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mardi 23 novembre 2010

Evénements de Gdeim Izik :''le +polisario+ pris à son propre piège'', souligne "le quotidien de Nouakchott"


Nouakchott, - ''Le +polisario+ aura usé de toute sa propagande relayée, sans aucun effort de recoupement, par une certaine presse ibérique. Les premiers témoignages indépendants (HRW) sur les événements de Gdeim Izik font état de réalités à l'antipode des prétentions du +polisario+'', souligne "le quotidien de Nouakchott", journal mauritanien privé dans son édition de lundi.

"Photos d'enfants palestiniens victimes des raids israéliens, allégations d'usages d'armes à feu, prétentions de morts par centaines, que n'a-t-on pas entendu à la suite des événements de Gdeim Izik dans la banlieue de Lâayoune'', indique-t-on de même source.

Et d'après la publication, "la machine de propagande du +polisario+ tournait à plein régime. Tout a été déphasé, dénaturé et même noyauté dans une optique bien claire : faire croire à un +soulèvement politique+ des populations de Lâayoune''.

Et de souligner que "le moment était cyniquement bien choisi. C'était le jour de la reprise des négociations à Long Island sur l'avenir du Sahara. Une main occulte infiltrée, comme en témoigne les résultats de l'enquête judiciaire, cherchait à détourner un rassemblement social pour lui donner une visée politique. La préméditation a été effectuée avec minutie''.

Le journal mauritanien assure que "le +polisario+ a profité de l'existence du camp de Gdeim Izik pour fomenter son action. Mais si le mensonge entretient, un laps, l'amalgame, dans de telles conditions, il ne paye jamais à postériori. Et c'est ce que vient de découvrir +le polisario+ à ses dépens. Tous les témoignages indépendants désavouent ses assertions''.

Selon la publication, "les fausses rumeurs faisant état d'un grand nombre de personnes mortes lors du démantèlement du campement de protestation, sont à l'origine de l'éclatement de troubles dans la ville", a déclaré, à l'issue d'une visite dans la ville de Laayoune, Peter Bouckaert, directeur de la division urgences de Human Rights Watch.

Le responsable de HRW s'exprimait sur la chaîne espagnole "TVE". Ces fausses rumeurs ont évidemment été distillées à dessein par +le polisario+, de plus en plus épinglé sur le registre des droits de l'Homme.

Dans le même ordre d'idées, le "quotidien de Nouakchott" souligne "un autre objectif qui visait probablement à torpiller les négociations engagées avec les autorités marocaines sur l'avenir du Sahara''.

Et de poursuivre que "tous les moyens étaient bons a, sans doute, estimé le +polisario+ dans sa fuite en avant perpétuant l'instabilité dans la sous-région, pensant tirer profit politique des informations tendancieuses sur les événements de Gdeim Izik".

La publication apporte un démenti catégorique "aux allégations du +polisario+ sur le prétendu usage d'armes à feu contre les manifestants citant dans ce sens le chef de la Minurso qui a balayé du revers de la main une telle accusation.

"Je n'ai vu aucune trace de cartouche de balles" dans le camp Gdeim Izik, avait-il précisé dans une déclaration au quotidien français "Le Monde".

Par contre, le responsable onusien s'est "étonné par le nombre des bouteilles de butane" de gaz utilisées par les infiltrés du +polisario+ pour semer la terreur dans les camps.

Ces informations provenant de source indépendante corroborent les affirmations du ministre marocain de l'intérieur, M Taieb Cherqaoui affirmant que "l'intervention de la force publique dans le campement de Gdim Izik et dans la ville de Laâyoune lors des troubles, s'est faite sans que l'on ait tiré la moindre balle",a fait valoir le "quotidien de Nouakchott''.

Les événements de Laâyoune ont mis à nu l'acharnement de certains milieux hostiles à l'intégrité territoriale du Royaume (diplomate marocain)

Rabat, - Les événements de Laâyoune ont montré encore une fois l'acharnement de certains milieux hostiles à l'intégrité territoriale du Royaume, a affirmé l'ex ministre et ancien ambassadeur du Maroc en Espagne, M. Abdeslam Baraka.

Dans un article paru dans le dernier numéro du magazine hispano-marocain, "Marruecos siglo XXI" (le Maroc du 21-ème siècle), l'ancien diplomate a fait savoir que les derniers incidents survenus à Laâyoune ont mis a nu l'hostilité de certains milieux qui n'hésitent pas à faire un pacte avec "le diable" qu'est le polisario.

Le Maroc, un pays "responsable" jouissant d'une crédibilité sur la scène internationale, ne cesse de contribuer aux efforts de la communauté internationale visant à tourner la page sur le résidu de la guerre froide, a-t-il dit, soulignant l'engagement du Royaume sur cette voie, animé "d'une bonne foi et d'une conviction immuable de défendre ses droits et son intégrité territoriale ".

Dans cet article intitulé "une lettre à un peuple voisin que je respecte", M. Baraka a indiqué ne pas avoir lu ni écouté, jusqu'au moment, de la part de ceux qui s'érigent en +justiciers du monde+ ni de la part de ses partisans médiatiques, aucune condamnation des actes de vandalisme commis à Laayoune et qui ont causé la mort à des éléments de forces de l'ordre marocains.

"Qu'est ce qu'il peut justifier ce silence coupable quand la victime est un serviteur de l'ordre?, l'inconscience et la intolérance maximale peuvent rapprocher ces +justiciers du monde+ aux méthodes unanimement condamnable d'Al Qaeda et à d'autre formes de terrorisme", s'est interrogé M. Baraka.

Par ailleurs, M. Baraka a rappelé les actes d'assassinat perpétrés par le polisario dans les années soixante-dix contre des dizaines de civils, pêcheurs, et ouvriers espagnols dont les familles luttent toujours pour la reconnaissance de leurs droits en tant que victimes du terrorisme.

"La couverture transparente du démantèlement du camp de Gdiem Izik démontre clairement que l'intervention des forces de l'ordre a été civilisée et conforme à la loi", a-t-il dit.

S'agissant des relations hispano-marocaines, l'ex ambassadeur du Maroc en Espagne a mis en exergue le caractère historique exceptionnel de ces relations, ajoutant que les deux pays partagent la responsabilité d'assurer "un avenir de paix, de prospérité et d'entente pour leurs deux peuples".

Le Cap-Vert soutient le Maroc sur le Sahara et pour l'obtention du statut d'observateur auprès de la CPLP (1er ministre)


Praia,23/11/10- Le Cap-Vert a réaffirmé lundi son soutien au Maroc sur la question du Sahara et pour l'obtention du statut d'observateur auprès de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP).

"Le Cap-Vert soutient toutes les démarches du Maroc sur la question du Sahara et pour obtenir un statut d'observateur auprès de la Communauté des pays de langue portugaise", a affirmé le Premier ministre capverdien, José Maria Neves, lors de ses entretiens à Praia avec le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Mohamed Ouzzine.

"Sur ces deux questions et sur bien d'autres, le soutien du Cap-Vert au Maroc est acquis", a-t-il assuré.

La CPLP a été créée en 1996 par 7 pays : le Portugal, l'Angola, le Brésil, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et Sao Tomé et Principe, qui ont été rejoints en 2002 par le Timor oriental.

Le Maroc et le Cap-vert sont animés par les mêmes principes de solidarité et de paix et ont une convergence de vues sur les questions régionales et internationales, a relevé M. Maria Neves.

M. Ouzzine a indiqué de son côté que les deux pays, qui sont convaincus que le développement reste tributaire de la paix, de la sécurité et de la stabilité, "prônent les mêmes valeurs de dialogue et de concertation pour le règlement des crises et des conflits qui entravent le développement du continent africain".

Dans un entretien avec la MAP, il a ajouté que le Maroc et le Cap-vert partagent une histoire commune dans la lutte contre le colonialisme ainsi qu'une même volonté de développer leur coopération économique et politique "en vue de jeter les bases d'un partenariat à même d'assurer plus de progrès et de développement pour leurs deux peuples".

Le secrétaire d'Etat a souligné que l'établissement d'un dialogue entre le Maroc, qui jouit d'un statut avancé dans ses relations avec l'Union européenne, et le Cap-Vert, qui est doté d'un "statut privilégié" auprès de ce même groupement, "pourrait donner une dimension complémentaire à la réflexion sur la sécurité dans la façade atlantique".


Au cours de ces entretiens, M. Ouzzine a mis l'accent sur la dimension de la coopération Sud-Sud dans la politique étrangère du Maroc, particulièrement les relations avec l'Afrique.

"L'intérêt que porte SM. Le Roi Mohammed VI à la problématique du développement de notre continent a poussé le Maroc à s'investir pour faire inscrire les questions africaines au cœur de l'agenda de l'ONU", a-t-il dit.

Le secrétaire d'Etat a salué le soutien du Cap-vert à l'intégrité territoriale du Maroc et réaffirmé la volonté du Maroc de consolider sa coopération avec ce pays, en mettant à sa disposition son expérience et son expertise dans plusieurs domaines.

Il s'est félicité également de la stabilité de cet archipel et des progrès économiques qu'il a réalisés, et qui lui ont valu d'accéder à la catégorie des pays à revenu intermédiaire.

Les deux pays ont décidé, à cette occasion, d'enrichir le cadre juridique qui régit cette coopération et d'impliquer le secteur privé dans la dynamique de développement et de diversification de leurs échanges économiques et commerciaux.

Constatant l'évolution remarquable de leurs relations durant les dernières années, ils se sont engagés à établir un nouveau cadre de coopération pour les années 2011 et 2012.

En effet, plusieurs projets de coopération sont en cours d'exécution entre le Maroc et le Cap-Vert, notamment un programme d'électrification à Praia, la capitale, et un autre dans le domaine de la formation professionnelle.

M. Ouzzine, qui était accompagné du directeur des affaires africaines au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Abdellatif Bendahane, et de l'ambassadeur du Maroc à Praia avec résidence à Dakar, M. Taleb Barrada, a également rencontré le ministre cap-verdien des Affaires étrangères, José Brito, et la ministre du Tourisme, de l'Industrie et de l'Energie, Fatima Fialho.

Mme Fialho a salué le plan solaire marocain et la pertinence de la politique énergétique du Maroc, basée sur l'utilisation des énergies renouvelables, ainsi que le plan Azur dans le domaine du tourisme, et émis le vÂœu de voir le Maroc partager avec son pays son expertise dans ces deux domaines cruciaux.

Les deux parties sont convenues de donner un nouvel élan à leur coopération dans le domaine des transports.

Une mission de la compagnie Royal Air Maroc (RAM) se rendra prochainement au Cap-Vert pour examiner les possibilités de lancement d'une ligne aérienne entre Casablanca et Praia.

Avant de se rendre au Cap-Vert, M. Ouzzine avait co-présidé, vendredi et samedi à Dakar avec le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang, la réunion préparatoire de la 14ème commission mixte de coopération entre les deux pays, prévu prochainement au Sénégal.

lundi 22 novembre 2010

Sit-in devant le consulat d'Algérie à Montréal pour dénoncer les allégations mensongères du "polisario"


Montréal, - Un sit-in a été organisé, samedi à Montréal, devant le consulat d'Algérie, pour dénoncer la propagande du "polisario" et l'acharnement de certains médias alignés sur ses thèses contre le Maroc, suite aux incidents de Laâyoune.
Lors de cette manifestation, à l'initiative de jeunes étudiants marocains, les protestataires ont dénoncé vigoureusement les allégations mensongères du "polisario" quant à la réalité des événements qui se sont produits à Laâyoune et la manipulation de la communauté internationale et ce, par le biais de la presse espagnole.

Brandissant le drapeau national, des portraits de SM le Roi Mohammed VI et des banderoles, les manifestants, qui scandaient des slogans en faveur de la marocanité du Sahara, ont appelé les organisations et les associations de défense de la liberté de la presse, à agir pour mettre à nu les agissements non-professionnels de certains médias qui tentent de souiller la réputation du Maroc et de porter atteinte à son intégrité territoriale.

Ils s'indignent ainsi de la publication par certains médias espagnols de photos d'enfants palestiniens blessés lors d'un raid israélien contre Gaza, en 2006, en prétendant qu'il s'agissait d'un cliché pris à Laâyoune, afin de "détourner l'attention de la communauté internationale et du conseil de sécurité en particulier".

La sensibilisation et l'information ont été ainsi les maîtres mots lors de cette manifestation pour attirer, selon les organisateurs, l'attention des Canadiens et de la communauté internationale sur l'instrumentalisation des incidents de Laâyoune par le "polisario" et ses commanditaires algériens afin de ternir l'image du Maroc et porter atteinte à la stabilité des provinces du Sud.

Les manifestants ont également condamné fermement l'enlèvement de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud par les milices du "polisario" avec la complicité des services de renseignement algériens, pour le simple fait d'avoir clamé haut et fort son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara.

Des Marocains agressés par des pro-polisario à Paris: Cinq blessés


Paris- Des éléments pro-polisario ont violemment agressé, samedi soir place du Trocadéro à Paris, des Marocains, blessant cinq d'entre eux, dont deux grièvement.
Les deux blessés graves, une jeune fille et un homme, ont été évacués par ambulance. Ils ont pu quitter l'hô pital tard dans la soirée après avoir reçu les soins nécessaires.

Ces Marocains ont été victime d'un déchaînement de violence de la part des nervis du polisario qui venaient de quitter un rassemblement en faveur des séparatistes tenu sur cette place près de la Tour Eiffel.

Ils se sont rués sur eux parce que l'un d'eux a été vêtu d'une daraïa sahraouie et l'autre avait un drapeau marocain replié et étaient de retour d'une manifestation dénonçant les actes de vandalisme commis à Laâyoune et la manipulation de ces incidents notamment par les médias espagnols.

Les cinq marocains ont été encerclés par une vingtaine de séparatistes haineux et excités, avant que les coups ne pleuvent.

Sanae Chekroun, une jeune étudiante marocaine établie avec sa famille à Paris, a eu le tort, aux yeux de ces voyous, de passer par là pour emprunter le métro en compagnie de sa mère.

A la suite de son agression, elle a été hospitalisée pour des soins urgents de son nez fracturé. Encore sous le choc de ces actes d'une "extrême sauvagerie", elle a raconté à la MAP comment elle a été violemment agressée.

L'autre blessé grave, Houssine Bitar, demeurant à Mulhouse (Est), a été, de son cô té, pris à partie par une quinzaine de séparatistes qui avaient pris le soin de dissimuler leur visage sous des chèches noirs ou bleus. Ils l'ont passé à tabac, lui assénant des coups à la tête par des bâtons en bois et des manchons de drapeaux de la pseudo "rasd".

Victime d'un traumatisme crânien, les médecins de l'hô pital Amrboise Paré lui ont prescrit un arrêt de travail de 21 jours et une Incapacité Temporaire de Travail (ITT) de 15 jours.

Il a raconté à la MAP avoir été aussi délesté par cette bande de vandales de toutes ses affaires personnelles: lunettes, portefeuille, appareil photo, caméra et téléphone portable.

Les deux blessés ont affirmé qu'ils allaient porter plainte contre les organisateurs du rassemblement pro-polisario.

La scène, qui s'est déroulée à un moment d'affluence sur l'emblématique "Parvis des Droits de l'Homme" de la capitale française, a scandalisé les passants et les touristes choqués par un tels déferlement de violence.

Evénements de Laâyoune: Le Maroc a gagné la bataille médiatique (journal jordanien)


Amman, - Le Maroc a gagné la bataille médiatique face aux allégations du +polisario+, de l'Algérie et des média espagnols sur les événements survenus le 8 novembre dernier à Laâyoune, a souligné dans son édition de dimanche le journal jordanien "Addoustour".

En réponse aux allégations mensongères du "polisario", de l'Algérie et des média espagnols visant à "tromper l'opinion publique internationale, le Maroc a choisi d'affaiblir ses adversaires en mettant à nu leurs mensonges", ajoute la publication.

"Addoustour" relève que la vidéo immortalisant les événements de Laâyoune a permis à "l'opinion publique internationale de découvrir pour la première fois la barbarie des séparatistes" au vu des scènes choquantes montrant "des mutilations de cadavres d'éléments de forces de l'ordre marocaines, outre les attaques contre les ambulances et les établissements publics, et les commandos munis d'armes blanches prêts à tuer le premier venu".

Avec la décision des forces de l'ordre marocaines d'intervenir, le 8 novembre courant, pour la protection de l'intégrité physique des personnes séquestrées dans le campement de Gdim Izik, la bataille médiatique a été déclenchée par le +polisario+, l'Algérie et les média espagnols contre le Maroc, poursuit l'auteur de l'article.

Ainsi, les média espagnols se sont basés sur "les déclarations des séparatistes et des dirigeants du +polisario+ ainsi que sur les dépêches de l'Agence de presse algérienne officielle", relève le journal jordanien qui ajoute que "les média espagnols (en général) ne se sont pas donnés la peine de vérifier la véracité des informations et des photos qu'ils ont publiées".

"Addoustour" revient aussi sur la publication par l'Agence de presse espagnole EFE de photos de bébés palestiniens blessés lors de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza prétendant que ces photos ont été prises lors des événements de Laâyoune ainsi que sur la diffusion par la chaîne "Antena 3" d'une photo d'un meurtre commis en janvier dernier par un jeune contre des membres de sa famille au quartier Sidi Moumen à Casablanca, présentée également comme survenu à Laâyoune.


Des journaux espagnols "ont, dès les premières heures, fait état de répression dans le sang sans précédent au Sahara", puis "le +polisario+ et l'Algérie ont lancé une campagne médiatique pressant l'ONU à intervenir dans la région, et ce en manipulant l'opinion publique mondiale tout en affirmant qu'il y a un grand nombre de morts", rapporte le journal jordanien.

Le journal jordanien ajoute que les média algériens et espagnols ont rapporté ces informations comme étant la réalité, relevant que le trio "polisario-Algérie-média espagnols" a parlé, dès le déclenchement des actes de vandalisme à Laâyoune, de morts, de désobéissance civile et d'intifada dans les villes des provinces du sud tout en insistant sur l'existence de morts parmi les enfants et les personnes âgées".

"Addoustour" souligne qu'avec le surgissement des vérités, "un grand nombre de journaux espagnols se sont pressés de présenter les excuses" alors que "le polisario et l'Algérie ont commencé à se rendre compte de leur pétrin pour avoir avancé des chiffres erronés".

Le journal jordanien à grand tirage a estimé que le Maroc a d'abord mené sa contre-offensive en Espagne en dépêchant à Madrid le ministre de l'Intérieur, M. Taieb Cherqaoui, puis le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, à Bruxelles, précisant qu'il a été procédé dans les deux capitales européennes à la projection de la vidéo sur les événements de Laâyoune. Ainsi le Parlement européen a renoncé d'examiner la question sur ces événements.

La démarche marocaine a également donné ses fruits à New York où le Conseil de sécurité de l'ONU s'est contenté de déplorer les violences sans condamner le Maroc comme le souhaitaient ses adversaires, souligne "Addoustour".

Une ONG espagnole dénonce le parti pris flagrant des médias espagnols dans la couverture des évènements de Laâyoune


Madrid, 22/11/10- Le réseau de la société civile dans le nord de l'Espagne et au pays Basque, a dénoncé le parti pris flagrant de certains médias espagnols dans leur couverture des évènements de Laâyoune, affirmant que leur soutien aveugle aux thèses des séparatistes les a plongés dans un "scandale médiatique sans précédent en Espagne ".

Le soutien sans discernement des thèses des séparatistes a poussé les médias espagnols à commettre l'irréparable en procédant, lors de leur couverture précipitée des évènements de Laâyoune du 8 novembre dernier, à la diffusion de photos qui n'ont aucun rapport avec ces incidents à savoir des photos de l'agression Israélienne sur la bande de Gaza remontant à 2006 et une autre sur un crime perpétré en 2010 au quartier Sidi Moumen à Casablanca, indique l'ONG dans un communiqué parvenu à la MAP.

Le réseau, qui regroupe plusieurs associations de la société civile dans le nord de l'Espagne a également fait part de son étonnement devant le comportement de certaines médias espagnols au Maroc qui "exploitent leur présence au Maroc pour apporter un soutien inconditionnel au +polisario+ et à l'Algérie, sans respecter la déontologie de la profession qui prô ne comme valeurs l'objectivité et la neutralité ".

" Nous dénonçons, avec force, la façon avec laquelle certains médias espagnols couvrent les questions du Maroc et nous leur exigeons de présenter à travers leurs instances représentatives, des excuses officielles au Maroc pour ces dérives graves ", a indiqué le réseau basé à Bilbao (Pays Basque).

L'ONG a également dénoncé " le traitement aligné et injuste réservé par les médias espagnols à l'affaire de Aminatou Haidar et leur mutisme inexpliqué de l'enlèvement de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, ce militant détenu dans des conditions dramatiques sans respect aucun des droits de l'homme ".

Elle a enfin exprimé le vœu de voir les instances médiatiques espagnoles concernées reconsidérer leur position et participer de façon efficiente à la consolidation de la coopération constructive et du bon voisinage dans l'intérêt des deux peuples amis marocain et espagnol.

vendredi 19 novembre 2010

Evénements de Laâyoune: Deux des quatre décès avancés par le "polisario" sont "fictifs" (Europa Press)


Madrid, - Deux des quatre décès en rapport avec les derniers évènements de Laâyoune, avancés mercredi, par le "polisario" sont fictifs, indique l'agence de presse Espagnole "Europa Press" citant les autorités marocaines.

Les deux "uniques" personnes qui sont décédées sont Baby Hamady Garguer Boujemaa, mortellement heurté par un véhicule et Daoudi Brahim, décédé des suites d'une pneumonie à l'hôpital militaire de Laâyoune, comme l'atteste le certificat délivré par les médecins, indique l'agence de presse Espagnole citant le wali de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, Mohamed Guelmous.

Les deux autres décès avancés par le "polisario" à savoir Abdeslam Lansari et Bouhasria Elgalia sont "fictifs", affirme la même source citant le wali de Laâyoune qui précise, par la même occasion, qu'il n'y a "aucun cadavre dans la morgue de l'hôpital militaire de Laâyoune", comme le prétend le "polisario".

Par ailleurs, l'agence de presse rapporte que le nombre de décès parmi les forces de l'ordre Marocaines s'est élevé à 11 après le décès d'un autre élément qui a succombé, mercredi, à ses blessures après avoir fait l'objet d'une agression sauvage lors des événements survenus à Laâyoune.

M. Fassi Fihri appelle le Parlement européen à "conforter" la dynamique des négociations autour de la question du Sahara marocain


Bruxelles- Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri, a appelé, jeudi à Bruxelles, les différents groupes du Parlement européen (PE) à "conforter" la dynamique des négociations en cours autour de la question du Sahara marocain, appuyée par l'Union européenne, compte tenu du rôle que cette institution pourra jouer pour soutenir une intégration maghrébine forte et solidaire.

"Lors d'une série d'entretiens avec notamment les présidents des groupes politiques, ainsi que le président de la Commission des affaires étrangères du PE, j'ai rappelé que la qualité et la densité du partenariat stratégique entre le Maroc et l'UE, couronné par le Statut avancé, requiert rigueur, prudence et sagesse dans l'examen de l'ensemble des questions afférentes aux relations Maroc-UE, dans le cadre d'un dialogue responsable et constructif", a indiqué M. Fassi Fihri, à l'issue de ces entrevues tenues au siège du Parlement européen.

Dans ce cadre, le ministre a souligné avoir donné toutes les précisions sur le développement de "ce qu'on appelle aujourd'hui les incidents de Laâyoune et de ses environs que l'opinion publique marocaine connaît parfaitement bien et que l'opinion internationale connaît de mieux en mieux à la faveur des explications qui ont été fournies".

Le ministre s'est dit "extrêmement satisfait que le Parlement européen, à l'instar des autres institutions européennes, ne soit pas tombé dans le piège de l'instrumentalisation et de la supercherie médiatique auxquelles nous assistons autour de ces tragiques événements".

"Il est aujourd'hui prouvé que, contrairement aux allégations ignobles colportées, les forces de l'ordre, qui n'étaient munies que de gilets de protection et de matraques, n'ont à aucun moment utilisé d'armes à feu et aucun décès de civil n'a été enregistré lors du démantèlement du camp de Gdim Izik. Les seules victimes, lors de cette opération se comptaient ainsi, malheureusement, uniquement dans les rangs des forces de l'ordre qui ont perdu 11 de leurs éléments", a-t-il dit.

M. Fassi Fihri a souligné que "cette campagne de désinformation a pour seul objectif de perturber le processus de négociation en cours", précisant avoir rappelé à ses interlocuteurs "l'importance de ce processus afin de parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable à ce différend régional".

Il a de même mis en garde contre cette "opération de diversion" initiée et programmée sur le territoire algérien, et qui s'est accentuée depuis que le Maroc, répondant à l'appel de la communauté internationale, a présenté l'initiative d'autonomie.

Forte des éclaircissements et de l'argumentaire présentés par le ministre marocain sur les incidents tragiques de Laâyoune, la Conférence des présidents, instance décisionnelle du PE, a pris la décision de retirer un projet de résolution sur le Sahara qui devait être voté lors de la prochaine session plénière du PE, le 25 novembre courant.

Les deux parties ont convenu de poursuivre le débat dans un climat de confiance et de sérénité, à de multiples niveaux.

A cet égard, le ministre a rappelé le rôle de la Commission parlementaire mixte Parlement Marocain-Parlement Européen, mise en place dans le cadre du Statut avancé, instance idoine pour discuter de l'ensemble des aspects de la relation Maroc-UE, y compris la question nationale.

M. Fassi Fihri était accompagné, lors de ces entrevues, notamment de l'ambassadeur du Maroc auprès de l'Union européenne, M. Menouar Alem.

vendredi 5 novembre 2010

Célébration du 35è anniversaire de la Marche Verte sur fond de développements positifs de la question du Sahara marocain


Rabat, 05/10/10- Le peuple marocain célèbre demain samedi le 35è anniversaire de la Marche Verte sur fond de développements positifs de la question du Sahara marocain, notamment le soutien croissant à l'initiative d'autonomie, l'accélération de la cadence du retour des Sahraouis à la mère patrie fuyant les camps de Tindouf et l'éclatement de l'affaire Mustapha Salma.

Le soutien crescendo de la communauté internationale à la proposition marocaine d'autonomie, la fuite collective et continue des séquestrés marocains des camps de Tindouf pour rallier la mère patrie le Maroc, et enfin l'éclatement de l'affaire du militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui a mis à nu les graves atteintes aux droits de l'Homme dans ces camps, constituent autant de développements positifs faisant en sorte que la commémoration du 35è anniversaire de la Marche Verte revêt un aspect particulier.



+ L'AUTONOMIE POUR SORTIR DE L'IMPASSE+



La diplomatie marocaine a réussi au cours de cette année à engranger plusieurs acquis concernant la question de l'intégrité territoriale du Royaume surtout au niveau du large soutien dont jouit l'initiative d'autonomie des provinces du sud, qui constitue l'unique solution pour résoudre le conflit artificiel du Sahara.

Le soutien au projet marocain d'autonomie a été exprimé à diverses occasions, au cours de rencontres internationales, lors de visites de personnalités étrangères au Maroc et également celles effectuées par des délégations de pays frères et amis dans les provinces du sud pour s'enquérir des projets de développement lancés dans la région.

Dans ce cadre, plusieurs membres du Sénat français ont exprimé, lors d'une visite effectuée dernièrement dans les provinces du sud, leur mobilisation pour défendre le projet marocain d'autonomie auprès des instances internationales.

Le président du groupe d'amitié France-Maroc au Sénat français, M. Christian Cambon, qui conduisait cette délégation de sénateurs, a appelé l'Algérie et le polisario à "faciliter les négociations" autour de ce projet.

A leur retour en France après une visite de terrain dans les provinces du sud (du 15 au 18 septembre), les sénateurs de différentes sensibilités politiques ont convenu d'organiser, prochainement à Paris, un colloque international pour mettre en avant la pertinence de l'initiative marocaine, a-t-il indiqué.

"Plusieurs facteurs nous poussent à soutenir ce projet et notre visite aux provinces du Sud n'a fait que confirmer notre conviction à cet égard", a poursuivi M. Cambon Pour sa part, le secrétaire général du parti mauritanien de la Réforme, M. Mohamed Mahmoud Ould Attolba, qui intervenait à l'ouverture, le 30 mai dernier à Rabat, de la session extraordinaire du conseil national de l'Union internationale pour le soutien au projet d'autonomie au Sahara (UIPSPAS), a affirmé que la proposition marocaine est "juste et garantit les droits des Sahraouis", exprimant le soutien de son parti à l'initiative marocaine.

Les membres du conseil national de l'UIPSPAS ont de leur part, relevé la dynamique enclenchée par la proposition marocaine sur les plans national et international.

Dans le cadre de cet élan de soutien à la proposition d'autonomie, le secrétaire du congrès général du peuple libyen, M. Mohamed Abou Al Kacem Zaoui, a exprimé la position constante de la Libye en faveur de l'intégrité territoriale du Maroc, aussi bien concernant la question du Sahara que pour ce qui est des présides occupés de Sebta et Melillia et des îles Jaafarines.

M. Zaoui, qui intervenait en avril dernier à Tripoli lors d'une réunion tenue en présence du secrétaire aux affaires extérieures au secrétariat du congrès général du peuple libyen, M. Soulaiman Chahoumi, et d'une délégation d'associations et organisations marocaines, a également souligné que la Libye rejette toute tendance séparatiste qui ne peut qu'accentuer la balkanisation du monde arabe.


Plusieurs responsables étrangers considèrent que le Royaume, à la faveur de sa proposition d'autonomie, est sur la bonne voie en vue de mettre un terme à l'affaire du Sahara.

Parmi ces responsables, figure le secrétaire d'Etat américain adjoint pour le Proche-Orient, M. Jeffrey Feltman, qui a affirmé lors d'une conférence de presse tenue dernièrement à Rabat, qu'avec sa proposition d'autonomie pour le Sahara qui est sérieuse et crédible, le Maroc a fait un pas pour le règlement de ce conflit".

Pour sa part, le président togolais, M. Faure Gnassingbé, a affirmé cette semaine que son pays soutient sans réserve le principe de l'unité du Royaume du Maroc, soulignant que "le plan d'autonomie des provinces sahariennes est une avancée historique" pour le règlement du dossier du Sahara.

"J'ai eu l'occasion d'affirmer à plusieurs reprises que le Togo soutient sans réserve le principe de l'unité du Royaume du Maroc. Dans ce cadre, le plan d'autonomie des provinces sahariennes est une avancée historique pour prendre en considération la diversité des expressions locales tout en respectant l'indispensable souveraineté de l'Etat", a déclaré M. Gnassingbé dans un entretien avec la presse.

De son cô té, le ministre d'Etat sénégalais, ministre des Affaires étrangères, M. Madické Niang, a réitéré cette semaine à Rabat, le soutien ferme de son pays à l'intégrité territoriale du Maroc, soulignant que "l'engagement du Sénégal aux cô tés du Royaume est tout à fait clair et irréversible".

"Le Sénégal ne va jamais varier dans cette option si forte", a assuré M. Niang lors d'une conférence de presse.



+ POURSUITE DES RALLIEMENTS POUR FUIR LE CALVAIRE DES CAMPS DE TINDOUF+



Cette année, la cadence des ralliements collectifs des sahraouis marocains à la mère patrie s'est accélérée, pour fuir le calvaire des camps de Tindouf. Le dernier groupe de ralliés, constitué de 46 personnes, est arrivé le 9 octobre dernier à Laâyoune. Plusieurs membres de ce groupe ont fait part des souffrances endurées par les séquestrés dans les camps de la honte, ajoutant que le +polisario+ est totalement soumis aux instructions des autorités algériennes qui utilisent les séparatistes afin de porter atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc. Ces nouveaux ralliements portent à 1561 le nombre de personnes arrivées à Laâyoune depuis le début de l'année, fuyant les camps de Tindouf.



+ AFFAIRE MUSTAPHA SALMA, NOUVELLE PREUVE METTANT A NU LES VIOLATIONS FLAGRANTES DES DROITS DE L'HOMME DANS LES CAMPS DE TINDOUF+



L'affaire Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de la "police du polisario", enlevé le 21 septembre dernier par les séparatistes sur le territoire algérien, constitue un coup de plus à cette entité artificielle en ce sens qu'elle a mis à nu les violations flagrantes des droits de l'homme dans les camps de Tindouf.

L'enlèvement de Ould Sidi Mouloud a suscité une vague de condamnations tant au niveau national qu'international, dénonçant les violations des droits de l'homme commises par les tortionnaire du polisario à l'encontre de Mustapha Salma qui a simplement exprimé en public son soutien au plan marocain d'autonomie au Sahara.

L'affaire de Ould Sidi Mouloud a été portée devant les Nations unies à New York qui lui a accordé un intérêt particulier surtout après le témoignage émouvant livré par son père Moulay Ismaili à l'adresse de la communauté internationale sur le kidnapping de son fils qui avait déclaré que sa décision de retourner aux camps de Tindouf après une visite à Smara en dépit des menaces de mort proférées par la bande des mercenaires du polisario, vise à libérer les Sahraouis de l'asservissement des séparatistes.

Le sort de Mustapha Salma reste inconnu et suscite la préoccupation de plusieurs organisations et instances internationales de défense des droits de l'Homme, notamment Amnesty International, qui a appelé la junte séparatiste du polisario à fournir des précisions sur le statut juridique de Mustapha Salma et le lieu de sa détention.

Amnesty international a exprimé sa crainte que le soutien exprimé par Ould Sidi Mouloud en faveur du projet marocain d'autonomie était dernière son enlèvement. Nul doute que tous ces développements concernant l'intégrité territoriale du Maroc corroborent, si besoin en est, le non fondé des thèses des séparatistes et la position de ceux qui les soutiennent, comme ils confirment la pertinence de la position du Royaume qui jouit de l'unanimité de tous les Marocains.

Un centre jordanien des DH exprime son inquiétude quant au sort de Ould Sidi Mouloud


Amman, 05/10/10- Le Centre d'Amman pour l'étude des droits de l'Homme (ACHRS) a exprimé son inquiétude quant au sort du militant sahraoui M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé le 21 septembre par les milices du polisario à Tindouf (sud-ouest de l'Algérie).

Dans un communiqué parvenu jeudi à la MAP, le Centre a appelé les parties concernées à se mobiliser pour assurer l'intégrité physique de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et garantir son droit légitime d'exprimer librement son opinion.

L'ACHRS rappelle que M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé à Tindouf pour avoir exprimé son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara.

Le Centre a, aussi, demandé au gouvernement algérien de réponde à l'appel des organisations marocaines de défense des droits de l'Homme, de leur permettre de rendre visite à la famille de Mustapha Salma et de le libérer immédiatement.

Vive protestation des Marocains à Imola contre les "pratiques barbares" du "polisario" à l'encontre de Ould Sidi Mouloud


Rome, 05/11/10- A l'instar d'autres associations de Marocains en Italie, l'association "Al Wafaa" basée à Imola, dans la province de Bologne (Emilie Romagne-centre), s'est élevée avec force contre les "pratiques barbares" auxquelles le "polisario" a assujetti le militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.
Dans un communiqué parvenu vendredi à la MAP, l'association condamne énergiquement l'arrestation par les miliciens du "polisario" de M. Ould Sidi Mouloud et son assujettissement à la torture pour avoir courageusement exprimé son avis en faveur du projet d'autonomie proposé par le Maroc.

A l'occasion du 35ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, l'association appelle la communauté internationale et toutes les forces éprises d'équité et de justice dans le monde à ne ménager aucun effort et à user de toutes les pressions pour obtenir la libération du militant sahraoui.

Le tissu associatif marocain en Italie n'a eu de cesse de réclamer que soit élucidé le sort de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé et séquestré par les miliciens du "polisario".

Des manifestations et sit-in ont été ainsi organisés dans plusieurs villes du pays au cours desquels les membres de la communauté marocaine ont souligné leur vive préoccupation à ce sujet ainsi que leur consternation pour l'acte de piraterie dont le militant sahraoui a été l'objet à son retour à Tindouf, en Algérie.

Ils en ont également appelé à la communauté internationale pour que M. Ould Sidi Mouloud puisse recouvrer son entière liberté et rejoindre les membres de sa famille soumis, comme lui, à la persécution et à l'oppression de la part de la direction du "polisario".

Les participants à ces différentes manifestations ont, par la même, réaffirmé leur attachement indéfectible à la marocanité du Sahara, leur mobilisation permanente pour la défense des acquis sacrés de la Nation et leur soutien inconditionnel au projet d'autonomie proposé par le Maroc.

Deux ONG US lancent à Madrid une campagne de solidarité internationale avec Mustapha Selma Ould Sidi Mouloud


Madrid- Les ONG américaines de défense des Droits de l'Homme, "Free my family now" (Libérez ma famille maintenant) et "Leadership Council for Human Rights" ont lancé, jeudi soir, à Madrid, une campagne de solidarité internationale avec Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé le 21 septembre dernier par les milices du "polisario".

Cette campagne de solidarité a été présentée à la presse espagnole et internationale, aux organisations non gouvernementales espagnoles et internationales, au cours d'un acte marqué par la présence du père de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

La campagne vise à sensibiliser l'opinion publique espagnole et internationale sur le sort de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé par les milices du "polisario", avec la bénédiction de l'Algérie, pour avoir exprimé une opinion politique concernant le conflit du Sahara, opposée à celle prô née par les séparatistes.

Toutes les consciences vives de par le monde sont appelées à conjuguer leurs actions pour faire pression pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, dont le sort reste toujours inconnu, a affirmé Sarah Channing Grieboski, présidente de "Free My Family Now", une ONG américaine qui milite au nom des femmes sahraouies dont les proches sont séquestrés dans les camps de Tindouf.

La présidente de l'ONG américaine a affirmé, au cours de la présentation de cette campagne de solidarité devant une assistance formée également de représentants d'associations d'immigrés résidant en Espagne, d'académiciens, d'avocats et d'experts dans les questions du Maghreb Arabe, "craindre pour la vie et la sécurité de Ould Sidi Mouloud" enlevé par le "polisario".

Mme Grieboski, qui a défendu le droit de Ould Sidi Mouloud de s'exprimer librement "comme n'importe quelle autre personne, sans peur d'être emprisonné ou torturé", a également exigé "la garantie des droits fondamentaux" pour tous les Sahraouis dans les camps de Tindouf en Algérie.

Pour Leigh Anne Arnold, directrice des opérations de l'ONG "Leadership Council for Human Rights", l'une des principales organisations de défense des Droits Humains aux Etats-Unis, il est nécessaire que les organisations internationales de défense des droits humains conjuguent leurs efforts pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

Cette affaire, qui est avant tout une question humanitaire, interpelle les sociétés civiles et de défense des droits de l'Homme du monde entier, a-t-elle dit, appelant à exercer des pressions pour que ce citoyen, qui n'a commis aucun crime et qui n'a fait qu'exprimer son opinion, soit libéré.

Elle s'est, d'autre part, interrogée sur le sort réservé à Ould Sidi Mouloud: "Où est Ould Sidi Mouloud? Pourquoi personne ne peut entrer en contact avec lui? Quel est son état de santé?", affirmant que le cas de Mustapha Salma est parmi des centaines, voire de milliers d'autres cas qui souffrent des abus et des violations des droits de l'Homme de la part du polisario et de son mentor l'Algérie, dans les camps de Tindouf.

Dans une intervention poignante, le père de Ould Sidi Mouloud a lancé un appel pressant à toutes les consciences vives du monde pour l'aider à libérer son fils qui a été arrêté et torturé pour avoir fait prévaloir son droit à la libre expression en proclamant son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie.

Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud a, également, demandé au gouvernement espagnol, à l'opinion publique espagnole et aux ONG de défense des droits de l'Homme à l'aider à élucider le sort de son fils enlevé par le polisario, sollicitant, devant un auditoire ému, leur aide pour exercer des pressions sur les séparatistes pour la libération de son fils.

Le père de Ould Sidi Mouloud a également appelé à la libération de ses compatriotes qui sont séquestrés depuis plus de 30 ans et de mettre un terme à leurs souffrances dans les camps de la honte.

De son cô té, le président du comité d'action pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, Mohamed Cheikh a affirmé que de plus en plus d'organisations de la société civile dans le monde sont sensibles au cas de son frère et exigent sa libération.

Il s'est dit, par ailleurs, profondément préoccupé par la situation de son frère qui fait l'objet de toutes les formes de torture et de menace pour le contraindre à renier sa position de soutien au plan d'autonomie qu'il considère comme unique solution sérieuse pour mettre fin au conflit du Sahara et aux souffrances des Sahraouis.

Le comité d'action pour la libération de Mustapha Salma avait fait part de sa préoccupation pour l'état de santé de ce militant sahraoui, après avoir été blessé lors d'une tentative d'évasion du calvaire physique et psychique auquel il est soumis depuis plus de cinq semaines.

La proposition d'autonomie au Sahara est constructive (Vice-MAE Azerbaïdjanais)

Rabat, 05/10/10 - Le vice ministre des Affaires étrangères de la République d'Azerbaïdjan, M. Araz Azimov, a souligné jeudi que la proposition marocaine d'autonomie au Sahara est une initiative "constructive de nature à faire régner la paix et la prospérité économique dans la région".

"Nous soutenons toute décision prise par les responsables marocains en vue de trouver une solution à cette question", a affirmé Azimov dans une déclaration à la presse à l'issue d'un entretien avec la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach.

Le responsable Azerbaïdjanais, actuellement en visite de travail au Maroc, s'est également félicité des relations d'amitié et de coopération qui lient le Maroc et l'Azerbaïdjan, soulignant les multiples points communs existant entre les deux pays islamiques dont leurs civilisations anciennes et la proximité géographique de l'Europe.

"Il y a entre les deux pays une complémentarité économique et un dialogue politique dynamique qui ouvre des perspectives prometteuses à la coopération bilatérale et à la consultation dans le cadre des espaces multilatéraux, notamment l'OCI dans lequel le Maroc joue un rô le prépondérant en raison de la présidence de SM le Roi Mohammed VI au comité Al-Qods", a, pour sa part, assuré Mme Akharbach.

Les deux responsables ont salué, lors de ces entretiens, la qualité de la coordination et de la consultation entre les deux pays dans les instances et foras internationaux, notamment dans le cadre des Nations unies, du Mouvement des non-alignés, du dialogue Asie-Moyen Orient, de l'OCI et du forum afro-asiatique.

La responsable marocaine a exposé, lors de cette entrevue, les derniers développements de la question du Sahara et souligné la disponibilité constante du Royaume à s'engager dans des négociations, dans le cadre de l'ONU, pour parvenir à une solution politique sur la base de l'initiative marocaine d'autonomie.

"L'issue de ce processus de négociation est tributaire de la bonne foi et de la volonté politique de l'Algérie", a-t-elle précisé, dénonçant la confiscation de la liberté d'expressions des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, qui ne peuvent exprimer leur adhésion au projet d'autonomie élargie proposée par le Maroc pour clore définitivement ce différend créé artificiellement.

Mme Akharbach a également exprimé la disposition du Maroc à répondre favorablement à l'intérêt de l'Azerbaïdjan de bénéficier de l'expérience marocaine dans le domaine des affaires islamiques, de l'enseignement supérieur et du tourisme.

jeudi 4 novembre 2010

Le Maroc et l'Espagne soulignent la nécessité de parvenir à une solution "réaliste et négociée" à la question du Sahara


Madrid- Le Maroc et l'Espagne ont souligné, mercredi, la nécessité de parvenir à "une solution réaliste et négociée" à la question du Sahara.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri et son homologue espagnole, Mme Trinidad Jiménez, ont mis l'accent, lors d'une conférence de presse au terme de leur entretien à Madrid, sur l'importance du soutien aux efforts déployés dans le cadre des Nations unies pour parvenir à une "solution politique négociée" à la question du Sahara.
Mme Jiménez a affirmé, à ce sujet, que la position de son pays vis-à-vis de la question du Sahara "est restée inchangée durant les dernières années", relevant que l'essentiel est de parvenir à un consensus entre les parties à même de favoriser une solution définitive à ce conflit.
L'Espagne a toujours soutenu les résolutions des Nations unies sur la question du Sahara, a-t-elle poursuivi, affirmant que son pays continuera d'accompagner les parties pour les aider dans la recherche d'une solution négociée et mutuellement acceptable.
Elle a rappelé, dans ce sens, que l'Espagne Âœuvre également, dans le cadre du groupe des pays amis, pour accompagner les parties et les aider à parvenir à "une solution négociée, juste et conforme aux résolutions des Nations unies".
M. Fassi Fihri a aussi mis l'accent sur la nécessité d'accompagner les efforts qui sont menés dans le cadre des Nations unies et de tenir compte des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU pour réaliser "une véritable avancée et parvenir à une solution politique négociée" à la question du Sahara marocain.
Le ministre a réitéré la disponibilité du Royaume à s'engager dans des négociations, dans le cadre des Nations unies, au sujet "d'un accord négocié, réaliste et conforme au droit international", plaidant, à ce titre, pour "une sensibilisation de tous les partenaires de la région pour ne plus laisser cette question comme un facteur de blocage du Maghreb et une entrave à son intégration".
"Le Maghreb est une nécessité économique, un impératif sécuritaire et un souhait populaire", a-t-il dit, rappelant que le Maroc "a fait preuve de bonne volonté" en présentant la proposition d'autonomie pour les provinces du Sud, accueillie favorablement par la communauté internationale et le Conseil de sécurité.

M.Fassi Fihri déplore le traitement biaisé et orienté réservé par certains médias espagnols aux questions du Maroc et de son Sahara


Madrid- Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taieb Fassi Fihri a déploré la façon avec laquelle certains médias espagnols traitent tout ce qui se rapporte au Maroc et à son Sahara, préférant "distordre" la réalité et "envenimer" les relations entre les deux pays.
Au lieu de se faire l'écho des bonnes relations entre le Maroc et l'Espagne et de contribuer à baisser la tension qui peut surgir, de temps en temps, entre pays voisins, une certaine presse espagnole ne fait que "distordre la réalité du Maroc et du différend régional au sujet du Sahara marocain", a regretté M. Fassi Fihri, lors d'une conférence de presse conjointe, mercredi à Madrid, avec la nouvelle ministre espagnole des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez.
"Le Maroc évolue, se transforme, progresse et adopte des valeurs modernes. Mais c'est un Maroc que certains médias espagnols refusent de voir", s'est indigné M. Fassi Fihri qui s'est interrogé sur cette volonté délibérée de certains médias espagnols de tromper l'opinion publique espagnole.
"A force de ne lire que des choses négatives et déformées sur le Maroc et sur le différend régional au sujet du Sahara, l'on est en droit de se poser des question".
Les médias espagnols ne voient "malheureusement rien d'autre que des choses négatives et déformées du Maroc, sans apprécier les changements qui sont en train de se produire dans le Royaume", a-t-il encore dit.
Alors que les médias espagnols ont un rôle "fondamental pour conforter les relations entre les deux pays", "ce rôle n'est, malheureusement pas assumé par l'ensemble de la presse espagnole", a regretté le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
Il a, dans ce contexte, attiré l'attention, dans "un geste plein de franchise", sur "les excès de certains soi-disant spécialistes des questions du Maghreb ou du Sahara, qui prennent leurs désirs pour des réalités et qui, lorsque le Maroc montre le ciel de sa main, un ciel ombrageux dans la région euro méditerranéenne, ne voient que le doigt qui montre le ciel".
Il a également reproché à certains journalistes espagnols de pêcher par manque de connaissance concernant la question du Sahara et d'avancer des contres vérités sur la question.
"Je vous défie de trouver dans les dernières résolutions du Conseil de sécurité le terme référendum. Ce qu'il y a (dans ces résolutions) c'est un appel à une solution politique négociée tenant compte des efforts faits depuis 2006 par le Maroc et du sens du réalisme et du compromis dans la réalisation de l'autodétermination", a-t-il précisé à l'adresse d'une journaliste qui a relevé que le référendum est la seule voie pour l'exercice du droit à l'autodétermination.
M. Fassi Fihri a également épinglé le traitement réservé par certains médias espagnols au campement de tentes dressées aux environs de Laâyoune par des citoyens pour exprimer des revendications purement sociales, "un traitement plein de désinformation", a-t-il assuré.
Les médias espagnols ont préféré passer sous silence le fait que le Maroc ait opté pour le dialogue pour résoudre ce problème, un dialogue qui entre dans le cadre des principes du Maroc nouveau qui se transforme et évolue. Ils ont, également, choisi la désinformation avançant même des chiffres erronés du nombre de personnes présentes dans le camp et parlant de véritable siège imposé par les autorités marocaines à ce campement, qui est d'ailleurs approvisionné en eau et nourriture et où les gens peuvent entrer et sortir à leur aise, a-t-il indiqué.
Ces tentes dressées en dehors de la ville de Laâyoune sont l'expression de revendications purement sociales, similaires aux autres formes d'expressions revendicatives dans plusieurs démocraties, a tenu à souligner M. Fassi Fihri, relevant que ce campement, qui est d'ailleurs un acte illégal d'attroupement sans autorisation, est toléré par les autorités marocaines qui le gèrent par le dialogue.
"Le Maroc croit dans les vertus du dialogue et nous croyons que ces revendications méritent d'être examinées", a-t-il dit, " mais cela, je ne le vois dans aucun support médiatique Espagnol", a déploré le ministre.
Avançant un autre exemple du traitement déséquilibré des médias espagnols de tout ce qui se rapporte au Maroc et à la question du Sahara, M. Fassi Fihri s'est dit étonné de ne voir "aucune couverture, aucun émoi, aucune mobilisation dans la presse espagnole pour l'enlèvement de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, par les milices du polisario, ni pour le sort d'une personne qui s'est exprimée en faveur de l'initiative d'autonomie marocaine".
Le ministre s'est également interrogé sur les raisons qui font que certains médias espagnols ne se sont presque jamais fait l'écho de la situation unique vécue dans les camps de Tindouf, "le seul camp de réfugiés au monde où l'accès est refusé au HCR pour pouvoir organiser un recensement de la population et pour interviewer, individuellement et sans contrainte, ces personnes sur leur souhait de rester dans ces camps ou de rentrer chez eux au Maroc".
"Mais cette situation ne semble pas émouvoir une certaine presse espagnole", a-t-il encore déploré.

Le Maroc appelle le HCR à entreprendre "sans tarder" un recensement des populations dans les camps de Tindouf


New York (Nations Unies), 04/11/10- Le Maroc a appelé, mercredi à New York, le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) à mettre en œuvre "dans les meilleurs délais" un plan d'action pour le recensement et l'enregistrement des populations dans les camps de Tindouf, en Algérie.
"Le HCR, fort de l'appui clair du Secrétaire Général (de l'ONU) est désormais appelé à entreprendre sans tarder les démarches nécessaires auprès des autorités algériennes pour qu'un plan d'action pour le recensement et l'enregistrement desdites populations soit établi et mis en œuvre dans les meilleurs délais", a déclaré le représentant permanent du Royaume auprès de l'ONU, l'ambassadeur M.Mohammed Loulichki.
Dans son dernier rapport sur la question du Sahara, le Secrétaire Général de l'ONU, Ban Ki-moon, a demandé, "sans aucune forme d'ambiguïté, qu'une +réflexion sérieuse+ soit engagée pour procéder au recensement de ces populations et de mettre en œuvre un programme d'entretiens individuels", a rappelé l'ambassadeur, regrettant que cet appel soit à ce jour "ignoré par l'Algérie".
Cet appel du Secrétaire Général est, "à ce jour, toujours ignoré par l'Algérie, qui continue de conditionner l'enregistrement à la solution politique du différend sur le Sahara marocain alors qu'il s'agit fondamentalement d'une opération guidée par le souci de la protection des populations des camps de Tindouf", a insisté l'ambassadeur qui s'exprimait devant la 3ème commission de l'Assemblée générale des Nations Unies.
"Face à cette attitude obstructionniste de l'Algérie, au demeurant intenable et irrecevable, l'urgence d'une telle action du HCR est doublement justifiée" aussi bien au regard des droits de l'Homme que du respect dû à la communauté des donateurs, a insisté le diplomate.
"D'une part, les populations qui ont fui par centaines les camps cette année, au péril de leur vie, pour rejoindre le Maroc démontre amplement où se situent les violations des droits de l'Homme et où règne la quiétude et le respect de la dignité humaine", a fait observer M. Loulichki, citant le cas de M. Mustapha Salma Ould Mouloud, dont le sort demeure jusque là inconnu.
"Le cas de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, actuellement en détention illégale et arbitraire pour la seule expression d'appui à l'initiative marocaine d'autonomie, a révélé le reniement par l'Algérie de ses obligations d'Etat d'asile ainsi que les manœuvres d'intimidation et d'instrumentalisation du polisario", a dit le diplomate, soulignant que "la pression de la communauté internationale sera maintenue et intensifiée jusqu'à la libération effective de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et son retour, sain et sauf, parmi les siens".
D'autre part, a-t-il poursuivi, la communauté des donateurs, dans le contexte de la crise financière actuelle, a le droit de savoir le nombre exact des populations des camps et ses mouvements démographiques pour ajuster l'aide en conséquence et ne peut plus tolérer l'anormalité d'une telle situation qui aboutit à des détournements de l'aide, largement documentés ces dernières années par de nombreux organismes aussi bien onusiens qu'européens".
Par ailleurs, le Royaume estime que le fardeau des refugiés requiert une répartition plus équitable au niveau international afin de tenir compte de la situation économique et sociale des pays en développement où se situent, malheureusement, près de 80 pc de l'ensemble des refugiés de la planète.
Dès lors, a-t-il estimé, la solidarité internationale devrait s'affirmer davantage eu égard aux retombées de la crise économique et financière mondiale et aux ressources limitées et aux choix budgétaires difficiles auxquels font face les pays hô tes.
A cet égard, a souligné M. Loulichki, le Royaume " appuie pleinement la proposition du Haut Commissariat d'un +New deal+ pour s'assurer que la générosité des pays d'asile soit accompagnée par une solidarité active et un partage de la charge avec les pays développés".

En dépit de l'annonce de sa libération par le polisario, Mustapha Salma "demeure dans un état de confinement" à Mhiriz (HRW)


Washington- Bien que le polisario ait annoncé la "libération" de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, le 6 octobre, ce dernier "demeure dans un état de confinement" dans la région éloignée de Mhiriz, indique mercredi un communiqué de Human Rights Watch (HRW).

L'organisation internationale des droits de l'Homme, qui déplore "l'inexistence d'observateurs étrangers sur le terrain pour vérifier si Mustapha Salma est traité humainement", souligne qu'il avait été enlevé le 21 septembre dernier, (...) après avoir déclaré son soutien à la proposition marocaine d'autonomie.
Les membres de la famille de Mustapha Salma, joints au téléphone mercredi par HRW, sont "sans nouvelles de lui depuis son enlèvement", affirme cette ONG internationale, appelant le polisario "à autoriser l'homme qu'il détient à avoir un accès libre à sa famille".
HRW rappelle, d'autre part, que Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud avait donné une conférence de presse, le 9 août dernier à Smara, durant laquelle il s'est prononcé en faveur du plan marocain d'autonomie en tant que solution "viable" au conflit du Sahara.

mercredi 3 novembre 2010

Arrivée à Laâyoune de la caravane "Intégrité territoriale" de soutien à l'autonomie dans les provinces du Sud


Laâyoune, 03/11/10- La caravane "Intégrité territoriale" de soutien à l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du sud du Royaume et de solidarité avec les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, est arrivée mardi soir à Laâyoune.
Organisée par le Forum régional des éditeurs de Meknès, sous le signe "Le Maroc dans son Sahara", la caravane qui a fait le départ le 28 octobre de Meknès à destination de Dakhla, connaît la participation de journalistes, d'artistes et d'acteurs associatifs, outre de personnes ayant pris part à la Marche verte.
Le président du Forum régional des éditeurs de Meknès, M. Fouzi Rahoui, a souligné que cette caravane a pour objectif de démontrer au monde la mobilisation constante des Marocains derrière SM le Roi Mohammed VI dans les initiatives initiées par le Souverain en faveur des provinces du Sud du Royaume.
L'escale de la caravane à la place du Méchouar à Laâyoune est un message clair aux ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume pour qu'ils cessent leurs manœuvres et complots ourdis qui ne porteront pas atteinte à la conviction des Marocains et à leur indéfectible attachement au glorieux Trône Alaouite, a-t-il affirmé dans une déclaration à la MAP.
Il a également indiqué que la caravane se veut un signal fort que l'initiative d'autonomie est une solution juste au conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Pour sa part, M. Abdeljalil Alaoui M'hamedi, acteur associatif, a indiqué que sa participation à la caravane est une occasion pour rendre visite à la population du sud du Royaume et appeler à la libération de tous les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, à leur tête Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.
Les participants à cette caravane avaient organisé à Smara une marche symbolique vers le domicile de la famille d'Ould Sidi Mouloud en signe de solidarité avec ce militant sahraoui enlevé depuis le 21 septembre par les milices du polisario.
La caravane poursuivra son périple vers Dakhla où sera organisée une rencontre sous le signe "La mobilisation pour le soutien de l'initiative d'autonomie".

Le Togo soutient "sans réserve" l'unité du Royaume du Maroc (Président)


Rabat - "Le Togo soutient sans réserve le principe de l'unité du Royaume du Maroc", a affirmé le président togolais, M. Faure Gnassingbé, soulignant que "le plan d'autonomie des provinces sahariennes est une avancée historique" pour le règlement du dossier du Sahara.
"J'ai eu l'occasion d'affirmer à plusieurs reprises que le Togo soutient sans réserve le principe de l'unité du Royaume du Maroc. Dans ce cadre, le plan d'autonomie des provinces sahariennes est une avancée historique pour prendre en considération la diversité des expressions locales tout en respectant l'indispensable souveraineté de l'Etat", a déclaré M. Gnassingbé dans un entretien publié, mardi, par +Le Soir Echos+.

Evoquant les relations entre le Togo et le Maroc, le président togolais, qui a participé récemment aux travaux du Forum économique mondial sur la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) tenu à Marrakech, a rappelé que les deux pays "ont toujours entretenu d'excellentes relations", exprimant sa "profonde estime pour SM le Roi Mohammed VI dont la haute stature rayonne sur toute l'Afrique".

S'agissant de la coopération bilatérale, le président togolais a indiqué que de "nouvelles perspectives s'ouvrent pour une coopération renforcée entre nos deux pays". Dans ce sens, M. Gnassingbé a relevé que les deux pays, qui sont de grands producteurs de phosphates, devraient coordonner leurs efforts afin de mieux gérer les aléas du marché international.

Il a, par ailleurs, précisé que son pays s'appuie sur les structures offertes par le Royaume du Maroc pour la formation de ses cadres, dans des domaines essentiels tels que l'éducation, la santé et le génie civil. "C'est un bel exemple de coopération Sud-Sud", s'est-il félicité.

Des dizaines de milliers de sahraouis refusent de subir la politique "du pire" prônée par le polisario (Journal US)


New York- En cautionnant la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du sud, une solution "équitable" à même de mettre fin au conflit du Sahara, plusieurs dizaines de milliers de sahraouis refusent, ainsi, de subir la politique du "pire" prônée par le polisario, écrit mardi le New York Post.
Tout en mettant en doute la capacité du polisario à diriger "ne serait-ce qu'un territoire minuscule", l'auteur de l'article Richard Miniter, journaliste d'investigation US et auteur à succès, souligne que le Maroc avait mis sur la table une "solution équitable" à travers l'initiative d'autonomie, que les "responsables de l'Administration Obama ont qualifié de +sérieuse et crédible+".
Richard Miniter, qui a récemment rendu visite aux camps de Tindouf à l'invitation des séparatistes, affirme que "pas moins de cinq mille personnes disparaissent dans le désert chaque année (...), soit en regagnant le Maroc, soit en rejoignant les rangs des trafiquants de drogues ou ceux d'Al-Qaeda".
L'auteur de l'article fait observer qu'une simple visite des camps de Tindouf et des provinces du sud du Maroc rappelle le contraste flagrant et douloureux, qui existait entre Berlin ouest et Berlin est du temps de la guerre froide.
D'une part, explique-t-il, le Maroc "une monarchie constitutionnelle, avec 30 partis politiques, qui a consenti des efforts soutenus pour promouvoir dans son sud une société prospère et stable, construit de nouveaux ports (...) et de nouveaux logements venus supplanter les bidonvilles laissés par les Espagnols, outre l'arrivée d'investisseurs étrangers dans le secteur de l'hôtellerie notamment".
A contrario, "le polisario ne tolère ni l'existence de partis politiques, ni même celle de médias indépendants", poursuit Richard Miniter, auteur de deux bestsellers sur la liste du New York Times intitulés "Losing bin Laden" (Perdre ben Laden) et "Shadow War", (Guerre d'ombre).
Dans cet article intitulé "Un bastion d'Al-Qaeda en devenir", il soutient que plusieurs dirigeants et membres du front polisario ont "des liens avec le groupe terroriste d'Al-Qaeda" dans le Maghreb et que les étendues désertiques du Sahara "sont en passe de devenir le prochain Afghanistan".
La nébuleuse terroriste, rappelle-t-il, avait été derrière les attentats perpétrés au Maroc, "le plus ancien allié des Etats-Unis dans la région".
Elle a également perpétré des attentats contre des commissariats en Algérie et tenté de prendre pour cible des bâtiments de guerre US croisant dans le Détroit de Gibraltar et l'ambassade des Etats-Unis au Mali, ajoute-t-il.
Il a aussi rappelé les dizaines d'opérations d'enlèvements menées par ce groupe terroriste contre des ressortissants européens dans la région, qui ont généré quelque 20 millions de dollars en rançons, "une somme suffisante pour financer une armée".
Richard Miniter relate, dans ce contexte, l'histoire de Bashir Rguibi, "ancien propagandiste" des séparatistes, ayant regagné le Maroc, et qui affirme avoir visité "un bastion d'Al-Qaeda situé à Buirtaqsit, un territoire techniquement sous contrôle du polisario, où les militants de la nébuleuse terroriste s'approvisionnent en armes et en roquettes".

mardi 2 novembre 2010

Les expulsés d'Algérie réitèrent leur appel à l'ouverture d'une enquête onusienne


Nador, - Les victimes de l'expulsion arbitraire d'Algérie ont réitéré leur appel aux Nations-unies pour l'ouverture d'une enquête internationale sur les crimes commis par le régime algérien contre des milliers de Marocains expulsés en 1975.
Il est impératif de diligenter une enquête internationale sur les crimes commis par le régime algérien, notamment dans la région de Sabkha, indique lundi un communiqué de l'Association pour la défense des Marocains expulsés d'Algérie (ADEMA).

Les expulsés d'Algérie se rappellent le dévouement et les sacrifices du Maroc et des Marocains dans le processus de recouvrement de l'indépendance de l'Algérie, mais aussi la volte-face du régime algérien qui "une fois l'indépendance acquise, a laissé tomber le masque et s'en est pris aux vrais combattants et fils des martyrs ayant sacrifié leur vie pour une Algérie libre, démocratique et indépendante".

Ils se remémorent avec amertume les sévices et les "crimes des plus infâmes jamais perpétrés contre l'humanité" commis par ce régime qui "dans une tentative visant à dénaturer l'histoire, a effacé du registre de la révolution algérienne les noms des véritables héros pour les remplacer par des noms des collaborateurs de l'occupant".

L'ADMEA saisit cette occasion pour lancer un appel aux Algériens épris de liberté d'œuvrer pour faire face aux "attitudes irresponsables" du régime algérien et aux ONG internationales pour qu'elles fassent sienne la cause des 45.000 Marocains expulsés de l'Algérie.

Nador: Départ d'une caravane de solidarité vers Laayoune et Smara, mercredi prochain

Nador, - Une Caravane Nador-Laayoune-Smara sera organisée à partir de mercredi prochain à l'initiative d'un collectif d'associations représentant la société civile de la province de Nador, apprend-on auprès des organisateurs.
Cette caravane, initiée sous le signe "L'intégrité territoriale: solidarité de Nador à Smara", s'inscrit dans le cadre de la mobilisation générale pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et vise le renforcement des liens avec les concitoyens au Sahara marocain, ont expliqué les organisateurs lors d'un point de presse dimanche soir à Nador.
L'initiative a pour but également de démontrer la pertinence de la proposition marocaine d'autonomie, seule issue juste et réaliste au conflit artificiel autour du Sahara marocain et réaffirmer la mobilisation de l'ensemble des Marocains, du nord au sud, derrière le Roi Mohammed VI pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume, ont-ils expliqué.
Les participants à cette caravane auront des rencontres avec les habitants et les représentants de la société civile des villes de Laayoune et Smara et prendront part aux festivités qui auront lieu, à Laayoune, à l'occasion de l'anniversaire de la Marche verte.
En signe de solidarité avec Mustapha Salma Ould sidi Mouloud, dont le sort demeure jusqu'à présent inconnu, les participants à cette caravane organiseront une marche symbolique vers le domicile de la famille de Mustapha Salma à Smara pour rencontrer ses proches.
La caravane sera également l'occasion pour les participants de dénoncer les complots ourdis par le +polisario+ avec le soutien de l'Algérie pour compromettre les efforts du Royaume pour venir à bout de ce conflit factice qui n'a que trop duré au mépris des intérêts des pays du Maghreb arabe et des peuples maghrébins.

Un analyste espagnol relève le traitement "franchement déséquilibré" du conflit du Sahara par les médias dans son pays


Madrid, - L'analyste espagnol et spécialiste de la question du Sahara, Chema Gil, a relevé le traitement "franchement déséquilibré" que réservent les médias dans son pays au conflit du Sahara.
En Espagne, le traitement de ce différend par la presse espagnole est "franchement déséquilibré et penche en faveur du +polisario+", a affirmé l'analyste dans un entretien publié par le site d'information "Globedia", en soulignant que les médias de son pays deviennent aussitôt "frileux" dès lors qu'il s'agit de rapporter ou de commenter des informations qui épinglent le +polisario+.
Il s'interroge aussi sur l'interprétation à donner au "mutisme" des médias espagnols concernant le démantèlement, récemment, par le Maroc, de deux cellules liées à Al Qaeda, dont l'une est dirigée par un extrémiste, ancien résidant en Italie et pro-polisario, et qui s'est fait baptiser "Front du jihad sahraoui".
Autre exemple de la désinformation des médias espagnols pour tout ce qui se rapporte au Sahara, les derniers incidents près de la ville de Laayoune. Ces supports n'ont fait que reproduire des propos d'activistes pro-polisario, dont certains informés depuis l'Espagne. "Pour ce qui est des communiqués officiels publiés par le Maroc ou l'enquête ouverte (sur le décès du jeune Najem El Gareh) etc, les médias espagnols sont restés muets ou presque".
En réalité, affirme Chema Gil, "ce qui se passe au sein des médias espagnols, bien que la situation commence à changer petit à petit, n'est que le reflet de ce qui se passe au sein de la société espagnole" où la connaissance problème du Sahara "demeure résiduelle".
"Certains Espagnols de quarante ans ou de cinquante ans peuvent avoir une idée plus ou moins proche et claire, mais à coup sûr obsolète, de la réalité réelle de ce conflit. Quant aux autres !", a-t-il lancé.
Cette réalité est également la conséquence de "la méfiance cultivée, en Espagne, à l'égard du Maroc, une situation qui commence à changer et qui changera encore plus avec la présence de plus en plus nombreuse des entreprises espagnoles au Maroc et des Espagnols qui résident dans ce pays", affirme Chema Gil qui estime que la présence de la communauté immigré marocaine en Espagne, qui doit s'incorporer encore davantage dans la société civile, à travers des associations, des forums et une forte présence dans les universités, peut également aider à renverser la donne.
"La Catalogne est peut-être le meilleur exemple de ce changement de conception" du conflit du Sahara et à l'égard du Maroc en général, a-t-il assuré.
"Il est vrai que la balance est en train d'être rééquilibrée, bien que le rythme en soit trop long, étant donné que le +polisario+ a de moins en moins de crédibilité en Espagne", estime Chema Gil, également spécialiste en communication.

Arrivée à Smara de la caravane "Intégrité territoriale" de soutien à l'autonomie dans les provinces du sud


Smara, - La caravane "Intégrité territoriale" de soutien à l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du sud du Royaume et de solidarité avec les populations séquestrées dans les camps de Tindouf est arrivée lundi à Smara.
Organisée par le Forum régional des éditeurs de Meknès sous le signe "Le Maroc dans son Sahara", la caravane qui a fait le départ vendredi de Meknès à destination de Dakhla, connaît la participation d'acteurs associatifs, d'artistes et de jeunes originaires des provinces du sud du Maroc outre des membres de "la coordination nationale de mobilisation globale pour la mise en œuvre de l'initiative d'autonomie".
Pour le président du Forum régional des éditeurs de Meknès, cette caravane est un message clair à l'adresse de l'opinion publique internationale sur la cohésion et l'union qui lient les différentes composantes du peuple marocain de Tanger à Lagouira et une initiative qui contribue à la mobilisation générale de l'ensemble des Marocains pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume et faire face aux manœuvres ourdies par ses ennemis.
Il a également indiqué que le Forum va poursuivre la mobilisation en faveur de la libération de tous les marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, à leur tête Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.
Dans une déclaration similaire, Amina Ben Lhaj, acteur associatif, a indiqué que cette caravane se veut un moyen pour sensibiliser à l'importance de l'initiative marocaine d'autonomie qui vise à régler définitivement le conflit artificiel autour de la question du Sahara marocain.
Mme Ben Lhaj a appelé en outre la communauté internationale à intervenir d'urgence pour lever le blocus imposé aux séquestrés dans les camps de Tindouf et mettre fin à leur calvaire pour qu'ils puissent regagner leur pays le Maroc.
Les participants à cette caravane ont saisi l'occasion d'être à Smara pour organiser une marche vers la résidence de la famille d'Ould Sidi Mouloud en signe de solidarité avec ce dernier enlevé depuis le 21 septembre par les milices du polisario.

lundi 1 novembre 2010

Il est temps de parvenir à un accord "réaliste" au sujet de la question du Sahara (Jimenez)

Madrid, - La nouvelle ministre espagnole des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez, a affirmé que le moment est venu pour parvenir à une "solution réaliste" de la question du Sahara.
"Il est temps de parvenir à une solution réaliste au sujet de la question du Sahara", a souligné le chef de la diplomatie espagnole dans un entretien, publié samedi par le journal "El Pais", ajoutant que ce sont les parties concernées qui doivent décider de cette "solution réaliste".
L'Espagne peut aider à parvenir à cette solution, a-t-elle dit, ajoutant que "le moment est venu pour que les parties s'assoient autour de la table des négociations et trouver une solution réaliste" à ce contentieux.
Dans ce contexte, la nouvelle ministre espagnole des Affaires étrangères s'est félicitée de la décision des parties de maintenir des conversations la semaine prochaine à New York, affirmant que "l'Espagne se réjouira de tout accord auquel elles parviendront".
Concernant les revendications sociales de certains citoyens qui ont dressé des tentes en dehors du périmètre urbain de la ville de Laâyoune, le chef de la diplomatie espagnole a affirmé que "le dialogue ouvert par les autorités avec ces citoyens a donné ses fruits".

Manifestations contre le "prolisario" au Mans: la presse locale donne la parole aux Marocains


Le Mans (France), - La grande mobilisation marocaine contre l'organisation au Mans (ouest de la France) d'une opération de propagande et de désinformation du "polisario", n'est pas passée inaperçue dans la presse locale qui a donné dimanche la parole aux manifestants marocains.

En deux jours, cette mobilisation, organisée à l'appel d'un collectif d'Associations marocaines et d'amis du Maroc en France, a donné lieu à deux manifestations rassemblant quelque 200 personnes venant de toute la France, alors qu'une troisième est prévue dimanche, écrit +Le Maine Libre+, notant que parmi les manifestants figurent des élus locaux se réclamant pour la plupart de la gauche.
Ils défendent le projet marocain d'autonomie et accusent notamment les élus du Mans, en particulier le maire socialiste Jean-Claude Boulart, pour leur soutien au "polisario", à travers l'opération de "jumelage" liant la ville française, depuis 1982, au camp Haouza, "une ville qui n'existe pas", rapporte le journal.
"La ville du Mans est jumelée avec une ville qui n'existe pas. Ici, il y a un lobby sur la question du Sahara", répètent inlassablement les membres de l'Association sahraouie de solidarité pour le projet d'autonomie et de développement durable qui regrettent de "n'entendre qu'un seul discours à chaque fois que la question se pose".
Hicham Boudhhendah, élu de Schiltigheim, dans la banlieue strasbourgeoise, reconnaît qu'il y a "des militants de gauche, du Parti socialiste notamment, qui sont opposés au jumelage qu'entretient Le Mans avec Haouza".
Pour le secrétaire général de l'Association sahraouie de solidarité pour le projet d'autonomie et de développement durable, Moulay Hamidi, cette manifestation vise à sensibiliser le public sur la question du Sahara et mettre en avant la pertinence du plan d'autonomie qui s'avère être la solution "la plus équitable" à ce conflit artificiel.
Lors d'une grande marche samedi, les manifestants avait sillonné les différents artères de la ville et observé des sit-in notamment devant le siège de la Mairie et du Palais des congrès où se tient une opération de propagande et de désinformation montée par des activistes algériens et européens pro-polisario.
Mobilisés spontanément à l'occasion de la venue du dénommé Mohamed Abdelaziz dans la ville du Mans, ils veulent sensibiliser l'opinion publique française sur les violations des droits de l'Homme dans les camps des séquestrés de Tindouf et réclamer la vérité sur le sort de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, toujours porté disparu, malgré l'annonce mensongère de sa prochaine libération par ses geôliers.
Ils ont notamment marqué une pause devant +Le Maine Libre+ pour attirer l'attention des médias de la région et du reste de la France sur les exactions du "polisario" dans les camps de Tindouf et la prise en compte du plan d'autonomie comme solution juste et équitable à la question du Sahara.

Laâyoune: Des centaines de citoyens empêchent 15 activistes espagnols pro-polisario de débarquer au port de la ville


Laâyoune, - Des centaines de citoyens fermement attachés à l'intégrité territoriales du Royaume ont empêché dimanche un groupe de quinze activistes espagnols pro-polisario de débarquer au port de la ville de Laâyoune.

Ces citoyens se sont rassemblés au port de Laâyoune pour exprimer leur refus d'autoriser à ces ressortissants espagnols connus par leur soutien aux séparatistes et leurs positions hostiles au Maroc et à son intégrité territoriale, de débarquer au port de la ville.
Originaires des Iles Canaries, les membres de ce groupe étaient arrivés dimanche matin à bord d'un bateau au port de Laâyoune, en provenance de Las Palmas.
Certains membres de ce groupe avaient brandi fin août dernier à Laâyoune les drapeaux des ennemies de l'intégrité territoriale du Royaume dans un acte de provocation délibéré qui a heurté les sentiments des habitants de la ville et de l'ensemble du peuple marocain suscitant ainsi l'ire de la population. Les forces de l'ordre ont du intervenir pour protéger ces ressortissants espagnols de la colère des habitants de Laâyoune irrités par cet acte irresponsable.
Ces citoyens, qui brandissaient le drapeau national et des portraits de SM le Roi Mohammed VI, ont dénoncé les agissements de ce groupe d'espagnols pro-polisario et exprimé leur refus catégorique de toute ingérence étrangère dans les affaires du Maroc et de son intégrité territoriale.
A cette occasion, Mohamed Echeradi, acteur associatif à Las Palmas qui était à bord du même bateau ayant conduit ce groupe d'activistes espagnols au port de Laâyoune, a indiqué que les manœuvres fomentées par certains milieux hostiles au Maroc ne peuvent jamais porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume.
Il a ajouté que sa visite à Laâyoune en compagnie de trente autres acteurs associatifs vise à attirer l'attention de l'opinion publique nationale et internationale sur de tels actes de provocation menés par certains "opportunistes pro-séparatistes".
Dans une déclaration à la presse, M. Echeradi, membre du comité de coordination des acteurs de la société civile à Nador, a ajouté que le peuple marocain a toujours refusé de se plier aux provocations de tous genres, faisant observer que les projets de développement d'envergure initiés dans le Royaume sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI sont la meilleure réponse aux agissements désespérés de ces opportunistes.
Il s'est dit étonné du parti pris de ces ressortissants espagnols obstinés à défendre à tort une seule idée alors qu'ils prétendent représenter la société civile, soulignant que cela "suscite l'ironie".
Pour sa part, Rachid Abidar, membre de la commission préparatoire du mouvement mondial pour soutenir la question du Sahara, a affirmé que les Marocains refusent tout acte hostile au Royaume et tout agissement de nature à offenser leurs sentiments, appelant les membres de ce groupe à rebrousser chemin et à s'abstenir de toute ingérence dans les affaires du Royaume.
A rappeler que le gouvernement espagnol avait souligné, suite aux agissements des activistes canariens en en août dernier à Laâyoune, "la nécessité" pour ses ressortissants de "respecter la loi en vigueur dans l'ensemble du territoire marocain".

Le plan d'autonomie, "une initiative louable qui sert l'intégration au Maghreb" (Maire britannique)


Londres, - Le plan d'autonomie présenté par le Maroc pour régler, sous souveraineté marocaine, la question du Sahara "est une initiative louable qui sert l'intégration dans la région du Maghreb", a indiqué dimanche M. Clive Blackmore, maire de la ville britannique de Trowbridge (sud-ouest de l'Angleterre).

L'initiative, déjà qualifiée de sérieuse et crédible par l'Onu et par les grandes puissances, est de nature à régler cette question qui n'a que trop duré et aider les pays de la région du Maghreb à émerger en tant qu'interlocuteur crédible vis-à-vis des partenaires européens, a confié à la MAP M. Blackmore.
Le Maire libéral-démocrate, qui prenait part à une manifestation organisée devant le siège du parlement britannique à Londres pour appeler à la libération de M. Ould Sidi Mouloud, a souligné que l'enlèvement du militant sahraoui témoigne du climat d'intimidation qui règne dans les camps de Tindouf.
L'Algérie, qui abrite ces camps sur son territoire, doit libérer M. Ould Sidi Mouloud, a-t-il dit, avant de s'élever contre les pratiques d'enlèvement et de disparition qui sévissent toujours dans les camps.
Il est malheureux de constater que de telles pratiques déplorables persistent toujours en Algérie au moment où les pays du monde, y compris le Maroc, œuvre activement pour la consécration des droits et des libertés, a dit M. Blackmore.
Les organisations internationales et les parlements des pays démocratiques doivent intervenir pour mettre fin à cette situation qui s'inscrit en déphasage avec l'évolution voulue de démocratisation et de renforcement des droits de l'homme, a dit le responsable britannique.
De nombreux ressortissants marocains ont pris part à la manifestation de dimanche pour appeler le gouvernement et le parlement britanniques ainsi que les organisations de défense des droits de l'homme à intervenir pour faire la lumière sur le sort de M. Ould Sidi Mouloud, enlevé à Tindouf en septembre dernier.

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Rabat- Le Parti travailliste (PT) a organisé, dimanche, un sit-in de solidarité avec Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud devant le siège de l'ambassade d'Algérie à Rabat.

Des centaines de personnes ont brandi le drapeau national et des banderoles appelant à la libération de Mustapha Ould Sidi Mouloud.
Les manifestants ont également condamné avec force l'enlèvement d'Ould Sidi Mouloud, le 21 septembre dernier, pour avoir simplement exprimé son soutien à la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud.
Les participants à ce sit-in ont exprimé, dans une lettre adressée au président de la République d'Algérie, leur solidarité totale avec Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, affirmant que son enlèvement par les milices du "polisario" constitue une violation grave des droits de l'Homme tels qu'ils sont universellement reconnus.
Ils ont également exprimé leur détermination à poursuivre la mobilisation pour que Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud puisse jouir pleinement de ses droits légitimes.
Ils ont, en outre, réitéré que l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud, qui fait l'unanimité de l'ensemble des Marocains, constitue une partie d'un projet complémentaire, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, basé sur des réformes substantielles à caractère politique et économique.
Ils ont, d'autre part, appelé, dans cette lettre, à la solidarité et à la fraternité entre les peuples afin de faire face aux phénomènes du terrorisme, du crime organisé et de l'extrémisme religieux que connaît la région du Sahel.