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lundi 22 novembre 2010

Sit-in devant le consulat d'Algérie à Montréal pour dénoncer les allégations mensongères du "polisario"


Montréal, - Un sit-in a été organisé, samedi à Montréal, devant le consulat d'Algérie, pour dénoncer la propagande du "polisario" et l'acharnement de certains médias alignés sur ses thèses contre le Maroc, suite aux incidents de Laâyoune.
Lors de cette manifestation, à l'initiative de jeunes étudiants marocains, les protestataires ont dénoncé vigoureusement les allégations mensongères du "polisario" quant à la réalité des événements qui se sont produits à Laâyoune et la manipulation de la communauté internationale et ce, par le biais de la presse espagnole.

Brandissant le drapeau national, des portraits de SM le Roi Mohammed VI et des banderoles, les manifestants, qui scandaient des slogans en faveur de la marocanité du Sahara, ont appelé les organisations et les associations de défense de la liberté de la presse, à agir pour mettre à nu les agissements non-professionnels de certains médias qui tentent de souiller la réputation du Maroc et de porter atteinte à son intégrité territoriale.

Ils s'indignent ainsi de la publication par certains médias espagnols de photos d'enfants palestiniens blessés lors d'un raid israélien contre Gaza, en 2006, en prétendant qu'il s'agissait d'un cliché pris à Laâyoune, afin de "détourner l'attention de la communauté internationale et du conseil de sécurité en particulier".

La sensibilisation et l'information ont été ainsi les maîtres mots lors de cette manifestation pour attirer, selon les organisateurs, l'attention des Canadiens et de la communauté internationale sur l'instrumentalisation des incidents de Laâyoune par le "polisario" et ses commanditaires algériens afin de ternir l'image du Maroc et porter atteinte à la stabilité des provinces du Sud.

Les manifestants ont également condamné fermement l'enlèvement de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud par les milices du "polisario" avec la complicité des services de renseignement algériens, pour le simple fait d'avoir clamé haut et fort son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara.

Des Marocains agressés par des pro-polisario à Paris: Cinq blessés


Paris- Des éléments pro-polisario ont violemment agressé, samedi soir place du Trocadéro à Paris, des Marocains, blessant cinq d'entre eux, dont deux grièvement.
Les deux blessés graves, une jeune fille et un homme, ont été évacués par ambulance. Ils ont pu quitter l'hô pital tard dans la soirée après avoir reçu les soins nécessaires.

Ces Marocains ont été victime d'un déchaînement de violence de la part des nervis du polisario qui venaient de quitter un rassemblement en faveur des séparatistes tenu sur cette place près de la Tour Eiffel.

Ils se sont rués sur eux parce que l'un d'eux a été vêtu d'une daraïa sahraouie et l'autre avait un drapeau marocain replié et étaient de retour d'une manifestation dénonçant les actes de vandalisme commis à Laâyoune et la manipulation de ces incidents notamment par les médias espagnols.

Les cinq marocains ont été encerclés par une vingtaine de séparatistes haineux et excités, avant que les coups ne pleuvent.

Sanae Chekroun, une jeune étudiante marocaine établie avec sa famille à Paris, a eu le tort, aux yeux de ces voyous, de passer par là pour emprunter le métro en compagnie de sa mère.

A la suite de son agression, elle a été hospitalisée pour des soins urgents de son nez fracturé. Encore sous le choc de ces actes d'une "extrême sauvagerie", elle a raconté à la MAP comment elle a été violemment agressée.

L'autre blessé grave, Houssine Bitar, demeurant à Mulhouse (Est), a été, de son cô té, pris à partie par une quinzaine de séparatistes qui avaient pris le soin de dissimuler leur visage sous des chèches noirs ou bleus. Ils l'ont passé à tabac, lui assénant des coups à la tête par des bâtons en bois et des manchons de drapeaux de la pseudo "rasd".

Victime d'un traumatisme crânien, les médecins de l'hô pital Amrboise Paré lui ont prescrit un arrêt de travail de 21 jours et une Incapacité Temporaire de Travail (ITT) de 15 jours.

Il a raconté à la MAP avoir été aussi délesté par cette bande de vandales de toutes ses affaires personnelles: lunettes, portefeuille, appareil photo, caméra et téléphone portable.

Les deux blessés ont affirmé qu'ils allaient porter plainte contre les organisateurs du rassemblement pro-polisario.

La scène, qui s'est déroulée à un moment d'affluence sur l'emblématique "Parvis des Droits de l'Homme" de la capitale française, a scandalisé les passants et les touristes choqués par un tels déferlement de violence.

Evénements de Laâyoune: Le Maroc a gagné la bataille médiatique (journal jordanien)


Amman, - Le Maroc a gagné la bataille médiatique face aux allégations du +polisario+, de l'Algérie et des média espagnols sur les événements survenus le 8 novembre dernier à Laâyoune, a souligné dans son édition de dimanche le journal jordanien "Addoustour".

En réponse aux allégations mensongères du "polisario", de l'Algérie et des média espagnols visant à "tromper l'opinion publique internationale, le Maroc a choisi d'affaiblir ses adversaires en mettant à nu leurs mensonges", ajoute la publication.

"Addoustour" relève que la vidéo immortalisant les événements de Laâyoune a permis à "l'opinion publique internationale de découvrir pour la première fois la barbarie des séparatistes" au vu des scènes choquantes montrant "des mutilations de cadavres d'éléments de forces de l'ordre marocaines, outre les attaques contre les ambulances et les établissements publics, et les commandos munis d'armes blanches prêts à tuer le premier venu".

Avec la décision des forces de l'ordre marocaines d'intervenir, le 8 novembre courant, pour la protection de l'intégrité physique des personnes séquestrées dans le campement de Gdim Izik, la bataille médiatique a été déclenchée par le +polisario+, l'Algérie et les média espagnols contre le Maroc, poursuit l'auteur de l'article.

Ainsi, les média espagnols se sont basés sur "les déclarations des séparatistes et des dirigeants du +polisario+ ainsi que sur les dépêches de l'Agence de presse algérienne officielle", relève le journal jordanien qui ajoute que "les média espagnols (en général) ne se sont pas donnés la peine de vérifier la véracité des informations et des photos qu'ils ont publiées".

"Addoustour" revient aussi sur la publication par l'Agence de presse espagnole EFE de photos de bébés palestiniens blessés lors de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza prétendant que ces photos ont été prises lors des événements de Laâyoune ainsi que sur la diffusion par la chaîne "Antena 3" d'une photo d'un meurtre commis en janvier dernier par un jeune contre des membres de sa famille au quartier Sidi Moumen à Casablanca, présentée également comme survenu à Laâyoune.


Des journaux espagnols "ont, dès les premières heures, fait état de répression dans le sang sans précédent au Sahara", puis "le +polisario+ et l'Algérie ont lancé une campagne médiatique pressant l'ONU à intervenir dans la région, et ce en manipulant l'opinion publique mondiale tout en affirmant qu'il y a un grand nombre de morts", rapporte le journal jordanien.

Le journal jordanien ajoute que les média algériens et espagnols ont rapporté ces informations comme étant la réalité, relevant que le trio "polisario-Algérie-média espagnols" a parlé, dès le déclenchement des actes de vandalisme à Laâyoune, de morts, de désobéissance civile et d'intifada dans les villes des provinces du sud tout en insistant sur l'existence de morts parmi les enfants et les personnes âgées".

"Addoustour" souligne qu'avec le surgissement des vérités, "un grand nombre de journaux espagnols se sont pressés de présenter les excuses" alors que "le polisario et l'Algérie ont commencé à se rendre compte de leur pétrin pour avoir avancé des chiffres erronés".

Le journal jordanien à grand tirage a estimé que le Maroc a d'abord mené sa contre-offensive en Espagne en dépêchant à Madrid le ministre de l'Intérieur, M. Taieb Cherqaoui, puis le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, à Bruxelles, précisant qu'il a été procédé dans les deux capitales européennes à la projection de la vidéo sur les événements de Laâyoune. Ainsi le Parlement européen a renoncé d'examiner la question sur ces événements.

La démarche marocaine a également donné ses fruits à New York où le Conseil de sécurité de l'ONU s'est contenté de déplorer les violences sans condamner le Maroc comme le souhaitaient ses adversaires, souligne "Addoustour".

Une ONG espagnole dénonce le parti pris flagrant des médias espagnols dans la couverture des évènements de Laâyoune


Madrid, 22/11/10- Le réseau de la société civile dans le nord de l'Espagne et au pays Basque, a dénoncé le parti pris flagrant de certains médias espagnols dans leur couverture des évènements de Laâyoune, affirmant que leur soutien aveugle aux thèses des séparatistes les a plongés dans un "scandale médiatique sans précédent en Espagne ".

Le soutien sans discernement des thèses des séparatistes a poussé les médias espagnols à commettre l'irréparable en procédant, lors de leur couverture précipitée des évènements de Laâyoune du 8 novembre dernier, à la diffusion de photos qui n'ont aucun rapport avec ces incidents à savoir des photos de l'agression Israélienne sur la bande de Gaza remontant à 2006 et une autre sur un crime perpétré en 2010 au quartier Sidi Moumen à Casablanca, indique l'ONG dans un communiqué parvenu à la MAP.

Le réseau, qui regroupe plusieurs associations de la société civile dans le nord de l'Espagne a également fait part de son étonnement devant le comportement de certaines médias espagnols au Maroc qui "exploitent leur présence au Maroc pour apporter un soutien inconditionnel au +polisario+ et à l'Algérie, sans respecter la déontologie de la profession qui prô ne comme valeurs l'objectivité et la neutralité ".

" Nous dénonçons, avec force, la façon avec laquelle certains médias espagnols couvrent les questions du Maroc et nous leur exigeons de présenter à travers leurs instances représentatives, des excuses officielles au Maroc pour ces dérives graves ", a indiqué le réseau basé à Bilbao (Pays Basque).

L'ONG a également dénoncé " le traitement aligné et injuste réservé par les médias espagnols à l'affaire de Aminatou Haidar et leur mutisme inexpliqué de l'enlèvement de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, ce militant détenu dans des conditions dramatiques sans respect aucun des droits de l'homme ".

Elle a enfin exprimé le vœu de voir les instances médiatiques espagnoles concernées reconsidérer leur position et participer de façon efficiente à la consolidation de la coopération constructive et du bon voisinage dans l'intérêt des deux peuples amis marocain et espagnol.

vendredi 19 novembre 2010

Evénements de Laâyoune: Deux des quatre décès avancés par le "polisario" sont "fictifs" (Europa Press)


Madrid, - Deux des quatre décès en rapport avec les derniers évènements de Laâyoune, avancés mercredi, par le "polisario" sont fictifs, indique l'agence de presse Espagnole "Europa Press" citant les autorités marocaines.

Les deux "uniques" personnes qui sont décédées sont Baby Hamady Garguer Boujemaa, mortellement heurté par un véhicule et Daoudi Brahim, décédé des suites d'une pneumonie à l'hôpital militaire de Laâyoune, comme l'atteste le certificat délivré par les médecins, indique l'agence de presse Espagnole citant le wali de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, Mohamed Guelmous.

Les deux autres décès avancés par le "polisario" à savoir Abdeslam Lansari et Bouhasria Elgalia sont "fictifs", affirme la même source citant le wali de Laâyoune qui précise, par la même occasion, qu'il n'y a "aucun cadavre dans la morgue de l'hôpital militaire de Laâyoune", comme le prétend le "polisario".

Par ailleurs, l'agence de presse rapporte que le nombre de décès parmi les forces de l'ordre Marocaines s'est élevé à 11 après le décès d'un autre élément qui a succombé, mercredi, à ses blessures après avoir fait l'objet d'une agression sauvage lors des événements survenus à Laâyoune.

M. Fassi Fihri appelle le Parlement européen à "conforter" la dynamique des négociations autour de la question du Sahara marocain


Bruxelles- Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri, a appelé, jeudi à Bruxelles, les différents groupes du Parlement européen (PE) à "conforter" la dynamique des négociations en cours autour de la question du Sahara marocain, appuyée par l'Union européenne, compte tenu du rôle que cette institution pourra jouer pour soutenir une intégration maghrébine forte et solidaire.

"Lors d'une série d'entretiens avec notamment les présidents des groupes politiques, ainsi que le président de la Commission des affaires étrangères du PE, j'ai rappelé que la qualité et la densité du partenariat stratégique entre le Maroc et l'UE, couronné par le Statut avancé, requiert rigueur, prudence et sagesse dans l'examen de l'ensemble des questions afférentes aux relations Maroc-UE, dans le cadre d'un dialogue responsable et constructif", a indiqué M. Fassi Fihri, à l'issue de ces entrevues tenues au siège du Parlement européen.

Dans ce cadre, le ministre a souligné avoir donné toutes les précisions sur le développement de "ce qu'on appelle aujourd'hui les incidents de Laâyoune et de ses environs que l'opinion publique marocaine connaît parfaitement bien et que l'opinion internationale connaît de mieux en mieux à la faveur des explications qui ont été fournies".

Le ministre s'est dit "extrêmement satisfait que le Parlement européen, à l'instar des autres institutions européennes, ne soit pas tombé dans le piège de l'instrumentalisation et de la supercherie médiatique auxquelles nous assistons autour de ces tragiques événements".

"Il est aujourd'hui prouvé que, contrairement aux allégations ignobles colportées, les forces de l'ordre, qui n'étaient munies que de gilets de protection et de matraques, n'ont à aucun moment utilisé d'armes à feu et aucun décès de civil n'a été enregistré lors du démantèlement du camp de Gdim Izik. Les seules victimes, lors de cette opération se comptaient ainsi, malheureusement, uniquement dans les rangs des forces de l'ordre qui ont perdu 11 de leurs éléments", a-t-il dit.

M. Fassi Fihri a souligné que "cette campagne de désinformation a pour seul objectif de perturber le processus de négociation en cours", précisant avoir rappelé à ses interlocuteurs "l'importance de ce processus afin de parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable à ce différend régional".

Il a de même mis en garde contre cette "opération de diversion" initiée et programmée sur le territoire algérien, et qui s'est accentuée depuis que le Maroc, répondant à l'appel de la communauté internationale, a présenté l'initiative d'autonomie.

Forte des éclaircissements et de l'argumentaire présentés par le ministre marocain sur les incidents tragiques de Laâyoune, la Conférence des présidents, instance décisionnelle du PE, a pris la décision de retirer un projet de résolution sur le Sahara qui devait être voté lors de la prochaine session plénière du PE, le 25 novembre courant.

Les deux parties ont convenu de poursuivre le débat dans un climat de confiance et de sérénité, à de multiples niveaux.

A cet égard, le ministre a rappelé le rôle de la Commission parlementaire mixte Parlement Marocain-Parlement Européen, mise en place dans le cadre du Statut avancé, instance idoine pour discuter de l'ensemble des aspects de la relation Maroc-UE, y compris la question nationale.

M. Fassi Fihri était accompagné, lors de ces entrevues, notamment de l'ambassadeur du Maroc auprès de l'Union européenne, M. Menouar Alem.

vendredi 5 novembre 2010

Célébration du 35è anniversaire de la Marche Verte sur fond de développements positifs de la question du Sahara marocain


Rabat, 05/10/10- Le peuple marocain célèbre demain samedi le 35è anniversaire de la Marche Verte sur fond de développements positifs de la question du Sahara marocain, notamment le soutien croissant à l'initiative d'autonomie, l'accélération de la cadence du retour des Sahraouis à la mère patrie fuyant les camps de Tindouf et l'éclatement de l'affaire Mustapha Salma.

Le soutien crescendo de la communauté internationale à la proposition marocaine d'autonomie, la fuite collective et continue des séquestrés marocains des camps de Tindouf pour rallier la mère patrie le Maroc, et enfin l'éclatement de l'affaire du militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui a mis à nu les graves atteintes aux droits de l'Homme dans ces camps, constituent autant de développements positifs faisant en sorte que la commémoration du 35è anniversaire de la Marche Verte revêt un aspect particulier.



+ L'AUTONOMIE POUR SORTIR DE L'IMPASSE+



La diplomatie marocaine a réussi au cours de cette année à engranger plusieurs acquis concernant la question de l'intégrité territoriale du Royaume surtout au niveau du large soutien dont jouit l'initiative d'autonomie des provinces du sud, qui constitue l'unique solution pour résoudre le conflit artificiel du Sahara.

Le soutien au projet marocain d'autonomie a été exprimé à diverses occasions, au cours de rencontres internationales, lors de visites de personnalités étrangères au Maroc et également celles effectuées par des délégations de pays frères et amis dans les provinces du sud pour s'enquérir des projets de développement lancés dans la région.

Dans ce cadre, plusieurs membres du Sénat français ont exprimé, lors d'une visite effectuée dernièrement dans les provinces du sud, leur mobilisation pour défendre le projet marocain d'autonomie auprès des instances internationales.

Le président du groupe d'amitié France-Maroc au Sénat français, M. Christian Cambon, qui conduisait cette délégation de sénateurs, a appelé l'Algérie et le polisario à "faciliter les négociations" autour de ce projet.

A leur retour en France après une visite de terrain dans les provinces du sud (du 15 au 18 septembre), les sénateurs de différentes sensibilités politiques ont convenu d'organiser, prochainement à Paris, un colloque international pour mettre en avant la pertinence de l'initiative marocaine, a-t-il indiqué.

"Plusieurs facteurs nous poussent à soutenir ce projet et notre visite aux provinces du Sud n'a fait que confirmer notre conviction à cet égard", a poursuivi M. Cambon Pour sa part, le secrétaire général du parti mauritanien de la Réforme, M. Mohamed Mahmoud Ould Attolba, qui intervenait à l'ouverture, le 30 mai dernier à Rabat, de la session extraordinaire du conseil national de l'Union internationale pour le soutien au projet d'autonomie au Sahara (UIPSPAS), a affirmé que la proposition marocaine est "juste et garantit les droits des Sahraouis", exprimant le soutien de son parti à l'initiative marocaine.

Les membres du conseil national de l'UIPSPAS ont de leur part, relevé la dynamique enclenchée par la proposition marocaine sur les plans national et international.

Dans le cadre de cet élan de soutien à la proposition d'autonomie, le secrétaire du congrès général du peuple libyen, M. Mohamed Abou Al Kacem Zaoui, a exprimé la position constante de la Libye en faveur de l'intégrité territoriale du Maroc, aussi bien concernant la question du Sahara que pour ce qui est des présides occupés de Sebta et Melillia et des îles Jaafarines.

M. Zaoui, qui intervenait en avril dernier à Tripoli lors d'une réunion tenue en présence du secrétaire aux affaires extérieures au secrétariat du congrès général du peuple libyen, M. Soulaiman Chahoumi, et d'une délégation d'associations et organisations marocaines, a également souligné que la Libye rejette toute tendance séparatiste qui ne peut qu'accentuer la balkanisation du monde arabe.


Plusieurs responsables étrangers considèrent que le Royaume, à la faveur de sa proposition d'autonomie, est sur la bonne voie en vue de mettre un terme à l'affaire du Sahara.

Parmi ces responsables, figure le secrétaire d'Etat américain adjoint pour le Proche-Orient, M. Jeffrey Feltman, qui a affirmé lors d'une conférence de presse tenue dernièrement à Rabat, qu'avec sa proposition d'autonomie pour le Sahara qui est sérieuse et crédible, le Maroc a fait un pas pour le règlement de ce conflit".

Pour sa part, le président togolais, M. Faure Gnassingbé, a affirmé cette semaine que son pays soutient sans réserve le principe de l'unité du Royaume du Maroc, soulignant que "le plan d'autonomie des provinces sahariennes est une avancée historique" pour le règlement du dossier du Sahara.

"J'ai eu l'occasion d'affirmer à plusieurs reprises que le Togo soutient sans réserve le principe de l'unité du Royaume du Maroc. Dans ce cadre, le plan d'autonomie des provinces sahariennes est une avancée historique pour prendre en considération la diversité des expressions locales tout en respectant l'indispensable souveraineté de l'Etat", a déclaré M. Gnassingbé dans un entretien avec la presse.

De son cô té, le ministre d'Etat sénégalais, ministre des Affaires étrangères, M. Madické Niang, a réitéré cette semaine à Rabat, le soutien ferme de son pays à l'intégrité territoriale du Maroc, soulignant que "l'engagement du Sénégal aux cô tés du Royaume est tout à fait clair et irréversible".

"Le Sénégal ne va jamais varier dans cette option si forte", a assuré M. Niang lors d'une conférence de presse.



+ POURSUITE DES RALLIEMENTS POUR FUIR LE CALVAIRE DES CAMPS DE TINDOUF+



Cette année, la cadence des ralliements collectifs des sahraouis marocains à la mère patrie s'est accélérée, pour fuir le calvaire des camps de Tindouf. Le dernier groupe de ralliés, constitué de 46 personnes, est arrivé le 9 octobre dernier à Laâyoune. Plusieurs membres de ce groupe ont fait part des souffrances endurées par les séquestrés dans les camps de la honte, ajoutant que le +polisario+ est totalement soumis aux instructions des autorités algériennes qui utilisent les séparatistes afin de porter atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc. Ces nouveaux ralliements portent à 1561 le nombre de personnes arrivées à Laâyoune depuis le début de l'année, fuyant les camps de Tindouf.



+ AFFAIRE MUSTAPHA SALMA, NOUVELLE PREUVE METTANT A NU LES VIOLATIONS FLAGRANTES DES DROITS DE L'HOMME DANS LES CAMPS DE TINDOUF+



L'affaire Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de la "police du polisario", enlevé le 21 septembre dernier par les séparatistes sur le territoire algérien, constitue un coup de plus à cette entité artificielle en ce sens qu'elle a mis à nu les violations flagrantes des droits de l'homme dans les camps de Tindouf.

L'enlèvement de Ould Sidi Mouloud a suscité une vague de condamnations tant au niveau national qu'international, dénonçant les violations des droits de l'homme commises par les tortionnaire du polisario à l'encontre de Mustapha Salma qui a simplement exprimé en public son soutien au plan marocain d'autonomie au Sahara.

L'affaire de Ould Sidi Mouloud a été portée devant les Nations unies à New York qui lui a accordé un intérêt particulier surtout après le témoignage émouvant livré par son père Moulay Ismaili à l'adresse de la communauté internationale sur le kidnapping de son fils qui avait déclaré que sa décision de retourner aux camps de Tindouf après une visite à Smara en dépit des menaces de mort proférées par la bande des mercenaires du polisario, vise à libérer les Sahraouis de l'asservissement des séparatistes.

Le sort de Mustapha Salma reste inconnu et suscite la préoccupation de plusieurs organisations et instances internationales de défense des droits de l'Homme, notamment Amnesty International, qui a appelé la junte séparatiste du polisario à fournir des précisions sur le statut juridique de Mustapha Salma et le lieu de sa détention.

Amnesty international a exprimé sa crainte que le soutien exprimé par Ould Sidi Mouloud en faveur du projet marocain d'autonomie était dernière son enlèvement. Nul doute que tous ces développements concernant l'intégrité territoriale du Maroc corroborent, si besoin en est, le non fondé des thèses des séparatistes et la position de ceux qui les soutiennent, comme ils confirment la pertinence de la position du Royaume qui jouit de l'unanimité de tous les Marocains.