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lundi 31 janvier 2011

L'initiative marocaine d'autonomie, une réponse aux obstacles que rencontre la question du Sahara (Habib Belkouch)

Casablanca, - L'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du sud constitue une "réponse aux obstacles que rencontre le processus de règlement de la question du Sahara", notamment au niveau des initiatives de la communauté internationale, a affirmé, samedi à Casablanca, le président de la Commission des relations extérieures du Parti Authenticité et Modernité, M. Habib Belkouch.

Intervenant lors d'une conférence, organisée par le PAM, en collaboration avec l'association "les amis de la Russie", M. Belkouch a souligné que cette rencontre a pour objectif de mettre en évidence l'importance de la proposition d'autonomie au Sahara, dans le cadre de la dynamique du règlement de ce conflit artificiel dans la région.

L'initiative marocaine reflète la volonté de développer la démocratie et de revoir le concept de l'Etat décentralisé, dans le cadre de la politique de la régionalisation élargie, a-t-il dit.

Par ailleurs, M. Belkouch a mis en exergue le rôle de la diplomatie parallèle et sa contribution à la mise en oeuvre des chantiers lancés par le Maroc au cours de la dernière décennie.

Le PAM cherche à ouvrir les ponts de dialogue et de coopération avec des acteurs de différents continents, pour servir les intérêts nationaux et contribuer à la réhabilitation du champ politique exigée par les développements que connaît le Maroc, a-t-il ajouté.

Il a, par ailleurs, souligné la nécessité de contribuer à la réussite des réformes que connait le Maroc, notamment au niveau du renforcement de la démocratie et de chantiers de développement engagés dans les différentes régions du Royaume.

Après avoir passé en revue les développements et mutations qu'a connus le Maroc au cours des deux dernières décennies, M. Belkouch a indiqué que le PAM considère que cette évolution augure d'un avenir radieux et ouvre de nouveaux horizons dans la gestion des grands projets locaux.

Lors de cette conférence, qui a connu la participation de parlementaires de la Russie, Biélorussie, l'Ukraine, le Népal et la Guinée-Bissau, le chercheur Mohammed Cherradi a fait un exposé sur l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud.

Laâyoune: Création d'une association de parlementaires des provinces du Sud



Laâyoune, - Plusieurs parlementaires des provinces du Sud ont décidé de créer, lors d'une réunion tenue dimanche à Laâyoune, leur association baptisée "Les élus de Sakia El Hamra et Oued Eddahab" pour défendre le plan d'autonomie proposé par le Maroc visant à mettre un terme au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

L'association est composée de députés, de conseillers et de membres des Chambres professionnelles des provinces de Laâyoune, Tarfaya, Boujdour, Smara, Oued Eddahab et Ousserd.

Dans son statut, l'association souligne qu'elle se fixe comme objectifs, outre de défendre le plan d'autonomie proposé par le Maroc, d'œuvrer en vue de promouvoir le développement économique, social et culturel dans les provinces du Sud et d'entreprendre toute action à même de consolider l'unité nationale.

Elle a également pour objectifs de défendre les libertés publiques et les droits de l'Homme, de soutenir les institutions élues, contribuer à leur développement et améliorer leur prestation, ainsi de consolider la coopération, les consultations, l'échange d'expertises et d'expériences entre les différents conseils élus adhérant à l'association.

Dans une allocution, le président de l'association, M. Hamdi Ould Errachid, a indiqué que la nouvelle association est apolitique et ouverte à tous les élus des différents partis.

La création de cette association s'inscrit dans le cadre de la responsabilité qu'assument les élus à savoir la défense de l'intégrité territoriale du Royaume, la contribution à la résolution des questions à caractère social relatives notamment à l'emploi, au logement, et à la promotion du développement socio-économique de la région, a-t-il dit.

jeudi 27 janvier 2011

M. Roatta: La visite au Maroc de la délégation de l'Assemblée nationale une occasion pour conforter la position de la France et du Parlement europé

Rabat- Le président du Groupe d'amitié maroco-français, M. Jean Roatta, a affirmé, mercredi à Rabat, que la visite qu'il effectue actuellement au Maroc constitue une opportunité pour conforter la position de la France et du Parlement européen au sujet de la question du Sahara.

"Nous soutenons le Maroc dans l'affaire du Sahara", a déclaré M. Roatta à la MAP à l'issue d'un entretien avec le président du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid, soulignant que la France a toujours exprimé son intérêt pour le dossier du Sahara.

Les parlementaires français sont venus au Maroc pour s'informer et recueillir toutes les données nécessaires, a-t-il ajouté, relevant que son entrevue avec M. Ould Errachid a permis d'aborder les derniers développements de la question du Sahara.

La visite des parlementaires français, jeudi à Laâyoune, vise à réfuter les allégations véhiculées par les ennemis des intérêts du peuple marocain, a-t-il dit.

M. Roatta a également indiqué qu'il donnera une conférence de presse à son retour en France en vue d'expliquer et d'informer le peuple français de certaines données concernant la question du Sahara et la situation dans les provinces du sud du Royaume.

Les membres de la délégation de l'Assemblée nationale française en visite au Maroc, du 25 au 29 courant, ont eu auparavant une série d'entretiens avec plusieurs responsables marocains.

mardi 25 janvier 2011

L'initiative d'autonomie, la solution "la plus démocratique" pour le règlement de la question du Sahara (Association)

Las Palmas de Grande Canarie, 25/01/11- L'initiative marocaine d'accorder une large autonomie au Sahara, qualifiée de "crédible et de sérieuse" par le Conseil de Sécurité des Nations Unies et la communauté internationale, est "la solution la plus adéquate, la plus réaliste, la plus moderne et la plus démocratique" pour résoudre la question du Sahara, a indiqué, lundi soir, la présidente de l'Association "Femmes sahraouies pour la Démocratie et les droits humains", Mme Aïcha Rahal.

Dans une conférence donnée à Las Palmas, Mme Rahal a ajouté que son association, "à l'instar de la majorité des sahraouis, plaide pour un Sahara autonome sous la souveraineté de l'Etat marocain, sur la base du respect de la souveraineté des Etats, de leur intégrité territoriale et des règles de bon voisinage, et dans le respect de l'intégrité territoriale du Maroc".

La communauté internationale est consciente de la viabilité du plan d'autonomie, ce qui "signifie son soutien à cette initiative qui constitue une opportunité historique pour régler, une fois pour toutes, ce conflit artificiel qui a trop duré", a-t-elle souligné.

L'initiative marocaine d'autonomie a, en outre, obtenu le soutien de la majorité des députés du Congrès américain, pour qui le projet d'autonomie sous la souveraineté marocaine constitue l'unique solution viable de la question, a-t-elle rappelé, notant que "la mise en application du plan d'autonomie au Sahara permettrait de garantir la sécurité et la stabilité dans la région du Sahel et en Afrique du Nord et d'éviter le spectre de la balkanisation, de l'extrémisme et du terrorisme".


La présidente de l'association a, par ailleurs, dénoncé la manipulation médiatique des événements de Laâyoune par certains médias espagnols, notamment l'utilisation de photos d'enfants palestiniens victimes d'une agression israélienne à Gaza et celles d'un crime commis à Casablanca.

"Il s'agit au fond d'une preuve irréfutable de la désinformation, de la falsification et de la manipulation qu'adoptent constamment certains médias espagnols lorsqu'il s'agit du Maroc", a-t-elle martelé.

"Ca suffit des mensonges et des manipulations de certaines personnes et certains milieux qui ont recours à ces subterfuges mafieux pour continuer de vivre", a-t-elle lancé.

Evoquant le cas de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, Mme Rahal a rappelé que ce dernier avait été enlevé par les milices du polisario et emmené par la force à un lieu inconnu sous les ordres des autorités algériennes pour le simple fait d'avoir exprimé en août dernier son soutien ferme à la proposition marocaine d'autonomie et son intention de défendre dans les camps de Tindouf ce projet.

Mustapha Salma a subi, lors de son enlèvement, "tout genre de torture physique et psychique pour l'obliger à revenir sur ses déclarations au sujet de l'initiative marocaine d'autonomie", a ajouté Mme Rahal qui a dénoncé énergiquement ces actes indignes et inhumains.

Et de conclure que Mustapha Salma a été arrêté "pour avoir exprimé publiquement qu'il voulait défendre un point de vue différent de celui du polisario, et qui consiste à apporter un soutien au règlement de la question du Sahara à travers une autonomie, une solution que la majorité des sahraouis soutient".

L'Union des Comores réitère son soutien à la marocanité du Sahara


Rabat- L'Union des Comores a affirmé lundi à Rabat, par la voix de son ministre des Relations extérieures, Fahmi Saïd Ibrahim, son soutien à la marocanité des provinces du sud du Royaume.
"Le Sahara est naturellement marocain et nous resterons toujours fidèles à notre position sur cette question", a indiqué M. Saïd Ibrahim lors d'un entretien avec des membres du Bureau National du Parti Authenticité et Modernité (PAM).

L'Union des Comores continuera d'apporter son soutien au Maroc au sein des instances régionales et internationales ainsi qu'à l'ONU, a ajouté le responsable comorien.

Il a, par ailleurs, salué les liens de coopération existant entre les îles Comores et le Royaume du Maroc, notamment dans les domaines agricole, de la pêche et de la formation.

Les compétences et le savoir-faire du Maroc dans ces domaines sont reconnus mondialement, a-t-il dit, indiquant que plusieurs ressortissants des îles Comores bénéficient actuellement d'une formation au Maroc.

Pour sa part, M. Abderrahim Ben Hammou Mousaif, membre du Bureau National du PAM, a affirmé, dans une déclaration à la MAP, que cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'action menée par les institutions gouvernementales, les ONGs et la société civile pour défendre la marocanité du Sahara.

Selon Ben Hammou, la visite du responsable comorien au Maroc constitue l'occasion d'examiner les moyens susceptibles de renforcer davantage la coopération entre le Royaume et les Comores dans tous les domaines.

lundi 24 janvier 2011

Fin à Manhasset du 5-ème round des pourparlers informels de l'ONU sur le Sahara


Manhasset- Le 5-ème round des pourparlers informels sur le Sahara, ouvert samedi à Manhasset (près de New York), à l'invitation de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross, a pris fin dimanche après-midi (21H00 GMT), a-t-on constaté sur place.
Ce nouveau round, tenu à huis clos, à l'instar des rendez-vous précédents, en présence de représentants du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Polisario, a été sanctionné par une déclaration de M. Ross à la presse.

La délégation marocaine à ces pourparlers comprenait MM. Taib Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Yassine Mansouri, Directeur général des Etudes et de la documentation (DGED) et Maouelainin Ben Khalihanna Maouelainin, Secrétaire général du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS).

Cette nouvelle rencontre devait permettre d'examiner les propositions concrètes dans le cadre des "approches novatrices” initiées lors du 3eme round, en novembre dernier pour "essayer de créer un environnement qui serait plus propice au progrès" des négociations.

Après les quatre réunions de négociations officielles directes, menées sous la houlette de l'ancien envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, M. Peter Van Walsum, les parties impliquées dans le dossier du Sahara se retrouvent, depuis 2009 dans ce nouveau cadre informel proposé par M. Ross pour relancer le processus de négociations.

En 2010, trois pourparlers informels ont été organisés sur le territoire américain, au mois de février à Armonk, en novembre et décembre à Manhasset. Le round inaugural de ces négociations s'était déroulé en août 2009 à Durnstein (Autriche).

Ils s'inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre des résolutions 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité, qui appellent les parties à entrer dans une phase de négociations intenses et substantielles en tenant compte des efforts déployés par le Maroc depuis 2006 et en faisant preuve de réalisme et d'un esprit de compromis.

Sahara: Nouveaux pourparlers informels en mars sur "des idées concrètes" (Ross)


New York- L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross, a annoncé, dimanche, à l'issue du 5ème round des pourparlers informels sur le Sahara, tenu du 21 au 23 janvier à Manhasset (près de New York), que les parties vont se retrouver en mars prochain pour développer "des idées concrètes".
Lors de la rencontre qui vient de s'achever, les parties présentes ont "présenté et discuté de façon préliminaire des idées concrètes qui seront développées" lors de la prochaine session programmée pour le mois de mars, a-t-il dit au cours d'une conférence de presse.

Les parties ont décidé, par ailleurs, de rencontrer, début février, le bureau du Haut commissaire pour les réfugiés (HCR), à Genève, en vue "d'avancer vers le lancement des visites familiales par voie terrestre" entre Laâyoune et les camps de Tindouf, a ajouté M. Ross, signalant que les parties se sont félicitées de la reprise récemment de cette opération par voie aérienne.

Ce cinquième round de pourparlers informels s'est déroulé dans une atmosphère "d'engagement sérieux, de franchise et de respect mutuel", mais "chaque partie a continué à rejeter la proposition de l'autre comme base unique des négociations à venir", a constaté M. Ross.

Quant au volet humanitaire, les quatre délégations présentes (Maroc, Algérie, Polisario et Mauritanie), ont prévu de rencontrer le Bureau du Haut Commissaire pour les refugiés à Genève, début février, afin de "passer en revue dans sa totalité la mise en Âœuvre du Plan d'action pour les mesures de confiance et d'avancer vers le lancement des visites par voie terrestre", a-t-il précisé.

Les parties se sont félicitées auparavant de la reprise des visites familiales par voie aérienne, le 7 janvier dernier.

M. Ross a rappelé que les parties se sont engagées, depuis le 3 ème round tenu en novembre 2010 à Manhasset, dans des discussions "approfondies sur des approches innovantes afin de construire une nouvelle dynamique dans ce processus, sur la base de rencontres régulières".

La délégation marocaine à ces pourparlers comprenait MM. Taib Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Yassine Mansouri, Directeur général des Etudes et de la documentation (DGED) et Maouelainin Ben Khalihanna Maouelainin, Secrétaire général du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS).

Le Maroc a présenté plusieurs idées concrètes pour accélérer le rythme des négociations (Fassi Fihri)



New York (Nations Unies)- Le Maroc a présenté plusieurs idées concrètes pour accélérer le rythme des négociations sur le Sahara et réaffirmé sa disponibilité à trouver une solution politique à ce différend régional, sur la base de son plan d'autonomie, a affirmé dimanche le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, à l'issue du 5ème round des pourparlers informels, tenu du 21 au 23 janvier à Manhasset (New York).
Ces idées concrètes "concernent le processus de négociations en cours et non pas la solution politique", a précisé le ministre lors d'une conférence de presse, soulignant que l'expérience des Nations Unies a "montré que quand des parties n'arrivent pas à progresser, elles ont recours à des approches innovantes" pour accélérer et faciliter les négociations.

Dans ce sens, la délégation marocaine a proposé des idées "innovantes pour travailler sur des sujets bien précis, facteurs d'accélération de la négociation", a-t-il dit.

Il a ainsi évoqué l'idée de diversifier la mission de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, d'élargir la participation aux négociations, notamment aux représentants de la population des provinces sahariennes et d'examiner l'état réel des ressources naturelles de la région et la manière positive dont elle sont exploitées au profit des populations locales, a-t-il ajouté.

Ces nouvelles idées et propositions visent à "faciliter et à accélérer les négociations", a assuré M. Fassi Fihri, soulignant qu'"elles concernent les conditions de la négociation, l'approche et les responsabilités de l'Envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara qui ne devraient pas se limiter uniquement aux rounds de pourparlers, mais recourir à d'autres voies diplomatiques, rencontres, visites, élargir la composition des délégations à toute partie intéressée notamment aux experts pour réaliser des progrès".

Le Maroc propose ainsi d'"élargir la composition des délégations officielles par l'introduction de représentants de la population sahraouie afin qu'ils puissent exprimer leur volonté et faire part de leur position au sujet de l'initiative marocaine d'autonomie qui est le résultat", a-t-il rappelé, de "larges concertations avec les chioukhs et les représentants des habitants de la région".

L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross avait annoncé, de son cô té, que le prochain round de négociations prévu en mars prochain, devra permettre aux parties de "développer les idées concrètes qui ont été présentées et discutées de façon préliminaire" lors de la session qui s'est achevée dimanche à Manhasset.

M. Fassi Fihri a formé le voeu que le prochain round de discussions informelles permettra aux parties d'arrêter un plan d'action pour la suite de ces négociations et les points sur lesquels seront axés les futurs pourparlers.

"Il serait tout à fait possible que le prochain round aboutisse à un échéancier définissant les différents aspects à débattre à l'avenir", a-t-il dit en réponse aux questions des journalistes.

Le ministre a souhaité que "les propositions de la délégation marocaine à ces pourparlers soient mises à contribution lors des prochaines étapes afin de sortir de la situation de blocage".

M. Fassi Fihri a réitéré "la disponibilité du Maroc à trouver une solution à ce différend régional sur la base de la légitimité de la présence du Maroc dans son Sahara et de la proposition d'autonomie comme solution de compromis et de réalisme qui sont les deux vertus cardinales" de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

Les Nations Unies, ainsi que la Communauté internationale soulignent, de jour en jour, le caractère sérieux de cette initiative, a rappelé le ministre.

Face à l'esprit d'ouverture, de responsabilité et de compromis dont fait montre le Maroc, les autres parties préfèrent "le statu-quo, refusent d'aller de l'avant et continuent à ignorer l'appel de la communauté internationale à trouver une solution politique négociée, s'obstinant à s'accrocher à des plans de règlement dépassés et à l'organisation d'un référendum jugé inapplicable", a-t-il constaté.

Ces "parties prennent ainsi une responsabilité historique vis-à-vis des peuples du Maghreb face aux défis actuels et à l'heure où divers dangers planent sur la région".

Les peuples de la région et la communauté internationale "suivent avec intérêt cette situation et connaissent très bien les parties qui refusent d'aller de l'avant", a encore dit le ministre.

jeudi 20 janvier 2011

Le ministre des AE des Seychelles qualifie de "positive" la proposition marocaine d'autonomie des provinces du sud

Pretoria, 20/01/11- Le ministre des affaires étrangères de la République des Seychelles, Jean-Paul Adam, a qualifié, mercredi à Victoria, de "positive" la proposition marocaine d'autonomie des provinces du sud.

"La proposition marocaine d'accorder une large autonomie au Sahara est positive car elle garantit le droit des populations à l'autodétermination", a déclaré le chef de la diplomatie des Seychelles lors d'une conférence de presse tenue conjointement avec Mme Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères et la Coopération.

M. Jean-Paul Adam a également loué la politique d'ouverture du Maroc sur son environnement africain menée sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, mettant en exergue la convergence entre le Maroc et les Seychelles en matière de promotion du multilatéralisme et du renforcement de la coopération régionale africaine.

Lors de la séance de travail tenue auparavant, Mme Akharbach a rappelé que la situation humanitaire dans les camps de Tindouf -militarisés et fermés à la presse internationale et aux ONG- rendait plus urgent encore le recensement et l'enregistrement par le HCR des populations sahraouies séquestrées.

"La persistance de ce conflit artificiel, a-t-elle souligné, est porteuse de risque extrême pour la sécurité collective dans la sous région, étant donné l'interconnexion avérée entre les réseaux de trafic d'armes et de cocaïne et l'activisme séparatiste et terroriste".

Au cours de la visite de travail qu'elle effectue aux Seychelles du 17 au 20 janvier, Mme Akharbach a été reçue par M. Danny Faure, Vice Président de la République des Seychelles. Elle s'est également entretenue avec Dr. Erna Athanasius, ministre de la Santé, Mme Macsuzy, ministre de l'Education, de l'Emploi et des Ressources Humaines, ainsi qu'avec M. Peter Sinon, ministre de l'Investissement, des Ressources Naturelles et de l'Industrie.

A l'issue de cette visite, une feuille de route a été établie pour la coopération bilatérale. Elle prévoit la réalisation de diverses actions, notamment dans les domaines de la formation des cadres et de la formation professionnelle, la gestion de l'eau, l'agriculture, la pêche et la santé.

Mme Akharbach est accompagnée d'une délégation comprenant M. Youssef Imani, Directeur général l'Agence Marocaine de Coopération Internationale, ainsi que des représentants des ministères de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique, de la Santé, de l'Agriculture et de la Pêche maritime, ainsi que de l'Office National de l'Eau Potable (ONEP) et de l'Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT).

Sahara: un ministre espagnol conseille au polisario de ne pas rejeter l'option de l'autonomie


Madrid, 20/01/11- Le ministre espagnol de la Présidence, Ramon Jauregui, a conseillé au front du "polisario" de ne pas rejeter l'option d'autonomie au Sahara, proposée par le Maroc comme solution à ce conflit artificiel.

"Si j'étais le président du front du +polisario+, je ne rejetterais pas l'option d'autonomie, au lieu de passer 30 ans sous des tentes", a dit M.Jauregui dans un entretien accordé à l'édition espagnole du magazine "Vanity Fair", paru dans son numéro de février 2011.

Le polisario "va devoir expliquer un jour" aux Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf "pourquoi l'autonomie ne lui plait pas", ajouté M. Jauregui, considéré, aux côtés du vice-président du gouvernement espagnol et ministre de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, comme "l'homme fort du gouvernement", selon "Vanity Fair".

M. Jauregui a souligné, dans le même contexte, que le gouvernement espagnol veut que l'Espagne "soit un pays-clé dans la solution du problème" du Sahara sous les auspices des Nations Unies, relevant que son pays tient à préserver les relations d'amitié avec le Maroc

mardi 18 janvier 2011

Un conseiller auprès de l'ambassade du Danemark à Rabat salue les projets de développement à Laâyoune


Laâyoune, - Le conseiller auprès de l'ambassade du Danemark à Rabat, M. Michael Bennett, a salué, lundi à Laâyoune, les projets de développement réalisés dans cette ville.

Dans une déclaration à la presse, à l'issue d'une rencontre avec les membres du bureau régional du Parti authenticité et modernité (PAM) à Lâayoune, M. Bennett s'est dit "impressionné par le niveau de développement réalisé à Laâyoune", faisant savoir que les prochains jours lui feront connaître davantage cette expérience prometteuse de développement.

L'objectif de cette visite à Laâyoune, a-t-il dit, est de tenir des rencontres avec les différents opérateurs locaux et de s'informer de plus près sur la réalité des différentes réalisations.

Lors de sa visite, qui se poursuivra jusqu'à jeudi prochain, M. Bennett rencontrera notamment le wali de la région de Boujdour-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, M. El Khalil Dkhil, et le directeur du Centre régional d'investissement à Laâyoune.

lundi 17 janvier 2011

Mustapha Salma au Washington Post: Le plan d'autonomie "seule solution logique et définitive"


Washington-Dans un entretien exclusif publié dimanche par le Washington Post, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a plaidé en faveur du plan d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine, "seule solution logique et définitive (à) à même de mettre fin aux souffrances des populations parquées dans les camps de Tindouf en Algérie".

"La seule solution logique, juste et définitive réside dans l'autonomie au Sahara, un règlement qui tient compte des intérêts des pays de la région", a insisté Mustapha Salma, soutenant que "le seul règlement possible, qui soit conforme à la légalité internationale, passe par une solution politique consensuelle qui satisfait toutes les parties".

Revenant sur son dernier séjour au Maroc pour rendre visite ses proches à Smara, Mustapha Salma a confié qu'il a pu constater de visu "la réalité et l'ouverture démocratique" dans le Royaume, "un constat qui m'a fait réfléchir sur un conflit qui n'a que trop durer, pour arriver à la conclusion que l'indépendance ne peut être la solution, ne serait-ce que parce qu'elle porteuse de divisions parmi les sahraouis".

Durant une conférence de presse donnée à Smara, poursuit-il, "j'ai exprimé ces convictions, suite à quoi j'ai été accusé par le polisario d'être un traitre", ajoutant qu'au moment où il voulait regagner les camps de Tindouf pour défendre le plan marocain d'autonomie, il a été enlevé par les milices des séparatistes et mis en détention isolée en plein désert, pendant 71 jours, les yeux bandés et les mains menottées.

Après avoir été soumis à des interrogatoires musclés pendant plusieurs semaines par les geô liers du polisario, ces derniers "m'ont dit que je ne pouvais plus revenir dans les camps de Tindouf, me privant de voir ma propre famille, conformément à des directives qu'ils avaient reçues des autorités algériennes".

Le Washington Post rappelle, dans ce contexte, que l'enlèvement de Mustapha Salma "avait soulevé une vague de protestations internationales exprimées par les Nations Unies et les ONG des droits de l'Homme" notamment.

"Aujourd'hui, déplore-t-il, je suis exilé loin de ma famille restée dans les camps de Tindouf sans documents de voyage, tout comme l'ensemble des populations séquestrées, qui ne peuvent ainsi quitter le territoire algérien", lançant un appel aux organisations internationales des droits de l'homme pour qu'elles exercent des pressions sur les autorités algériennes et le polisario afin que soit mis fin à son calvaire.

Toute personne, dénonce Mustapha Salma, qui quitte les camps de Tindouf sans l'aval des séparatistes est considérée "comme un traitre et risque d'écoper de vingt ans de détention arbitraire", rappelant que pour avoir osé exprimer son droit à la libre expression de ses opinions il a fait l'objet des pires exactions de la part des milices du polisario.

Au delà de son calvaire personnel, poursuit le Washington Post, Mustapha Salma "sent que la marginalisation de la jeunesse dans les camps, a rendu ces derniers un environnement favorable aux activités des groupes extrémistes et aux réseaux des trafiquants de drogues", mettant l'accent sur la "centralité" de la question du Sahara par rapport aux intérêts des pays de la région.

"Il apparait clairement que l'inaction aura pour conséquence de faire perdurer l'exil de Mustapha Salma et exacerbera les souffrances des populations dans les camps de Tindouf, au moment même où la région risque de devenir un terreau fertile pour le terrorisme", met en garde le Washington Post.

Le Maroc continue de dévoiler les manoeuvres dilatoires du polisario (El Yazghi)


Fès, -Le Maroc continue de dévoiler les manÂœuvres dilatoires du polisario et renforcer la proposition d'octroi d'une large autonomie dans ses provinces du Sud, a affirmé le ministre d'Etat, M. Mohamed El Yazghi.

S'exprimant lors d'une rencontre organisée dimanche à Fès, sous le signe " le projet d'autonomie et le soutien à la paix dans la région du Maghreb Arabe" , M. El Yazghi a jeté la lumière sur les efforts consentis déployés par le Maroc en vue d'acculer les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume à user de tous les moyens pour entraver l'initiative d'autonomie qui représente une solution idoine pour le règlement du conflit artificiel du Sahara.

M. EL Yazghi a, saisi l'occasion, pour rappeler entre autres les étapes " courageuses " traversées par le Royaume en concertation notamment avec l'organisation des nations-Unis, et ce pour mettre un terme à un conflit artificiel et donner ainsi le souffle nécessaire au projet maghrébin.

Après avoir dénoncé les vils agissements des ennemis de la cause nationale, il a fait savoir que l'autonomie marocaine devrait se réaliser dans le cadre d'une solution politique définitive de la question du Sahara avec l'ensemble des parties concernées et dans le respect de l'intégrité territoriale du Royaume et de son unité.

Il a, par ailleurs, salué le travail de la commission parlementaire d'enquête sur les événements survenus le 8 novembre dernier dans le camp de Gdeim Izik et à Laâyoune, rappelant, dans ce cadre, les acquis réalisés dans plusieurs domaines, au niveau de toutes les provinces du sud.

De son cô té, M. Mohamed Chiba Maâ El Ainine, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) et du bureau politique du parti de l'Istiqlal (PI), a tenu à préciser que le Royaume du Maroc a suivi une démarche démocratique, dans le cadre de la souveraineté nationale pour faire face à toutes les manÂœuvres des ennemies de l'intégrité territoriale du Maroc.

Il a, dans ce sens, appelé à Âœuvrer "sans relâche" en faveur de l'Initiative d'autonomie du Sahara marocain, aux niveaux national et international et à renforcer la coordination entre les différents acteurs nationaux en vue de promouvoir la régionalisation avancée lancée par SM le Roi Mohammed VI.

Pour sa part, Ahmed Salem Latafi, également membre du CORCAS et du bureau politique du parti du progrès et du socialisme (PPS), a souligné que la proposition d'autonomie représente une solution "adéquate" visant à garantir les droits humains collectifs dans un espace de souveraineté fondé sur les valeurs de la démocratie et de la liberté.

Après avoir rappelé les différentes entraves des ennemies de l'intégrité territoriale visant à induire en erreur la communauté internationale, M. Latafi a mis en exergue la proposition marocaine d'autonomie qui représente, a-t-il dit une solution efficiente pour lutter en premier lieu contre les agissements de certains groupes terroristes entravant le développement et l'unification de la région du Maghreb arabe.

Par ailleurs, au terme de cette rencontre, l'association organisatrice, Moultaka des jeunes pour le développement (AMJD), a lancé un appel de Fès, pour que le 11 avril de chaque année soit déclaré "journée nationale de la Paix ".

"Le 11 avril 2007, représente une journée historique pour notre pays, a souligné , le président de l'association AMJD, M. Mohamed Ateich, précisant que c'est une journée où le Maroc a ainsi présenté à l'ONU, le projet "Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara"

Sahara: M. Ameur exhorte les Marocains de France à se remobiliser


Paris,17/01/11- Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a exhorté les Marocains de France et, en particulier, les élites de la société civile, à redoubler de vigilance vis-à-vis des adversaires du Maroc et à s'impliquer davantage dans la défense de la cause du Sahara.

Lors de meetings animés samedi et dimanche à Paris, à Orly et à Choisy-le-Roi en présence des compétences et associations marocaines et des ONG franco-marocaines agissant dans la capitale et les villes limitrophes, M. Ameur a estimé que l'heure était plus que jamais à la mobilisation.

Les Marocains ne devraient pas baisser la garde, a-t-il dit, même si la France n'a eu de cesse de soutenir le Maroc dans son bon droit et que le plan d'autonomie est salué et appuyé au niveau officiel, dans les sphères parlementaires, par des élus et partis politiques.

La mobilisation doit rester de mise, a-t-il poursuivi, car les adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc, forts de l'appui et de la manne financière de leur sponsor, continuent de s'activer sur le plan local, au niveau de certaines mairies, pour les rallier à leurs thèses.

M. Ameur a rappelé à l'assistance l'opération avortée de déstabilisation et la manipulation médiatique à laquelle ils se sont livrés à l'occasion des événements de Lâayoune en novembre dernier.

Cette orchestration montre que ces adversaires ne reculent devant rien dans leur entreprise tendant à ternir l'image du Maroc et à détourner l'attention du fond du dossier du Sahara et de l'effort du Maroc pour le régler à travers le plan d'autonomie.

Il a appelé tout un chacun, cadre supérieur, élu, étudiant, commerçant ou travailleur, à continuer, dans son domaine d'activité et dans ses rapports sociaux, à expliquer et à défendre la justesse de la position du Maroc, l'attachement de tous les Marocains, et dans l'unanimité, à la marocanité du Sahara.

Il faudra également saisir toute occasion pour mettre en pièces les arguments fallacieux invoqués par les porte-voix du Polisario en France.

M. Ameur a mis en garde contre les manœuvres des adversaires du Maroc qui investissent désormais d'autres sphères, en particulier celles des droits de l'homme, dans une tentative de contrarier les réformes d'envergure engagés par le Maroc et d'ébranler son attachement à son projet de société démocratique et moderne, qui est un choix irréversible.

Il a, à ce titre, annoncé que le gouvernement est disposé à fournir l'information et la formation pour les acteurs de la société civile issus de la communauté marocaine à l'étranger pour leur permettre d'être au fait du dossier du Sahara, qui jouit de l'unanimité de tout le peuple marocain, pour leur permettre de mieux le défende

jeudi 13 janvier 2011

Des liens étroits établis entre un groupe à l'intérieur du camp de Gdeim Izik, l'Algérie et le "Polisario" (rapport)

Rabat -Plusieurs indices et preuves irréfutables confirment l'existence de liens étroits entre un groupe à l'intérieur du camp de Gdeim Izik, l'Algérie et le "polisario" et dont les membres ont été encadrés lors de visites répétées durant un an et demi dans les camps de Tindouf, a souligné la Commission d'enquête parlementaire sur les événements de Laâyoune.

Dans son rapport, présenté mercredi soir lors d'une séance plénière devant la Chambre des représentants, la commission a relevé que les moyens de télécommunications, d'une haute technologie, et les devises saisies démontrent les liens qu'entretient ce groupe avec l'Algérie, le "polisario" et d'autres parties étrangères.

Le rapport a, par ailleurs, reconnu qu'une partie des habitants de Laâyoune a recouru à la protestation, dans le cadre de revendications à caractère purement social liées au droit à l'habitat, l'emploi et aux cartes d'entraide nationale, relevant que cette population assistait depuis trois décennies à des dysfonctionnements au niveau gestion de la chose locale et constatait une prévalence de favoritisme dans la distribution des avantages.

La faiblesse de l'encadrement politique et des mécanismes institutionnels de médiation (Partis, ONG et conseil élus) entre l'Etat et la population ou traditionnels (Chioukhs, notables) a contribué à l'isolement de l'Etat face à des catégories de société ayant des objectifs différents voire contradictoires.

Le rapport souligne que le financement permanent du camp, ainsi que les moyens logistiques utilisés pour assurer un approvisionnement régulier en denrées alimentaires et autres combustibles, outre une flotte de camions et de véhicules 4x4, une couverture téléphonique et les donations de liquidités pour les jeunes censés être à la recherche d'un emploi, sont autant d'interrogations qui méritent une recherche et une enquête plus approfondies.

La Commission insiste également sur la nécessité de relier ces événements à leur contexte international, alors marqué par à la visite au Maroc du secrétaire général des Nations unies et de son envoyé personnel pour le Sahara, ainsi que l'annonce d'une date des pourparlers sur l'autonomie dans les provinces du Sud, sans oublier le rapport avec le discours, prononcé par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion du 35ème anniversaire de la Marche verte.

Après avoir enregistré que l'opération de démantèlement de ce camp, qui s'est déroulée dans des circonstances exceptionnelles, et mérite d'être saluée, les forces publiques ayant réussi en 55 minutes sans faire de victimes parmi les civils à démanteler le camp.

La commission a souligné que le martyrs du devoir parmi les forces de la gendarmerie, les forces auxiliaires et la protection civile, devaient jouir de la protection nécessaire.

Le rapport relève par ailleurs que les réponses reçues par la Commission sur la couverture sécuritaire nécessaire à Laâyoune suite au démantèlement du camp n'étaient pas convaincantes vu l'énormité des dégâts et la gravité des actes de vandalisme menés contre les biens publics et privés.

Les dirigeants du polisario sont dans un déni de la réalité qui rappelle les derniers jours de l'Allemagne de l'est (Expert US)


Washington, 13/01/11- Les dirigeants du polisario sont dans un "un déni de la réalité qui rappelle les derniers jours de l'Allemagne de l'est, dont les hauts fonctionnaires s'obstinaient à ne pas regarder la télévision ouest-allemande, ni à parler à leurs familles qui vivaient dans la prospérité de l'autre côté du mur de Berlin", souligne le journaliste d'investigation US, Richard Miniter.

"Les dirigeants du polisario sont bien les seuls personnes dans les camps de Tindouf qui ne parlent pas au téléphone avec leurs familles au Maroc", note le journaliste dans un reportage sur les camps publié dans le premier numéro de la version francophone du magazine US Foreign Policy, intitulé: "Le conflit le plus inutile".

Miniter cite, entre autres exemples, le cas du "représentant" des séparatistes à Washington, qui lui avait confié "avec tristesse qu'il n'avait pas vu son père depuis des décennies et qu'il ne lui sera pas possible de le faire étant donné que ce dernier est décédé dans un hô pital ultramoderne au Maroc", ajoutant que ce dirigeant séparatiste "sait qu'une visite au Maroc lui couterait son travail".

+Tindouf: un environnement où l'absence de pouvoir légitime fait le lit à l'anarchie+

Le journaliste US, qui a dernièrement séjourné pendant une semaine dans les camps de Tindouf, décrit un environnement "livré à l'anarchie, dans lequel les dirigeants des séparatistes n'arrivent pas à assurer un semblant d'ordre, situation exacerbée par un manque d'infrastructures et par l'absence d'un pouvoir légitime".

Miniter souligne, dans ce cadre, qu'une simple visite dans les camps de Tindouf démystifie les revendications à une "autodétermination nationale" des dirigeants des séparatistes, expliquant que la caste dirigeante du polisario, y compris son chef Mohamed Abdelaziz, "a un intérêt économique à vouloir faire perpétuer le statu quo, au détriment même des populations qui, elles, croupissent dans les camps".

"Si la guerre se termine à la faveur de la solution d'autonomie régionale, comme le propose le Maroc, les sommes d'argent siphonnées des aides humanitaires internationales (...) cesseront du jour au lendemain", explique encore l'auteur de l'article, en soutenant que l'Algérie, qui offre un abri sur son territoire au polisario, "a aussi un intérêt à faire perdurer le conflit du Sahara", dans sa quête "d'un semblant de leadership au Maghreb".

"Il y a fort à parier que l'argent, la politique et la crédulité sont pour beaucoup dans la perpétuation d'un conflit inutile", conclut Richard Miniter, également auteur de plusieurs ouvrages à succès sur la politique étrangère américaine.

La Chambre des représentants entame l'examen du rapport de la commission parlementaire d'enquête sur les événements de Laâyoune


Rabat, 13/01/11- La Chambre des représentants a entamé jeudi matin l'examen du rapport de la commission parlementaire d'enquête sur les événements du campement de Gdim Izik et de la ville de Laâyoune.

Le rapport a été présenté mercredi soir par la commission parlementaire d'enquête sur ces évènements, lors d'une séance plénière à la Chambre des représentants, en présence de plusieurs membres du gouvernement.

Le document présente un ensemble de réponses aux interrogations sur la réalité des évènements qui ont eu lieu le 8 novembre dernier près de la ville de Laâyoune et qui ont constitué "un phénomène sans précédent" ayant préoccupé l'opinion publique nationale.

Il évoque également les missions, les objectifs, l'agenda et la méthodologie de travail de la Commission d'enquête, mise en place conformément à la Constitution et aux dispositions juridiques et réglementaires et à la demande des groupes parlementaires à la Chambre des représentants.

Le rapport, élaboré après des séances marathoniennes au cours desquelles la commission d'enquête a auditionné 122 témoins au niveau central et sur les lieux des évènements, passe en revue une chronologie générale des événements, procède à leur analyse et relève les éléments de paradoxe les ayant entachés.

Le document a veillé à mettre en avant, en toute fidélité, l'effort de l'ensemble des membres de la Commission et à présenter les conclusions auxquelles elle est parvenue avec objectivité, loin de toute influence extérieure, conformément à sa mission suprême, celle de rechercher la vérité et de la faire connaître auprès de l'opinion publique.

mercredi 12 janvier 2011

Les armes saisies à Amgala ont été introduites au Maroc par des trafiquants qui s'activent au niveau du mur de sécurité (Taieb Cherqaoui)


Rabat- Les armes saisies lors du démantèlement, récemment, dans la région d'Amgala du réseau terroriste composé de 27 éléments liés à l'"organisation Al Qaida au Maghreb Islamique", ont été introduites au Maroc par des trafiquants qui s'activent au niveau du mur de sécurité, a affirmé mercredi le ministre de l'intérieur, M. Taieb Cherqaoui.



Les investigations menées à ce sujet ont révélé que ces trafiquants étaient en relation avec cinq militaires appartenant au 59ème régiment d'infanterie d'Amgala, a précisé le ministre lors d'une conférence de presse à Rabat.

Ces militaires facilitaient aux trafiquants l'introduction des produits de contrebande en contrepartie de sommes d'argent, sans même vérifier la nature de ces produits de trafic illégal qui étaient convoyés principalement à dos de chameaux.

M. Taïeb Cherqaoui a indiqué que la plus grande partie des produits de contrebande était disposée dans des caissons. Les militaires mis en cause touchaient une contrepartie pécuniaire moyennant la facilitation de l'introduction de ces produits en territoire national, à partir du poste de surveillance dont ils avaient la charge.

Le ministre a souligné que les recherches sont en cours pour l'arrestation des trafiquants impliqués dans l'introduction d'armes au Maroc. D'autre part , les militaires impliqués dans les opérations de contrebande seront déférés devant la justice.

Le Cameroun soutient la marocanité du Sahara (M.Yeguie Djibril)


Rabat- Le président de l'Assemblée nationale du Cameroun, M. Cavaye Yeguie Djibril a réitéré mercredi à Rabat, le soutien de son pays à la marocanité du Sahara.

"Nous clamons haut et fort que le Sahara appartient au Maroc", a déclaré à la presse M. Djibril, à l'issue d'une visite au Conseil Royal Consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), ajoutant qu'il était important pour son pays de mieux connaître la problématique de la question du Sahara.

A cet égard, le responsable camerounais a souligné que cette visite au CORCAS se veut une "visite de courtoisie" qui a permis l'échange de points de vue concernant le problème du Sahara.

lundi 10 janvier 2011

Colloque sur le projet d'autonomie au Sahara marocain, le 15 janvier à Dakar

Dakar, 10/01/11- Le Conseil national des marocains au Sénégal organise, les 15 et 16 janvier courant à Dakar, un colloque sur le thème "L'Autonomie des provinces du Sud : Souveraineté nationale, développement locale".

La manifestation, organisée en collaboration avec le réseau des sahraouis en Afrique pour le soutien de l'autonomie et le réseau africain pour la défense du projet d'autonomie au Sahara, sera l'occasion d'exposer à la société civile africaine, journalistes et diplomates accrédités à Dakar, l'initiative marocaine qui procède d'une vision courageuse, traduisant la volonté du Maroc de régler définitivement ce conflit qui n'a que trop duré et qui entrave le processus d'intégration et de développement dans la région de l'Afrique du nord.

Selon les organisateurs, le colloque réunira une pléiade d'intellectuels, d'hommes politiques, des syndicalistes, des journalistes et des acteurs associatifs pour un échange de haut niveau sur la proposition marocaine d'autonomie et mettre à nu les diversions et la fuite en avant des adversaires du Maroc face à la proposition du Royaume qui a été accueillie favorablement par la communauté internationale.

La rencontre de Dakar connaîtra la participation de représentants des marocains résidant dans les pays d'Afrique subsaharienne (Sénégal, Gambie, Bénin, Côte d'Ivoire, Gabon, Mali et Kenya) en plus de ressortissants de ces pays africains engagés dans le réseau de soutien à la proposition d'Autonomie, indiquent-ils.

Cette manifestation offrira l'occasion d'aborder le thème sous un angle académique et d'approfondir le débat sur l'autonomie à la lumière des développements qu'a connus cette question partant des approches théoriques jusqu'à la recherche de formules d'application, expliquent les organisateurs.

Les débats seront axés sur les différents volets de ce projet en tant que choix stratégique respectant la souveraineté nationale, les spécificités locales et les enjeux de développement.

La manifestation sera également l'occasion de procéder à la structuration des réseaux de soutien au projet d'autonomie au Sahara dans différents pays d'Afrique, notamment ceux de l'Afrique de l'Ouest. Une démarche qui vise à faire la promotion de la proposition marocaine qui répond aux vœux de la communauté internationale qui appelle à trouver une solution politique et négociable pour mettre fin à cette situation et assurer la stabilité et le développement de la région.

Cette initiative, accueillie favorablement par plusieurs grandes nations, tire sa force du fait qu'elle s'inspire de modèles réussis permettant aux populations locales de gérer leurs propres affaires dans le respect de leurs spécificités culturelles et sociales et dans le cadre de la souveraineté nationale, précisent les organisateurs.

Lors de cette rencontre, il s'agira aussi d'éclairer l'opinion publique africaine sur les pratiques inhumaines dont souffrent les séquestrés des camps de Tindouf ainsi que l'ampleur et la gravité des violations flagrantes et quotidiennes des droits de l'Homme dont ils sont victimes.

Le Cameroun réitère son soutien à la marocanité du Sahara

Rabat- Le président de l'Assemblée nationale du Cameroun, M. Cavaye Yeguie Djibril, a réitéré lundi à Rabat, le soutien de son pays à la marocanité du Sahara.
"La positon du Cameroun à propos de la question du Sahara, tout le monde la connait (...) le Sahara est marocain", a déclaré à la presse M. Djibril, à l'issue d'un entretien avec le président de la Chambre des représentants, M. Abdelwahed Radi.

Par ailleurs, le responsable camerounais a souligné que cette entrevue a été une occasion pour examiner les moyens de renforcer davantage les relations bilatérales dans les différents domaines.

M.Djibril conduit une importante délégation parlementaire en visite au Royaume du 9 au 15 janvier.

Les familles des victimes espagnoles du polisario exigent d'être reconnues comme "victimes du terrorisme" (Journal)

Madrid, 10-01-11- Après trois décennies d'oubli et de marginalisation, les survivants et les familles des victimes espagnoles des attentats perpétrés par le +front polisario+ se sont organisées et exigent du gouvernement de Madrid "réparation matérielle et d'êtres reconnues comme victimes du terrorisme", écrit lundi le journal électronique espagnol "El confidencial.com".
"Des dizaines d'Espagnols, quelque 300 selon l'association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE), ont été assassinés, blessés ou enlevés dans les années 1970-1980 par des membres du Front Polisario", relève le journal en précisant que "la majorité était des canariens qui pêchaient face aux cô tes du Sahara ou des employés des mines de Phosboucraa, mais aussi des Galiciens, des Basques et des Andalous".

"Maintenant, les survivants et les familles des victimes exigent une réparation matérielle et d'être reconnus par le gouvernement de leur pays comme des victimes du terrorisme" à l'instar des victimes des attentats terroristes du 11 mars 2004 ou encore de l'attentat de la T-4 à l'aéroport de Barajas, revendiqué par l'organisation séparatiste ETA, relève la même source.

"Jusqu'à présent, le bureau de soutien des victimes du Terrorisme, relevant du ministère Espagnol de l'Intérieur, a reconnu que 90 travailleurs canariens ont été mêlés dans des actions armées menées par le front Polisario au Sahara entre 1975 et 1986. Pourtant, la majorité des victimes, quelque 300, selon la présidente de l'ACAVITE, la journaliste canarienne, Lucia Jiménez, attendent toujours une réparation".

"Notre grand espoir est que la Loi générale sur les victimes du terrorisme, qui a atterri maintenant au Congrès des députés (Chambre basse du Parlement), puisse permettre d'assimiler les victimes du Polisario à celles des attentats du 11 mars 2004 et de celui de Barajas", affirme la présidente de l'ACAVITE citée par le journal.

"Durant les 35 dernières années, une propagande romantique a été construite autour du Front polisario, une propagande qui n'est pas du tout réelle ", a regretté Lucia Jimenez, dont le père a été grièvement blessé dans un attentat perpétré en 1976 par le "Polisario" contre le complexe minier de Phosboucraa.

La présidente de l'ACAVITE ne dissimule pas sa colère et accuse "tous les gouvernements de la démocratie espagnole d'avoir pratiqué un +négationnisme systématique+ des attentats perpétrés contre des citoyens espagnols par le Polisario durant les affrontements armés contre la Mauritanie en premier puis contre le Maroc".

"Les victimes du terrorisme du +Polisario+ ont été, durant des décennies, maintenues dans l'ostracisme. Elles étaient oubliées socialement et administrativement", a-t-elle encore dénoncé, regrettant " la double morale qu'ont toujours pratiquée le PSOE et le PP".

Créée en 2006, l'ACAVITE oeuvre pour obtenir justice et réparation pour les familles des victimes espagnoles tuées dans les années 70 et le début des années 80 par des éléments armés du +polisario+.

L'ONG, basée aux îles Canaries, lutte également pour obtenir auprès de l´Etat espagnol et des organisations internationales et nationales une reconnaissance officielle de ces crimes, l'indemnisation des victimes et ayants droit et la réparation des dommages pour en finir avec l´oubli et la marginalisation subis par les survivants et les familles des victimes depuis plus de 35 ans.

Elle réclame également qu'on leur apporte un appui similaire à celui accordé aux personnes victimes des actes de l'organisation basque "ETA" ou d'autres groupes terroristes.

vendredi 7 janvier 2011

L'initiative d'autonomie est une solution de compromis qui sert les intérêts des Sahraouis (Mustapha Salma)


Rabat, - L'initiative d'autonomie est une solution de compromis à la question du Sahara qui "sert foncièrement les intérêts des Sahraouis", a affirmé le militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

Si on lui laisse l'occasion de prendre connaissance de la teneur du projet présenté par le Maroc, la population des camps de Tindouf ne peut qu'approuver cette solution qui lui est largement bénéfique, contrairement aux thèses véhiculées par le polisario, a affirme M. Ould Sidi Mouloud dans un entretien publié jeudi par le quotidien "Al Alam".

La décision de militer en faveur du projet d'autonomie "émane de la conviction personnelle de démasquer ceux qui entravent les négociations pour le règlement de la question du Sahara", a-t-il dit, notant que la défense de cette vision "ne peut se faire qu'à partir des camps de Tindouf", d'où la mission qu'il s'est fixée, celle d'informer les séquestrés de ces camps de la proposition marocaine.

M. Ould Sidi Mouloud a par ailleurs indiqué que ses fonctions en tant responsable sécuritaire dans les camps de Tindouf lui ont permis de constater de visu les énormes disparités dont souffrent les populations, affirmant que "certaines personnes tirent profit de notre cause et Âœuvrent à perpétuer indéfiniment le non-règlement de cette question et à faire de notre calvaire un fonds de commerce".

Les dirigeants du +polisario+ sont des profiteurs à la solde de l'Algérie et de ses services de renseignement et la plupart d'entre eux n'ont aucun lien avec la région en conflit, qui a été clairement délimitée dans le dernier discours de SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de l'anniversaire de la Marche verte, c'est-à-dire "la région de Sakia El Hamra et Oued Eddahab".

Et de s'interroger: "Qui est habilité à négocier dans le dossier du Sahara?". Pour lui, ce ne doit pas être "les profiteurs qui exploitent la cause, mais plutôt les sahraouis séquestrés dans les camps, qui sont malheureusement écartés du processus des négociations et du débat autour de toute proposition".

Abordant les conditions de son emprisonnement, M. Ould Sidi Mouloud a indiqué que ce qu'il a enduré relève de la séquestration pure et simple et constitue une violation flagrante de son droit à l'autodétermination, soulignant que la durée de son incarcération a atteint 70 jours, dont deux semaines d'interrogatoires.

Au cours de cette incarcération, a-t-il poursuivi, les tortionnaires du polisario qui veillaient à ne laisser aucune trace physique, ont eu recours à différentes méthodes de torture corporelle et psychologique, en particulier la privation du sommeil et l'exposition directe au soleil pendant de longues heures.

Le FFD exhorte le HCR à garantir le droit d'Ould Sidi Mouloud de choisir son lieu de résidence


Rabat-Le Front des forces démocratiques (FFD) a appelé, jeudi, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) à «agir sans tarder pour garantir le droit de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud de choisir son lieu de résidence et à assurer son intégrité physique et son droit de s'exprimer et de circuler librement», conformément aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'homme et des conventions relatives au statut des réfugiés.

Dans un message adressé au Haut Commissaire aux réfugiés, le FFD appelle à se pencher de manière urgente sur la question de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud qui a été éloigné des camps de Tindouf pour avoir exprimé son soutien à l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour mettre fin, de manière pacifique, au conflit autour de la question du Sahara.

Le parti exige que M. Mustapha Salma puisse exercer son droit d'expliquer sa position et son opinion aux citoyens sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie.

Le FFD souligne aussi que l'affaire d'Ould Sidi Mouloud constitue une violation flagrante du droit de tout individu à la circulation et à la libre expression tel que stipulé par les articles 9 et 13 de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Le FFD a, d'autre part, attiré l'attention du Haut Commissaire pour les réfugiés sur la situation dramatique que vivent les Marocains sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie.

Le FFD demande également au Haut Commissaire d'entreprendre un recensement global et précis des populations de ces camps loin de toute pression ou contrainte émanant d'une quelconque partie et à garantir leurs droits au mouvement et au déplacement.

Le démantèlement du réseau terroriste près d'Amgala doit sonner l'alarme dans l'ensemble de la région (FFD)


Rabat, - Le démantèlement d'un réseau terroriste près d'Amgala doit sonner l'alarme dans l'ensemble de la région et activer la coordination et la conjugaison des efforts pour affronter la menace terroriste, souligne, jeudi, le Front des Forces Démocratiques (FFD).

Dans un communiqué parvenu à la MAP, le bureau exécutif du FFD s'est félicité de la vigilance, du professionnalisme et de l'abnégation des services de sécurité qui ont mis hors état de nuire cette cellule terroriste qui s'apprêtait à commettre des actes criminels préjudiciables pour la sécurité et la stabilité du Royaume.

Le bureau exécutif a estimé que l'Algérie doit prendre conscience du danger que constitue le terrorisme pour l'ensemble de la région.

Lors de sa réunion hebdomadaire, le bureau exécutif a évoqué le protocole de coopération que doit signer le FFD avec le parti mauritanien de l'Union pour le changement (Hatem), lundi prochain à Rabat.

La réunion a porté également sur les préparatifs de la 7ème session du comité national du FFD, prévue le 16 janvier, ainsi que sur deux rapports présentés par les commissions de formation et des élections.

jeudi 6 janvier 2011

L'arsenal d'armes découvert près d'Amghala présenté aux journalistes


Amghala, - L'arsenal d'armes, découvert près d'Amghala (220 km de Laâyoune), après le démantèlement d'un réseau terroriste, a été présenté, mercredi, aux médias nationaux et étrangers.

Il s'agit de 33 kalachnikovs, 2 lance-roquettes (RPG), un mortier "hawn" et de 1998 munitions de kalachnikov.

Le colonel de la Gendarmerie royale, Abdellatif Mekouar, a indiqué que la découverte de trois caches d'armes dans la zone de Khang Zriba, près d'Amghala, à 35 km de la ceinture de sécurité, a eu lieu lors d'une opération de ratissage menée suite à des informations parvenues aux Forces Armées Royales (FAR).

La première cache d'armes contenait 16 kalachnikovs, 32 chargeurs, 1 lance roquette (RPG) et 1 mortier. La deuxième comprenait 1998 munitions de calibre 7,62, six roquettes (RPG) et huit obus de mortier et la troisième, 17 Kalachnikovs, 1 lance roquette (RPG) et 34 chargeurs, a-t-il précisé.

Les armes découvertes, qui sont toutes de fabrication russe, étaient enfouies dans des caisses sous terre, a-t-il ajouté.

"Les services de sécurité marocains ont réussi à démanteler une cellule terroriste composée de 27 éléments dont un membre d'Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) chargé par cette organisation de créer une base arrière au Maroc et de préparer un plan pour y commettre des actes terroristes", avait annoncé mardi le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

La politique algéro-polisarienne a fait des camps de Tindouf une immense prison où tous les droits sont bafoués (Akharbache)


Rabat,- Les politiques menées par l'Algérie et le polisario ont fait des camps de Tindouf une immense prison où sont bafoués la liberté d'expression et le droit d'opinion, affirmé, mercredi à Rabat, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Latifa Akharbache.

Répondant à une question orale à la Chambre des représentants sur la situation des séquestrés dans les camps de Tindouf, Mme Akharbache a indiqué ces camps vivent sous un blocus total et sont fermés devant les ONG internationales de défense des droits de l'Homme.

Le polisario domine le discours politique au sein des camps et refuse aux autres courants tout droit d'expression, a ajouté Mme Akharbache, notant que les dirigeants du polisario usent de tous les moyens de répression pour faire taire toute voix dissonante à l'intérieur des camps.

Elle a cité à titre d'exemple le cas de Mustapha Salma Ould sidi mouloud qui a subi toutes les formes de torture et de supplices pour avoir exprimé son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie, en tant que solution politique au conflit artificiel autour du Sahara.

Les séquestrés des camps de Tindouf vivent dans une situation inhumaine sous le blocus imposé par le polisario avec l'appui de la police algérienne, a-t-elle dit, soulignant la nécessité de permettre au HCR de procéder au recensement de ces séquestrés, privés des droits de mouvement et de retour à la mère-patrie, le Maroc.

Mme Akharbache a rappelé, à cet égard, la visite qu'a effectuée le Haut Commissaire aux réfugiés des Nations unies, Antonio Guterrès dans la région en septembre 2009 et durant laquelle il a réitéré l'appel pour le recensement des séquestrés des camps de Tindouf.

Elle a également relevé que le dernier rapport du Secrétaire général de l'ONU a insisté pour la première fois sur la nécessité de procéder au recensement des habitants des camps de Tindouf et sur la reprise du programme d'échange de visites familiales piloté par le HCR.

Et de faire observer à ce propos que le Maroc œuvre sans cesse pour attirer l'attention de la communauté internationale sur les souffrances infligées de manière systématique aux populations des camps de Tindouf, pointant du doigt la responsabilité de l'Algérie dans cette tragédie humaine qui perdure de plus de 30 ans.

Mme Akharbache a, en outre, mis l'accent sur la nécessité de faire parvenir l'aide humanitaire aux séquestrés des camps, notant que la majeure partie des aides qui leurs sont destinées est détournée par les dirigeants du polisario à des fins militaires.

mercredi 5 janvier 2011

Le Parti des communistes italiens pour une large autonomie administrative au Sahara

Rabat, - Le secrétaire général du Parti des communistes italiens, M. Oliviero Diliberto, a affirmé lundi à Rabat que sa formation est contre l'indépendance du Sahara et soutient une large autonomie administrative dans la région.

Lors d'un entretien avec le président de la Chambre des conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah, le responsable politique italien a affirmé que son parti soutient le plan proposé par le Royaume du Maroc en vue de parvenir à un règlement définitif du conflit du Sahara, indique mardi un communiqué de la Chambre de conseillers.

Cette rencontre a permis d'aborder les mutations profondes qu'a connues le Maroc sur les plans des droits de l'Homme, l'égalité des sexes et la liberté de la presse, a ajouté M. Diliberto, saluant le processus de développement que connait le Royaume à divers niveaux.

Les relations politiques privilégiées entre les deux pays et les moyens de les renforcer davantage pour englober tous les domaines ont été également au centre de cet entretien.

Pour sa part, M. Biadillah a rappelé le soutien de la communauté internationale à la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du sud, expliquant que cette initiative permettra aux cinq pays du Maghreb arabe de constituer un groupement régional intégré et de relever les défis communs.

Le président de la Chambre des conseillers a en outre évoqué les actes criminels survenus à Laâyoune et critiqué la résolution du Parlement européen et celle du Parlement espagnol, les qualifiant de résolutions «précipitées» et «partiales» du fait qu'elles ne tiennent pas compte des réalités et des données objectives présentées par le gouvernement marocain, et même des rapports émanant de certaines ONGs nationales et internationales de défense des droits de l'Homme qui ont visité la région.

D'autre part, M. Biadillah a donné un aperçu sur l'expérience marocaine en matière de bicaméralisme, mettant en exergue les réformes et les chantiers structurants lancés par le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Il a aussi mis l'accent sur les efforts du Royaume en vue de se conformer aux normes internationales concernant la réforme économique, le développement social, l'égalité des sexes, la réforme de la justice, la libéralisation du secteur de l'audiovisuel, le renforcement de la dynamique de la société civile et l'élargissement du champs des droits et des libertés individuelles et collectives.

La mise en oeuvre de la proposition d'autonomie au Sahara est de nature à garantir la paix dans la région (Diliberto)


Rabat, - La mise en oeuvre de la proposition d'autonomie au Sahara est de nature à garantir la paix et la stabilité dans la région, a affirmé le secrétaire général du Parti des communistes italiens, Oliviero Diliberto.

Dans une déclaration à la presse à l'issue d'un entretien avec le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdellah, M. Diliberto a indiqué que la vision géostratégique de son parti insiste sur la préservation de la souveraineté des nations, d'où son soutien à l'initiative d'autonomie au Sahara.

M. Diliberto a ajouté d'autre part que le Parti des communistes italiens et le PPS, qui partagent plusieurs valeurs communes, ont convenu lors de cette entrevue d'organiser une conférence internationale qui verra la participation de l'ensemble des formations politiques de gauche de la région de la Méditerranée.

De son cô té, M. Benabdellah a indiqué que cette rencontre qui se tiendra au Maroc examinera plusieurs questions ayant trait à la stabilité, au développement, à la justice sociale, à la démocratie et à l'intégrité territoriale et la souveraineté nationale des pays du pourtour méditerranéen.

Cette conférence internationale, a-t-il estimé, devrait insuffler une nouvelle dynamique aux relations du Maroc avec les forces politiques de gauche en Europe.

M. Benabdellah a en outre salué les positions du Parti des communistes italiens en ce qui concerne l'intégrité territoriale du Maroc, les relations entre Rabat et Rome et la question de la communauté marocaine en Italie.

Il a expliqué que le Parti des communistes italiens insiste sur l'importance de l'initiative d'autonomie et la solution politique proposée par le Maroc car il est contre la scission des nations.

Et de souligner que le parti italien est convaincu que les pays et les peuples du Maghreb auront tout à gagner s'ils unissent leurs efforts et énergies, d'où l'importance de soutenir la proposition marocaine d'autonomie au Sahara.

Le secrétaire général du parti des Communistes italiens, porte-parole officiel de la Fédération de la gauche italienne, effectue depuis quelques jours une visite au Maroc à l'invitation du Parti du Progrès et du Socialisme.

L'Egypte réitère son soutien au plan marocain d'autonomie des provinces du Sud


Rabat- L'Egypte réitère son soutien au plan marocain d'autonomie des provinces du Sud, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre égyptien des Affaires étrangères, M. Ahmed Aboul Gheit.

lundi 3 janvier 2011

Le Comité d'Action pour la Libération de Sidi Mouloud inquiet du retard pris par le HCR pour permettre au militant sahraoui de rejoindre sa famille


Smara- Le Comité d'Action pour la Libération d'Ould Sidi Mouloud (CALMS) s'est dit inquiet du retard pris par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), pour permettre au militant sahraoui de rejoindre sa famille.
Dans un communiqué parvenu dimanche à la MAP, le CALMS fait observer "que depuis le 1er décembre 2010, date de son transfèrement par le HCR à Nouakchott, de la prison où il était détenu en Algérie, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud attend toujours de rejoindre sa famille dans les camps de Tindouf, en Algérie".

Le Comité relève que si Ould Sidi Mouloud "n'a pas, à ce jour, eu d'activité publique ni fait de déclarations à la presse, contrairement à ce qui a été rapporté par certains médias, c'est d'une part, par respect au pays de transit, et d'autre part, pour donner au HCR suffisamment de temps pour régler son cas", soulignant toutefois que "Mustapha Salma ne pourra continuer à supporter cette situation de black-out plus longtemps".

Le CALMS remercie en outre "les autorités et les médias marocains, ainsi que tous les pays, les instances internationales et les ONG ayant contribué à la libération d'Ould Sidi Mouloud des geô les du polisario, où il était détenu depuis le 21 septembre 2010, et les appelle à poursuivre leur soutien pour le règlement définitif de ce cas humanitaire".

La MAP publie une brochure sur les actes de vandalisme à Laâyoune



Rabat- L'Agence Maghreb Arabe Presse (MAP) vient de publier une brochure bilingue (arabe et français) sur les actes de vandalisme qu'a connus la ville de Laâyoune, le 08 novembre 2010.
Comportant toutes les dépêches diffusées par l'Agence sur ces événements, cette brochure reprend la couverture de ces actes de vandalisme tant sur le terrain dans la ville de Laâyoune, qu'au niveau des services de la rédaction centrale et des bureaux régionaux et internationaux de l'Agence.

Répartie en deux volumes, cette publication s'inscrit dans le cadre des services d'information que la MAP présente à travers sa couverture continue des différents événements sur les scènes nationale et internationale.

Elle comporte des dépêches illustrées de photos reproduisant la chronologie des événements de Laâyoune depuis leur déclenchement, ainsi que les communiqués officiels rendus publics à ce propos.

La brochure reprend aussi les différentes réactions des organisations politiques et des droits de l'homme, ainsi que des acteurs associatifs nationaux et internationaux relatives à ces événements.

De même, la publication jette la lumière sur les échos de ces événements dans la presse nationale et internationale de différentes tendances, surtout les réactions suscitées par la campagne fallacieuse et biaisée menée par les médias espagnols contre la Maroc.

Sidi Slimane se dote d'une coordination pour la mobilisation autour de l'initiative d'autonomie au Sahara

Sidi Yahia du Gharb (Province de Sidi Slimane)- Une assemblée constitutive de la coordination de la province de Sidi Slimane pour la mobilisation autour de l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces de sud s'est tenue, vendredi à Sidi Yahia du Gharb, indique lundi un communiqué de cette coordination.
La coordination a pour objectif la défense des constantes du Royaume avec en tête l'unité territoriale du Maroc et la mobilisation pour la dynamisation de l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces de sud, précise-t-on de même source.

La coordination oeuvre également pour la consécration des valeurs de patriotisme, la dénonciation des violations dont sont victimes les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf et la défense de leur droit au retour dans la mère patrie.

Le bureau de la coordination est composé de MM. Mustapha Lahouidek, président, Rachid Chiker, vice-président, Amin Anas rapporteur et Ibrahim Eddarharhi, son adjoint.