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jeudi 31 mars 2011

Plan d'autonomie au Sahara: un "effort considérable" du Maroc "dans la direction souhaitée par l'ONU" (Alain Juppé)


Paris- Le Maroc a fait des "efforts considérables", notamment à travers le plan d'autonomie pour mettre fin au différend sur le Sahara, a affirmé mercredi soir devant le Parlement français, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.
"Le Maroc a fait des efforts considérables en proposant notamment un statut d'autonomie qui permet d'aller dans la direction souhaitée par les Nations unies", a affirmé M. Juppé au cours d'un débat à l'Assemblée nationale portant sur le thème "L'Europe et la Méditerranée".

Répondant à un député qui faisait valoir la thèse du polisario sur de prétendues violations des droits de l'Homme au Sahara, notamment à l'occasion du démantèlement du camp Gdim Ezik, près de Laâyoune, il a rétorqué: "A ma connaissance, aucun rapport d'ONGs sérieuses n'a fait état de violations de droits de l'Homme au Sahara, tel que vous les avez décrits".

Le chef de la diplomatie française a, dans ce cadre, souligné que "de nouvelles mesures viennent d'être prises par le gouvernement (marocain) pour assurer un suivi du respect des droits de l'Homme sur ce territoire".

Là aussi, a ajouté M. Juppé, nous avons "encouragé" les autorités marocaines "à aller de l'avant".

Au sujet du Sahara, "notre position est connue. Elle est tout à fait claire. Je l'ai encore renouvelé ce matin au ministre marocain des Affaires étrangères", M. Taïb Fassi Fihri, a-t-il dit.

A l'occasion de son entretien avec son homologue marocain, M. Juppé avait affirmé que la proposition marocaine d'autonomie était une "base de négociations sérieuse et crédible" pour mettre fin au différend sur le Sahara.

Devant les députés français, M. Juppé a ajouté que "le statu-quo n'était pas tenable et nous continuons à soutenir les efforts du Maroc dans ce sens".

Lors de son entretien avec M. Fassi Fihri, le chef de la diplomatie française avait également salué "les mesures prises récemment en matière de protection des droits de l'Homme, une initiative courageuse et ambitieuse du Maroc", en référence notamment à la mise en place du Conseil national des droits de l'Homme et de l'institution du Médiateur qui ont des compétences étendues aussi bien au niveau national que celui des régions.

L'AMDH dément avoir participé à une récente conférence sur le Sahara au parlement européen

Rabat - L'Association marocaine des droits humains (AMDH) a démenti avoir participé à une conférence organisée récemment au siège du parlement européen à Bruxelles, et au cours de laquelle l'association se serait associée à l'eurodéputé espagnol Willy Meyer (Gauche Unie) pour soutenir les thèses séparatistes du Polisario.
Le Collectif des Associations Marocaines en Europe avait indiqué, dans un communiqué, que lors de cette conférence "le parti d'Annahj Addimocrati et l'AMDH, qui se considèrent comme les leaders spirituels et idéologiques du Mouvement du 20 février, se sont associés à l'eurodéputé espagnol Willy Meyer (gauche unie) pour soutenir les thèses séparatistes du polisario".

"L'AMDH n'a pas participé et n'a mandaté personne pour la représenter à cette conférence", a indiqué l'Association dans un communiqué parvenu jeudi à la MAP, qualifiant l'information de "totalement fausse".

"L'AMDH a décidé de pas répondre aux mensonges, insanités que recèle le communiqué" du "supposé collectif des associations marocaines en Europe qui s'est donné à coeur joie d'insulter et de dénigrer l'AMDH", poursuit le démenti.

mardi 29 mars 2011

Le Qatar a soutenu et continue de soutenir l'intégrité territoriale du Maroc (Ministre)



Rabat- Le Qatar a soutenu et continue de soutenir l'intégrité territoriale du Maroc, a affirmé lundi à Rabat le ministre d'Etat qatari à la coopération internationale, M. Khalid Bin Mohammed Al-Attiyah.
Le responsable qatari a souligné, à l'issue d'un entretien avec la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach, que la position de son pays soutenant l'intégrité territoriale du Maroc est "constante et permanente".

Par ailleurs, le ministre qatari a salué les réformes politiques annoncées par SM le Roi Mohammed VI dans son discours du 9 mars, se félicitant de "la sagesse et de la dextérité" du Souverain.

Il a formé le voeu de voir le Maroc réaliser davantage de progrès et de prospérité.

Evoquant ses entretiens avec Mme Akharbacha, le ministre a fait observer que cette entrevue a porté sur la diversification de la coopération bilatérale, dans la perspective de la mise en place d'une "feuille de route" et la mise en oeuvre des recommandations de la 4ème session de la haute commission mixte maroco-qatarie, tenue à Doha en février dernier.

Pour sa part, Mme Akharbach a évoqué les derniers développements de la question du Sahara, relevant dans ce sens que l'obstruction au processus de négociations en cours, sous l'égide des Nations unies, est "une trahison des espérances des peuples maghrébins et un ajournement coupable de l'idéal d'unité maghrébine dont la concrétisation est devenue une nécessité impérieuse tant au plan économique, humain que politique".

Et d'ajouter que le maintien du conflit artificiel autour du Sahara marocain est antinomique avec la dynamique démocratique en cours dans le monde arabe.

La secrétaire d'Etat a rappelé, par ailleurs, que le Maroc à travers sa proposition, jugée "crédible et réaliste" par la communauté internationale, d'une autonomie élargie au profit des populations des provinces du sud a prouvé sa bonne foi et sa disponibilité à trouver une solution négociée et définitive à ce conflit.

S'agissant de la promotion des échanges économiques, elle a exprimé la disposition du Royaume à agir pour une mise en oeuvre diligente des accords et conventions signés, lors de la 4ème session de la haute commission mixte, afin d'approfondir les relations, de faciliter les échanges et de tirer un profit mutuel des nombreuses opportunités d'investissement offertes par le Maroc, notamment en matière de tourisme, d'énergie, d'industrie minière, d'infrastructures et de financement de projets sociaux.

Mme Akharbach a affirmé que la création d'une société mixte d'investissement, décidée d'un commun accord en février dernier, exprime l'ambition des deux pays à donner un nouvel élan à leur partenariat économique

jeudi 24 mars 2011

Hillary Clinton: Le plan marocain d'autonomie une proposition "sérieuse, réaliste et crédible"


Washington, 23/03/11- La secrétaire d'Etat US, Hillary Clinton, a réitéré, mercredi à Washington, que la plan marocain d'autonomie est une proposition "sérieuse, crédible et réaliste", notant qu'il s'agit là "d'une position constante de la politique étrangère américaine depuis l'Administration Clinton jusqu'à celle d'Obama en passant par l'Administration Bush".

"Nous avons déjà fait part de notre conviction que le plan marocain d'autonomie constitue une proposition sérieuse, réaliste et crédible, ainsi qu'une approche à même de satisfaire les aspirations" des populations concernées "à gérer leurs propres affaires dans la paix et la dignité", a souligné le chef de la diplomatie américaine, lors d'une conférence de presse avec son homologue marocain, Taieb Fassi Fihri.

Mme Clinton a en outre indiqué que les Etats Unis "soutiennent fortement" le rô le de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, ainsi que les Nations Unies dans leurs efforts visant à trouver un règlement au conflit du Sahara.

M. Fassi-Fihri souligne l'importance de la résolution de la question du Sahara pour asseoir l'unité maghrébine


Washington, 24/03/11- Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taieb Fassi-Fihri, a souligné, mercredi à Washington, l'importance de la résolution de la question du Sahara pour asseoir l'unité maghrébine, qui constitue une "nécessité" pour les peuples de la région et la sécurité régionale.

Intervenant lors d'une conférence de presse conjointe avec la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, M. Fassi-Fihri a rappelé que le Maroc avait mis sur la table une proposition, jugée "crédible et réaliste" par la communauté internationale, afin de mettre fin définitivement à ce conflit, notant que cette initiative marocaine a permis d'enclencher un nouveau cycle de négociations entamé en 2007.

Le ministre a également mis l'accent sur l'importance de l'unité maghrébine pour faire face à la menace d'Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), soulignant à cet égard que ce groupe terroriste continuent de guetter la moindre opportunité afin d'étendre ses tentacules sur la région.

Evoquant par ailleurs la situation en Libye, M. Fassi-Fihri a souligné l'engagement du Maroc, de par les liens forts unissant les peuples des deux pays, à continuer de contribuer à la mise en oeuvre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies visant à protéger les populations civiles, rappelant à ce propos que le Royaume avait déjà envoyé une importante équipe médicale à la frontière entre la Libye et la Tunisie afin de porter assistance aux personnes fuyant les combats.

M. Fassi-Fihri, qui a entamé lundi une visite à Washington, avait eu mardi des entretiens avec plusieurs hauts responsables américains, dont le sous-secrétaire d'Etat aux Affaires politiques, William Burns, le sous-secrétaire d'Etat en charge des affaires du Proche-Orient, Jeffrey D. Feltman, ainsi qu'avec la sous-secrétaire d'Etat au contrôle des armements et à la sécurité internationale.

Les entretiens ont porté notamment sur les relations bilatérales, la situation dans la région arabe et dans le Maghreb, la crise libyenne, ainsi que sur la question du Sahara.

mercredi 23 mars 2011

L'AIPD demande la levée du siège imposé aux séquestrés dans les camps de Tindouf



Genève- L'Action Internationale pour la Paix et le Développement (AIPD) a demandé instamment, mardi, au Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU de prendre les mesures nécessaires pour que soit levé le siège imposé, depuis trois décennies, à la population sahraouie retenue dans les camps de Tindouf afin qu'elle puisse retourner à sa patrie, le Maroc et y jouir de tous les droits économiques dont bénéficient leurs frères et soeurs sahraouis.
M. Hamdi Cherifi, délégué de l'AIPD, qui intervenait en plénière de la 16ème session du CDH, a rappelé que la Déclaration et le Programme d'action de Vienne stipulent que ''la Conférence mondiale sur les droits de l'homme réaffirme que le droit au développement, tel qu'il est établi dans la Déclaration sur le droit au développement, est un droit universel et inaliénable qui fait partie intégrante des droits fondamentaux de la personne humaine".

L'intervenant a regretté que les dispositions de ladite Déclaration continuent d'être violées dans de nombreuses régions du monde, en particulier celles placées sous le contrô le de milices armées.

Il a fait savoir, à ce propos, que la population sahraouie retenue malgré elle dans les camps du Polisario constitue une illustration du refus de permettre l'accès aux dispositions de la Déclaration de Vienne.

Il a signalé qu'en raison de leur vulnérabilité, ces populations, sous le contrô le de milices armées, n'ont pas les moyens d'exercer les droits énoncés dans la Déclaration et le Programme d'action de Vienne.

Il est d'autant plus regrettable et paradoxal, a déploré, M. Cherifi, que certains pays qui ont adhéré aux dispositions de la Déclaration de Vienne soutiennent des groupes séparatistes et les accueillent sur leur territoire, se dérobant ainsi à leurs obligations.

L'ONG a rappelé, à cet égard, que comme il est dit dans la Déclaration sur le droit au développement, la personne humaine est le sujet central du développement. Si le développement facilite la jouissance de tous les droits de l'homme, l'insuffisance de développement ne peut être invoquée pour justifier une limitation des droits de l'homme internationalement reconnus, a encore rappelé M. Cherifi.

La Colombie réaffirme qu'elle ne reconnaît plus la prétendue "rasd" depuis 2001


Bogota- Le ministère colombien des Relations extérieures a réitéré que la Colombie maintient, depuis 2001, la même position à l'égard de la question du Sahara.

Dans une lettre adressée à la Présidence de la Chambre des députés, la vice-ministre aux affaires multilatérales, Mme Patti Londono Jaramillo, rappelle que "la Colombie a décidé dès 2001 de geler la reconnaissance de la +rasd+".

Dans cette lettre, datée du 4 mars et à laquelle la MAP a pu avoir accès, la responsable colombienne souligne également que son pays "a maintenu depuis lors sa position d'appui" aux efforts de règlement déployés sous l'égide des Nations Unies.

Cette précision du gouvernement colombien intervient à la suite des prises de position du député Navas Talero, de la coalition de gauche "Polo Democratico Alternativo", en faveur des séparatistes et son activisme notamment pour célébrer le 26ème anniversaire des soi-disant relations bilatérales entre la Colombie et la prétendue "rasd".

Cette démarche du député Navas Talero s'inscrit dans le cadre de la campagne de désinformation menée par les milieux hostiles à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, cherchant à faire croire à l'opinion publique l'existence de soi-disant relations entre la Colombie et les séparatistes.

Le "Pole démocratique alternatif" est une organisation politique qui regroupe plusieurs formations de gauche, dont des dirigeants de l'ex-guérilla du "mouvement du 19 avril" (M-19), démobilisée en 1990).

mardi 22 mars 2011

Une ONG africaine dénonce les violations des droits de l'homme à Tindouf



Dakar, - L'ONG africaine "Action Internationale pour la paix et le développement dans la Région des Grands Lacs" (AIPD) a dénoncé les violations des droits de l'homme dans les camps de détention à Tindouf et appelé la communauté africaine à faire pression pour assurer "la liberté d'expression et de mouvement des populations de Tindouf".

"La société civile africaine suit de très près les développements de la question du Sahara. Les droits de l'Homme sont violés à Tindouf. Le dernier cas le plus médiatisé est celui de l'arrestation de Moustapha Ould Selma par le polisario à cause de son opinion favorable au projet d'autonomie proposé par le Maroc", a déclaré le président de l'AIPD, M. Maurice Katala, cité par le site d'information "Africaguinee".

Au nom de son ONG et du Comité International pour la Charte africaine (CIRACl), M. Katala a lancé un appel à toutes les bonnes volontés pour contribuer à la résolution du conflit du Sahara qui handicape les efforts d'intégration sur le continent africain.

"Nous saisissons cette occasion pour lancer un appel pour garantir la liberté d'expression et de mouvement des populations de Tindouf pour faciliter l'application du plan d'autonomie proposé par le Royaume du Maroc pour le Sahara", a-t-il ajouté.

"Notre engagement n'est pas partisan, mais seule une Afrique unie peut relever les nouveaux défis du développement du continent", a affirmé M. Katala qui s'exprimait au nom de son ONG dans le cadre d'un rapport sur "la liberté d'expression dans les zones de conflits".

jeudi 17 mars 2011

Le père de Mustpaha Salma lance à Genève un appel au HCR pour que son fils soit fixé sur son sort



Genève - M. Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud, père de Mustpaha Salma, a lancé, mercredi à Genève, un appel pressant au Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), demandant à ce que son fils, qui se trouve actuellement en Mauritanie après avoir été arrêté puis expulsé par le polisario, puisse choisir le pays où il désire s'établir.
Cela fait maintenant presque quatre mois que Mustapha Salma est en situation de transit en Mauritanie et le HCR peine à lui trouver un pays d'accueil de son choix, lui permettant de se réunir définitivement avec sa famille, a déploré M. M. Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud, qui a, à cet effet, invité l'agence onusienne à assumer toute sa responsabilité pour que son fils puisse enfin être fixé sur son sort.

Après avoir exprimé ses remerciements au HCR pour les efforts consentis pour régler cette affaire, il a lancé un appel à la communauté internationale, aux défenseurs des Droits de l'Homme et aux personnalités du monde juridique à s'employer pour aider son fils à sortir de cette situation.

M. Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud, qui participait à une conférence organisée, au Palais des Nations, en marge de la 16ème session du Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU, est revenu, sur les circonstances dans lesquelles son fils, ainsi que d'autres membres de sa famille, se sont retrouvés dans les camps de Tindouf.

Il a rappelé que son calvaire débuta après qu'un groupe de miliciens séparatistes du front polisario se soit attaqué à son domicile en 1979 et enlevé trois de ses enfants, dont Mustapha qui avait l'âge de 11 ans.

Suite à ce déchirement familial qui a duré 31 ans, Mustapha a décidé de me rendre visite à Es-Smara afin de prendre de mes nouvelles et après 4 mois dans les provinces du sud du Maroc, il a pu constater de lui même, in situ, le degré élevé du développement socio culturel et économique atteint par les villes du Sahara ainsi que la liberté d'expression et de mouvement qui y règnent, a-t-il raconté.

Il a ajouté qu'après plusieurs contacts avec les populations sahraouies, Mustapha a pu relever l'impact positif du projet d'autonomie proposé par le Maroc comme solution définitive à la question du Sahara.

Mu par ces considérations et convaincu par la nécessité de participer à la résolution de ce problème, a-t-il dit, il a décidé d'adhérer à ce projet et de communiquer ses bienfaits, à son retour aux camps, aux populations des camps de Tindouf. Mais, a-t-il dénoncé, les dirigeants du polisario lui ont réservé un traitement inhumain en procédant à son arrestation et à son éloignement des camps où vivent encore les membres de sa famille.

mercredi 16 mars 2011

L'Algérie interpelée devant le Conseil des Droits de l'Homme sur l'affaire Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud



Genève, - L'Algérie a été épinglée, mardi, en plénière du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU (CDH) à Genève, pour sa responsabilité concernant le calvaire de Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud, interdit de retrouver sa famille dans les camps de Tindouf.

Le délégué de l'Action Internationale pour la Paix et le Développement dans la région des Grands Lacs (AIPD), M. Hamdi Cherifi a en effet dénoncé devant le Conseil des droits de l'homme (CDH) les violations systématiques de la liberté d'expression et de mouvement dans les camps de Tindouf, citant le cas de M. Mostapha Salma comme un exemple flagrant à cet égard.

M. Cherifi a rappelé que cet ancien directeur de la police du polisario a été privé de son droit de s'exprimer librement par les milices de ce mouvement pour la simple raison qu'il avait exprimé une opinion différente de celle du Polisario et l'Algérie, en soutenant la proposition marocaine d'autonomie pour la région du Sahara. Après avoir été emprisonné pendant plusieurs semaines, a-t-il indiqué, M. Ould Sidi Mouloud a été empêché par les milices du Polisario d'accéder aux camps de Tindouf en Algérie, où le reste de sa famille est détenu. Il est maintenant dans l'incapacité de retrouver sa femme et ses enfants, a-t-il ajouté.

Alors que les milices du Polisario, soutenues par l'Algérie, continuent de faire la sourde oreille, le Conseil des droits de l'homme a la responsabilité de traiter les situations de violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, y compris les violations flagrantes et systématiques du droit à la liberté d'expression, ce qui nécessite une action urgente de la communauté internationale, a indiqué le représentant de l'AIPD.

Il a fait savoir que le cas de M. Ould Sidi Mouloud n'est qu'un exemple de milliers d'autres cas de violations de la liberté d'expression commises au quotidien dans les camps de Tindouf, où la population est maintenue en captivité et soumise aux traitements les plus cruels et inhumains, à la merci des milices du Polisario avec la bénédiction de l'Algérie et de sa sécurité militaire.

Il a souligné que l'Algérie devrait se conformer aux traités internationaux que ce pays a signés et permettre le retour de Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud auprès de sa famille.

L'intervenant a exhorté le Conseil des droits de l'homme à prendre les mesures nécessaires pour assurer le retour en toute sécurité de M. Ould Sidi Mouloud dans les camps de Tindouf, et de s'assurer qu'il sera en mesure d'exprimer ses points de vue librement à son arrivée dans ces camps. La fiabilité de ce Conseil dépend de son aptitude à permettre à M. Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud de retrouver sa famille et aux populations des camps de Tindouf d'exprimer librement leurs opinions, a-t-il conclu.

L'IDC impute à l'Etat algérien la responsabilité des exactions commises dans les camps de Tindouf


Genève, - L'Internationale Démocratique Centre (IDC), une organisation rassemblant les partis centristes de plus de 100 pays, a affirmé, mardi, devant le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU, que l'Etat algérien assume la responsabilité des exactions commises dans les camps de Tindouf, en territoire algérien.

L'ONG attire l'attention du Conseil des droits de l'homme sur une situation de déni grave des droits des l'homme dans l'histoire contemporaine, en l'occurrence celle qu'endurent les populations confinées dans des camps de concentration de Tindouf, en territoire algérien, administrés par le Polisario, soutenu et armé par l'Algérie, a indiqué le délégué de l'IDC, M. El Mami Ahl Ahmed Brahim, qui intervenait en plénière de la 16ème session du CDH.

M. El Mami a précisé que les gens qui vivent dans ces camps ne sont pas en mesure d'exercer leurs droits fondamentaux à l'emploi, à l'éducation, à l'opinion et au mouvement, tout en dénonçant le déplacement forcé dans les camps de centaines d'enfants condamnés à l'exil dans des circonstances dramatiques et le détournement massif de l'aide internationale, pendant que les populations continuent à manquer de nourriture et de médicaments.

L'Etat algérien, le bras qui finance le Polisario, est responsable au même titre que les milices de ce mouvement mercenaire des exactions qui se déroulent dans ces camps, a souligné le représentant de l'IDC, qui a appelé le CDH et la communauté internationale à amener l'Algérie à assumer ses responsabilités quant à cette situation.

L'Internationale Démocratique Centre a également invité les organisations internationales et l'ONU à exercer des pressions sur le Polisario et l'Algérie pour les pousser à respecter le droit international et à permettre le recensement et l'enregistrement des populations des camps de Tindouf, à faire bénéficier ces dernières de la liberté de choisir le pays où elles désirent s'établir et à protéger l'aide humanitaire qui leur est destinée.

L'intervenant s'est, aussi, élevé contre la détention arbitraire et l'éloignement des camps de Tindouf de M. Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud, ancien chef de la police du Front Polisario, aujourd'hui empêché de retrouver ses cinq enfants et sa femme pour avoir tout simplement exprimé sa préférence pour le plan d'autonomie proposé par le Maroc pour régler le conflit du Sahara.

L'Internationale Démocratique Centre est une organisation politique internationale regroupant des partis d'orientation centriste. Ses deux principales organisations régionales sont le Parti populaire européen et l'Organisation démocrate-chrétienne d'Amérique, surtout présente en Amérique latine. Elle défend les valeurs de démocratie et de justice ainsi que l'Etat de droit.

jeudi 10 mars 2011

Nouveau round de pourparlers informels sur le Sahara fin mai (Ross)



Mellieha (Malte), 09/03/11- L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross, a annoncé, mercredi après-midi à Malte, l'organisation d'un nouveau round de pourparlers informels sur le Sahara fin mai prochain.

"Les parties ont décidé d'aborder lors de la prochaine réunion informelle, prévue fin mai 2011, des sujets de discussion, tels que les ressources naturelles et le déminage", a déclaré M. Ross à l'issue du 6ème round de ces négociations tenu à Mellieha (Malte), du 7 au 9 mars.

Elles ont également examiné "des mesures d'apaisement et les moyens d'éviter toute sorte de provocation qui pourrait avoir un impact négatif sur le processus de négociations" et convenu de prévoir "des mesures complémentaires au travail" de l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, a-t-il ajouté.

Au sujet des mesures de confiance, il a souligné que les délégations du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du ploisario ont évoqué à Malte les résultats de leur rencontre avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), en février dernier à Genève, et "confirmé leur soutien" à la mission technique du HCR qui se déroulera en avril prochain en vue de "réunir les meilleures conditions" pour l'organisation des visites familiales par voie terrestre, de part et d'autre.

La 6ème réunion informelle, tenue à Malte, s'est déroulée dans une "atmosphère d'engagement sérieux, de franchise et de respect mutuel", a assuré M. Ross, notant qu'à la fin de la session "chaque partie a continué à rejeter la proposition de l'autre comme base unique des négociations à venir".

Le Maroc "extrêmement déçu" par le retrait de la question des droits de l'homme des pourparlers sur le Sahara (Fassi Fihri)


Mellieha (Malte)- La délégation marocaine a exprimé son "extrême déception" face au refus du polisario de débattre de la question des droits de l'Homme dans le cadre des pourparlers informels de l'ONU sur le Sahara, a affirmé, mercredi à Malte, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taieb Fassi Fihri.

A l'issue du 6è round de ces négociations, tenu du 7 au 9 mars sous les auspices de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross, le ministre a fait part de "l'extrême déception et de la forte interrogation du Royaume du Maroc face au retrait par le polisario de l'examen de la question des droits de l'Homme, qu'il a, lui même, introduite lors du dernier round" des négociations, en janvier dernier à Manhasset, près de New York.

M. Fassi Fihri a souligné que même si l'autre partie avait exploité cette question "pour distiller sa propagande ici et là sur ce thème précis", "nous avons dit, ici à Malte, que nous étions prêts à discuter de l'ensemble des dimensions de cette question afin de les relativiser".

"Malheureusement, nous constatons avec regret que la délégation du polisario a refusé de débattre avec la partie marocaine de cette question dont elle est pourtant à l'origine", a-t-il déploré.

Le ministre s'est interrogé sur les raisons qui ont poussé les autres parties à discuter de la question qu'ils ont soulevée, se demandant si cela était lié à la force de la loi et de la justice qui prévale au Maroc, qui vient d'être confortée par la création, grâce à la volonté de SM le Roi Mohammed VI, du Conseil national des droits de l'Homme, une institution qui répond aux critères les plus exigeants et les plus crédibles en matière de respect des droits de l'homme.

Forte de ces acquis, la délégation marocaine était entièrement disponible à débattre au cours de ce round de la question des droits de l'homme et de faire pièce aux "mensonges et aux manipulations propagés par les autres parties à l'extérieur de la salle des négociations", a-t-il confié.

Le ministre a indiqué, par ailleurs, que la délégation marocaine à Malte a "répondu favorablement à la démarche souhaitée par M. Ross en vue d'explorer de nouvelles pistes et de discuter de questions additionnelles".

Selon lui, la délégation marocaine a agréé l'examen d'un certain nombre de points, dont notamment l'état des ressources naturelles des provinces de Sakia El Hamra et de Oued Eddahab et la mission de M. Ross.

Concernant le volet des ressources naturelles, la délégation marocaine en débattra en vue de mettre fin aux "allégations" et aux "surenchères infondées" au sujet de la prétendue exploitation par le Maroc de ces ressources, a-t-il souligné.

A cet égard, M. Fassi Fihri a relevé que ces richesses, tant dans le domaine de la pêche maritime que des phosphates, étaient "modestes" et qu'elles étaient mises en oeuvre grâce à l'action de l'Etat, de l'investissement privé et de la solidarité nationale en faveur de la population des provinces du sud.

"Nous avons également agréé de confier à M. Ross une marge de possibilité de travailler autrement", a, par ailleurs, précisé le ministre.

M. Fassi Fihri a, d'autre part, rappelé que l'initiative marocaine d'autonomie pour le Sahara a été à nouveau développée par la délégation du Maroc au cours de la réunion de Malte, pour en souligner les "vertus", en tant que "démarche réaliste et de compromis" qui permettra aux "fils de cette terre qui nous est si chère de se retrouver après plusieurs décennies de séparation".

Le Maroc mettra à profit la prochaine session des pourparlers, fin mai prochain, pour poursuivre son argumentation afin de convaincre la partie onusienne de l'importance et de la crédibilité de l'initiative marocaine qui s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment la résolution 1920.

mercredi 9 mars 2011

La femme sahraouie séquestrée dans les camps de Tindouf, asservie sous le joug de la souffrance et de la privation (ong)



Smara, 09/03/11- La femme sahraouie séquestrée dans les camps de Tindouf demeure asservie sous le joug de la souffrance et de la privation, au moment où ses consoeurs dans la patrie mère, le Maroc, jouissent du climat de liberté et de prospérité, a souligné Mme Fatema Lahbib, secrétaire générale du bureau provincial de l'Union des femmes marocaine à Smara.

Dans une allocution lors d'une cérémonie tenue mardi à la Maison de la culture à Smara, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la femme, Mme Lahbib a indiqué que l'initiative d'autonomie est de nature à mettre fin au calvaire endurée par les populations séquestrées dans les camps de Tindouf et à réunir les familles sahraouies qui ont souffert durant des années de la séparation.

Elle a appelé les femmes des différentes tribus sahraouies à former un cadre institutionnel pour apporter leur solidarité aux femmes séquestrées dans les camps de la honte et de les défendre au sein des différents forums internationaux.

Elle a par ailleurs souligné que la femme marocaine s'est illustrée dans différents domaines, forte en cela de ses grandes compétences professionnelles qui lui ont permis d'accéder à différents secteurs et à des postes qui étaient auparavant l'apanage des hommes, reflétant ainsi le changement qu'a connu le Maroc sur la voie de la consécration d'une société moderniste et démocratique.

Mme Lahbib a mis en relief le rô le que joue la femme sahraouie dans les provinces du sud, sa participation active au processus de développement et dans le domaine politique, ainsi que son action dans le cadre de la diplomatie parallèle pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.

Pour sa part, Mme Rajae Habad, directrice de l'institut des technologies appliquées à Smara, a passé en revue les efforts consentis au niveau de la province au profit de la femme, rappelant la création de plusieurs associations s'intéressant aux questions de la femme et au renforcement de sa place dans le processus de développement local.

Elle a souligné la présence de plus en plus remarquée de la femme dans différents domaines dans la province, à la faveur des efforts déployés pour encourager sa place dans la société et améliorer ses conditions de vie.

Cette rencontre, qui s'est déroulée en présence du gouverneur de la province de Smara, M. Mohamed Salem Sebti, d'élus, de membres du conseil royal consultatif des affaires sahariennes, de chefs de services extérieurs et d'acteurs de la société civile, a été marquée par la tenue d'une exposition des produits et des créations féminines avec la participation de femmes adhérentes aux établissements de l'entraide nationale, de la formation professionnelle et des membres de la société civile.

Un hommage a été rendu à cette occasion à des femmes et à des acteurs associatifs dans différents domaines en reconnaissance de leurs efforts pour la promotion des conditions de vie de la femme dans la province.

lundi 7 mars 2011

Le parti communiste libanais (PCL) appelle l'Algérie à aborder ouvertement le projet d'autonomie


Fès, - Le Secrétaire général du Parti communiste libanais (PCL), M. Khalid Hedada, a appelé l'Algérie à "aborder avec ouverture" l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara, afin de faire face aux dangers qui guettent la région, et le monde arabe en général.

Dans des déclarations à la presse en marge de sa rencontre, dimanche à Fès, avec le maire de la ville, M. Hamid Chabat, le secrétaire général du PCL a souligné la nécessité de faire face aux diverses tentatives de fragmentation et de consacrer l'unité à travers le dialogue, qualifiant le projet d'autonomie d'"initiative qui mérite l'attention".

M. Hedada, qui est en visite au Maroc à l'invitation du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), a déclaré que son parti réévalue son attitude envers la question du Sahara sur la base des nouvelles données, faisant remarquer que les positions de certains partis de gauche arabes étaient la contrepartie du soutien qu'ils recevaient de l'Algérie et de la Libye.

Ces positions doivent être révisées à la lumière des nouvelles données aux niveaux régionale et internationale, a-t-il dit.

Les discussions entre MM. Chabbat et Hedada ont porté entre autres sur les moyens de renforcer les relations entre la capitale spirituelle du Royaume et certaines villes libanaises à travers des partenariats et des accords de jumelage.

La délégation libanaise a suggéré d'Âœuvrer pour la conclusion d'un accord de jumelage avec la ville libanaise de Tripoli (Trablos) et Fès, en égard à l'importance du patrimoine historique et architectural des deux villes.

De son cô té, M. Chabbat a relevé l'importance de consolider la coopération et l'échange d'expériences entre les villes arabes dans les différents domaines, avec la participation de tous les acteurs.

M. Khalid Hedada à la tête d'une délégation du PCL a eu, au cours de sa visite au Maroc, des réunions avec des dirigeants politiques et acteurs de la société civile.

Nouveau round des pourparlers informels sur le Sahara à Malte



La Valette (Malte)- Un nouveau round des pourparlers informels sur le Sahara doit s'ouvrir ce lundi à Malte sous l'égide des Nations unies, en présence des représentants du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du polisario.

Ces discussions informelles, les 6è du genre interviennent après celles tenues successivement en août 2009, à Durnstein (près de Vienne), en février 2010 à Armonk, près de New York et en novembre, décembre et janvier dernier à Manhasset, dans la banlieue de New York.

Elles s'inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre des résolutions 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité, qui appellent les parties à entrer dans une phase de négociations intenses et substantielles.

Lors du 5ème round des pourparlers informels, tenu en janvier dernier à Manhasset (banlieue de New York), le Maroc a présenté plusieurs idées concrètes et innovantes pour accélérer le rythme des négociations de l'ONU sur le Sahara et réaffirmé sa disponibilité à trouver une solution politique à ce différend régional, sur la base de son plan d'autonomie au Sahara.

Ces idées concrètes "concernent le processus de négociations en cours et non pas la solution politique", avait déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, à l'issue du 5ème round des pourparlers informels.

Ces idées concrètes "concernent le processus de négociations en cours et non pas la solution politique", avait-t-il indiqué, soulignant que l'expérience des Nations Unies a "montré que quand des parties n'arrivent pas à progresser, elles ont recours à des approches innovantes" pour accélérer et faciliter ces négociations.

Dans ce sens, la délégation marocaine a proposé des idées "innovantes pour travailler sur des sujets bien précis, facteurs d'accélération de la négociation", avait-t-il souligné.

La délégation marocaine avait aussi décliné une vision claire et constante à la faveur d'une solution politique négociée, réaliste et définitive au conflit du Sahara, sur la base de la proposition d'autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc, une initiative qualifiée de "sérieuse et de crédible" par la communauté internationale.

Pour sa part, l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross avait dit que les parties aux pourparlers informels sur le Sahara avaient "présenté et discuté de façon préliminaire des idées concrètes qui seront développées" lors de la prochaine réunion informelle.

Il a également rappelé que les parties se sont engagées, depuis le 3ème round tenu en novembre 2010 à Manhasset, dans des discussions «approfondies sur des approches innovantes afin de construire une nouvelle dynamique dans ce processus, sur la base de rencontres régulières».

Selon le Porte-parole de l'ONU, Martin Nesirky, les parties ont poursuivi, lors de la dernière réunion informelle de Manhasset, "leurs discussions sur des approches novatrices et des sujets de discussion afin de créer un environnement qui pourrait être plus propice pour réaliser des progrès.

Et, en prévision de la réunion de Malte, les "parties ont été invitées à travailler sur ces approches et sujets pour trouver un terrain d'entente en vue de construire les prochaines sessions", a dit le Porte-parole de l'ONU.

Cette nouvelle rencontre informelle, qui se tient à l'invitation de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross, devrait permettre d'examiner des propositions concrètes et essayer de créer un environnement qui serait plus propice au progrès des négociations.

Les pourparlers informels inaugurés en août 2009 en Autriche, doivent préparer le 5ème round de négociations officielles, visant à trouver une solution politique définitive au différend régional sur le Sahara marocain.