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mardi 31 août 2010

Le PAM dénonce les actes "provocateurs et irresponsables" d'un groupe d'espagnols à Laâyoune


Rabat - Le parti Authenticité et Modernité (PAM) a dénoncé vigoureusement les actes "provocateurs et irresponsables" d'un groupe d'espagnols dans la ville de Laâyoune.
Le bureau national du PAM a condamné, dans un communiqué, les agissements de ces ressortissants espagnols ayant heurté les sentiments des Marocains et leur unanimité indéfectible autour de la question de l'intégrité territoriale.

"Ces actes fomentés interviennent à un moment où la voix du séparatisme est dans une phase de décrépitude, dans un contexte où les campagnes visant à saper le processus de négociations directes connaissent un échec cuisant, ainsi qu'à un moment où la crise des relations maroco-espagnoles est dépassée", a ajouté le communiqué.

Le Bureau national du PAM a appelé la classe politique espagnole à faire preuve de "prudence" et de "vigilance" face à cette situation, tout en prenant en considération les intérêts supérieurs des deux pays, les liens historiques et le voisinage, a souligné le communiqué, affirmant que les questions nationales ne doivent pas être traitées sur la base de calculs partisans étriqués, de slogans électoralistes populistes ou de démonstrations spectaculaires aux conséquences redoutables.

Selon le communiqué, la persistance des éléments qui attisent la tension au nord du Maroc comme dans son Sahara, avec une couverture médiatique tendancieuse, loin de tout respect de la déontologie, est susceptible d'envenimer les relations d'amitié et de respect mutuel qui ont de tout temps lié les peuples marocain et espagnol.

Après avoir salué la réaction spontanée des habitants de Laâyoune contre les agissements de ces ressortissants espagnols commis en totale violation des règles universelles, en leur qualité d'étrangers au sein d'un Etat souverain et unifié l'ayant accédé pour le tourisme, le Bureau national du PAM a appelé les pouvoirs publics à faire preuve de plus de fermeté pour faire face à ces agissements conformément aux normes et règles en vigueur.

La Rabita des chorfas Idrissides dénonce les violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf

Rabat - La Rabita des chorfas Idrissides au Maroc (section Youssoufia-Rabat) a dénoncé, lundi, les graves violations des droits de l'Homme commises à l'encontre des citoyens marocains séquestrés dans les camps de Tindouf.
Lors d'un sit-in, organisé devant le siège des Nations unies à Rabat, les participants ont scandé des slogans condamnant ces actes ignobles commis par le polisario dans les camps de Tindouf, en violation flagrante des conventions internationales des droits de l'Homme, exhortant la communauté internationale et l'ensemble des forces vives à prendre toutes les mesures qui s'imposent pour mettre fin aux souffrances des séquestrés.
Dans une déclaration à la MAP, le président de la section de Rabat-El Youssoufia de la Rabita des Chorfas Idrissides, M. Rachid El Atrassi a indiqué que l'organisation de ce sit-in s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le tissu associatif et les différentes forces vives de la nation pour mettre à nu les actes condamnables commis par le polisario à l'encontre des citoyens marocains séquestrés dans des camps dépourvus des conditions élémentaires d'une vie décente.
M. El Atrassi a indiqué que ce sit-in vise également à lever le voile sur les différents formes de marchandage dont font l'objet les séquestrés marocains dans les camps de la honte afin que les séparatistes puissent obtenir des aides humanitaires qui sont détournées par les dirigeants du polisario au moment où les séquestrés sont privés des moyens les plus élémentaires d'une vie digne.
A l'issue de ce sit-in, la Rabita des Chorfas Idrissides a adressé un message au Secrétaire général de l'ONU dans lequel elle l'appelle à intervenir de manière urgente pour lever le blocus imposé aux séquestrés marocains de Tindouf

lundi 30 août 2010

Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud décide de rentrer dans les camps de Tindouf


Laâyoune - M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de "la police du polisario", a décidé de rentrer, lundi, dans les camps de Tindouf, afin de poursuivre la mobilisation pour la promotion de l'initiative marocaine d'autonomie.

"Je quitterai lundi matin, la tête haute, la région à destination de Tindouf puisque je suis et je demeure l'un des habitants des camps", a-t-il dit dans une interview accordée à la chaîne régionale de Laâyoune, dont une partie a été diffusée dimanche dans son journal du soir.

M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui avait été enlevé en 1979 avec les membres de sa famille et conduit par la force vers les camps de Tindouf, a salué l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud sous souveraineté marocaine, qui garantit aux Sahraouis tous leurs droits économiques, sociaux et culturels.

M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, un fils de l'un des chioukhs de la tribu Rguibat, a, dans ce sens, souligné que de larges franges de Sahraouis dans les camps soutiennent cette solution réaliste.

Evoquant le retour massif de jeunes sahraouis à la mère-partie, l'inspecteur général de "la police du polisario", qui a poursuivi ses études en Libye puis en Algérie où il a obtenu un diplôme des études approfondies en physique, a indiqué que ces ralliés ont fait le bon choix en dépit des dangers qu'ils encourent.

Un écrivain-journaliste espagnol dévoile la connexion entre le polisario et Al Qaeda au Maghreb Islamique


Madrid- Un écrivain-journaliste espagnol a dévoilé la connexion existant entre le polisario et Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) dans une zone "spécialement conflictuelle et potentiellement dangereuse pour les pays de la région et pour l'Europe".
Dans une analyse intitulée " Guerre ou paix: la supercherie du front polisario ", dans laquelle il met à nu l'imposture des séparatistes, M. Chema Gil donne comme preuve de cette connexion entre le Polisario et AQMI, l'absence de toute confrontation entre les deux parties dans cette zone.
"Comment AQMI peut-elle accéder aux territoires mauritanien et algérien, enlever des ressortissants européens et ne pas commettre, en revanche, ces mêmes actes dans la région de Tindouf où se rendent pourtant plusieurs Européens"? s'interroge le journaliste espagnol, citant le cas des coopérants accompagnant les caravanes d'aides humanitaires aux Sahraouis des camps de Tindouf en Algérie.
Cette interrogation pertinente a été formulée par un ancien dirigeant du Polisario, Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, qui a rallié récemment le Maroc, note Chema Gil dans cette analyse largement reprise sur les sites d'information espagnols.
L'ancien dirigeant du Polisario sait parfaitement de quoi il parle, affirme l'analyste espagnol, relevant que Fateh Ould Mohamed Fadel n'est pas n'importe quel dirigeant du Polisario. Il a assumé plusieurs hautes fonctions dans "la direction sécuritaire du front séparatiste", notamment responsable à la direction de la sécurité et chef de sécurité de la " troisième zone militaire"

+DE LARGES ZONES DU SAHARA ET DU SAHEL SONT LE TERRAIN D'OPERATIONS DE GROUPES ISLAMISTES ARMES
Selon Chema Gil, qui met en garde contre l'éventualité d'opérations terroristes et/ou délictuelles à l'échelle internationale comme le trafic de drogue et celui des armes, , de larges zones du Sahara et du Sahel sont le terrain d'opérations de groupes islamistes armés comme Al Qaeda au Maghreb Islamique (Aqmi) et d'autres groupes terroristes.
Cette réalité de la zone du Sahara et du Sahel et les risques qu'elle comporte en termes de sécurité pour les pays de la région et pour l'Europe a été démontrée par des analystes, des médiateurs des Nations Unies ainsi que par des centres européens comme l'European Strategic Intelligence Security Center (ESISC), qui ont attiré l'attention sur le risque de voir la région passer sous contrô le d'Al Qaeda.
L'ESISC a tiré, depuis Bruxelles, la sonnette d'alarme sur les risques plus que potentiels d'une union d'intérêts entre AQMI et le front polisario. Dans un rapport publié en mai dernier, le centre établit un lien de cause à effet entre le "délitement du Polisario et le développement du terrorisme dans la région du Sahel".
Selon l'ESISC, une partie de la jeunesse du Polisario, las de promesses non tenues depuis plus de trente ans, recherche "un activisme plus violent, plus immédiat et plus actif. Certains d'entre eux ont rejoint Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) ".
Ce rapport et bien d'autres illustrent le caractère complexe des enjeux sécuritaires dans la région où il est très difficile de distinguer entre terroristes et trafiquants de tous genres, relève l'auteur de l'analyse, qui s'arrête sur l'enlèvement des trois coopérants espagnols par AQMI et l'implication d'éléments du Polisario dans cet enlèvement.

+IMPLICATION D'ELEMENTS DU POLISARIO DANS L'ENLEVEMENT DE RESSORTISSANTS EUROPEENS+
Durant le procès des individus impliqués dans cet enlèvement "les relations entre Al Qaeda, ses collaborateurs et des membres du polisario ont été dévoilées au grand jour", affirme le journaliste espagnol, qui se base sur des dépêches d'agence lors du déroulement du procès des ravisseurs des coopérants espagnols devant un tribunal de la capitale mauritanienne Nouakchott.
Parmi les personnes assises au banc des accusées, figuraient Omar Ould Si'Ahmed Ould Hamed, plus connu sous le nom de Omar Sahraoui, ainsi que Mohamed Salem Ould Ahmuda Ould Mohamed, qui a reconnu devant le tribunal de Nouakchott, être un militaire du polisario et d'avoir servi de guide aux ravisseurs pour faciliter leur fuite vers le Mali, affirme Chema Gil.
+L'ESCLAVAGE DANS LES CAMPS DE TINDOUF : L'AUTRE VRAIE IMAGE DU POLISARIO+
L'Esclavage dans les camps de Tindouf en plein XXIème siècle! voilà l'autre vraie image "d'un groupe non démocratique qui ne tolère aucune opposition", affirme l'analyste Espagnol.
Cette réalité, dénoncée par plusieurs organisations de défense des droits humains, a été dévoilée au grand jour par le documentaire australien " Stolen", qui a révélé des pratiques de cas d'esclavage par le Polisario dans les camps de Tindouf, souligne-t-il.
En 2008, l'Organisation Human Right Watch décide d'ouvrir sa propre enquête et est parvenue à la conclusion que dans les camps de Tindouf " il existe des Sahraouis de couleur qui sont la propriété de personnes ou de familles blanches". Ces pratiques n'ont jamais fait l'objet de poursuites judiciaires ni dénoncée par l'ONU, s'indigne l'auteur de l'analyse.
Cet esclavage du XXIème siècle dans les camps de Tindouf est l'oeuvre d'un groupe terroriste composé de pseudo militaires et de pseudo politiciens qui utilisent une population victime et innocente comme un fonds de commerce pour obtenir de grosses sommes d'argent qui ne sont pas utilisées pour satisfaire les demandes de la population civile Sahraouie, relève le journaliste espagnol.
Selon lui, une grande partie de cette population est " l'otage d'une situation politique à laquelle l'Algérie doit mettre fin étant donné que ces camps se trouvent sur son territoire".

Appel pour une enquête internationale sur les violations flagrantes des droits des détenus à Tindouf


Casablanca - Le mouvement international pour le parachèvement de l'intégrité du territoire du Royaume a appelé, samedi à Casablanca, à l'ouverture d'une enquête internationale sur les violations flagrantes des droits des détenus des camps de Tindouf, dans le sud de l'Algérie.
Les membres du bureau exécutif du mouvement ont affirmé, lors d'une rencontre sur "le parachèvement de l'intégrité du territoire du Royaume'', que la torture systématique que subissent les citoyens marocains séquestrés à Tindouf ne peut tomber en prescription ou rester sans poursuite.

Ils ont souligné que le mouvement est décidé à poursuivre devant la justice internationale l'Etat algérien au vu de sa responsabilité dans la liquidation d'un grand nombre de détenus marocains dans les prisons connues ou les centres de détention secrets à Tindouf, ainsi que pour son rô le dans les exactions infligées aux prisonniers de guerre, en violation flagrante de la convention de Genève.

Les membres du mouvement ont, d'autre part, exprimé leur soutien aux initiatives du Maroc pour trouver une solution à la question du Sahara, à leur tête la proposition d'autonomie des provinces du sud, dans le cadre de la souveraineté nationale, en tant que démarche d'avant-garde et efficace pour le règlement de ce conflit artificiel qui dure depuis plus de trois décennies.

Ils ont aussi insisté, lors de cette rencontre organisée en collaboration avec l'Association pour la Défense des Marocains Expulsés d'Algérie (ADMEA), sur le soutien du mouvement aux Marocains expulsés de ce pays durant les années 1970 pour qu'ils puissent récupérer leurs droits.

Et d'ajouter que toutes les manÂœuvres des autorités algériennes pour faire diversion sur cette affaire ne réussiront pas et que ces expulsions sont un crime qui tourmentera pour longtemps les victimes.

Ils ont, cependant, insisté sur les liens de fraternité solides entre les peuples marocain et algérien, rappelant le soutien et l'appui inconditionnels apportés par les Marocains à la révolution algérienne, à leur tête le libérateur de la Nation, Feu SM Mohammed V, et Feu SM Hassan II, alors Prince héritier, que Dieu les accueille en Son vaste paradis.

Cette rencontre a été l'occasion pour présenter les objectifs du mouvement, les efforts et les initiatives prises par le Maroc en vue de parvenir à un règlement du dossier du Sahara.

L'Etat de Grenade soutient les efforts du Maroc pour le règlement de la question du Sahara (ministre grenadien des AE)


Rabat, - Le ministre grenadien des Affaires étrangères, Peter David a réitéré, vendredi à Rabat, le soutien de son pays aux efforts consentis par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Taib Fassi Fihri, le chef de la diplomatie grenadienne a ajouté que son pays encourage tous les efforts déployés par les Nations unies en vue de trouver une solution politique, négociée et définitive à la question du Sahara.
Lors de ces entretiens, les deux ministres ont abordé le renforcement des relations bilatérales et plusieurs questions d'actualité internationale et d'intérêt commun.
La république de Grenade et trois autres Etats de la région des Caraïbes (Antigua et Barbuda, Saint Kitts and Nevis et Sainte-Lucie) ont retiré récemment leur reconnaissance de la pseudo "rasd".

vendredi 27 août 2010

Le Maroc suit de près l'affaire Mustapha Selma Ould Sidi Mouloud (Naciri)




Rabat - Le Maroc suit de près l'affaire Mustapha Selma Ould Sidi Mouloud qui, selon des informations, pourrait faire l'objet de représailles de la part de la direction du "polisario au cas où il regagnerait les camps de Tindouf, a affirmé, jeudi, à Rabat, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri.

Lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement, M. Naciri a indiqué que le Maroc exhorte l'ensemble des défenseurs des droits de l'Homme à s'intéresser "ne pas oublier ce cas qui interpelle la conscience humaine".
Le ministre a rappelé que le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a attiré l'attention de la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l'Homme sur cette affaire, après avoir reçu une correspondance de Mostafa Salma Sidi Mouloud dans laquelle celui-ci exprime la crainte "d'éventuelles représailles par la direction du "polisario".
Le CCDH a appelé, dans un communiqué, toute les institutions nationales sÂœurs, y compris la Commission nationale consultative des droits de l'Homme d'Algérie, ainsi que tous les organismes internationaux et toutes les associations nationales et internationales des droits de l'Homme à faire tout ce qui est en leur pouvoir afin que M. Mostafa Salma Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et défendre ses opinions librement.
Le conseil a souligné qu'"étant donné l'état déplorable des droits humains dans les camps de Tindouf, voire le caractère illégal au regard du droit humanitaire international de ces camps, la crainte de représailles exprimée par Mostafa Salma Sidi Mouloud est à prendre tout à fait au sérieux". M. Naciri a ajouté que le Royaume du Maroc impute la responsabilité à ce propos aux parties qui détiennent le pouvoir à Tindouf, en l'occurrence l'Algérie et le polisario.
Il a souligné que Mustapha Selma Ould Sidi Mouloud a fait preuve d'un courage exceptionnel qui lui fait honneur en décidant de mettre à nu la situation qui prévaut dans les camps de Tindouf.
M. Mostafa Salma Sidi Mouloud est un cadre du Front Polisario, installé dans les camps de Tindouf au sud de l'Algérie depuis 31 ans. Il occupe actuellement la fonction d'inspecteur général de la police civile chargée du maintien de l'ordre dans ces camps.
Il a tenu, le 9 août dernier à Smara, une conférence de presse lors de laquelle il a annoncé son "intention de soutenir le projet d'autonomie parmi les habitants des camps de Tindouf ".

Un nouveau groupe de 57 ralliés ayant fui les camps de Tindouf regagne la mère-patrie


Laâyoune, - Un nouveau groupe de 57ralliés ayant fui les camps de Tindouf vient de regagner la mère-patrie, le Maroc, via le poste frontalier Guergarat, au sud de la ville de Dakhla.
Trent-deux femmes et cinq enfants (âgés entre 1 et 14 ans) figurent parmi ce groupe qui comprend également l'un des chioukhs de l'opération d'identification qui a regagné la mère-patrie en compagnie de ses fils, de sa femme et de sa mère.

Avec le retour de ce nouveau groupe, le nombre de personnes qui sont arrivées à Laâyoune après avoir fui le calvaire des camps de Tindouf, depuis le début de l'année en cours, s'élève à 1.312.

mercredi 25 août 2010

-Intoxication d’enfants sahraouis à Mostaganem

Alors qu’ils effectuaient un séjour balnéaire à Stidia, à 20 km à l’ouest de Mostaganem, 60 jeunes Sahraouis du Polisario ont été victimes d’une intoxication alimentaire collective. Hébergés jusque-là dans un établissement scolaire de cette bourgade côtière, les enfants avaient été ramenés des camps de Tindouf par la représentation consulaire du Polisario à Alger.
Suite à cette affaire, le consul s’est personnellement rendu à Stidia pour faire une évaluation de la situation, surtout que 7 malades, dont l’état de santé avait été jugé inquiétant par les médecins, ont été gardés en observation au niveau de l’hôpital de Mostaganem. Il semblerait que ce soit la consommation de poulet qui est à l’origine de cette intoxication. La ville de Stidia étant réputée pour ses interminables et récurrentes coupures d’électricité, nombreux sont les citoyens qui craignent que la rupture de la chaîne du froid ne provoque d’autres mauvaises surprises.

L'autonomie garantit la dignité pour tous et la levée du blocus sur les séquestrés de Tindouf (ancien dirigeant du polisario)


Rabat- L'initiative marocaine d'autonomie "garantit la dignité pour tous et permettra de lever le blocus imposé aux séquestrés des camps de Tindouf", a affirmé M. Fatah Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, ancien dirigeant du "polisario", qui a rallié récemment la mère patrie.


Le projet d'autonomie lancé par SM le Roi Mohammed VI a déclenché un débat approfondi parmi les Sahraouis dans les camps de Tindouf, en tant que projet politique sérieux à même de préserver la dignité pour tous et de résoudre ce conflit artificiel, a indiqué Fadel Ould Ali Salem qui était l'invité, lundi soir, de l'émission "Fi Samim" (littéralement +Dans le vif+) de la chaîne BBC.
Ce projet a accentué la crise de confiance entre les populations et la direction du polisario, confrontée désormais à de grandes difficultés pour convaincre les sahraouis, a-t-il relevé, insistant: "Je crois en la viabilité de la large autonomie après avoir découvert la réalité du polisario, de ses idées et des objectifs occultes de sa création".
Il s'est dit profondément persuadé que les sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf lui emboîteront le pas et regagneront la mère patrie en réponse à l'appel "la patrie est clémente et miséricordieuse", soulignant la quiétude dans laquelle vivent ceux ayant regagné le Maroc.
M. Fadel Ould Ali Salem a révélé l'implication de l'Algérie dans le blocus des sahraouis à l'intérieur des camps, la supervision par des officiers algériens de l'entraînement des éléments sécuritaires du "polisario" et la participation dans les tortures, les enlèvements et les assassinats.
L'Algérie a toujours été omniprésente dans toutes les décisions prises par le "polisario" et n'est nullement un pays d'accueil comme elle le prétend, a-t-il souligné.
Le retour des séquestrés de Tindouf à la mère patrie n'est pas animé par la quête "du prestige, de la fortune ou de l'autorité comme soutiennent certains", mais émane de la conviction à laquelle ils sont parvenus quant à la supercherie de la thèse séparatiste, a ajouté M. Fadel Ould Ali Salem.
Les séquestrés de Tindouf sont aussi de plus en plus convaincus qu'il est temps pour que l'Algérie, à l'origine de ce conflit artificiel en raison de ses visées hégémoniques, adhère à des négociations directes avec son voisin, le Maroc, en vue de résoudre cette question, a-t-il poursuivi, indiquant que l'unique souci des sahraouis est de trouver une solution pacifique leur garantissant une vie digne, loin de l'enfer de Tindouf.
Il a exprimé sa grande disposition à combattre la thèse du "polisario" et ceux qui la soutiennent, lançant un appel à la communauté internationale et aux organisations de droits de l'homme à dénoncer le blocus imposé dans les camps de Tindouf.
Les séquestrés de Tindouf ne dépassent pas les 46.000 personnes et la direction du "polisario" a toujours gonflé leur nombre afin de bénéficier de davantage d'aides internationales écoulées, par la suite, par les contrebandiers qui entretiennent des liens étroits avec les séparatistes, a-t-il dit.

lundi 23 août 2010

Des chefs de partis politiques et chioukhs de tribus sahraouies saluent le contenu du discours royal à l'occasion de l'anniversaire de la Révolution d


Rabat- Des chefs de partis politiques et chioukhs de tribus sahraouies ont salué, samedi, le contenu du discours de SM le Roi Mohammed VI adressé à la nation à l'occasion du 57è anniversaire de la révolution du Roi et du Peuple.

Dans des déclarations à la chaîne de télévision nationale "Al Oula", diffusées dans son journal du soir, ils ont réitéré leur mobilisation pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et leur implication pour faire aboutir le chantier de régionalisation avancée.
Ainsi, M. Abbas El Fassi, secrétaire général du parti de l'Istiqlal, a souligné, qu'après avoir évoqué la question de l'intégrité territoriale, SM le Roi a mis l'accent, dans Son discours, sur le chantier de régionalisation avancée, mettant en lumière le consensus des Marocains autour de ce projet.
De son cô té, M. Mohamed Cheikh Biadillah, secrétaire général du parti Authenticité et modernité, a qualifié le discours royal de feuille de route pour l'action des acteurs politiques et le gouvernement lors de l'élaboration du projet de régionalisation avancée.
"Le discours royal a également incité les citoyens à s'approprier ce projet, à travers l'organisation de plusieurs rencontres, le but étant d'aboutir à un changement de mentalités et d'accompagner les profonds changements qui toucheront l'Etat de manière générale ", a-t-il ajouté.
Pour M. Salaheddine Mezouar, président du Rassemblement national des Indépendants, le chantier de régionalisation est un projet fondamental pour la prochaine décennie, de même que les défis que pose ce projet aux partis en termes d'encadrement, de suivi et de renouvellement des cadres doivent être érigés en priorités.
Pour sa part, M. Mohand Laenser, SG du Mouvement populaire, a affirmé que le discours royal est d'une grande importance dans la mesure où il confère une nouvelle dimension à la célébration de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, ajoutant que le Souverain a mis l'accent sur les grandes questions qui focalisent l'attention de l'opinion publique nationale, telles l'initiative d'autonomie dans les provinces du sud et l'affirmation que les droits de la citoyenneté ne peuvent être conçus ou exercés que dans le cadre du respect du droit suprême de la patrie à la sauvegarde de son unité, de son intégrité territoriale et de sa souveraineté nationale.
Le discours royal répond également aux préoccupations et sensibilités de l'ensemble du peuple marocain, a souligné M. Mahmoud Archane, SG du Mouvement démocratique et social, faisant remarquer que ce consensus national est de nature à renforcer davantage le processus de développement engagé par le Maroc.
Dans le même sens, M. Abdelmjid Bouzoubaâ, SG du parti Socialiste, a relevé que le Souverain a insisté sur la nécessité d'accorder un intérêt particulier aux volets économique, social et culturel lors de la mise en Âœuvre de l'initiative d'autonomie dans les provinces du sud.
De son cô té, M. Najib Ouazzani, président du parti Al Ahd Addimocrati, a mis en lumière l'importance accordée par le Souverain au projet de régionalisation avancée qui ouvrira de nouvelles perspectives devant le Maroc, estimant que le développement d'une région ne peut être réalisé sans s'appuyer sur ses potentialités propres et adopter une véritable démocratie régionale.
M. Lahcen Madih, SG du parti du Centre social, a, de son côté, affirmé que ce discours met les partis politiques devant leurs responsabilités, lesquelles reposent sur une planification et une action sérieuses et crédibles, soulignant la ferme volonté du Royaume d'aller de l'avant sur le chemin de la démocratisation et du développement en dépit de l'obstination des ennemis de l'intégrité territoriale.
A leur tour, les chefs de tribus sahraouies ont salué le contenu du discours royal du 20 août. A cet égard, M. Nafaâ Sid Azzine a exprimé son soutien plein et entier à l'initiative d'autonomie proposée par SM le Roi, faisant part de la mobilisation permanente derrière le Souverain dans la défense de l'intégrité et de la souveraineté nationale.
De son côté, M. Sidi Mahmoud Daoudi, s'est félicité du contenu du discours royal en particulier l'initiative d'autonomie pour les provinces du Sud.
Même son de cloche chez M. Ahmed Sallay, président de l'association Régionalisation avancée et autonomie dans la région de Oued Eddahab-Lagouira, qui a souligné la nécessité pour l'ensemble des instances politiques et acteurs économiques de s'impliquer dans la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.

jeudi 19 août 2010

La presse sénégalaise se fait l'écho de l'appel d'un haut responsable du "polisaio" en faveur de la proposition d'autonomie


Dakar - La presse sénégalaise s'est fait l'écho des importants développements que connaît le dossier du Sahara marocain avec l'appel d'un haut responsable du "polisario" en faveur de la proposition marocaine d'autonomie.
Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de la "police du Polisario" s'est dit, la semaine dernière à Smara, "favorable à l'ouverture d'un dialogue sur la base du plan d'autonomie proposé par le Maroc, indiquant qu'il ira bientô t "défendre cette option devant son mouvement à Tindouf", rapporte le site d'information sénégalais "BitimRew".
"Je suis favorable à ce que le dialogue entre le polisario et le Maroc s'ouvre sur la base du plan d'autonomie proposé par le Maroc, et je retournerai dans les camps de Tindouf (sud-ouest algérien) pour défendre cette option", indique le site qui rapporte les propos de Salma Ould Sidi Mouloud à Smara.
Et de souligner que le responsable du "polisario" a affirmé que "les sahraouis de Tindouf ont trop attendu et qu'il est désormais temps de trouver une solution qui leur convienne", qualifiant la proposition d'autonomie de "bonne initiative qui offre aux sahraouis la possibilité de gérer leurs propres affaires de manière démocratique tout en conservant leurs spécificités".
Le haut responsable de "la police du polisario" s'est également réjoui "de l'ouverture démocratique que connaît le Royaume, tout en dénonçant le caractère hermétique des camps de Tindouf, l'enrichissement illicite de la direction des séparatistes et leur farouche opposition au dialogue et à la démocratie", rapporte l'auteur de l'article.
Pour sa part, le quotidien sénégalais "Le Matin" relate le témoignage de Salma Ould Sidi Mouloud sur la remarquable avancée démocratique au Maroc et le chantier de régionalisation lancé par SM le Roi Mohammed VI.
Le journal souligne que le responsable du "polisario" a "courageusement exprimé sa détermination à défendre, une fois de retour dans les camps de Lahmada, l'initiative d'autonomie proposée par le Royaume afin de susciter une large adhésion des sahraouis aux choix opérés par le Maroc".
De son cô té, le site d'information "Bonjour l'Afrique", se fait l'écho du retentissant revers subi par le "polisario" et leurs mentors sur la scène internationale, avec la décision de quatre pays de retirer leur reconnaissance de cette entité fantomatique.
"Quatre Etats de la région des Caraïbes, Grenade, Antigua et Barbuda, Saint Kitts and Nevis et Sainte-Lucie, ont décidé de retirer leur reconnaissance de la +pseudo rasd+", rapporte le site d'information, précisant que "ce mouvement de retrait de la reconnaissance procède de la volonté de ces pays d'encourager le processus de négociation en cours, mené sous les auspices des Nations Unies pour parvenir à une solution politique négociée du différend régional sur le Sahara marocain".

mercredi 18 août 2010

Une association sahraouie met en relief l'intérêt croissant des séquestrés de Tindouf pour l'initiative d'autonomie



Dakhla - Les déclarations faites récemment à Smara par M. Mustapha Ould Salma Sidi Mouloud, témoigne clairement de l'intérêt croissant porté par les habitants des camps de Tindouf à l'initiative d'autonomie, a souligné une association sahraouie.
Dans un communiqué parvenu à la MAP, la Ligue des Partisans de l'autonomie dans les provinces sahariennes marocaines- Section de Oued-Eddahab-Lagouira- a souligné que la position de M.Ould Salma Sidi Mouloud, inspecteur général de la police du "polisario" est " une résultante logique de la dynamique positive enclenchée par la proposition marocaine visant à octroyer une large autonomie aux provinces du sud et à permettre aux habitants locaux de gérer leurs propres affaires dans le cadre de la souveraineté marocaine".
Elle s'est félicitée, par ailleurs, du retour massif des sahraouis ayant fui les camps de Tindouf pour rejoindre la mère-patrie, notant que ce retour témoigne de la faillite de la thèse séparatiste du "polisario" et du désarroi des habitants des camps des manÂœuvres des adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc en vue de faire perdurer ce conflit artificiel, au détriment des souffrances des séquestrés.
La section régionale de l'association, présidée par M. Mohamed Ydass, a par la même occasion, réitéré sa mobilisation constante pour la défense de l'initiative d'autonomie, considérée comme étant l'unique option pour la résolution de ce différend factice.

mardi 17 août 2010

Le PJD appelle à davantage de mobilisation pour la promotion de l'initiative marocaine d'autonomie


Khouribga, - Le parti de la justice et du développement (PJD) a appelé, dimanche, l'ensemble des composantes de la société marocaine + ONG, partis politiques et médias+ à davantage de mobilisation pour la promotion de la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du sud, en tant qu'unique solution à la question du Sahara.
"Le temps est venu pour une mobilisation générale en vue de promouvoir cette initiative qui jouit de l'unanimité nationale", a dit en substance le président du conseil national du PJD, M. Saad Eddine El Othmani lors d'une conférence à Khouribga sur "les derniers développements de la question du Sahara marocain".
Il a, dans ce sens, salué le rô le joué par les Marocains du monde dans le soutien de la cause nationale et s'est félicité des grands pas franchis par le Maroc sur la voie du règlement de cette question.
M. El Othmani a aussi cité la prise de conscience par la communauté internationale des souffrances des séquestrés dans les camps et le lancement par le Maroc du chantier de régionalisation élargie en tant que nouvelle philosophie et solution radicale de nature à contribuer à la réalisation de la bonne gouvernance et du développement du Royaume.
"Il ne peut y avoir de négociations sérieuses sur la question du Sahara sans le recensement des populations séquestrées, victimes des graves violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, et qui ont conduit à des scissions au sein des séparatistes et au retour massif de plusieurs sahraouis, dont la plupart des jeunes, à la mère patrie", a-t-il ajouté.
M. El Othmani a, par ailleurs, appelé l'Algérie à revoir sa politique, à ouvrir les frontières et à renforcer les relations de coopération et de bon voisinage au lieu de poursuivre sa politique de course à l'armement.
Lors de cette conférence, M.El Othmani a également évoqué une série d'articles publiés par des sites électroniques des séparatistes montrant sans équivoque les conflits d'intérêts et les tensions parmi leurs dirigeants.

lundi 16 août 2010

Quatre Etats de la région des Caraïbes ont décidé de retirer leur reconnaissance de la pseudo "rasd"



Rabat- Quatre Etats de la région des Caraïbes, Grenade, Antigua et Barbuda, Saint Kitts and Nevis et Sainte-Lucie, ont décidé de retirer leur reconnaissance de la pseudo "rasd", indique lundi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.

Voici le texte du communiqué:

"Les Etats de Grenade, d'Antigua et Barbuda, de Saint Kitts and Nevis, et de Sainte-Lucie ont décidé de retirer leur reconnaissance de la pseudo "rasd".

Ces différentes décisions ont été officiellement précisées dans des communiqués conjoints sanctionnant les visites respectives, sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, de M. Taïb Fassi Fihri, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, dans les quatre Etats de la région des Caraïbes du 9 au 13 août 2010.

Ces quatre annonces publiques ont suivi le récent retrait de reconnaissance décidé par Dominique lors de la visite officielle au Maroc de son Premier ministre et Ministre des Affaires Etrangères, M. Roosevelt Skerritt, les 23 et 24 juillet dernier.

Ce mouvement de retrait de la reconnaissance de la pseudo "rasd" s'inscrit dans le cadre de la volonté sincère des pays de la région d'encourager le processus de négociation en cours, mené sous les auspices des Nations Unies pour parvenir à une solution politique négociée du différend régional sur le Sahara marocain.

Il procède, également, du souhait des cinq pays d'inaugurer avec le Royaume du Maroc une page nouvelle de leurs relations bilatérales, basée sur le respect mutuel et l'écoute réciproque entre les Etats et l'amitié et la coopération mutuellement bénéfique entre les peuples.

A cet égard, leur excellence les Premiers ministres de Grenade, d'Antigua et Barbuda, de Saint Kitts and Nevis, de Sainte-Lucie et auparavant de Dominique ont tous exprimé leur reconnaissance à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour le signal ainsi manifesté à l'endroit de leur région et pour les clarifications apportées sur la Question Nationale.

Enfin, le Royaume du Maroc et les cinq pays concernés des Caraïbes ont décidé d'entretenir un contact étroit sur les questions à la fois bilatérales et multilatérales d'intérêt commun".

Une grande partie des aides humanitaires destinées aux séquestrés à Tindouf est détournée à des fins militaires (ancien dirigeant du polisario)



Laâyoune- Une grande partie des aides humanitaires destinées aux séquestrés dans les camps de Tindouf est détournée pour financer les soi-disant "zones militaires", a affirmé M. Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, ancien dirigeant du "polisario", qui a rallié récemment la mère-patrie, le Maroc.

"Cela constitue une violation des objectifs sur la base desquels les organisations humanitaires envoient leurs aides", a-t-il ajouté lors de la troisième et dernière partie d'un entretien à la chaîne régionale de Laâyoune, diffusée dimanche soir.

"Des camions-citernes, des voitures tout terrain ainsi que des conteneurs, et des produits alimentaires divers portant le sigle d'organisations humanitaires sont détournés vers des zones militaires au service des soi-disant +unités militaires+", a-t-il poursuivi.

M. Fateh, plus connu dans les camps de Tindouf sous le pseudonyme d'"Ahmed Felipe", a également affirmé qu'une autre partie de cette aide humanitaire (farine, lait en poudre, riz, huile et carburants) est détournée par le prétendu "ministère du commerce" vers les marchés malien et mauritanien, sous la supervision de membres de la direction du polisario.

M. Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel a aussi évoqué les intérêts communs liant le polisario et Al-Qaida, preuve en est l'absence de la moindre confrontation entre les deux parties, et le trafic d'armes auquel s'adonnent des dirigeants du polisario qui les revendent aux membres d'Al Qaida.

"Comment Al Qaida a pu avoir accès aux territoires mauritanien et algérien et enlever des Européens, sans toutefois commettre d'actes semblables dans la région de Tindouf où plusieurs européens s'y rendent et s'y promènent sans contrô le", s'est-il interrogé.

L'ancien responsable du "polisario" a appelé la communauté internationale et les organisations des droits de l'Homme à mettre à nu la réalité prévalant à Tindouf et à traduire en justice les auteurs des crimes odieux perpétrés dans ces camps.

Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, né en 1954 aux environs de Smara, a rallié le "polisario" en 1975 et rejoint son aile militaire avant d'être affecté à la base "Al Janine Bourzek" en Algérie où il avait suivi ses premiers entraînements.

Il a ensuite regagné Tindouf où il avait suivi de nouveaux entraînements militaires au "camp N'Khila".

Il a été chargé, par la suite, de l'intendance avant d'être nommé à la soi-disant "direction de la sûreté", puis directeur de la sécurité publique du soi-disant "croissant rouge sahraoui", avant son affectation au pseudo organe des "renseignements civils" dans les camps de Tindouf.

Il a été nommé "chef de la sûreté de la 3ème zone militaire", poste qu'il avait occupé avant de regagner la mère-patrie, le Maroc.

vendredi 13 août 2010

La répression et l'absence de perspective poussent les jeunes à fuir Tindouf (journal soudanais)


hartoum, 12/08/10 - L'absence de perspective et la répression systématique poussent un grand nombre de jeunes sahraouis et de responsables du polisario à fuir les camps de Tindouf, écrit le journal soudanais "Arraed".

Les populations séquestrées sont désemparées par "l'absence de tout espoir, la misère, la pauvreté endémique et la tyrannie", souligne l'écrivain Abdallah Saleh dans cet article.

Selon l'auteur, la destination des jeunes et responsables fuyant l'enfer des camps est soit le Maroc, soit l'inconnu dans une périlleuse traversée vers l'Europe.

Il relève, en outre, que les dirigeants du front, les services de renseignement et les différentes structures du Polisario (jeunes, femme...) se sont résignés à l'évidence que le projet onusien de référendum ne peut, en aucun cas, être appliqué.

Abdallah Saleh met, par contre, en relief le succès de la stratégie développée par SM le Roi Mohammed VI, appuyée par une politique de développement humain dans les provinces sahariennes, ce qui a encouragé des milliers de sahraouis à regagner la mère-patrie.

L'article revient, d'autre part, sur des rapports occidentaux jetant la lumière sur la vie quotidienne à Tindouf et les conditions inhumaines dans ces camps.

jeudi 12 août 2010

Mohamed Taleb : «Cette situation va mettre l’Algérie et sa création le Polisario dans l’embarras»


Mohamed Taleb affirme que l’initiative de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud conforte la crédibilité de la proposition d’autonomie.


ALM : Comment régissez-vous aux déclarations de Sidi Mouloud ?
Mohamed Taleb : Les déclarations de ce haut responsable du Polisario révèlent les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les populations séquestrées à Tindouf. Ces déclarations confortent la crédibilité de la proposition d’autonomie mise sur la table des négociations par le Maroc en tant que seule et unique solution à ce conflit artificiel. C’est une personne qui connaît bien le Polisario qui a dit cela. Le fait qu’un haut cadre du Polisario croit à cette initiative alors qu’il est toujours en fonction et qu’il entend rejoindre les camps de Tindouf est un développement sans précédent dans ce dossier. D’ailleurs, c’est ce qui explique l’absence jusqu’à présent d’une réaction officielle de la part du front séparatiste. Auparavant, le front régissait sur le champ à chaque fois qu’un haut cadre rejoint définitivement le Maroc, mais aujourd’hui il se trouve devant une situation nouvelle. Cet initiative amorce une nouvelle étape dans le conflit du Sahara.

Pensez-vous que Sidi Mouloud pourra rentrer à Tindouf sans problème ?
Il est fort probable que l’Algérie ne va pas permettre à ce haut cadre du Polisario de franchir son territoire. Cependant, cette situation va certainement mettre l’Algérie et sa création le Polisario dans l’embarras, étant donné que Sidi Mouloud occupe un poste très important au sein du front. Ceci dit, nous appelons l’ONU et la Minurso à assumer leur responsabilité dans ce sens, en veillant à ce que Sidi Mouloud pourra retrouver sa famille à Tindouf en toute sécurité, étant donné que le front du Polisario ne croit nullement à la culture des droits de l’Homme.

Qu’est-ce qui empêche d’autres dirigeants du Polisario d’emprunter le pas à Sidi Mouloud ?
Nous gardons le contact avec plusieurs hauts responsables du Polisario, notamment des représentants du front séparatiste à l’étranger. Ils sont tous unanimes sur le fait que le plan d’autonomie constitue une opportunité permettant de mettre fin définitivement à ce conflit artificiel. Ils nous affirment que la seule entrave à cette ambition est l’Algérie, étant donné que le front n’est pas libre de ses décisions. Ils affirment qu’une fois mis fin à la tutelle imposée par Alger, ce conflit prendra son chemin vers la solution définitive tant attendue.

Le polisario détourne l'aide internationale


L'extrême pauvreté qui règne dans cette prison à ciel ouvert sur le territoire algérien, a favorisé le développement de la criminalité.

Après avoir désavoué le polisario à maintes reprises, sur le nombre de séquestrés dans les camps de Tindouf, le Programme alimentaire mondial (Pam), un organisme relevant de l'ONU, a signé une entente avec le directeur général des Affaires politiques et de sécurité internationale au ministère des Affaires étrangères algérien pour régir une assistance alimentaire de 31 118 100 dollars qui devrait s'étaler sur 18 mois à 125 000 séquestrés dans le no man's land de l'Algérie. 125 000 personnes. Correction : 46 000 âmes, tortionnaires, algéropolisariens, sahraouis marocains et autres…«J'étais directeur de la sécurité publique du Croissant-Rouge et le nombre des personnes qui bénéficient des aides humanitaires ne dépasse, selon les documents mêmes du polisario, guère 46.000», a précisé, Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, cet ancien dirigeant du polisario, plus connu dans les camps de Tindouf sous le pseudonyme d'«Ahmed Felipe», lors d'une interview diffusée par la chaîne marocaine Al Oula.

Il occupait le poste de directeur de la sécurité publique du «soi-disant croissant rouge sahraoui», sa dernière fonction avant de regagner son pays natal. Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations unies et Antonio Guterres, présidant les destinées du HCR, et même la communauté internationale sont fixés pour le chiffre.
Un nouveau rallié vient de défier l'Algérie qui bloquait le recensement de cette population. Toujours sur le sujet, un rapport confidentiel de l'Union européenne a fait état, cette année, de la surestimation des séquestrés. Conclusion : point de pénurie de produits de base en Algérie en cette période ramadanesque. Pour rappel, l'Algérie a contribué en 2010 au PAM pour 15 000 000 de dollars, elle a reçu le double pour ses rejetons et… Nul besoin de faire les comptes de l'Avare surtout si Abdelaziz Marrakchi souhaite offrir à sa dulcinée de Tindouf, un autre bracelet Chopart à 23 000 dollars grâce aux dons généreux d'Ongs acquises à la botte algérienne.

Ceci dit, le fait que l'Algérie n'ait pas autorisé le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies à se rendre dans ces camps de la honte et partant, y effectuer un recensement, n'augure toujours pas d'une évolution positive en ce qui concerne la pratique du détournement.
En parallèle, l'Office européen de lutte anti-fraude a établi la possible coresponsabilité de l'Algérie dans ces détournements. Lequel pays est interpellé par les résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies : «c'est au pays d'accueil qu'il incombe au premier chef de préserver le caractère civil et humanitaire de l'asile (….) de veiller à ce que le caractère civil et humanitaire des camps des réfugiés ne soit pas compromis par la présence ou les activités d'éléments armés (…) de veiller à ce que les camps ne soient pas à des fins incompatibles avec leur caractère civil». A ce propos, M. Fateh, prêt à témoigner devant toutes instances internationales, a insisté, lors de son entretien accordé à la télévision, sur les entraînements militaires auxquels il a participé en compagnie de plusieurs autres personnes sur le sol algérien et sous les ordres d'officiers algériens. Un autre rallié, en cette période coïncidant avec les festivités célébrant le 11ème anniversaire de l'accession au Trône de S.M. le Roi Mohammed VI, a également dénoncé l'enrichissement de la direction polisarienne.

En effet, Ould Salma Sidi Mouloud un Rguibi, ayant gravi tous les échelons pour accéder au poste d'inspecteur général, dénonce pour sa part les agissements des autorités algéropolisariennes dans les camps de Lahmada. Parallèlement aux dérives quotidiennes de ces derniers, l'extrême pauvreté qui règne dans cette prison à ciel ouvert sur le territoire algérien, a favorisé le développement de la criminalité. Lequel développement dans les rangs polisariens (sous les regards bienveillants du DRS) doit être mis en relation avec l'impunité qui prévaut dans le Sahel et qui a, comme pour le terrorisme, favorisé le trafic en tout genre (armes, essences, personnes kidnappées…).

Une récente publication du Collège de Défense de l'OTAN en fait écho : «les camps de Tindouf du sud-ouest algérien, le sud de la Libye ou le nord du Mali, sont également des zones de transit. En raison de sa position stratégique, la ville de Tindouf représente le point de passage idéal entre le Sahel de l'est et le Sahel de l'ouest ». Les archives de l'histoire récente rappellent que depuis 2008, les enlèvements d'occidentaux se sont multipliés dans toute la région et devenant l'une des principales activités du terrorisme. Autre rappel, et en marge de l'AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique), un petit groupe de salafistes s'est développé après avoir été formé par le «personnel» venu des camps du polisario. Ajoutons à cela que les Sahraouis nés dans les camps de Tindouf et désoeuvrés se laissent facilement séduire par l'idéologie de l'AQMI.

L'endroit le plus inhospitalier au monde
Evoquant la situation dans le no man's land algérien et supervisant de par ses fonctions toutes les prisons de Tindouf, Ould Salma Sidi Mouloud, inspecteur de la police du polisario a déclaré que les camps de Tindouf sont l'endroit» le plus inhospitalier au monde et les conditions de vie y sont difficiles». «Il n'y a ni radio, ni télévision indépendantes et l'enseignement y est paramilitaire», a poursuivi ce fils d'un célèbre Cheikh de la tribu des Rguibat ayant gravi tous les échelons de «la police du polisario» avant de devenir l'inspecteur général de ce corps tristement célèbre par ses actes de violence et de brutalité contre les séquestrés.

Il a également dénoncé l'enrichissement de la direction des séparatistes au détriment des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie, et son accaparement du pouvoir et de l'autorité dans les camps. Quant au Maroc, il n'est pas le seul pays à s'inquiéter du non-respect du droit international par son voisin et à réclamer à l'Algérie qu'elle s'acquitte de ses obligations statuaires. Nul besoin aujourd'hui. La gaze ne voile plus les yeux alors que les langues se délient.

Sahara: l'UC se réjouit des "importants acquis" qui renforcent la crédibilité de l'initiative d'autonomie

Rabat- Les derniers développements de la question du Sahara constituent "d'importants acquis qui viennent renforcer la crédibilité de la proposition marocaine d'octroi d'un statut d'autonomie aux provinces sahariennes, dans le cadre de la souveraineté nationale", s'est réjouie l'Union Constitutionnelle (UC).
Il s'agit tout particulièrement du retour massif à la mère-patrie des séquestrés des camps de Tindouf et de la visite effectuée dans le Royaume de M. Mustapha Ould Salma Sidi Mouloud, un dirigeant du front polisario, souligne le bureau politique du parti, dans un communiqué sanctionnant sa réunion hebdomadaire, lundi à Casablanca.
Lors d'une conférence de presse, tenue à Smara, M. Ould Salma Sidi Mouloud, actuel inspecteur général de "la police du polisario", a relevé que le plan d'autonomie proposé par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara est "une bonne initiative", qui offre aux sahraouis la possibilité de gérer leurs propres affaires de manière démocratique tout en conservant leurs spécificités.
Les membres du bureau politique se sont, dans ce contexte, félicités de la victoire de la démarche unioniste qui sonne le glas des tenants du séparatisme, soutenus par l'Algérie à laquelle l'UC fait assumer "la responsabilité de la perpétuation du conflit artificiel et l'avortement de toutes les initiatives audacieuses visant à parvenir à une solution juste, globale et définitive".
Par ailleurs, l'UC a condamné les comportements racistes des services de sécurité espagnols à l'encontre d'émigrés marocains et africains, appelant Madrid à revoir sa "vision étriquée" du dossier migratoire et à faire cesser les brutalités policières ciblant les ressortissants marocains transitant par son territoire.
Le bureau politique a incité les acteurs gouvernementaux, associatifs et partisans à entreprendre les actions qui s'imposent pour réhabiliter les victimes de ces comportements et empêcher leur reproduction.
Au plan social, l'Union Constitutionnelle a appelé le gouvernement à protéger le pouvoir d'achat des citoyens à revenus limités et faibles face à la flambée des prix des produits de consommation.

mercredi 11 août 2010

Des ONG dénoncent devant le siège de l'ONU à Rabat les violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf


Rabat - Plusieurs ONG locales et nationales ont dénoncé, mardi, lors d'un sit-in devant le siège des Nations unies à Rabat, les violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf.
Les représentants de ces organisations ont remis, à l'issue de ce sit-in, une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU l'exhortant à oeuvrer pour la levée du siège imposé aux Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf en territoire algérien.
La lettre a été signée par une vingtaine d'associations représentant la société civile, encadrées par "l'Association pour le renouveau de la femme sahraouie marocaine" dont le siège est à Guelmim.
Les signataires appellent l'ONU et la Communauté internationale à "intervenir d'urgence" pour mettre fin aux souffrances des personnes séquestrées dans les camps de Tindouf depuis plus de 35 ans.
Ce sit-in a été organisé "en signe de solidarité avec nos frères séquestrés dans les camps de Tindouf et pour demander à l'ONU d'agir pour leur libération et de procéder à leur recensement", a déclaré à la MAP la présidente de "l'Association pour le renouveau de la femme sahraouie marocaine", Mme Souhail Assalka,.
Pour sa part, le coordinateur de cette association, M. Annajmi Assalek, a souligné que ce sit-in constitue aussi "une occasion pour dénoncer les pratiques barbares perpétrées par la bande du polisario à l'encontre des personnes séquestrées", exhortant la Communauté internationale à agir d'urgence pour lever le siège imposé dans les camps de Tindouf.

La position de M. Ould Salma Sidi Mouloud est positive pour le Maghreb et la région méditerranéenne (membre du CORCAS)


Rabat, - La position de M. Mustapha Ould Salma Sidi Mouloud, inspecteur général de "la police du polisario" sur la question du Sahara est "une prise de conscience positive" pour l'avenir du Maghreb et toute la région méditerranéenne, a affirmé M. Lahcen Mahraoui, membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS).
''Cette prise de position, n'est pas contradictoire avec ce que dit la communauté internationale'', a souligné M. Mahraoui dans une déclaration diffusée mardi par la radio "Chaîne Inter".

Ce responsable du "polisario" a choisi le Maroc pour faire ces déclarations au sujet de la situation à Tindouf et pour s'exprimer librement sur la question car il ne peut aucunement le faire là où il est, a dit M. Mahraoui, ajoutant que "si aujourd'hui, cette prise de position, est celle des responsables du polisario et de l'Algérie, je crois qu'on s'achemine vers quelque chose de très positif".

M. Mustapha Ould Salma Sidi Mouloud a qualifié de "bonne initiative" le plan d'autonomie proposé par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara.

"L'autonomie est une bonne initiative. C'est la meilleure solution possible" à la question du Sahara, a affirmé ce haut dirigeant du "polisario" lors d'une conférence de presse lundi à Smara.

M. Ould Salma Sidi Mouloud s'est également engagé à défendre ces positions auprès des populations séquestrées à Tindouf quel que soit le prix à payer.

"Je supervise, de par mes fonctions, toutes les prisons de Tindouf et je ne crains pas d'y séjourner pour exprimer et défendre mes positions", a-t-il soutenu

Le SNPM dénonce le boycott par des journalistes espagnols de la conférence de presse d'un dirigeant du polisario à Smara


Rabat, - La section de Laâyoune du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a exprimé son étonnement de la position collective des journalistes espagnols accrédités au Maroc qui ont boycotté la conférence de presse, donnée lundi à Smara, par l'inspecteur général de "la police du polisario", M. Mustapha Ould Salma Sidi Mouloud, pour annoncer son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie.
"L'ensemble des journalistes espagnols accrédités dans notre pays ont décidé de concert de ne pas assister à cette conférence de presse, laissant ainsi supposer qu'ils agissent dans le cadre d'un cellule commune obéissant à une même ligne politique", indique un communiqué de la section parvenu mardi à la MAP.
Ces journalistes, qui montrent un intérêt pour tout ce qui touche de près ou de loin aux développements de la question du Sahara, sont curieusement prompts à publier tout ce qui converge avec leur orientation, poursuit le communiqué.
Le comportement de ces journalistes foule ainsi au pied la déontologie de la profession du journalisme et ne respecte pas les règles professionnelles exigeant objectivité et honnêteté, loin de toute approche sélective des informations qui portent atteinte au Maroc, adoptant ainsi la politique de deux poids deux mesures, ajoute la même source.
Outre leur violation des principes de la déontologie de la profession, ces journalistes, indique le communiqué, pratiquent la désinformation à l'encontre de l'opinion publique espagnole et internationale, au moment où ils devraient, en tant que journalistes accrédités au Maroc, donner des informations objectives sur ce qui se passe dans la région.
La section du syndicat a dénoncé dans ce sens ce comportement faisant fi du droit à l'information en tant que principe universel.

L'initiative d'autonomie, une solution judicieuse à la question du Sahara (responsable indonésien)


Rabat - Le vice-président de la Chambre des conseillers en Indonésie, M. Ahmad Farhan Hamid, a qualifié de "judicieuse" l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour un règlement politique de la question du Sahara.
L'Indonésie soutient les efforts du Royaume pour parvenir à une solution à ce différend, a affirmé M. Farhan Hamid, au cours de ses entretiens, lundi à Rabat, avec le président de la Chambre des conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah.

Le responsable indonésien, qui a salué les relations privilégiées entre les deux pays, a appelé au renforcement de l'action commune en vue d'élever à un niveau supérieur les échanges économiques et commerciaux, indique mardi un communiqué de l'institution législative.

Après avoir mis en exergue les liens historiques et spirituels entre le Maroc et l'Indonésie, M. Biadillah a, à cette occasion, évoqué les chantiers structurants lancés depuis l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, dans le sillage du projet sociétal construit par le Maroc pour faire face aux défis du troisième millénaire à travers des réformes ayant touché l'ensemble des aspects de la vie.

S'agissant du dossier de l'intégrité territoriale du Royaume, M. Biadillah a souligné que le projet d'autonomie élargie, dans le cadre de la souveraineté nationale, constitue "l'unique solution à cette question artificielle, en dépit de l'obstination de l'Algérie voisine".

Cette proposition puise sa force et sa légitimité du large consensus qui s'est dégagé tant au sein des provinces du sud que des forces vives de la Nation, a-t-il fait remarquer, notant que l'ONU a jugé réaliste, sérieux et crédible le projet présenté par le Maroc, à la lumière de l'impasse dans laquelle se trouvait ce dossier.

D'autre part, M. Biadillah a souligné la position de principe du Maroc, Roi, gouvernement et peuple, à l'égard de la question palestinienne, rappelant les efforts de SM le Roi, que Dieu Le préserve, en Sa qualité de Président du Comité Al Qods, pour le soutien, en particulier, de la résistance des habitants de la ville sainte d'Al Qods, à travers les actions de Bayt Mal Al Qods, et du peuple palestinien, en général, sur la voie de l'établissement de son Etat indépendant avec Al Qods Acharif comme capitale.

Il a également rappelé le soutien matériel permanent du Souverain au peuple palestinien dans sa lutte contre l'occupation et les plans israéliens de judaïsation de la ville sainte.

M. Biadillah a, par ailleurs, relevé l'importance de l'édification de l'Union du Maghreb Arabe et sa nécessité stratégique en tant qu'ensemble agissant sur la scène internationale, essentiellement son rô le pour la sécurité et la stabilité mondiales, le développement durable des pays de la rive sud de la Méditerranée et la lutte antiterroriste dans la région du Sahel.

La délégation parlementaire indonésienne a entamé lundi une visite de travail de trois jours au Maroc, dans le cadre du renforcement des relations entre les deux institutions législatives.

mardi 10 août 2010

L'autonomie, une "bonne initiative", affirme un haut dirigeant du polisario


Smara- Le plan d'autonomie proposé par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara est "une bonne initiative", a déclaré lundi à Smara, M. Mustapha Ould Salma Sidi Mouloud, inspecteur général de "la police du polisario".

L'autonomie, une bonne initiative
"L'autonomie est une bonne initiative. C'est la meilleure solution possible" à la question du Sahara, a affirmé ce haut dirigeant du "polisario" lors d'une conférence de presse.
M. Ould Salma Sidi Mouloud, qui avait été enlevé en 1979 avec sa famille pour être emmenés de force aux camps de Tindouf, a souligné que cette initiative offre aux sahraouis la possibilité de gérer eux mêmes leurs affaires de façon démocratique tout en conservant leurs spécificités.
Malheureusement, a-t-il déploré, "la direction du polisario interdit aux sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf de débattre de cette initiative".
Ce haut dirigeant du polisario, qui a fait ses études en Libye et en Algérie sanctionnées par un diplôme d'études supérieures en physique, s'est réjoui des chantiers de développement lancés au Maroc, ainsi que du processus de démocratisation initié dans le Royaume.

Le maroc, un pays ouvert, democratique et pluraliste
"Le Maroc est un pays ouvert, démocratique et pluraliste", a-t-il dit devant des dizaines de journalistes représentant les médias marocains et internationaux accrédités à Rabat, soulignant l'obstination constante du "polisario" à "déformer l'image du Maroc".
Il a également salué le chantier de régionalisation avancée que compte mettre en oeuvre le Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste.
M. Ould Salma Sidi Mouloud, 42 ans, a exprimé sa détermination de défendre, une fois de retour dans les camps de Lahmada, la pertinence de l'initiative d'autonomie et mettre en exergue les progrès accomplis par le Maroc sur la voie du développement et de la démocratie, dans l'espoir de susciter une large adhésion des sahraouis aux choix opérés par le Maroc.

Les camps de tindouf, l'endroit le plus inhospitalier au monde
Evoquant la situation à Tindouf dans le sud de l'Algérie, M. Ould Salma Sidi Mouloud a indiqué que ces camps sont l'endroit "le plus inhospitalier au monde".
"C'est l'endroit le plus inhospitalier au monde et les conditions de vie y sont très difficiles", a-t-il témoigné. "Il n'y a ni radio, ni télévision indépendantes et l'enseignement y est paramilitaire", a poursuivi ce fils d'un célèbre Cheikh de la tribu des Rguibat ayant gravi tous les échelons de "la police du polisario" avant de devenir l'inspecteur général de ce corps tristement célèbre par ses actes de violence et de brutalité contre les séquestrés.
Il a également dénoncé l'enrichissement de la direction des séparatistes au détriment des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie, et son accaparement du pouvoir et de l'autorité dans les camps.

Le polisario s'oppose fermement au dialogue et a la democratie
"Mohamed Abdelaziz et sa clique dirigent le polisario depuis 1975", a-t-il dénoncé, ajoutant que la direction des séparatistes s'oppose fermement au dialogue et à la démocratie.
Il a, enfin, réaffirmé sa détermination à défendre ces positions courageuses auprès des populations séquestrées à Tindouf quel que soit le prix à payer.
"Je supervise, de par mes fonctions, toutes les prisons de Tindouf et je ne crains pas d'y séjourner pour exprimer et défendre mes positions", a-t-il soutenu.

Sahraouis: Le Polisario ouvert au dialogue

Un responsable du Polisario s'est dit lundi après son arrivée à Smara, au Sahara , "favorable" à l'ouverture d'un "dialogue" sur la base du "plan d'autonomie" offert par le Maroc, indiquant qu'il ira bientôt "défendre cette option" devant son mouvement, rapporte l'AFP. Le Maroc a proposé une large autonomie à ce territoire qu'il annexé en 1975 doté d'un gouvernement et d'un parlement locaux sous sa souveraineté. "Je suis favorable à ce que le dialogue entre le Polisario et le Maroc s'ouvre sur la base du plan d'autonomie proposé par le Maroc, et je retournerai dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf (sud-ouest algérien) pour défendre cette option", a ainsi exposé Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de la police du Polisario et membre de la direction générale de la police. "Je vais retourner pour sensibiliser le Polisario à l'option de l'autonomie proposée par le Maroc car elle est conforme aux intérêts du peuple sahraoui", a-t-il ajouté.

lundi 9 août 2010

Les enlèvements et assassinats aux camps de Tindouf sont planifiés d'une manière méthodique au sein de la soi-disant "direction de sureté"


Laâyoune, 09/08/10 - Les enlèvements et les assassinats aux camps de Tindouf sont planifiés d'une manière méthodique au sein de la soi-disant "direction de la sureté", a indiqué Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, ancien dirigeant du polisario, qui a rallié récemment la mère-patrie.
M. Fateh, plus connu dans les camps de Tindouf sous le pseudonyme d'"Ahmed Felipe", a souligné, dans un entretien accordé à la Radio régionale de Laâyoune diffusé dimanche soir, que la "direction de la sureté" avait la main mise sur tout ce qui touchait la gestion, ajoutant que "des assassinats ont eu lieu dans les champs des combats engagés par le Polisario que les habitants des camps ignoraient".
Et d'ajouter que cette direction comprenait un service en charge des interrogatoires où plusieurs personnes ont été tuées sans procès et sans enquête.
L'ancien responsable du Polisario est revenu sur les circonstances entourant son recrutement au sein du mouvement séparatiste et les entraînement militaires auxquels il a participé en compagnie de plusieurs autres personnes sur le sol algérien et sous les ordres d'officiers algériens.
Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem a rejoint le front polisario en 1975. Il a été affecté à la base "Al Janine Bourzek" en Algérie où il a suivi ses premiers entrainements. Il a ensuite regagné Tindouf où il a été chargé de l'intendance avant d'être nommé à la soi-disant "direction de la sureté", puis directeur de la sécurité publique du soi-disant "croissant rouge sahraoui".
Fadel Ould Ali Salem, né en 1954 aux environs d'Essmara, a ensuite été nommé "chef de sureté de la 3ème zone militaire" relevant des renseignements civils dans les camps.

Camps de Tindouf : des centaines de filles mineures forcées au mariage avec des mercenaires

L’opération du mariage forcé a suscité l’indignation des habitants des camps de Tindouf qui ont vu leurs jeunes filles et garçons contraints au mariage à un âge précoce juste pour servir les intérêts du Polisario.


Pour le front Polisario, tous les moyens sont bons pour garantir le surplus démographique dans les camps des séquestrés de Tindouf. Selon des sources concordantes, la direction du front séparatiste a organisé récemment la plus grande opération de mariage forcé dans les camps. Cette opération, entamée il y a trois mois, vise à forcer le plus grand nombre de jeunes filles et jeunes garçons au mariage. L’objectif étant, selon des observateurs, «la production massive d’enfants» pour faire face à l’hémorragie occasionnée par le ralliement massif des jeunes vers la mère patrie. Ainsi, des centaines de filles mineures ont été forcées au mariage avec des mercenaires. Selon des informations publiées par le site Internet «Algeria times», le Polisario aurait construit, dans le cadre de cette opération, pas moins de 120 tentes réparties sur l’ensemble du territoire de Tindouf pour abriter les jeunes mariés. Joint par ALM, Mohamed Taleb, secrétaire général de la Ligue des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme, souligne que cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du dernier congrès du Polisario. «Lors du douzième congrès du front séparatiste tenu à Tifariti, il y a eu une commission secrète nommée «la commission du peuplement». Cette commission a travaillé en toute discrétion en marge des travaux du congrès du Polisario. A l’issue de son travail, elle a adressé trois recommandations principales à la direction du front. La première étant l’obligation du mariage pour les filles du camp à partir de l’âge de 13 ans. Ladite commission a recommandé également que les femmes divorcées et les veuves soient mariées à des membres des forces armées. La troisième recommandation, et qui est la plus dangereuse, est l’interdiction des moyens de contraception», explique M. Taleb. (Voir entretien ci-contre). Ceci dit, d’après la même source, cette opération réalisée avec le soutien des services de renseignement algériens a suscité l’indignation des habitants des camps de Tindouf qui ont vu leurs jeunes filles et garçons contraints au mariage à un âge précoce juste pour servir les intérêts et les calculs étriqués du Polisario. Contacté par ALM, Bachir Dkhil, président du Forum Alternatives, ex-représentant du Polisario à Barcelone, affirme que l’opération récente du mariage forcé n’est pas une première en son genre. «Depuis sa création par l’Algérie, le front Polisario a fondé sa politique envers les habitants des camps de Tindouf sur la répression. Pour la direction polisarienne, l’habitant des camps n’est nullement un être humain digne du respect, mais uniquement un chiffre parmi d’autres ni plus ni moins. Le seul souci du front séparatiste était d’alimenter ses rangs par des soldats afin de pouvoir poursuivre la guerre contre le Maroc. Etant donné qu’en 1976, selon des statistiques, seulement 8% des habitants des camps étaient des hommes et le reste des femmes. Ainsi vers la fin des années 70 et le début des années 80, le front séparatiste a mis en place «la politique de la multiplication», consistant en l’interdiction du divorce pour les jeunes mariés pendant une durée de quatre ans», explique M. Dkhil. Et d’ajouter que «par la suite, le Polisario a suivi une autre démarche consistant en la réunion des jeunes filles et jeunes hommes dans le cadre de conférences. Ainsi on forçait chaque fille à choisir son mari parmi trois jeunes hommes. Le Polisario avait également mis en place une prison pour recevoir les jeunes filles enceintes en dehors d’une relation conjugale jusqu’à ce qu’elles donnent naissance à leurs bébés. Le seul objectif du Polisario à travers ces démarches était de garantir un surplus démographique dans les camps pour pouvoir poursuivre la lutte armée contre le Maroc». Ainsi, le calvaire des populations dans les camps de Tindouf se poursuit, étant livrées à une bande de mercenaires dont le seul et unique souci étant de faire perdurer, par tous les moyens, le conflit artificiel autour de la marocanité du Sahara.
737 ralliés à la mère patrie en trois mois
Le nombre de personnes ayant rallié la mère patrie, depuis le 25 mars dernier jusqu’à la fin du mois de juin dernier, s’élève à 737, dont 117 femmes et 95 enfants. Les trois derniers groupes ayant regagné la mère patrie, fuyant la misère et la répression exercées sur les séquestrés des camps de Tindouf, contrôlés par les milices du Polisario, sont constitués de 73 personnes 6 femmes et 14 enfants de 1 an à 12 ans. Ces ralliés ont été unanimes à souligner le ras-le-bol des habitants des camps vis-à-vis des agissements du Polisario.

vendredi 6 août 2010

Un nouveau groupe de 83 sahraouis des camps de Tindouf rallie la mère-patrie via le poste frontalier de Guergarat


Dakhla- Un nouveau groupe de 83 personnes ayant fui les camps de Tindouf, en territoire algérien, vient de regagner la mère-patrie, le Maroc, via le poste frontalier de Guergarat, dans la région de Oued-Eddahab-Lagouira.
Ce nouveau groupe comprend des femmes, des hommes, des enfants et des jeunes de différents âges.
Depuis fin mars dernier, des centaines de sahraouis sont arrivés, par groupes de 20 à 45 personnes, dans différentes villes des provinces du sud, après avoir réussi à fuir le calvaire qu'endure la population sahraouie séquestrée dans les camps de Tindouf, sous contrô le des milices du "polisario".
Selon les déclarations de ces ralliés, le retour en grand nombre de sahraouis des camps de Tindouf à la mère-patrie, le Maroc, reflète le ras-le-bol général des séquestrés de ces camps vis-à-vis des agissements et des thèses des dirigeants du "polisario" et de l'Algérie qui ne cherchent plus qu'à faire perdurer ce conflit au détriment des souffrances des familles séquestrées.

46.000 personnes ni plus ni moins bénéficient des aides humanitaires dans les camps de Tindouf (ancien dirigeant du polisario)


Rabat, 05/08/10 - Quelque 46.000 personnes ni plus ni moins bénéficient des aides humanitaires dans les camps de Tindouf, a indiqué M. Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, ancien dirigeant du front polisario, qui a rallié récemment la mère-patrie.

"J'étais directeur de la sécurité publique du croissant rouge et le nombre des personnes qui bénéficient des aides humanitaires ne dépassent selon les documents mêmes du polisario guère 46.000", a précisé cet ancien dirigeant du polisario, plus connu dans les camps de Tindouf sous le pseudonyme d'"Ahmed Felipe".
"C'est le Croissant rouge sahraoui qui est en charge de la distribution des aides à la fin de chaque mois aux populations des camps ", a dit M. Oud Ali Salem, dans une interview diffusée jeudi par la chaine Al Oula dans son journal du soir.
Il a précisé que "le nombre des bénéficiaires selon les documents mêmes du polisario ne dépasse guère 46.000 personnes ni plus ni moins".
L'ancien dirigeant du polisario a, à cet égard, appelé la communauté internationale et les associations de défense des droits humains à ouvrir une enquête sur les crimes commis par le polisario dans les camps de Tindouf, sur le sol algérien.
"Ces camps ont été, depuis longtemps, et sont encore le théâtre de drames et de calvaires subis par les séquestrés. Les enlèvements n'ont jamais cessé depuis les premiers jours", a affirmé M. Ould Ali Salem.
Il a, d'autre part, souligné que le large soutien à l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud a "sérieusement déstabilisé les rangs du polisario", affirmant que la majeure partie des séquestrés dans les camps appuie le projet marocain qui jouit d'une confiance totale et se distingue par son sérieux.
M. Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem a rejoint le front polisario en 1975. Il a été affecté à la base "Al Janine Bourzek" en Algérie où il a suivi ses premiers entrainements. Il a ensuite regagné Tindouf où il a été chargé de l'intendance avant d'être nommé à la soi-disant " direction de la sureté ", puis directeur de la sécurité publique du soi-disant "croissant rouge sahraoui". M. Fadel Ould Ali Salem a ensuite été nommé "chef de sureté de la 3ème zone militaire" relevant des renseignements civils dans les camps.

Le polisario s'adonne au trafic d'armes dans la région du grand Sahara (ancien dirigeant du polisario)

Rabat, 05/08/10 - Le polisario s'adonne au trafic d'armes dans la région du grand sahara lequel bénéficie à des organisations terroristes notamment Al Qaida, a indiqué M. Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, ancien dirigeant des séparatistes qui a regagné récemment la mère patrie.

"Nous savons pertinemment que le polisario s'adonne au trafic d'armes dans la région du grand sahara, mais la question qui se pose : à qui profite ce trafic ?", s'est-il interrogé dans une interview diffusée jeudi par " Al Oula " dans son journal du soir.
M. Ould Ali Salem, connu dans les camps de Tindouf sous le pseudonyme "Ahmed Felipe" et qui a occupé plusieurs fonctions sécuritaires au sein du polisario, a souligné que l'organisation Al Qaida n'a jamais exécuté d'opérations contre le polisario, allusion faite à la connivence entre les deux parties qui ont des intérêts mutuels.
"Nous n'avons jamais entendu parler d'un quelconque incident entre le polisario et Al Qaida, alors qu'ils opèrent tous les deux à partir de la région du grand sahara", a-t-il noté, s'interrogeant comment l'organisation terroriste peut-elle commettre des enlèvements d'Européens à partir de son repaire vers la Mauritanie.
M. Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem a rejoint le front polisario en 1975. Il a été affecté à la base "Al Janine Bourzek" en Algérie où il a suivi ses premiers entrainements. Il a ensuite regagné Tindouf où il a été chargé de l'intendance avant d'être nommé à la soi-disant " direction de la sureté ", puis directeur de la sécurité publique du soi-disant "croissant rouge sahraoui". M. Fadel Ould Ali Salem a ensuite été nommé "chef de sureté de la 3ème zone militaire" relevant des renseignements civils dans les camps.

Un ancien dirigeant du polisario appelle à une enquête internationale sur les crimes commis à Tindouf


Rabat, 05/08/10 - M. Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, ancien dirigeant du front polisario, qui a rallié récemment la mère-patrie, a appelé la communauté internationale et les associations de défense des droits humains à ouvrir une enquête sur les crimes commis par le polisario dans les camps de Tindouf, sur le sol algérien.

"Ces camps ont été, depuis longtemps, et sont encore le théâtre de drames et de calvaires subis par les séquestrés. Les enlèvements n'ont jamais cessé depuis les premiers jours", a affirmé M. Ould Ali Salem, connu dans les camps sous le pseudonyme d'"Ahmed Felipe".
Dans une interview diffusée jeudi dans le journal du soir de la chaîne "Al Oula", il a fait état "de kidnappings et de meurtres perpétrés de manière invraisemblable" durant la fin des années 1970, des " atrocités " commises, selon lui, "sans procès et sans considération aucune du côté humain".
Parmi les victimes de ces exactions, il a cité Salem Barka et des ressortissants espagnols qui se trouvaient dans les camps, aux côtés de feu Dah Ould Al-Bakkar qui avait quitté à cette époque la France pour rejoindre les camps.
Et de relater qu'au début des années 1980, il y avait un grand nombre d'enlèvements et d'actes de torture ayant visé aussi bien les femmes, les enfants que les hommes, assurant qu'il a été témoin de ces pratiques.
"Je venais de rentrer d'Ain Atturk où j'étudiais quand j'ai trouvé les séquestrés sur le qui-vive, sans oublier les problèmes inconcevables auxquels ils étaient confrontés", a-t-il dit.
L'ancien dirigeant du polisario a rappelé aussi "la vérité affligeante" et "le souvenir immuable " de l'assassinat d'un septuagénaire, avant la liquidation corporelle de sa fille âgée à peine de 9 ans.
D'autre part, M. Ould Ali Salem a souligné que le large soutien à l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud a "sérieusement déstabilisé les rangs du polisario", affirmant que la majeure partie des populations des camps appuie le projet marocain qui jouit d'une confiance totale et se distingue par son sérieux.
M. Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem a rejoint le front polisario en 1975. Il a été affecté à la base "Al Janine Bourzek" en Algérie où il a suivi ses premiers entrainements. Il a ensuite regagné Tindouf où il a été chargé de l'intendance avant d'être nommé à la soi-disant "direction de la sureté", puis directeur de la sécurité publique du soi-disant "croissant rouge sahraoui". M. Fadel Ould Ali Salem a ensuite été nommé "chef de sureté de la 3ème zone militaire" relevant des renseignements civils dans les camps.

jeudi 5 août 2010

Mustapha Naïmi : «Le Maroc responsabilise directement l’Algérie sur la situation de blocage au Sahara»


Mustapha Naïmi affirme que le Maroc adopte une position de fermeté à l’égard de l’Algérie, des Nations Unies et des pays susceptibles de demander certaines concessions supplémentaires au Maroc.
ALM: SM le Roi a affirmé dans son discours à la Nation que le Maroc ne renoncera pas au moindre pouce de son Sahara. Quelle lecture en faites-vous?
Mustapha Naïmi : C’est une position de principe qui indique la détermination de l’Etat et sa position initiale. On n’a aucun mal à la comprendre d’autant plus qu’elle constitue le socle de la position de l’Etat. C’est cette position inhérente à toute évolution possible du dossier qui seule peut conjuguer et articuler les contours de la fermeté de l’Etat, fait de la maîtrise des données relatives à l’unité territoriale le socle le plus fondamental de la construction du social, de l’économique et du politique. Pour établir les bases qui conditionnent sa permanence comme système étatique organisé, le discours royal imprime sa marque sur les communautés en les soumettant à ses normes et à ses canons, en socialisant en priorité les fonctions unionistes dont dépend sa perpétuation et en contrôlant la force du consensus sur lequel repose la reproduction des principes essentiels de l’Etat. Celui-ci doit, du mieux possible, protéger chacune des régions contestées contre les agressions externes et leur assurer les conditions de leur intégrité physique. En même temps, à l’autre terme de la position, chaque région concernée est soumise sans aucune médiation aux exigences et sollicitations de son propre corps et, même si une réponse ne peut leur être apportée que dans le cadre d’une relation avec la monarchie, l’exercice des fonctions de l’État et de son activité politique constitue le socle du système des échanges sur lequel repose tout lien avec les institutions internationales.

Le Souverain a appelé l’Algérie à cesser de contrarier la logique de l’histoire et à renoncer à ses manœuvres désespérées visant à torpiller la dynamique enclenchée par la proposition de l’autonomie. Qu’en pensez-vous?
Diplomatiquement c’est là une position de fermeté à l’égard de l’Algérie, des Nations Unies et des pays susceptibles de demander certaines concessions supplémentaires au Maroc. Le Maroc nomme et responsabilise directement un pays voisin sur la situation du blocage total dans lequel se trouve le dossier du Sahara. Il y a là matière à édifier un champ de convergences. Non pas en comparant un à un des faits que l’on dénaturerait en les sortant de leur contexte, mais plutôt en recherchant quelques similitudes ou rapprochements possibles du point de vue des positions standards de l’État algérien. C’est là qu’un projet politique de l’opposition stratégique peut prendre corps, fondé sur les incompréhensions des situations génératrices des conflits, c’est-à-dire tout le contraire d’un discours sur l’efficacité morale des systèmes de solidarité interrégionale. Seule une vision totalement externe aux intérêts stratégiques de l’État algérien est a priori en mesure d’accélérer les phénomènes d’intégration régionale du Maroc et de l’Algérie dans un processus de proximité et de compréhension politique. Les déconnexions actuelles sont à la limite de la légalité, et éclairent d’une manière particulière l’action de l’État en tant qu’institution régulatrice du conflit régional avec un État tiers.

En réaction au discours de SM le Roi, le front séparatiste a dit que ce discours attise la guerre. Comment réagissez-vous à cela?
Le message de fermeté a été compris comme une volonté d’avancement dans la position unilatérale du Maroc face à la résistance algérienne et polisarienne. Il reste aux Nations Unies de le comprendre et de faire en sorte que les suites du processus de règlement prennent en conséquence cette détermination. L’analyse de la position du front Polisario suppose donc une position d’observateur qui permet de saisir les enjeux d’une situation et aussi les restes. D’un point de vue stratégique, l’observation rapprochée selon une volonté d’aggravation de la déclaration royale se déploie comme une volonté de responsabilisation du Maroc. Les enjeux se calquent des positions antérieures qui rappellent la volonté conflictuelle, les repères et les indices implicites, les fragments d’attention, les objets d’obsession et aussi ces détails dont l’importance peut être mise entre parenthèses. De ce point de vue, il ressort un enjeu important que l’on peut associer à l’objectif général confronté au risque, si souvent critiqué et évité en milieux internationaux, préférant d’emblée articuler le vécu conflictuel au schéma relationnel : le suivi du dossier à travers les efforts déployés par les Nations Unies.