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vendredi 29 octobre 2010

M. Fassi Fihri dénonce l'instrumentalisation du cas de Najem El Guareh par certains médias espagnols


Rabat, - Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri a dénoncé l'instrumentalisation du cas de Najem El Guareh par certains médias espagnols, soulignant que le gouvernement du Maroc est outré et choqué par leur attitude à sens unique et subjective à outrance dans l'exploitation éhontée de cet incident malheureux.

Suite à l'assaut mené contre un barrage sécuritaire à Laâyoune, le 24 octobre, par des individus à bord de deux véhicules 4x4, dont les occupants de l'un d'entre eux ont tiré des coups de feu sur les éléments en poste à ce barrage, lesquels se sont vu contraints à riposter à cette agression, Najem El Guareh, âgé de 14 ans, a trouvé la mort.

"Il s'agit d'une couverture et d'un traitement médiatique qui nous choque et que nous dénonçons parce qu'il est mu par des fantasmes et par une volonté de nuire plus que d'informer", a-t-il déploré, dans une déclaration à Radio "Medi1", diffusée dans son journal de la mi-journée.

"Pour nous, ce n'est pas une couverture médiatique faite par des journalistes professionnels et objectifs. Au contraire, il s'agit d'un traitement délibérément orienté et qui malheureusement constitue une caisse de résonance et un relais de la thèse des agresseurs de notre intégrité territoriale", a affirmé M. Fassi Fihri.

Il a noté, dans ce sens, que ces médias font feu de tout bois pour tenter d'instrumentaliser toutes les situations et faire diversion par rapport à leur obligation.

"Je m'exprime au nom du gouvernement de SM le Roi parce qu'on constate que certains médias espagnols ignorent volontairement les explications, les précisions et les informations que nous avons fournies tout au long de ces derniers jours et que nous continuons de délivrer", a expliqué M. Fassi Fihri, citant à ce propos les quatre communiqués déjà diffusés et les déclarations et les interviews à la télévision, outre la déclaration du père de l'enfant qui a affirmé avoir été autorisé par le parquet à enterrer son fils selon des procédures normales et légales.

M. Fassi Fihri a, en outre noté, que certains médias espagnols doivent arrêter de manipuler l'opinion publique espagnole au service d'objectifs obscurs.

Il a, à cette occasion, rappelé les faits exacts de cet incident, en expliquant qu'une bande criminelle, comme il en existe partout, en Europe et en Espagne, emmenée par un mafieux notoire, au dossier judiciaire bien rempli de toutes sortes d'activités criminelles et illicites, qui force le point de contrôle et qui ouvre le feu sur les forces de sécurité.

M. Fassi Fihri s'est interrogé sur la présence de cet enfant parmi une bande criminelle, un gang de trafiquants, à la tombée de la nuit dans un véhicule bourré de drogue et d'armes et de cocktails Molotov qui donne l'assaut contre le poste de contrôle et qui mitraille le premier les forces de sécurité.

Il a précisé, à cet égard, que le père du défunt a introduit une requête auprès du Procureur général de Laâyoune, ajoutant que ce dernier s'est saisi de cette affaire comme dans tous les Etats de droit pour connaître la vérité.

"Nous avons parlé aux médias espagnols et leur expliqué ce qui s'est réellement passé à différents titres, médias écrits et télévisuels, mais aussi l'agence EFE, et nous ne comprenons pas ce traitement à sens unique et cette volonté de nuire de présenter des choses qui pourtant sous d'autres cieux auraient été traitées autrement", a-t-il fait savoir.

"Sous d'autres cieux et notamment en Espagne quelle est la responsabilité des parents ? il faut la connaître, et je suis sûr qu'ailleurs, nous aurions décidé de dépêcher une assistance sociale pour s'interroger sur la responsabilité des parents : pourquoi leur enfant en bas âge, cet adolescent fragile par définition se retrouve emmené par ce gang, par ces criminels et utilisés eux-mêmes dans cette opération qui n'a absolument rien de politique", s'est-il interrogé.

Le ministre s'est également interrogé sur les véritables motivations d'une certaine presse espagnole qui, au lieu d'aller à l'essentiel, faire le travail correctement et s'assurer que la négociation se poursuit conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, exploite ces évènements insidieusement sans aucune retenue, malgré les explications qui lui ont été fournies à temps réel par les autorités marocaines et les différents acteurs locaux et nationaux, en particulier par le gouvernement.

M. Fassi Fihri s'étonne de la couverture "à sens unique" que font les médias espagnols du cas Najem El Ghareh


Madrid- Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taieb Fassi Fihri, a fait part, jeudi, de son étonnement de la couverture "à sens unique" que font des médias espagnols du cas du jeune Najem El Guareh.

Dans un entretien par téléphone avec l'agence de presse officielle espagnole (EFE), M. Fassi Fihri a affirmé que les médias espagnols font une couverture "à sens unique" de cet incident, sans trop s'interroger sur la présence d'un enfant à l'intérieur d'un véhicule, bourré d'explosifs, qui a tenté de forcer un barrage sécuritaire à Laâyoune.

Najem El Guareh, âgé de 14 ans, a trouvé la mort, suite à l'assaut mené contre un barrage sécuritaire à Laâyoune, le 24 octobre, par des individus à bord de deux véhicules 4x4, dont les occupants de l'un d'entre eux ont tiré des coups de feu sur les éléments en poste à ce barrage, lesquels se sont vu contraints de riposter à cette agression.

"Que faisait cet enfant dans un véhicule rempli d'explosifs? Quelle est la responsabilité des parents? Pourquoi personne ne se pose cette question?", s'est interrogé le ministre des Affaires étrangères qui a affirmé ne pas comprendre cet intérêt démesuré de la part des médias espagnols.

"Pourquoi personne (NDLR: les médias espagnols) ne parlent jamais des plus de 2.000 personnes qui ont regagné cette année le Maroc", en provenance des camps de Tindouf en Algérie, dans le cadre de "la perspective de la régionalisation annoncée dans le discours Royal du 6 novembre dernier", s'est également demandé M. Fassi Fihri.

le ministre, qui a regretté que les journalistes espagnols viennent à Laâyoune avec des "idées préconçues" et ne publient qu'"une seule version des faits", a indiqué que "les autres parties ont délibérément choisi la voie de "l'instrumentalisation de la question des Droits de l'Homme comme elles le font depuis deux ans".

De toutes les façons, a-t-il dit, le gouvernement espagnol est en possession de "tous les éléments, de même qu'il est au courant" de l'enquête diligentée à la suite du décès du jeune Najem El Ghareh.

Concernant les revendications sociales de habitants sahraouis qui ont décidé de dresser des tentes en dehors du périmètre urbain de la ville de Laâyoune, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que le dialogue avec ces personnes est "entré dans une étape décisive". "Nous sommes parvenus à une phase concluante du dialogue, je l'espère", a-t-il dit.

L'Association "Les amis du Sahara Marocain" dénonce la campagne hargneuse des médias espagnols contre le Maroc


Madrid, - L'Association "Les amis du Sahara Marocain" a dénoncé, jeudi, la campagne hargneuse que mènent certains médias espagnols contre le Maroc, tentant d'instrumentaliser à outrance un mouvement de protestation sociale tout à fait normal, à des fins bassement politiques.

Cette campagne médiatique contre le Maroc renseigne de "façon sans équivoque" sur "la dualité du traitement" que réservent les médias espagnols à tout ce qui se rapporte à la question du Sahara, a affirmé ladite Association, dans un communiqué parvenu à la MAP, tout en dénonçant le silence douteux en Espagne autour de la disparition de Mustapha Ould Sidi Mouloud.

L'Association "Les amis du Sahara Marocain", qui regroupe des Marocains et Espagnols partisans de la marocanité du Sahara, avait exprimé à plusieurs reprises "sa préoccupation" de l'absence de l'affaire Ould Sidi Mouloud, enlevé par des milices du polisario, de l'agenda des médias espagnols, soutenant que ce "mutisme médiatique" ne fait que semer le doute sur les objectifs réels des organes de presse espagnols.

L'Association a affirmé, par ailleurs, regretter que des manifestations contre le Maroc soient organisées en Espagne au nom de la défense des droits de l'Homme, relevant que cette campagne abjecte est orchestrée par les séparatistes avec la complicité de leurs mentors algériens.

"Pourquoi n'a-t-on pas organisé ce genre de manifestations, qui prétendent défendre les droits de l'Homme, lorsqu'il fallait dénoncer l'enlèvement, en septembre dernier, du militant Mustapha Selma Ould Sidi Mouloud, par des milices du Polisario, et dont le sort reste toujours inconnu à nos jours ?", s'est indignée l'Association.

Mustapha Selma Ould Sidi Mouloud, dont le sort n'a toujours pas été élucidé, a été enlevé par le polisario à son retour aux camps de Tindouf, après avoir proclamé publiquement son appui à l'initiative d'autonomie au Sahara, proposée par le Maroc comme solution à ce conflit artificiel.

jeudi 28 octobre 2010

Le conseil régional de Smara appelle l'ONU et les ONGs internationales à intervenir pour libérer Ould Sidi Mouloud

Smara, - Les membres du conseil régional de Smara a appelé les Nations unies et les organisations internationales des droits de l'Homme à intervenir d'urgence pour obtenir la libération effective et sans conditions de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, et mettre fin à la souffrance des séquestrés des camps de Tindouf.
Dans un communiqué publié à l'issue de la session ordinaire du conseil pour le mois d'octobre, les membres du conseil ont attribué aux autorités algériennes et aux milices du "polisario" l'entière responsabilité de l'intégrité physique et psychologique de Ould Sidi Mouloud, exhortant les Nations unies à œuvrer en vue de " mettre fin à cette mascarade montée de toute pièce par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume."
Ils ont également fait état de leur " inquiétude" quant à la dégradation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et les tortures psychiques et physiques que subissent les détenus sahraouis dans ces camps.
Les membres du Conseil ont, par ailleurs, attiré l'attention de l'opinion internationale sur les manœuvres du " polisario ", qui a été contraint d'annoncer la libération de Ould Sidi Mouloud, sans pour autant préciser le lieu où il se trouve, ce qui laisse planer des doutes sur les intentions des ennemis de l'intégrité territoriale.

La mécanique du régime algérien refuse toutes option de paix (Hassan Alaoui)

Rabat, - La mécanique du régime algérien a, depuis trente ans, refusé toutes les options de paix au Sahara, a affirmé Hassan Alaoui, conseiller auprès du DG du quotidien "Le Matin du Sahara et du Maghreb" qui a présenté mardi à Casablanca son ouvrage intitulé "Guerre secrète au Sahara occidental".
"Le régime d'intelligence militaire algérien a toujours refusé toutes les options de paix et s'applique à mener (au Maroc,ndlr) une guerre à tous les niveaux", a indiqué Hassan Alaoui, qui était l'invité du journal de mardi soir de la chaîne de télévision 2M.
"Toute solution au conflit du Sahara dépend d'une volonté politique, mais on ne peut pas supposer, jusqu'à preuve du contraire, que les dirigeants algériens acceptent une quelconque manière de négociation ou de compromis", a estimé le journaliste.
Il s'est élevé contre la position algérienne, la qualifiant de "position rigide" qui "ne changera jamais tant que les dirigeants actuels appliquent les mêmes conceptions qu'il y a 60 ans".
L'ouvrage "Guerre secrète au Sahara occidental", est publié aux éditions "Encre d'Orient" à Paris.

mercredi 27 octobre 2010

La communauté marocaine de Grande-Bretagne se mobilise pour lever le voile sur la disparition de Ould Sidi Mouloud



Londres, 27/10/10- La communauté marocaine établie en Grande-Bretagne a exprimé sa mobilisation constante afin de lever le voile sur la disparition du militant Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, dont le sort reste inconnu depuis son enlèvement en septembre dernier par les milices du polisario à Tindouf (sud-ouest de l'Algérie).

Plusieurs représentants de cette communauté ont appelé, lors d'une rencontre tenue à Londres, la communauté internationale et les organisations de défense des droits humains à intervenir pour élucider le sort du militant, dont les droits les plus fondamentaux ont été violés par la junte séparatiste qui contrôle les camps de séquestration sur le territoire algérien.

Ils ont tenu à rappeler que M. Ould Sidi Mouloud a été victime de disparition forcée pour avoir exprimé en public son soutien à l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc pour régler le conflit artificiel créé autour de l'intégrité territoriale du Royaume.

La disparition de Ould Sidi Mouloud "est la preuve irréfutable que la liberté d'expression et les droits de l'Homme n'ont pas droit de cité dans les camps de Tindouf", ont-ils dit.

La junte séparatiste du polisario a voulu, en kidnappant M. Ould Sidi Mouloud, adresser un message d'intimidation aux autres sahraouis marocains retenus contre leur gré dans les camps de Tindouf, en violation de toutes les règles du droit humanitaire international, ont indiqué les représentants de la communauté marocaine.

Ils ont appelé l'Algérie, en tant que pays qui abrite les camps sur son territoire, à faire prévaloir la voix de la raison et lever le siège imposé aux populations séquestrées afin de leur permettre de jouir de leurs droits les plus élémentaires à la liberté d'expression et de mouvement.

Les participants à la rencontre ont annoncé leur intention de poursuivre la lutte en faveur de la libération de M. Ould Sidi Mouloud et de toute la population de Tindouf, notamment à travers l'organisation, ce weekend, d'une manifestation devant le siège du parlement britannique à Londres.

Cette manifestation sera notamment l'occasion de mettre en relief le calvaire qu'endurent les populations emprisonnées à Tindouf et d'appeler le gouvernement et le parlement britanniques ainsi que les organisations de défense des droits de l'Homme à faire pression sur l'Algérie et ses protégés du polisario pour libérer sans condition préalable M. Ould Sidi Mouloud et garantir son droit à la liberté d'expression et de mouvement.

Plusieurs membres de la communauté marocaine en Grande-Bretagne avaient participé à une manifestation organisée au début du mois d'octobre devant le siège du Parlement de Westminster pour exprimer leur solidarité avec M. Ould Sidi Mouloud.

Venus de plusieurs régions du Royaume-Uni, les membres de la communauté marocaine et plusieurs acteurs des droits de l'Homme ont scandé lors de cette manifestation des slogans appelant à la libération immédiate de M. Ould Sidi Mouloud et à garantir sa protection contre la torture pratiquée par les séparatistes du polisario sur le sol algérien.

La manifestation a été l'occasion de sensibiliser l'opinion publique britannique et les forces vives du Royaume-Uni au sujet de l'enlèvement de M. Ould Sidi Mouloud et au-delà les interpeller au sujet de la situation inhumaine dans laquelle des milliers de sahraouis marocains vivent dans les camps de séquestration sur le territoire algérien, privés de leurs droits les plus fondamentaux.

Des lettres et des pétitions, distribuées à cette occasion, ont exprimé le soutien aux appels à la libération de Ould Sidi Mouloud, lancés par les organisations internationales de défense des droits de l'Homme, dont Amnesty International et Human Rights Watch.

Rappelons qu'Amnesty International a fait état de craintes au sujet de la sécurité de M. Ould Sidi Mouloud.

Soulignant que la junte séparatiste exerce la répression contre les dissidents, Amnesty a relevé que M. Ould Sidi Mouloud a été enlevé à son retour dans les camps de Tindouf après avoir exprimé son soutien à l'initiative d'autonomie présentée par le Royaume.

Selon Amnesty, la famille du militant est toujours sans nouvelle de lui depuis son enlèvement, une situation qui, selon l'organisation, "suscite des craintes pour sa sécurité".

Amnesty, tout en insistant que M. Ould Sidi Mouloud "ne doit pas faire l'objet de représailles dans les camps de Tindouf", a appelé les séparatistes du "polisario" à révéler le lieu de sa détention.

"Amnesty International estime que le soutien pacifique au plan d'autonomie ne doit pas être perçu comme un acte qui justifie les restrictions imposées à la liberté d'expression", a dit l'organisation.

M. Benabdallah appelle à davantage de vigilance concernant la défense de l'intégrité territoriale du Royaume


Rabat, 27/10/10- Le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socalisme (PPS), M. Mohamed Nabil Benabdallah, a appelé à davantage de vigilance concernant la question de l'intégrité territoriale du Royaume et à la poursuite de la mobilisation sur les fronts médiatique, diplomatique et intérieur pour la défense de cette cause.

"Il va nous falloir demeurer vigilants et unis en ce qui est de la défense de l'intégrité territoriale du Royaume" en s'appuyant sur les acquis accumulés grâce à la proposition d'autonomie qui a réussi à s'imposer au plan international, a dit le dirigeant politique qui était l'invité de l'émission "Hiwar" diffusée, mardi soir, sur la chaîne "Al Oula".

Evoquant le mouvement revendicatif que connaît la banlieue de la ville de Laâyoune, M. Benabdallah que les requêtes des protestataires sont à caractère strictement social, se rapportant au logement et à l'emploi, loin de toute connotation séparatiste, insistant sur "la dextérité, la sagesse, le discernement et l'audace" dans le traitement des problèmes socio-économiques dans les provinces du sud.

L'Algérie "assume la responsabilité de la situation dans les camps de Tindouf" et les chefs du polisario "ne font qu'exécuter ses ordres", a, par ailleurs, souligné le secrétaire général du PPS, en réponse à une question sur l'initiative prise par des ONGs marocaines qui ont opté pour l'envoi d'une lettre au président algérien au sujet de l'autorisation de visiter les camps, au lieu de s'adresser à la direction du front séparatiste.

Au plan intérieur, M. Benabdallah a critiqué "l'acharnement et l'amplification" qui caractérisent les rapports des organisations internationales de défense des droits humains, à l'image du dernier rapport de HRW sur les arrestations effectuées au Maroc dans le cadre de la loi antiterroriste.

Il a suggéré de ne tenir compte que des aspects objectifs de ces rapports, tout en épinglant la politique de "deux poids, deux mesures" qui préside au travail de ces organisations, comme en témoigne leur "mutisme quasi-total" sur ce qui se passe à Tindouf.

D'autre part, M. Benabdallah a relevé que le paysage politique national pâtit de certaines apparences négatives, dont la parfaite illustration n'est autre que le phénomène de la transhumance des parlementaires qui cèdent sous le poids "des pressions et des tentations".

Le Maroc "a grandement besoin de redorer le blason du travail politique" à travers l'émergence de compétences partisanes capables de donner un sens à cette action en luttant contre l'utilisation de l'argent lors des élections et la transformation des consultations populaires en une "Bourse des voix".

Le PPS est soucieux de mettre en place "la plus large alliance possible en vue de concrétiser le projet moderniste démocratique auquel nous aspirons", a-t-il lancé, mettant l'accent sur la nécessité pour la Gauche de reprendre les rênes sur la voie de la naissance "d'un véritable mouvement de gauche doté d'une grande capacité de mobilisation".

M. Christopher Ross qualifie d'"utiles" ses entretiens au Maroc




Casablanca- L'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara. M. Christopher Ross a qualifié d'"utiles" les entretiens qu'il a eus dimanche et lundi à Rabat.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience que SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, lui a accordée lundi au palais royal de Casablanca, M. Ross a exprimé ses remerciements au Souverain pour cette audience. Il a également remercié les ministres des affaires étrangères et de l'Intérieur "pour les réunions utiles que nous avions eues hier et aujourd'hui à Rabat".
"Ma visite au Maroc s'inscrit dans le prolongement de ma quatrième tournée dans la région dans le cadre de la mission dont m'a chargée le secrétaire général de l'ONU", a affirmé M. Ross, précisant que cette tournée avait pour objectif la préparation de la troisième réunion informelle prévue début novembre.
"Cette réunion, a-t-il ajouté, aura lieu entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario en présence des deux pays voisins, l'Algérie et la Mauritanie pour parvenir à un règlement politique juste, durable et convenu entre les deux parties, garantissant au peuple du Sahara occidental le droit d'autodétermination, et ce avec l'appui des pays de la région, particulièrement les deux pays voisins".
A ce propos, a souligné M. Ross, "les responsables ont exprimé, lors des quatre étapes (Alger, région de Tindouf, Nouakchott et Royaume du Maroc) leur entière disposition à appuyer mes efforts et ceux des Nations unies en général".
M. Ross a précisé que ses entretiens dans le Royaume du Maroc "ont porté sur la situation politique dans toute la région et l'état qui y prévaut".
"Nous avons également discuté de la nécessité de dépasser la situation actuelle, des modalités de l'opération des négociations et du déroulement de la gestion des mesures d'édification de la confiance", a indiqué M. Ross.
Les responsable onusien a ajouté que ses entretiens ont également porté sur "l'impérieuse nécessité d'atténuer la tension qui prévaut et d'éviter tout ce qui est de nature à assombrir le climat ou à entraver le progrès lors du prochain round des négociations qui, je l'espère, permettra d'ouvrir la voie à des pas tangibles vers le règlement escompté".
Il a enfin réitéré ses remerciements à SM le Roi et aux autorités marocaines pour leur accueil chaleureux.

mardi 26 octobre 2010

L'initiative d'autonomie au Sahara est de nature à consolider la stabilité dans la région sahélo-saharienne (député européen)


Rabat, - L'initiative marocaine d'autonomie au Sahara est de nature à consolider la paix et la stabilité dans la région sahélo-saharienne, a affirmé M. Gilles Pargneaux, député européen, maire de la commune française d'Hellemmes-Lille.

Dans une déclaration à la MAP, à l'issue d'une réunion maroco-française sur la formation et l'alphabétisation tenue , lundi à Rabat, M. Pargneaux a souligné la pertinence de cette initiative, qui prévoit d'octroyer aux provinces du sud du Royaume de larges attributions, dans le cadre de la souveraineté marocaine.
Evoquant l'enlèvement de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé le 21 septembre dernier par les milices du "polisario", le député européen a indiqué que "l'Algérie et le Polisario doivent procéder à sa libération effective".

Le Maroc appelle à nouveau l'UE à "user de son influence" auprès de l'Algérie pour assurer la protection d'Ould Sidi Mouloud

Bruxelles - Le Maroc a appelé, à nouveau, l'Union européenne à "user de son influence" pour exhorter l'Algérie à assumer entièrement ses responsabilités quant à la protection de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et des membres de sa famille.
"Le Maroc appelle, à nouveau, l'Union européenne à user de son influence pour exhorter l'Algérie à assumer entièrement ses responsabilités quant à la protection de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, des membres de sa famille et ses proches, contre les sanctions collectives et arbitraires qui leur sont infligées par le +polisario+".
Tel est le message adressé par le Maroc aux institutions européennes, à travers les démarches entreprises par l'ambassadeur du Maroc auprès de l'UE, M. Menouar Alem, auprès des principaux hauts responsables européens, dont MM. Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, Jerzy Buzek, Président du Parlement européen, José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne et Mme Catherine Ashton, Haut représentant de l'Union pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité, ainsi que M. Steven Vanackere, vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères dont le pays assure la présidence tournante de l'UE.
Le diplomate marocain a relevé que la sécurité et la dignité des membres de la famille de Ould sidi Mouloud "doivent être pleinement garanties conformément aux instruments internationaux pertinents, de même que leur intégrité physique doit être dûment vérifiée par le HCR, au moyen d'interviews personnalisées, isolées et non contrô lées par le Polisario et l'Algérie".
M. Alem a souligné qu'il est inadmissible qu'un groupe ou un individu, quel qu'il soit, se voit éloigné des siens, exilé et déchu des garanties prévues par la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés, en sanction à ses opinions ou positions politiques.
"Ceci constituerait un précédent immoral et dangereux, mettant en porte-à-faux tous les pourvoyeurs d'aide humanitaire, en installant une règle arbitraire qui voudrait que seuls bénéficieraient de cette aide, ceux qui veillent à ne jamais se départir de la ligne de conduite politique dictée par les gestionnaires des camps ou leur pays hô te", a-t-il ajouté.
Et M. Alem d'insister que l'UE, qui possède des preuves du détournement de l'aide humanitaire par les dirigeants du "polisario" à des fins d'enrichissement personnel, ne peut permettre que cette même aide soit aujourd'hui détournée à des fins de contrô le et d'oppression des populations des camps.
Il a souligné que "le HCR a besoin, plus que jamais, d'un soutien agissant pour pouvoir mener à bien son mandat à l'égard de Mustapha Salma, en lui rendant visite directement, en s'assurant que les membres de sa famille et ses proches bénéficient des garanties légales idoines, et en recueillant sa décision sans intermédiaire, quel que soit, du reste, le sens de cette décision".
Tout en rappelant l'enlèvement de Ould Sidi Mouloud par le "polisario" et les services de sécurité algériens, en rétorsion à sa position favorable au plan d'autonomie proposé par le Maroc pour un règlement définitif du différend régional artificiel autour du Sahara, l'ambassadeur a attiré l'attention sur le caractère "fallacieux" de l'annonce faite par le "polisario", sous le poids de la pression internationale, relative à la libération du militant sahraoui et qui "demeure, à ce jour, contredite par les faits".
"Comme on a pu le craindre à juste titre, l'annonce factice de la libération de Ould Sidi Mouloud était, en réalité, annonciatrice d'un net durcissement à son égard", a-t-il déploré, indiquant que tout en faisant diversion à une pression internationale continue, le "polisario" et les services de sécurité algériens se sont appliqués à mieux museler les camps de Tindouf, faisant du cas de Ould Sidi Mouloud un exemple pour tous ceux qui seraient tentés de se départir de leur ligne de conduite.
"A la date de ce nouvel appel adressé par le Royaume du Maroc, l'Algérie et le +polisario+ s'emploient à forcer Ould Sidi Mouloud à l'exil, après qu'ils aient échoués à le faire renoncer à ses opinions politiques. Dans l'attente, ils le maintiennent aux arrêts en toute illégalité, dans la clandestinité de positions mobiles entre lesquelles il est continuellement balloté", a mis en garde le diplomate marocain.
Il a fait savoir que "ni sa famille, ni les représentants du HCR n'ont, à ce jour, pu lui rendre visite pour constater son état physique et moral", ajoutant que l'étau a été resserré sur ses proches et les membres de sa tribu dans les camps, qui font l'objet d'une surveillance étroite et de nombreuses restrictions au mouvement et au rassemblement, de crainte de tout mouvement de solidarité.
M. Alem a relevé que l'épouse de Ould Sidi Mouloud et les membres de sa famille "sont, eux aussi, sous le coup de mesures de confinement ayant même atteint son fils, expulsé de son école primaire pour avoir exprimé des inquiétudes sur le sort de son père".
"C'est dire que le drame humain de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud se transforme en drame humanitaire, touchant tous ceux qui lui sont liés de près ou de loin", a-t-il ajouté.
L'ambassadeur marocain a émis le vÂœu de voir l'UE, qui est le premier bailleur d'aide aux camps de Tindouf, "ne pas garder le silence devant une situation humanitaire aussi insoutenable".
M. Alem a, par ailleurs, entrepris des démarches similaires auprès de plusieurs hauts responsables européens, dont des Commissaires européens, le Président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, le Secrétaire général du Conseil de l'Europe, le Directeur exécutif du Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe, ainsi que les Présidents de la Commission des Affaires étrangères, de la Commission des Droits de l'Homme et de la délégation Maghreb du Parlement Européen.

Le Burundi retire sa reconnaissance à la "Rasd"



Rabat, - La République du Burundi a décidé de retirer sa reconnaissance à la pseudo Rasd, a annoncé, lundi à Rabat, le ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale, M. Augustin Nsanze.
Cette décision a été prise "dans un souci d'encourager, à l'instar de nombreux autres pays, le processus onusien et la dynamique enclenchée par l'initiative marocaine d'autonomie", indique un communiqué conjoint entre le Royaume du Maroc et la République du Burundi.
Le ministre burundais "a fait part de son intention d'appuyer les efforts déployés sous les auspices des Nations unies, par le Secrétaire général et son Envoyé Personnel pour parvenir à une solution politique définitive et mutuellement acceptable à ce différend régional", ajoute la même source.
Dans ce contexte, les deux parties "ont décidé, conformément aux orientations des deux chefs d'Etat, SM le Roi Mohammed VI et S.E. Pierre Nkurunziza, de renforcer le dialogue politique entre les deux pays, de donner une nouvelle impulsion à leurs relations bilatérales en particulier sur les plans économique et technique au bénéfice des deux peuples frères", souligne le communiqué.

lundi 25 octobre 2010

Congrès des journalistes du Détroit: la délégation marocaine appelle à la libération de Ould Sidi Mouloud

Séville, 25/10/10- La délégation marocaine aux travaux du 27ème congrès des journalistes du Détroit, ont appelé, dimanche à Séville, les organisations des droits de l'homme et les médias internationaux à assumer leurs responsabilités quant à la nécessité d'élucider le sort de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

Dans une recommandation à l'issue de cette rencontre, les journalistes marocains ont également exhorté ces organismes et médias à assurer la liberté d'expression et de circulation de M. Ould Sidi Mouloud, enlevé par les milices du polisario le 21 septembre dernier à son arrivée dans les camps de Tindouf, (Sud algérien), après avoir soutenu ouvertement le plan d'autonomie au Sahara marocain.

Ils ont exhorté leurs confrères espagnols à faire preuve de plus d'objectivité et de neutralité à l'égard des questions liées au Maroc.

Organisé du 21 au 24 octobre à Séville par l' "Association de la Presse du Campo de Gibraltar" (APCG), en coordination avec l'Association marocaine de la presse (AMP) basée à Tétouan, ce congrès qui s'est déroulé sous le thème "l'Union pour la Méditerranée" a connu la participation d'une cinquantaine de journalistes des deux pays, ainsi que d'académiciens, d'universitaires et d'élus.

Dans une déclaration à la MAP, le secrétaire général de l'AMP, Mustapha El Abbassi a critiqué le silence de la presse espagnole concernant le sort de Mustapha Salma, et l'arrestation récemment de deux journalistes de l'hebdomadaire marocain "Assahra Al Ousbouiya" par la police algérienne à leur descente d'avion à l'aéroport de Tindouf.
Le Forum Smara pour le dialogue des civilisations appelle à la libération d'Ould Sidi Mouloud




Rabat, 25/10/10- Le Forum Smara pour le dialogue des civilisations a appelé les organisations de défense des droits de l'Homme et la communauté internationale à œuvrer pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé depuis le 21 septembre par les milices du polisario.

Dans un «Appel à la conscience humanitaire» parvenu lundi à la MAP, le Forum a exhorté les instances mondiales de défense des droits de l'Homme, la communauté internationale et l'Organisation des Nations-Unies à œuvrer pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et pour la levée de l'injustice et de toutes les formes de séquestration dont il fait l'objet.

Le Forum a appelé, au nom des principes et des valeurs islamiques authentiques, à agir pour permettre à Ould Sidi Mouloud de retrouver les siens et de jouir de ses droits à la dignité et à liberté d'expression.

France: plusieurs voix dénoncent le mutisme face à la situation de non-droit dans les camps de Tindouf

Le Mans (France), 25/10/10- Des universitaires français et marocains ont dénoncé, dimanche au Mans (ouest de la France), le mutisme de la communauté internationale face à la situation de non-droit dans les camps de Tindouf où les droits les plus élémentaires sont bafoués, comme en témoigne le cas de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

A l'unisson, plusieurs voix ont retenti pour mettre à nu les violations flagrantes des droits de l'homme dans ces camps de la honte, auprès d'une assistance composée essentiellement d'habitants de la ville du Mans et de sa région.

Lors d'une rencontre d'information sur les enjeux du dossier du Sahara, organisée par un collectif d'Associations marocaines et d'amis du Maroc en France, le Pr. Charles Saint Prot, directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG) à Paris, a indiqué que cette population subit au quotidien des situations "scandaleuses" de mauvais traitements infligés par le +polisario+ avec "la complicité indéniable de l'Algérie, un pays qui n'honore pas ses engagements internationaux" en tant que pays d'accueil.

Evoquant le cas de Salma Ould Sidi Mouloud, il a rappelé que ce dernier a été arrêté pour avoir eu le courage de défendre le plan d'autonomie marocain auprès des habitants des camps de Tindouf et que son sort reste indéterminé.

"On nous dit qu'il a été libéré, mais nous sommes toujours sans nouvelles de lui", a affirmé le Pr. Saint Pro, membre fondateur du Comité de soutien à Ould Sidi Mouloud, créé à Paris par un groupe de juristes, d'avocats, d'experts et de professeurs universitaires français.

Lors de cette rencontre, marquée par la projection du documentaire "les rescapés de l'enfer" relatant le calvaire d'ex-détenus du "polisario" dans les camps de Tindouf, les deux juristes de renom, Abdelhamid El Ouali et Saint Pro, ont appelé la communauté internationale à faire pression sur l'Algérie pour assumer sa responsabilité en tant que pays d'accueil et protéger les Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf.

Pour le Pr. El Ouali, le silence de la communauté internationale sur ce qui ce passe à Tindouf "est totalement inacceptable".

Le juriste marocain dénonce "un crime contre l'humanité" commis à l'encontre des séquestrés à Tindouf puisqu'ils sont "maintenus contre leur gré dans ces camps militaires où prévaut une situation de non-droit".

Il a, dans ce sens, rejeté la politique de "deux poids deux mesures" de la communauté internationale qui a "toujours veillé à ce qu'il n'y ait pas de camps militaires dans le monde", appelant l'Algérie a assumer sa responsabilité dans cette tragédie.

"Il s'agit d'une obligation pour le HCR de recenser les populations séquestrées dans les camps de Tindouf pour qu'elles puissent bénéficier de la protection et de l'assistance de la communauté internationale", a-t-il dit, notant que l'absence de ce recensement ouvre la voie aux détournements par le "polisario" des fonds d'aide qui leur sont destinés.

Le Pr. El Ouali, également membre de la Commission consultative de la régionalisation au Maroc, a présenté les grands axes du projet marocain d'autonomie pour le règlement définitif de la question du Sahara, mettant l'accent sur sa pertinence comme unique et ultime solution à ce différend après l'échec de toutes les autres propositions.

"Ce conflit n'a qu'une solution: le projet d'autonomie marocain, jugé crédible, réaliste et sérieux par la communauté internationale", a affirmé le Pr. Saint Prot.

Le juriste français s'est dit convaincu du côté "artificiel" de l'affaire du Sahara, "créée de toutes pièces", selon lui, par l'Algérie qui a "des ambitions hégémoniques", ce qui "compromet la construction l'Union du Maghreb Arabe (UMA), nécessaire pour permettre aux pays de la région de faire face aux défis de la mondialisation".

Il a estimé que "la présence d'une bande armée sur le territoire algérien est un facteur de déstabilisation pour la région" avec la montée du terrorisme d'AQMI dans la zone sahélo-saharienne, précisant que l'une des revendications de ce groupe terroriste pour la libération des otages enlevés dernièrement au Niger était la libération d'Omar El Sahraoui, l'un des membres du +polisario+, "ce qui démontre qu'il existe des liens entre AQMI et le +polisario+".

Cette rencontre, qui s'est déroulée en présence notamment du Consul général du Maroc à Rennes, M. Ahmed El Khdar, a également été marquée par une conférence sur le développement économique dans les provinces du Sud, animée par l'universitaire français Henri-louis Védie, auteur du livre "une volonté plus forte que les sables".

Il a mis l'accent sur les progrès "exceptionnels" réalisés dans la région en un temps record, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, dans le cadre d'"une véritable politique d'aménagement du territoire, conformément à une logique de développement durable".

vendredi 22 octobre 2010

Le dressement de tentes par des citoyens près de Laâyoune "revêt un caractère purement social" (EFE)


Madrid, 22/10/10- L'agence de presse espagnole "EFE" a souligné, jeudi, que le dressement de tentes par des citoyens en dehors du périmètre urbain de Laâyoune "revêt un caractère purement social".

Il s'agit "de revendications à caractère purement social" concernant le droit à un logement décent et à un travail pour les citoyens résidant dans la ville de Laâyoune, a ajouté l'agence de presse espagnole, citant des acteurs sahraouis.

"EFE" a relevé que ces citoyens ont affirmé qu'ils réclamaient l'amélioration de leur situation sociale, tout en soulignant que "ce mouvement de protestation spontané ne revêt aucune connotation politique".

Cité par "EFE", Mohamed Taleb, membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), a indiqué que ce mouvement de protestation se déroule dans des conditions normales, faisant remarquer que la zone où les tentes ont été dressées est ouverte à tout le monde.

L'agence de presse espagnole a rapporté, en outre, que l'Organisation marocaine des Droits humains (OMDH) a exprimé, dans un communiqué, "son refus d'une instrumentalisation politique de la part de toute partie de ce mouvement de protestation" dont les réclamations se rapportent à l'amélioration de la situation sociale, notamment dans les domaines du logement et de l'emploi.

Sit-in devant le consulat général d'Algérie à Milan: Appel à élucider le sort de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud


Rome, 22/10/10- Un grand nombre de membres des la communauté marocaine établie en Italie ont observé, vendredi, un sit-in devant le consulat général d'Algérie à Milan (nord) pour réclamer que soit élucidé le sort de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé et séquestré par les miliciens du "polisario".

Lors de ce sit-in, tenu à l'appel de "la Rabita Démocratique de la communauté marocaine en Italie", les participants, venus de différentes régions de la Péninsule, ont exprimé leur vive préoccupation à ce sujet ainsi que leur consternation pour l'acte de piraterie dont le militant sahraoui a été l'objet à son retour à Tindouf, en Algérie.

Brandissant le drapeau national, ils ont également appelé la communauté internationale à ce que M. Ould Sidi Mouloud puisse recouvrer son entière liberté et rejoindre les membres de sa famille soumis, comme lui, à la persécution et à l'oppression de la part de la direction du "polisario".

Les participants, qui arboraient également des portraits de M. Ould Sidi Mouloud et des banderoles appelant à sa libération effective, ont réaffirmé, à cette occasion, leur attachement indéfectible à la marocanité du Sahara et leur mobilisation permanente pour la défense des acquis sacrés de la Nation.

Lors de ce sit-in, lecture a été donnée à une lettre destinée à l'ambassade d'Algérie en Italie dans laquelle la Rabita "invite les autorités algériennes à garantir la protection de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud - ainsi que des membres de sa famille- et à accomplir les pas nécessaires pour le prémunir des représailles et préserver son intégrité physique et sa dignité conformément aux principes universels des droits de l'Homme".

Revendiquant pour M. Ould Sidi Mouloud le droit d'exprimer librement ses opinions, la Rabita rappelle que le militant sahraoui a manifesté son adhésion totale à l'initiative marocaine d'autonomie qu'il a jugée judicieuse en ce sens qu'elle constitue la meilleure solution à la question du Sahara "puisqu'elle offre aux sahraouis la possibilité de gérer leurs propres affaires selon un modèle démocratique qui préserve leurs spécificités".

Dans cette lettre que le consulat algérien a refusé obstinément de réceptionner, la Rabita, présidée par M. Hassan Boudouah, a réaffirmé, par ailleurs, sa ferme condamnation de toutes les provocations, violations, frustrations et privations subies quotidiennement par les sahraouis dans les camps de la honte.

La lettre, dont des copies ont été distribuées à une large échelle notamment aux nombreux citoyens italiens présents, a souligné, à ce propos, que le retour massif au Maroc de milliers de sahraouis, dont d'anciens dirigeants et membres fondateurs du "polisario", traduit clairement le désir ardent de la population séquestrée dans les camps de Tindouf de regagner la mère-patrie, au péril même de leur vie, et leur détermination à fuir l'oppression à laquelle ils sont assujettis.

Le sit-in a été également l'occasion de fournir des explications détaillées à l'assistance étrangère sur la réalité du conflit artificiel du Sahara et sur les visées véritables des ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc.

Plusieurs médias se sont fait l'écho sur leur sites internet de ce sit-in à l'instar de l'agence "Adnkronos international" (AKI), dont le compte-rendu a été relayé par les sites d'information en ligne "libero.it" et "Riformista.it".

L'agence "AKI" rappelle notamment l'appel lancé au gouvernement algérien pour "faire la lumière sur le sort de Ould Sidi Mouloud, deux semaines après l'annonce de sa libération de la part du +polisario+ qui l'avait accusé de trahison pour être revenu au Maroc et avoir adhéré au plan d'autonomie des régions sud proposé par Rabat". "Aujourd'hui encore, en effet, il n'y a nulle nouvelle et il n'est pas clair qu'il soit encore en vie et où il se trouve", souligne l'agence.

jeudi 21 octobre 2010

Les groupes de députés appellent à davantage de mobilisation pour élucider le sortde Ould Sidi Mouloud

Rabat, -Les groupes parlementaires, à la première chambre, ont appelé mercredi à davantage de mobilisation pour élucider le sort de Ould Sidi Mouloud et mettre à nu l'infondé des thèses de l'Algérie et de son acolyte le +polisario+.

Réagissant à la réponse du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taieb Fassi Fihri, à une question centrale à la première chambre sur l'affaire Ould Sidi Mouloud, les députés ont salué les efforts inlassables du gouvernement pour obtenir la libération effective de M. Mustapha Salma, garantir son intégrité physique et lui assurer son droit de retrouver sa famille et de s'exprimer et circuler librement dans les camps de Tindouf.

Ils se sont également félicités de la solidarité agissante de la communauté internationale envers Ould Sidi Mouloud, saluant en particulier la position du Parlement européen qui a adressé une lettre à l'Algérie à ce propos.

Les parlementaires ont par ailleurs insisté que l'enlèvement de ce militant à dévoilé une autre affaire, non moins importante, qu'est la situation dramatique et inhumaine qu'endurent les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf.

Ils ont également exhorté les organisations internationales et toutes les voies libres du monde à intervenir pour lever le blocus qui leur est imposé et leur permettre de regagner la Mère-patrie, soulignant que la gestion par +polisario+ et l'Algérie de cette affaire témoigne, sans doute, de l'adhésion recueillie par la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du sud.

A cet égard, ils ont condamné la position de l'Algérie visant à entraver la construction maghrébine, mettant en garde contre la menace terroriste qui guette la région, d'autant plus que le lien étroit entre le +polisario+ et l'AQMI a été établi.

En réponse aux réactions des députés, M. Fassi Fihri a indiqué que l'affaire de Ould Sidi Mouloud est une question humanitaire que le Maroc traite, avant tout, sous l'angle du respect du Droit international humanitaire, ajoutant "que personne ne peut s'opposer au retour de Ould Sidi Mouloud aux siens dans les camps de Tindouf, à moins que l'Algérie ne le déclare officiellement Persona non grata sur son territoire, et non pas le +polisario+".

Le ministre a également réaffirmé la détermination du Maroc à poursuivre l'édification maghrébine, soulignant que la région fait les frais de la non-intégration à cause de la position figée de l'Algérie.

Et d'assurer que le Maroc ne restera pas les mains liées face à cette situation, rappelant le discours de la Marche verte dans lequel SM le Roi Mohammed VI a annoncé le lancement d'un plan intégré pour la poursuite du processus de développement économique et social dans les provinces du sud.

Un Haut responsable argentin réitère la position de son pays appuyant une solution de consensus dans le cadre de l'intégrité territoriale du Maroc




Rabat- Le vice-ministre argentin des Relations extérieures, M. Alberto Pedro D'Alloto, a réitéré la position de son pays, appuyant une solution de consensus au conflit du Sahara dans le cadre du respect de l'intégrité territoriale du Royaume.

Dans une déclaration à la presse, à l'issue de ses entretiens, mercredi à Rabat, avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, M. D'Alloto a notamment souligné que la proposition marocaine d'autonomie au Sahara est de nature à aboutir à un règlement pacifique de cette affaire.

" Nous souhaitons que toutes les parties impliquées dans cette affaire puissent se mettre d'accord et essayer de trouver un règlement pacifique et durable à la question du Sahara ", a-t-il dit.

Le responsable argentin a, par ailleurs, indiqué que sa visite dans le Royaume s'inscrit dans le cadre des consultations politiques entre les deux pays, prévues, jeudi à Rabat. Ces consultations permettent, chaque année, de discuter et d'échanger les points de vues sur la situation régionale et internationale.

M. D'Alloto a également indiqué que sa rencontre avec M. Fassi Fihri, a été l'occasion d' explorer les moyens à même de promouvoir les échanges commerciaux, la coopération technique, scientifique et technologique entre les deux pays.