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jeudi 15 juillet 2010

L'Union des avocats arabes salue l'initiative marocaine d'autonomie des provinces du sud


Beyrouth, 15/07/10 - Le bureau permanant de l'Union des avocats arabes (UAA) a salué à Beyrouth les efforts déployés par le Maroc pour le règlement de l'affaire du Sahara et son initiative d'autonomie des provinces du sud.

Dans des recommandations adoptées mercredi soir à l'issue de sa 1ère session

au titre de l'année 2010, le bureau permanent de l'UAA a appelé à soutenir l'initiative marocaine d'octroi d'une large autonomie aux provinces du sud dans le cadre de la souveraineté du Royaume.

Il a aussi appelé à oeuvrer pour permettre au Maroc de récupérer les présides de Sebta et Melillia et les îles sous occupation espagnole.

Les travaux de la session du bureau permanent de l'UAA ont été ouverts, mardi à Beyrouth, avec la participation de plusieurs délégations représentant les ordres des avocats des pays arabes membres, dont le Maroc.

Cette réunion a été initiée sous le thème "La défense de la liberté et de la patrie, un droit sacré et un devoir pour chaque citoyen arabe".

Les personnes qui fuient les camps de Tindouf, le font au péril de leur vie (Expert US)


Washington - Les Sahraouis qui arrivent à s'échapper des camps de Tindouf, au sud-ouest de l'Algérie, pour regagner le Maroc "le font au péril de leur vie et de celle de leurs proches", a affirmé le premier vice-président du comité national pour la politique étrangère américaine, M. Peter Pham.

-Propos recueillis par Fouad ARIF-.
"J'ai personnellement entendu des récits faisant état des grands dangers et des risques qu'encourent les sahraouis avides de fuir les affres d'une séquestration insoutenable pour regagner les leurs au Maroc", a souligné mercredi M. Pham dans un entretien accordé à la MAP, notant que cette "situation met en avant le déni flagrant des droits de l'Homme et des libertés fondamentales dans les camps de Tindouf".
Peter Pham a aussi relevé que les sahraouis qui arrivent à fuir la séquestration sont "représentatifs de cette grande majorité silencieuse parquée dans les camps de Tindouf et qui ne peut faire de même de crainte que les leurs subissent des représailles de la part des milices du polisario".

+LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DEVRAIT PRENDRE LES DEVANTS ET DEFENDRE LES SEQUESTRES+
Le premier vice-président du comité national pour la politique étrangère américaine a, d'autre part, appelé à une plus grande implication de la communauté internationale pour défendre les droits des populations séquestrées, contre leur gré, dans les camps de Tindouf, "en commençant par un recensement auquel l'Algérie continue d'opposer une fin de non recevoir catégorique".
Des congressmen et des think tanks américains se sont, dans ce sens, élevés, à maintes reprises, contre les violations "flagrantes" des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et ont interpelé le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, quant à l'urgence d'assurer la protection des populations qui y sont parquées.
Tous exhortent cet organisme onusien à établir une présence "significative" dans ces camps dans le but d'y garantir la protection de ces populations, y compris la liberté de mouvement, et déplorent que le HCR, à qui échoit justement la protection des réfugiés, "se cantonne dans un rô le secondaire qui se limite à l'approvisionnement des camps en nourriture et en matériel".

+LE PLAN MAROCAIN D'AUTONOMIE, SEULE SOLUTION REALISTE A LA QUESTION DU SAHARA+

Afin de remédier à cette situation propice à la prolifération des activités du groupe terroriste d'Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique (AQMI), cet expert américain en relations internationales a souligné que "le plan marocain d'autonomie est bien la seule et unique solution au conflit du Sahara".
Pour lui, "l'écrasante majorité des sahraouis s'est déjà prononcée de manière qui ne prête guère à l'équivoque en faveur de l'option d'autonomie sous souveraineté marocaine". Il en veut pour preuve la participation massive des populations des provinces du sud aux différents scrutins locaux et nationaux organisés ces dernières années dans le Royaume.
Peter Pham a formé le voeu que "les populations séquestrées dans les camps de Tindouf puissent, elles aussi, bénéficier de ce libre choix pour qu'elles puissent enfin retrouver leurs familles dans le Royaume".
Il a, à contrario, réaffirmé que l'indépendance comme option pour le règlement de la question du Sahara est "une notion qui s'inscrit objectivement à rebours de la logique historique et géopolitique".
L'Afrique, a-t-il soutenu, "se trouve déjà et suffisamment aux prises avec les dangers qui peuvent émaner de territoires dépourvus de toute gouvernance juste et effective", soulignant que "la dernière chose dont a besoin ce continent est un autre Etat non viable".
M. Pham a, dans ce cadre, épinglé le caractère "totalitaire" de l'idéologie et du système mis en place par le polisario dans les camps de Tindouf depuis plus de trois décennies, où, a-t-il dit, "le déni de la liberté d'expression et de mouvement sont érigés en système de gouvernance".

mercredi 14 juillet 2010

M. Biadillah: le retour massif au Maroc des jeunes séquestrés des camps de Tindouf un indice sur la pertinence de l'option d'autonomie au Sahara


Rabat- Le président de la Chambre des conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah a affirmé, mardi, que le retour massif au Maroc des jeunes séquestrés des camps de Tindouf est un indice sur la pertinence et la crédibilité de l'option d'autonomie au Sahara, proposée par le Maroc.
M. Biadillah, qui s'exprimait lors de la séance plénière, tenue à l'occasion de la clô ture de la session printanière de la Chambre des conseillers au titre de l'année législative 2009-2010, a souligné que le retour en grand nombre de ces jeunes, nés et grandis dans les camps de Tindouf, constitue un "événement majeur" attirant l'attention de l'opinion publique nationale.
"Ce retour massif est un indice sur la crédibilité de la proposition marocaine visant le règlement définitif du conflit artificiel sur le Sahara marocain", a-t-il fait observer.
La proposition marocaine d'accorder une large autonomie au Sahara a suscité un grand intérêt du Conseil de sécurité et des grandes puissances, et considérée par la communauté internationale comme "proposition sérieuse et crédible" et "unique solution capable de sortir ce dossier de l'impasse où il se trouve à cause de l'intransigeance des voisins".
"On compte beaucoup sur cette option pour mettre fin aux souffrances de nos frères qui pâtissent des pénibles conditions de séquestration dans les camps de Tindouf depuis plus de 3 décennies", a-t-dit.

mardi 13 juillet 2010

Le Polisario libère des Touaregs et maintient les détenus d’opinion dans les geôles

Les prisonniers sahraouis torturés en Algérie
Des sources bien informées contactées par téléphone, dans les camps de Tindouf, ont confirmé que les détenus sahraouis embastillés dans les prisons algériennes, font l’objet de persécutions de la part de leurs geôliers algériens qui se chargent de les maltraiter et de les torturer, malgré les dénonciations et les appels lancés par les organisations humanitaires internationales pour leur libération.
Les mêmes sources indiquent que le Polisario et les services de renseignements algériens ont procédé à la libération de quelques trafiquants, particulièrement touaregs d’origine malienne et des Mauritaniens dans une tentative désespérée de redorer le blason des mercenaires et de leurs séides et de faire accroire qu’ils respecteraient davantage les droits de l’Homme que par le passé. Ces mesures de libération ont été prises par le Polisario et les services algériens, suite à une intervention d’un « Caïd » touareg dénommé, Haddi Al-Ajmi.
Ces décisions, ajoutent nos sources, visent aussi à réduire la tension régnant entre les services algériens et les Touaregs ; lesquels peuvent aider les forces de sécurité algériennes à mieux lutter contre les terroristes éventuels qui auraient choisi refuge dans la région située entre le Mali, l’Algérie et la Mauritanie.
Les mêmes sources ont confirmé que le cas des prisonniers sahraouis dont certains sont condamnés à plusieurs années d’emprisonnement, n’a jamais été évoqué dans les camps.
Cette situation aurait, selon nos sources, précipité le retour de Abdelaziz dans les camps. Abdelaziz qui était en Afrique du Sud, en compagnie d’un grand nombre de responsables de son mouvement pour suivre le déroulement de la Coupe du monde, serait retourné dans les camps pour essayer de calmer les esprits qui commenceraient à s’échauffer, suite à la situation qui se ne cesse de se dégrader, surtout dans les milieux de jeunes.
Nos informations font état de risque d’implosion, chez les tribus Tekna après la mort subite de Mahfoud Ali Beiba.
Un été explosif est, donc, à prévoir dans les camps

lundi 12 juillet 2010

Le plan d'autonomie "seule voie réaliste" pour mettre fin au conflit du Sahara (Ambassadeur/mise au point)


Washington - Le plan marocain d'autonomie, qui a été salué et soutenu par la communauté internationale, constitue "la seule voie réaliste" à même de mettre fin au conflit du Sahara, a rapporté vendredi le New York Times.
"Le Maroc a mis sur la table une proposition d'autonomie sous souveraineté marocaine, qui est soutenue par la communauté internationale", a expliqué l'ambassadeur du Maroc à Washington, M. Aziz Mekouar, dans une mise au point, notant que "cette solution de compromis est la seule voie réaliste garantissant une solution durable dans la région".
Rappelant les efforts colossaux d'investissements consentis par le Maroc pour le développement de ses provinces du sud, l'ambassadeur a fait remarquer que le plan d'autonomie "offre une lueur d'espoir aux populations séquestrées par le polisario dans les camps de Tindouf, en Algérie".
Il a, par ailleurs, déploré que ces populations soient privées de la liberté de mouvement et du droit de regagner leur patrie, le Maroc, pour y vivre parmi les leurs.

Agadir: riche programme de la caravane "des ponts de développement Lagouira-Tanger"


Agadir- La caravane "des ponts de développement Lagouira-Tanger" a fait escale en cette fin de semaine à Agadir où elle a eu un programme riche en activités culturelles, artistiques et sportives mettant en exergue toute la dynamique de développement que connaît la région de Oued-Eddahab-Lagouira et confirmant l'entière adhésion des populations des provinces du sud à l'Initiative d'autonomie au Sahara.

Placée sous le signe "l'autonomie: vision et fondements", la caravane avait pris le départ le 1er juillet de Guergarat à l'extrême sud du Royaume, avec la participation d'une centaine de personnes de différentes catégories et divers horizons.
Des notables et chioukhs de tribus sahraouies, des personnes ayant rallié la mère-patrie après avoir fui le calvaire dans les camps de Tindouf, des acteurs locaux représentant différents milieux culturel, sportif et professionnel ont ainsi eu l'occasion à Agadir de tenir des rencontres avec autorités locales, élus et acteurs de la société civile.
Une conférence sur l'initiative d'autonomie et la régionalisation avancée a été organisée à cette occasion avec la participation d'universitaires et d'intellectuels.
Lors de l'escale à Agadir, le public a pu admirer une exposition de manuscrits et de documents attestant des liens indéfectibles qui ont toujours existé entre les populations du Sahara et le glorieux Trô ne alaouite, ainsi qu'une pièce de théâtre intitulée "Amanate Yaacoub" portant sur la nécessaire unité maghrébine et une soirée de chants et de danses hassani.
"Le but de notre initiative est de consolider les liens d'affection et de citoyenneté entre le sud et le nord du Maroc et contribuer aussi à mettre en exergue l'importance historique de l'option d'autonomie comme solution unique et réaliste à la question du Sahara, dans le cadre la régionalisation avancée", a déclaré à la MAP Mme Soghra El Kentaoui, porte-parole de l'Association de la régionalisation avancée et de l'autonomie à Oued-Eddahab-Lagouira, qui organise la Caravane.
Elle a ajouté que les participants entendent aussi saisir ce voyage de grande portée patriotique pour faire connaître les avancées économiques, culturelles et sportives dans la région de Oued-Eddahab-Lagouira.
Après Dakhla, Laâyoune, Guelmim, et Agadir, la caravane poursuivra son périple avec une escale dimanche à Marrakech. Elle sillonnera ensuite les villes d'El Jadida, Casablanca, Rabat, Meknès et Fès avant d'arriver le 30 juillet à Tanger, pour célébrer l'anniversaire de la glorieuse fête du Trô ne.
A chaque étape de son séjour de trois jours dans les différentes régions du Royaume, la caravane tiendra une série d'activités, notamment des expositions sur les potentialités de la région, les programmes de développement local, de l'artisanat, et de manuscrits historiques illustrant la marocanité du Sahara et reflétant la solidité des liens ancestraux liant les provinces du Sud au glorieux Trô ne alaouite, outre un séminaire sur la régionalisation et l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour régler définitivement le dossier du Sahara.
Au programme également, figurent des rencontres de communication avec des acteurs de la société civile des régions visitées, des activités sportives (matchs de mini-football et des courses), et artistiques à travers la présentation de la pièce théâtrale "Amanate Yaacoub", ainsi qu'une exposition d'art plastique et des soirées de la musique Hassanie.
Fondée en avril dernier, l'Association de la régionalisation avancée et de l'autonomie se fixe pour objectifs de contribuer à la mobilisation des citoyens pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume et la consécration du rô le de la diplomatie parallèle au service de l'initiative d'autonomie des provinces du sud.

vendredi 9 juillet 2010

Un journal italien se fait l'écho des témoignages d'une délégation de Sahraouis marocains en visite en Italie

Rome, 09/07/10 - La visite effectuée dernièrement en Italie par une délégation de Sahraouis marocains représentant la société civile continue à trouver écho dans les titres de la presse de la Péninsule où, jeudi encore, le "Corriere de Siena" (Toscane-centre) est revenu sur les témoignages poignants livrés par les membres de cette délégation sur la réalité de l'affaire dite du Sahara et les souffrances endurées par les séquestrés des camps de Tindouf, en Algérie.
Le journal rappelle en particulier le dialogue "constructif et fructueux" que la délégation a eu à Florence, chef lieu de la Toscane, avec Mme Maria Dina Tozzi, responsable de l'activité internationale au niveau régional, qui a été déléguée par le président de la Région, M. Enrico Rossi.
Les membres de la délégation, composée de MM. Ghallaoui Sidati, ex-représentant du "polisario" en Italie, Lahcen Elmahraoui, universitaire, membre du Conseil Royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) et Mme Saadani Maa Alainine, acteur associatif et militante pour les droits de l'homme, ont pu ainsi éclairer leur interlocutrice, à partir de leur propre vécu, sur la question du Sahara et sur la responsabilité qui est celle de l'Algérie dans cette affaire.
La délégation, à laquelle s'était joint M. Yassine Belkassem, du réseau des associations de la communauté marocaine en Italie et de la Fédération des Africains en Italie, a mis également en évidence la pertinence du projet d'autonomie proposé par le Maroc.
Les membres de la délégation ont, par ailleurs, attiré l'attention de la partie italienne sur le détournement systématique par les dirigeants du "polisario" des aides humanitaires et l'enrichissement de ces derniers aux dépens des populations séquestrées livrées au dénuement et aux maladies.
Le "Corriere de Siena" s'est appesanti en particulier sur le témoignage pathétique livré par Mme Saadani Maa Alainine qui a souligné le caractère sanguinaire du "polisario" et la cruauté de ses pratiques à l'encontre de quiconque s'aviserait de contrarier ses vils desseins.
Mme Maa Alainine a évoqué, à cet égard, son propre vécu et les souffrances qu'elle a endurées dans sa propre chair suite à la liquidation de son père et aux tortures qu'elle a subies ainsi que sa mère.
Elle a relaté également le douloureux épisode de sa déportation, en compagnie d'autres enfants, à l'âge de 9 ans à Cuba où, a-t-elle affirmé, elle avait été maintenue sans aucun contact avec sa famille durant 17 ans.
Lors de la même rencontre, M. Belkassem a souligné, lui aussi, la pertinence du projet d'autonomie proposé par le Maroc comme cadre de règlement de la question dite du Sahara dont la concrétisation permettra aux séquestrés de revenir à la mère-patrie, le Maroc, auprès de leurs familles et proches. Il a soulevé aussi le problème du détournement des aides humanitaires et les souffrances qu'endurent de ce fait, en particulier les enfants, les femmes et les personnes âgées dans les camps de la honte à Tindouf.