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jeudi 29 juillet 2010

La proposition d'autonomie, une initiative de paix renforçant la stabilité dans toute la région Sahelo-saharienne (rencontre)



Dakhla, 28/07/10 - La proposition marocaine d'autonomie est la "meilleure façon" pour régler définitivement le dossier du Sahara et parvenir à une solution ouvrant la voie à l'édification du Grand Maghreb et renforçant la paix, la stabilité et la sécurité dans toute la région sahélo-saharienne, ont souligné les participants à une rencontre, tenue mardi à Dakhla.

Lors de cette rencontre, organisée sous le thème "la question du Sahara marocain et l'avenir de la sécurité régionale dans la zone méditerranéenne", l'accent a été mis sur la pertinence de l'initiative d'autonomie en tant que solution équitable respectant la légitimité historique et le droit international et ayant créé une dynamique nouvelle au niveau du processus onusien pour le règlement de ce différend artificiel, qui a trop duré.

Les participants à cette rencontre, initiée par l'association "réseau de l'espace globale" (basée à Dakhla), en collaboration avec l'organisation marocaine des sahraouis unionistes et l'association de l'amitié latino-marocaine, ont appelé à la mobilisation pour soutenir cette initiative lors des différents fora internationaux et sensibiliser l'opinion internationale sur le bien-fondé de la proposition marocaine qui procède de la bonne foi, du réalisme et de la bonne volonté du Royaume.

La rencontre, qui a connu la participation de chercheurs marocains et étrangers, a été l'occasion de rappeler la précarité sécuritaire prévalant dans la zone sahélo-saharienne et les menaces d'instabilité qui en résultent pour toute la région de la Méditerranée.

A cet égard, l'écrivain algérien, Malek Anouar, a noté que les risques d'instabilité qui prévalent dans la région de l'Afrique de l'ouest et du Sahel suscitent de sérieuses préoccupations pour tous les pays de la Méditerranée, citant en ce sens la prolifération dans cette région de différentes formes de trafics illicites et d'actes terroristes et d'enlèvement.

Evoquant la question du Sahara, il a indiqué que le statu quo est préjudiciable à la paix et à la sécurité dans la région du Maghreb et du Sahel, ajoutant que le règlement de ce dossier est une nécessité pour la stabilité et la sécurité de la région.

Pour sa part, l'universitaire espagnol, Fernando Jose, a relevé que l'initiative d'autonomie demeure l'unique solution pour mettre fin à un conflit dont le règlement contribuera au renforcement de la paix dans toute la zone sahélo-saharienne, appelant les autres parties au conflit à appréhender de manière positive la proposition marocaine d'autonomie et à faire preuve de réalisme et de bon sens.

D'autres intervenant ont évoqué le calvaire enduré par la population séquestrée dans les camps de Tindouf, en territoire algérien, et les violations graves des droits de l'homme auxquelles se livrent les bandes du polisario à l'encontre des habitant de ces camps.

mercredi 28 juillet 2010

Création au Gabon d'un comité de soutien à la proposition d'autonomie au Sahara



Dakar, 27/07/10 - Un comité maroco-gabonais pour le soutien à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara a été créé récemment à Libreville à l'initiative de personnalités politiques et d'universitaires gabonais.

Cette initiative exprime l'adhésion de bonnes volontés africaines à la solution courageuse et réaliste du Maroc pour clore définitivement ce conflit artificiel qui handicape les efforts d'intégration et d'édification en Afrique du Nord, indiquent les membres fondateurs de ce comité.

Ce nouveau comité de soutien a été créé en marge d'une conférence sur la question du Sahara organisée récemment dans la capitale gabonaise par le comité maroco-sénégalais de soutien à la proposition d'autonomie au Sahara, mis en place en avril dernier à Dakar.

Lors de cette conférence portant sur le thème "Le projet d'autonomie pour le Sahara marocain: une gouvernance territoriale", le Pr. Tlaty Tarik, président du Centre marocain des études et de recherches stratégiques, a présenté l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud qui a été favorablement accueillie par la communauté internationale.

Outre le soutien exprimé par de grandes Nations, la population sahraouie adhère pleinement à cette proposition comme en atteste les centaines de Sahraouis qui commencent à fuir les camps de la honte à Tindouf pour rallier la mère patrie le Maroc, a-t-il expliqué.

Ont pris part à cette rencontre plusieurs personnalités politiques gabonaises, des intellectuels, des universitaires et des représentants de la société civile.

mardi 27 juillet 2010

La communauté internationale de plus en plus convaincue de la justesse de la cause nationale


La communauté internationale est de plus en plus convaincue de la justesse de la cause nationale et des droits du Maroc sur son Sahara, à la faveur d'une diplomatie agissante et grâce à la vision clairvoyante de S.M. le Roi Mohammed VI.

Cette orientation a été confortée par la résolution du conseil de sécurité de l'ONU (1920) adoptée en avril dernier, qui s'est félicitée des «efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement» de ce conflit qui n'a que trop duré.
Le conseil de sécurité a ainsi bien accueilli la proposition marocaine d'une large autonomie au Sahara, une solution qui aidera à sortir de la situation de léthargie et à protéger la région de tous les dangers liés à l'insécurité et au séparatisme.

L'option référendaire mise à l'écart
Grâce au dynamisme de la diplomatie marocaine qui a su, conformément à la vision perspicace de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, défendre la justesse de la cause nationale et recueillir l'unanimité internationale autour de la proposition d'autonomie, le Conseil de sécurité a opté pour la troisième voie, décrétant comme caduque et irréaliste l'option référendaire au bénéfice d'une solution politique consensuelle. La consécration de ces choix ne s'est cependant pas faite sans difficultés, dans la mesure où face à la détermination et au sérieux du Maroc, le «polisario» et l'Algérie, faisaient dans l'invective et la propagande dans de vaines tentatives de faire dévier le processus onusien de sa trajectoire, en utilisant à mauvais escient la noble question des droits de l'homme, mais le conseil de sécurité n'a pas cédé à ces intimidations et a décidé de prolonger le mandat de la MINURSO tout en refusant de l'élargir aux questions liées aux droits de l'Homme.
Le conseil de sécurité a, de même, demandé aux «parties de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général en tenant compte des efforts réalisés depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable». Il converge ainsi avec la vision du Maroc qui veille au respect de ses engagements avec son voisinage et ambitionne d'édifier un Maghreb arabe unifié conformément aux espoirs et aux aspirations des peuples de la région.

La communauté internationale interpellée sur la situation dramatique dans les camps de Tindouf
Le déploiement conséquent et efficace de la diplomatie marocaine s'assigne également comme objectif d'attirer l'attention sur la situation déplorable des populations séquestrées à Tindouf, en Algérie.
Cette situation met aujourd'hui la communauté internationale devant ses responsabilités pour exercer des pressions sur l'Algérie afin qu'elle mette un terme au calvaire des personnes retenues sur son territoire et de permettre au HCR d'effectuer un recensement de ces populations pour leur assurer la protection humanitaire nécessaire. La communauté internationale est aussi interpellée sur le détournement de l'aide humanitaire par le «polisario» et ses acolytes, maintes fois dénoncé par les organisations et les instances internationales.

Le retour massif des ralliés, preuve tangible de la décrépitude du polisario
L'élan de mobilisation nationale contre la stratégie des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, les thèses fallacieuses des séparatistes et de ceux qui les soutiennent, mais surtout l'essor de développement que connaissent les provinces du sud incitent de plus en plus des centaines de Sahraouis à regagner la mère patrie, fuyant le calvaire des camps de Tindouf.
Cette fuite massive est aussi la preuve tangible de la décrépitude du «polisario» qui n'a de choix que de laisser les populations des camps exprimer librement leur volonté en rejoignant les leurs et contribuer ainsi au développement socio-économique des provinces du Sud dans la perspective d'un régime d'autonomie qui leur sera accordé dans le cadre de la souveraineté marocaine et qui leur garantira le libre exercice de leurs droits et une large participation à la gestion de la chose locale.

Les provinces du Sud au diapason du développement socio-économique que connaît tout le Royaume
Les différents chantiers ouverts dans les provinces du Sud ont permis à celles-ci d'être au diapason de l'essor de développement que connaît l'ensemble des régions du Royaume sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI.
Ces provinces se sont en effet transformées en grands espaces de croissance et de progrès économique et social à la faveur d'une politique de développement novatrice et d'une démarche participative associant les habitants et toutes les forces vives de la région. Grands moments de retrouvailles et de communion nationale, les visites de S.M. le Roi Mohammed VI dans ces provinces ont été l'occasion de lancer des projets destinés à valoriser les potentialités locales et à consolider la cohésion sociale.
La volonté Royale de faire de ces provinces un modèle de développement régional intégré, a été concrétisée par la création de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du sud du Royaume, décidée par S.M. le Roi Mohammed VI à l'occasion de sa visite à Laâyoune le 6 mars 2002. Les programmes de l'Agence sont renforcés par les actions de proximité inscrites dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) qui se sont déclinées en plusieurs projets générateurs de richesse.
Renforcement des infrastructures, éradication de l'habitat insalubre, appui aux projets sociaux et de proximité, promotion de l'investissement, sont autant d'actions majeures qui traduisent la volonté du Royaume d'aller de l'avant dans le développement intégré de toutes ses régions dans le cadre de son unité nationale et de son intégrité territoriale entière et indivisible.

La communauté internationale de plus en plus convaincue de la justesse de la cause nationale et des droits du Maroc sur son Sahara

Rabat, 26/07/10 - La communauté internationale est de plus en plus convaincue de la justesse de la cause nationale et des droits du Maroc sur son Sahara, à la faveur d'une diplomatie agissante et grâce à la vision clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI.

-Par Adil Zaari Jabiri-

Cette orientation a été confortée par la résolution du conseil de sécurité de l'ONU (1920) adoptée en avril dernier, qui s'est félicitée des "efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement" de ce conflit qui n'a que trop duré.

Le conseil de sécurité a ainsi bien accueilli la proposition marocaine d'une large autonomie au sahara, une solution qui aidera à sortir de la situation de léthargie et à protéger la région de tous les dangers liés à l'insécurité et au séparatisme.



+L'OPTION REFERENDAIRE MISE A L'ECART+.

Grâce au dynamisme de la diplomatie marocaine qui a su, conformément à la vision perspicace de SM le Roi Mohammed VI, défendre la justesse de la cause nationale et recueillir l'unanimité internationale autour de la proposition d'autonomie, le Conseil de sécurité a opté pour la troisième voie, décrétant comme caduque et irréaliste l'option référendaire au bénéfice d'une solution politique consensuelle.

La consécration de ces choix ne s'est cependant pas faite sans difficultés, dans la mesure où face à la détermination et au sérieux du Maroc, le "polisario" et l'Algérie, faisait dans l'invective et la propagande dans de vaines tentatives de faire dévier le processus onusien de sa trajectoire, en utilisant à mauvais escient la noble question des droits de l'homme, mais le conseil de sécurité n'a pas cédé à ces intimidations et a décidé de prolonger le mandat de la MINURSO tout en refusant de l'élargir aux questions liées aux droits de l'homme.

Le conseil de sécurité a, de même, demandé aux "parties de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général en tenant compte des efforts réalisés depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable".

Il converge ainsi avec la vision du Maroc qui veille au respect de ses engagements avec son voisinage et ambitionne d'édifier un Maghreb arabe unifié conformément aux espoirs et aux aspirations des peuples de la région.

+LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE INTERPELLEE SUR LA SITUATION DRAMATIQUE DANS LES CAMPS DE TINDOUF+.



Le déploiement conséquent et efficace de la diplomatie marocaine s'assigne également comme objectif d'attirer l'attention sur la situation déplorable des populations séquestrées à Tindouf, en Algérie.

Cette situation met aujourd'hui la communauté internationale devant ses responsabilités pour exercer des pressions sur l'Algérie afin qu'elle mette un terme au calvaire des personnes retenues sur son territoire et de permettre au HCR d'effectuer un recensement de ces populations pour leur assurer la protection humanitaire nécessaire.


La communauté internationale est aussi interpelée sur le détournement de l'aide humanitaire par le "polisario" et ses acolytes, maintes fois dénoncé par les organisations et les instances internationales.

+LE RETOUR MASSIF DES RALLIES, PREUVE TANGIBLE DE LA DECREPITUDE DU POLISARIO+.

L'élan de mobilisation nationale contre la stratégie des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, les thèses fallacieuses des séparatistes et de ceux qui les soutiennent, mais surtout l'essor de développement que connaissent les provinces du sud incitent de plus en plus des centaines de sahraouis à regagner la mère patrie, fuyant le calvaire des camps de Tindouf.

Cette fuite massive est aussi la preuve tangible de la décrépitude du "polisario" qui n'a de choix que de laisser les populations des camps exprimer librement leur volonté en rejoignant les leurs et contribuer ainsi au développement socio-économique des provinces du sud dans la perspective d'un régime d'autonomie qui leur sera accordé dans le cadre de la souveraineté marocaine et qui leur garantira le libre exercice de leurs droits et une large participation à la gestion de la chose locale.



+LES PROVINCES DU SUD AU DIAPASON DU DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE QUE CONNAIT TOUT LE ROYAUME+.

Les différents chantiers ouverts dans les provinces du sud ont permis à celles-ci d'être au diapason de l'essor de développement que connait l'ensemble des régions du Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Ces provinces se sont en effet transformées en grands espaces de croissance et de progrès économique et social à la faveur d'une politique de développement novatrice et d'une démarche participative associant les habitants et toutes les forces vives de la région.

Grands moments de retrouvailles et de communion nationale, les visites de SM le Roi Mohammed VI dans ces provinces ont été l'occasion de lancer des projets destinés à valoriser les potentialités locales et à consolider la cohésion sociale.

La volonté royale de faire de ces provinces un modèle de développement régional intégré, a été concrétisée par la création de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du sud du Royaume, décidée par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de Sa visite à Laâyoune le 6 mars 2002.

Les programmes de l'Agence sont renforcés par les actions de proximité inscrites dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) qui se sont déclinées en plusieurs projets générateurs de richesse.

Renforcement des infrastructures, éradication de l'habitat insalubre, appui aux projets sociaux et de proximité, promotion de l'investissement, sont autant d'actions majeures qui traduisent la volonté du Royaume d'aller de l'avant dans le développement intégré de toutes ses régions dans le cadre de son unité nationale et de son intégrité territoriale entière et indivisible.

Mme Huff: l'initiative d'autonomie est de nature à délivrer les séquestrés des camps de Tindouf de leur calvaire


laâyoune, -L'initiative marocaine visant à octroyer une large autonomie aux provinces du sud permettra de délivrer les séquestrés des camps de Tindouf, en territoire algérien, de la situation calamiteuse qu'ils endurent, a affirmé à Laâyoune, Mme Nancy Huff, présidente de l'ONG américaine Teach children international.

"Cette initiative est en mesure de réunir les familles (sahraouies), tout en leur permettant de retourner à leur patrie pour y construire une nouvelle vie", a déclaré, dimanche, à la presse Mme Huff, à l'issue d'une entrevue avec le wali de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, M. Mohamed Jalmous.

La présidente de l'ONG américaine, en visite dans les provinces du sud, s'est dite, de même, préoccupée par la situation dramatique que vit la population séquestrée dans les camps de Tindouf.

Mme Huff, accompagnée de l'avocate Farish Leah Waldooh, s'est félicitée par ailleurs des efforts consentis pour le développement de cette région, notant que sa visite lui a permis de s'enquérir de près des réalisations et des chantiers concrétisés dans les provinces du sud.

Lors de ses entretiens avec M. Jalmous, Mme Nancy a été informée des projets de développement socio-économique accomplis dans les provinces du sud depuis leur retour à la mère-patrie et des efforts constants déployés pour consolider davantage la dynamique de développement local.

Le Wali de la région a également mis en avant les réformes engagées au Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, dans tous les domaines pour la consécration du processus démocratique et la consolidation de la culture des droits de l'Homme.

Il a, en outre, rappelé les efforts consentis par le Royaume pour accueillir les personnes ayant rallié le Maroc après avoir fui les camps de Tindouf et dont le nombre, a atteint, ne serait-ce que depuis mars dernier, quelque 2300 personnes, citant à cet égard les mesures prises pour assurer l'intégration de ces ralliés.

Mme Huff, qui avait visité plusieurs fois les camps de Tindouf, a suivi par ailleurs, au cours d'une rencontre avec des représentants de la société civile et de personnes ayant rallié le Maroc, des témoignages relatant les conditions dramatiques que vivent les séquestrés de Tindouf et les crimes commis par les dirigeants du polisario à l'encontre des Sahraouis, outre les actes de tortures et de répression perpétrés dans les geô les de la bande du polisario.

Les intervenants, lors de cette rencontre, ont appelé à l'ouverture d'enquêtes en vue de dévoiler le sort des personnes portées disparues dans les camps de Tindouf et de poursuivre en justice les responsables de ces crimes, plaidant par la même occasion pour la levée du siège imposé aux camps de Tindouf dans le but de permettre aux séquestrés de retourner dans leur pays.

Arrivée samedi à Laâyoune, Mme Huff a eu l'occasion de visiter plusieurs projets de développement dans la région et de s'enquérir des efforts déployés pour améliorer les conditions de vie de la population locale, de l'essor socio-économique que connaît la région et du climat de liberté prévalant dans cette partie du Royaume.

Arrivée à Fès de la Caravane " des ponts de développement Lagouira-Tanger"

Fès, 26/07/10 - La Caravane "des ponts de développement Lagouira-Tanger", partie le 3 juillet de Guergarate (région d'Oued Eddahab-Lagouira) à destination de Tanger, est arrivée lundi à Fès.

Initiée sous le thème "l'autonomie: vision et fondements", cette caravane est organisée par l'association "Régionalisation avancée et autonomie de la région d'Oued Eddahab-Lagouira", sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

Elle s'est fixée pour objectifs de réitérer le soutien des populations des provinces du Sud du Royaume au projet d'autonomie sous souveraineté marocaine et de réaffirmer les liens de fraternité et d'amitié entre tous les Marocains, abstraction faite de leur lieu de résidence.

Il s'agit de la première initiative du genre prise par des habitants dans les provinces du Sud pour aller prendre contact avec des habitants dans les autres provinces jusqu'à Tanger, a affirmé M. Lahouideg El Hassan, directeur administratif de cette caravane.

Participent a cette caravane des organisations de la société civile, des amicales, des coopératives, des élus, des artistes, des poètes (langue Hassanie), des musiciens populaires, des comédiens, des plasticiens, des sportifs, des représentants de la famille de la résistance et de l'armée de libération, des volontaires de la Marche verte, des représentants des sahraouis ayant rallié la mère-patrie et des "Achbal Hassan II".

Cette manifestation a pour but de montrer au monde entier la justesse de la cause nationale, a souligné, pour sa part, Mme Nafiî Mahjouba, coordinatrice de cette caravane, appelant à la levée du blocus imposé aux ressortissants marocains séquestrés dans les camps de Tindouf.

Si le blocus est levé, tous les séquestrés vont regagner la mère-patrie, a-t-elle dit, précisant que plus personne y compris dans les rangs des séparatistes ne croit en leurs thèses.

A l'issue de l'arrivée de la caravane, un programme préliminaire a été établi pour les trois jours à venir en coordination avec les services de la Wilaya et les services extérieurs des différents ministères concernés.

C'est, ainsi, qu'il a été convenu d'organiser une conférence sur la régionalisation avancée, une exposition sur la région d'Oued-Eddahab, un match de mini-foot et une course sur piste.

Il a décidé aussi de présenter une pièce théâtrale en langue Hassanie "Amanate Yacoub", de monter une exposition d'art plastique et d'organiser une soirée musicale comportant notamment des chansons en Hassani.

Le dernier jour de cette caravane sera marqué par des contacts avec les représentants de la société civile et la signature d'un protocole de partenariat avec des opérateurs dans la capitale spirituelle du Royaume.

Partie le 3 juillet de Guergarate, localité située à l'extrême sud du Royaume sur la frontière avec la Mauritanie, cette caravane s'est déjà rendue dans les régions de Laayoune- Saquiet al Hamra, Guelmim-Smara, Souss-Massa-Draa, Marrakech-Tensift-Haouz, Abda-Doukkala, le Grand Casablanca, Rabat-Salé-Zemmour-Zaïre et Meknès-Tafilalet.

Elle devra quitter mercredi Fès à destination de la Région Tanger-Tétouan, qui constitue sa dernière étape.

lundi 26 juillet 2010

La Caravane "Joussour de développement Lagouira-Tanger" arrive à Ifrane



Ifrane- La Caravane "Joussour de développement Lagouira-Tanger", partie le 3 juillet de Guergarate (région Oued Eddahab-Lagouira) à destination de Tanger, est arrivée samedi à Ifrane.

Initiée sous le thème "l'autonomie: vision et fondements", cette caravane organisée par L'association Régionalisation avancée et autonomie dans la région de Oued Eddahab-Lagouira, sous le haut patronage de SM le roi Mohammed VI, se fixe pour objectif de réitérer, lors de ses différentes étapes, l'attachement des populations du Sud du Royaume au projet d'autonomie sous souveraineté marocaine, et promouvoir son rayonnement à l'échelle nationale.

Une conférence sur les principaux axes de la régionalisation avancée, en tant que modèle à même de consolider les valeurs de démocratie et de bonne gouvernance, a été animée à l'occasion de cette escale dans la ville d'Ifrane en présence de professeurs et de chercheurs dans le domaine.

A leur arrivée, les membres de la caravane ont été accueillis par plusieurs personnalités civiles et militaires, notamment le wali de la région Meknès-Tafilalet, gouverneur de la préfecture de Meknès, Mohamed Faouzi et le gouverneur de la province d'Ifrane, Karim Kassi Lahlou.

Dans une déclaration à la MAP, Mme Soghra El Kentaoui, porte-parole de l'Association de la régionalisation avancée et de l'autonomie à Oued-Eddahab-Lagouira, a indiqué que la caravane ambitionne, outre de mettre en avant l'attachement des populations du Sud du Royaume au projet d'autonomie, de promouvoir la diversité culturelle du Royaume.

Cette initiative, fruit d'un effort collectif déployé par la société civile avec ses différents courants, a suscité un écho très positif lors de ses différentes étapes, a-t-elle ajouté.

Il a été procédé, à cette occasion, à la signature d'un protocole de coopération entre l'association "Régionalisation avancée et autonomie dans la région de Oued Eddahab-Lagouira" et l'association "Jeunesse sans frontières" d'Ifrane.

Ce protocole vise essentiellement à consacrer les valeurs de tolérance et de modération, à accorder la priorité aux activités à caractère nationaliste et unioniste et à favoriser un développement global et intégré pour le Maroc de la pluralité, la cohabitation et la prospérité économique.

L'étape d'Ifrane sera également marquée par l'organisation de diverses activités culturelles et artistiques visant à mettre en avant les potentialités des provinces du sud.

La communauté internationale de plus en plus convaincue de la justesse de la cause nationale et des droits du Maroc sur son Sahara

Rabat, 26/07/10 - La communauté internationale est de plus en plus convaincue de la justesse de la cause nationale et des droits du Maroc sur son Sahara, à la faveur d'une diplomatie agissante et grâce à la vision clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI.

-Par Adil Zaari Jabiri-

Cette orientation a été confortée par la résolution du conseil de sécurité de l'ONU (1920) adoptée en avril dernier, qui s'est félicitée des "efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement" de ce conflit qui n'a que trop duré.

Le conseil de sécurité a ainsi bien accueilli la proposition marocaine d'une large autonomie au sahara, une solution qui aidera à sortir de la situation de léthargie et à protéger la région de tous les dangers liés à l'insécurité et au séparatisme.



+L'OPTION REFERENDAIRE MISE A L'ECART+.

Grâce au dynamisme de la diplomatie marocaine qui a su, conformément à la vision perspicace de SM le Roi Mohammed VI, défendre la justesse de la cause nationale et recueillir l'unanimité internationale autour de la proposition d'autonomie, le Conseil de sécurité a opté pour la troisième voie, décrétant comme caduque et irréaliste l'option référendaire au bénéfice d'une solution politique consensuelle.

La consécration de ces choix ne s'est cependant pas faite sans difficultés, dans la mesure où face à la détermination et au sérieux du Maroc, le "polisario" et l'Algérie, faisait dans l'invective et la propagande dans de vaines tentatives de faire dévier le processus onusien de sa trajectoire, en utilisant à mauvais escient la noble question des droits de l'homme, mais le conseil de sécurité n'a pas cédé à ces intimidations et a décidé de prolonger le mandat de la MINURSO tout en refusant de l'élargir aux questions liées aux droits de l'homme.

Le conseil de sécurité a, de même, demandé aux "parties de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général en tenant compte des efforts réalisés depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable".

Il converge ainsi avec la vision du Maroc qui veille au respect de ses engagements avec son voisinage et ambitionne d'édifier un Maghreb arabe unifié conformément aux espoirs et aux aspirations des peuples de la région.

+LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE INTERPELLEE SUR LA SITUATION DRAMATIQUE DANS LES CAMPS DE TINDOUF+.



Le déploiement conséquent et efficace de la diplomatie marocaine s'assigne également comme objectif d'attirer l'attention sur la situation déplorable des populations séquestrées à Tindouf, en Algérie.

Cette situation met aujourd'hui la communauté internationale devant ses responsabilités pour exercer des pressions sur l'Algérie afin qu'elle mette un terme au calvaire des personnes retenues sur son territoire et de permettre au HCR d'effectuer un recensement de ces populations pour leur assurer la protection humanitaire nécessaire.


La communauté internationale est aussi interpelée sur le détournement de l'aide humanitaire par le "polisario" et ses acolytes, maintes fois dénoncé par les organisations et les instances internationales.

+LE RETOUR MASSIF DES RALLIES, PREUVE TANGIBLE DE LA DECREPITUDE DU POLISARIO+.

L'élan de mobilisation nationale contre la stratégie des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, les thèses fallacieuses des séparatistes et de ceux qui les soutiennent, mais surtout l'essor de développement que connaissent les provinces du sud incitent de plus en plus des centaines de sahraouis à regagner la mère patrie, fuyant le calvaire des camps de Tindouf.

Cette fuite massive est aussi la preuve tangible de la décrépitude du "polisario" qui n'a de choix que de laisser les populations des camps exprimer librement leur volonté en rejoignant les leurs et contribuer ainsi au développement socio-économique des provinces du sud dans la perspective d'un régime d'autonomie qui leur sera accordé dans le cadre de la souveraineté marocaine et qui leur garantira le libre exercice de leurs droits et une large participation à la gestion de la chose locale.



+LES PROVINCES DU SUD AU DIAPASON DU DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE QUE CONNAIT TOUT LE ROYAUME+.

Les différents chantiers ouverts dans les provinces du sud ont permis à celles-ci d'être au diapason de l'essor de développement que connait l'ensemble des régions du Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Ces provinces se sont en effet transformées en grands espaces de croissance et de progrès économique et social à la faveur d'une politique de développement novatrice et d'une démarche participative associant les habitants et toutes les forces vives de la région.

Grands moments de retrouvailles et de communion nationale, les visites de SM le Roi Mohammed VI dans ces provinces ont été l'occasion de lancer des projets destinés à valoriser les potentialités locales et à consolider la cohésion sociale.

La volonté royale de faire de ces provinces un modèle de développement régional intégré, a été concrétisée par la création de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du sud du Royaume, décidée par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de Sa visite à Laâyoune le 6 mars 2002.

Les programmes de l'Agence sont renforcés par les actions de proximité inscrites dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) qui se sont déclinées en plusieurs projets générateurs de richesse.

Renforcement des infrastructures, éradication de l'habitat insalubre, appui aux projets sociaux et de proximité, promotion de l'investissement, sont autant d'actions majeures qui traduisent la volonté du Royaume d'aller de l'avant dans le développement intégré de toutes ses régions dans le cadre de son unité nationale et de son intégrité territoriale entière et indivisible.

vendredi 23 juillet 2010

Procès d'Al Qaïda à Nouakchott : le Polisarien Omar Sahraoui condamné pour terrorisme




Omar Sahraoui, ancien membre du Polisario, principal accusé dans l’enlèvement de trois Espagnols en Mauritanie a été condamné, mercredi, à 12 ans de prison.


La justice mauritanienne confirme l’implication du front Polisario dans les actes terroristes d’Al-Qaïda. Omar Sid’Ahmed Ould Hamma, dit «Omar le Sahraoui», un ex-membre du Polisario, a été condamné, mercredi 21 juillet, à 12 ans de prison par le tribunal de Nouakchott. Portant la nationalité malienne, Omar le Sahraoui, âgé de 52 ans, n’est autre que le principal accusé dans l’enlèvement en novembre 2009 de trois Espagnols en Mauritanie, dont deux sont toujours détenus au Mali par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Le Parquet de Nouakchott avait requis, mardi, la prison à vie avec travaux forcés contre les quatre accusés dans cette affaire, dont l’ex-membre du Polisario avant d’atténuer les peines requises ne réclamant que de 5 à 20 ans de prison. La peine prononcée à l’encontre de Omar Sahraoui est assortie des travaux forcés et de la confiscation de tous ses biens. Le journal espagnol ABC avait indiqué récemment que «Omar Sahraoui, qui avait formé une partie de l’organigramme du Polisario, est décrit comme un homme du désert, territoire qu’il connaît très bien depuis des décennies et à travers lequel il se déplace avec grande aisance, a mis son expérience au service des terroristes et autres trafiquants de drogue et d’autres produits de contrebande comme le tabac». Selon la même source, Omar Sahraoui travaillerait pour le compte de Mokhtar Belmokhtar, un Algérien, influent membre de la branche d’Al Qaïda au Maghreb et au Sahel, qui retient comme otages les Espagnols Albert Vilalta et Roque Pascual dans le désert du nord du Mali. C’est ainsi donc que le Polisario met son expertise au service du terrorisme d’Al-Qaïda, selon les observateurs. «Le constat est très simple. L’échec du Polisario sur le plan international, au niveau de l’ONU, à faire tourner les choses en sa faveur et le fait qu’il n’a pas réussi à déstabiliser les provinces du Sud provoquent un sentiment de désespoir chez les dirigeants du front séparatiste. C’est une situation de perte de l’espérance, qui les pousse ainsi à commettre des actes pareils, notamment l’implication dans l’enlèvement des ressortissants étrangers en coordination avec l’AQMI ou même l’alliance avec des organisations criminelles transnationales», explique Mohamed Taleb, secrétaire général de la Ligue des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme, dans une déclaration à ALM. «Les camps constituent un parterre fertile pour le recrutement de l’AQMI, surtout que les jeunes dans les camps sont bien entraînés, dans le cadre du service militaire obligatoire, au maniement des armes et à la guérilla», précise, pour sa part, Mohamed Réda Taoujni, président de l’ASM (voir entretien ci-joint). Les trois ressortissants espagnols avaient été enlevés le 29 novembre 2009 sur la route entre Nouadhibou et Nouakchott. L’AQMI avait libéré, début mars dernier, Alicia Gamez, 39 ans, après trois mois de captivité dans le nord du Mali. Mais Albert Vilalta, 35 ans, et Roque Pascual, 50 ans, sont toujours séquestrés.


Des liens de plus en plus étroits entre le Polisario et l’AQMI
Les liens entre le délitement du Front Polisario et le développement du terrorisme au Sahel sont de plus en plus étroits et l’effondrement de ce mouvement alimente l’activité de l’organisation AQMI.. C’est ce qu’affirme un récent rapport du Centre européen pour le renseignement stratégique et la sécurité (ESISC). «Si cette hypothèse reflétait à l’origine la simple crainte d’une dérive du Polisario, elle devient chaque jour un peu plus concrète, au point de faire désormais consensus chez les analystes de la situation sécuritaire dans la région», souligne l’Esisc dans un rapport intitulé «Le Front Polisario et le développement du terrorisme au Sahel».

M. Hany Abdelaziz dément les propos qui lui ont été attribués au sujet de "la situation des droits de l'homme au Sahara"



Laâyoune, 22/07/10 - Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU chargé de la MINURSO, M. Hany Abdelaziz a démenti, jeudi, les propos qui lui ont été attribués au sujet de ses "préoccupations vis-à-vis de la situation des droits de l'Homme au Sahara".

M. Hany Abdelaziz a affirmé, dans une déclaration à la MAP, que la traduction de ses propos n'a pas été fidèle, notant que le terme "préoccupation" est une expression imprécise et qu'il n'est pas en mesure d'être au fait de cette question.

"Comme je l'ai expliqué, je ne suis pas chargé, conformément à la résolution 1920 du Conseil de sécurité de l'ONU, de ces questions", a-t-il dit.

Il a expliqué que sa visite dans les camps de Tindouf a été suivies de rencontres et de déclarations à la presse au cours desquelles plusieurs points avaient été évoqués, signalant que ses réponses "ont été faites dans la limite de la mission dont il a la charge".

M. Hany Abdelaziz a souligné que tout le monde partage le sentiment de frustration en raison de l'absence de progrès vers la réalisation d'un règlement du conflit.

"Je partage aussi cette frustration, puisque nous n'avançons pas au sein de la MINURSO", a-t-il souligné, ajoutant que "non seulement les populations du Sahara et des camps de Tindouf, mais tous les peuples de la région et la communauté internationale ne sont pas satisfaits de cette situation".

M. Hany Abdelaziz a ajouté qu'il "importe d'apporter ces éclaircissements car il semble que des personnes et des responsables là-bas n'ont pas saisi le sens du message qui était d'ailleurs clair : Nous voulons avancer, nous voulons en finir avec ce problème pour mettre fin à cette mission et rétablir la fraternité, comme elle se doit, entre frères".

Le Commonwealth de la Dominique décide de retirer sa reconnaissance de la pseudo " RASD "



Rabat - Le Commonwealth de la Dominique a décidé de retirer sa reconnaissance de la pseudo "RASD", a annoncé le Premier ministre de ce pays M. Roosevelt Skerrit dans un communiqué conjoint rendu public, jeudi à Rabat, à l'issue de ses entretiens avec M. Taib Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

Lors de cette entrevue, M. Fassi Fihri a informé M. Roosevelt Skerrit "des derniers développements concernant le différend du Sahara qui entrave le processus d'intégration au Maghreb".

Il a relevé, à ce propos, l'appui de la communauté internationale à l'initiative marocaine d'autonomie sous souveraineté marocaine et réitéré l'attachement du Royaume au processus de négociations en cours afin de "parvenir à un règlement juste et définitif conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, appelant à une solution basée sur le réalisme et un esprit de compromis".

Dans un souci d'encourager le processus onusien et la dynamique enclenchée par le projet d'autonomie, M. Roosevelt Skerrit, indique le communiqué, a annoncé, à l'instar de nombreux pays, la décision de son pays de retirer la reconnaissance de la pseudo "RASD".

M. Skerrit qui est également ministre des Finances, des Affaires étrangères et des Technologies de l'Information du Commonwealth de la Dominique, a, dans ce cadre, manifesté l'appui de son pays aux efforts déployés sous les auspices des Nations Unies, par le Secrétaire Général et son envoyé personnel "pour parvenir à une solution politique, définitive et mutuellement acceptable", accueillant favorablement "la volonté politique du Maroc d'Œuvrer à la recherche d'une solution de compromis basée sur le réalisme".

Les deux ministres ont, également, abordé, différents sujets d'actualité internationale. Ils ont procédé à un échange de vues sur les dossiers d'intérêt commun et relevé avec satisfaction leur concordance de vues sur l'ensemble de ces dossiers et ont décidé de renforcer leur coopération dans ce sens.

Lors de cet entretien, M. Skerrit a "transmis un message d'amitié et de considération du gouvernement de la Dominique et l'admiration de son pays pour les efforts déployés par le Maroc, sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur de la paix et de la sécurité internationale", ajoute le communiqué.

M. Skerrit effectue une visite officielle de deux jours au Maroc, à la tête d'une importante délégation composée, notamment, du ministre du Commerce, de l'Industrie, de l'Emploi et des questions de la Diaspora.

jeudi 22 juillet 2010

La dynamique de développement dans les provinces du sud hautement saluée par les Marocains du monde



Tan Tan - La forte dynamique de développement réalisée dans les provinces du sud a été hautement saluée et mise en relief par les participants à la 7ème édition du raid des Marocains du monde, organisé par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Dans des déclarations à la MAP, ils ont exprimé leur fierté et leur joie de participer à ce raid qui leur a permis de s'enquérir de près des réalisations et des grands chantiers de développement concrétisés dans cette partie du Royaume, réitérant leur détermination à contribuer à la mobilisation des membres de la communauté marocaine à l'étranger pour la défense de l'unité nationale.

Ils se sont, en outre, réjouis de l'accueil chaleureux qui leur a été réservé à chaque étape et dans toutes les villes visitées dans le cadre de ce raid, parti mercredi dernier de la ville d'Agadir à destination de Dakhla.

A cet égard, le conseiller municipal de la ville française de Dijon, M. Mustapha Falhi a souligné que les réalisations accomplies dans les provinces du sud constituent un facteur encourageant pour drainer davantage d'investissements dans cette région, mettant en avant les efforts consentis par le Maroc pour développer cette région.

"En tant qu'élus à l'étranger, nous oeuvrerons dans la mesure de nos moyens pour contribuer au renforcement des projets de développement local initiés par le Maroc", a relevé M. Falhi, également universitaire, ajoutant que "nous demeurerons mobilisés derrière SM le Roi Mohammed VI pour le parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume et l'édification du Grand Maghreb auquel aspirent l'ensemble des peuples de la région".

Pour sa part, Mme Aziza Al Amrani, élue de la ville française de Toulouse et présidente de l'"Association du Maroc", a indiqué que "le raid lui a offert l'opportunité de connaître les provinces du sud et de s'informer du processus de développement local, des potentialités économiques dont regorge la région et des infrastructures importantes dont elle s'est dotées", exprimant "sa disposition à faire connaître la situation dans les provinces du sud en France".

De son cô té, Mme Khadija Nahim, élu de la ville belge de Mons, s'est réjouie de l'accueil chaleureux réservé aux participants au raid par les habitants des provinces du sud, se félicitant des infrastructures importantes réalisées dans la région, notamment les aéroports, les ports et les routes, outre les efforts constants de développement pour valoriser les atouts dont dispose cette partie du Royaume.

Le vice-président de la Fédération des amicales des commerçants marocains en France, M. Lahoucine Tagant, a souligné que cette visite dans les provinces du sud dans le cadre de ce raid a permis aux participants de s'enquérir des réalisations accomplies dans cette région et des potentialités qu'elle recèle, en plus des infrastructures dont elle dispose, se félicitant de l'accueil chaleureux et de l'excellente organisation du raid.

Les participants à cet événement, placé sous le signe "les provinces du sud: une dynamique permanente pour un développement durable", ont été informés à travers des exposés et des visites de terrain, des réalisations accomplies dans les provinces du sud dans différents domaines depuis leur retour à la mère-patrie, des efforts déployés pour valoriser les atouts locaux et des opportunités d'investissement offerts dans cette partie du Royaume.

Le 7ème raid des Marocains du monde connait la participation de 70 élus d'origine marocaine et de 80 membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

L'autonomie dans les provinces du sud, seule solution réaliste au problème artificiel du Sahara (chercheur)



Taza, 21/07/10 - L'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud constitue "la seule solution réaliste au problème artificiel autour du Sahara marocain", a affirmé M. Ali Othmani, ancien détenu dans les camps de Tindouf.

"Tous les Marocains appuient l'initiative de SM le Roi Mohammed VI visant à accorder un statut d'autonomie aux populations des provinces du Sud du Royaume dans le cadre d'une régionalisation élargie", a souligné M. Othmani, également chercheur et auteur d'écrits sur l'Amazighité, lors d'une rencontre sur la question nationale, organisée dans le cadre du 5ème festival national des Ait Warayne.

Livrant des témoignages poignants sur les conditions "atroces de sa détention durant 26 ans dans les camps de l'ignominie à Tindouf en Algérie", il a appelé les organisations de défense des droits de l'homme à tout mettre en oeuvre pour libérer les séquestrés et lever le siège qui leur est imposé par le polisario et l'Algérie.

Pour sa part, l'épouse de M. Othmani a livré un témoignage sur les souffrances qu'elle a endurées lors de la longue détention de son mari.

Le chercheur a, par ailleurs, traité de ses recherches et écrits sur l'Amazighité et sur la diversité culturelle et linguistique au Maroc.

Le festival national des Béni Warayne s'est tenu récemment à Ain Fendel (cercle de Tahla) par l'Association "Aghrimen Naït Warayne" pour la culture et le développement, en partenariat avec l'Institut Royal pour la Culture Amazigh (IRCAM) et avec le soutien du conseil de la région de Taza Al Hoceima-Taounate et d'autres partenaires sous le thème "La langue et la culture: leviers pour la réussite de la régionalisation avancée".

Cette manifestation a été marquée par des conférences portant sur "l'Amazighité et les droits humains et l'enseignement de la langue Amazighe (contexte, objectifs et contraintes)", "la régionalisation avancée et la question linguistique et culturelle" et "l'environnement et la pollution".

Des ateliers sur l'écriture du "Tifinagh", des lectures poétiques, des cérémonies en hommage notamment à l'artiste Abdelouahed Hajoui et des artistes d'Ahidous, ainsi qu'une grande soirée artistique ont également marqué cette rencontre initiée avec le concours des communes de Tahla et Matmata.

mercredi 21 juillet 2010

Arrivée à Rabat de la Caravane "Joussour de développement Lagouira-Tanger


Rabat - La caravane "Joussour de développement Lagouira-Tanger", partie de Guergarate (région Oued Eddahab-Lagouira) à destination de Tanger, est arrivée mardi à Rabat.

Les membres de la caravane, dont plusieurs personnalités issues des provinces du sud, ont été accueillis par le Wali de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaer, M. Hassan Amrani, le président de la commune urbaine de Rabat, M. Fathallah Oualalou, ainsi que par des élus et des acteurs de la société civile.

Le programme de la caravane, qui fera escale à Rabat pendant trois jours, prévoit l'organisation d'une exposition des oeuvres d'artistes issus des provinces du Sud, de manuscrits et de documents historiques, une conférence sur le thème "l'autonomie: vision et fondements", en plus d'activités culturelles et sportives diverses.

Au programme figurent aussi des rencontres avec les acteurs de la société civile de la région Rabat-salé-Zemmour-Zaer et la signature d'une charte d'action commune.

Lors de la cérémonie d'accueil, M. Amrani s'est félicité de cette "initiative unioniste", passant en revue les efforts de développement dans les différentes régions du Royaume, y compris les provinces du sud.

Les provinces du sud, a-t-il souligné, disposent de potentialités de développement touristiques, culturelles et agricoles considérables qui doivent être développées et valorisées.

Il a également mis en exergue les efforts soutenus déployés par le Royaume en vue de renforcer la démocratie locale, ajoutant que l'initiative marocaine d'autonomie constitue le meilleur moyen pour assurer le développement des provinces du sud.

De leur coté, les représentants de la caravane Joussour ont mis en évidence les dimensions socio-culturelles et humanitaires de la proposition marocaine d'autonomie, notamment la consolidation de l'unité nationale et l'ancrage des valeurs de patriotisme.

L'initiative d'autonomie, ont-ils souligné, est un "choix courageux et sage" visant à trouver une solution définitive au conflit artificiel autour du Sahara marocain, relevant l'importance de la diplomatie dans la mobilisation des citoyens.

Dans une déclaration à la MAP, Mme Soghra El Kentaoui, porte-parole de l'Association de la régionalisation avancée et de l'autonomie à Oued-Eddahab-Lagouira, a indiqué que la caravane Joussour a pour objectif de contribuer à la mobilisation nationale.

La caravane, partie le 3 juillet, se dirigera après Dakhla, Laayoune, Guelmim Agadir, Marrakech, El Jadida, Casablanca et Rabat, vers Meknès, Fès et Tanger où elle est attendue le 30 courant.

mardi 20 juillet 2010

L’Association canarienne des victimes du terrorisme: “Le «Polisario» est un groupe terroriste comme le Grapo et l’ETA”

Les réactions fustigeant le «Polisario» se multiplient

Les réactions condamnant le «Polisario» vont bon train de par le monde mettant ainsi à nu les pratiques ignobles d’une organisation hors la loi.
La présidente de l’Association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE), Lucia Jiménez, a souligné que le +polisario+ est un groupe terroriste au même titre que d’autres groupes qu’a connus l’Espagne, tels le mouvement Grapo et l’organisation basque ETA.
«L’Espagne a, hélas, connu différents groupes terroristes, comme le Grapo, ETA ou le front polisario», mais, «aux Iles Canaries, la vision idéaliste qu’on avait des mouvements de libération, faisait qu’on les présentait tout autrement.
«On voulait créditer l’idée qu’ils ne tuaient pas, alors qu’en réalité, ils assassinaient. On n’aimait pas dire d’eux qu’ils séquestraient des innocents, alors qu’en réalité ils l’ont fait, quand ils ont mitraillé des bateaux et les ont fait couler, sans qu’on ait jamais retrouvé les corps», a dit Mme Jiminez, dans une déclaration à l’agence Europapress, après avoir assisté dimanche à Madrid à la cérémonie en hommage aux victimes du terrorisme, présidée par le Roi Juan Carlos d’Espagne et la Reine Sofia, au Congrès des députés, à l’occasion de la Journée des victimes du terrorisme.
«Cela ne peut pas être toléré dans un Etat de droit et de démocratie», a martelé la présidente de Acavite, rappelant les attentats perpétrés par les éléments du +polisario+ contre les employés de +Fosboucraa+ à Laâyoune et les bateaux de pêche canariens, qui opéraient dans la zone située entre le Sahara et les Iles Canaries, dans les années 70 et le début des années 80.
Elle a qualifié d’»historique» cette cérémonie pour les 300 familles des victimes canariennes qui , déplore-t-elle, ont été oubliées pendant trois décennies. « Pour nous, c´est un grand jour historique», en ce sens que cet acte donne enfin une visibilité institutionnelle et permettra de faire sortir de l´oubli les victimes canariennes des attentats terroristes brutaux du polisario, a ajouté Jiménez, fille de Francisco Jiménez Santana, victime d’un attentat terroriste des séparatistes, perpétré au Sahara en 1976.
Elle a amèrement déploré que pendant 30 ans les victimes du +polisario+ ont souffert de la propagande d’une mouvance pro-polisario, qui demeure incompréhensible. Durant des années, les victimes ont été désorientées, appauvries et jetées dans l’oubli, a-t-elle regretté.
Mme Jiminez a rappelé, par ailleurs, que lors des premières journées à la mémoire des victimes du terrorisme, tenues le 27 mars denier aux Canaries, le président du Gouvernement autonome, Paulino Rivero, s’était engagé à promouvoir la «Loi Canarienne des victimes» du terrorisme, à l´instar de celle édictée dans le reste des Communautés espagnoles.
L’Acavite est une association créée en 2006 pour obtenir justice pour les familles des victimes des pêcheurs canariens tués et lutte également pour obtenir auprès de l’Etat espagnol et des organisations internationales et nationales une reconnaissance officielle de ces crimes, l’indemnisation des victimes et ayants-droit et la réparation des dommages pour en finir avec l’oubli subi depuis plus de 30 ans.
Elle réclame également qu’on leur apporte un appui similaire à celui accordé aux personnes victimes des actes de l’organisation basque «ETA» ou d’autres groupes terroristes.
A rappeler que suite aux attaques aveugles et féroces contre les pêcheurs et les civils canariens, le +polisario+ avait été déclaré «organisation terroriste», et ses représentants ont été expulsés d’Espagne conformément à une décision prise par le gouvernement d’alors, de Felipe Gonzales.
Les autorités espagnoles avaient ainsi expulsé le représentant des séparatistes du +polisario+ à Madrid , Ahmed Boukhari. De même, tous les bureaux de ce groupe avaient été fermés et ses représentants dans toutes les régions d’Espagne expulsés en 1985. Cette décision avait été prise au lendemain d’une attaque terroriste commise par des éléments du «polisario» contre un chalutier canarien «El Junquito», et «El Tagomago» (patrouilleur des forces armées navales espagnoles). Le 20 septembre 1985, le chalutier espagnol avait été attaqué alors qu’il se trouvait dans les eaux internationales, à plus de 12 miles de Boujdour. Cette attaque s’était soldée par la mort d’un marin-pêcheur et l’enlèvement de six de ses compagnons, qui ont été conduits dans une prison des camps de Tindouf (Sud d’Algérie).
Le 21 septembre, un patrouilleur de l’armée espagnole, qui naviguait dans la zone à la recherche des marins espagnols avait fait l’objet d’une attaque aux roquettes. Un soldat avait été tué et une cinquantaine d’autres blessés. Ces deux attaques avait été précédées par plusieurs autres agressions meurtrières, revendiquées alors par le «polisario».

«Tindouf: Guantanamo du Maghreb»

Pour sa part, l’écrivain et journaliste soudanais Ahmed Charif a affirmé que les camps de Tindouf sont en vérité «une immense prison» et un «affront pour toute l’humanité».
Dans un article intitulé «Tindouf: Guantanamo du Maghreb», publié par le journal «Achahid» (le Témoin), le journaliste souligne que «les camps de Tindouf représentent une tragédie qui en dit long sur le calvaire enduré par les populations qui y sont séquestrées», relevant que les pratiques ignobles du polisario ont été pointés du doigt lors d’une récente réunion internationale à Genève sur les droits de l’Homme.
La conférence a de même mis à nu les traitements dégradants, les tortures et les souffrances infligées à la femme sahraouie dans ces camps, soumis à l’embrigadement. Ces violations flagrantes des droits de la femme ont été d’ailleurs signalées dans un récent rapport de l’Organisation Human Rights Watch, a-t-il indiqué.
La sort tragique réservé aux Marocains sahraouis séquestrés dans ces camps de la honte à Tindouf, engendre une situation calamiteuse au plan humain sur toute la région, a-t-il soutenu, affirmant que les séparatistes y révèlent leur vrai visage de «groupe terroriste séditieux, avec le soutien, hélas, d’un Etat arabe» (dans une référence claire à l’Algérie).
De la sorte ce pays a jeté bas le slogan de l’unité, le sacrifiant sur l’autel d’un agenda politique hypothétique, faisant ainsi peu de cas de la stabilité de toute la région.
Il a de même fait observer que les violations des droits de l’Homme de la part du «polisario» dont font les frais les fils du Sahara séquestrés à Tindouf foulent au pied même la charte africaine des droits de l’Homme, signalant également que Amnesty International a aussi fait le constat des violations avérées des droits de l’Homme dans ce milieu clos que sont les camps de Tindouf.

L’Association canarienne des victimes du terrorisme: “Le «Polisario» est un groupe terroriste comme le Grapo et l’ETA”

Les réactions fustigeant le «Polisario» se multiplient

Les réactions condamnant le «Polisario» vont bon train de par le monde mettant ainsi à nu les pratiques ignobles d’une organisation hors la loi.
La présidente de l’Association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE), Lucia Jiménez, a souligné que le +polisario+ est un groupe terroriste au même titre que d’autres groupes qu’a connus l’Espagne, tels le mouvement Grapo et l’organisation basque ETA.
«L’Espagne a, hélas, connu différents groupes terroristes, comme le Grapo, ETA ou le front polisario», mais, «aux Iles Canaries, la vision idéaliste qu’on avait des mouvements de libération, faisait qu’on les présentait tout autrement.
«On voulait créditer l’idée qu’ils ne tuaient pas, alors qu’en réalité, ils assassinaient. On n’aimait pas dire d’eux qu’ils séquestraient des innocents, alors qu’en réalité ils l’ont fait, quand ils ont mitraillé des bateaux et les ont fait couler, sans qu’on ait jamais retrouvé les corps», a dit Mme Jiminez, dans une déclaration à l’agence Europapress, après avoir assisté dimanche à Madrid à la cérémonie en hommage aux victimes du terrorisme, présidée par le Roi Juan Carlos d’Espagne et la Reine Sofia, au Congrès des députés, à l’occasion de la Journée des victimes du terrorisme.
«Cela ne peut pas être toléré dans un Etat de droit et de démocratie», a martelé la présidente de Acavite, rappelant les attentats perpétrés par les éléments du +polisario+ contre les employés de +Fosboucraa+ à Laâyoune et les bateaux de pêche canariens, qui opéraient dans la zone située entre le Sahara et les Iles Canaries, dans les années 70 et le début des années 80.
Elle a qualifié d’»historique» cette cérémonie pour les 300 familles des victimes canariennes qui , déplore-t-elle, ont été oubliées pendant trois décennies. « Pour nous, c´est un grand jour historique», en ce sens que cet acte donne enfin une visibilité institutionnelle et permettra de faire sortir de l´oubli les victimes canariennes des attentats terroristes brutaux du polisario, a ajouté Jiménez, fille de Francisco Jiménez Santana, victime d’un attentat terroriste des séparatistes, perpétré au Sahara en 1976.
Elle a amèrement déploré que pendant 30 ans les victimes du +polisario+ ont souffert de la propagande d’une mouvance pro-polisario, qui demeure incompréhensible. Durant des années, les victimes ont été désorientées, appauvries et jetées dans l’oubli, a-t-elle regretté.
Mme Jiminez a rappelé, par ailleurs, que lors des premières journées à la mémoire des victimes du terrorisme, tenues le 27 mars denier aux Canaries, le président du Gouvernement autonome, Paulino Rivero, s’était engagé à promouvoir la «Loi Canarienne des victimes» du terrorisme, à l´instar de celle édictée dans le reste des Communautés espagnoles.
L’Acavite est une association créée en 2006 pour obtenir justice pour les familles des victimes des pêcheurs canariens tués et lutte également pour obtenir auprès de l’Etat espagnol et des organisations internationales et nationales une reconnaissance officielle de ces crimes, l’indemnisation des victimes et ayants-droit et la réparation des dommages pour en finir avec l’oubli subi depuis plus de 30 ans.
Elle réclame également qu’on leur apporte un appui similaire à celui accordé aux personnes victimes des actes de l’organisation basque «ETA» ou d’autres groupes terroristes.
A rappeler que suite aux attaques aveugles et féroces contre les pêcheurs et les civils canariens, le +polisario+ avait été déclaré «organisation terroriste», et ses représentants ont été expulsés d’Espagne conformément à une décision prise par le gouvernement d’alors, de Felipe Gonzales.
Les autorités espagnoles avaient ainsi expulsé le représentant des séparatistes du +polisario+ à Madrid , Ahmed Boukhari. De même, tous les bureaux de ce groupe avaient été fermés et ses représentants dans toutes les régions d’Espagne expulsés en 1985. Cette décision avait été prise au lendemain d’une attaque terroriste commise par des éléments du «polisario» contre un chalutier canarien «El Junquito», et «El Tagomago» (patrouilleur des forces armées navales espagnoles). Le 20 septembre 1985, le chalutier espagnol avait été attaqué alors qu’il se trouvait dans les eaux internationales, à plus de 12 miles de Boujdour. Cette attaque s’était soldée par la mort d’un marin-pêcheur et l’enlèvement de six de ses compagnons, qui ont été conduits dans une prison des camps de Tindouf (Sud d’Algérie).
Le 21 septembre, un patrouilleur de l’armée espagnole, qui naviguait dans la zone à la recherche des marins espagnols avait fait l’objet d’une attaque aux roquettes. Un soldat avait été tué et une cinquantaine d’autres blessés. Ces deux attaques avait été précédées par plusieurs autres agressions meurtrières, revendiquées alors par le «polisario».

«Tindouf: Guantanamo du Maghreb»

Pour sa part, l’écrivain et journaliste soudanais Ahmed Charif a affirmé que les camps de Tindouf sont en vérité «une immense prison» et un «affront pour toute l’humanité».
Dans un article intitulé «Tindouf: Guantanamo du Maghreb», publié par le journal «Achahid» (le Témoin), le journaliste souligne que «les camps de Tindouf représentent une tragédie qui en dit long sur le calvaire enduré par les populations qui y sont séquestrées», relevant que les pratiques ignobles du polisario ont été pointés du doigt lors d’une récente réunion internationale à Genève sur les droits de l’Homme.
La conférence a de même mis à nu les traitements dégradants, les tortures et les souffrances infligées à la femme sahraouie dans ces camps, soumis à l’embrigadement. Ces violations flagrantes des droits de la femme ont été d’ailleurs signalées dans un récent rapport de l’Organisation Human Rights Watch, a-t-il indiqué.
La sort tragique réservé aux Marocains sahraouis séquestrés dans ces camps de la honte à Tindouf, engendre une situation calamiteuse au plan humain sur toute la région, a-t-il soutenu, affirmant que les séparatistes y révèlent leur vrai visage de «groupe terroriste séditieux, avec le soutien, hélas, d’un Etat arabe» (dans une référence claire à l’Algérie).
De la sorte ce pays a jeté bas le slogan de l’unité, le sacrifiant sur l’autel d’un agenda politique hypothétique, faisant ainsi peu de cas de la stabilité de toute la région.
Il a de même fait observer que les violations des droits de l’Homme de la part du «polisario» dont font les frais les fils du Sahara séquestrés à Tindouf foulent au pied même la charte africaine des droits de l’Homme, signalant également que Amnesty International a aussi fait le constat des violations avérées des droits de l’Homme dans ce milieu clos que sont les camps de Tindouf.

lundi 19 juillet 2010

Le Pr Cherkaoui expose à Washington les liens sociaux unissant les populations du Sahara au reste du Royaume




Washington, 18/07/10 - Le sociologue marocain, Mohamed Cherkaoui, a exposé, samedi à Washington, les liens sociaux unissant les populations du Sahara aux différentes régions du Royaume, affirmant qu'il s'agit là d'un aspect "central" de la question du Sahara qui n'a pas été pris en compte comme il se doit par les organisations internationales.
"Dans le discours prononcé au Caire en juin 2009, le Président Obama n'a pas manqué de rappeler que le Maroc a été l'un des premiers pays à reconnaitre l'indépendance des Etats Unis d'Amérique en novembre 1777", a souligné M. Cherkaoui, qui est également directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS-France) et professeur à l'université de Paris Sorbonne.

Le Sultan Sidi Mohammed est allé bien plus loin que la reconnaissance, en ce sens, fait-il observer, qu'"il ne s'est pas contenté de demander aux autres nations de lui emboiter le pas et de reconnaitre la légitimité de l'indépendance des Etats Unis, mais il les a aussi exhorté à épouser les valeurs fondamentales de la Déclaration d'indépendance".

+Aux cô tés des Etats Unis contre la barbarie nazie+

Durant la deuxième guerre mondiale, le Maroc s'est rangé du cô té des Etats Unis pour lutter contre la barbarie nazie, a-t-il rappelé, soulignant dans ce cadre que lorsque le gouvernement de Vichy voulait imposer ses lois antisémites scélérates et racistes au Maroc, feu SM Mohammed V a placé sous son aile protectrice les citoyens de confession juive et même des juifs venus d'ailleurs, "qui croyaient à juste titre qu'ils trouveraient en le Maroc un refuge de paix".

Mohamed Charkaoui a aussi rappelé à son audience que le défunt souverain avait facilité et organisé le débarquement des forces alliées à Casablanca, ainsi que la conférence qui a réuni le Président des Etats Unis, Franklin D. Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill.

Sur un autre registre, l'orateur a fait remarquer qu'au moment où la majorité des pays arabes et africains se rangeaient du cô té du bloc communiste, "le Maroc est, lui, resté loyal aux valeurs qu'il a en partage avec le monde libre", notant que "le Royaume n'a, à aucun moment, renoncé aux principes de la liberté et de l'économie de marché qui sont les fondements de notre civilisation".

+Le Maroc, partie prenante dans la lutte contre l'expansion d'Al-Qaeda+

Traitant de la dimension géopolitique des relations maroco-américaines, M. Cherkaoui a rappelé le statut d'allié majeur des Etats-Unis hors OTAN octroyé au Royaume par Washington en juillet 2004, ajoutant que le Maroc a été partie prenante dans toutes les initiatives des Etats Unis visant à contenir le terrorisme et l'expansion d'Al-Qaeda en Afrique du nord et dans la région du Sahel.

"Mieux encore, au milieu des années 70, lorsque des régimes communistes voulaient mettre la main sur le Sahara, le Maroc a contré ces velléités hégémonistes en faisant prévaloir les liens séculaires qui l'unissaient avec cette partie de son territoire", a-t-il souligné.

+Des réformes politiques et économiques saluées par la communauté internationale+

Sur le plan politique, le Maroc s'est engagé durant cette dernière décennie dans un vaste programme de réformes politiques et économiques qui ont été saluées par plusieurs organisations internationales, a dit M. Cherkaoui, citant la réforme de la Moudawana qualifiée par "Global Rights" d'un des codes de la famille les plus libéraux, l'accès des femmes à un plus grand nombre de sièges au parlement et la transparence des différents scrutins cautionnée par les observateurs internationaux.

Après avoir rappelé l'ancrage du multipartisme au Maroc, M. Cherkaoui a affirmé que la démocratisation progressive de la société marocaine constitue une donnée fondamentale pour les Marocains, une réalité qui a été relevée, d'ailleurs, par une étude conduite par des scientifiques politiques de l'Université du Michigan et attestée par les indicateurs internationaux de la démocratie.

+Révolution douce+

Pour illustrer le chemin parcouru dans la processus de raffermissement des droits de l'homme, l'orateur a rappelé la mise en place, à l'initiative de SM le Roi Mohammed VI, de l'Instance Equité et Réconciliation (IER), qui a permis de solder le passif des violations passées des droits de l'homme, de compenser et de réhabiliter les victimes.

Sur le front social, M. Cherkaoui a mis en exergue les efforts que le Souverain ne cesse de déployer afin de réduire les inégalités sociales et de redistribuer les richesses, des efforts, a-t-il relevé, qui ont commencé à donner leurs fruits.

Lutte contre l'insécurité, contre la pauvreté en milieu rural et l'exclusion en milieu urbain à travers la formation qualificative, outre l'éradication des bidonvilles sont là autant d'objectifs que le Maroc aspire à concrétiser dans un échéancier de cinq ans, grâce à la mise en place d'un fonds de plusieurs milliards de dollars.

Ces progrès, a-t-il dit, ont été exaltés par les médias nationaux et internationaux "à tel point que l'hebdomadaire allemand Der Spiegel a préféré parler de +révolution douce+" et s'est même interrogé "si le Maroc est en passe de devenir un model d'un Islam démocratique", sous l'impulsion de cette modernisation voulue et encouragée par SM le Roi Mohammed VI.

Dans la même veine, "le Maroc est en train de préparer des réformes institutionnelles audacieuses qui doteront les principales régions du Royaume de prérogatives qui feront d'elles des centres de décisions politiques et économiques", a encore souligné M. Cherkaoui, qui est membre de la commission consultative de la régionalisation.

S'adressant aux participants du Congrès des jeunes démocrates américains, M. Cherkaoui a souligné que "nous attendons de votre pays de soutenir nos efforts", affirmant "ne pas partager les idées selon lesquelles les Etats Unis n'auraient pas d'amis, mais uniquement des intérêts".

"S'il est normal pour les Etats Unis de défendre leurs intérêts économiques, il serait, toutefois, dangereux qu'ils limitent la perception de leur politique étrangère et de leur rô le international aux seules considérations matérielles", a fait observer le sociologue marocain.

La grandeur des Etats-Unis réside dans les valeurs qu'ils défendent, lesquelles valeurs avaient été décrites "avec éloquence par le Président Franklin D. Roosevelt, dans son discours sur l'Etat de l'Union de 1941", a souligné le sociologue marocain, appelant dans ce cadre à "s'inscrire dans l'esprit de l'héritage spirituel et civilisationnel des pères fondateurs de république d'Amérique".

vendredi 16 juillet 2010

Une délégation du Cercle des Jeunes Démocrates marocains reçue au Congrès américain


Washington, 16/07/10- Une délégation du Cercle des Jeunes Démocrates marocains a été reçue, jeudi, au Congrès américain où elle a eu des entretiens avec des Sénateurs et Congressmen, y compris le chef de la majorité démocrate au Sénat, le Sénateur Harry Reid, et son collègue républicain John Ensign.

Lors de ces entretiens, les membres de la délégation ont informé leurs interlocuteurs au Congrès des avancées que connaît le Maroc à tous les niveaux ainsi que du processus démocratique en cours dans le Royaume.
Ils ont de même exposé la démarche suivie par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara, à travers notamment la proposition du plan d'autonomie sous souveraineté marocaine dans les provinces du sud, a indiqué à la MAP le président du Cercle des Jeunes Démocrates marocains, Mehdi Bensaid.
La délégation marocaine prendra part, par ailleurs, du 16 au 18 juillet à Washington, au Congrès national des Jeunes Démocrates Américains à laquelle elle a été conviée.
Pour sa part, le président du comité des affaires internationales des Jeunes Démocrates Américains, Thione Niang, a indiqué dans une déclaration similaire que la participation des membres de la délégation marocaine à ce conclave leur permettra de s'enquérir et de s'imprégner de l'expérience américaine dans le domaine électoral, notamment à la veille des élections législatives américaines de mi-mandat prévues en novembre prochain.
Niang s'est, d'autre part, dit impressionné par "l'esprit de patriotisme, la fierté et le sentiment d'appartenance qui animent les jeunes marocains", faisant remarquer que la délégation du Cercle des Jeunes Démocrates marocains est la seule de tout le continent africain à être conviée à ce congrès.
En marge de cette rencontre, le Cercle des Jeunes Démocrates marocains va organiser samedi une conférence portant notamment sur la citoyenneté, l'amitié américano-marocaine ainsi que sur le plan d'autonomie pour le Sahara.
Outre Mehdi Bensaid, cette délégation est composée de Réda Bachir, premier vice-président, Aymane El Alj, deuxième vice-président, Mehdi Belhag, membre du Bureau national, et Selma Talha Jebril, responsable du Bureau de Washington du cercle des Jeunes Démocrates marocains.

jeudi 15 juillet 2010

L'Union des avocats arabes salue l'initiative marocaine d'autonomie des provinces du sud


Beyrouth, 15/07/10 - Le bureau permanant de l'Union des avocats arabes (UAA) a salué à Beyrouth les efforts déployés par le Maroc pour le règlement de l'affaire du Sahara et son initiative d'autonomie des provinces du sud.

Dans des recommandations adoptées mercredi soir à l'issue de sa 1ère session

au titre de l'année 2010, le bureau permanent de l'UAA a appelé à soutenir l'initiative marocaine d'octroi d'une large autonomie aux provinces du sud dans le cadre de la souveraineté du Royaume.

Il a aussi appelé à oeuvrer pour permettre au Maroc de récupérer les présides de Sebta et Melillia et les îles sous occupation espagnole.

Les travaux de la session du bureau permanent de l'UAA ont été ouverts, mardi à Beyrouth, avec la participation de plusieurs délégations représentant les ordres des avocats des pays arabes membres, dont le Maroc.

Cette réunion a été initiée sous le thème "La défense de la liberté et de la patrie, un droit sacré et un devoir pour chaque citoyen arabe".

Les personnes qui fuient les camps de Tindouf, le font au péril de leur vie (Expert US)


Washington - Les Sahraouis qui arrivent à s'échapper des camps de Tindouf, au sud-ouest de l'Algérie, pour regagner le Maroc "le font au péril de leur vie et de celle de leurs proches", a affirmé le premier vice-président du comité national pour la politique étrangère américaine, M. Peter Pham.

-Propos recueillis par Fouad ARIF-.
"J'ai personnellement entendu des récits faisant état des grands dangers et des risques qu'encourent les sahraouis avides de fuir les affres d'une séquestration insoutenable pour regagner les leurs au Maroc", a souligné mercredi M. Pham dans un entretien accordé à la MAP, notant que cette "situation met en avant le déni flagrant des droits de l'Homme et des libertés fondamentales dans les camps de Tindouf".
Peter Pham a aussi relevé que les sahraouis qui arrivent à fuir la séquestration sont "représentatifs de cette grande majorité silencieuse parquée dans les camps de Tindouf et qui ne peut faire de même de crainte que les leurs subissent des représailles de la part des milices du polisario".

+LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DEVRAIT PRENDRE LES DEVANTS ET DEFENDRE LES SEQUESTRES+
Le premier vice-président du comité national pour la politique étrangère américaine a, d'autre part, appelé à une plus grande implication de la communauté internationale pour défendre les droits des populations séquestrées, contre leur gré, dans les camps de Tindouf, "en commençant par un recensement auquel l'Algérie continue d'opposer une fin de non recevoir catégorique".
Des congressmen et des think tanks américains se sont, dans ce sens, élevés, à maintes reprises, contre les violations "flagrantes" des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et ont interpelé le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, quant à l'urgence d'assurer la protection des populations qui y sont parquées.
Tous exhortent cet organisme onusien à établir une présence "significative" dans ces camps dans le but d'y garantir la protection de ces populations, y compris la liberté de mouvement, et déplorent que le HCR, à qui échoit justement la protection des réfugiés, "se cantonne dans un rô le secondaire qui se limite à l'approvisionnement des camps en nourriture et en matériel".

+LE PLAN MAROCAIN D'AUTONOMIE, SEULE SOLUTION REALISTE A LA QUESTION DU SAHARA+

Afin de remédier à cette situation propice à la prolifération des activités du groupe terroriste d'Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique (AQMI), cet expert américain en relations internationales a souligné que "le plan marocain d'autonomie est bien la seule et unique solution au conflit du Sahara".
Pour lui, "l'écrasante majorité des sahraouis s'est déjà prononcée de manière qui ne prête guère à l'équivoque en faveur de l'option d'autonomie sous souveraineté marocaine". Il en veut pour preuve la participation massive des populations des provinces du sud aux différents scrutins locaux et nationaux organisés ces dernières années dans le Royaume.
Peter Pham a formé le voeu que "les populations séquestrées dans les camps de Tindouf puissent, elles aussi, bénéficier de ce libre choix pour qu'elles puissent enfin retrouver leurs familles dans le Royaume".
Il a, à contrario, réaffirmé que l'indépendance comme option pour le règlement de la question du Sahara est "une notion qui s'inscrit objectivement à rebours de la logique historique et géopolitique".
L'Afrique, a-t-il soutenu, "se trouve déjà et suffisamment aux prises avec les dangers qui peuvent émaner de territoires dépourvus de toute gouvernance juste et effective", soulignant que "la dernière chose dont a besoin ce continent est un autre Etat non viable".
M. Pham a, dans ce cadre, épinglé le caractère "totalitaire" de l'idéologie et du système mis en place par le polisario dans les camps de Tindouf depuis plus de trois décennies, où, a-t-il dit, "le déni de la liberté d'expression et de mouvement sont érigés en système de gouvernance".

mercredi 14 juillet 2010

M. Biadillah: le retour massif au Maroc des jeunes séquestrés des camps de Tindouf un indice sur la pertinence de l'option d'autonomie au Sahara


Rabat- Le président de la Chambre des conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah a affirmé, mardi, que le retour massif au Maroc des jeunes séquestrés des camps de Tindouf est un indice sur la pertinence et la crédibilité de l'option d'autonomie au Sahara, proposée par le Maroc.
M. Biadillah, qui s'exprimait lors de la séance plénière, tenue à l'occasion de la clô ture de la session printanière de la Chambre des conseillers au titre de l'année législative 2009-2010, a souligné que le retour en grand nombre de ces jeunes, nés et grandis dans les camps de Tindouf, constitue un "événement majeur" attirant l'attention de l'opinion publique nationale.
"Ce retour massif est un indice sur la crédibilité de la proposition marocaine visant le règlement définitif du conflit artificiel sur le Sahara marocain", a-t-il fait observer.
La proposition marocaine d'accorder une large autonomie au Sahara a suscité un grand intérêt du Conseil de sécurité et des grandes puissances, et considérée par la communauté internationale comme "proposition sérieuse et crédible" et "unique solution capable de sortir ce dossier de l'impasse où il se trouve à cause de l'intransigeance des voisins".
"On compte beaucoup sur cette option pour mettre fin aux souffrances de nos frères qui pâtissent des pénibles conditions de séquestration dans les camps de Tindouf depuis plus de 3 décennies", a-t-dit.

mardi 13 juillet 2010

Le Polisario libère des Touaregs et maintient les détenus d’opinion dans les geôles

Les prisonniers sahraouis torturés en Algérie
Des sources bien informées contactées par téléphone, dans les camps de Tindouf, ont confirmé que les détenus sahraouis embastillés dans les prisons algériennes, font l’objet de persécutions de la part de leurs geôliers algériens qui se chargent de les maltraiter et de les torturer, malgré les dénonciations et les appels lancés par les organisations humanitaires internationales pour leur libération.
Les mêmes sources indiquent que le Polisario et les services de renseignements algériens ont procédé à la libération de quelques trafiquants, particulièrement touaregs d’origine malienne et des Mauritaniens dans une tentative désespérée de redorer le blason des mercenaires et de leurs séides et de faire accroire qu’ils respecteraient davantage les droits de l’Homme que par le passé. Ces mesures de libération ont été prises par le Polisario et les services algériens, suite à une intervention d’un « Caïd » touareg dénommé, Haddi Al-Ajmi.
Ces décisions, ajoutent nos sources, visent aussi à réduire la tension régnant entre les services algériens et les Touaregs ; lesquels peuvent aider les forces de sécurité algériennes à mieux lutter contre les terroristes éventuels qui auraient choisi refuge dans la région située entre le Mali, l’Algérie et la Mauritanie.
Les mêmes sources ont confirmé que le cas des prisonniers sahraouis dont certains sont condamnés à plusieurs années d’emprisonnement, n’a jamais été évoqué dans les camps.
Cette situation aurait, selon nos sources, précipité le retour de Abdelaziz dans les camps. Abdelaziz qui était en Afrique du Sud, en compagnie d’un grand nombre de responsables de son mouvement pour suivre le déroulement de la Coupe du monde, serait retourné dans les camps pour essayer de calmer les esprits qui commenceraient à s’échauffer, suite à la situation qui se ne cesse de se dégrader, surtout dans les milieux de jeunes.
Nos informations font état de risque d’implosion, chez les tribus Tekna après la mort subite de Mahfoud Ali Beiba.
Un été explosif est, donc, à prévoir dans les camps

lundi 12 juillet 2010

Le plan d'autonomie "seule voie réaliste" pour mettre fin au conflit du Sahara (Ambassadeur/mise au point)


Washington - Le plan marocain d'autonomie, qui a été salué et soutenu par la communauté internationale, constitue "la seule voie réaliste" à même de mettre fin au conflit du Sahara, a rapporté vendredi le New York Times.
"Le Maroc a mis sur la table une proposition d'autonomie sous souveraineté marocaine, qui est soutenue par la communauté internationale", a expliqué l'ambassadeur du Maroc à Washington, M. Aziz Mekouar, dans une mise au point, notant que "cette solution de compromis est la seule voie réaliste garantissant une solution durable dans la région".
Rappelant les efforts colossaux d'investissements consentis par le Maroc pour le développement de ses provinces du sud, l'ambassadeur a fait remarquer que le plan d'autonomie "offre une lueur d'espoir aux populations séquestrées par le polisario dans les camps de Tindouf, en Algérie".
Il a, par ailleurs, déploré que ces populations soient privées de la liberté de mouvement et du droit de regagner leur patrie, le Maroc, pour y vivre parmi les leurs.

Agadir: riche programme de la caravane "des ponts de développement Lagouira-Tanger"


Agadir- La caravane "des ponts de développement Lagouira-Tanger" a fait escale en cette fin de semaine à Agadir où elle a eu un programme riche en activités culturelles, artistiques et sportives mettant en exergue toute la dynamique de développement que connaît la région de Oued-Eddahab-Lagouira et confirmant l'entière adhésion des populations des provinces du sud à l'Initiative d'autonomie au Sahara.

Placée sous le signe "l'autonomie: vision et fondements", la caravane avait pris le départ le 1er juillet de Guergarat à l'extrême sud du Royaume, avec la participation d'une centaine de personnes de différentes catégories et divers horizons.
Des notables et chioukhs de tribus sahraouies, des personnes ayant rallié la mère-patrie après avoir fui le calvaire dans les camps de Tindouf, des acteurs locaux représentant différents milieux culturel, sportif et professionnel ont ainsi eu l'occasion à Agadir de tenir des rencontres avec autorités locales, élus et acteurs de la société civile.
Une conférence sur l'initiative d'autonomie et la régionalisation avancée a été organisée à cette occasion avec la participation d'universitaires et d'intellectuels.
Lors de l'escale à Agadir, le public a pu admirer une exposition de manuscrits et de documents attestant des liens indéfectibles qui ont toujours existé entre les populations du Sahara et le glorieux Trô ne alaouite, ainsi qu'une pièce de théâtre intitulée "Amanate Yaacoub" portant sur la nécessaire unité maghrébine et une soirée de chants et de danses hassani.
"Le but de notre initiative est de consolider les liens d'affection et de citoyenneté entre le sud et le nord du Maroc et contribuer aussi à mettre en exergue l'importance historique de l'option d'autonomie comme solution unique et réaliste à la question du Sahara, dans le cadre la régionalisation avancée", a déclaré à la MAP Mme Soghra El Kentaoui, porte-parole de l'Association de la régionalisation avancée et de l'autonomie à Oued-Eddahab-Lagouira, qui organise la Caravane.
Elle a ajouté que les participants entendent aussi saisir ce voyage de grande portée patriotique pour faire connaître les avancées économiques, culturelles et sportives dans la région de Oued-Eddahab-Lagouira.
Après Dakhla, Laâyoune, Guelmim, et Agadir, la caravane poursuivra son périple avec une escale dimanche à Marrakech. Elle sillonnera ensuite les villes d'El Jadida, Casablanca, Rabat, Meknès et Fès avant d'arriver le 30 juillet à Tanger, pour célébrer l'anniversaire de la glorieuse fête du Trô ne.
A chaque étape de son séjour de trois jours dans les différentes régions du Royaume, la caravane tiendra une série d'activités, notamment des expositions sur les potentialités de la région, les programmes de développement local, de l'artisanat, et de manuscrits historiques illustrant la marocanité du Sahara et reflétant la solidité des liens ancestraux liant les provinces du Sud au glorieux Trô ne alaouite, outre un séminaire sur la régionalisation et l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour régler définitivement le dossier du Sahara.
Au programme également, figurent des rencontres de communication avec des acteurs de la société civile des régions visitées, des activités sportives (matchs de mini-football et des courses), et artistiques à travers la présentation de la pièce théâtrale "Amanate Yaacoub", ainsi qu'une exposition d'art plastique et des soirées de la musique Hassanie.
Fondée en avril dernier, l'Association de la régionalisation avancée et de l'autonomie se fixe pour objectifs de contribuer à la mobilisation des citoyens pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume et la consécration du rô le de la diplomatie parallèle au service de l'initiative d'autonomie des provinces du sud.

vendredi 9 juillet 2010

Un journal italien se fait l'écho des témoignages d'une délégation de Sahraouis marocains en visite en Italie

Rome, 09/07/10 - La visite effectuée dernièrement en Italie par une délégation de Sahraouis marocains représentant la société civile continue à trouver écho dans les titres de la presse de la Péninsule où, jeudi encore, le "Corriere de Siena" (Toscane-centre) est revenu sur les témoignages poignants livrés par les membres de cette délégation sur la réalité de l'affaire dite du Sahara et les souffrances endurées par les séquestrés des camps de Tindouf, en Algérie.
Le journal rappelle en particulier le dialogue "constructif et fructueux" que la délégation a eu à Florence, chef lieu de la Toscane, avec Mme Maria Dina Tozzi, responsable de l'activité internationale au niveau régional, qui a été déléguée par le président de la Région, M. Enrico Rossi.
Les membres de la délégation, composée de MM. Ghallaoui Sidati, ex-représentant du "polisario" en Italie, Lahcen Elmahraoui, universitaire, membre du Conseil Royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) et Mme Saadani Maa Alainine, acteur associatif et militante pour les droits de l'homme, ont pu ainsi éclairer leur interlocutrice, à partir de leur propre vécu, sur la question du Sahara et sur la responsabilité qui est celle de l'Algérie dans cette affaire.
La délégation, à laquelle s'était joint M. Yassine Belkassem, du réseau des associations de la communauté marocaine en Italie et de la Fédération des Africains en Italie, a mis également en évidence la pertinence du projet d'autonomie proposé par le Maroc.
Les membres de la délégation ont, par ailleurs, attiré l'attention de la partie italienne sur le détournement systématique par les dirigeants du "polisario" des aides humanitaires et l'enrichissement de ces derniers aux dépens des populations séquestrées livrées au dénuement et aux maladies.
Le "Corriere de Siena" s'est appesanti en particulier sur le témoignage pathétique livré par Mme Saadani Maa Alainine qui a souligné le caractère sanguinaire du "polisario" et la cruauté de ses pratiques à l'encontre de quiconque s'aviserait de contrarier ses vils desseins.
Mme Maa Alainine a évoqué, à cet égard, son propre vécu et les souffrances qu'elle a endurées dans sa propre chair suite à la liquidation de son père et aux tortures qu'elle a subies ainsi que sa mère.
Elle a relaté également le douloureux épisode de sa déportation, en compagnie d'autres enfants, à l'âge de 9 ans à Cuba où, a-t-elle affirmé, elle avait été maintenue sans aucun contact avec sa famille durant 17 ans.
Lors de la même rencontre, M. Belkassem a souligné, lui aussi, la pertinence du projet d'autonomie proposé par le Maroc comme cadre de règlement de la question dite du Sahara dont la concrétisation permettra aux séquestrés de revenir à la mère-patrie, le Maroc, auprès de leurs familles et proches. Il a soulevé aussi le problème du détournement des aides humanitaires et les souffrances qu'endurent de ce fait, en particulier les enfants, les femmes et les personnes âgées dans les camps de la honte à Tindouf.