Pages

lundi 4 avril 2011

L'Etat Indépendant de Papouasie Nouvelle Guinée retire sa reconnaissance à la pseudo "Rasd"



Rabat, - L'Etat Indépendant de Papouasie Nouvelle Guinée a décidé de retirer sa reconnaissance à la pseudo +Rasd+.

Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération a reçu, cette semaine, une note verbale signée par le ministre des Affaires étrangères de l'Etat Indépendant de Papouasie Nouvelle Guinée, exprimant la décision de son pays de retirer, à compter du 30 mars 2011, sa reconnaissance de la pseudo "rasd", a indiqué samedi soir M. Taib Fassi Fihri lors d'un point de presse conjoint avec son homologue zambien, M. Kabinga J. Pande.

Le ministre zambien des affaires étrangères avait également annoncé, rappelle-t-on, la décision de son pays de retirer sa reconnaissance à la pseudo +Rasd+.

"Le processus de retrait de reconnaissance à la pseudo "Rasd" se poursuit de manière soutenue, avait indiqué auparavant M. Fassi Fihri.

"Rien que durant la dernière décennie, une trentaine (30) de pays ont retiré leur reconnaissance à la pseudo "rasd", entité qui ne remplit aucune des conditions juridiques et politiques nécessaires à la constitution d'un Etat, et en réponse aux efforts déployés par le Royaume à travers sa proposition d'Autonomie, efforts qui ont été qualifiés de +crédibles et sérieux+ par le Conseil de Sécurité", a-t-il souligné.

"Aujourd'hui aucun pays européen ne reconnaît cette entité et plus des deux tiers des pays africains (35) ont retiré leur reconnaissance", a-t-il poursuivi.

De ce fait, a conclu M. Fassi Fihri, "l'ensemble des 12 pays membres du forum du Pacifique ne reconnaissent pas cette entité, et rejoignent la totalité des membres de l'Océanie, ainsi que la quasi-totalité des pays asiatiques".

vendredi 1 avril 2011

Des congressmen US à Ban Ki-moon: Toute solution à la question du Sahara devrait se baser sur l'initiative marocaine d'autonomie


Washington- Des figures emblématiques du Congrès américain ont appelé le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, à encourager l'actuel processus politique de négociations sur la Sahara, en tenant compte de l'initiative marocaine d'autonomie en tant que "base de tout règlement".
"Nous exhortons votre Excellence à encourager votre Envoyé personnel, Christopher Ross, pour qu'il soutienne l'actuel processus politique de négociations sur le Sahara en tenant compte de l'initiative marocaine d'autonomie comme base de tout règlement", ont souligné ces congressmen dans une lettre adressée à Ban Ki-moon, dont la MAP a obtenu copie jeudi.

En élaborant une telle proposition, "le Maroc a montré à la communauté internationale son engagement à résoudre cette question en mettant à la disposition des populations concernées des mécanismes leur permettant de gérer leurs propres affaires sous la souveraineté marocaine et partant endiguer la montée en puissance d'Al-Qaida dans la région", note cette lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU, à la veille des consultations du Conseil de sécurité pour le renouvellement du mandat de la MINURSO.

La lettre appelle, en outre, Ban Ki-moon à faire preuve "d'une extrême prudence afin de ne pas cautionner des tentatives visant à faire dévier le processus politique de sa trajectoire actuelle et à encourager toutes les parties à reprendre les négociations en toute bonne foi, dans le but d'aboutir à un règlement durable et mutuellement acceptable dans le cadre du plan marocain d'autonomie".

PLAIDOYER POUR QUE CESSENT LES SOUFFRANCES DES POPULATIONS DE TINDOUF

Les congressmen US déplorent, par ailleurs, "les souffrances qu'endurent des milliers de personnes dans les camps de Tindouf en Algérie, dont les droits à la dignité, à la liberté de mouvement, au travail et à la liberté d'expression sont quotidiennement foulés au pied".

"C'est pour mettre fin aux souffrances de ces populations et à un conflit qui n'a que trop duré que le Maroc a soumis à l'ONU, en 2007, la proposition d'autonomie dans le but relancer les négociations et de les faire sortir de l'impasse", poursuivent les signataires de la lettre, rappelant que ladite proposition "avait été récemment saluée par la présidente de la commission des affaires étrangères à la Chambre basse du congrès américain, Ileana Ros-Lehtinen".

LE PLAN D'AUTONOMIE REPOND AUX ASPIRATIONS DES POPULATIONS CONCERNEES

Dans le même sillage, rappellent les congressmen américains, la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, avait réaffirmé, le 23 mars dernier, que la proposition marocaine d'autonomie est "sérieuse, crédible et réaliste" et répond aux aspirations des populations concernées.

Le soutien ainsi apporté au plan marocain d'autonomie est mû par la conviction que cette proposition "garantit aux populations sahraouies le droit à l'autodétermination, préserve la dignité de toutes les parties impliquées, rassemble les familles séparées et protège les pays du voisinage de la menace grandissante d'Al-Qaida".

Ladite proposition, "qui est conforme au droit international et au principe d'autodétermination en particulier, avait relancé le processus de négociations avec la promesse de satisfaire les objectifs du Conseil de sécurité des Nations Unies relatifs à une +solution politique juste, durable et mutuellement acceptable+", ont rappelé les législateurs américains.

Tout en faisant observer que ledit plan d'autonomie émane de la dynamique de démocratisation que connait le Maroc, la lettre rappelle que "SM le Roi Mohammed VI avait prononcé, le 9 mars 2011, un discours dans lequel il a annoncé des réformes globales qui visent à garantir des élections transparentes, la désignation du Premier ministre par le verdict des urnes, un système judiciaire indépendant, et la consolidation de la culture des droits de l'Homme pour tous les Marocains".

Parmi les congressmen signataires de cette lettre, figurent notamment John Conyers et Bernie Thompson, respectivement anciens présidents de la commission judiciaire et de la commission de la sécurité intérieure et actuels membres éminents de la commission judiciaire, ainsi que leurs collègues Mike Ross, Tim Holden, Steve Israël et Lacy Kay.

jeudi 31 mars 2011

Plan d'autonomie au Sahara: un "effort considérable" du Maroc "dans la direction souhaitée par l'ONU" (Alain Juppé)


Paris- Le Maroc a fait des "efforts considérables", notamment à travers le plan d'autonomie pour mettre fin au différend sur le Sahara, a affirmé mercredi soir devant le Parlement français, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.
"Le Maroc a fait des efforts considérables en proposant notamment un statut d'autonomie qui permet d'aller dans la direction souhaitée par les Nations unies", a affirmé M. Juppé au cours d'un débat à l'Assemblée nationale portant sur le thème "L'Europe et la Méditerranée".

Répondant à un député qui faisait valoir la thèse du polisario sur de prétendues violations des droits de l'Homme au Sahara, notamment à l'occasion du démantèlement du camp Gdim Ezik, près de Laâyoune, il a rétorqué: "A ma connaissance, aucun rapport d'ONGs sérieuses n'a fait état de violations de droits de l'Homme au Sahara, tel que vous les avez décrits".

Le chef de la diplomatie française a, dans ce cadre, souligné que "de nouvelles mesures viennent d'être prises par le gouvernement (marocain) pour assurer un suivi du respect des droits de l'Homme sur ce territoire".

Là aussi, a ajouté M. Juppé, nous avons "encouragé" les autorités marocaines "à aller de l'avant".

Au sujet du Sahara, "notre position est connue. Elle est tout à fait claire. Je l'ai encore renouvelé ce matin au ministre marocain des Affaires étrangères", M. Taïb Fassi Fihri, a-t-il dit.

A l'occasion de son entretien avec son homologue marocain, M. Juppé avait affirmé que la proposition marocaine d'autonomie était une "base de négociations sérieuse et crédible" pour mettre fin au différend sur le Sahara.

Devant les députés français, M. Juppé a ajouté que "le statu-quo n'était pas tenable et nous continuons à soutenir les efforts du Maroc dans ce sens".

Lors de son entretien avec M. Fassi Fihri, le chef de la diplomatie française avait également salué "les mesures prises récemment en matière de protection des droits de l'Homme, une initiative courageuse et ambitieuse du Maroc", en référence notamment à la mise en place du Conseil national des droits de l'Homme et de l'institution du Médiateur qui ont des compétences étendues aussi bien au niveau national que celui des régions.

L'AMDH dément avoir participé à une récente conférence sur le Sahara au parlement européen

Rabat - L'Association marocaine des droits humains (AMDH) a démenti avoir participé à une conférence organisée récemment au siège du parlement européen à Bruxelles, et au cours de laquelle l'association se serait associée à l'eurodéputé espagnol Willy Meyer (Gauche Unie) pour soutenir les thèses séparatistes du Polisario.
Le Collectif des Associations Marocaines en Europe avait indiqué, dans un communiqué, que lors de cette conférence "le parti d'Annahj Addimocrati et l'AMDH, qui se considèrent comme les leaders spirituels et idéologiques du Mouvement du 20 février, se sont associés à l'eurodéputé espagnol Willy Meyer (gauche unie) pour soutenir les thèses séparatistes du polisario".

"L'AMDH n'a pas participé et n'a mandaté personne pour la représenter à cette conférence", a indiqué l'Association dans un communiqué parvenu jeudi à la MAP, qualifiant l'information de "totalement fausse".

"L'AMDH a décidé de pas répondre aux mensonges, insanités que recèle le communiqué" du "supposé collectif des associations marocaines en Europe qui s'est donné à coeur joie d'insulter et de dénigrer l'AMDH", poursuit le démenti.

mardi 29 mars 2011

Le Qatar a soutenu et continue de soutenir l'intégrité territoriale du Maroc (Ministre)



Rabat- Le Qatar a soutenu et continue de soutenir l'intégrité territoriale du Maroc, a affirmé lundi à Rabat le ministre d'Etat qatari à la coopération internationale, M. Khalid Bin Mohammed Al-Attiyah.
Le responsable qatari a souligné, à l'issue d'un entretien avec la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach, que la position de son pays soutenant l'intégrité territoriale du Maroc est "constante et permanente".

Par ailleurs, le ministre qatari a salué les réformes politiques annoncées par SM le Roi Mohammed VI dans son discours du 9 mars, se félicitant de "la sagesse et de la dextérité" du Souverain.

Il a formé le voeu de voir le Maroc réaliser davantage de progrès et de prospérité.

Evoquant ses entretiens avec Mme Akharbacha, le ministre a fait observer que cette entrevue a porté sur la diversification de la coopération bilatérale, dans la perspective de la mise en place d'une "feuille de route" et la mise en oeuvre des recommandations de la 4ème session de la haute commission mixte maroco-qatarie, tenue à Doha en février dernier.

Pour sa part, Mme Akharbach a évoqué les derniers développements de la question du Sahara, relevant dans ce sens que l'obstruction au processus de négociations en cours, sous l'égide des Nations unies, est "une trahison des espérances des peuples maghrébins et un ajournement coupable de l'idéal d'unité maghrébine dont la concrétisation est devenue une nécessité impérieuse tant au plan économique, humain que politique".

Et d'ajouter que le maintien du conflit artificiel autour du Sahara marocain est antinomique avec la dynamique démocratique en cours dans le monde arabe.

La secrétaire d'Etat a rappelé, par ailleurs, que le Maroc à travers sa proposition, jugée "crédible et réaliste" par la communauté internationale, d'une autonomie élargie au profit des populations des provinces du sud a prouvé sa bonne foi et sa disponibilité à trouver une solution négociée et définitive à ce conflit.

S'agissant de la promotion des échanges économiques, elle a exprimé la disposition du Royaume à agir pour une mise en oeuvre diligente des accords et conventions signés, lors de la 4ème session de la haute commission mixte, afin d'approfondir les relations, de faciliter les échanges et de tirer un profit mutuel des nombreuses opportunités d'investissement offertes par le Maroc, notamment en matière de tourisme, d'énergie, d'industrie minière, d'infrastructures et de financement de projets sociaux.

Mme Akharbach a affirmé que la création d'une société mixte d'investissement, décidée d'un commun accord en février dernier, exprime l'ambition des deux pays à donner un nouvel élan à leur partenariat économique

jeudi 24 mars 2011

Hillary Clinton: Le plan marocain d'autonomie une proposition "sérieuse, réaliste et crédible"


Washington, 23/03/11- La secrétaire d'Etat US, Hillary Clinton, a réitéré, mercredi à Washington, que la plan marocain d'autonomie est une proposition "sérieuse, crédible et réaliste", notant qu'il s'agit là "d'une position constante de la politique étrangère américaine depuis l'Administration Clinton jusqu'à celle d'Obama en passant par l'Administration Bush".

"Nous avons déjà fait part de notre conviction que le plan marocain d'autonomie constitue une proposition sérieuse, réaliste et crédible, ainsi qu'une approche à même de satisfaire les aspirations" des populations concernées "à gérer leurs propres affaires dans la paix et la dignité", a souligné le chef de la diplomatie américaine, lors d'une conférence de presse avec son homologue marocain, Taieb Fassi Fihri.

Mme Clinton a en outre indiqué que les Etats Unis "soutiennent fortement" le rô le de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, ainsi que les Nations Unies dans leurs efforts visant à trouver un règlement au conflit du Sahara.

M. Fassi-Fihri souligne l'importance de la résolution de la question du Sahara pour asseoir l'unité maghrébine


Washington, 24/03/11- Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taieb Fassi-Fihri, a souligné, mercredi à Washington, l'importance de la résolution de la question du Sahara pour asseoir l'unité maghrébine, qui constitue une "nécessité" pour les peuples de la région et la sécurité régionale.

Intervenant lors d'une conférence de presse conjointe avec la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, M. Fassi-Fihri a rappelé que le Maroc avait mis sur la table une proposition, jugée "crédible et réaliste" par la communauté internationale, afin de mettre fin définitivement à ce conflit, notant que cette initiative marocaine a permis d'enclencher un nouveau cycle de négociations entamé en 2007.

Le ministre a également mis l'accent sur l'importance de l'unité maghrébine pour faire face à la menace d'Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), soulignant à cet égard que ce groupe terroriste continuent de guetter la moindre opportunité afin d'étendre ses tentacules sur la région.

Evoquant par ailleurs la situation en Libye, M. Fassi-Fihri a souligné l'engagement du Maroc, de par les liens forts unissant les peuples des deux pays, à continuer de contribuer à la mise en oeuvre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies visant à protéger les populations civiles, rappelant à ce propos que le Royaume avait déjà envoyé une importante équipe médicale à la frontière entre la Libye et la Tunisie afin de porter assistance aux personnes fuyant les combats.

M. Fassi-Fihri, qui a entamé lundi une visite à Washington, avait eu mardi des entretiens avec plusieurs hauts responsables américains, dont le sous-secrétaire d'Etat aux Affaires politiques, William Burns, le sous-secrétaire d'Etat en charge des affaires du Proche-Orient, Jeffrey D. Feltman, ainsi qu'avec la sous-secrétaire d'Etat au contrôle des armements et à la sécurité internationale.

Les entretiens ont porté notamment sur les relations bilatérales, la situation dans la région arabe et dans le Maghreb, la crise libyenne, ainsi que sur la question du Sahara.