camps de Tindouf. Le document décrit l’état des lieux, les conditions de vie des enfants enlevés et les différentes violations de leurs droits. Le rapport est accablant. Ce document fait état de prostitution qui bat son plein dans les rangs de ces enfants, de pédophilie qui fait partie de leur quotidien et d’esclavage qui est, à leur grand dam, monnaie courante. «La plupart des enfants sahraouis sont violés dans les champs de Cuba», dénonce Najia Adib. Cette militante contre les abus sexuels dont sont victimes les enfants est intervenue dans la dernière conférence à Assa Zag au sujet de la violation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf. Elle explique que l’avortement clandestin est courant dans les camps et concerne de jeunes filles mineures exploitées dans la prostitution. Le rapport a même cité des exemples de jeunes enfants victimes de pédophilie et de prostitution. Le rapport de Marie-Françoise Mirot confirme les abus sexuels dont sont systématiquement victimes les fillettes : «deux jolies petites filles de 10 ans avaient subi l’école n°3, c’est-à-dire qu’elles sont enfermées seules, sans nourriture pendant plusieurs jours dans une pièce, alors qu’un gentil monsieur vient leur apporter à manger et passe la nuit avec elles ; le lendemain un autre homme et ainsi de suite pendant trois mois». Le récit continue concernant l’une des deux enfants : «deux accompagnatrices, l’une sahraouie, l’autre cubaine, l’ont emmenée dans des hôtels et des boîtes de nuit à Santa Clara et à la Havane où, enivrée et droguée pour la rendre plus docile, elle a été obligée de danser nue sur les tables devant des touristes espagnols, allemands, canadiens et américains, car certaines agences touristiques proposent dans le «package» de leur séjour à Cuba la possibilité de la mise à disposition de 3 enfants par jour». Le rapport de la présidente du groupe de l’Unesco crève l’abcès : touchés par des maladies sexuellement transmissibles, plusieurs filles et garçons sont décédés sans que leurs parents, désespérés dans les camps de Tindouf, n’aient aucune nouvelle les concernant.

Retour aux sources
A partir de 20 ans, certains enfants déportés de Tindouf vers Cuba reviennent, là encore de force, aux camps. Si la majorité a un souvenir vague des camps de la honte et de leurs familles, les séquelles de la longue séparation sont douloureuses. Conséquences de l’endoctrinement perpétré des années durant, les enfants désormais adultes perdent pratiquement l’usage de la langue arabe, oublient traditions et habitudes. Ils sont désorientés. «Même après le retour aux camps de Tindouf, le calvaire ne prend pas fin : les diplômes des revenants de Cuba sont confisqués, ce qui bloque toute tentative d’entrevoir un quelconque brin d’espoir en un avenir meilleur. «L’espoir d’avoir un travail décent est à laisser de côté», explique A. Boumahroud. Psychologiquement, ces enfants restent fragiles malgré le retour chez les familles. «Imaginez l’état psychologique d’un enfant enlevé à l’âge de cinq ans. Il a vu sa mère pleurer, son père incapable de le défendre, des mercenaires le kidnapper de force. Privé de l’amour maternel, il passe des années dans un autre pays où il est souvent exploité, torturé, frustré, complexé et égaré. C’est inhumain», analyse un psychologue. Dans la majorité des cas, le rapatriement vers les camps de Tindouf se fait lorsque les dirigeants du Polisario sont certains que l’endoctrinement a été efficace. Pourtant, tous les anciens séquestrés des camps de Cuba ont su résister à l’image mensongère qui leur est faite du Maroc, et que les mercenaires tentaient de leur inculquer. A la moindre occasion, ils fuient vers leur vrai pays. Preuve en est les retours de plus en plus massifs de ces enfants d’hier devenus adultes aujourd’hui.
«Je lance un appel à la communauté internationale afin d’intervenir et sauver nos enfants des griffes du Polisario. Ces enfants kidnappés souffrent et obligent en même temps les parents à subir la pression en silence. Des milliers d’enfants vivent à Cuba sous couvert de l’enseignement tandis que la vérité est autre. Comment peuvent-ils utiliser les enfants dans des conflits politiques et braver la Convention relative aux droits de l’enfant sans que cela ne soit puni ? C’est honteux !» s’indigne N. Adib. En attendant que son appel soit enfin entendu, les enfants des camps de Tindouf sont toujours kidnappés devant le regard impuissant des parents, des organisations humanitaires et de toute la communauté internationale.



Témoignage

Saâdani Malainine,
membre du CORCAS et ex-déportée à Cuba

N. m.
Ses larmes racontent ses douleurs. Dans un arabe clairsemé de mots espagnols, Saâdani Malainine revisite son enfance qu’elle dit volée. Son passé pesant resurgit à chaque fois qu’elle aperçoit un père en compagnie de son enfant. Les scènes de torture qu’elle a subies ne quittent jamais son esprit. Son histoire est celle de milliers d’enfants qui, à l’aube de leur existence, ont été violemment arrachés à leurs familles sans une once de pitié. Née à Dakhla, cette sociologue de 35 ans, l’aînée de sa famille, a vu une autre souffrance alourdir sa peine. «Mon père, qui a participé à la révolution contre le colonisateur espagnol, est emprisonné en compagnie de plusieurs autres combattants par les dirigeants du Polisario, torturé, humilié et abaissé», raconte d’une voix triste S. Malainine, elle qui a connu les affres de la déportation à Cuba. En 1982, alors qu’elle n’avait que cinq ans et qu’elle dormait comme un ange dans les bras de sa maman, une voiture se pointe devant leur porte. «Nos ravisseurs étaient agressifs et indifférents à nos larmes», se rappelle-t-elle émue. Quelques heures après, nous étions devant des centaines de personnes, qui semblaient nous attendre. Un grand homme me tire alors par les cheveux et m’installe au milieu de tous ces inconnus. Il commence à crier que nous étions, ma mère et moi, la famille du traître», poursuit-elle. Et d’ajouter : «On nous insulte, nous humilie, nous torture. Nous pleurions à chaudes larmes, ma mère et moi, en vain. Soudain, un homme chétif, le corps tout marqué par les coups, apparaît devant la foule. C’était mon père !». Un autre cauchemar commence. Cheikh Malainine est supplicié devant sa petite famille, selon le récit de sa fille. Elle qui dit avoir vu son père recevant un coup qui l’a privé à jamais de ses dents… «On voulait l’accuser à tort. Nous étions considérés comme des traîtres, sans preuve», s’indigne la jeune femme. Depuis, la petite famille passe par plusieurs autres lieux dans les camps pour être à chaque fois humiliée par une foule surexcitée. «Mon institutrice a même envoyé quelques filles de ma classe pour me couper les cheveux tandis que je dormais», se rappelle Saâdani Malainine.
En 1982, quelques dirigeants du Polisario débarquent à l’école et choisissent les enfants qui auront «la chance» d’aller à Cuba. Ceux qui étaient choisis ne pouvaient que subir leur sort sans brancher. Et, comme par hasard, le choix tombe sur Saâdani. «Nous avons été bien accueillis à Cuba. Après toute la souffrance que j’ai vécue, j’étais contente de voir la lumière pour la première fois. Mais j’étais tellement triste de quitter ma mère. Je sentais que le passé était derrière moi», raconte la sociologue. Cuba met «L’Ile de la jeunesse» à la disposition des Sahraouis où plusieurs écoles et logements sont installés. Tous les instituteurs étaient Cubains. Mais la petite fille va vite déchanter. Les hôtes cubains font travailler les enfants dans la cueillette de fruits et dans les chantiers de canne à sucre. «On mangeait des bananes et la soupe au riz», se rappelle l’ex-déportée. Les moins brillants sont relégués à l’apprentissage du système militaire dès la 3e année de collège. Les plus assidus suivent des études supérieures en techniques ou continuent leurs études dans les universités de Cuba. «Les étudiants qui décrochent leur bac voient leurs diplômes confisqués. Les dirigeants du Polisario craignent qu’il fuient à la première occasion», raconte la jeune femme. En 1995, Saâdani organise une grande manifestation pour dénoncer la confiscation des diplômes. Ce faisant, son seul espoir était de pouvoir revoir ses parents. «Tous les Cubains rejoignaient leurs familles le week-end. Seuls les Sahraouis restaient seuls», raconte-t-elle.
En 1999, Saâdani Malainine décroche la meilleure moyenne dans une université cubaine et reçoit le diplôme d’or. Fidel Castro, président de Cuba, décide de lui donner la chance de faire son master. Un jour, elle reçoit la visite d’une Cubaine résidant en Espagne : c’est une amie de son oncle ! Quatre jours après, elle parle au téléphone pour la première fois, après 15 ans de séparation, à sa mère. En 2002, la jeune étudiante décroche son master. Son choc est sans limites lorsqu’elle apprend la mort de son père, suite aux nombreuses tortures qu’il a subies en prison. Sa situation va s’améliorer : «Je ne pourrai décrire ma sensation en retrouvant ma mère après des années de séparation. Je vois pour la première fois mon frère devenu un homme. J’ai même une sœur plus jeune que moi».
Depuis son retour au Maroc, Saâdani n’échappe pas à ses souvenirs douloureux. Son père, son enfance et sa vie brisée lui manquent… «Je vis dans le doute. Malgré la fin du cauchemar, mon seul espoir est de m’excuser auprès de mon père pour tout ce qu’il a dû subir», conclut- elle.



Moi, Sultana, enfant esclave affranchie

Mouna Izddine
Soltana Bent Bilal est une adolescente comme les autres. Avec les rêves, les joies et les peines de son âge. Elle a son cercle d’amis inséparables, ses matières scolaires favorites, ses séries télé fétiches à l’eau de rose et ses idoles hollywoodiennes. Une ado comme les autres ? Pas vraiment. Derrière son sourire cristallin d’enfant insouciante, se devine une mélancolie lointaine et, lorsque la jeune fille soulève ses vêtements aux couleurs joyeuses, sa peau noire d’ébène met à nu les stigmates d’un douloureux passé... d’enfant-esclave.
Soltana est une miraculée. Sauvée des griffes cruelles de ses maîtres à Tindouf par un hasardeux concours de circonstances. Son histoire a provoqué un tollé d’indignation en Espagne, devenu depuis son pays d’accueil, et continue à émouvoir le monde entier. Preuve en est le prix du Meilleur film documentaire reçu en mars dernier, lors du festival panafricain du film et des arts de Los Angeles, par «Stolen» (l’apartheid du désert), le reportage réalisé en mai 2007 par les journalistes australiens Violeta Ayala et Dan Fallshaw autour de l’esclavagisme subi par les Noirs dans les camps de Tindouf, et dans lequel figurait notamment Soltana. Arrachée à sa mère, Knana Saleck, à Zouérate, en Mauritanie, Soltana, alors encore enfant, est léguée comme esclave à une famille de notables blancs dans les camps du sud-est algérien, les Bardi. Haute comme trois pommes, menue comme un moineau, de ses mains de fillette, la petite Mauritanienne accomplit toutes les corvées domestiques (ménage, cuisine, lessive, alimentation des animaux domestiques, etc), trimant du matin au soir et répondant aux moindres caprices de ses maîtres, grands et petits. Privée d’école et de ses droits les plus élémentaires, exploitée, battue, affamée, insultée, humiliée, Soltana, à la veille de son départ à l’été 2002 pour une colonie de vacances à Murcie, prie Dieu pour la délivrer de ses bourreaux.
Son souhait est exaucé par le destin. Le séjour, agencé dans d’évidents buts propagandistes par le front indépendantiste et l’«Association espagnole des amis du peuple sahraoui», vire au cauchemar pour l’organisation de Mohamed Abdelaziz. Accueillie par la présidente de l’ONG précitée, Rosa Maria Sanchez, la fillette tombe gravement malade du foie quelques jours avant la fin des vacances. Rosa Maria Sanchez lui obtient la permission de demeurer en Espagne jusqu’à son rétablissement, enrageant la direction séparatiste qui veut à tout prix ramener la fillette dans les camps de Lahmada : «Je préférerais mourir ici plutôt que de retourner à Tindouf», confie Soltana à celle qui deviendra quelques mois plus tard sa mère adoptive. Bouleversée par le récit des sévices de la jeune adolescente, Rosa Maria Sanchez, celle qui était réputée pro-polisarienne, se lance alors, de toute sa poigne de militante chevronnée, dans un bras de fer sans merci avec l’organisation séparatiste. Elle portera ainsi plainte, résultats de l’enquête de l’ONG mauritanienne SOS Esclave à l’appui, contre Brahim Ghali, alors représentant de la RASD à Madrid, qui ira trouver refuge comme «ambassadeu» du Polisario à Alger suite à l’éclatement de ce scandale. Dans le sillage de cette affaire anachronique, et au lendemain de la visualisation massive de «Stolen» sur Youtube par des milliers d’internautes à travers le monde, la police des camps de l’oubli enlèvera 23 leaders noirs en avril 2008 et accentuera les pressions et les exactions contre la population noire de Tindouf. Et ce malgré les appels incessants lancés par les associations des droits de l’Homme marocaines et internationales à l’intention de l’ONU pour libérer ces esclaves des temps modernes…C’est dire si l’apartheid du désert n’est pas près de s’achever.

vendredi 18 juin 2010

Le Polisario inflige 2 ans de prison ferme à Balouh Ahmed Hamou


Le défenseur des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, Balouh Ahmed Hamou, vient d’écoper de deux ans de prison ferme.

Au vu et au su des autorités algériennes, le mouvement de répression se poursuit dans les camps de la honte situés à Tindouf. Le Polisario a frappé très fort contre trois de ses opposants qui ont remué terre et ciel, après avoir mis ces séparatistes dans une situation critique, et suite au mouvement de sympathie dont ils ont bénéficié de la part de la population de Tindouf. C’est ainsi que le tribunal militaire du Polisario vient d’infliger à l’activiste Balouh Ahmed Hamou deux ans de prison ferme. Et ce pour avoir simplement osé exprimer publiquement leur opposition aux plans des dirigeants du Polisario et son refus du détournement des aides humanitaires. Ce jugement rendu lundi dernier a suscité une vague de colère auprès des membres de sa tribu Ouled Dlim qui ont assisté à ce procès considéré par eux comme une tentative de se venger de la tribu Ouled Dlim après le ralliement au Maroc de l’ex-dirigeant du Polisario, Ahmeddou Ould Souilem. Pour leur part, les deux autres co-détenus Ahmed Salem Chibani Hamou et Mohamed Salek Ouled Gueya ont écopé chacun de 7 mois de prison. Pour rappel, lors de l’arrestation de ces trois militants, les milices du Polisario ont procédé à l’arrestation de plusieurs personnes qui étaient à bord d’une voiture Hilux 4x4 et qu’ils ont transférées dans une prison située près de l’école dite du 9 juin. Certains de ces individus ont été relâchés pour des considérations purement tribales. Pour les autres, malgré les demandes multiples des familles des personnes arrêtées, le dénommé Mohamed Lamine Bouhali, soi-disant ministre de la Défense du Polisario, a refusé de communiquer la moindre information pour élucider le sort de ces personnes. Après le rebondissement médiatique de cette affaire, le Polisario a requalifié ce procès en accusant ces trois personnes d’être des narcotrafiquants, alors que les véritables causes de leur arrestation est d’avoir osé dénoncer le détournement d’aides humanitaires par la direction du Polisario, l’enrichissement des riches et l’appauvrissement des pauvres et d’avoir également exprimé leur adhésion à la solution d’autonomie. Dans une déclaration à ALM, le frère de Balouh, Mohamed Ahmed Hamou, a affirmé que ce jugement est inacceptable et injurieux, qui vise à faire d’une pierre deux coups, le premier est de faire taire tous les autres opposants du Polisario en donnant le cas de Balouh comme exemple et le deuxième objectif est de se venger de la tribu Ouled Dlim de plus en plus visée par les dirigeants du Polisario

La condamnation à l’échelle internationale des crimes du Polisario se poursuit à la veille d’une visite du HRW aux camps de Tindouf.


Le front séparatiste se lance dans sa propagande habituelle. En début de cette semaine, la direction du Polisario a vidé ses geôles en perspective de la prochaine visite de Human Rights Watch (HRW) à Tindouf prévue fin juin. En effet, le front séparatiste a décrété, lundi 14 juin, une «grâce» au profit des personnes détenues ou condamnées pour des raisons politiques ou pour des crimes de droit commun.

C’est ce qu’a affirmé à ALM une source proche du dossier. «Le Polisario a préparé une visite sur-mesure à l’organisation humanitaire, HRW, en vidant ses prisons pour éviter l’embarras. La démarche de la direction du Polisario consiste en la libération de plusieurs détenus, alors que le reste des détenus source de perturbation pour le front ont été transférés vers des centres de détention secrets en Algérie, pour leur empêcher d’exprimer leur calvaire devant les représentants de HRW», indique notre interlocuteur. «Depuis toujours, le Polisario sait parfaitement ce qu’il faut faire pour donner une fausse image de lui lors des visites des délégations étrangères. Actuellement, les camps sont marqués par une tension de plus en plus grandissante en raison du ralliement massif des séquestrés vers la mère patrie. La libération des détenus est de nature à calmer les esprits et apaiser la tension, pour éviter tout incident indésirable lors de la visite de HRW», explique notre interlocuteur qui a souhaité garder l’anonymat. «Pour corroborer ce qui a été dit plus haut, il faut se référer au cas de Balouh Ahmed Hamou. Après plus de sept mois d’emprisonnement dans les geôles du Polisario, ce détenu au secret par le Polisario a été condamné récemment à deux ans de prison ferme dans le cadre d’un procès expéditif», explique notre source ajoutant qu’il ne faut pas s’attendre à grand-chose de la visite de HRW à Tindouf. «Il ne faudra pas s’étonner si le HRW fera, au lendemain de sa probable visite à Tindouf, un rapport en faveur du Polisario car la pièce de théâtre est déjà montée. D’ailleurs, il ne faut pas perdre de vue que, hormis cette propagande du Polisario, l’Algérie n’accorde l’accès aux camps de Tindouf qu’à ceux qui diront dans tous les cas que tout va bien à Tindouf. La crédibilité de HRW est remise en question», précise notre interlocuteur. Cela dit et sous un autre angle, la condamnation à l’échelle internationale des crimes du Polisario se poursuit. l’Internationale démocratique du centre (IDC) et l’Union de l’action féminine (UAF) ont dénoncé, mardi 15 juin, en plénière du Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU, les violations des dispositions de la Déclaration de Vienne dans les camps du Polisario à Tindouf. L’IDC a regretté que la torture demeure de nos jours une pratique courante à laquelle se livre la direction du Polisario contre les voix dissidentes et contre les détenus qui expriment leur volonté de rallier la mère patrie, le Maroc. Intervenant lors du débat général consacré au suivi de la Déclaration et du Programme d’action de Vienne, dans le cadre de la 14ème session du CDH, le représentant de l’IDC a indiqué que l’article 15 de la Déclaration de Vienne souligne que l’une des violations les plus atroces de la dignité humaine est l’acte de torture qui a pour conséquence d’ôter sa dignité à la victime et de porter atteinte à sa capacité de vivre et de poursuivre ses activités normalement. Il a invité le Conseil des droits de l’Homme à redoubler d’efforts pour lutter contre ces fléaux. L’Union de l’action féminine a, pour sa part, lancé un appel pour que les séquestrés des camps du Polisario cessent de présenter une exception en matière d’application de l’ensemble des dispositions de la Déclaration de Vienne.

602 ralliés depuis le 25 mars dernier

Un nouveau groupe de 48 personnes, dont une femme, a rallié récemment la mère patrie fuyant le calvaire des camps de Tindouf. Avec le retour de ce groupe, dont l’âge oscille entre 19 et 36 ans, le nombre de personnes ayant fui en groupes les camps de Tindouf depuis le 25 mars dernier s’élève à 602, dont 108 femmes et 74 enfants. Dans une déclaration à la MAP, Khalil Ould Omar (31 ans) a souligné que les conditions de vie qui prévalent dans ces camps sont intenables, mettant à nu le calvaire que vivent les personnes séquestrées dans ces camps du fait des détournements de l’aide humanitaire internationale par les dirigeants du Polisario qui les revendent dans les marchés des pays voisins. Il a lancé un appel à toutes les personnes se trouvant encore dans les camps de Tindouf à suivre son exemple et rejoindre la mère patrie afin de bénéficier de la stabilité et soutenir la proposition d’autonomie proposée par le Maroc pour mettre fin au conflit artificiel autour de la question du Sahara. Pour sa part, Didi Ennami, né en 1990 dans les camps, a déploré la vie que les personnes séquestrées dans ces camps mènent, les appelant à ne pas se laisser berner par les mensonges véhiculés par le Polisario et rentrer à leur mère patrie.

Polisario : le responsable de la sécurité enlevé alors qu’il s’apprêtait à rallier le Maroc


Haut responsable de la direction du Polisario, Ahmed Berrih, qui était chargé des services de sécurité des camps de Tindouf, a été enlevé par les services de renseignement algériens, le fameux DRS (Département Renseignement et Sécurité), alors qu’il s’apprêtait à rejoindre le Maroc dans le plus grand secret.

De son nom de guerre Ahmed Khalil, Berrih a occupé pendant une dizaine d’années le poste de responsable de la sécurité des campements de Tindouf et des régions militaires. Il serait actuellement détenu par le DRS dans un lieu secret à Ben-Aknoune, siège de la sécurité militaire dans la banlieue d’Alger. L’enlèvement aurait été planifié en étroite coordination entre le chef du Polisario et les responsables des renseignements algériens, sur la base d’informations faisant état de l’existence de contacts entre Ahmed Khalil et des responsables marocains originaires du Sahara, qui auraient discrètement préparé son retour au Maroc. C’est le téléphone espagnol de Berrih, mis sur écoute par le DRS, qui aurait trahi les intentions de ce dernier.
Les mêmes sources ont précisé qu’après son arrestation, Ahmed Khalil a d’abord été interrogé au centre de détention de la cinquième région militaire de Tindouf, conjointement par des éléments du Polisario et des renseignements algériens, sur ses intentions de rallier le Maroc. D’autres sources ont affirmé à Polisario-confidentiel que l’arrestation de Khalil est à rechercher plutôt dans son rapprochement avec le Mouvement dissident du Polisario, Khat Achahid (ligne du martyr), qui critique ouvertement la direction du Polisario pour sa gestion catastrophique du dossier du Sahara

jeudi 17 juin 2010

La Russie réitère son appel à la recherche d'une solution juste et durable à la question du Sahara


Moscou, 16/06/10- Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, a réitéré, mercredi à Moscou, le soutien de la Russie à une solution juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara.
"La Russie soutient la résolution pacifique de ce conflit et le plan des Nations unies, qui a été accepté par les parties concernées", a souligné le chef de la diplomatie russe lors d'un point de presse à l'issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri.
La Russie estime "important de poursuivre les négociations (concernant la question du Sahara) sous les auspices des Nations unies en vue de parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable", a-t-il dit, relevant que toute progression dans ce dossier aura un impact positif sur toute la région et à tous les niveaux.
M. Lavrov a, par ailleurs, indiqué que ses entretiens avec M. Fassi Fihri ont été l'occasion d'évoquer des questions bilatérales aux plans économique, politique et humain, se félicitant de la hausse du volume des échanges commerciaux avec le Maroc qui constitue le deuxième partenaire commercial de la Russie en Afrique.
Il s'est également félicité de la volonté des deux pays d'oeuvrer pour promouvoir davantage le niveau de coopération bilatérale, rappelant la conclusion par les deux pays de plusieurs accords portant sur des domaines économiques prometteurs, et qui ont permis au Maroc et à la Russie de devenir des partenaires importants sur le plan international.
Le responsable russe a, dans le même sens, indiqué que la coopération bilatérale notamment dans les domaines du tourisme, de la recherche scientifique, de l'agriculture et de l'énergie et des mines connaîtra un développement qualitatif à la faveur de la détermination des gouvernements et des opérateurs économiques institutionnels et privés à promouvoir cette coopération.
L'ouverture prochaine d'une ligne aérienne entre les deux pays permettra de renforcer les contacts entre les hommes d'affaires et les investisseurs et de promouvoir le volume des échanges commerciaux, a-t-il souligné.
M. Lavrov a, en outre, indiqué que les entretiens avec la partie marocaine ont permis un échange de vues sur diverses questions d'ordre international et continental, en particulier la situation économique en Afrique, le processus de paix au Proche-Orient, le dossier nucléaire iranien et les efforts internationaux de lutte contre le terrorisme. Il a, à cet égard, souligné la convergence de vues et les positions communes, outre la volonté des deux pays d'Œuvrer pour la réalisation de la paix, la stabilité, le développement et la prospérité de par le monde.

Arrivée à Dakhla d'un groupe de 41 ralliés ayant fui les camps de Tindouf pour regagner la mère-patrie


Dakhla- Un nouveau groupe de ralliés, composé de 41 personnes, est arrivé mercredi à Dakhla, en provenance des camps de Tindouf, qu'ils ont fui pour regagner la mère-patrie, le Maroc.
Ce nouveau groupe de ralliés comprend des jeunes, des femmes et des enfants.
Des centaines de personnes, dont des enfants, ont rejoint le Royaume au cours des dernières semaines après avoir réussi à fuir les camps de Tindouf, contrô lés par les milices du polisario.
Les déclarations à la presse de ces ralliés concordent à souligner le ras-le-bol des séquestrés des camps vis-à-vis des comportements du polisario qui n'est, ont-ils noté, qu'" un outil entre les mains des dirigeants de l'Algérie dont ils se servent pour contrecarrer le Maroc dans son intégrité territoriale".
Ces ralliés s'élèvent notamment contre l'exploitation par les dirigeants du polisario des souffrances des séquestrés des camps pour faire perdurer un conflit artificiel et s'enrichir en détournant les aides humanitaires destinées aux séquestrés.

Des sahraouis établis en Afrique adressent une lettre de soutien à la proposition d'autonomie au SG de l'ONU


Dakar, 16/06/10 - Le "Club des jeunes sahraouis établis en Afrique" a adressé, mercredi, une lettre au Secrétaire Général des Nations unies, M. Ban Ki moon, pour exprimer leur soutien à la proposition marocaine d'autonomie élargie au Sahara.
"Nous, les sahraouis issus de différentes tribus du Sahara établis dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne, avons décidé de coordonner nos efforts en réseau afin d'apporter notre soutien à la proposition marocaine d'autonomie, accueillie par la communauté internationale comme initiative courageuse et crédible pour clore définitivement le conflit artificiel au Sahara", indiquent les auteurs de la lettre adressée au SG de l'ONU via la représentation onusienne à Dakar.
Dans le cadre de cette initiative, les sahraouis établis en Afrique sollicitent les instances onusiennes à intervenir d'urgence pour venir en aide aux détenus des camps de Tindouf et mettre un terme à leur calvaire.
"Notre réseau sollicite le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) de passer au-delà des simples actions humanitaires, d'ailleurs détournées par le polisario, afin de trouver une solution définitive aux souffrances des populations dans les camps de Tindouf", soulignent les auteurs de la missive.
Et de préciser, à ce sujet, qu'il s'agit notamment de "procéder au recensement des populations des camps afin d'identifier les sahraouis natifs, de permettre un dialogue libre avec ces derniers afin de leur permettre de s'exprimer librement sur leur volonté de regagner le Maroc".
"Nous avons la certitude de voir ce conflit artificiel se dissiper de lui-même avec une action ferme des Nations unies pour amener l'Algérie à laisser les détenus des camps de Tindouf disposer librement de leur sort et réintégrer leur patrie, le Maroc", conclu la lettre.

Escale à Agadir de la Caravane de la Paix sur sa route vers Lagouira


Agadir- La ville d'Agadir a réservé un accueil chaleureux à la Caravane de la Paix pour le soutien au projet d'autonomie au Sahara, qui a fait escale, mercredi, dans la capitale du Souss sur la route vers Lagouira.
Elus locaux, représentants de la société civile et un grand nombre d'habitants de la ville et de sa région se sont donnés rendez-vous sur la place Al-Amal pour saluer les volontaires qui prennent part à cette caravane qui regroupe des Marocains résidant en Europe et des citoyens de diverses nationalités, dont des Algériens, des Tunisiens, des Irakiens et des Palestiniens.
Brandissant le drapeau national et des portraits de SM le Roi Mohammed VI, ils ont scandé des slogans mettant l'accent sur la marocanité du Sahara et dénonçant les souffrances endurées par les séquestrés dans les camps de Tindouf.
Les présidents de la commune urbaine d'Agadir et du Conseil régional Souss-Massa-Draa ont souligné, à cette occasion, que l'escale d'Agadir revêt une valeur hautement symbolique étant donné que c'est dans cette ville que feu SM. Hassan II avait donné en novembre 1975 le coup d'envoi de la glorieuse Marche Verte, relevant que la Caravane de la Paix témoigne de cette même foi inébranlable des Marocains dans la légitimité de leur cause et leur détermination constante à faire échec à toutes les manŒuvres visant l'intégrité territoriale du Royaume.
Ils ont, en outre, salué l'engagement et la ferveur des participants à cette caravane, partie de Bruxelles pour sillonner des capitales européennes et nombre de villes marocaines avant de se rendre dans les provinces du Sud.
La présidente de l'Association sahraouie pour la solidarité du projet d'autonomie, organisatrice de la manifestation, Mme Zahra Hidara, a souligné, pour sa part, que cette initiative vise à sensibiliser l'opinion publique européenne au projet d'autonomie dans les provinces du sud en tant qu'unique solution réaliste pour mettre fin à un conflit artificiel vieux de 35 ans.
"Nous voulons également attirer l'attention de la communauté internationale sur le calvaire que vivent nos frères séquestrés dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien", a-t-elle dit.
La caravane a ensuite pris la route vers Guelmim où il sera procédé à l'inauguration d'un monument baptisé "Main ouverte" et à un lâcher de colombes pour la paix.
Le périple se poursuivra avec des escales à Tan-Tan, Tarfaya, Laâyoune, Boujdour, Dakhla avant la destination finale Lagouira.

mardi 15 juin 2010

Le conflit du Sahara marocain coûterait chaque année 2 points de croissance au Maghreb selon Le Monde


Les ambitions du Maroc de développer l'intégration régionale et continentale sont "contrariées par ses relations avec le voisin algérien", en raison du conflit du Sahara qui "coûterait chaque année 2 points de croissance au Maghreb", souligne le quotidien français ''Le Monde'' dans son numéro daté de mardi.



Non seulement, le conflit qui oppose depuis des années les deux pays sur le Sahara occidental prive le Maroc d'un vaste marché, mais il nourrit aussi une compétition acharnée", écrit le journal dans un article de son envoyée spéciale au Maroc.

Et pour cause, observe M. Salaheddine Mezouar, ministre de l'économie et des finances, cité par le quotidien, "l'Algérie a besoin d'un ennemi (...) et plus le temps avance, plus elle se replie sur elle-même".

Le journal évoque, à ce propos, l'exemple du groupe marocain Attijariwafa Bank qui attend, depuis plus de trois ans, un agrément pour ouvrir une succursale en Algérie.

"Nous réactualisons la demande chaque année, mais on ne nous dit toujours ni oui ni non", déclare au quotidien Mohamed El Kettani, Président Directeur général du groupe bancaire marocain, qui dispose déjà d'une dizaine de succursales en Afrique subsaharienne.

Outre Attijariwafa d'autres banques marocaines multiplient les implantations dans le continent et nombre d'entreprises marocaines s'y développent. C'est le cas de Royal Air Maroc qui a ouvert de nouvelles destinations en Afrique, une région du monde qui représente désormais 41 pc de son trafic, ou des entreprises de BTP qui se sont installées au Sénégal, en Mauritanie et en Guinée, indique le journal.

"L'Afrique ne représente que 1,7 pc des échanges du Maroc, mais le pays s'est fixé pour objectif de doubler ce chiffre à moyen terme", note-il, soulignant que "face à une Europe en crise, le Maroc, qui a toujours privilégié sa relation avec le nord, lorgne de plus en plus vers le sud et ses promesses de croissance".

"La France doit changer son approche (...) L'Afrique est de plus en plus convoitée, les enjeux sont sérieux, il faut se battre", a souligné récemment M. Mezouar devant des journalistes français.

"L'Europe est notre partenaire stratégique et le restera, mais nous voulons être des acteurs actifs face à une mutation qui est en train de se faire", a ajouté M. Mezouar, cité par le quotidien, évoquant la concurrence chinoise dans le continent.

"Dans l'impossibilité de s'opposer au dynamisme chinois, dépourvu de ressources énergétiques qui le rendrait incontournable, le Maroc s'est créé un emploi sur mesure, celui d'intermédiaire pour investisseurs étrangers", estime le journal, en référence à la coopération triangulaire prônée par le Maroc.

Tindouf : les ralliements soutenus par la mobilisation tous azimuts des sahraouis


Le soutien à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara ne cesse de se renforcer au fil des jours. Après son accueil favorable au Conseil de sécurité, qui a jugé le projet « sérieux et crédible » pour mettre un terme définitif à un conflit régional qui n’a que trop duré, ce sont les sahraouis et différents intellectuels et acteurs associatifs qui se mobilisent pour sensibiliser la communauté internationale à l’importance de concrétiser le plan d’autonomie au Sahara. En Europe comme en Afrique, plus précisément à Dakar, des jeunes sahraouis organisent marches et réseaux de soutiens à la proposition d'autonomie au Sahara pour expliquer et sensibiliser l’opinion publique internationale sur la pertinence de ce plan, qui jouit déjà du soutien du Conseil de sécurité.

Cette mobilisation est d’autant plus significative qu’elle coïncide avec le retour massif et ininterrompu de sahraouis qui désertent les camps de Tindouf, en territoire algérien, pour regagner le Maroc. Un mouvement de défections qui en dit long sur les véritables aspirations des sahraouis, et constitue un cinglant rejet des obsessions séparatistes du Polisario, parrainé par l’Algérie qui en est le véritable commanditaire et, à ce jour, l’unique soutien diplomatique, militaire et financier. Le fait aussi que l’essentiel des ralliés soit constitué de jeunes, nés et grandis dans les campements algériens de Tindouf, traduit le degré de défiance de ces jeunes par rapport au Polisario. De l’aveu même des ralliés, la population sahraouie retenue de force dans les camps de Tindouf a définitivement pris ses distances des dirigeants du Polisario. Désormais conscients que le Polisario bloque la solution du conflit du Sahara non pas dans l’intérêt des populations sahraouies, mais pour servir l’agenda hégémonique algérien, les sahraouis n’ont plus d’autre solution que de quitter les camps de Tindouf. Aujourd’hui, le ralliement massif des populations des camps de Tindouf trouve un écho salutaire dans la mobilisation du reste des sahraouis au niveau international en faveur du Plan d’autonomie.

lundi 14 juin 2010

Création à Dakar d'un réseau de soutien à la proposition d'autonomie au Sahara


Des juristes, des universitaires et des acteurs associatifs sénégalais ont annoncé, samedi soir à Dakar, la création d'un réseau de soutien à la proposition marocaine d'autonomie élargie au Sahara.

Les initiateurs du projet entendent apporter un soutien, tant au niveau du Sénégal que des pays de l'Afrique de l'Ouest, à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, qui a été accueillie favorablement par la communauté internationale comme solution courageuse et crédible à la question du Sahara.

Dans une déclaration à la MAP, le coordonnateur du réseau, Me Cheikh Ahmadou Ndiaye, explique que "cette initiative découle de la volonté d'un groupe de personnalités éprises des valeurs démocratiques et d'une profonde conviction érigée en principe fondamental quant à la question de l'intégrité et de la souveraineté des Nations africaines".

"Cette initiative, autour de laquelle se mobilise une pléiade d'intellectuels, de juristes, d'universitaires et d'acteurs associatifs, est motivée également par les profonds liens séculaires d'amitié et de fraternité entre le Maroc et le Sénégal", a-t-il souligné.

"En tant que sénégalais, l'on ne peut rester indifférents à ce qui se passe au Maroc. Cette action de solidarité et de soutien émane d'une volonté sincère compte tenu que le Sénégal est aussi confronté au problème de la Casamance avec des velléités de porter atteinte à sa souveraineté et son intégrité territoriale", a-t-il dit.

"Avec conviction, nous transposons au Maroc, qui est un pays frère et ami, notre engagement pour la souveraineté et l'intégrité territoriale", a-t-il affirmé.

"Nous sommes pour la proposition marocaine d'autonomie qui est susceptible de débloquer la question du Sahara à travers une solution appropriée qui préserve les droits inaliénables du Royaume quant à sa souveraineté et son intégrité territoriale", a-t-il précisé.

"Notre action ne déroge guère à notre conviction quant à la marocanité du Sahara qui fait partie intégrante du Royaume. C'est une réalité incontestable corroborée par l'histoire et ses faits avérés", a dit Me Ndiaye.

Et de poursuivre que l'action du réseau pour promouvoir la proposition marocaine d'autonomie au Sahara ne se limitera pas seulement au Sénégal, mais s'étendra à plusieurs pays africains de la région de l'Afrique de l'Ouest.

"Il s'agit d'expliquer et de faire adhérer à cette initiative marocaine courageuse, qui est à même de mettre un terme à un conflit fictif, qui n'a que trop duré", a-t-il assuré.

"L'une de nos premières actions dans le cadre de ce réseau est d'effectuer une visite au Sahara marocain pour aller à la rencontre des populations sahraouies afin de leur exprimer notre soutien à leur ferme volonté de rester marocains. Une volonté qui doit prévaloir et mérite tout le soutien de la société civile sénégalaise", a dit Me Ndiaye.

Les jeunes sahraouis établis en Afrique réaffirment leur soutien à la proposition d'autonomie au Sahara


Le "Club des jeunes sahraouis établis en Afrique" a réitéré, samedi à Dakar, son adhésion et son soutien à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara.

es membres du club, qui regroupe les jeunes de la communauté marocaine issue des provinces du sud du Royaume établie au Sénégal, se félicite également de la récente décision du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, qui a signifié de nouveau la crédibilité de la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, indique un communiqué du Club, dont copie est parvenue à la MAP.

Les jeunes sahraouies établis au Sénégal, réunis samedi à Dakar dans le cadre de leurs activités associatives, ont rendu un vibrant hommage au Sénégal pour sa courageuse position en faveur de la cause de l'intégrité territoriale du Royaume.

"Les membres du club saluent la courageuse position de principe du Sénégal, peuple et gouvernement, en faveur de la cause de l'intégrité territoriale du Royaume et rendent hommage à Son Excellence le Président Abdoulayé Wade concernant son sincère engagement à ce sujet", indique le communiqué.

La réunion des jeunes sahraouis établis au Sénégal a été marquée par un exposé sur les récents développements dans l'affaire du Sahara marocain, présenté par M. Taleb Mohamed, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS).

Lors de cette rencontre, les membres du Club ont annoncé la création d'un "réseau de sahraouis établis en Afrique pour le soutien à la proposition d'autonomie au Sahara". Une initiative pour promouvoir la proposition marocaine auprès de la société civile des pays d'accueil.