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lundi 4 avril 2011

L'Etat Indépendant de Papouasie Nouvelle Guinée retire sa reconnaissance à la pseudo "Rasd"



Rabat, - L'Etat Indépendant de Papouasie Nouvelle Guinée a décidé de retirer sa reconnaissance à la pseudo +Rasd+.

Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération a reçu, cette semaine, une note verbale signée par le ministre des Affaires étrangères de l'Etat Indépendant de Papouasie Nouvelle Guinée, exprimant la décision de son pays de retirer, à compter du 30 mars 2011, sa reconnaissance de la pseudo "rasd", a indiqué samedi soir M. Taib Fassi Fihri lors d'un point de presse conjoint avec son homologue zambien, M. Kabinga J. Pande.

Le ministre zambien des affaires étrangères avait également annoncé, rappelle-t-on, la décision de son pays de retirer sa reconnaissance à la pseudo +Rasd+.

"Le processus de retrait de reconnaissance à la pseudo "Rasd" se poursuit de manière soutenue, avait indiqué auparavant M. Fassi Fihri.

"Rien que durant la dernière décennie, une trentaine (30) de pays ont retiré leur reconnaissance à la pseudo "rasd", entité qui ne remplit aucune des conditions juridiques et politiques nécessaires à la constitution d'un Etat, et en réponse aux efforts déployés par le Royaume à travers sa proposition d'Autonomie, efforts qui ont été qualifiés de +crédibles et sérieux+ par le Conseil de Sécurité", a-t-il souligné.

"Aujourd'hui aucun pays européen ne reconnaît cette entité et plus des deux tiers des pays africains (35) ont retiré leur reconnaissance", a-t-il poursuivi.

De ce fait, a conclu M. Fassi Fihri, "l'ensemble des 12 pays membres du forum du Pacifique ne reconnaissent pas cette entité, et rejoignent la totalité des membres de l'Océanie, ainsi que la quasi-totalité des pays asiatiques".

vendredi 1 avril 2011

Des congressmen US à Ban Ki-moon: Toute solution à la question du Sahara devrait se baser sur l'initiative marocaine d'autonomie


Washington- Des figures emblématiques du Congrès américain ont appelé le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, à encourager l'actuel processus politique de négociations sur la Sahara, en tenant compte de l'initiative marocaine d'autonomie en tant que "base de tout règlement".
"Nous exhortons votre Excellence à encourager votre Envoyé personnel, Christopher Ross, pour qu'il soutienne l'actuel processus politique de négociations sur le Sahara en tenant compte de l'initiative marocaine d'autonomie comme base de tout règlement", ont souligné ces congressmen dans une lettre adressée à Ban Ki-moon, dont la MAP a obtenu copie jeudi.

En élaborant une telle proposition, "le Maroc a montré à la communauté internationale son engagement à résoudre cette question en mettant à la disposition des populations concernées des mécanismes leur permettant de gérer leurs propres affaires sous la souveraineté marocaine et partant endiguer la montée en puissance d'Al-Qaida dans la région", note cette lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU, à la veille des consultations du Conseil de sécurité pour le renouvellement du mandat de la MINURSO.

La lettre appelle, en outre, Ban Ki-moon à faire preuve "d'une extrême prudence afin de ne pas cautionner des tentatives visant à faire dévier le processus politique de sa trajectoire actuelle et à encourager toutes les parties à reprendre les négociations en toute bonne foi, dans le but d'aboutir à un règlement durable et mutuellement acceptable dans le cadre du plan marocain d'autonomie".

PLAIDOYER POUR QUE CESSENT LES SOUFFRANCES DES POPULATIONS DE TINDOUF

Les congressmen US déplorent, par ailleurs, "les souffrances qu'endurent des milliers de personnes dans les camps de Tindouf en Algérie, dont les droits à la dignité, à la liberté de mouvement, au travail et à la liberté d'expression sont quotidiennement foulés au pied".

"C'est pour mettre fin aux souffrances de ces populations et à un conflit qui n'a que trop duré que le Maroc a soumis à l'ONU, en 2007, la proposition d'autonomie dans le but relancer les négociations et de les faire sortir de l'impasse", poursuivent les signataires de la lettre, rappelant que ladite proposition "avait été récemment saluée par la présidente de la commission des affaires étrangères à la Chambre basse du congrès américain, Ileana Ros-Lehtinen".

LE PLAN D'AUTONOMIE REPOND AUX ASPIRATIONS DES POPULATIONS CONCERNEES

Dans le même sillage, rappellent les congressmen américains, la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, avait réaffirmé, le 23 mars dernier, que la proposition marocaine d'autonomie est "sérieuse, crédible et réaliste" et répond aux aspirations des populations concernées.

Le soutien ainsi apporté au plan marocain d'autonomie est mû par la conviction que cette proposition "garantit aux populations sahraouies le droit à l'autodétermination, préserve la dignité de toutes les parties impliquées, rassemble les familles séparées et protège les pays du voisinage de la menace grandissante d'Al-Qaida".

Ladite proposition, "qui est conforme au droit international et au principe d'autodétermination en particulier, avait relancé le processus de négociations avec la promesse de satisfaire les objectifs du Conseil de sécurité des Nations Unies relatifs à une +solution politique juste, durable et mutuellement acceptable+", ont rappelé les législateurs américains.

Tout en faisant observer que ledit plan d'autonomie émane de la dynamique de démocratisation que connait le Maroc, la lettre rappelle que "SM le Roi Mohammed VI avait prononcé, le 9 mars 2011, un discours dans lequel il a annoncé des réformes globales qui visent à garantir des élections transparentes, la désignation du Premier ministre par le verdict des urnes, un système judiciaire indépendant, et la consolidation de la culture des droits de l'Homme pour tous les Marocains".

Parmi les congressmen signataires de cette lettre, figurent notamment John Conyers et Bernie Thompson, respectivement anciens présidents de la commission judiciaire et de la commission de la sécurité intérieure et actuels membres éminents de la commission judiciaire, ainsi que leurs collègues Mike Ross, Tim Holden, Steve Israël et Lacy Kay.

jeudi 31 mars 2011

Plan d'autonomie au Sahara: un "effort considérable" du Maroc "dans la direction souhaitée par l'ONU" (Alain Juppé)


Paris- Le Maroc a fait des "efforts considérables", notamment à travers le plan d'autonomie pour mettre fin au différend sur le Sahara, a affirmé mercredi soir devant le Parlement français, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.
"Le Maroc a fait des efforts considérables en proposant notamment un statut d'autonomie qui permet d'aller dans la direction souhaitée par les Nations unies", a affirmé M. Juppé au cours d'un débat à l'Assemblée nationale portant sur le thème "L'Europe et la Méditerranée".

Répondant à un député qui faisait valoir la thèse du polisario sur de prétendues violations des droits de l'Homme au Sahara, notamment à l'occasion du démantèlement du camp Gdim Ezik, près de Laâyoune, il a rétorqué: "A ma connaissance, aucun rapport d'ONGs sérieuses n'a fait état de violations de droits de l'Homme au Sahara, tel que vous les avez décrits".

Le chef de la diplomatie française a, dans ce cadre, souligné que "de nouvelles mesures viennent d'être prises par le gouvernement (marocain) pour assurer un suivi du respect des droits de l'Homme sur ce territoire".

Là aussi, a ajouté M. Juppé, nous avons "encouragé" les autorités marocaines "à aller de l'avant".

Au sujet du Sahara, "notre position est connue. Elle est tout à fait claire. Je l'ai encore renouvelé ce matin au ministre marocain des Affaires étrangères", M. Taïb Fassi Fihri, a-t-il dit.

A l'occasion de son entretien avec son homologue marocain, M. Juppé avait affirmé que la proposition marocaine d'autonomie était une "base de négociations sérieuse et crédible" pour mettre fin au différend sur le Sahara.

Devant les députés français, M. Juppé a ajouté que "le statu-quo n'était pas tenable et nous continuons à soutenir les efforts du Maroc dans ce sens".

Lors de son entretien avec M. Fassi Fihri, le chef de la diplomatie française avait également salué "les mesures prises récemment en matière de protection des droits de l'Homme, une initiative courageuse et ambitieuse du Maroc", en référence notamment à la mise en place du Conseil national des droits de l'Homme et de l'institution du Médiateur qui ont des compétences étendues aussi bien au niveau national que celui des régions.

L'AMDH dément avoir participé à une récente conférence sur le Sahara au parlement européen

Rabat - L'Association marocaine des droits humains (AMDH) a démenti avoir participé à une conférence organisée récemment au siège du parlement européen à Bruxelles, et au cours de laquelle l'association se serait associée à l'eurodéputé espagnol Willy Meyer (Gauche Unie) pour soutenir les thèses séparatistes du Polisario.
Le Collectif des Associations Marocaines en Europe avait indiqué, dans un communiqué, que lors de cette conférence "le parti d'Annahj Addimocrati et l'AMDH, qui se considèrent comme les leaders spirituels et idéologiques du Mouvement du 20 février, se sont associés à l'eurodéputé espagnol Willy Meyer (gauche unie) pour soutenir les thèses séparatistes du polisario".

"L'AMDH n'a pas participé et n'a mandaté personne pour la représenter à cette conférence", a indiqué l'Association dans un communiqué parvenu jeudi à la MAP, qualifiant l'information de "totalement fausse".

"L'AMDH a décidé de pas répondre aux mensonges, insanités que recèle le communiqué" du "supposé collectif des associations marocaines en Europe qui s'est donné à coeur joie d'insulter et de dénigrer l'AMDH", poursuit le démenti.

mardi 29 mars 2011

Le Qatar a soutenu et continue de soutenir l'intégrité territoriale du Maroc (Ministre)



Rabat- Le Qatar a soutenu et continue de soutenir l'intégrité territoriale du Maroc, a affirmé lundi à Rabat le ministre d'Etat qatari à la coopération internationale, M. Khalid Bin Mohammed Al-Attiyah.
Le responsable qatari a souligné, à l'issue d'un entretien avec la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach, que la position de son pays soutenant l'intégrité territoriale du Maroc est "constante et permanente".

Par ailleurs, le ministre qatari a salué les réformes politiques annoncées par SM le Roi Mohammed VI dans son discours du 9 mars, se félicitant de "la sagesse et de la dextérité" du Souverain.

Il a formé le voeu de voir le Maroc réaliser davantage de progrès et de prospérité.

Evoquant ses entretiens avec Mme Akharbacha, le ministre a fait observer que cette entrevue a porté sur la diversification de la coopération bilatérale, dans la perspective de la mise en place d'une "feuille de route" et la mise en oeuvre des recommandations de la 4ème session de la haute commission mixte maroco-qatarie, tenue à Doha en février dernier.

Pour sa part, Mme Akharbach a évoqué les derniers développements de la question du Sahara, relevant dans ce sens que l'obstruction au processus de négociations en cours, sous l'égide des Nations unies, est "une trahison des espérances des peuples maghrébins et un ajournement coupable de l'idéal d'unité maghrébine dont la concrétisation est devenue une nécessité impérieuse tant au plan économique, humain que politique".

Et d'ajouter que le maintien du conflit artificiel autour du Sahara marocain est antinomique avec la dynamique démocratique en cours dans le monde arabe.

La secrétaire d'Etat a rappelé, par ailleurs, que le Maroc à travers sa proposition, jugée "crédible et réaliste" par la communauté internationale, d'une autonomie élargie au profit des populations des provinces du sud a prouvé sa bonne foi et sa disponibilité à trouver une solution négociée et définitive à ce conflit.

S'agissant de la promotion des échanges économiques, elle a exprimé la disposition du Royaume à agir pour une mise en oeuvre diligente des accords et conventions signés, lors de la 4ème session de la haute commission mixte, afin d'approfondir les relations, de faciliter les échanges et de tirer un profit mutuel des nombreuses opportunités d'investissement offertes par le Maroc, notamment en matière de tourisme, d'énergie, d'industrie minière, d'infrastructures et de financement de projets sociaux.

Mme Akharbach a affirmé que la création d'une société mixte d'investissement, décidée d'un commun accord en février dernier, exprime l'ambition des deux pays à donner un nouvel élan à leur partenariat économique

jeudi 24 mars 2011

Hillary Clinton: Le plan marocain d'autonomie une proposition "sérieuse, réaliste et crédible"


Washington, 23/03/11- La secrétaire d'Etat US, Hillary Clinton, a réitéré, mercredi à Washington, que la plan marocain d'autonomie est une proposition "sérieuse, crédible et réaliste", notant qu'il s'agit là "d'une position constante de la politique étrangère américaine depuis l'Administration Clinton jusqu'à celle d'Obama en passant par l'Administration Bush".

"Nous avons déjà fait part de notre conviction que le plan marocain d'autonomie constitue une proposition sérieuse, réaliste et crédible, ainsi qu'une approche à même de satisfaire les aspirations" des populations concernées "à gérer leurs propres affaires dans la paix et la dignité", a souligné le chef de la diplomatie américaine, lors d'une conférence de presse avec son homologue marocain, Taieb Fassi Fihri.

Mme Clinton a en outre indiqué que les Etats Unis "soutiennent fortement" le rô le de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, ainsi que les Nations Unies dans leurs efforts visant à trouver un règlement au conflit du Sahara.

M. Fassi-Fihri souligne l'importance de la résolution de la question du Sahara pour asseoir l'unité maghrébine


Washington, 24/03/11- Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taieb Fassi-Fihri, a souligné, mercredi à Washington, l'importance de la résolution de la question du Sahara pour asseoir l'unité maghrébine, qui constitue une "nécessité" pour les peuples de la région et la sécurité régionale.

Intervenant lors d'une conférence de presse conjointe avec la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, M. Fassi-Fihri a rappelé que le Maroc avait mis sur la table une proposition, jugée "crédible et réaliste" par la communauté internationale, afin de mettre fin définitivement à ce conflit, notant que cette initiative marocaine a permis d'enclencher un nouveau cycle de négociations entamé en 2007.

Le ministre a également mis l'accent sur l'importance de l'unité maghrébine pour faire face à la menace d'Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), soulignant à cet égard que ce groupe terroriste continuent de guetter la moindre opportunité afin d'étendre ses tentacules sur la région.

Evoquant par ailleurs la situation en Libye, M. Fassi-Fihri a souligné l'engagement du Maroc, de par les liens forts unissant les peuples des deux pays, à continuer de contribuer à la mise en oeuvre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies visant à protéger les populations civiles, rappelant à ce propos que le Royaume avait déjà envoyé une importante équipe médicale à la frontière entre la Libye et la Tunisie afin de porter assistance aux personnes fuyant les combats.

M. Fassi-Fihri, qui a entamé lundi une visite à Washington, avait eu mardi des entretiens avec plusieurs hauts responsables américains, dont le sous-secrétaire d'Etat aux Affaires politiques, William Burns, le sous-secrétaire d'Etat en charge des affaires du Proche-Orient, Jeffrey D. Feltman, ainsi qu'avec la sous-secrétaire d'Etat au contrôle des armements et à la sécurité internationale.

Les entretiens ont porté notamment sur les relations bilatérales, la situation dans la région arabe et dans le Maghreb, la crise libyenne, ainsi que sur la question du Sahara.

mercredi 23 mars 2011

L'AIPD demande la levée du siège imposé aux séquestrés dans les camps de Tindouf



Genève- L'Action Internationale pour la Paix et le Développement (AIPD) a demandé instamment, mardi, au Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU de prendre les mesures nécessaires pour que soit levé le siège imposé, depuis trois décennies, à la population sahraouie retenue dans les camps de Tindouf afin qu'elle puisse retourner à sa patrie, le Maroc et y jouir de tous les droits économiques dont bénéficient leurs frères et soeurs sahraouis.
M. Hamdi Cherifi, délégué de l'AIPD, qui intervenait en plénière de la 16ème session du CDH, a rappelé que la Déclaration et le Programme d'action de Vienne stipulent que ''la Conférence mondiale sur les droits de l'homme réaffirme que le droit au développement, tel qu'il est établi dans la Déclaration sur le droit au développement, est un droit universel et inaliénable qui fait partie intégrante des droits fondamentaux de la personne humaine".

L'intervenant a regretté que les dispositions de ladite Déclaration continuent d'être violées dans de nombreuses régions du monde, en particulier celles placées sous le contrô le de milices armées.

Il a fait savoir, à ce propos, que la population sahraouie retenue malgré elle dans les camps du Polisario constitue une illustration du refus de permettre l'accès aux dispositions de la Déclaration de Vienne.

Il a signalé qu'en raison de leur vulnérabilité, ces populations, sous le contrô le de milices armées, n'ont pas les moyens d'exercer les droits énoncés dans la Déclaration et le Programme d'action de Vienne.

Il est d'autant plus regrettable et paradoxal, a déploré, M. Cherifi, que certains pays qui ont adhéré aux dispositions de la Déclaration de Vienne soutiennent des groupes séparatistes et les accueillent sur leur territoire, se dérobant ainsi à leurs obligations.

L'ONG a rappelé, à cet égard, que comme il est dit dans la Déclaration sur le droit au développement, la personne humaine est le sujet central du développement. Si le développement facilite la jouissance de tous les droits de l'homme, l'insuffisance de développement ne peut être invoquée pour justifier une limitation des droits de l'homme internationalement reconnus, a encore rappelé M. Cherifi.

La Colombie réaffirme qu'elle ne reconnaît plus la prétendue "rasd" depuis 2001


Bogota- Le ministère colombien des Relations extérieures a réitéré que la Colombie maintient, depuis 2001, la même position à l'égard de la question du Sahara.

Dans une lettre adressée à la Présidence de la Chambre des députés, la vice-ministre aux affaires multilatérales, Mme Patti Londono Jaramillo, rappelle que "la Colombie a décidé dès 2001 de geler la reconnaissance de la +rasd+".

Dans cette lettre, datée du 4 mars et à laquelle la MAP a pu avoir accès, la responsable colombienne souligne également que son pays "a maintenu depuis lors sa position d'appui" aux efforts de règlement déployés sous l'égide des Nations Unies.

Cette précision du gouvernement colombien intervient à la suite des prises de position du député Navas Talero, de la coalition de gauche "Polo Democratico Alternativo", en faveur des séparatistes et son activisme notamment pour célébrer le 26ème anniversaire des soi-disant relations bilatérales entre la Colombie et la prétendue "rasd".

Cette démarche du député Navas Talero s'inscrit dans le cadre de la campagne de désinformation menée par les milieux hostiles à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, cherchant à faire croire à l'opinion publique l'existence de soi-disant relations entre la Colombie et les séparatistes.

Le "Pole démocratique alternatif" est une organisation politique qui regroupe plusieurs formations de gauche, dont des dirigeants de l'ex-guérilla du "mouvement du 19 avril" (M-19), démobilisée en 1990).

mardi 22 mars 2011

Une ONG africaine dénonce les violations des droits de l'homme à Tindouf



Dakar, - L'ONG africaine "Action Internationale pour la paix et le développement dans la Région des Grands Lacs" (AIPD) a dénoncé les violations des droits de l'homme dans les camps de détention à Tindouf et appelé la communauté africaine à faire pression pour assurer "la liberté d'expression et de mouvement des populations de Tindouf".

"La société civile africaine suit de très près les développements de la question du Sahara. Les droits de l'Homme sont violés à Tindouf. Le dernier cas le plus médiatisé est celui de l'arrestation de Moustapha Ould Selma par le polisario à cause de son opinion favorable au projet d'autonomie proposé par le Maroc", a déclaré le président de l'AIPD, M. Maurice Katala, cité par le site d'information "Africaguinee".

Au nom de son ONG et du Comité International pour la Charte africaine (CIRACl), M. Katala a lancé un appel à toutes les bonnes volontés pour contribuer à la résolution du conflit du Sahara qui handicape les efforts d'intégration sur le continent africain.

"Nous saisissons cette occasion pour lancer un appel pour garantir la liberté d'expression et de mouvement des populations de Tindouf pour faciliter l'application du plan d'autonomie proposé par le Royaume du Maroc pour le Sahara", a-t-il ajouté.

"Notre engagement n'est pas partisan, mais seule une Afrique unie peut relever les nouveaux défis du développement du continent", a affirmé M. Katala qui s'exprimait au nom de son ONG dans le cadre d'un rapport sur "la liberté d'expression dans les zones de conflits".

jeudi 17 mars 2011

Le père de Mustpaha Salma lance à Genève un appel au HCR pour que son fils soit fixé sur son sort



Genève - M. Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud, père de Mustpaha Salma, a lancé, mercredi à Genève, un appel pressant au Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), demandant à ce que son fils, qui se trouve actuellement en Mauritanie après avoir été arrêté puis expulsé par le polisario, puisse choisir le pays où il désire s'établir.
Cela fait maintenant presque quatre mois que Mustapha Salma est en situation de transit en Mauritanie et le HCR peine à lui trouver un pays d'accueil de son choix, lui permettant de se réunir définitivement avec sa famille, a déploré M. M. Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud, qui a, à cet effet, invité l'agence onusienne à assumer toute sa responsabilité pour que son fils puisse enfin être fixé sur son sort.

Après avoir exprimé ses remerciements au HCR pour les efforts consentis pour régler cette affaire, il a lancé un appel à la communauté internationale, aux défenseurs des Droits de l'Homme et aux personnalités du monde juridique à s'employer pour aider son fils à sortir de cette situation.

M. Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud, qui participait à une conférence organisée, au Palais des Nations, en marge de la 16ème session du Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU, est revenu, sur les circonstances dans lesquelles son fils, ainsi que d'autres membres de sa famille, se sont retrouvés dans les camps de Tindouf.

Il a rappelé que son calvaire débuta après qu'un groupe de miliciens séparatistes du front polisario se soit attaqué à son domicile en 1979 et enlevé trois de ses enfants, dont Mustapha qui avait l'âge de 11 ans.

Suite à ce déchirement familial qui a duré 31 ans, Mustapha a décidé de me rendre visite à Es-Smara afin de prendre de mes nouvelles et après 4 mois dans les provinces du sud du Maroc, il a pu constater de lui même, in situ, le degré élevé du développement socio culturel et économique atteint par les villes du Sahara ainsi que la liberté d'expression et de mouvement qui y règnent, a-t-il raconté.

Il a ajouté qu'après plusieurs contacts avec les populations sahraouies, Mustapha a pu relever l'impact positif du projet d'autonomie proposé par le Maroc comme solution définitive à la question du Sahara.

Mu par ces considérations et convaincu par la nécessité de participer à la résolution de ce problème, a-t-il dit, il a décidé d'adhérer à ce projet et de communiquer ses bienfaits, à son retour aux camps, aux populations des camps de Tindouf. Mais, a-t-il dénoncé, les dirigeants du polisario lui ont réservé un traitement inhumain en procédant à son arrestation et à son éloignement des camps où vivent encore les membres de sa famille.

mercredi 16 mars 2011

L'Algérie interpelée devant le Conseil des Droits de l'Homme sur l'affaire Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud



Genève, - L'Algérie a été épinglée, mardi, en plénière du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU (CDH) à Genève, pour sa responsabilité concernant le calvaire de Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud, interdit de retrouver sa famille dans les camps de Tindouf.

Le délégué de l'Action Internationale pour la Paix et le Développement dans la région des Grands Lacs (AIPD), M. Hamdi Cherifi a en effet dénoncé devant le Conseil des droits de l'homme (CDH) les violations systématiques de la liberté d'expression et de mouvement dans les camps de Tindouf, citant le cas de M. Mostapha Salma comme un exemple flagrant à cet égard.

M. Cherifi a rappelé que cet ancien directeur de la police du polisario a été privé de son droit de s'exprimer librement par les milices de ce mouvement pour la simple raison qu'il avait exprimé une opinion différente de celle du Polisario et l'Algérie, en soutenant la proposition marocaine d'autonomie pour la région du Sahara. Après avoir été emprisonné pendant plusieurs semaines, a-t-il indiqué, M. Ould Sidi Mouloud a été empêché par les milices du Polisario d'accéder aux camps de Tindouf en Algérie, où le reste de sa famille est détenu. Il est maintenant dans l'incapacité de retrouver sa femme et ses enfants, a-t-il ajouté.

Alors que les milices du Polisario, soutenues par l'Algérie, continuent de faire la sourde oreille, le Conseil des droits de l'homme a la responsabilité de traiter les situations de violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, y compris les violations flagrantes et systématiques du droit à la liberté d'expression, ce qui nécessite une action urgente de la communauté internationale, a indiqué le représentant de l'AIPD.

Il a fait savoir que le cas de M. Ould Sidi Mouloud n'est qu'un exemple de milliers d'autres cas de violations de la liberté d'expression commises au quotidien dans les camps de Tindouf, où la population est maintenue en captivité et soumise aux traitements les plus cruels et inhumains, à la merci des milices du Polisario avec la bénédiction de l'Algérie et de sa sécurité militaire.

Il a souligné que l'Algérie devrait se conformer aux traités internationaux que ce pays a signés et permettre le retour de Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud auprès de sa famille.

L'intervenant a exhorté le Conseil des droits de l'homme à prendre les mesures nécessaires pour assurer le retour en toute sécurité de M. Ould Sidi Mouloud dans les camps de Tindouf, et de s'assurer qu'il sera en mesure d'exprimer ses points de vue librement à son arrivée dans ces camps. La fiabilité de ce Conseil dépend de son aptitude à permettre à M. Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud de retrouver sa famille et aux populations des camps de Tindouf d'exprimer librement leurs opinions, a-t-il conclu.

L'IDC impute à l'Etat algérien la responsabilité des exactions commises dans les camps de Tindouf


Genève, - L'Internationale Démocratique Centre (IDC), une organisation rassemblant les partis centristes de plus de 100 pays, a affirmé, mardi, devant le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU, que l'Etat algérien assume la responsabilité des exactions commises dans les camps de Tindouf, en territoire algérien.

L'ONG attire l'attention du Conseil des droits de l'homme sur une situation de déni grave des droits des l'homme dans l'histoire contemporaine, en l'occurrence celle qu'endurent les populations confinées dans des camps de concentration de Tindouf, en territoire algérien, administrés par le Polisario, soutenu et armé par l'Algérie, a indiqué le délégué de l'IDC, M. El Mami Ahl Ahmed Brahim, qui intervenait en plénière de la 16ème session du CDH.

M. El Mami a précisé que les gens qui vivent dans ces camps ne sont pas en mesure d'exercer leurs droits fondamentaux à l'emploi, à l'éducation, à l'opinion et au mouvement, tout en dénonçant le déplacement forcé dans les camps de centaines d'enfants condamnés à l'exil dans des circonstances dramatiques et le détournement massif de l'aide internationale, pendant que les populations continuent à manquer de nourriture et de médicaments.

L'Etat algérien, le bras qui finance le Polisario, est responsable au même titre que les milices de ce mouvement mercenaire des exactions qui se déroulent dans ces camps, a souligné le représentant de l'IDC, qui a appelé le CDH et la communauté internationale à amener l'Algérie à assumer ses responsabilités quant à cette situation.

L'Internationale Démocratique Centre a également invité les organisations internationales et l'ONU à exercer des pressions sur le Polisario et l'Algérie pour les pousser à respecter le droit international et à permettre le recensement et l'enregistrement des populations des camps de Tindouf, à faire bénéficier ces dernières de la liberté de choisir le pays où elles désirent s'établir et à protéger l'aide humanitaire qui leur est destinée.

L'intervenant s'est, aussi, élevé contre la détention arbitraire et l'éloignement des camps de Tindouf de M. Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud, ancien chef de la police du Front Polisario, aujourd'hui empêché de retrouver ses cinq enfants et sa femme pour avoir tout simplement exprimé sa préférence pour le plan d'autonomie proposé par le Maroc pour régler le conflit du Sahara.

L'Internationale Démocratique Centre est une organisation politique internationale regroupant des partis d'orientation centriste. Ses deux principales organisations régionales sont le Parti populaire européen et l'Organisation démocrate-chrétienne d'Amérique, surtout présente en Amérique latine. Elle défend les valeurs de démocratie et de justice ainsi que l'Etat de droit.

jeudi 10 mars 2011

Nouveau round de pourparlers informels sur le Sahara fin mai (Ross)



Mellieha (Malte), 09/03/11- L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross, a annoncé, mercredi après-midi à Malte, l'organisation d'un nouveau round de pourparlers informels sur le Sahara fin mai prochain.

"Les parties ont décidé d'aborder lors de la prochaine réunion informelle, prévue fin mai 2011, des sujets de discussion, tels que les ressources naturelles et le déminage", a déclaré M. Ross à l'issue du 6ème round de ces négociations tenu à Mellieha (Malte), du 7 au 9 mars.

Elles ont également examiné "des mesures d'apaisement et les moyens d'éviter toute sorte de provocation qui pourrait avoir un impact négatif sur le processus de négociations" et convenu de prévoir "des mesures complémentaires au travail" de l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, a-t-il ajouté.

Au sujet des mesures de confiance, il a souligné que les délégations du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du ploisario ont évoqué à Malte les résultats de leur rencontre avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), en février dernier à Genève, et "confirmé leur soutien" à la mission technique du HCR qui se déroulera en avril prochain en vue de "réunir les meilleures conditions" pour l'organisation des visites familiales par voie terrestre, de part et d'autre.

La 6ème réunion informelle, tenue à Malte, s'est déroulée dans une "atmosphère d'engagement sérieux, de franchise et de respect mutuel", a assuré M. Ross, notant qu'à la fin de la session "chaque partie a continué à rejeter la proposition de l'autre comme base unique des négociations à venir".

Le Maroc "extrêmement déçu" par le retrait de la question des droits de l'homme des pourparlers sur le Sahara (Fassi Fihri)


Mellieha (Malte)- La délégation marocaine a exprimé son "extrême déception" face au refus du polisario de débattre de la question des droits de l'Homme dans le cadre des pourparlers informels de l'ONU sur le Sahara, a affirmé, mercredi à Malte, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taieb Fassi Fihri.

A l'issue du 6è round de ces négociations, tenu du 7 au 9 mars sous les auspices de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross, le ministre a fait part de "l'extrême déception et de la forte interrogation du Royaume du Maroc face au retrait par le polisario de l'examen de la question des droits de l'Homme, qu'il a, lui même, introduite lors du dernier round" des négociations, en janvier dernier à Manhasset, près de New York.

M. Fassi Fihri a souligné que même si l'autre partie avait exploité cette question "pour distiller sa propagande ici et là sur ce thème précis", "nous avons dit, ici à Malte, que nous étions prêts à discuter de l'ensemble des dimensions de cette question afin de les relativiser".

"Malheureusement, nous constatons avec regret que la délégation du polisario a refusé de débattre avec la partie marocaine de cette question dont elle est pourtant à l'origine", a-t-il déploré.

Le ministre s'est interrogé sur les raisons qui ont poussé les autres parties à discuter de la question qu'ils ont soulevée, se demandant si cela était lié à la force de la loi et de la justice qui prévale au Maroc, qui vient d'être confortée par la création, grâce à la volonté de SM le Roi Mohammed VI, du Conseil national des droits de l'Homme, une institution qui répond aux critères les plus exigeants et les plus crédibles en matière de respect des droits de l'homme.

Forte de ces acquis, la délégation marocaine était entièrement disponible à débattre au cours de ce round de la question des droits de l'homme et de faire pièce aux "mensonges et aux manipulations propagés par les autres parties à l'extérieur de la salle des négociations", a-t-il confié.

Le ministre a indiqué, par ailleurs, que la délégation marocaine à Malte a "répondu favorablement à la démarche souhaitée par M. Ross en vue d'explorer de nouvelles pistes et de discuter de questions additionnelles".

Selon lui, la délégation marocaine a agréé l'examen d'un certain nombre de points, dont notamment l'état des ressources naturelles des provinces de Sakia El Hamra et de Oued Eddahab et la mission de M. Ross.

Concernant le volet des ressources naturelles, la délégation marocaine en débattra en vue de mettre fin aux "allégations" et aux "surenchères infondées" au sujet de la prétendue exploitation par le Maroc de ces ressources, a-t-il souligné.

A cet égard, M. Fassi Fihri a relevé que ces richesses, tant dans le domaine de la pêche maritime que des phosphates, étaient "modestes" et qu'elles étaient mises en oeuvre grâce à l'action de l'Etat, de l'investissement privé et de la solidarité nationale en faveur de la population des provinces du sud.

"Nous avons également agréé de confier à M. Ross une marge de possibilité de travailler autrement", a, par ailleurs, précisé le ministre.

M. Fassi Fihri a, d'autre part, rappelé que l'initiative marocaine d'autonomie pour le Sahara a été à nouveau développée par la délégation du Maroc au cours de la réunion de Malte, pour en souligner les "vertus", en tant que "démarche réaliste et de compromis" qui permettra aux "fils de cette terre qui nous est si chère de se retrouver après plusieurs décennies de séparation".

Le Maroc mettra à profit la prochaine session des pourparlers, fin mai prochain, pour poursuivre son argumentation afin de convaincre la partie onusienne de l'importance et de la crédibilité de l'initiative marocaine qui s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment la résolution 1920.

mercredi 9 mars 2011

La femme sahraouie séquestrée dans les camps de Tindouf, asservie sous le joug de la souffrance et de la privation (ong)



Smara, 09/03/11- La femme sahraouie séquestrée dans les camps de Tindouf demeure asservie sous le joug de la souffrance et de la privation, au moment où ses consoeurs dans la patrie mère, le Maroc, jouissent du climat de liberté et de prospérité, a souligné Mme Fatema Lahbib, secrétaire générale du bureau provincial de l'Union des femmes marocaine à Smara.

Dans une allocution lors d'une cérémonie tenue mardi à la Maison de la culture à Smara, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la femme, Mme Lahbib a indiqué que l'initiative d'autonomie est de nature à mettre fin au calvaire endurée par les populations séquestrées dans les camps de Tindouf et à réunir les familles sahraouies qui ont souffert durant des années de la séparation.

Elle a appelé les femmes des différentes tribus sahraouies à former un cadre institutionnel pour apporter leur solidarité aux femmes séquestrées dans les camps de la honte et de les défendre au sein des différents forums internationaux.

Elle a par ailleurs souligné que la femme marocaine s'est illustrée dans différents domaines, forte en cela de ses grandes compétences professionnelles qui lui ont permis d'accéder à différents secteurs et à des postes qui étaient auparavant l'apanage des hommes, reflétant ainsi le changement qu'a connu le Maroc sur la voie de la consécration d'une société moderniste et démocratique.

Mme Lahbib a mis en relief le rô le que joue la femme sahraouie dans les provinces du sud, sa participation active au processus de développement et dans le domaine politique, ainsi que son action dans le cadre de la diplomatie parallèle pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.

Pour sa part, Mme Rajae Habad, directrice de l'institut des technologies appliquées à Smara, a passé en revue les efforts consentis au niveau de la province au profit de la femme, rappelant la création de plusieurs associations s'intéressant aux questions de la femme et au renforcement de sa place dans le processus de développement local.

Elle a souligné la présence de plus en plus remarquée de la femme dans différents domaines dans la province, à la faveur des efforts déployés pour encourager sa place dans la société et améliorer ses conditions de vie.

Cette rencontre, qui s'est déroulée en présence du gouverneur de la province de Smara, M. Mohamed Salem Sebti, d'élus, de membres du conseil royal consultatif des affaires sahariennes, de chefs de services extérieurs et d'acteurs de la société civile, a été marquée par la tenue d'une exposition des produits et des créations féminines avec la participation de femmes adhérentes aux établissements de l'entraide nationale, de la formation professionnelle et des membres de la société civile.

Un hommage a été rendu à cette occasion à des femmes et à des acteurs associatifs dans différents domaines en reconnaissance de leurs efforts pour la promotion des conditions de vie de la femme dans la province.

lundi 7 mars 2011

Le parti communiste libanais (PCL) appelle l'Algérie à aborder ouvertement le projet d'autonomie


Fès, - Le Secrétaire général du Parti communiste libanais (PCL), M. Khalid Hedada, a appelé l'Algérie à "aborder avec ouverture" l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara, afin de faire face aux dangers qui guettent la région, et le monde arabe en général.

Dans des déclarations à la presse en marge de sa rencontre, dimanche à Fès, avec le maire de la ville, M. Hamid Chabat, le secrétaire général du PCL a souligné la nécessité de faire face aux diverses tentatives de fragmentation et de consacrer l'unité à travers le dialogue, qualifiant le projet d'autonomie d'"initiative qui mérite l'attention".

M. Hedada, qui est en visite au Maroc à l'invitation du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), a déclaré que son parti réévalue son attitude envers la question du Sahara sur la base des nouvelles données, faisant remarquer que les positions de certains partis de gauche arabes étaient la contrepartie du soutien qu'ils recevaient de l'Algérie et de la Libye.

Ces positions doivent être révisées à la lumière des nouvelles données aux niveaux régionale et internationale, a-t-il dit.

Les discussions entre MM. Chabbat et Hedada ont porté entre autres sur les moyens de renforcer les relations entre la capitale spirituelle du Royaume et certaines villes libanaises à travers des partenariats et des accords de jumelage.

La délégation libanaise a suggéré d'Âœuvrer pour la conclusion d'un accord de jumelage avec la ville libanaise de Tripoli (Trablos) et Fès, en égard à l'importance du patrimoine historique et architectural des deux villes.

De son cô té, M. Chabbat a relevé l'importance de consolider la coopération et l'échange d'expériences entre les villes arabes dans les différents domaines, avec la participation de tous les acteurs.

M. Khalid Hedada à la tête d'une délégation du PCL a eu, au cours de sa visite au Maroc, des réunions avec des dirigeants politiques et acteurs de la société civile.

Nouveau round des pourparlers informels sur le Sahara à Malte



La Valette (Malte)- Un nouveau round des pourparlers informels sur le Sahara doit s'ouvrir ce lundi à Malte sous l'égide des Nations unies, en présence des représentants du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du polisario.

Ces discussions informelles, les 6è du genre interviennent après celles tenues successivement en août 2009, à Durnstein (près de Vienne), en février 2010 à Armonk, près de New York et en novembre, décembre et janvier dernier à Manhasset, dans la banlieue de New York.

Elles s'inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre des résolutions 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité, qui appellent les parties à entrer dans une phase de négociations intenses et substantielles.

Lors du 5ème round des pourparlers informels, tenu en janvier dernier à Manhasset (banlieue de New York), le Maroc a présenté plusieurs idées concrètes et innovantes pour accélérer le rythme des négociations de l'ONU sur le Sahara et réaffirmé sa disponibilité à trouver une solution politique à ce différend régional, sur la base de son plan d'autonomie au Sahara.

Ces idées concrètes "concernent le processus de négociations en cours et non pas la solution politique", avait déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, à l'issue du 5ème round des pourparlers informels.

Ces idées concrètes "concernent le processus de négociations en cours et non pas la solution politique", avait-t-il indiqué, soulignant que l'expérience des Nations Unies a "montré que quand des parties n'arrivent pas à progresser, elles ont recours à des approches innovantes" pour accélérer et faciliter ces négociations.

Dans ce sens, la délégation marocaine a proposé des idées "innovantes pour travailler sur des sujets bien précis, facteurs d'accélération de la négociation", avait-t-il souligné.

La délégation marocaine avait aussi décliné une vision claire et constante à la faveur d'une solution politique négociée, réaliste et définitive au conflit du Sahara, sur la base de la proposition d'autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc, une initiative qualifiée de "sérieuse et de crédible" par la communauté internationale.

Pour sa part, l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross avait dit que les parties aux pourparlers informels sur le Sahara avaient "présenté et discuté de façon préliminaire des idées concrètes qui seront développées" lors de la prochaine réunion informelle.

Il a également rappelé que les parties se sont engagées, depuis le 3ème round tenu en novembre 2010 à Manhasset, dans des discussions «approfondies sur des approches innovantes afin de construire une nouvelle dynamique dans ce processus, sur la base de rencontres régulières».

Selon le Porte-parole de l'ONU, Martin Nesirky, les parties ont poursuivi, lors de la dernière réunion informelle de Manhasset, "leurs discussions sur des approches novatrices et des sujets de discussion afin de créer un environnement qui pourrait être plus propice pour réaliser des progrès.

Et, en prévision de la réunion de Malte, les "parties ont été invitées à travailler sur ces approches et sujets pour trouver un terrain d'entente en vue de construire les prochaines sessions", a dit le Porte-parole de l'ONU.

Cette nouvelle rencontre informelle, qui se tient à l'invitation de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross, devrait permettre d'examiner des propositions concrètes et essayer de créer un environnement qui serait plus propice au progrès des négociations.

Les pourparlers informels inaugurés en août 2009 en Autriche, doivent préparer le 5ème round de négociations officielles, visant à trouver une solution politique définitive au différend régional sur le Sahara marocain.

lundi 28 février 2011

William Burns: la proposition marocaine d'autonomie au Sahara est "sérieuse" et "crédible"


Rabat- La proposition marocaine d'autonomie au Sahara est "sérieuse" et "crédible", a affirmé dimanche à Rabat le sous-secrétaire d'Etat américain aux Affaires politiques, M. William Burns.
Les Etats-Unis "sont convaincus" que la proposition d'autonomie proposée par le Maroc pour résoudre la question du Sahara est "sérieuse" et "crédible", a indiqué le responsable américain, lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri.

mercredi 23 février 2011

La pertinence de l'initiative marocaine d'autonomie mise en relief par des experts en Droit international

Dakhla, - La pertinence de l'initiative marocaine d'octroyer une large autonomie à la région du Sahara a été mise en relief par des experts en Droit international prenant part à un séminaire à Dakhla.

Organisé par le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) sur le thème "la dimension de démocratie et des droits de l'Homme dans l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara", ce séminaire de deux jours, tenu à huis clos, connaît la participation d'éminents experts de Droit international et de Droit international des droits de l'Homme représentant des universités et des centres de recherche en Argentine, Belgique, Canada, France, Suisse et en Espagne.


Dans une déclaration à la presse, Mme Anne Mandeville, professeur à l'université de Toulouse (France), a souligné l'importance de cette initiative "qui s'appuie, d'une part, sur une prise en compte de l'universalité des droits de l'Homme, et d'autre part, sur le respect des spécificités culturelles propres aux populations locales".

De son côté, M. Benoît Pelletier, professeur titulaire de Droit constitutionnel à la faculté de droit de l'université d'Ottawa (Canada), a relevé que le projet d'autonomie est crédible et conforme aux standards internationaux en la matière, ajoutant que cette initiative confirme "la légitimité de la démarche marocaine aux yeux de la communauté internationale et les efforts du Royaume en vue de parvenir à une solution à ce conflit".

M. Pelletier a souligné par ailleurs les efforts déployés par le Maroc en matière de réformes politiques et démocratiques.

Pour sa part, M. Ahmed Bouachik, professeur à la faculté de droit de Salé et co-directeur de la Revue marocaine d'administration, a noté que la proposition d'autonomie relative à la région du Sahara est une initiative fonctionnelle, ouverte, prête à toute négociation et intelligente puisque elle répond aux normes et aux standards internationaux.

C'est une initiative qui permettra à la population locale de gérer ses propres affaires de manière démocratique, a-t-il soutenu.

Lundi, première journée de cette rencontre, a été axé sur le thème "garantie de la jouissance des droits de l'Homme dans le cadre de l'autonomie territoriale", avec la présentation d'une série d'exposés sur "l'autonomie régionale comme levier pour la promotion des droits de l'Homme", "les droits culturels dans l'initiative marocaine pour l'autonomie de la région du Sahara", "les droits de l'Homme dans l'initiative d'autonomie: pour une approche professionnelle et juridique", "la validité de l'initiative marocaine pour l'autonomie du Sahara au regard du Droit international" et "le pacte des droits civils et politiques dans le cadre de l'initiative marocaine".

La journée de mardi est placée sous le thème "dimension démocratique de l'initiative marocaine d'autonomie pour la région du Sahara", avec au programme des exposés sur "l'autonomie et la démocratie: regard comparatif sur les processus marocain et nord-irlandais" et "l'initiative marocaine dans le contexte de démocratie décentralisée".

L'objectif de ce séminaire est de faire ressortir les dispositions des standards internationaux en matière des droits de l'Homme consacrées dans l'initiative marocaine notamment la Déclaration universelle des droits de l'Homme, le Pacte sur les droits civils et politiques, le Pacte sur les droits économiques, sociaux et culturels et les autres instruments internationaux pertinents en matière des droits de l'Homme.

mardi 22 février 2011

Séminaire international à Dakhla sur "la dimension de démocratie et des droits de l'Homme dans l'initiative d'autonomie"


Dakhla, - Les travaux d'un séminaire organisé par le Conseil Consultatif des droits de l'Homme (CCDH) sur "la dimension de démocratie et des droits de l'Homme dans l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara", se sont ouverts lundi à Dakhla.
Ce séminaire de deux jours a pour objectif de faire ressortir les dispositions des standards internationaux en matière des droits de l'Homme consacrées dans l'initiative marocaine, notamment la Déclaration universelle des droits de l'homme, le Pacte sur les droits civils et politiques, le Pacte sur les droits économiques, sociaux et culturels et les autres instruments internationaux pertinents en matière des droits de l'Homme, selon un communiqué du CCDH.

Cette rencontre à la quelle prend part d'éminents experts internationaux en droit international et droit international relatif aux droits de l'Homme représentant des universités et des centres de recherche en Argentine, Belgique, Canada, France, Suisse et en Espagne, permettra de mettre en exergue l'apport de cette Initiative dans la promotion et la défense des droits de l'Homme, le renforcement de la démocratie locale et l'inclusion des populations du Sahara dans les efforts de développement économique et social de leur région, ajoute la même source.

Les travaux de cette rencontre s'articuleront autour de deux grands axes, à savoir :"la garantie de la jouissance des droits de l'homme dans le cadre de l'autonomie territoriale" et "la Dimension démocratique de l'Initiative marocaine d'autonomie pour la région du Sahara".

Plusieurs thèmes seront ainsi débattus dans le programme notamment, "La validité de l'initiative marocaine pour l'autonomie du Sahara au regard du droit international", "Le Pacte des droits civils et politiques dans le cadre de l'Initiative marocaine", "Autonomie et démocratie: regard comparatif sur les processus marocain et nord-irlandais" et "l'Initiative marocaine dans le contexte de démocratie décentralisée".

lundi 21 février 2011

L'Algérie entrave l'aboutissement de toute solution visant le règlement de la question du Sahara

Rabat, - L'Algérie entrave l'aboutissement de toute solution visant le règlement de la question du Sahara et le parachèvement de l'intégrité territoriale du Maroc, a rapporté récemment le journal soudanais "Al Wifak".

Dans un article intitulé "l'Algérie adepte du séparatisme… du Sahara au sud-Soudan", le journal a précisé que l'Algérie qui devrait agir en faveur de l'unité du Maroc a, au contraire, constamment œuvré pour la thèse séparatiste en soutenant le "polisario".

L'Algérie s'obstine à ignorer que la dislocation du monde arabe fait partie d'un complot qu'elle doit, en principe, éviter, souligne la publication soudanaise.

Le journal a également évoqué le soutien apporté par l'Algérie au "polisario" et à ses desseins séparatistes dans les instances régionales et internationales.

D'autre part, le journal a rappelé la vague de protestation que connaît l'Algérie ainsi que l'instabilité qui y règne, depuis l'annulation des élections, ce qui a entraîné, poursuit la publication, l'immixtion de l'armée dans les affaires politiques, l'aggravation du système sécuritaire et la flambée des violences qui n'ont pas épargné des innocents.

Il est étonnant, poursuit "Al Wifak", qu'"un Etat noyé dans de tels problèmes, entrave le règlement de conflits artificiels", écrit le journal.

lundi 14 février 2011

Une opération de désinformation pro-polisario contrée brillamment par un collectif de cadres marocains à Metz


Paris, - Une centaine de Marocains de l'Est de la France, dont d'anciens champions sportifs, des cadres associatifs et des intellectuels, mobilisés spontanément, ont contré brillamment une opération de désinformation contre le Maroc, montée par l'organisation séparatiste du polisario et ses commanditaires algériens, vendredi soir à Metz.

Scandalisées par l'annonce de l'organisation dans l'hémicycle du Conseil Régional de Lorraine (Est) d'un colloque sur les pseudo "luttes du Peuple Sahraoui!", les Marocains et leurs amis Français, parmi lesquels figurent des élus locaux, ont d'abord saisi les représentants des instances locales, dont M. Jean-Pierre Massaret, président du Conseil Régional de Lorraine, sur l'autorisation de cette "manifestation totalement partiale".

Dans des lettres adressées aux élus de la Lorraine, une région jumelée avec son homologue marocaine de Fès-Boulemane, ils disent regretter que les organisateurs n'aient pas invité des parlementaires et élus locaux sahraouis, démocratiquement élus, plutôt que les représentants d'une "organisation totalitaire, manipulée par la puissance voisine, et dont les croisements se développent, par convergence d'intérêts plus que par proximité idéologique, avec AQMI et les trafiquants d'armes, de stupéfiants et d'êtres humains".

Face à la réalité des choses, les responsables locaux ont décidé de ne pas cautionner cette opération de propagande, mais reconnu, toutefois, l'impossibilité d'en empêcher la tenue. Ils ont, cependant, tous décliné l'invitation d'y assister, à l'exception de deux élus connus pour leur alignement aveugle sur les thèses des séparatistes.

Indignées, les associations locales, notamment, l'Association sahraouie de solidarité pour le projet d'autonomie, l'Association franco-marocaine de Mulhouse et un Collectif d'Associations marocaines ont tenu un rassemblement devant le siège du Conseil régional pour dénoncer l'organisation de cette opération de propagande et de désinformation.

Brandissant des drapeaux marocains, des portraits de SM le Roi et plusieurs banderoles, les manifestants scandaient des slogans en faveur de la marocanité du Sahara et du projet d'autonomie pour régler le différend du Sahara, soutenu par la France, tout en louant l'amitié maroco-française.

Par ailleurs, non moins mécontents, d'anciens champions sportifs, des cadres associatifs et des intellectuels marocains se sont mobilisés et le bouche-à-oreille a fonctionné à merveille. "On s'est envoyés des mails et on s'est parlé au téléphone pour voir quelle action nous devions prendre. Finalement l'acte de civisme a primé et on a décidé d'assister à ce colloque", raconte Adil Belgaid, adjoint au Maire de Woippy (Est) et coordinateur de ce Collectif ad hoc.

"On était prêt à la confrontation des idées, mais lorsqu'on a vu le +documentaire+ ("République en exil", de l'Algérien Cheikh Djamaï, ndlr) et cette propagande du soi-disant colloque, on a compris qu'il s'agissait bien d'une machination et d'un empoisonnement de la situation", a confié à la MAP cet ancien Champion d'Afrique de Judo.

"Nous avons attiré l'attention de l'assistance sur le sous-titrage non fidèle et biaisé des témoignages de certains sahraouis des camps de Tindouf interviewés dans le film et cette vision travestie de la réalité qu'il présentait", précise Adil Belgaid.

Plus de la moitié des participants français, tous des gens de bonne foi et épris de justice et de démocratie ont commencé à quitter la salle juste après le film et les organisateurs se sentaient gênés, mais ne pouvaient rien faire tellement nos interventions étaient civilisées, explique-t-il.

"On les a mis dans l'embarras, d'abord par notre initiative spontanée, et ensuite par nos questions et nos interventions pour recadrer le débat sur l'essentiel", a-t-il souligné.

Durant les débats, le dénommé Omar Mansour, "représentant" des séparatistes en France, après une introduction laborieuse, a fini par débiter ses contre-vérités habituelles sur le mode du dénigrement.

Et là, soudain plusieurs voix de contestation se sont élevées, dont celle du célèbre tennisman Youness El Ainaoui, qui s'est engagé dans un échange houleux avec Mansour, avant de quitter la salle.

Devant ses contradicteurs convaincants, le représentant du polisario a déserté la tribune et les travaux ont été suspendus.

Une demi heure après, le débat a repris et les intervenants, pour la plupart des Marocains et leurs amis, ont saisi le temps de parole pour rappeler les faits historiques et mis en avant le projet d'autonomie proposé par le Maroc en tant que solution juste, crédible et viable, qui contribuera à la réalisation de la paix, la stabilité et la sécurité pour les peuples de la région.

Prenant la parole, M. Abou Adil Rguibi, un sahraoui de Dakhla, a rappelé les souffrances dont pâtissent beaucoup de séquestrés dans les geô les de Tindouf sur le sol algérien, observant avec optimisme cette vague de retour massif des sahraouis à la mère patrie.

Ce retour, qui va crescendo, dévoile "la détermination des séquestrés dans les camps du Polisario à rejoindre leur pays, le Maroc", a-t-il affirmé, notant que "ces rescapés, qui ont échappé aux camps de la concentration et de la haine, dénoncent le siège que leur imposent les mercenaires et leurs chefs, les généraux algériens".

"Pour toutes ces considérations, je lance un appel à toutes les âmes sensibles aux questions de la dignité humaine et aux droit de l'Homme pour soutenir la seule solution qu'est le projet d'autonomie. C'est du gagnant- gagnant", a-t-il conclu, sous un tonnerre d'acclamations même de la part des quelques français présents qui se sentaient dupés par les slogans des séparatistes.

Bouche bée, les pseudo-orateurs n'en croyaient pas leurs yeux de voir une telle confrontation des idées, tellement habituée qu'ils étaient au bourrage des crânes des Européens épris de paix et des nobles causes.

De leur côté, les autorités locales ont regretté avoir autorisé une telle activité qui pourrait perturber le climat du "vivre ensemble" qui régnait dans la région.

jeudi 10 février 2011

Les acteurs de la société civile marocaine incarnent à Dakar la véritable signification de la diplomatie parallèle


Dakar, 10/02/11- Les acteurs de la société civile prenant part à la 11ème édition du Forum social mondial, dont les travaux se poursuivent jusqu'au 11 courant à Dakar, mène une forte campagne diplomatique à travers l'intensification des rencontres avec les autres délégations pour expliquer la justesse de la cause nationale.

Ce Forum constitue une occasion importante pour la délégation marocaine qui regroupe plus de 800 participants et plus de 80 associations et formations syndicales et ouvrières afin de donner à la diplomatie parallèle sa véritable signification et expliquer à la société civile internationale les grandes causes de la nation, avec à leur tête la question du Sahara marocain et les derniers développements, et barrer le chemin à tous ceux qui tentent en vain d'induire en erreur l'opinion publique internationale et dénaturer les faits pour atteindre des objectifs politiques connus de tout un chacun.

Les membres de la délégation marocaine, qui ont fait montre d'une grande maturité politique, d'un esprit d'ouverture et d'une capacité d'écoute incroyables, ont fait de la cause nationale une question indissociable du débat engagé avec les différents participants, dont le nombre dépasse les 60.000 personnes, afin d'expliquer l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du sud, qualifiée de "sérieuse et crédible" par la communauté internationale.

En dépit du harcèlement et des provocations, répétées et délibérées, ourdis par les séparatistes du "polisario", les membres de la délégation marocaine ont fait preuve de retenue, de sérénité et d'une grande maturité politique, qui leur ont valu le respect des délégations étrangères.

Ainsi, plusieurs participants à cette 11-ème édition ont affirmé qu'une poignée de sympathisants du "polisario" soutenus par des lobbys espagnols étaient à l'origine des troubles lors de cet événement international, à travers de vaines provocations et des agissements irresponsables qu'ils ont l'habitude de faire dans presque tous les forums mondiaux, comme c'était le cas durant la 17ème édition du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, tenu à Pretoria en décembre dernier.

Les membres de la délégation marocaine ont réussi malgré tout à donner corps au concept de la diplomatie parallèle en exposant et en expliquant l'idée que l'option d'autonomie sous souveraineté marocaine est l'unique solution réaliste au conflit du Sahara, ou il y a ni vainquer ni vaincu, favorise la réalisation du développement escompté pour toutes les parties et permettra au Maghreb arabe de réaliser le véritable décollage pour rattraper le train du développement et de l'intégration.

Ils ont de même expliqué aux délégations étrangères qui ont constamment écouté une seule version sur le conflit autour du Sahara que l'option de l'indépendance du Sahara n'a plus aucune base réaliste.

Dans des déclarations à la MAP, des acteurs prenant part à cette manifestation internationale ont souligné que le Forum social est un grand acquis pour le mouvement civil international d'autant plus qu'il constitue un espace humain, social et culturel d'interaction et d'échange d'expériences et de points de vue, de communication et d'illustration des efforts déployés pour faire triompher les valeurs humanitaires et les principes de l'équité et de la démocratie.

Pour eux, la tenue de cette édition à un moment où le monde connaît de grandes mutations et une meilleure harmonie, s'avère nécessaire pour que le monde puisse relever les défis de la sécurité et de la stabilité et faire face aux dangers qui menacent le continent africain en particulier.

Ils ont de même souligné que la participation, forte et imposante, de la société civile marocaine aux travaux de cette édition a enrichi le Forum et constitué une valeur ajoutée au dialogue, à l'interaction et à la recherche dans les espaces communs pour l'unité et la lutte contre les courants séparatistes et sécessionnistes.

Et de souligner que la société civile marocaine, qui est mobilisé pour défendre les grandes causes de son pays, qui est connu pour son ouverture sur toutes les expériences humaines, est appelée à redoubler d'efforts pour enrichir davantage son expérience et établir des ponts de communication avec son homologue du continent africain, qui souffre le plus des déséquilibres mondiaux et l'hégémonie impériale capitaliste.

Le Forum social mondial, rappelle-t-on, ambitionne de mener une réflexion sur "un autre monde possible et différent de celui dominé par le néolibéralisme sauvage".

Il s'agit de jeter les bases d'une société civile et des mouvements sociaux en tant que force de propositions capable d'apporter des alternatives pour un monde qui prô ne les valeurs humaines universelles et non la loi du marché.

La décision relative à l'organisation de la 11ème édition du Forum à Dakar avait été prise lors du Forum des mouvements sociaux qui a eu lieu à Bouznika en mars dernier.

Les amis du Sahara Marocain en Espagne dénoncent avec force l'agression contre la délégation Marocaine au FSM à Dakar



Madrid, 10/02/11- L'ONG Espagnole " Les amis du Sahara marocain en Espagne " a dénoncé avec " force " l'agression contre la délégation marocaine par des séparatistes du " polisario " et leurs acolytes Algériens, au Forum Social Mondial (FSM) qui se tient actuellement dans la capitale Sénégalaise Dakar. Dans un communiqué transmis jeudi à la MAP, l'ONG Espagnole a dénoncé avec " force " cette " agression barbare " perpétrée par des membres de la délégation Algérienne et des séparatistes du +polisario+ qui ont préféré, à leur habitude, faire appel à la violence au lieu de privilégier la voie du dialogue et de l'ouverture.

L'ONG, qui regroupe des ressortissants Marocains et des Espagnols partisans de la Marocanité du Sahara, s'est dite " particulièrement préoccupée " de ce comportement " non civilisé et non démocratique " devenu une habitude imparable chez les séparatistes du " polisario " et leurs acolytes Algériens et Espagnols à chaque rencontre internationale supposée être un forum de dialogue et de discussion. " Ce genre de comportement violent ne donnera lieu à aucun résultat car le peuple Marocain en entier est uni pour faire échec à toutes les manœuvres Algériennes et du +polisario+ ", affirme l'ONG Espagnole. Une poignée de " sympathisants du polisario " avait tenté, lors du Forum Social Mondial, d'agresser des acteurs de la société civile Marocaine et de leur confisquer le droit à s'exprimer dans cet espace de débat libre, ouvert et démocratique, dans une tentative vaine de donner voix à leur propagande qui ne convainc personne. Le FSM, qui se poursuivra jusqu'au 11 février, se présente comme une tribune de débat et d'articulation des mouvements sociaux et d'ONGs engagés dans la " construction d'alternatives démocratiques et populaires aux politiques néolibérales ", selon les organisateurs.

Organisé pour la première fois en 2001 à Porto Allègre (Brésil), ce rendez-vous est une alternative au Forum économique mondial de Davos (Suisse) qui réunit annuellement le gotha mondial de l'économie et des finances.

La décision relative à l'organisation de la 11ème édition du Forum à Dakar avait été prise lors du Forum des mouvements sociaux qui a eu lieu à Bouznika (Maroc) en mars dernier, rappelle-t-on.

L'Algérie refuse à un groupe de députés belges l'accès à Tindouf pour enquêter sur les enfants déportés à Cuba


Dakar, 10/02/11- L'Algérie a refusé à un groupe de députés belges d'accéder aux camps de Tindouf pour enquêter sur les enfants sahraouis déportés à Cuba, a-t-on appris mercredi auprès de l'un des membre de cette délégation.

"Un groupe de députés belges a demandé l'autorisation d'aller dans les camps de Tindouf pour rencontrer ces enfants, mais malheureusement on n'a pas obtenu cette autorisation", a confié à la MAP Gisèle Mandaila, député au parlement de Bruxelles.

Elle a relevé que ce refus prouve que les autorités algériennes et le "Polisario" "cachent quelque chose" sur la situation lamentable de ces enfants innocents qui sont envoyés à Cuba pour subir un endoctrinement.

"Du moment que l'on ne nous laisse pas partir, on cache quelque chose", a affirmé cette ancienne secrétaire d'Etat belge chargée de la Famille et des Personnes handicapées.

Mme Mandaila a par ailleurs dénoncé les tentatives de "démantèlement" de l'Etat marocain et d'autres Etats africains, sous couvert du "droit à l'indépendance".

La situation des enfants sahraouis déportés à Cuba est présente en force au FSM de Dakar où le collectif associatif international "Almohagir", basé à Paris, a lancé un appel pour leur retour "immédiat" à la mère-patrie, le Maroc.

De son cô té, l'Association sahraouie de solidarité pour le projet d'autonomie et de développement durable, s'est élevée dans un communiqué contre la déportation de ces enfants à Cuba où ils font l'objet d'un "abject" endoctrinement idéologique et d'un "ignoble" lavage de cerveau "pour en faire des combattants anti-marocains".

lundi 7 février 2011

FSM de Dakar: Une belle prestation de la société civile marocaine pour témoigner de l'union autour de l'intégrité territoriale du Royaume


Dakar, (MAP)- Des centaines de jeunes acteurs associatifs, des syndicalistes et des militants d'ONGs marocains ont donné, samedi à la Marche inaugurale du Forum Social Mondial (FSM) de Dakar, une forte et magnifique prestation de patriotisme et d'union sacrée autour de l'intégrité territoriale du Royaume.
Par Driss HIDASS

Venus sous différentes bannières associatives et de milieux de militantisme aux diverses tendances, les centaines de participants marocains à cette manifestation mondiale, dont de nombreux sahraouis, ont donné la mesure de leur amour commun pour la patrie et ses causes sacrées avec une voix qui s'accorde en chÂœur, au-delà des différences de vues qu'assure la démocratie marocaine.

Qu'ils soient d'obédiences de gauche ou de droite, des militants syndicalistes, ou des acteurs associatifs aux divers intérêts, les jeunes marocains ont clamé en chÂœur ce qui les unit, les fédère et les mobilise corps et âme. Un attachement sans faille aux valeurs sacrées du Royaume, à la Monarchie garante de la stabilité et de la prospérité, qui n'a d'égal qu'une profonde aversion et rejet catégorique à l'encontre de toute velléité de porter atteinte à l'intégrité territoriale du pays.

Sous un soleil de plomb et durant plusieurs heures, la procession du patriotisme marocain à ce rendez-vous mondial n'a cessé de scander et chanter ses convictions, séduisant les dizaines de milliers de manifestants de cette grande marche de militants altermondialistes venus à Dakar pour "repenser un meilleur monde".

"Oui on est là pour un monde meilleur, un monde sans conflits, orientés vers l'union et l'intégration, et sans les drames des séparatismes anachroniques qui ne sont que morcellement des pays et une stupide dilapidation des efforts qui doivent plutô t être orientés vers le développement et l'édification", s'écrie un manifestant sénégalais qui a intégré les rangs des manifestants marocains.

"Notre pays souffre aussi des maux de l'hérésie séparatiste (NDLR: rébellion séparatiste en Casamance, région sud du Sénégal), nous comprenons nos frères marocains et les encourageons à faire bloc contre toute atteinte à leur souveraineté et leur intégrité territoriale", a-t-il lancé chaleureusement aux manifestants marocains.

Le cô té marocain de la marche a offert aux participants une chorégraphie patriotique haute en couleurs. "Le Sahara est marocain", "âme et corps pour l'intégrité territoriale", et des refrains mémorables des chansons nationales à la gloire de la "Marche Verte" ont été entonnés avec enthousiasme aux rythmes africains de groupes Gnaoui qui ont été de la fête.

Le long du parcours de cette marche qui a duré plus de quatre heures, de jeunes marocains engagent la conversation, au gré des rencontres de cette ambiance conviviale, pour expliquer à des interlocuteurs de divers horizons la question du Sahara, battre en brèche les arguments de la désinformation à ce sujet et expliquer la courageuse proposition marocaine d'autonomie qui offre l'opportunité de régler ce conflit fictif qui handicape toute une région du continent africain.

Face à cette sincère manifestation des émotions patriotiques et la grande sympathie de nombreux militants et membres d'associations étrangères qui ont volontiers rejoint les jeunes marocains de la manifestation, un groupuscule de mercenaires n'a trouvé mieux que la gesticule dans une vaine tentative de parasiter cette ravissante scène de convivialité et d'union.

La poignée de mercenaires, venus en intrus sous l'aile protectrice de parties hostiles aux intérêts du Royaume, ont basculé carrément dans le ridicule et l'ignominie quand certains d'entre eux sont allés jusqu'à cracher sur de pacifiques manifestants.

Vite isolés par un cordon de sécurité, les mercenaires qui faisaient fausse note et cacophonie à cette grande fête mondiale, ont été relégués aux derniers rangs de la manifestation kilométrique. Sereine, la Caravane de la fierté et du patriotisme continue sa marche, donnant un magnifique témoignage de la justesse de sa cause.

Une noble cause qui rassemble en bloc toute la mosaïque d'un peuple, résolument engagé sur la voie du développement, de l'édification avec l'aspiration de se tailler une place de choix dans "ce meilleur monde" que des milliers de manifestants des quatre coins du monde sont venus réclamer à ce Forum Social Mondial de Dakar.

L'autonomie, seule solution "viable et sérieuse" pour la question du Sahara (M. Herzenni)


Vitoria)- L'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud constitue "la seule solution viable et sérieuse" à la question du Sahara, a affirmé, vendredi à Vitoria (Nord de l'Espagne), le président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), Ahmed Herzenni.

"L'unique perspective viable, valable, sérieuse et responsable pour l'émancipation de tous les peuples de la région est le statut d'autonomie dans les provinces du Sahara", a-t-il insisté lors d'une conférence sur le thème " Nouvelles perspectives des droits de l'Homme au Sahara", organisée par le think tank espagnol "Carta Meditérranea".

"Le +polisario+, qui s'attache au référendum, n'a jamais été capable de présenter la moindre proposition aux habitants des camps de Tindouf ", a déploré le président du CCDH rappelant les nombreuses difficultés qui se posent à l'organisation d'un référendum, notamment celles liées au recensement des habitants des camps de Tindouf dans le sud-ouest de l'Algérie.

"L'autonomie est une solution audacieuse qui traduit la volonté du Maroc de finir avec ce problème qui retarde le processus de modernisation et de démocratisation dans lequel le Royaume s'est définitivement engagé ", a tenu à affirmer, encore une fois, M. Herzenni.

Il a relevé, à ce propos, que le Maroc est parmi les rares pays à s'être doté d'une commission qui s'est occupée des dossiers des abus et violations commises dans le passé, passant en revue, également les grandes réformes engagées par le Royaume dans les différents domaines.

M. Herzenni a cité, à titre d'exemple, le code de la famille, la création de l'Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), le Plan d'action national en matière de démocratie et droits de l'Homme, l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) ou le projet de régionalisation avancée.

Pour sa part, Mahjoub Salek du mouvement " Khat Ach-Chahid ", a souligné que le Maroc a eu le courage d'ouvrir le dossier des violations commises par le passé, alors que les dirigeants du " polisario " n'ont jamais reconnu les abus dont ils ont été responsables ni les centaines de personnes portées disparues à cause des ces abus.

"Quelque 300 personnes sont portées disparues ", victimes des violations des droits de l'Homme commises par les dirigeants du " polisario ", a-t-il rappelé, à ce sujet, critiquant l'absence de démocratie au sein de ce front.

M. Salek a déploré, en outre, le drame vécu par les personnes séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie.

Pour sa part, Abdelhamid El Bejouki, directeur du Réseau euro-méditerranéen de coopération au développement (REMCOD), ONG basée en Espagne coorganisatrice de cette conférence, a souligné que l'initiative marocaine d'autonomie peut constituer non seulement une solution à la question du Sahara, mais aussi jouer un rô le important dans l'intégration maghrébine, soulignant que l'indépendance est une option non viable.

L'autonomie au Sahara est la solution "la plus crédible", a-t-il ajouté, mettant l'accent sur l'importance du dialogue dans la recherche d'une solution à ce conflit.

M. El Bejouki a critiqué les violations des droits de l'Homme commises par le " polisario ", dont le dernier exemple en date est le cas de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud enlevé par les séparatistes et obligé à quitter les camps de Tindouf pour avoir exprimé son opinion en faveur du plan d'autonomie marocain. Organisée en collaboration avec le gouvernement autonome du Pays basque, cette conférence de deux jours (4 et 5 février) connait la participation notamment d'acteurs de la société civile, de représentants d'ONG et d'experts dans le domaine des droits de l'Homme.(MAP).

jeudi 3 février 2011

La Guinée Bissau réitère son soutien total à l'intégrité territoriale du Maroc


Rabat, - La Guinée Bissau a réitéré mercredi sa position constante et son soutien total à l'intégrité territoriale du Maroc.
S'exprimant à l'issue d'un entretien avec le ministre d'Etat auprès du Président de la République de la Guinée Bissau, chargé des Affaires africaines, du Moyen-Orient et de la Coopération, M. Umar Embalo, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, a déclaré que le responsable Bissau-guinéen lui a réaffirmé le soutien total de son pays à l'intégrité territoriale du Royaume.

M. Fassi-Fihri a également indiqué que l'entretien avec M. Embalo a été l'occasion d'aborder les moyens de renforcer davantage les relations entre les "deux pays frères", exprimant la solidarité totale du Maroc avec la Guinée Bissau après les difficultés et la crise qu' a connues ce pays ces dernières années.

La solidarité du Royaume envers la Guinée Bissau s'inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud et des relations historiques unissant les deux pays, a précisé le ministre.

Les relations maroco-guinéennes sont basées sur l'entente mutuelle et la solidarité commune, a poursuivi M. Fassi Fihri, relevant que cette solidarité prend corps à travers un plan d'action pour les deux années à venir.

D'autres questions intéressant le continent africain telles la crise en Côte d'Ivoire, la situation dans région sub-saharienne et les élections prévues dans les prochains mois dans plusieurs pays africains, ont été aussi abordées à cette occasion.

mercredi 2 février 2011

M. Klimke : l'initiative d'autonomie constitue une bonne base pour les négociations autour du dossier du Sahara


Dakhla- L'initiative d'autonomie proposée par le Maroc constitue une bonne base pour les négociations engagées en vue de parvenir à une solution politique, négociée et définitive au conflit du Sahara, a souligné, mardi, à Dakhla, le député allemand et président de l'association des Amis du Maroc en Allemagne, M. Jurgen Klimke.

"Le Maroc est un partenaire stratégique pour l'Allemagne et pour l'Europe qui soutiennent et appuient ses efforts en vue de régler ce conflit", a noté M.Klimke, en visite de trois jours à Dakhla, à la tête d'une délégation de l'association des Amis du Maroc en Allemagne.

Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une rencontre avec le wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, M. Hamid Chabar, il a relevé que cette initiative contribuera au renforcement du développement local et de la paix dans toute la région.

Il a, à cet égard, mis en relief " le rôle important et vital que joue le Maroc dans la région du Maghreb, du pourtour méditerranéen et en Afrique ", ajoutant que " le Maroc est un pays phare dans la région et un exemple à suivre pour d'autres pays".

Il a par ailleurs relevé que la ville de Dakhla offre "des potentialités et des conditions propices pour le développement durable", mettant en relief le climat de stabilité, de paix et de quiétude régnant dans la région.

Klimke a indiqué que cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations d'échange et de coopération entre l'Allemagne et le Maroc.

Lors de cette entrevue avec le wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, les membres de la délégation allemande, arrivés lundi soir à Dakhla, ont été informés des secteurs clés de l'économie régionale et des efforts consentis pour valoriser les atouts dont regorge la région, dans le cadre d'une approche participative favorisant l'implication de la population locale dans la gestion de la chose locale.

M. Chabar s'est attardé sur les réalisations accomplies dans les secteurs de la pêche, de l'agriculture et du tourisme, outre les atouts de la région dans le secteur des énergies renouvelables, notamment éoliennes.

Il a cité une série de projets et de programmes structurants mis en place pour impulser davantage la dynamique de développement locale et consolider l'attractivité de la région, ainsi que les efforts consentis pour améliorer le cadre de vie de la population.

Cette rencontre a été l'occasion de présenter à M. Klimke et aux membres de la délégation l'accompagnant un aperçu historique de la question du Sahara et des avancées accomplies au Maroc en matière des droits de l'homme et des libertés, et d'exposer les grandes lignes de l'Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara.

M. Chabar a déploré à cet égard les positions caduques et obsolètes des autres parties, en l'occurrence l'Algérie et le polisario, appelant ces derniers à adhérer de bonne foie à la dynamique positive enclenchée par l'initiative d'autonomie.

Composée de professeurs universitaires et d'acteurs de la société civile, la délégation allemande devra visiter une série de projets et d'installations dans la ville de Dakhla, outre des sites d'attractivités touristiques.

La non-résolution de la question du Sahara crée une ouverture à la prolifération des activités d'AQMI

Washington, 2/02/11- La non-résolution de la question du Sahara crée un environnement propice à la prolifération des activités terroristes d'Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique, avertit le centre international pour les études sur le terrorisme, qui relève du Potomac Institute, un think tank américain basé à Washington.

"Le conflit du Sahara, qui dure depuis plus de trois décennies crée une ouverture à la prolifération des activités d'AQMI qui se trouve ainsi en mesure de recruter des radicaux dans les camps de Tindouf, en Algérie, compliquant davantage la viabilité d'une solution diplomatique à cette question", soutient ce centre international dans un rapport intitulé: "les conséquences du terrorisme: mise à jour des menaces d'Al-Qaeda au Sahel et dans le Maghreb".



+Un "arc d'instabilité" qui s'étend de la mer rouge à l'Atlantique+.



Tout en mettant en garde contre l'"arc d'instabilité" que nourrissent AQMI et la franchise d'Al-Qaeda dans la péninsule arabique dans une zone géographique qui s'étend de la mer rouge jusqu'à l'Atlantique, le document révèle que les activités terroristes d'AQMI dans le Maghreb et au Sahel ont connu une augmentation exponentielle de 558 pc depuis les attentats ayant pris pour cible les deux tours jumelles du World Trade Center, le 11 septembre 2001.

L'année 2009 a connu un pic avec pas moins de 204 attaques terroristes, note le rapport, faisant observer qu'en dépit d'une régression à hauteur de 178 attentats en 2009, la menace d'AQMI "se maintient à des hauteurs dangereusement élevées".

Le centre international pour les études sur le terrorisme précise en outre que sur la période allant de 2001 à 2010, la franchise d'Al-Qaeda dans le Maghreb a été en mesure de mener 1.100 attentats à la bombe, meurtres, rapts et embuscades contre des cibles aussi bien locales qu'internationales, tuant 2.000 personnes et blessant 6.000 autres.

+Conjonction d'intérêt entre AQMI, le polisario et les réseaux de trafic de drogues+.



Citant des sources de renseignement et les conclusions d'une mission d'enquête dans la région effectuée en janvier 2011, le rapport met en avant des "preuves de plus en plus accablantes" sur la conjonction d'intérêt entre AQMI, des trafiquants locaux et des membres du polisario en liaison avec le crime organisé et les cartels sud-américains dans le but d'écouler la drogue en Europe, via les vastes étendues incontrô lées du Sahel.

Le document appelle, dans ce contexte, à intensifier la coopération et la coordination entre les pays de la région, notamment en matière d'échange de renseignements dans le but de sevrer les lignes de ravitaillement des groupes terroristes, soulignant que la sécurité et la coopération économique dans la région du Maghreb et le Sahel seront sans aucun doute améliorées et consolidées à travers la résolution du conflit du Sahara.

mardi 1 février 2011

Un expert US souligne l'impératif de résoudre le conflit du Sahara pour contrer les visées d'AQMI dans la région


Washington 1/02/11- Le directeur du Centre international pour les études sur le terrorisme, relevant du Potomac Institute, Yonah Alexander, a souligné, lundi à Washington, la nécessité de parvenir à une solution politique au conflit du Sahara afin de contrer les visées déstabilisatrices d'Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) sur la région.
Intervenant dans le cadre du 13è séminaire annuel sur le "Terrorisme : analyse 2010 et évolutions possibles en 2011", M. Alexander a averti qu'AQMI, dont les attaques ont connu une augmentation vertigineuse de 558 pc au cours des neuf dernières années, ne peut que mettre à son profit la perpétuation de ce conflit, relevant que cette branche locale d'Al-Qaida recrute à tour de bras parmi les militants du polisario.

L'expert US, qui est l'auteur d'une centaine de publications sur la question du terrorisme, a également relevé le lien de plus en plus apparent entre AQMI, le polisario et les cartels de drogue sud-américains qui cherchent à faire du Sahel une plaque tournante du trafic de drogue et des êtres humains vers l'Europe.

Pour sa part, l'ancien Assistant au Directeur de l'Agence de renseignement américaine (CIA) et sous Secrétaire au renseignement au Département de la Sécurité intérieure, M. Charles Allen, a aussi souligné le danger que représente AQMI pour la région du Maghreb et l'Europe, faisant remarquer que ce groupe terroriste s'est spécialisé dans les prises d'otages et la demande de rançons comme moyen de financer ses opérations.

Il a dans ce sens rappelé que plusieurs ressortissants occidentaux avaient été enlevés dans la région au cours des dernières années par les militants d'AQMI, qui continuent de tenir en otage des ressortissants européens, soulignant l'intérêt de garder un Âœil attentif sur les activités de cette organisation terroriste qui projette, à terme, des attaques contre le territoire européen.

L'ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, M. Aziz Mekouar, a, de son cô té, mis l'accent sur la nécessité d'intensifier la coopération régionale et interrégionale afin de contrer AQMI, soulignant l'inquiétude que suscitent les actes de kidnapping et de demande de rançons pratiqués par ce groupe terroriste au Sahel et son intention de lancer des attentats contre les pays du Maghreb.

M. Mekouar a, dans ce sens, plaidé pour l'intensification des échanges d'informations et de renseignements entre les pays de la région, tout en relevant l'importance du développement socio-économique et de la promotion des échanges régionaux comme moyens de lutter contre l'extrémisme et le terrorisme.

L'ambassadeur d'Espagne à Washington, Jorge Dezcallar de Mazarredo, a également fait part, lors de cette rencontre, de l'inquiétude de son pays des activités d'AQMI dans la région du Sahel et des liens de plus en plus étroits entre ce groupe terroriste et les trafiquants de drogue, soulignant l'importance d'une coopération plus étroite entre les différents services de renseignement afin de contrer cette menace.