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mercredi 29 juillet 2009

Dix ans de règne de Sa Majesté Mohamed VI ; le Sahara bouge




Dix ans de règne de Sa Majesté Mohamed VI ; le Sahara bouge

10 ans après l’intronisation de Sa Majesté Mohamed VI le traitement réservé par le Maroc à l’affaire du Sahara a complètement évolué. Personne ne peut nier les avancés considérables réalisées dans cette région. Certes il est difficile de s’arrêter sur tous les aspects de ce changement très positif, mais on va nous contenter de ceux les plus importants, et qui sont ; le projet d’autonomie, l’ouverture médiatique, la création de l’Agence du développement des provinces Sud, la création du CORCAS, les élections, ainsi que les festivals.

L’autonomie ; un projet crédible et sérieux

En accordant l'autonomie aux provinces du Sahara, le Souverain a fait l'Histoire. L’objectif était aussi ambitieux que clair. Il s'agissait de trouver une solution définitive à un problème qui pèse depuis trente ans sur l'ensemble du Maghreb. Le Souverain a donc proposé aux provinces du Sud de bénéficier d'une autonomie élargie dans le cadre de la souveraineté nationale.


L'autonomie proposée constitue une avancée démocratique dans la mesure où les citoyens seront en charge de leurs propres affaires locales, provinciales et régionales. Elle permettra de poursuivre, avec encore plus d'efficacité, la mise en valeur du Sahara marocain.

Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara s’inscrit dans une dynamique positive et constructive, en s'engageant à soumettre une initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara, dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale. Ce projet apporte la promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région, met fin à la séparation et à l'exil et favorise la réconciliation.


Par cette initiative, le Royaume du Maroc garantit à tous les Sahraouis à l'extérieur comme à l'intérieur, toute leur place et tout leur rôle, sans discrimination ni exclusion, dans les instances et institutions de la région.


Ainsi, les populations du Sahara géreront elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives. Elles disposeront des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et participeront, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume.


Ce projet prévoit que l'Etat conserve ses compétences dans les domaines régaliens, en particulier la défense, les relations extérieures et les attributions constitutionnelles et religieuses de Sa Majesté le Roi.


L'initiative royale inspirée par un esprit d'ouverture, tend à créer les conditions d'un processus de dialogue et de négociation débouchant sur une solution politique mutuellement acceptable.


il s’agit en effet d’une nouvelle politique dont l'objectif essentiel est de résoudre le problème du Sahara, de renforcer l'unité pas uniquement territoriale, mais nationale du Royaume et de créer un nouveau Maroc sur le plan de l'implication politique et de la participation de toute la population à la gestion politique et économique des affaires de l'Etat.


Le CORCAS ; le représentant des sahraouis d’ici et d’ailleurs


Le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS) a été crée à l'issue de la visite royale dans les provinces du Sud effectuée du 20 au 25 mars 2006, cette institution se situe dans le cadre d'une nouvelle vision de la gestion des affaires publiques en général, et de l'affaire du Sahara marocain en particulier.

A côté de l'administration active, organisée en règle générale en ministères et en établissements publics, figurent au niveau central des organismes consultatifs chargés de conseiller le gouvernement. Ils dépendent cependant du pouvoir exécutif. Le CORCAS, qui emprunte ses caractéristiques à ces organismes, se situe en dehors de la hiérarchie administrative traditionnelle. Il est placé auprès du Roi en raison de sa nature essentiellement politique. Ses principes fondateurs sont annoncés dans le discours royal du 25 mars 2006[1]. Le dahir de création [2], en date du même jour, précise ces principes et les traduit en dispositions juridiques.

Composé de 141 membres, le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS) est doté d'un président, d'un Secrétaire général et de 9 vice-présidents élus parmi ses membres. Les membres du CORCAS élaborent le règlement intérieur et élisent le bureau. Des groupes de travail et des commissions spécialisées sont prévus.

Le passage vers cette nouvelle instance a des motifs bien déterminés. Il s'agit, selon le discours royal, « partant de l'expérience du Conseil, dans sa première configuration, (...) d'imprimer la dynamique nécessaire à [ce] Conseil, dans sa nouvelle composition. » Les objectifs, qui partent d'une philosophie donnée, sont également bien précisés. Le CORCAS est destiné à contribuer au développement économique des provinces du sud, et à la défense de l'intégrité et de l'unité nationale du Maroc. Le tout selon une approche nouvelle marquée par la participation active des citoyens concernés.

C'est cette philosophie générale du CORCAS, ainsi que du régime juridique applicable à ce dernier, que nous allons traiter successivement en deux parties.

Ouverture médiatique
Le Sahara a reçu la visite de plusieurs représentants d organes de presse, Ces visites démentent de manière claire les allégations du "Polisario" et certains organes de presse algériens qui ne cessent de colporter des informations mensongères selon lesquelles ces provinces seraient mises sous embargo médiatique.


Durant les deux dernières années, les provinces du sud ont accueilli plus de 80 visites de terrain effectuées par des journalistes de nationalité norvégienne, britannique, espagnole, française, néerlandaise, égyptienne, suédoise, américaine, japonaise, soudanaise et malaisienne.


Le processus d’ouverture médiatique a été renforcé par l'inauguration de

la Télévision

de Laâyoune, qui vient accompagner l'esprit de démocratie qui couvre l'ensemble du Royaume du Maroc à tous les niveaux. La création de la chaîne de télévision LAAYOUNE renforce par le même élan les grands chantiers et les projets de développement que connaissent toutes les régions du Maroc.


Les objectifs de la création de TV Laâyoune se résument à la diffusion d'émissions variées à caractère informationnel et des JT. La programmation répond à la demande des citoyens du Sahara Marocain sur les plans de développement : politique, économique, et social. Aussi c'est dans une perspective de promouvoir les potentialités de la région et ses habitants, et définir son histoire.


L’Agence du Sud locomotive de l’économie des provinces du Sud

Le Souverain a créé en mars 2002 l’Agence qui a pour but d’étudier et de proposer des stratégies de développement, de fédérer les efforts des différents départements ministériels et de rechercher les moyens de financement nécessaires en vue de favoriser la conception et la réalisation de projets à impact économique et social certain.


L’intervention de l’Agence du Sud porte sur 58% du territoire marocain (Guelmim-Es-Semara, Laâyoune-Boujdour-Sakia-el-Hamra, et Oued-ed-Dahab-Lagouira) et sur une multitude de secteurs d’activité économique (Villages de pêche, Infrastructure, Habitat et développement urbain, Agriculture et élevage, Tourisme et artisanat, etc.)


Cette Agence s’assigne pour objectif de promouvoir les provinces sahariennes et de les doter en infrastructures de base et de répondre aux aspirations des habitants, l'Etat a procédé à la mise en place de mesures incitatives et à la facilitation des procédures administratives pour doper l'investissement dans nombre de secteurs et faire de la région un pôle attractif en mesure de drainer des investissements tant nationaux qu'étrangers.


L’agence du Sud constitue un instrument d’application directe de la politique qui se fonde sur le nouveau concept de l’autorité et sur une approche régionale spécifique visant la valorisation du rôle des Régions dans le développement local.


Le Roi a insisté à travers cette Agence sur la valorisation des potentialités existantes et émergentes. Entre autres activités, il a mis en relief la nécessité de développer l’élevage des chameaux qui reste une tradition ancestrale, les mines grâce au programme de prospection pétrolière, de fer et d’autres minerais. Le Souverain a ordonné, par ailleurs, la création de 6 villages de pêche, dotés d’installations maritimes, de grands ports ou d’ouvrages portuaires agrandis.


La création de l’Agence du Sud répond en effet aux préoccupations des provinces sahariennes parce que, outre son rôle de pilote et d’architecte des projets, elle est aussi un pivot central de la mise en œuvre de la politique de développement de l’Etat dans le Sud. Son rôle est de conjuguer les meilleures volontés des uns et des autres, notamment entre les investissements publics et privés, de favoriser l’émergence d’un pôle de croissance propre aux provinces, de promouvoir les infrastructures enfin.


Aussitôt créée, elle s’est attelée à la tâche, organisant des séminaires, des journées d’études, des campagnes de sensibilisations auprès des investisseurs, conduisant une approche efficace de concertation et de proximité.

Election ; taux de participation élevé dans les provinces du Sud

Lors de la dernière décennie, il y a eu une forte implication des habitants des Provinces du Sud dans les élections. Le taux de participation a été de près de 69% à Boujdour, 68% à Smara, 61% à Oued Eddahab et 58% à Laâyoune lors des élections de 12 juin dernier.


Nombre d'observateurs ont considéré la participation massive des habitants des provinces du Sud aux élections comme prenant l'allure d'un référendum à travers lequel ils ont manifesté de manière éclatante leur attachement à leur pays et à ses institutions.

La détermination à consacrer la démocratie, à construire l'avenir et à participer au développement des provinces du Sud a été reflétée par la volonté clairement exprimée des électeurs de ces régions. Grâce à l'implication des acteurs locaux dans la gestion de leurs affaires, les provinces du Sud du Royaume ont connu, depuis leur récupération en 1975, un développement soutenu dans divers domaines. Plusieurs projets ont été réalisés et d'autres en cours de réalisation. Ces projets reflètent la volonté de notre pays de tout mettre en œuvre pour développer cette région et assurer le bien-être et la quiétude à nos compatriotes sahraouis qui ont longtemps souffert de la domination coloniale.


Cette participation massive aux élections est un double message à l'adresse de ceux qui n'ont eu de cesse d'attenter à l'intégrité territoriale du Royaume. Les habitants du Sahara sont plus que jamais attachés à leur marocanité et sont décidés à contribuer à l'édification d'un Maroc moderne et démocratique. Il s'agit d'une preuve supplémentaire et un signal fort dénotant l'attachement fort des habitants des provinces du Sud à leur pays et à ses institutions.


Offensive diplomatique

Le Maroc a entamé une offensive diplomatique au sujet du Sahara. des émissaires royaux avaient sillonné le monde entier, porteurs d’un message de paix et d’une contribution pertinente au règlement de ce différend, peut aujourd’hui se targuer d’avoir enclenché, grâce à sa proposition, une nouvelle dynamique de nature à mettre un terme à ce différend et ouvrir de nouveaux horizons pour la construction maghrébine, bloquée du seul fait de l’acharnement d’un pays voisin à servir la cause du morcellement du Maroc, un pays vieux de plusieurs siècles, fier de son histoire rayonnante sur l’ensemble du Maghreb et en Afrique.


Grâce à cette offensive diplomatique, beaucoup de pays ont reconnu que la proposition marocaine d’autonomie au Sahara est crédible, en ce sens qu’elle s’inspire de modèles expérimentés dans des pays aux traditions démocratiques ancrées en Europe et en Amérique, qui ont fait leur preuve, en matière de gestion locale, dans des régions données en exemple de réussite, qui connaissent aujourd’hui un essor considérable, au plan économique.


Sahara terre des festivals et moussems

Parmi ces festivals et moussems on peut citer ; le moussem "MOUGAR" de Tan Tan ou le grand rassemblement des hommes bleus. Dans cette petite cité en plein Sahara marocain, se déploie chaque année un immense rassemblement de toutes les tribus. Il s’agit d'un véritable rassemblement de plusieurs milliers de nomades des différentes tribus du Sahara marocain qui viennent partager leurs émotions et leur diversité et richesse culturelles, faisant de ce moussem un témoignage vivant à préserver et à valoriser en tant que patrimoine immatériel de l'humanité.


Ce moussem est le témoignage vivant des cultures orales et artistiques marocaines qui représentent une leçon de savoir et de créativité. Il présente au public des spectacles vivants (musique et danses traditionnelles du désert), courses de chameaux, parades de cavaliers nomades, fêtes nocturnes, fantasias, expositions d’art et de scènes de vie du désert.

Rawafid Azawane, Laâyoune en fête ; annuellement Laâyoune vit au rythme de Rawafid Azawane, qui est un festival dédié à la promotion des courants culturels et civilisationnels du grand Sud. Azawane renvoie, dans le dialecte hassani local, aux notions de chant, de poésie, de rythmes musicaux et de danse. Le festival vise, en effet, la sauvegarde du patrimoine culturel sahraoui et sa promotion au plan international grâce à cette rencontre artistique et ce métissage que les promoteurs veulent internationaux. Ce qui distingue ce festival, en plus du programme de musique qui débute avec des spectacles locaux pour aller à la rencontre des cultures mondiale, on peut citer les courses de chameaux.


Le festival de Dakarois ; Ce festival est devenu un événement artistique et sportif très important, il est créateur de solidarité sociale et culturelle. En 2009, le festival est devenu un espace de partage et d’échange entre les jeunes de la région, les champions de glisse et les représentants de la presse. Terre d’accueil pour les nomades du désert, de la mer et du ciel puisque l’Aéropostale y faisait escale, cette ville à la croisée des civilisations, trait d’union entre l’Afrique noire, le Maghreb et l’Europe est un havre de paix où les sports d’eau et de glisse sont en cours d’acquérir leur lettre de noblesse.

L’ambassadeur du Maroc en Australie répond au Président du Timor Lest à propos du film ‘STOLEN’.


L’ambassadeur du Maroc en Australie répond au Président du Timor Lest à propos du film ‘STOLEN’



Le texte intégral de la lettre envoyée par SE l’ambassadeur Mohamed Mael-ainin au Président du Timor Lest.

Embassy of the

Kingdom of Morocco

Canberra



PARFOIS, MEME UN EMINENT CHEF DE’ETAT PEUT ETRE DUPE

Par : Mohamed MAEL-AININ

AMBASSADEUR DU ROYAUME DU MAROC EN AUSTRALIE

MONSIEUR L’ EDITEUR DE “SYDNEY MORNING HERALD”

Monsieur l’éditeur,

J’ai lu avec attention l’article que vous avez publié le 22 juillet courant dans la rubrique « opinion », sous la plume de SE le Président JOSE RAMOS-HORTA Président du Timor Lest sous le titre : « Timor's link to a Saharan struggle », et avec tout le respect pour l’éminente personnalité de Son Excellence le Président RAMOS-HORTA plusieurs point fondamentaux dans son opinion sont beaucoup plus un parti pris que Son Excellence a développé durant sa lutte pour l’indépendance du Timor Leste, au côté des éléments qui prônent l’indépendance du Sahara occidental depuis 1975 en Algérie, qu’une réalité historique comme Il tend à le démontrer tout au long de son « article-opinion ».

Son Excellence a saisi l’occasion de la projection du film « Stolen » à Melbourne pour exprimer son point de vue sur le fond du litige autour du Sahara occidental. Je pense comme lui que ce film effectivement doit être vu au-delà du thème de l’esclavagisme qu’il soulève. Je souligne en passant que l’esclavagisme est une pratique bannie par la communauté internationale, interdite et honteuse qui mérite réprimande. Elle ne peut être tolérée nulle part et à quiconque, même sous la couverture d’un mouvement de libération et encore moins d’un mouvement séparatiste !

La découverte par les réalisateurs du film « Stolen » de la pratique de l’esclavagisme aux camps du « polisario » à Tindouf en territoire relevant de l’autorité algérienne a été selon les réalisateurs tout à fait fortuits. Elle n’était pas leur mobile. Mais, ils n’ont pu l’occulter et se taire. Le faire par complaisance à un mouvement qui prône la libération aurait été pour eux un complot du silence dont ils se seraient blâmés tout le restant de leur vie.

Leur haute conscience les a guidés. Cela leur coute des griefs de ceux qui supportent ledit mouvement. Qu’à cela ne tienne! Mieux vaut être critiqué pour avoir scandé une vérité découverte par hasard lors d’un travail

de recherche, que de tremper dans un complot du silence par peur ou par complaisance.

Plusieurs vérités scientifiques ont été découvertes par hasard par des chercheurs devenus plus tard de renommée internationale. L’histoire regorge de grands penseurs qui ont été pendus pour avoir scandé haut le résultat de leurs découvertes.

Aujourd’hui des feux croisés cherchent à étouffer les réalisateurs de « Stolen ». Certains ne lésinent pas sur les moyens quitte à amener Fetim et son époux d’Algérie pour démentir leurs propres déclarations et celles des leurs, mais sans dire bien sûr que leurs enfants et parents sont gardés en otages sous vigilance extrême dans les camps ou le forfait du polisario a été découvert.

Quand Son Excellence le Président RAMOS-HORTA dit au début de son article : « dans le cadre de l’amitié profonde qui lie le peuple de Timor et celui du Sahara occidental, j’ai visité les camps du polisario à Tindouf et dans les territoires libérés et je n’ai rencontré aucun signe d’esclavagisme», je ne peux m’empêcher de vous partager mon étonnement !! Cette affirmation est dite avec une finesse et simplicité qui font passer sans que l’on s’en rende compte le fait que son Excellence était venu à Tindouf en tant que Chef d’Etat ami, escorté aussi bien par la sécurité du pays hôte l’Algérie, que par les milices staliniennes du polisario. Imaginez avec moi alors quel serait le sort de quiconque osera se présenter devant lui et lui dire : « Excellence, je suis traité en esclave par vos amis que vous êtes venu supporter, aidez-moi à retrouver ma liberté ! »

Au paragraphe suivant Son Excellence traite les australiens d’ignorants de la question du Sahara par rapport au peuple du Timor, qui, lui, en connaît tous les tenants et aboutissants ! Pour lui c’est l’Australie qui va recevoir des leçons d’histoire de cette partie du monde, de la part du Timor Leste…et là, il commence la leçon :

« Timor et le Sahara occidental ont tous les deux été colonisés par des puissances ibériques (Portugal et Espagne… » Mais ce qu’il ne dit pas, c’est que l’Espagne administrait sous le même système de colonisation trois autres régions du Maroc qu’ elle lui a rétrocédées, chacune à une date différente après négociations. Il s’agit de :

- toute la partie nord du Maroc de Tétouan à Nador, en 1956

- la zone de Tarfaya qui faisait partie du Sahara occidental en 1958

- la zone de Sidi Ifni en 1969

- Les deux présides marocains de Ceuta et Melilla continuent à souffrir la colonisation espagnole

Ce que Son Excellence a occulté également c’est que le Maroc, qui a négocié et réussi la récupération des territoires précités de la part de l’Espagne partie par partie, était indépendant avant la poussée coloniale du 18ème et du 19ème siècle. Certes, le Maroc a connu un protectorat franco-espagnol de 1912 jusqu’au 2 Mars 1956. Mais tout juste après la fin de ce

protectorat le Maroc a inscrit à l’ONU ses réclamations sur l’ensemble de ses territoires historiques qui ne lui avaient pas été rétrocédés en Mars 1956 dont le territoire du Sahara occidental.

Le Président RAMOS-HORTA dans sa leçon d’histoire n’a pas dit que depuis 1956 jusqu’à 1974, le Maroc se confrontait seul à l’Espagne à l’ONU à propos du Sahara occidental, et que ce litige a été porté devant

la Cour Internationale
de Justice (CIJ) par les deux seuls « Etats concernés » : le Maroc qui réclamait le territoire et l’Espagne qui le colonisait.

L’Algérie et

la Mauritanie
qui voulaient interférer dans le litige devant

la CIJ
n’ont été acceptées que comme « parties intéressées », du fait de l’existence de frontières communes entre elles et le Sahara occidental (voir l’avis consultatif de

la Cour Internationale
de Justice émis le 16 octobre 1975.

A cette date-là, le polisario venait à peine de voir le jour sur le territoire algérien, et n’avait encore aucune présence sur la scène internationale.

Le président HORTA n’a non plus pas dit que la question qui était posée par l’Assemblée Générale de l’ONU à

la CIJ
était :

« « Avant sa colonisation par l’Espagne, le territoire du Sahara occidental, était-il un territoire sans maître ? Et dans le cas où il ne l’était pas, quels rapports avait-il avec le Royaume du Maroc ? » »

Son Excellence bien sûr n’a, non plus, pas dit que la réponse de

la CIJ
était:

« « Avant sa colonisation par l’Espagne, le Sahara occidental n’était pas un territoire sans maitre (terra nullius) ! » »

« « Avant sa colonisation par l’Espagne, le Sahara occidental avait des rapports d’allégeance avec le Royaume du Maroc » »

Je rappelle ici que toute l’histoire de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de ses territoires depuis plus de 12 siècles de son existence en tant qu’Etat indépendant (le Maroc est un Etat depuis 788, c’est le premier pays à avoir reconnu l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique comme l’a affirmé dans son discours au Caire le Président OBAMA le 04 juin 2009) repose sur le principe sacro-saint de « l’allégeance », qui est d’ailleurs la substance même des plaidoyers des avocats du Maroc devant

la CIJ.

Ainsi donc, toute comparaison de l’historique du Timor et du Sahara occidental est nulle et non avenue.

Les tentatives du Président RAMOS-HORTA de faire cette comparaison ont pour but principal de flirter avec le sentiment d’appui accordé par l’Australie et les australiens à la lutte du peuple du Timor pour créer l’amalgame dans leurs esprits. C’est d’ailleurs pour profiter de l’aura du Prix Nobel RAMOS-HORTA que les détracteurs du film « Stolen » qui ont l’appui du président, lui ont fait appel en catastrophe. Il a laissé ses responsabilités de chef d’Etat pour venir participer au festival du film de Melbourne afin de donner plus de crédibilité aux allégations de ceux qu’il supporte. C’est un soutien militant .C’est de bonne guerre !

Pour tout ce qui précède, et pour plusieurs autres raisons historiques que l’espace réservé à cette réponse ne peut contenir, je ne peux que dire que, malgré la profonde opposition d’idées entre M. le Président RAMOS-HORTA et moi-même sur la question du Sahara occidental, je suis par contre tout à fait d’avis avec lui lorsqu’il invite, vers la fin de son article, tous les australiens à : « prendre leur temps pour bien comprendre tous les enjeux entourant la question du Sahara occidental, les implorant tous à chercher la vérité avec vigilance et engagement, de peur que les mensonges deviennent manifestes et que les intérêts étroits de certaines puissances aient libre court sur les idées et sur les pouvoirs » J’entends par là les allégations mensongères de l’Algérie et ses acolytes.

En revanche, son appel au reste du Monde pour appuyer la séparation du Sahara occidental du Maroc et les qualificatifs dont il l’abreuve, sont en contradiction avec la réalité historique, la géographie, le bien-être des populations du Sahara qui y vivent paisiblement dans le cadre des institutions démocratiquement élues qui les représentent au parlement et au gouvernement marocain.

Quant aux sahraouis qui souffrent dans les camps des réfugiés à Tindouf en Algérie, et dont il se porte défenseur, je sens profondément leur souffrance. Cette souffrance est le fait de ceux qui les parquent dans ces camps contre leur gré, gardés de tous côtés en plein désert, pour les présenter tel dans une pièce théâtrale dramatique devant des visiteurs bernés par une propagande mensongère, usant le faux, savamment orchestrée par le polisario et ses monteurs, visiteurs dont parfois un éminent chef d’Etat en l’occurrence SE le Président RAMOS-HORTA. Je regrette du fonds de mon humble cœur qu’il se soit laissé embarquer dans un tel soutien inconditionnel auquel l’histoire donnera tort.

Sahara : Le Maroc conforté dans sa nouvelle démarche



Sahara : Le Maroc conforté dans sa nouvelle démarche

Le Maroc a été conforté dans sa nouvelle démarche sur le traitement de la question du Sahara, et ce au niveau du Conseil de sécurité et des autres instances onusiennes, depuis trois ans, date à laquelle il avait présenté au Secrétaire Général de l'ONU une proposition d'autonomie, qui fait figure aujourd'hui non seulement d'une alternative viable pour la paix, mais aussi d'une offre réaliste et pragmatique pour sortir le problème de l'impasse.

Initiée par SM le Roi Mohammed VI, après de larges consultations nationales, l'offre marocaine a introduit une nouvelle démarche et une nouvelle approche dans le traitement de ce dossier, qui prend en compte les expériences conduites dans les grandes démocraties occidentales, en matière de gestion des affaires régionales.

C'est une solution à laquelle les grandes démocraties occidentales ne pouvaient pas rester insensibles. Elle tient compte des intérêts historiques du Maroc, du consensus national autour de son intégrité territoriale, et qui vise à impliquer les populations sahraouies, dont la majorité écrasante vit au Maroc, dans le processus de développement local, en se prenant en charge par elles-mêmes.

La communauté internationale s'est, en effet, lassée à la fois par la longévité de ce problème artificiel créé par Alger, dans une conjoncture internationale aujourd'hui dépassée, ainsi que par les blocages entretenus par les séparatistes, qui continuent de produire un discours figé, archaïque et révolu, qui ne s'inscrit guère dans les grandes mutations mondiales, en faveur des regroupements de type fédératif.

La proposition marocaine a incontestablement imprimé une dynamique nouvelle pour la recherche d'un règlement à ce dossier, appuyée par la communauté internationale. Bien plus, l'ex-envoyé personnel du SG de l'ONU, Peter Van Walsum, dont l'Algérie s'était réjouie lors de sa nomination, a émis des conclusions somme toutes fondamentales de son expérience sur le terrain, en soulignant que les projets indépendantistes de l'Algérie et des séparatistes étaient irréalistes et impossible à réaliser.

Grâce à la perspicacité du Souverain, sa clairvoyance et son souci de parvenir à une solution de compromis qui met un terme à un problème artificiel, qui empoisonne la région du Maghreb depuis plus de trois décennies et freine tout effort de coopération, le Maroc a présenté à l'ONU et met sur la table des négociations la proposition d'autonomie, qui enclenche un sérieux virage dans le traitement de ce dossier tout en augurant de nouvelles perspectives pour la construction du Maghreb, pourvu que cette chance soit réellement saisie par l'Algérie, le véritable protagoniste du Maroc dans cette affaire.

"A cet égard, Nous réaffirmons la ferme volonté de poursuivre la politique de la main tendue pour rapprocher les points de vue et aplanir les différends, consolider la confiance par le dialogue et parvenir à une réconciliation totale et globale avec toutes les parties concernées", avait affirmé le Souverain dans son discours du Trône en juillet 2008.

+L'Autonomie, consignée dans les résolutions internationales+.

Depuis lors, l'offre marocaine est consignée dans une série de résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU qui a qualifié les efforts du Maroc, ces dernières années, de sérieux et crédibles, dont la dernière en date, la 1871, adoptée au mois d'avril 2009.

"Prenant note de la proposition marocaine présentée le 7 avril 2007 au Secrétaire Général de l'Organisation des Nations unies et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement", le Conseil de sécurité a, à nouveau, en des termes clairs et sans équivoque, apporté son appui et son soutien à la proposition marocaine, se félicitant " des efforts du Royaume pour aller de l'avant vers un règlement ".

Cette proposition devrait logiquement constituer une base fondamentale de toute discussion avec l'Algérie et les séparatistes, qui continuent de trainer les pieds, s'enfonçant davantage dans les vieux réflexes des années 70.

Le nouveau round de négociations, récemment annoncé par l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, devrait avoir normalement pour objet l'examen de la proposition d'autonomie marocaine, à laquelle il est fait référence dans la dite résolution, et dans plusieurs autres auparavant, comme une offre de nature à permettre d'aller de l'avant pour le règlement de cette question. La communauté internationale, y compris les pays influents, a fait ses choix. Elle cautionne et valide la proposition marocaine, comme issue au conflit.

+Le Maroc conforté, face à l'immobilisme des autres parties+.

Outre qu'elle tire sa force des pratiques démocratiques en vigueur dans les grandes démocraties, la proposition marocaine se trouve confortée par l'immobilisme des autres parties, qui continuent de brandir l'option référendaire, version indépendance, qui est complètement en décalage par rapport à la réalité dans la région et dans le monde.

L'offre marocaine est également confortée par les avancées du Maroc, en termes de démocratie, des droits de l'Homme, de la bonne gouvernance, des libertés, des grands choix politiques, notamment la politique d' "une régionalisation avancée et graduelle, englobant toutes les régions du Royaume, y compris la région du Grand Sahara", qui est aujourd'hui, au cœur d'une réflexion au niveau d'une commission pluridisciplinaire chargée d'en élaborer une conception générale.

En face, les camps de Tindouf s'exposent depuis quelques années à un vaste mouvement de contestation et de dissidence, qui met en cause gravement la représentativité des séparatistes sérieusement entamée, avec la persistance d'une sérieuse hémorragie interne et de nombreux ralliements au Maroc, puisque la majorité des anciens dirigeants séparatistes vivent aujourd'hui au Maroc. Une vingtaine de pays ont, en outre, retiré leur reconnaissance, ces dernières années, à une entité autoproclamée dans le sud-ouest de l'Algérie.

La communauté internationale a d'autre part pris conscience des détournements de l'aide humanitaire internationale destinée aux campements que l'on retrouve sur les étals en Algérie et dans les pays situés sur le flanc sud de ce pays ou qui atterrissent, quand il s'agit de fonds, dans les comptes bancaires privés des séparatistes, qui s'offrent des résidences de luxe en Espagne ou ailleurs. En outre les pratiques d'esclavagisme, de répression de toute contestation sont pointées du doigt par les ONG dont la crédibilité est attestée.

+La démarche du Maroc, cautionnée au niveau international+.

Après l'échec de toute une série de plans en vue du règlement de ce différend exclusivement algéro-marocain, le Royaume propose en conséquence une nouvelle approche pragmatique, réaliste et civilisée pour y mettre un terme, qui est cautionnée par le Conseil de sécurité et toutes les instances de l'ONU. Selon La nouvelle philosophie des instances internationales, le conflit étant de dimension internationale, l'autonomie se présente comme une solution réaliste, fournissant l'alternative et la 3eme voie pour le règlement de ce dossier.

Fort de l'image de marque qu'il s'est forgée auprès de ses partenaires, une image construite autour des audacieuses réformes engagées ces dernières années, en matière des droits de l'Homme, de développement socio-économique et d'ouverture sur le monde, le Maroc a pu, en tant qu'Etat crédible, proposer une démarche tout autant crédible et pertinente, qui s'aligne sur les succès prouvés dans le monde par le processus d'autonomie, dans toutes les contrées où cette expérience a été testée et mise en œuvre.

Une approche, qui n'a pas laissé indifférents les pays occidentaux plus particulièrement, qui mesurent pertinemment l'apport appréciable et positif du processus d'autonomie au développement régional, à l'ancrage de la démocratie et à la préservation des spécificités culturelles régionales.

La démarche marocaine se présente in fine comme un compromis, mais sans concession, s'agissant de l'intégrité et de la souveraineté du Royaume sur ses provinces du sud.

Par Taieb Dekkar.

Terrorisme au Sahel et sécurité collective


Terrorisme au Sahel et sécurité collective

Le terrorisme ambiant, patent et affiché qui prévaut dans la région du Sahel n'a pas fini de prendre de court les gouvernements de la région et, notamment, ceux de l'Algérie, du Mali, de

la Libye
et du Niger même. Les groupes armés maghrébins d'al-Qaïda, formés autrefois en Afghanistan, en Tchétchénie, en Bosnie et en Irak, ont reflué au Maghreb sous le coup de boutoir de l'offensive des Etats-Unis.

Ils se sont installés dans cette contrée désertique, dans une sorte d'inaccessible «no man's land» pour former leurs troupes et lancer leurs différentes offensives, en Algérie notamment, aux frontières des autres pays voisins, s'en prendre à des touristes étrangers jusque y compris en Mauritanie entre 2005 et 2008 et au Mali. Trois pays de la région, impliqués géographiquement et politiquement, viennent de signer un accord de lutte contre le terrorisme : l'Algérie,

la Libye
et le Mali. L'un des premiers objectifs fixés et proclamés de cet accord est le lancement d'une vaste offensive contre les groupuscules d'al-Qaïda dans la région.

Les présidents Amadou Toumani Touré du Mali, Mouamar Kadhafi de

la Libye
et Abdelaziz Bouteflika d'Algérie se sont réunis en marge du Sommet de l'OUA, tenu à Syrte, ils ont décidé de porter le coup de grâce au terrorisme rampant dans la région, ont mis en place une stratégie d'offensive et, pour finir, proclamé leur volonté commune de « mettre en commun leurs moyens militaires pour combattre l'insécurité dans la région ». La bande sahélo-saharienne est désormais déclarée zone de guerre, parce que le terrorisme en a fait une sorte de ventre mou, la zone fragile de prédilection, menaçant à la fois sa sécurité, l'activité et la vie des citoyens.

L'offensive lancée depuis quelques jours connaît un répit pour cause de climat, mais elle se poursuivra inévitablement après la période du mois sacré de Ramadan. L'assassinat de l'otage britannique Edwin Dyer il y a plus d'un mois par la katiba «Tarik Ibn Zyad» ou «Al Fatihine», dirigée par un certain Abou Zayd du groupe al-Qaïda Maghreb, n'a pas seulement attiré l'attention des responsables de la région, notamment des trois pays, mais il les a placés devant leurs lourdes responsabilités. Le fil des négociations engagé entre le gouvernement de Bamako et les terroristes a été immédiatement rompu.

Acculé face aux pressions, le gouvernement malien n'avait pas d'autre choix que composer ou résister : tant et si bien qu'il a été enclin à opter pour une coopération militaire avec l'Algérie et

la Libye
, la seule manière, en effet, qui puisse être efficace face au terrorisme.
La lutte contre le terrorisme au Sahel s'est transformée en lutte contre l'islamisme tout court, parce que les combattants d'al-Qaïda ne se sont pas fait faute de transformer leur guerre en une guerre de religion, mettant à profit les mots d'ordre terroristes, semant la panique, assassinant des innocents et des touristes et portant leurs coups jusqu'au cœur de la ville d'Alger, à la barbe des autorités. La région est devenue en effet le fief où prospèrent les réseaux venus de l'Asie centrale et qui répandent l'idéologie islamiste radicale, programmant ainsi des coups de force dans le territoire algérien, au Mali et dans la lisière de la frontière malienne.

Cette zone grise, jusqu'ici demeurée à l'abandon, est aujourd'hui le théâtre d'une activité débordante en termes de violences et d'agressions, de planification et de stratégies suicidaires. Nous n'avions cessé depuis deux à trois ans maintenant d'attirer l'attention des observateurs ainsi que des responsables sur les dangers que représente une absence de coordination entre les différents Etats de la région. La bande sahélienne n'est pas un territoire isolé, elle est imbriquée dans cette région fragilisée, parce que les bandes armées, organisées et soutenues forcément par certains groupes ou même gouvernements, se déploient aisément et, plus que jamais, menacent la sécurité des Etats de la région.

Les puissances européennes, les Etats-Unis, les pays du Maghreb et d'Afrique en sont d'autant plus conscients qu'ils s'inquiètent de la recrudescence régulière des violences dans la région. « Nous sommes en discussion avec des pays comme

la France
, l'Algérie, le Canada, les Etats-Unis », a indiqué un haut responsable malien. A vrai dire, ce qui compte aujourd'hui, c'est d'abord une entente au niveau des pays de la région, élargie au Maroc et à

la Tunisie
, parce que la sécurité collective est un impératif. L'Algérie devrait revoir sa conception à ce niveau.

mardi 28 juillet 2009

Une action "humanitaire" sous couvert politique

Une action "humanitaire" sous couvert politique


Nordin Saîdi appuie le Polisario et la RASD

Hier, le JT de la RTBF nous a présenté en bonne place dans ses deux éditions principales, la sympathique action menée par le "Comité de Soutien au peuple Sahraoui "et à la "RASD" ( République arabe sahraouie démocratique ); l'accueil de 9 enfants provenant des camps des réfugiés sahraouis des camps du Polisario à Tindouf ( Algérie )
Le GO de service n'était autre que Nordin Saidi, ex tête de liste d'EGALITE aux dernières régionales de juin 2009.
Présenté comme s'exprimant au nom du " Comité de soutien au peuple sahraoui ", Nordin Saidi qui encadrait les neufs gosses réfugiés à Tindouf a expliqué lors du reportage de la RTBF que cette action était purement humanitaire et tendait à faire sortir ces petits sahraouis de leur solitude et à les faire découvrir l'eau de la mer du nord et le sable de ses plages.
Et c'est vrai, ces petits bouts semblaient emervéillés face à l'immensité de la grande bleue et ont oublié pendant un temps la misère des camps de réfugiés du Polisario.
Pour autant, l'action présentée par Nordin Saidi comme inititaive " purement humanitaire" n'en était vraiment pas une.
Cette opération était avant tout politique puisque le porte parole du Comité de soutien au peuple Sahraoui a insisté dans ses déclarations sur la lutte de ce peuple pour sa liberté et son émancipation.
Encadrés par le représentant du Front Polisario et par N.Saidi, les petits enfants sahraouis ont brandi les drapeaux de la République sahraouie démocratique et entonné face à la caméra de la RTBF qui a manqué sérieusement de déontologie en cette circonstance, l'hymne de la même république.
Le manque de déontologie de la RTBF provient du fait que le journaliste ayant couvert cette opération a outrepassé la position devant être celle d'un média se prétendant comme objectif, en ne se limitant pas à expliquer aux télespectateurs de la chaine publique que la "RASD" n'est nullement une entité internationalement légale puisque non reconnue par l'ONU et que le dossier de ce conflit était au stade d'une résolution des Nations Unies appelant à l'organisation d'un réferendum d'autodétermination au Sahara Occidental.
Quant à Nordin Saidi qui a assumé son parti pris en faveur de la thèse du Polisario et l'appui à la RASD - et cela est son droit - qu'il ne vienne pas raconter que cette opération est " PUREMENT HUMANITAIRE ".
Nordin Saidi est bel et bien un militant actif de la cause du Polisario appuyé par l'Algérie. Cette même Algérie qui en 1975 a procédé à l'expulsion de 45 000 familles marocaines dont celle de Nordin Saidi.
Signalons que la député PS Fatiha Saidi, soeur de Nordin Saidi a organisé à la veille des élections du 7 juin dernier un meeting durant lesquel l'Algérie a été mise au pilori pour ce crime commis contre des dizaines de familles marocaines.

Sahara : le grand tournant


Sahara : le grand tournant

Récemment, nous avions évoqué l'évolution du dossier du Sahara à la lumière des derniers développements survenus dans le cadre de la visite de Christopher Ross, Envoyé spécial de M. Ban Ki-moon au Sahara. Nous avions en particulier souligné les difficultés pour ce dernier à réunir un consensus sur ce qu'il appelle les « contacts informels » avant le 5ème round de Manhasset, le choix de la ville qui doit abriter ces négociations préliminaires limitées, la participation aux deux négociations, la prise en compte de l'évolution des deniers mois, enfin le «modus operandi» pour les négociations définitives.

Christopher Ross a commencé sa carrière à Fès comme directeur du Centre américain il y a déjà plusieurs années. Il avait été nommé quelques années plus tard ambassadeur des Etats-Unis à Alger. C'est un diplomate chevronné, il parle aisément l'arabe, connaît le Maghreb comme un autre diplomate ne pourrait le prétendre. Il sait, en effet, que la question du Sahara n'a jamais cessé de constituer une revendication majeure du peuple marocain. Elle n'a jamais été une question de circonstance ou même de règne, mais elle incarne la traduction populaire. Posée déjà sur le bureau des Nations unies depuis l'indépendance du Maroc en 1956, elle constitue l'affaire centrale du gouvernement marocain. Les innombrables sessions de l'ONU et du Conseil de sécurité témoignent, en effet, de la persistance de cette revendication et de sa justesse. Avant que l'Algérie ne soit devenue indépendante en juillet 1962, dotée d'un gouvernement et d'un Etat, avant même que le pseudo-polisario ne soit créé en 1973 par une coalition d'intérêts algériens, le Maroc posait le problème de la décolonisation de son Sahara par l'Espagne.

Il se heurtait au machiavélisme algéro-espagnol, à une double hypocrisie diplomatique et, surtout, à l'idéologie rampante des années soixante sur la notion de «l'autodétermination des peuples», appropriée à mauvais escient. Et surtout à cette notion de décolonisation des territoires à laquelle, plus que d'autres, notre pays prétendait à juste titre. Faut-il de nouveau rappeler que la question du Sahara n'a jamais été une affaire de décolonisation, comme Alger s'est acharné à le soutenir ? Le Maroc n'a jamais été cité comme une «puissance occupante». Qu'ensuite, le Maroc et l'Espagne avaient signé en novembre 1975 un accord avec

la Mauritanie
intitulé ‘'accord tripartite de Madrid'', qui mettait fin à la colonisation, qui fut, quelques semaines plus tard, entériné par l'Assemblée générale de l'ONU.

Récemment, nous avions évoqué l'évolution du dosParler de « décolonisation du dernier territoire », c'est proprement insulter l'histoire, la falsifier et, tout compte fait, nous ramener à une époque révolue, celle d'une génération algérienne qui avait imposé son emprise sur la 4ème Commission de décolonisation dans les années soixante-dix. D'abord parce que le Maroc n'est pas une puissance coloniale, ensuite parce que l'Algérie n'a pas cessé d'en appeler à l'ONU.

Et maintenant que l'ONU reprend son rôle, qu'elle a initié une approche consensuelle, politique et définitive, l'Algérie s'emploie cyniquement à nous ramener à la case de départ. Elle croit imposer sa propre procédure, annihiler tous les efforts entrepris depuis trois ans sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment la résolution 1871 du 30 avril dernier, pour réorienter et dévoyer les efforts de Christopher Ross.

L'ONU invite les parties au conflit à négocier, elle entend promouvoir une « solution politique consensuelle », dont la clarté discursive ne laisse aucun doute, les dirigeants algériens croient en revanche faire volte-face de nouveau. Ils veulent transformer le Conseil de sécurité en leur propre chambre d'enregistrement et la communauté internationale en potiche…
L'approche d'une solution politique, négociée directement entre le Maroc et le polisario, mettant en perspective un dialogue de raison, sans autre alternative, ne saurait plaire – on ne le comprend que trop bien – aux dirigeants algériens, rattrapés par leur duplicité, qui ne savent en vérité qui sont-ils : les véritables tireurs de ficelle de cette affaire, de simples observateurs qui nourrissent une grande sympathie aux séparatistes marocains, enfin une « partie prenante » à visage voilé , le regard rivé sur la région… Il n'y a plus désormais que la solution politique que la communauté internationale soutient fermement. Il n'y a que les résolutions du Conseil de sécurité qui servent de fil conducteur et le plan marocain d'autonomie élargie comme cadre légal et démocratique.

lettre au président de l'Union internationale des mouvements de la jeunesse


lettre au président de l'Union internationale des mouvements de la jeunesse


Laâyoune le 22 juillet 2009

La ligue des défenseurs de droits de l’Homme au Sahara.

A Monsieur le président de l'Union internationale des mouvements de la jeunesse.

Monsieur le président.

Nous nous adressons à vous au nom de notre collectif qui s’engage en faveur du respect des droits de l’homme au Sahara, en accord avec les règles reconnues au niveau universel, et en harmonie avec les principes du droit international. Nombreux sont les militants de notre collectif qui apprécient et soutiennent le travail qu’accomplit votre organisation au profit de la jeunesse mondiale.

Or, on a été récemment surpris par certaines informations relayées par la presse algérienne et celle du Polisario qui ont avancé que les participants au festival de l'Union internationale des mouvements de la jeunesse (IUSY) tenu a Zanka ont dénoncé et condamné de " prétendues violations et atteintes des droits de l'Homme au Sahara et les abus dont sont victimes les Sahraouis ".

Monsieur le président, nous nous permettons de vous faire part de notre préoccupation au sujet de telle position et allégation qui n’ont aucune crédibilité et dénoué de tout fondement. Bien au contraire Monsieur le président, votre Union a été induite en erreur par le Polisario pour servir son agenda séparatiste.

Personne ne peut nier les efforts de démocratisation et de renforcement de la culture des droits de l'homme que le Maroc ne cesse de consentir notamment dans la région du Sahara, contrairement à ce qui se passe sur le sol algérien, plus précisément à Tindouf, où des pratiques révolues et abolies de par le monde existent malheureusement, tel que l’esclavage (vidéo disponible sur le sujet sur le lien http://www.youtube.com/watch?v=sUautIZtOeA).

Monsieur le président, les membres de votre union doivent se rendre sur les lieux à Tindouf pour s’arrêter sur les abus de toute sorte et les violations flagrantes commises par le Polisario à l’encontre de personnes dont le seul crime est d'avoir dénoncé haut et fort les pratiques du Polisario,

Nous espérons sincèrement que vous comprenez et partagez nos préoccupations par rapport à la situation de nos confrères séquestrés à Tindouf, et que vous serez disposé à attirer l’attention des membre de votre union sur la réalité de ce qui se passe au Sahara marocain, qui connaît un saut considérable sur tous les niveaux, et nous nous saisissons cette occasion pour vous demander de vous rendre sur place et vérifier vous-même les allégations du Polisario.

En tant collectif associatif, nous demandons à l'Union internationale des mouvements de la jeunesse d’être vigilante pour ne pas tomber dans les filets du Polisario, et de faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher l’utilisation de cette ONG pour servir la propagande séparatiste.

Nous vous prions d’accepter, Monsieur le président, l’expression de notre haute considération.

Comment le Polisario exploite l’innocence enfantine ?



Comment le Polisario exploite l’innocence enfantine ?

Les enfants sahraouis se trouvent mêler malgré eux dans l’affaire du Sahara, le Polisario en use pour sa propagande séparatiste. Il implante la haine dans les coeurs de ces enfants envers leur pays le Maroc.

Alors que le projet d’autonomie proposé par le Maroc pour venir au bout du problème du Sahara marocain continue son chemin, et face à l’unanimité faite au tour de cette initiative par la communauté internationale, les dirigeants du Polisario, et sur ordre du Plais d’Almourdia en Algérie usent de tous les moyens pour gagner plus de sympathie, la dernière méthode utilisée c’est les enfants.

Ainsi dans une dépêche de la soi-disant Agence de presse du Polisario rediffusé par un seul autre organe de presse qui n’est autre que l’Agence officielle algérienne,la machine de propagande du Polisario fait état de la réclamation par les enfants sahraouis en vacances en Espagne du « soutien du Gouvernement espagnol à une solution urgente devant garantir aux générations sahraouies, actuelles et futures, de vivre dans la paix, la solidarité et la justice, a-t-on appris auprès de la représentation du Front Polisario dans cette région. », rapporte cet organe de presse.

Cette dépêche dévoile comment fonctionne la supercherie des séparatistes du Polisario, qui use des enfants pour gagner de la sympathie. Le Polisario envoie chaque année des enfants sahraouis en Espagne pour passer les vacances d’été en terre espagnole pour des objectifs médiatiques, le programme "Vacances en paix" (c’est ainsi que le Polisario appelle l’opération d’envoi d’enfants des séquestrés en Espagne) est un prétexte pour dénoncer la situation, et pour gagner les cœurs des espagnols, qui ouvrent leurs maisons à ces enfants. Le Polisario fait du chantage sentimental par le biais de ces enfants, vu que les occidentaux sont toujours sensibles à tous ce qui touche de près ou de loin aux enfants.

Une autre partie des enfants sahraouis sont envoyés annuellement à Cuba, où tout contact avec leurs familles est strictement interdit. Ces enfants âgés de 10 ans suivent une formation militaire parallèle à leurs études scolaires. L’enseignement et l’entraînement militaires sont directement assurés par des officiers cubains dans des casernes de l’armée cubaine, ces enfants subissent des scènes de réveil au milieu de la nuit, sous la pluie et dans la boue pour des séances d’entraînement surhumain. Les chanceux qui terminent leurs études se voient confisquer tout comme leur passeport dès leur arrivée en Algérie, un moyen pour faire pression sur eux et les obliger à rejoindre l’armée ou devenir proie au chômage.

Et pour faire face à l’hémorragie humaine dans les camps de Tindouf, les responsables militaires du Front obligent les enfants et les jeunes dans les camps de s’inscrire au service militaire, et subissent des exercices militaires insupportables par des corps frêles d’enfants même pas encore aux portes de l’adolescence, ce qui entraîne souvent la colère des familles qui refusent l’enrôlement de leurs enfants.

Une autre partie des enfants, notamment les fils des dirigeants et leurs proches, ainsi que ceux des notables des camps de

la Hmada
, sont exemptés du service militaire. Mieux encore, ces enfants sont envoyés en Espagne pour faire des études.

Le Polisario use également des enfants pour faire du chantage aux parents qui bénéficient des échanges de visites, organisés par le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU, afin de s’assurer de leur retour.

Pour plus d’information, une vidéo qui montre comment le Polisario exploite les enfants sahraouis est disponible sur http://www.dailymotion.com/video/xm65h_polisario-bande-de-terrorist

lundi 27 juillet 2009

Le Maroc, pays de tolérance et allié stratégique des USA (ambassadeur américain)



Le Maroc, pays de tolérance et allié stratégique des USA (ambassadeur américain)


Washington - Pays de tolérance, le Maroc est "un allié stratégique, un partenaire majeur et un ami durable" des Etats-Unis, a affirmé, à Washington, M. Samuel Kaplan, l'ambassadeur désigné des Etats-Unis à Rabat.

Lors de l'audition tenue, mercredi, par la commission des affaires étrangères du Sénat américain, le diplomate américain s'est dit engagé à oeuvrer pour "mieux approfondir nos relations avec cet allié stratégique, ce partenaire majeur et cet ami durable" et pour "renforcer le partenariat, élargir les exportations des Etats-Unis et promouvoir les droits de l'homme. "

Le Maroc est "un pays musulman qui a une histoire de tolérance à l'égard des peuples d'autres religions", a-t-il dit, faisant part de sa détermination à "chercher un nouveau départ entre les Etats-Unis et les Musulmans à travers le monde, et je crois que le Maroc est un pays idéal pour poursuivre l'effort de trouver d'autres terrains d'entente. "

M. Kaplan a évoqué le discours du Président Obama de 4 juin au Caire, où il a rappelé que le Maroc est le premier pays à reconnaître les USA, notant qu'"Il y a deux siècles et vingt deux ans ce mois-ci, le Congrès Continental avait ratifié un Traité de paix et d'amitié - la plus longue relation ininterrompue basée sur un traité de l'histoire des Etats-Unis."

"Nos relations de longue date ont permis de poser plusieurs jalons qui démontrent la profondeur et l'étendue de nos étroites relations", a dit M. Kaplan, rappelant que le Maroc, un allié majeur non-OTAN, a aussi conclu un fructueux Accord de libre échange avec les Etats-Unis et un accord de 697,5 millions de dollars avec le Millennium Challenge Corporation (MCC) en 2007.

Le diplomate américain a également mis en exergue les réformes engagées au Maroc, tels que le Code de la famille, qui a entraîné d'importants changements positifs en ce qui concerne le traitement de la femme et de l'enfant.

Il a rappelé que lors des élections communales du 12 juin, les femmes ont obtenu 3.406 sièges (12,4 pc du nombre total des sièges) dans 1.500 communes à travers le Maroc.

S'agissant de l'accord de libre échange entre le Maroc et les Etats-Unis, M. Kaplan a souligné que cet accord a permis de doubler les échanges commerciaux bilatéraux, alors que le MCC Compact et les projets soutenus par l'Agence américaine pour le développement international (USAID) élargiront les opportunités de millions de Marocains pour leur permettre de sortir de la pauvreté et de jouer des rôles productifs dans l'avenir du Maroc.

Le diplomate a évoqué le développement de la liberté de la presse au Maroc, dont l'un des exemples est l'ouverture au cours des dernières années d'un secteur indépendant et dynamique de la radio.

M. Kaplan a fait savoir que le développement des échanges entre les pays d'Afrique du Nord pourrait aboutir à des niveaux plus élevés de développement économique, qu'ils ne pourraient pas réaliser tous seuls, ajoutant que l'amélioration de la coopération entre eux peut les aider à mieux aborder l'immigration clandestine, la traite des personnes et l'extrémisme.

Le diplomate américain a, par ailleurs, souligné que l'un des principaux obstacles entravant l'amélioration de la coopération entre les pays d'Afrique du Nord est la question du Sahara.

"Si je suis confirmé en tant qu'Ambassadeur au Maroc, j'appuierai les efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour travailler avec le Maroc et d'autres parties de la région en vue d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable", a-t-il affirmé.

M. Kaplan a d'autre part, estimé que le Maroc est un "pays musulman modéré" appelé à jouer un rôle de médiateur principal dans le processus de paix au Proche Orient.

Le diplomate a tenu également à souligner la liberté dont jouissent les Marocains de confession juive ayant immigré en Israël pour visiter le Maroc, qualifiant cette expérience de " tout à fait unique dans cette partie du monde ".

Réflexion : Le Maroc dans la presse espagnole!!!



Réflexion : Le Maroc dans la presse espagnole!!!



Des journalistes, qui voyagent du Maroc vers l'Espagne ou vers d'autres lieux sans d'autres buts que de gagner de l'argent en critiquant le Maroc (à tort ou à raison).

Ignacio Cembrero, journaliste espagnol, notamment à « ElPais », est l'un d'eux. Ce personnage atypique avoue que le Maroc le nourrit bien, il lui permet de bien vendre ses « papiers ». Il faut être honnête, Ignacio Cembrero ne fait rien d'autres que son métier avec ses penchants anti-marocains et "Aznaristes"(!?). Il n'arrête pas de s'intéresser à l'armée marocaine. A une époque, il avait même ses entrées au palais royal, mais depuis qu'il a pris fait et cause pour le Polisario, il revient souvent au Maroc, mais il a du mal à avoir des informations alors on écrit ce qu'on peut (on en invente..)...

D'autres moins journalistes dans l'âme mais rancuniers, diffament le Maroc dans un journal "Aznariste" (franquiste) « ElMundo », surtout diffamer à volonté le Roi du Maroc et au passage les marocains, en faisant croire qu'ils critiquent le système de la royauté.

Au fait, c'est du réchauffé!!! ça rappelle plus les critiques entendues dans les années HassanII -critiques fondées à l'époque-. Il s'agit de Ali Lmrabet qui, par tous les moyens, cherche à s'allier avec le diable pour se venger de ceux/celui qui lui interdit d'exercer son métier au Maroc.

Pour rappel, Ali Lmrabet a été condamné à la prison et à une interdiction d'exercer l'activité de journaliste au Maroc. Il a écrit des « contre-vérités » sur le Roi et ses proches(!?). Mais sur ce point on ne peut que le soutenir contre l'état marocain qui continue à juger et condamner des journalistes pour leur travail.

Un frustré donc, qu'à tort, la justice marocaine a interdit d'exercer son métier pendant dix ans, Ali Lmarbet, écrit sur le Maroc dans « ElMundo » le journal de la droite espagnole (amis de Franco et Aznar) à insulter le Roi... pour insulter, rien d'autres que de "bégayer" les critiques contre Mohammed VI et donnait l'impression d'avoir la tête enfoncée dans un sac ou l'Histoire s'est arrêtée en 1923.

L'autre, fasciné à « l'envers » du Maroc, Ignacio Cembrero, écrit et affiche, dans « ElPais », son engagement anti-marocain, en soutenant les positions espagnoles sur Sebta et Melilia ainsi que les généraux d'Alger et leurs amis du Polisario.. Mais Ignacio Cembrero, fait du journalisme d'investigation et il est toujours intéressant de lire ses articles, contrairement à Ali Lmrabet qui fait du surplace et n'arrive plus à se projeter plus loin que sa haine personnelle pour Mohammed VI.

Un journal de gauche espagnol est-il plus honnête(!) qu'un journal néo-fasciste du même pays ?. En tout cas « ElPais » a publié récemment un article du journaliste marocain Aboubakr Jamai qui est dans la suite de celui du journal « Le Monde » (lire la note du 15/07/2009). Aboubakr Jamai, revient notamment sur le problème des institutions. En plus du développement économique, il faut que le pays prépare l'acheminement vers des institutions qui permettent aux citoyens de décider de leur avenir à travers leurs partis politiques, et.. au lieu de rester dans le système actuel ou le Roi dirige le pays dans les faits, malgré l'existence d'un gouvernement issu d'élections législatives.

Pour finir avec l'Espagne, le système politique espagnol n'est pas parfait, mais à l'image de l'Espagne, le Maroc doit rénover son champ politique et mettre en place des institutions où les élus gouvernent le pays au lieu des technocrates promus par la seule volonté du Roi. Mais la complexité de la transition est plus facile à décrire qu'à faire.

Le développement séduit les ambassadeurs accrédités à Rabat


Le développement séduit les ambassadeurs accrédités à Rabat



La délégation des ambassadeurs accrédités à Rabat, qui a entamé vendredi une visite de trois jours dans les provinces du Sud marocain, s'est dite «très impressionnée» par les grandes potentialités et le progrès notable réalisé dans la région de Oued Eddahab-Lagouira.

Lors d'une rencontre-débat tenue samedi à Dakhla avec le directeur du Centre régional d'investissement (CRI), Abdellah Bouhjar, les ambassadeurs du Congo, du Bénin, du Cameroun, du Vietnam, de Malte et le chargé d'Affaires à l'ambassade de la Corée du Sud ont fait part de leur admiration des réalisations accomplies par cette région dans le domaine agricole, industriel, touristique et écologique.

Ils ont, également, salué l'exploitation et la gestion rationnelle des ressources halieutiques de cette région, ses projets pilotes de protection de l'environnement et ses efforts pour la mise à niveau de l'espace urbanistique et l'amélioration des conditions de vie des habitants.

Ces diplomates ont, aussi, suivi avec un grand intérêt l'exposé présenté par le directeur du CRI sur les opportunités d'investissement offertes dans divers secteurs, dont la pêche maritime, le tourisme, l'élevage et l'aquaculture.

Selon les données du CRI, plus de 30 projets d'une valeur globale de 17,2 milliards de DH ont été approuvés au cours du 1er semestre de l'année 2009.

Ces projets, qui devraient permettre la création de 4.295 postes d'emploi, seront réalisés par des investisseurs marocains et étrangers dans les secteurs de l'énergie, du tourisme, de l'agroalimentaire, des services et du commerce.

Portant sur une valeur globale de 16,88 milliards de DH, les projets proposés dans le secteur de l'énergie concernent essentiellement la réalisation de parcs éoliens, d'une unité de traitement de déchets solides et des unités de stockage de produits pétroliers.

Dans le secteur du tourisme, il s'agit de projets d'un coût global de 158,75 millions de DH, prévoyant notamment la réalisation de villages, de campings, de complexes touristiques et de centres de sports nautiques sur la baie de Oued Eddahab, aux abords de la lagune de Dakhla.

Lors de cette rencontre, les débats ont, notamment, porté sur les opportunités d'investissement dans le secteur des énergies renouvelables, d'élevage d'autruches, des cultures sous serre (primeurs), du tourisme balnéaire, de l'habitat et des services.

Les diplomates étrangers ont également montré un intérêt particulier pour les efforts déployés par le Maroc dans les domaines de la valorisation des produits de pêche, du contrôle de qualité, du repos biologique, de la qualification professionnelle, ainsi qu'en matière de gestion des unités de congélation.

L'agriculture, qui représente l'une des principales activités socio-économiques dans cette région, a été parmi les secteurs ayant suscité l'intérêt de la délégation d'ambassadeurs étrangers en visite à Dakhla à l'invitation du magazine «Diplomatica».

En effet, la région de Oued Eddahab-Lagouira, dotée de 12,9 millions d'hectares, est une zone à vocation pastorale. L'élevage du dromadaire, ancré dans la mémoire des populations nomades, représente depuis toujours, la principale source de revenu des éleveurs de cette région, en mouvement et ouverte sur le monde.

Après les rencontres tenues avec les dirigeants du CRI, de la pêche maritime et de l'agriculture, les diplomates étrangers ont visité la station de dessalement de Dakhla, des fermes d'élevages d'autruches, le Centre national des recherches halieutiques et des installations de cultures sous serre.

Soutien au plan d'autonomie au Sahara



Soutien au plan d'autonomie au Sahara



Le soutien portugais au plan d'autonomie, proposé par le Maroc pour un règlement définitif de la question du Sahara, est partagé par toutes les formations politiques, représentées au sein de la délégation de la commission des Affaires étrangères au Parlement portugais, qui effectue une visite au Maroc, a indiqué le président de cette commission, Henrique Da Rocha De Freitas.

«Nous soutenons le plan d'autonomie proposé par S.M. le Roi Mohammed VI en 2007 dans le cadre des Nations-unies», a déclaré à la presse , M. De Freitas, du Parti social démocrate (PSD), qui conduit une délégation composée de députés portugais membres de partis politiques de différentes tendances.

Le parlementaire portugais a émis le souhait de voir les parties au conflit du Sahara parvenir à «une solution juste et mutuellement acceptable», avant de les appeler à faciliter la mission de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara, Christopher Ross.

Il a mis l'accent, dans ce cadre, sur l'importance d'un Maghreb «stable et unifié» aussi bien pour les pays de la région eux-mêmes que pour l'Union européenne (UE), leur partenaire privilégié.

«Pour nous, c'est très important que le cadre régional du Maghreb soit stable», a dit M. De Freitas, qui a souligné l'importance du bon voisinage, qui «crée toujours les conditions du développement».

M. De Freitas a salué, par ailleurs, le statut avancé accordé par l'UE au Maroc, précisant que c'est grâce aux efforts de S.M. le Roi Mohammed VI et de son gouvernement que le Royaume s'est engagé sérieusement sur la voie du progrès et du développement.

Le Maroc, un pays moderne bien avancé sur la voie du développement

Au terme de sa visite dans le Royaume, la délégation de la commission des Affaires étrangères au parlement portugais est sortie avec l'idée que le Maroc est un pays moderne, bien avancé sur la voie du développement, a précisé M. De Freitas, saluant plus particulièrement le code de

la Famille
, qui constitue «un compromis et non une rupture entre la tradition et la modernité».

«Ce code n'est pas passé inaperçu en Europe, notamment au Portugal, c'est un grand succès politique et diplomatique», a-t-il noté.

Il a, également, émis le souhait de voir les relations maroco-portugaises se renforcer davantage, notamment dans les domaines parlementaire et économique.

Le président de la commission des Affaires étrangères au Parlement portugais a, également, invité les hommes d'affaires de son pays à venir au Maroc, «un pays voisin et ami où on se sent à l'aise», pour investir dans des secteurs aussi stratégiques que le tourisme, les télécommunications, les autoroutes, les transports, etc.

«Nous sommes ici pour faire de la diplomatie parlementaire à travers laquelle nous pouvons ouvrir des fenêtres pour les investissements au Maroc», a-t-il dit.

M. De Freitas effectue une visite au Maroc à l'invitation du président de

la Chambre
des représentants, Mustapha Mansouri, à la tête d'une délégation de la commission des Affaires étrangères au Parlement portugais, composée notamment de Mme Leonor Coutinho, vice-présidente de la commission (parti socialiste au pouvoir), Luis Rodrigues (député membre du PSD) et Telmo Correia (député membre du Centre démocrate social-parti populaire).

Il s'est entretenu mardi avec le ministre des Affaires étrangères et de

la Coopération
, Taib Fassi Fihri, le président de

la Chambre
des conseillers Maâti Benkaddour et le président de

la Chambre
des représentants, Mustapha Mansouri.

Ces entretiens ont porté essentiellement sur la question du Sahara, les relations entre le Maghreb et l'UE, le Statut avancé octroyé par l'UE au Maroc et les relations bilatérales.

jeudi 23 juillet 2009

Sahara : l'attachement à l'ONU et rien d'autre


Sahara : l'attachement à l'ONU et rien d'autre


La question du Sahara marocain, plus elle approche une solution consensuelle, plus elle est soumise aux « coups fourrés » sournois des dirigeants algériens. Ils n'en démordent pas de la voir revenir à la case de départ. La dernière tournée de Christopher Ross, envoyé personnel de Ban Ki-moon au Sahara, ne se serait pas, dit-on, passée comme chacun l'aurait souhaité. Il était venu muni d'une petite « feuille de route », les idées fixées sur le calendrier préliminaire qu'il entendait imposer aux parties. En premier lieu, il a proposé la tenue de discussions informelles, en comité restreint.

Ces discussions, même de premier palier, devraient en principe réunir les représentants du Maroc, du polisario, de l'Algérie et de la Mauritanie. Ils auront pour objet de tracer le cadre de la négociation, autrement dit le 5e round du processus de Manhasset. Or, ni la date ni le lieu n'ont retenu l'attention des responsables ; les villes de Vienne, de Genève ayant été proposées mais repoussées. D'aucuns croient savoir que la ville de Lisbonne aurait été retenue.

Le lieu n'ayant pas encore été fixé, la date non plus, il restait la participation des délégations. Au niveau des négociations directes, officielles, le problème n'a pas non plus été résolu, parce que le gouvernement algérien, soufflant le chaud et le froid joue la duplicité aux deux niveaux, celui de l'endroit et celui de la participation. Or, l'Algérie dans cette affaire s'est fait le chantre de l'ambivalence : « intéressée » au départ, autrement dit dans les années soixante-dix, à la décolonisation par l'Espagne du territoire, elle est devenue impliquée après que le Maroc eût récupéré en novembre 1975 le Sahara. Le glissement ne s'est pas fait trop attendre et nous sommes conscients que le gouvernement algérien ne s'est jamais fait à l'idée que le Sahara revienne à son ayant-droit historique et naturel, le Maroc.

L'ambiguïté persistante sur les notions « intéressée » et « d'impliquée » n'a jamais été levée, au point que les délégués algériens ont été les seuls à monter au créneau dans les forums internationaux pour se faire les ardents défenseurs du «peuple sahraoui», confondant la mythique cause avec leurs propres intérêts.

La mission de Christopher Ross si elle s'est heurtée à la duplicité algérienne au niveau de la participation, à celui ensuite du choix de la ville des contacts informels, ne semble pas aller de soi quant au modus operandi et à l'ordre du jour. Là aussi l'Algérie semble s'activer pour bannir la référence aux dernières résolutions du Conseil de sécurité, notamment celle adoptée à l'unanimité le 30 avril 2008, et la résolution 1871 du 30 avril 2009. C'est d'autant plus grave que le Royaume du Maroc a bâti sa stratégie de négociation sur un tel corpus, lui-même consubstantiellement lié à la proposition d'autonomie qu'il a soumise aux Nations unies en avril 2007. En somme, rejeter les résolutions du Conseil de sécurité qui sont aujourd'hui la base juridique et légale de toute avancée, c'est dénier toute capacité à l'ONU de régler le problème sous son égide.

C'est surtout revenir à la case de départ, c'est-à-dire à trente-cinq ans en arrière et anéantir les efforts que la communauté internationale a entrepris pour favoriser une solution définitive.

Le Maroc ne peut tolérer que l'esprit des Nations unies soit aussi perverti et charrié par les caprices d'une Algérie prompte à saboter les efforts de règlements. Cette situation nous rappelle comment la mission de l'ancien émissaire au Sahara, James Baker, avait été détournée de ses objectifs initiaux pour échouer dans les eaux marécageux. Christopher Ross devrait en effet poursuivre ses efforts dans le sens du réalisme comme règle de conduite, comme le prescrit l'ONU, exiger des parties, de toutes les parties qu'elles se conforment aux critères de « réalisme », de bonne foi et de bonne volonté. S'il souhaite voir le processus avancer, il ne doit nullement dévier de la voie tracée par la communauté mondiale.

Boutaflika et le complexe Sahara.



Boutaflika et le complexe Sahara.

Le Président de la République démocratique et populaire algérienne ne rate aucune occasion pour exprimer son amour à son homologue, siégeant à Tindouf, et à son chimérique RASD.

Boutaflika a toujours été l’un des supporter farouche du Polisario, depuis que ce dernier a vu le jour dans les laboratoires de la sécurité militaire algérienne.

Porté à la tête du pouvoir après les célèbres élections d’avril 1999, Abdelaziz Bouteflika s’est dépensé sans compter pour renouveler l’équipement militaire de l’armée algérienne. Le président algérien s’arme et se surarme. La flotte aérienne et le parc de blindé ont eu la part du lion . La réorganisation des effectifs militaires, à partir d’une plus grande professionnalisation qui ne soit pas fondée sur la conscription, est également à l’ordre du jour. Les 18, 19 et 20
février 2008, Abdelaziz Bouteflika, muni de son chéquier à comptes ouverts, était à Moscou pour négocier une fabuleuse commande de la dernière génération de Mig et de chars russes.

Le président algérien, grand connaisseur du dossier du Sahara depuis qu’il était ministre des Affaires étrangères de son pays, ne cesse de répéter son que l’Algérie affichera toujours sa disposition, loyale et sincère, à développer les relations de coopération (avec le Maroc) tout en laissant le traitement de la question de l’autodétermination du Sahara occidental à l’Organisation des Nations unies (ONU), chargée de trouver une solution juste et équitable. Bien que sur le terrain ces propos font défaut, le président algérien consacre beaucoup de son temps pour défendre le Polisario en oubliant les problèmes nationaux algériens.

Pour se faire le président algérien et ses services secrets ont adopté une stratégie, qui selon eux va aboutir à la libération du Sahara, et avoir ainsi un débouche sur l’atlantique. Cette stratégie se compose des points suivants ;

Premièrement ; elle tente, avec tous ses (grands) moyens, d’assurer au Polisario une présence assidue sur la scène internationale, mettant en avant qu’il aurait des territoires libérés, des institutions étatiques et qu’une centaine d’Etats le reconnaîtraient.

Deuxième point de la stratégie algérienne : dresser le monde politique et associatif, les Etats et surtout les possibles partenaires commerciaux, contre le Maroc pour l’empêcher d’exploiter ses ressources au Sahara… Ce que les responsables marocains estiment faire d’abord au grand bénéfice de la région

Le troisième point, se situe sur le terrain des droits de l’homme. Ici, la stratégie est simple : on télécommande des manifestations au Sahara (et même dans le reste du Maroc) en utilisant les relais sur place qui, à la faveur de l’ouverture démocratique du Maroc, peuvent agir librement ; on finance les opérations ; on chauffe à blanc les manifestants qui, arborant les couleurs du Polisario, saccagent les lieux publics, jettent des cocktails Molotov et donnent dans la provocation ; et, quand les autorités interviennent pour mettre un terme aux troubles de l’ordre, on crie aux violations des droits de l’homme

Cette stratégie ne semble pas donner ses résultats. Ni le chantage à l’énergie, ni les gazodollars distribués à gauche et à droite, n’ont rien servi. 33 ans après sa création, la RASD de Boutaflika, n’a pas réussi à se mettre sur pieds, malgré la diplomatie agressive et nerveuse dont fait preuve la clique d’Alger. Seule réussite de l'empereur d'Almouradia c'est le blocage de l'union maghrébine …

Pas de problème



Pas de problème


Pour le chef de la diplomatie algérienne, il n’existe aucun problème entre le Maroc et l’Algérie. Les deux pays entretiennent des relations normales et cordiales. Bizarre !

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, semble déconnecté de la réalité. Ce qui est certainement grave tant pour l’Algérie que pour son voisinage. Avoir un chef de diplomatie qui montre des symptômes de schizophrénie avancée. Dans un entretien à notre confrère arabophone Acharq Al Awsat dans sa livraison du week-end dernier, il a tout bonnement nié l’existence d’un quelconque différend entre le Maroc et son pays. Répondant à une question sur la crise maroco-algérienne, il a répondu : «Nous avons des relations normales avec le Maroc et il n’y a aucun problème». Choqué par cette réponse aussi succincte que fausse, le journaliste qui interviewait le ministre revient à la charge : «et la réouverture des frontières, et la normalisation des relations... ?». Face à cette relance, le chef de la diplomatie algérienne reste figé sur sa position initiale et continue à nier l’existence d’une crise entre les deux pays. «Le dossier des frontières est une affaire qui n’empêche pas l’existence de relations normales entre les pays et leur réouverture nécessite une sécurisation des deux côtés. Pour ce qui est de l’affaire du Sahara, elle n’a rien à voir avec les frontières», a-t-il répondu. Mais là où le ministre algérien va pousser la comédie au summum de la dérision c’est quand il va dire clairement et fermement que «les relations entre le Maroc et l’Algérie ne sont pas mauvaises». «Le Roi Mohammed VI et le président Bouteflika se sont rencontrés plusieurs fois en dehors du Maroc et de l’Algérie. Ils se parlent beaucoup au téléphone. Leur dernier entretien a eu lieu la semaine dernière. Et les relations entre le Maroc et l’Algérie ne sont pas mauvaises. Mais, ce sont des relations basées sur le dialogue et l’entente sur des dossiers qui intéressent les deux parties», a dit M.Medelci.
Pour le chef de la diplomatie algérienne, il n’existe donc aucune crise entre les deux pays et la question des frontières n’est pas un problème. Et à force de le dire et de le répéter avec tellement de conviction, on a tendance à croire qu’il a peut-être raison M. Medelci. Qui sait ?

mercredi 22 juillet 2009

Des ONG de Laâyoune s’élèvent contre les détournements du polisario : Le droit d’ingérence


Des ONG de Laâyoune s’élèvent contre les détournements du polisario : Le droit d’ingérence


nouveau, le polisario est pointé du doigt pour le détournement des aides humanitaires internationales destinée aux séquestrés à Tindouf; aide que la bande d’Abdelaziz écoule dans le sud de l’Algérie et que l’on trouve en vente dans diverses régions limitrophes à cette dernière. Afin, d’empêcher toute escroquerie, des ONG des association des droits humains de Laâyoune viennent d’adresser une lettre au ministre norvégien des AE lui demandant la création d’un mécanisme de surveillance indépendant pour contrôler la répartition des aides. Une démarche justifiée par la disette continue, qui menace cette population de malnutrition.

Voilà qui est juste, surtout que la Norvège compte parmi les principaux donateurs.
Selon certaines informations, l’aide humanitaire globale reçue par le polisario dépasse souvent les besoins de la population dans les camps de TIndouf. Cela permet aux mercenaires d’en prélever une partie et la revendre selon les pratiques de la contrebande ou tout simplement en utilisant les voies de la distribution. Outre le surplus, les aides sont fournies pour plus de 160 mille personnes, chiffre évidemment gonflé par le polisario, au moment où la population est d’à peine 50 mille individus. Sans parler des fonctionnaires et les militaires qui en prélèvent leur part.
Les responsables du polisario recourent encore à d’autres procédés malhonnêtes, comme la falsification des factures, notamment du transport ou concernant des frais inexistant. A tel point que les gens de Abdelaziz sont devenus experts en matière de matière de faux et de filouterie et de malversation.
Donc, il s’agit d’aides que le polisario transforme in fine en ressources financières, puis en devises transférables à l’étranger, par la contrebande et d’autres formes de commercialisation. Et pour continuer à profiter de ces aides, les mercenaires n’hésitent pas à donner une fausse alarme, sur la «situation humanitaire critique» et la «famine imminente» dans les camps, à travers le Croissant rouge algérien, une redoutable machine à propagande qui ne craint pas le ridicule. Un comportement frauduleux déjà condamné par de nombreuses organisations internationales et des donateurs.
Les ONG des associations de droits de l’homme à Laâyoune ont donc raison d’alerter les autorités norvégiennes et d’émettre le souhait que le gouvernement norvégien collabore avec son homologue marocain pour mettre fin aux souffrances des séquestrés de Tindouf et trouver une issue à cette situation. Ainsi, c’est à un contrôle que la Norvège est invitée. Un contrôle qui n’exclut pas ni le droit de regard et l’ingérence dans tout ce qui relève de la distribution des produit alimentaires et autres, fournis gracieusement par la communauté internationale, pour alléger les souffrances des séquestrés à Tindouf et les aider à survivre...

Les Non Alignés font mentir la propagande du Polisario en soutenant la solution politique négociée au Sahara




Les Non Alignés font mentir la propagande du Polisario en soutenant la solution politique négociée au Sahara


Le 15ième sommet du Mouvement des Non Alignés (MNA), qui a clôturé ses assises, jeudi, en Egypte, a confirmé l’évolution positive du MNA, vis-à-vis du dossier du Sahara. Laquelle évolution a été entamée par la précédente session, qui a eu lieu à Cuba.

A la Havane, déjà, les Non Alignés avaient écarté « toute référence à des dispositions dont l’inapplicabilité a été dûment constatée et le caractère dépassé largement confirmé» à propos du dossier du Sahara, constate la délégation marocaine, dans un communiqué, publié à la fin du Sommet.

Désormais, le MNA inscrit définitivement sa démarche dans la complète cohérence avec les développements de la question au sein des Nations Unies, depuis la présentation par le Royaume de son initiative d’autonomie.

Deux éléments viennent améliorer l’évolution constatée dans la position du MNA sur la question du Sahara.

D’abord le Mouvement consacre les dernières résolutions du Conseil de sécurité comme cadre de référence pour le règlement de ce différent régional, en relevant « les efforts déployés depuis 2006″, reconnaissant que l’initiative du Royaume du Maroc, qualifiée de sérieuse et crédible, est à la base de la dynamique actuelle et constitue un élément fondamental du processus de négociation en cours.

D’autre part, le Sommet du MNA élargit la notion d’autodétermination, en reconnaissant la validité de toutes les formules, y compris l’autonomie. Les Non Alignés écartent donc de ce fait, la limitation très orientée du principe d’autodétermination à l’unique instrument du referendum.

Par ailleurs, les Non Alignés « se sont félicités » de la tenue des 4 rounds de négociation qui ont eu lieu à New York.

Donc, contrairement à ce qui a été publié par l’agence de propagande du Polisario, aucun changement dans la position du Mouvement des Non Alignés, n’est en vue par rapport à la question du Sahara, sauf l’amélioration de la position déjà en vigueur lors du 14ième sommet de la Havane, du 27 au 30 avril 2009. (http://www.namegypt.org/ar/RelevantDocuments/Pages/default.aspx)

Ni le Polisario, ni la prétendue RASD ne font parti des membres de ce mouvement. Le Front Polisario n’est pas non plus reconnu ni comme observateur, ni comme organisation associée.

Rappelons que les autorités égyptiennes ont chassé deux membres du Polisario de l’enceinte des réunions préparatoires du Sommet, qui ont eu lieu du 11 au 14 du mois courant. Ces deux personnes en l’occurrence Mohamed Ysslem Beissat et Hamdi Boiha, étaient entrées sur le territoire égyptien avec des passeports algériens.

Fondé en 1955 à l’occasion de la Conférence de Bandung, le MNA regroupe près des deux tiers des membres de l’ONU, particulièrement les pays en développement, et représente 55 pc de la population mondiale.

Le SNPM dénonce le mauvais traitement réservé aux journalistes marocains en Algérie


Le SNPM dénonce le mauvais traitement réservé aux journalistes marocains en Algérie


Le Syndicat National de la Presse Marocaine (SNPM) a dénoncé de nouveau le mauvais traitement réservé aux journalistes marocains à leur arrivée en Algérie pour raison professionnelle.

Le SNPM condamne, dans un communiqué parvenu mardi à la presse , "ces agissements et méthodes policières de contrôle préalable de la presse", appelant toutes les instances professionnelles arabes, internationales ainsi que les journalistes algériens à dénoncer ces agissements et à interpeller leurs auteurs.

Les autorités algériennes, a rappelé le SNPM, ont expulsé la semaine dernière le journaliste marocain Yahya Ben Taher du journal "Assahra Al-Ousbouiya" après son interpellation à l'aéroport d'Alger en compagnie de plusieurs militants associatifs marocains des droits de l'Homme.

Ce journaliste devait effectuer un reportage à l'invitation d'ONG algériennes et avait pris rendez-vous avec des universitaires.

Le journaliste marocain a été immédiatement conduit au poste frontière où il a été interrogé à propos de ses rendez-vous, avant d'être expulsé vers Casablanca.

Les autorités algériennes se sont livrées à ces mêmes agissements à l'encontre de journalistes marocains chargés de couvrir les précédentes élections présidentielles en Algérie, a rappelé le communiqué.