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lundi 28 février 2011

William Burns: la proposition marocaine d'autonomie au Sahara est "sérieuse" et "crédible"


Rabat- La proposition marocaine d'autonomie au Sahara est "sérieuse" et "crédible", a affirmé dimanche à Rabat le sous-secrétaire d'Etat américain aux Affaires politiques, M. William Burns.
Les Etats-Unis "sont convaincus" que la proposition d'autonomie proposée par le Maroc pour résoudre la question du Sahara est "sérieuse" et "crédible", a indiqué le responsable américain, lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri.

mercredi 23 février 2011

La pertinence de l'initiative marocaine d'autonomie mise en relief par des experts en Droit international

Dakhla, - La pertinence de l'initiative marocaine d'octroyer une large autonomie à la région du Sahara a été mise en relief par des experts en Droit international prenant part à un séminaire à Dakhla.

Organisé par le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) sur le thème "la dimension de démocratie et des droits de l'Homme dans l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara", ce séminaire de deux jours, tenu à huis clos, connaît la participation d'éminents experts de Droit international et de Droit international des droits de l'Homme représentant des universités et des centres de recherche en Argentine, Belgique, Canada, France, Suisse et en Espagne.


Dans une déclaration à la presse, Mme Anne Mandeville, professeur à l'université de Toulouse (France), a souligné l'importance de cette initiative "qui s'appuie, d'une part, sur une prise en compte de l'universalité des droits de l'Homme, et d'autre part, sur le respect des spécificités culturelles propres aux populations locales".

De son côté, M. Benoît Pelletier, professeur titulaire de Droit constitutionnel à la faculté de droit de l'université d'Ottawa (Canada), a relevé que le projet d'autonomie est crédible et conforme aux standards internationaux en la matière, ajoutant que cette initiative confirme "la légitimité de la démarche marocaine aux yeux de la communauté internationale et les efforts du Royaume en vue de parvenir à une solution à ce conflit".

M. Pelletier a souligné par ailleurs les efforts déployés par le Maroc en matière de réformes politiques et démocratiques.

Pour sa part, M. Ahmed Bouachik, professeur à la faculté de droit de Salé et co-directeur de la Revue marocaine d'administration, a noté que la proposition d'autonomie relative à la région du Sahara est une initiative fonctionnelle, ouverte, prête à toute négociation et intelligente puisque elle répond aux normes et aux standards internationaux.

C'est une initiative qui permettra à la population locale de gérer ses propres affaires de manière démocratique, a-t-il soutenu.

Lundi, première journée de cette rencontre, a été axé sur le thème "garantie de la jouissance des droits de l'Homme dans le cadre de l'autonomie territoriale", avec la présentation d'une série d'exposés sur "l'autonomie régionale comme levier pour la promotion des droits de l'Homme", "les droits culturels dans l'initiative marocaine pour l'autonomie de la région du Sahara", "les droits de l'Homme dans l'initiative d'autonomie: pour une approche professionnelle et juridique", "la validité de l'initiative marocaine pour l'autonomie du Sahara au regard du Droit international" et "le pacte des droits civils et politiques dans le cadre de l'initiative marocaine".

La journée de mardi est placée sous le thème "dimension démocratique de l'initiative marocaine d'autonomie pour la région du Sahara", avec au programme des exposés sur "l'autonomie et la démocratie: regard comparatif sur les processus marocain et nord-irlandais" et "l'initiative marocaine dans le contexte de démocratie décentralisée".

L'objectif de ce séminaire est de faire ressortir les dispositions des standards internationaux en matière des droits de l'Homme consacrées dans l'initiative marocaine notamment la Déclaration universelle des droits de l'Homme, le Pacte sur les droits civils et politiques, le Pacte sur les droits économiques, sociaux et culturels et les autres instruments internationaux pertinents en matière des droits de l'Homme.

mardi 22 février 2011

Séminaire international à Dakhla sur "la dimension de démocratie et des droits de l'Homme dans l'initiative d'autonomie"


Dakhla, - Les travaux d'un séminaire organisé par le Conseil Consultatif des droits de l'Homme (CCDH) sur "la dimension de démocratie et des droits de l'Homme dans l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara", se sont ouverts lundi à Dakhla.
Ce séminaire de deux jours a pour objectif de faire ressortir les dispositions des standards internationaux en matière des droits de l'Homme consacrées dans l'initiative marocaine, notamment la Déclaration universelle des droits de l'homme, le Pacte sur les droits civils et politiques, le Pacte sur les droits économiques, sociaux et culturels et les autres instruments internationaux pertinents en matière des droits de l'Homme, selon un communiqué du CCDH.

Cette rencontre à la quelle prend part d'éminents experts internationaux en droit international et droit international relatif aux droits de l'Homme représentant des universités et des centres de recherche en Argentine, Belgique, Canada, France, Suisse et en Espagne, permettra de mettre en exergue l'apport de cette Initiative dans la promotion et la défense des droits de l'Homme, le renforcement de la démocratie locale et l'inclusion des populations du Sahara dans les efforts de développement économique et social de leur région, ajoute la même source.

Les travaux de cette rencontre s'articuleront autour de deux grands axes, à savoir :"la garantie de la jouissance des droits de l'homme dans le cadre de l'autonomie territoriale" et "la Dimension démocratique de l'Initiative marocaine d'autonomie pour la région du Sahara".

Plusieurs thèmes seront ainsi débattus dans le programme notamment, "La validité de l'initiative marocaine pour l'autonomie du Sahara au regard du droit international", "Le Pacte des droits civils et politiques dans le cadre de l'Initiative marocaine", "Autonomie et démocratie: regard comparatif sur les processus marocain et nord-irlandais" et "l'Initiative marocaine dans le contexte de démocratie décentralisée".

lundi 21 février 2011

L'Algérie entrave l'aboutissement de toute solution visant le règlement de la question du Sahara

Rabat, - L'Algérie entrave l'aboutissement de toute solution visant le règlement de la question du Sahara et le parachèvement de l'intégrité territoriale du Maroc, a rapporté récemment le journal soudanais "Al Wifak".

Dans un article intitulé "l'Algérie adepte du séparatisme… du Sahara au sud-Soudan", le journal a précisé que l'Algérie qui devrait agir en faveur de l'unité du Maroc a, au contraire, constamment œuvré pour la thèse séparatiste en soutenant le "polisario".

L'Algérie s'obstine à ignorer que la dislocation du monde arabe fait partie d'un complot qu'elle doit, en principe, éviter, souligne la publication soudanaise.

Le journal a également évoqué le soutien apporté par l'Algérie au "polisario" et à ses desseins séparatistes dans les instances régionales et internationales.

D'autre part, le journal a rappelé la vague de protestation que connaît l'Algérie ainsi que l'instabilité qui y règne, depuis l'annulation des élections, ce qui a entraîné, poursuit la publication, l'immixtion de l'armée dans les affaires politiques, l'aggravation du système sécuritaire et la flambée des violences qui n'ont pas épargné des innocents.

Il est étonnant, poursuit "Al Wifak", qu'"un Etat noyé dans de tels problèmes, entrave le règlement de conflits artificiels", écrit le journal.

lundi 14 février 2011

Une opération de désinformation pro-polisario contrée brillamment par un collectif de cadres marocains à Metz


Paris, - Une centaine de Marocains de l'Est de la France, dont d'anciens champions sportifs, des cadres associatifs et des intellectuels, mobilisés spontanément, ont contré brillamment une opération de désinformation contre le Maroc, montée par l'organisation séparatiste du polisario et ses commanditaires algériens, vendredi soir à Metz.

Scandalisées par l'annonce de l'organisation dans l'hémicycle du Conseil Régional de Lorraine (Est) d'un colloque sur les pseudo "luttes du Peuple Sahraoui!", les Marocains et leurs amis Français, parmi lesquels figurent des élus locaux, ont d'abord saisi les représentants des instances locales, dont M. Jean-Pierre Massaret, président du Conseil Régional de Lorraine, sur l'autorisation de cette "manifestation totalement partiale".

Dans des lettres adressées aux élus de la Lorraine, une région jumelée avec son homologue marocaine de Fès-Boulemane, ils disent regretter que les organisateurs n'aient pas invité des parlementaires et élus locaux sahraouis, démocratiquement élus, plutôt que les représentants d'une "organisation totalitaire, manipulée par la puissance voisine, et dont les croisements se développent, par convergence d'intérêts plus que par proximité idéologique, avec AQMI et les trafiquants d'armes, de stupéfiants et d'êtres humains".

Face à la réalité des choses, les responsables locaux ont décidé de ne pas cautionner cette opération de propagande, mais reconnu, toutefois, l'impossibilité d'en empêcher la tenue. Ils ont, cependant, tous décliné l'invitation d'y assister, à l'exception de deux élus connus pour leur alignement aveugle sur les thèses des séparatistes.

Indignées, les associations locales, notamment, l'Association sahraouie de solidarité pour le projet d'autonomie, l'Association franco-marocaine de Mulhouse et un Collectif d'Associations marocaines ont tenu un rassemblement devant le siège du Conseil régional pour dénoncer l'organisation de cette opération de propagande et de désinformation.

Brandissant des drapeaux marocains, des portraits de SM le Roi et plusieurs banderoles, les manifestants scandaient des slogans en faveur de la marocanité du Sahara et du projet d'autonomie pour régler le différend du Sahara, soutenu par la France, tout en louant l'amitié maroco-française.

Par ailleurs, non moins mécontents, d'anciens champions sportifs, des cadres associatifs et des intellectuels marocains se sont mobilisés et le bouche-à-oreille a fonctionné à merveille. "On s'est envoyés des mails et on s'est parlé au téléphone pour voir quelle action nous devions prendre. Finalement l'acte de civisme a primé et on a décidé d'assister à ce colloque", raconte Adil Belgaid, adjoint au Maire de Woippy (Est) et coordinateur de ce Collectif ad hoc.

"On était prêt à la confrontation des idées, mais lorsqu'on a vu le +documentaire+ ("République en exil", de l'Algérien Cheikh Djamaï, ndlr) et cette propagande du soi-disant colloque, on a compris qu'il s'agissait bien d'une machination et d'un empoisonnement de la situation", a confié à la MAP cet ancien Champion d'Afrique de Judo.

"Nous avons attiré l'attention de l'assistance sur le sous-titrage non fidèle et biaisé des témoignages de certains sahraouis des camps de Tindouf interviewés dans le film et cette vision travestie de la réalité qu'il présentait", précise Adil Belgaid.

Plus de la moitié des participants français, tous des gens de bonne foi et épris de justice et de démocratie ont commencé à quitter la salle juste après le film et les organisateurs se sentaient gênés, mais ne pouvaient rien faire tellement nos interventions étaient civilisées, explique-t-il.

"On les a mis dans l'embarras, d'abord par notre initiative spontanée, et ensuite par nos questions et nos interventions pour recadrer le débat sur l'essentiel", a-t-il souligné.

Durant les débats, le dénommé Omar Mansour, "représentant" des séparatistes en France, après une introduction laborieuse, a fini par débiter ses contre-vérités habituelles sur le mode du dénigrement.

Et là, soudain plusieurs voix de contestation se sont élevées, dont celle du célèbre tennisman Youness El Ainaoui, qui s'est engagé dans un échange houleux avec Mansour, avant de quitter la salle.

Devant ses contradicteurs convaincants, le représentant du polisario a déserté la tribune et les travaux ont été suspendus.

Une demi heure après, le débat a repris et les intervenants, pour la plupart des Marocains et leurs amis, ont saisi le temps de parole pour rappeler les faits historiques et mis en avant le projet d'autonomie proposé par le Maroc en tant que solution juste, crédible et viable, qui contribuera à la réalisation de la paix, la stabilité et la sécurité pour les peuples de la région.

Prenant la parole, M. Abou Adil Rguibi, un sahraoui de Dakhla, a rappelé les souffrances dont pâtissent beaucoup de séquestrés dans les geô les de Tindouf sur le sol algérien, observant avec optimisme cette vague de retour massif des sahraouis à la mère patrie.

Ce retour, qui va crescendo, dévoile "la détermination des séquestrés dans les camps du Polisario à rejoindre leur pays, le Maroc", a-t-il affirmé, notant que "ces rescapés, qui ont échappé aux camps de la concentration et de la haine, dénoncent le siège que leur imposent les mercenaires et leurs chefs, les généraux algériens".

"Pour toutes ces considérations, je lance un appel à toutes les âmes sensibles aux questions de la dignité humaine et aux droit de l'Homme pour soutenir la seule solution qu'est le projet d'autonomie. C'est du gagnant- gagnant", a-t-il conclu, sous un tonnerre d'acclamations même de la part des quelques français présents qui se sentaient dupés par les slogans des séparatistes.

Bouche bée, les pseudo-orateurs n'en croyaient pas leurs yeux de voir une telle confrontation des idées, tellement habituée qu'ils étaient au bourrage des crânes des Européens épris de paix et des nobles causes.

De leur côté, les autorités locales ont regretté avoir autorisé une telle activité qui pourrait perturber le climat du "vivre ensemble" qui régnait dans la région.

jeudi 10 février 2011

Les acteurs de la société civile marocaine incarnent à Dakar la véritable signification de la diplomatie parallèle


Dakar, 10/02/11- Les acteurs de la société civile prenant part à la 11ème édition du Forum social mondial, dont les travaux se poursuivent jusqu'au 11 courant à Dakar, mène une forte campagne diplomatique à travers l'intensification des rencontres avec les autres délégations pour expliquer la justesse de la cause nationale.

Ce Forum constitue une occasion importante pour la délégation marocaine qui regroupe plus de 800 participants et plus de 80 associations et formations syndicales et ouvrières afin de donner à la diplomatie parallèle sa véritable signification et expliquer à la société civile internationale les grandes causes de la nation, avec à leur tête la question du Sahara marocain et les derniers développements, et barrer le chemin à tous ceux qui tentent en vain d'induire en erreur l'opinion publique internationale et dénaturer les faits pour atteindre des objectifs politiques connus de tout un chacun.

Les membres de la délégation marocaine, qui ont fait montre d'une grande maturité politique, d'un esprit d'ouverture et d'une capacité d'écoute incroyables, ont fait de la cause nationale une question indissociable du débat engagé avec les différents participants, dont le nombre dépasse les 60.000 personnes, afin d'expliquer l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du sud, qualifiée de "sérieuse et crédible" par la communauté internationale.

En dépit du harcèlement et des provocations, répétées et délibérées, ourdis par les séparatistes du "polisario", les membres de la délégation marocaine ont fait preuve de retenue, de sérénité et d'une grande maturité politique, qui leur ont valu le respect des délégations étrangères.

Ainsi, plusieurs participants à cette 11-ème édition ont affirmé qu'une poignée de sympathisants du "polisario" soutenus par des lobbys espagnols étaient à l'origine des troubles lors de cet événement international, à travers de vaines provocations et des agissements irresponsables qu'ils ont l'habitude de faire dans presque tous les forums mondiaux, comme c'était le cas durant la 17ème édition du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, tenu à Pretoria en décembre dernier.

Les membres de la délégation marocaine ont réussi malgré tout à donner corps au concept de la diplomatie parallèle en exposant et en expliquant l'idée que l'option d'autonomie sous souveraineté marocaine est l'unique solution réaliste au conflit du Sahara, ou il y a ni vainquer ni vaincu, favorise la réalisation du développement escompté pour toutes les parties et permettra au Maghreb arabe de réaliser le véritable décollage pour rattraper le train du développement et de l'intégration.

Ils ont de même expliqué aux délégations étrangères qui ont constamment écouté une seule version sur le conflit autour du Sahara que l'option de l'indépendance du Sahara n'a plus aucune base réaliste.

Dans des déclarations à la MAP, des acteurs prenant part à cette manifestation internationale ont souligné que le Forum social est un grand acquis pour le mouvement civil international d'autant plus qu'il constitue un espace humain, social et culturel d'interaction et d'échange d'expériences et de points de vue, de communication et d'illustration des efforts déployés pour faire triompher les valeurs humanitaires et les principes de l'équité et de la démocratie.

Pour eux, la tenue de cette édition à un moment où le monde connaît de grandes mutations et une meilleure harmonie, s'avère nécessaire pour que le monde puisse relever les défis de la sécurité et de la stabilité et faire face aux dangers qui menacent le continent africain en particulier.

Ils ont de même souligné que la participation, forte et imposante, de la société civile marocaine aux travaux de cette édition a enrichi le Forum et constitué une valeur ajoutée au dialogue, à l'interaction et à la recherche dans les espaces communs pour l'unité et la lutte contre les courants séparatistes et sécessionnistes.

Et de souligner que la société civile marocaine, qui est mobilisé pour défendre les grandes causes de son pays, qui est connu pour son ouverture sur toutes les expériences humaines, est appelée à redoubler d'efforts pour enrichir davantage son expérience et établir des ponts de communication avec son homologue du continent africain, qui souffre le plus des déséquilibres mondiaux et l'hégémonie impériale capitaliste.

Le Forum social mondial, rappelle-t-on, ambitionne de mener une réflexion sur "un autre monde possible et différent de celui dominé par le néolibéralisme sauvage".

Il s'agit de jeter les bases d'une société civile et des mouvements sociaux en tant que force de propositions capable d'apporter des alternatives pour un monde qui prô ne les valeurs humaines universelles et non la loi du marché.

La décision relative à l'organisation de la 11ème édition du Forum à Dakar avait été prise lors du Forum des mouvements sociaux qui a eu lieu à Bouznika en mars dernier.

Les amis du Sahara Marocain en Espagne dénoncent avec force l'agression contre la délégation Marocaine au FSM à Dakar



Madrid, 10/02/11- L'ONG Espagnole " Les amis du Sahara marocain en Espagne " a dénoncé avec " force " l'agression contre la délégation marocaine par des séparatistes du " polisario " et leurs acolytes Algériens, au Forum Social Mondial (FSM) qui se tient actuellement dans la capitale Sénégalaise Dakar. Dans un communiqué transmis jeudi à la MAP, l'ONG Espagnole a dénoncé avec " force " cette " agression barbare " perpétrée par des membres de la délégation Algérienne et des séparatistes du +polisario+ qui ont préféré, à leur habitude, faire appel à la violence au lieu de privilégier la voie du dialogue et de l'ouverture.

L'ONG, qui regroupe des ressortissants Marocains et des Espagnols partisans de la Marocanité du Sahara, s'est dite " particulièrement préoccupée " de ce comportement " non civilisé et non démocratique " devenu une habitude imparable chez les séparatistes du " polisario " et leurs acolytes Algériens et Espagnols à chaque rencontre internationale supposée être un forum de dialogue et de discussion. " Ce genre de comportement violent ne donnera lieu à aucun résultat car le peuple Marocain en entier est uni pour faire échec à toutes les manœuvres Algériennes et du +polisario+ ", affirme l'ONG Espagnole. Une poignée de " sympathisants du polisario " avait tenté, lors du Forum Social Mondial, d'agresser des acteurs de la société civile Marocaine et de leur confisquer le droit à s'exprimer dans cet espace de débat libre, ouvert et démocratique, dans une tentative vaine de donner voix à leur propagande qui ne convainc personne. Le FSM, qui se poursuivra jusqu'au 11 février, se présente comme une tribune de débat et d'articulation des mouvements sociaux et d'ONGs engagés dans la " construction d'alternatives démocratiques et populaires aux politiques néolibérales ", selon les organisateurs.

Organisé pour la première fois en 2001 à Porto Allègre (Brésil), ce rendez-vous est une alternative au Forum économique mondial de Davos (Suisse) qui réunit annuellement le gotha mondial de l'économie et des finances.

La décision relative à l'organisation de la 11ème édition du Forum à Dakar avait été prise lors du Forum des mouvements sociaux qui a eu lieu à Bouznika (Maroc) en mars dernier, rappelle-t-on.

L'Algérie refuse à un groupe de députés belges l'accès à Tindouf pour enquêter sur les enfants déportés à Cuba


Dakar, 10/02/11- L'Algérie a refusé à un groupe de députés belges d'accéder aux camps de Tindouf pour enquêter sur les enfants sahraouis déportés à Cuba, a-t-on appris mercredi auprès de l'un des membre de cette délégation.

"Un groupe de députés belges a demandé l'autorisation d'aller dans les camps de Tindouf pour rencontrer ces enfants, mais malheureusement on n'a pas obtenu cette autorisation", a confié à la MAP Gisèle Mandaila, député au parlement de Bruxelles.

Elle a relevé que ce refus prouve que les autorités algériennes et le "Polisario" "cachent quelque chose" sur la situation lamentable de ces enfants innocents qui sont envoyés à Cuba pour subir un endoctrinement.

"Du moment que l'on ne nous laisse pas partir, on cache quelque chose", a affirmé cette ancienne secrétaire d'Etat belge chargée de la Famille et des Personnes handicapées.

Mme Mandaila a par ailleurs dénoncé les tentatives de "démantèlement" de l'Etat marocain et d'autres Etats africains, sous couvert du "droit à l'indépendance".

La situation des enfants sahraouis déportés à Cuba est présente en force au FSM de Dakar où le collectif associatif international "Almohagir", basé à Paris, a lancé un appel pour leur retour "immédiat" à la mère-patrie, le Maroc.

De son cô té, l'Association sahraouie de solidarité pour le projet d'autonomie et de développement durable, s'est élevée dans un communiqué contre la déportation de ces enfants à Cuba où ils font l'objet d'un "abject" endoctrinement idéologique et d'un "ignoble" lavage de cerveau "pour en faire des combattants anti-marocains".

lundi 7 février 2011

FSM de Dakar: Une belle prestation de la société civile marocaine pour témoigner de l'union autour de l'intégrité territoriale du Royaume


Dakar, (MAP)- Des centaines de jeunes acteurs associatifs, des syndicalistes et des militants d'ONGs marocains ont donné, samedi à la Marche inaugurale du Forum Social Mondial (FSM) de Dakar, une forte et magnifique prestation de patriotisme et d'union sacrée autour de l'intégrité territoriale du Royaume.
Par Driss HIDASS

Venus sous différentes bannières associatives et de milieux de militantisme aux diverses tendances, les centaines de participants marocains à cette manifestation mondiale, dont de nombreux sahraouis, ont donné la mesure de leur amour commun pour la patrie et ses causes sacrées avec une voix qui s'accorde en chÂœur, au-delà des différences de vues qu'assure la démocratie marocaine.

Qu'ils soient d'obédiences de gauche ou de droite, des militants syndicalistes, ou des acteurs associatifs aux divers intérêts, les jeunes marocains ont clamé en chÂœur ce qui les unit, les fédère et les mobilise corps et âme. Un attachement sans faille aux valeurs sacrées du Royaume, à la Monarchie garante de la stabilité et de la prospérité, qui n'a d'égal qu'une profonde aversion et rejet catégorique à l'encontre de toute velléité de porter atteinte à l'intégrité territoriale du pays.

Sous un soleil de plomb et durant plusieurs heures, la procession du patriotisme marocain à ce rendez-vous mondial n'a cessé de scander et chanter ses convictions, séduisant les dizaines de milliers de manifestants de cette grande marche de militants altermondialistes venus à Dakar pour "repenser un meilleur monde".

"Oui on est là pour un monde meilleur, un monde sans conflits, orientés vers l'union et l'intégration, et sans les drames des séparatismes anachroniques qui ne sont que morcellement des pays et une stupide dilapidation des efforts qui doivent plutô t être orientés vers le développement et l'édification", s'écrie un manifestant sénégalais qui a intégré les rangs des manifestants marocains.

"Notre pays souffre aussi des maux de l'hérésie séparatiste (NDLR: rébellion séparatiste en Casamance, région sud du Sénégal), nous comprenons nos frères marocains et les encourageons à faire bloc contre toute atteinte à leur souveraineté et leur intégrité territoriale", a-t-il lancé chaleureusement aux manifestants marocains.

Le cô té marocain de la marche a offert aux participants une chorégraphie patriotique haute en couleurs. "Le Sahara est marocain", "âme et corps pour l'intégrité territoriale", et des refrains mémorables des chansons nationales à la gloire de la "Marche Verte" ont été entonnés avec enthousiasme aux rythmes africains de groupes Gnaoui qui ont été de la fête.

Le long du parcours de cette marche qui a duré plus de quatre heures, de jeunes marocains engagent la conversation, au gré des rencontres de cette ambiance conviviale, pour expliquer à des interlocuteurs de divers horizons la question du Sahara, battre en brèche les arguments de la désinformation à ce sujet et expliquer la courageuse proposition marocaine d'autonomie qui offre l'opportunité de régler ce conflit fictif qui handicape toute une région du continent africain.

Face à cette sincère manifestation des émotions patriotiques et la grande sympathie de nombreux militants et membres d'associations étrangères qui ont volontiers rejoint les jeunes marocains de la manifestation, un groupuscule de mercenaires n'a trouvé mieux que la gesticule dans une vaine tentative de parasiter cette ravissante scène de convivialité et d'union.

La poignée de mercenaires, venus en intrus sous l'aile protectrice de parties hostiles aux intérêts du Royaume, ont basculé carrément dans le ridicule et l'ignominie quand certains d'entre eux sont allés jusqu'à cracher sur de pacifiques manifestants.

Vite isolés par un cordon de sécurité, les mercenaires qui faisaient fausse note et cacophonie à cette grande fête mondiale, ont été relégués aux derniers rangs de la manifestation kilométrique. Sereine, la Caravane de la fierté et du patriotisme continue sa marche, donnant un magnifique témoignage de la justesse de sa cause.

Une noble cause qui rassemble en bloc toute la mosaïque d'un peuple, résolument engagé sur la voie du développement, de l'édification avec l'aspiration de se tailler une place de choix dans "ce meilleur monde" que des milliers de manifestants des quatre coins du monde sont venus réclamer à ce Forum Social Mondial de Dakar.

L'autonomie, seule solution "viable et sérieuse" pour la question du Sahara (M. Herzenni)


Vitoria)- L'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud constitue "la seule solution viable et sérieuse" à la question du Sahara, a affirmé, vendredi à Vitoria (Nord de l'Espagne), le président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), Ahmed Herzenni.

"L'unique perspective viable, valable, sérieuse et responsable pour l'émancipation de tous les peuples de la région est le statut d'autonomie dans les provinces du Sahara", a-t-il insisté lors d'une conférence sur le thème " Nouvelles perspectives des droits de l'Homme au Sahara", organisée par le think tank espagnol "Carta Meditérranea".

"Le +polisario+, qui s'attache au référendum, n'a jamais été capable de présenter la moindre proposition aux habitants des camps de Tindouf ", a déploré le président du CCDH rappelant les nombreuses difficultés qui se posent à l'organisation d'un référendum, notamment celles liées au recensement des habitants des camps de Tindouf dans le sud-ouest de l'Algérie.

"L'autonomie est une solution audacieuse qui traduit la volonté du Maroc de finir avec ce problème qui retarde le processus de modernisation et de démocratisation dans lequel le Royaume s'est définitivement engagé ", a tenu à affirmer, encore une fois, M. Herzenni.

Il a relevé, à ce propos, que le Maroc est parmi les rares pays à s'être doté d'une commission qui s'est occupée des dossiers des abus et violations commises dans le passé, passant en revue, également les grandes réformes engagées par le Royaume dans les différents domaines.

M. Herzenni a cité, à titre d'exemple, le code de la famille, la création de l'Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), le Plan d'action national en matière de démocratie et droits de l'Homme, l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) ou le projet de régionalisation avancée.

Pour sa part, Mahjoub Salek du mouvement " Khat Ach-Chahid ", a souligné que le Maroc a eu le courage d'ouvrir le dossier des violations commises par le passé, alors que les dirigeants du " polisario " n'ont jamais reconnu les abus dont ils ont été responsables ni les centaines de personnes portées disparues à cause des ces abus.

"Quelque 300 personnes sont portées disparues ", victimes des violations des droits de l'Homme commises par les dirigeants du " polisario ", a-t-il rappelé, à ce sujet, critiquant l'absence de démocratie au sein de ce front.

M. Salek a déploré, en outre, le drame vécu par les personnes séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie.

Pour sa part, Abdelhamid El Bejouki, directeur du Réseau euro-méditerranéen de coopération au développement (REMCOD), ONG basée en Espagne coorganisatrice de cette conférence, a souligné que l'initiative marocaine d'autonomie peut constituer non seulement une solution à la question du Sahara, mais aussi jouer un rô le important dans l'intégration maghrébine, soulignant que l'indépendance est une option non viable.

L'autonomie au Sahara est la solution "la plus crédible", a-t-il ajouté, mettant l'accent sur l'importance du dialogue dans la recherche d'une solution à ce conflit.

M. El Bejouki a critiqué les violations des droits de l'Homme commises par le " polisario ", dont le dernier exemple en date est le cas de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud enlevé par les séparatistes et obligé à quitter les camps de Tindouf pour avoir exprimé son opinion en faveur du plan d'autonomie marocain. Organisée en collaboration avec le gouvernement autonome du Pays basque, cette conférence de deux jours (4 et 5 février) connait la participation notamment d'acteurs de la société civile, de représentants d'ONG et d'experts dans le domaine des droits de l'Homme.(MAP).

jeudi 3 février 2011

La Guinée Bissau réitère son soutien total à l'intégrité territoriale du Maroc


Rabat, - La Guinée Bissau a réitéré mercredi sa position constante et son soutien total à l'intégrité territoriale du Maroc.
S'exprimant à l'issue d'un entretien avec le ministre d'Etat auprès du Président de la République de la Guinée Bissau, chargé des Affaires africaines, du Moyen-Orient et de la Coopération, M. Umar Embalo, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, a déclaré que le responsable Bissau-guinéen lui a réaffirmé le soutien total de son pays à l'intégrité territoriale du Royaume.

M. Fassi-Fihri a également indiqué que l'entretien avec M. Embalo a été l'occasion d'aborder les moyens de renforcer davantage les relations entre les "deux pays frères", exprimant la solidarité totale du Maroc avec la Guinée Bissau après les difficultés et la crise qu' a connues ce pays ces dernières années.

La solidarité du Royaume envers la Guinée Bissau s'inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud et des relations historiques unissant les deux pays, a précisé le ministre.

Les relations maroco-guinéennes sont basées sur l'entente mutuelle et la solidarité commune, a poursuivi M. Fassi Fihri, relevant que cette solidarité prend corps à travers un plan d'action pour les deux années à venir.

D'autres questions intéressant le continent africain telles la crise en Côte d'Ivoire, la situation dans région sub-saharienne et les élections prévues dans les prochains mois dans plusieurs pays africains, ont été aussi abordées à cette occasion.

mercredi 2 février 2011

M. Klimke : l'initiative d'autonomie constitue une bonne base pour les négociations autour du dossier du Sahara


Dakhla- L'initiative d'autonomie proposée par le Maroc constitue une bonne base pour les négociations engagées en vue de parvenir à une solution politique, négociée et définitive au conflit du Sahara, a souligné, mardi, à Dakhla, le député allemand et président de l'association des Amis du Maroc en Allemagne, M. Jurgen Klimke.

"Le Maroc est un partenaire stratégique pour l'Allemagne et pour l'Europe qui soutiennent et appuient ses efforts en vue de régler ce conflit", a noté M.Klimke, en visite de trois jours à Dakhla, à la tête d'une délégation de l'association des Amis du Maroc en Allemagne.

Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une rencontre avec le wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, M. Hamid Chabar, il a relevé que cette initiative contribuera au renforcement du développement local et de la paix dans toute la région.

Il a, à cet égard, mis en relief " le rôle important et vital que joue le Maroc dans la région du Maghreb, du pourtour méditerranéen et en Afrique ", ajoutant que " le Maroc est un pays phare dans la région et un exemple à suivre pour d'autres pays".

Il a par ailleurs relevé que la ville de Dakhla offre "des potentialités et des conditions propices pour le développement durable", mettant en relief le climat de stabilité, de paix et de quiétude régnant dans la région.

Klimke a indiqué que cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations d'échange et de coopération entre l'Allemagne et le Maroc.

Lors de cette entrevue avec le wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, les membres de la délégation allemande, arrivés lundi soir à Dakhla, ont été informés des secteurs clés de l'économie régionale et des efforts consentis pour valoriser les atouts dont regorge la région, dans le cadre d'une approche participative favorisant l'implication de la population locale dans la gestion de la chose locale.

M. Chabar s'est attardé sur les réalisations accomplies dans les secteurs de la pêche, de l'agriculture et du tourisme, outre les atouts de la région dans le secteur des énergies renouvelables, notamment éoliennes.

Il a cité une série de projets et de programmes structurants mis en place pour impulser davantage la dynamique de développement locale et consolider l'attractivité de la région, ainsi que les efforts consentis pour améliorer le cadre de vie de la population.

Cette rencontre a été l'occasion de présenter à M. Klimke et aux membres de la délégation l'accompagnant un aperçu historique de la question du Sahara et des avancées accomplies au Maroc en matière des droits de l'homme et des libertés, et d'exposer les grandes lignes de l'Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara.

M. Chabar a déploré à cet égard les positions caduques et obsolètes des autres parties, en l'occurrence l'Algérie et le polisario, appelant ces derniers à adhérer de bonne foie à la dynamique positive enclenchée par l'initiative d'autonomie.

Composée de professeurs universitaires et d'acteurs de la société civile, la délégation allemande devra visiter une série de projets et d'installations dans la ville de Dakhla, outre des sites d'attractivités touristiques.

La non-résolution de la question du Sahara crée une ouverture à la prolifération des activités d'AQMI

Washington, 2/02/11- La non-résolution de la question du Sahara crée un environnement propice à la prolifération des activités terroristes d'Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique, avertit le centre international pour les études sur le terrorisme, qui relève du Potomac Institute, un think tank américain basé à Washington.

"Le conflit du Sahara, qui dure depuis plus de trois décennies crée une ouverture à la prolifération des activités d'AQMI qui se trouve ainsi en mesure de recruter des radicaux dans les camps de Tindouf, en Algérie, compliquant davantage la viabilité d'une solution diplomatique à cette question", soutient ce centre international dans un rapport intitulé: "les conséquences du terrorisme: mise à jour des menaces d'Al-Qaeda au Sahel et dans le Maghreb".



+Un "arc d'instabilité" qui s'étend de la mer rouge à l'Atlantique+.



Tout en mettant en garde contre l'"arc d'instabilité" que nourrissent AQMI et la franchise d'Al-Qaeda dans la péninsule arabique dans une zone géographique qui s'étend de la mer rouge jusqu'à l'Atlantique, le document révèle que les activités terroristes d'AQMI dans le Maghreb et au Sahel ont connu une augmentation exponentielle de 558 pc depuis les attentats ayant pris pour cible les deux tours jumelles du World Trade Center, le 11 septembre 2001.

L'année 2009 a connu un pic avec pas moins de 204 attaques terroristes, note le rapport, faisant observer qu'en dépit d'une régression à hauteur de 178 attentats en 2009, la menace d'AQMI "se maintient à des hauteurs dangereusement élevées".

Le centre international pour les études sur le terrorisme précise en outre que sur la période allant de 2001 à 2010, la franchise d'Al-Qaeda dans le Maghreb a été en mesure de mener 1.100 attentats à la bombe, meurtres, rapts et embuscades contre des cibles aussi bien locales qu'internationales, tuant 2.000 personnes et blessant 6.000 autres.

+Conjonction d'intérêt entre AQMI, le polisario et les réseaux de trafic de drogues+.



Citant des sources de renseignement et les conclusions d'une mission d'enquête dans la région effectuée en janvier 2011, le rapport met en avant des "preuves de plus en plus accablantes" sur la conjonction d'intérêt entre AQMI, des trafiquants locaux et des membres du polisario en liaison avec le crime organisé et les cartels sud-américains dans le but d'écouler la drogue en Europe, via les vastes étendues incontrô lées du Sahel.

Le document appelle, dans ce contexte, à intensifier la coopération et la coordination entre les pays de la région, notamment en matière d'échange de renseignements dans le but de sevrer les lignes de ravitaillement des groupes terroristes, soulignant que la sécurité et la coopération économique dans la région du Maghreb et le Sahel seront sans aucun doute améliorées et consolidées à travers la résolution du conflit du Sahara.

mardi 1 février 2011

Un expert US souligne l'impératif de résoudre le conflit du Sahara pour contrer les visées d'AQMI dans la région


Washington 1/02/11- Le directeur du Centre international pour les études sur le terrorisme, relevant du Potomac Institute, Yonah Alexander, a souligné, lundi à Washington, la nécessité de parvenir à une solution politique au conflit du Sahara afin de contrer les visées déstabilisatrices d'Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) sur la région.
Intervenant dans le cadre du 13è séminaire annuel sur le "Terrorisme : analyse 2010 et évolutions possibles en 2011", M. Alexander a averti qu'AQMI, dont les attaques ont connu une augmentation vertigineuse de 558 pc au cours des neuf dernières années, ne peut que mettre à son profit la perpétuation de ce conflit, relevant que cette branche locale d'Al-Qaida recrute à tour de bras parmi les militants du polisario.

L'expert US, qui est l'auteur d'une centaine de publications sur la question du terrorisme, a également relevé le lien de plus en plus apparent entre AQMI, le polisario et les cartels de drogue sud-américains qui cherchent à faire du Sahel une plaque tournante du trafic de drogue et des êtres humains vers l'Europe.

Pour sa part, l'ancien Assistant au Directeur de l'Agence de renseignement américaine (CIA) et sous Secrétaire au renseignement au Département de la Sécurité intérieure, M. Charles Allen, a aussi souligné le danger que représente AQMI pour la région du Maghreb et l'Europe, faisant remarquer que ce groupe terroriste s'est spécialisé dans les prises d'otages et la demande de rançons comme moyen de financer ses opérations.

Il a dans ce sens rappelé que plusieurs ressortissants occidentaux avaient été enlevés dans la région au cours des dernières années par les militants d'AQMI, qui continuent de tenir en otage des ressortissants européens, soulignant l'intérêt de garder un Âœil attentif sur les activités de cette organisation terroriste qui projette, à terme, des attaques contre le territoire européen.

L'ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, M. Aziz Mekouar, a, de son cô té, mis l'accent sur la nécessité d'intensifier la coopération régionale et interrégionale afin de contrer AQMI, soulignant l'inquiétude que suscitent les actes de kidnapping et de demande de rançons pratiqués par ce groupe terroriste au Sahel et son intention de lancer des attentats contre les pays du Maghreb.

M. Mekouar a, dans ce sens, plaidé pour l'intensification des échanges d'informations et de renseignements entre les pays de la région, tout en relevant l'importance du développement socio-économique et de la promotion des échanges régionaux comme moyens de lutter contre l'extrémisme et le terrorisme.

L'ambassadeur d'Espagne à Washington, Jorge Dezcallar de Mazarredo, a également fait part, lors de cette rencontre, de l'inquiétude de son pays des activités d'AQMI dans la région du Sahel et des liens de plus en plus étroits entre ce groupe terroriste et les trafiquants de drogue, soulignant l'importance d'une coopération plus étroite entre les différents services de renseignement afin de contrer cette menace.

L'essor des provinces du sud marocain met en avant un système de gouvernance "attentif aux besoins du peuple" (Expert US)


Washington, - Le développement "tous azimuts" que connaissent les provinces du sud du Maroc met en avant un système de gouvernance "attentif aux besoins du peuple tout en garantissant la stabilité nécessaire à cet essor", a déclaré lundi à Washington le directeur du Centre international des études sur le terrorisme, relevant du Potomac Institute, Yonah Alexander.
"J'ai récemment visité la ville de Dakhla et j'ai pu y constater l'une des expériences humaines les plus exaltantes en matière de développement", a souligné M. Alexander, dans une déclaration à la MAP, en marge du 13è séminaire annuel sur "le terrorisme: analyse de 2010 et évolutions possibles en 2011", organisé au National Press Club de la capitale fédérale US.

Ce système de gouvernance "stabilisateur", a-t-il fait observer, donne "toute sa place à la société civile en tant que partie prenante dans le développement notamment de l'économie, du tourisme et de l'agriculture (...) démontrant ainsi l'avantage d'avoir un gouvernement à l'écoute des populations".

Yonah Alexander a, d'autre part, estimé que le Maroc "est sans aucun doute un modèle régional en matière de lutte contre le radicalisme religieux à travers une approche holistique qui a fait ses preuves", mettant en garde que "la non-résolution de la question du Sahara offre des opportunités à AQMI pour intensifier ses activités terroristes en Afrique du nord et au Sahel.