La présidente de l'ONG britannique "Freedom For All", Mme Tanya Warburg s'est dite "impressionnée", mercredi à Laâyoune, par la dynamique de développement que connaissent les provinces du Sud dans différents domaines notamment économique, social et de droits de l'Homme.
"Je suis très impressionnée par le développement enregistré dans cette région dans les domaine économique, social et de droits de l'Homme", a-t-elle déclaré à la MAP.
Les projets de développement dans ces provinces ont été réalisés dans un temps record, a souligné Mme Warburg, relevant que parmi les importants projets qu'elle a retenu figurent le logement pour les populations de ces provinces, les infrastructures, l'enseignement et la formation, ainsi que les efforts déployés pour l'intégration des ralliés.
Elle a également fait savoir qu'elle informera l'opinion publique britannique de cette situation compte tenu que les Britanniques "ignorent ce qui se passe en Afrique du nord".
Lors des rencontres qu'elle a tenues avec le wali de la région de Laâyoune-Boujdour Sakia Elhamra, Mohamed Jelmouss, des représentants de la société civile et des ralliés, Mme Warburg s'est informée des derniers développements de la question du Sahara à la lumière de l'initiative marocaine d'autonomie, de la position hostile de l'Algérie à l'intégrité territoriale du Royaume, ainsi que des acquis réalisés dans le domaine des droits de l'Homme et de l'élargissement des libertés publiques au Maroc en général et des provinces du Sud en particulier.
Elle a également suivi des exposés sur les potentialités dont regorge la région et des opportunités d'investissement offertes dans les secteurs du tourisme, de la pêche maritime, de l'élevage, du transport, des énergies et des mines.
Mme Warburg a en outre suivi des témoignages de ralliés sur les souffrances endurées dans les camps de Tindouf et le blocus imposé à des milliers de séquestrés.
Dans ces témoignages, ces personnes ont indiqué qu'ils ont rallié la mère partie après s'être convaincu que la thèse mensongère du polisario.
La présidente de l'ONG britannique "Freedom For All" avait visité dans la matinée plusieurs projets socio-économiques dont la station de dessalement de l'eau de mer, le port de Laâyoune et le marché aux poissons.
jeudi 8 juillet 2010
mercredi 7 juillet 2010
Le gouvernement dotera l'Instance centrale pour la prévention de la corruption de l'autonomie nécessaire (M. El Fassi)
Rabat - Le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, a affirmé lundi la détermination du gouvernement à doter l'Instance centrale pour la prévention de la corruption de l'autonomie nécessaire afin de lui permettre de s'acquitter de sa mission.
M. El Fassi, qui présidait à Rabat une réunion consacrée à la présentation du rapport annuel de l'Instance au titre de l'année 2009, a appelé à l'élaboration d'une approche globale et de coordination entre les différentes parties oeuvrant dans le domaine de prévention de la corruption et à l'implication du secteur public et des Organisations de la société civile dans cette approche, indique un communiqué de la Primature.
Le Premier ministre, qui a souligné l'importance du rô le de cette Instance, a rappelé qu'elle a été mise en place conformément aux Hautes orientations royales, en application de la Convention des Nations unies de lutte contre la corruption et dans le cadre de la politique générale adoptée par le gouvernement pour lutter contre la prévarication et moraliser la vie publique.
Il a également rappelé les textes proclamés dans le but de consolider l'arsenal juridique visant la lutte contre la corruption et la moralisation de la vie publique, notamment la déclaration des biens et la lutte contre le blanchiment d'argent, outre le projet de loi portant amendement et complétant les dispositions du code de procédure pénale et la loi contre le blanchiment d'argent.
Le rapport au titre de l'année 2009 prévoit huit orientations stratégiques, dont seront issues 25 propositions qui donneront lieu à 113 mesures pratiques, précise le communiqué.
Une Commission spéciale se penchera sur l'examen de ce rapport en vue de mettre au point les moyens à prendre en compte dans la politique générale de prévention et de lutte contre la corruption, note la même source.
Cette réunion s'est déroulée en présence notamment des secrétaires généraux de la Primature et du ministère chargé de la Modernisation des services publics, ainsi que des membres du Comité exécutif de l'Instance centrale pour la prévention de la corruption.
M. El Fassi, qui présidait à Rabat une réunion consacrée à la présentation du rapport annuel de l'Instance au titre de l'année 2009, a appelé à l'élaboration d'une approche globale et de coordination entre les différentes parties oeuvrant dans le domaine de prévention de la corruption et à l'implication du secteur public et des Organisations de la société civile dans cette approche, indique un communiqué de la Primature.
Le Premier ministre, qui a souligné l'importance du rô le de cette Instance, a rappelé qu'elle a été mise en place conformément aux Hautes orientations royales, en application de la Convention des Nations unies de lutte contre la corruption et dans le cadre de la politique générale adoptée par le gouvernement pour lutter contre la prévarication et moraliser la vie publique.
Il a également rappelé les textes proclamés dans le but de consolider l'arsenal juridique visant la lutte contre la corruption et la moralisation de la vie publique, notamment la déclaration des biens et la lutte contre le blanchiment d'argent, outre le projet de loi portant amendement et complétant les dispositions du code de procédure pénale et la loi contre le blanchiment d'argent.
Le rapport au titre de l'année 2009 prévoit huit orientations stratégiques, dont seront issues 25 propositions qui donneront lieu à 113 mesures pratiques, précise le communiqué.
Une Commission spéciale se penchera sur l'examen de ce rapport en vue de mettre au point les moyens à prendre en compte dans la politique générale de prévention et de lutte contre la corruption, note la même source.
Cette réunion s'est déroulée en présence notamment des secrétaires généraux de la Primature et du ministère chargé de la Modernisation des services publics, ainsi que des membres du Comité exécutif de l'Instance centrale pour la prévention de la corruption.
L'initiative marocaine d'autonomie "jouit d'une légitimité au niveau international" (responsable péruvien)
Rabat- L'initiative marocaine d'autonomie "jouit d'une légitimité au niveau international", a affirmé M. José Augusto Vargas Fernandez, président du groupe parlementaire du parti de l'alliance révolutionnaire populaire (APRA-au pouvoir) au Pérou, qualifiant cette proposition de "sage et sérieuse".
Dans un entretien avec la MAP , M. Fernandez, actuellement en visite de travail au Maroc à la tête d'une délégation de parlementaires représentant les différentes tendances politiques, a souligné que le projet "raisonnable" d'autonomie vise la recherche d'une "issue pacifique" à la question du Sahara "conformément au droit international", ajoutant que "la négociation et le dialogue demeurent à cet égard la meilleure voie".
Dans le même ordre d'idées, M. Fernandez a mis l'accent sur la "crédibilité" dont jouit le Maroc, "un pays qui a enregistré lors des dernières années de grands progrès dans la consécration de la démocratie".
Selon M. Fernandez, le séjour de la délégation péruvienne au Maroc, qui s'inscrit dans la continuité de visites précédentes de l'ancien président du congrès, M. Gonzalez Posada, est l'occasion "de nous enquérir in situ de la grande influence arabe en Amérique Latine, notamment au Pérou, et de nous informer de près" de la question du Sahara.
Il a précisé qu'à son retour à Lima, la délégation transmettra au congrès péruvien "les explications et les éclaircissements qui (leur) ont été données sur cette question".
Après avoir fait remarquer que l'image et les informations concernant le Monde arabe sont "généralement brouillées" en Amérique Latine, M. Vargas Fernandez a souligné que cette visite a permis à la délégation de constater la consolidation du processus démocratique au Maroc, "un pays ouvert sur le monde non seulement sur le plan politique mais aussi dans le secteur économique", et de s'informer du fonctionnement de l'expérience du système bicaméral, le parlement péruvien étant monocaméral.
Par ailleurs, le responsable péruvien a affirmé que les relations de coopération entre son pays et le Maroc sont "satisfaisantes mais demeurent en deçà des potentialités offertes" dans de nombreux domaines, et qui prédisposent Rabat et Lima à jouer un rô le de premier plan dans le renforcement de la coopération Sud-Sud.
Il a, à cet effet, mis l'accent sur l'héritage culturel commun des peuples marocain et péruvien, notamment en relation avec le patrimoine andalou et la présence de la langue espagnole.
Dans le cadre d'échange d'expériences et en vue de diversifier cette coopération, a-t-il dit, l'expérience "positive" du Maroc en matière d'agriculture et de techniques d'irrigation, ainsi que dans le domaine des microcrédits et de soutien aux petites entreprises, "peut nous être très utile".
Le Pérou peut, de son cô té, contribuer à renforcer davantage cette coopération, eu égard à son expérience dans les domaines de la pêche et du textile.
Interrogé sur ses pronostics concernant les prochaines élections législatives et présidentielles, prévues en avril 2011 au Pérou, M. Fernandez a expliqué que "peut importe la couleur et l'appartenance politiques des candidats", la poursuite sur la voie de la consolidation de la démocratie et du renforcement de l'économie et des investissements doivent figurer en tête des programmes électoraux.
Concernant le 3ème Sommet Amérique du Sud/Pays Arabes (ASPA), qui se tiendra à Lima en février 2011, M. Fernandez a rappelé la mise en place d'une commission de haut niveau au Pérou pour suivre les préparatifs de cette rencontre, formulant le souhait de voir son pays tirer profit, à cette occasion, des expériences réussies du Monde arabe et du Maroc dans plusieurs domaines.
En visite de travail du 4 au 8 juillet au Maroc, à l'invitation du président de la Chambre des conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah, la délégation péruvienne comprend MM. Victor Andrés Garcia Belaunde, du parti de l'Action populaire, et Walter Ricardo Menchola Vasquez, président du groupe parlementaire du parti de Solidarité Nationale.
Cette délégation a eu lundi des entretiens avec M. Mohamed Cheikh Biadillah, et avec le président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid.
Dans un entretien avec la MAP , M. Fernandez, actuellement en visite de travail au Maroc à la tête d'une délégation de parlementaires représentant les différentes tendances politiques, a souligné que le projet "raisonnable" d'autonomie vise la recherche d'une "issue pacifique" à la question du Sahara "conformément au droit international", ajoutant que "la négociation et le dialogue demeurent à cet égard la meilleure voie".
Dans le même ordre d'idées, M. Fernandez a mis l'accent sur la "crédibilité" dont jouit le Maroc, "un pays qui a enregistré lors des dernières années de grands progrès dans la consécration de la démocratie".
Selon M. Fernandez, le séjour de la délégation péruvienne au Maroc, qui s'inscrit dans la continuité de visites précédentes de l'ancien président du congrès, M. Gonzalez Posada, est l'occasion "de nous enquérir in situ de la grande influence arabe en Amérique Latine, notamment au Pérou, et de nous informer de près" de la question du Sahara.
Il a précisé qu'à son retour à Lima, la délégation transmettra au congrès péruvien "les explications et les éclaircissements qui (leur) ont été données sur cette question".
Après avoir fait remarquer que l'image et les informations concernant le Monde arabe sont "généralement brouillées" en Amérique Latine, M. Vargas Fernandez a souligné que cette visite a permis à la délégation de constater la consolidation du processus démocratique au Maroc, "un pays ouvert sur le monde non seulement sur le plan politique mais aussi dans le secteur économique", et de s'informer du fonctionnement de l'expérience du système bicaméral, le parlement péruvien étant monocaméral.
Par ailleurs, le responsable péruvien a affirmé que les relations de coopération entre son pays et le Maroc sont "satisfaisantes mais demeurent en deçà des potentialités offertes" dans de nombreux domaines, et qui prédisposent Rabat et Lima à jouer un rô le de premier plan dans le renforcement de la coopération Sud-Sud.
Il a, à cet effet, mis l'accent sur l'héritage culturel commun des peuples marocain et péruvien, notamment en relation avec le patrimoine andalou et la présence de la langue espagnole.
Dans le cadre d'échange d'expériences et en vue de diversifier cette coopération, a-t-il dit, l'expérience "positive" du Maroc en matière d'agriculture et de techniques d'irrigation, ainsi que dans le domaine des microcrédits et de soutien aux petites entreprises, "peut nous être très utile".
Le Pérou peut, de son cô té, contribuer à renforcer davantage cette coopération, eu égard à son expérience dans les domaines de la pêche et du textile.
Interrogé sur ses pronostics concernant les prochaines élections législatives et présidentielles, prévues en avril 2011 au Pérou, M. Fernandez a expliqué que "peut importe la couleur et l'appartenance politiques des candidats", la poursuite sur la voie de la consolidation de la démocratie et du renforcement de l'économie et des investissements doivent figurer en tête des programmes électoraux.
Concernant le 3ème Sommet Amérique du Sud/Pays Arabes (ASPA), qui se tiendra à Lima en février 2011, M. Fernandez a rappelé la mise en place d'une commission de haut niveau au Pérou pour suivre les préparatifs de cette rencontre, formulant le souhait de voir son pays tirer profit, à cette occasion, des expériences réussies du Monde arabe et du Maroc dans plusieurs domaines.
En visite de travail du 4 au 8 juillet au Maroc, à l'invitation du président de la Chambre des conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah, la délégation péruvienne comprend MM. Victor Andrés Garcia Belaunde, du parti de l'Action populaire, et Walter Ricardo Menchola Vasquez, président du groupe parlementaire du parti de Solidarité Nationale.
Cette délégation a eu lundi des entretiens avec M. Mohamed Cheikh Biadillah, et avec le président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid.
mardi 6 juillet 2010
Naissance à Bruxelles de l'association "Coordination des jeunes du Sahara marocainen Europe"
Bruxelles,05/07/10- Une association baptisée "Coordination des jeunes du Sahara marocain en Europe" a été créée, lundi à Bruxelles, à l'initiative de jeunes marocains établis en Belgique dans l'objectif de défendre la cause légitime du Sahara marocain et faire face à toutes les tentatives visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume.
La création de cette coordination vise aussi à intensifier la mobilisation en Belgique et en Europe pour un règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara marocain et à oeuvrer pour la libération et le retour à la mère patrie des séquestrés marocains dans les camps de Tindouf en Algérie, tout en soutenant l'initiative d'autonomie dans les provinces du sud, a indiqué à la MAP, le président de cette structure, M. Ahmed El Harouch.
Cette nouvelle association se fixe également pour objectif d'organiser des manifestations et des rencontres pour informer l'opinion publique européenne de la justesse de la cause nationale, a-t-il ajouté, précisant que la coordination est ouverte à tous les Marocains et toutes les personnes appuyant le dossier de l'intégrité territoriale du Royaume.
Après avoir souligné que la proposition d'autonomie pour le Sahara s'inscrit dans le cadre d'un processus lancé par le Maroc pour le renforcement de la démocratie en tant que levier de développement, M. El Harouch a affirmé que l'ensemble des Marocains, partout dans le monde, apportent leur soutien "indéfectible" à ce projet qui a recueilli l'adhésion de la communauté internationale.
Il a également souligné la mobilisation constante de l'ensemble de la communauté marocaine établie à l'étranger derrière SM le Roi Mohammed VI, saluant à cette occasion les grandes avancées enregistrées au Maroc sous la conduite éclairée du Souverain.
M. El Harouch a de même assuré du soutien inconditionnel de la coordination aux réformes engagées au Maroc, faisant savoir que son association encouragera l'ensemble des jeunes sahraouis établis en Europe à investir dans leur pays d'origine.
Tout en condamnant la situation "déplorable des frères sahraouis" retenus dans les camps de Tindouf, M. El Harouch a appelé la communauté internationale à intervenir "de toute urgence" pour lever le blocus imposé aux séquestrés dans ces camps de la honte.
La création de cette coordination vise aussi à intensifier la mobilisation en Belgique et en Europe pour un règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara marocain et à oeuvrer pour la libération et le retour à la mère patrie des séquestrés marocains dans les camps de Tindouf en Algérie, tout en soutenant l'initiative d'autonomie dans les provinces du sud, a indiqué à la MAP, le président de cette structure, M. Ahmed El Harouch.
Cette nouvelle association se fixe également pour objectif d'organiser des manifestations et des rencontres pour informer l'opinion publique européenne de la justesse de la cause nationale, a-t-il ajouté, précisant que la coordination est ouverte à tous les Marocains et toutes les personnes appuyant le dossier de l'intégrité territoriale du Royaume.
Après avoir souligné que la proposition d'autonomie pour le Sahara s'inscrit dans le cadre d'un processus lancé par le Maroc pour le renforcement de la démocratie en tant que levier de développement, M. El Harouch a affirmé que l'ensemble des Marocains, partout dans le monde, apportent leur soutien "indéfectible" à ce projet qui a recueilli l'adhésion de la communauté internationale.
Il a également souligné la mobilisation constante de l'ensemble de la communauté marocaine établie à l'étranger derrière SM le Roi Mohammed VI, saluant à cette occasion les grandes avancées enregistrées au Maroc sous la conduite éclairée du Souverain.
M. El Harouch a de même assuré du soutien inconditionnel de la coordination aux réformes engagées au Maroc, faisant savoir que son association encouragera l'ensemble des jeunes sahraouis établis en Europe à investir dans leur pays d'origine.
Tout en condamnant la situation "déplorable des frères sahraouis" retenus dans les camps de Tindouf, M. El Harouch a appelé la communauté internationale à intervenir "de toute urgence" pour lever le blocus imposé aux séquestrés dans ces camps de la honte.
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Le projet d'autonomie, une solution idoine pour résoudre le conflit du Sahara (ONG britannique)

Rabat- La présidente de l'ONG britannique "Freedom For All", Mme. Tanya Warburg, a souligné, lundi à Rabat, que l'initiative marocaine d'autonomie est une solution idoine pour résoudre le conflit du Sahara.
Dans une déclaration à la presse, à l'issue d'un entretien avec le président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid, Mme. Warburg a indiqué que ce projet permettra aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf de rejoindre leurs familles au Maroc.
Elle a également souligné que son entretien avec M. Ould Errachid lui a permis d'être au fait de la réalité au Sahara et du contenu du projet d'autonomie dans les provinces du sud proposé par le Royaume pour trouver une solution définitive à ce conflit.
La présidente de l'ONG britannique a, par ailleurs, souligné qu'elle a pris connaissance, lors de cette entrevue, de la composition et des missions du CORCAS, exprimant son admiration pour le rôle joué par le Conseil qui contribue à la réalisation du développement économique et social des provinces du sud.
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lundi 5 juillet 2010
La France réitère son soutien au plan marocain d'autonomie pour le Sahara (François Fillon)

Paris- Le Premier ministre français, M. François Fillon, a réitéré, vendredi à Paris, le soutien de son pays à la proposition "pertinente" d'autonomie faite par le Maroc pour dépasser le statu-quo et résoudre le différend sur le Sahara.
"Cette proposition d'autonomie constitue la base la plus pertinente pour sortir de l'impasse", a dit le chef du gouvernement français au cours de la conférence de presse conjointe clô turant les travaux de la 10ème Réunion de Haut Niveau (RHN) maroco-française .
Pour la France, a-t-il souligné, "le statu quo ne peut pas être un objectif. Il faut un accord, absolument indispensable pour le développement et la sécurité de la région" du Maghreb arabe.
La France encourage les négociations autour de la proposition marocaine et soutient les efforts du Secrétaire général de l'ONU et de son envoyé personnel pour le Sahara pour parvenir à une solution, a ajouté M. Fillon.
De son cô té, le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, a rendu hommage à la position de la France et de son président, Nicolas Sarkozy, qui continue à clamer que la proposition marocaine d'autonomie est "sérieuse et crédible". La France, a-t-il relevé, est "à l'avant-garde des nombreux pays qui ont soutenu" le plan marocain.
L'offre marocaine promeut une "solution politique juste de ni vainqueur, ni vaincu" pour sauvegarder la sécurité et la paix dans la région et pour favoriser l'édification du Maghreb arabe, a souligné le Premier ministre, déplorant encore une fois la fermeture de la frontière terrestre avec l'Algérie, du fait de ce dernier pays.
M. Abbas El Fassi a attiré l'attention de la presse française sur la bonne volonté du Maroc. "Notre arme à nous c'est l'édification, la marche du développement et la promotion des droits politiques, économiques et sociaux" des sahraouis, contrairement au pays voisin qui se complait dans une position de statu quo sur la question du Sahara et dont "l'arme est justement l'achat des armes" et l'allocation d'importantes ressources de sa manne pétrolière et gazière à la propagande et au soutien du "Polisario".
Le Premier ministre s'est dit "très confiant" au vu de la situation qui prévaut dans les provinces sahariennes.
Plus de 80 pc des sahraouis ont choisi la marocanité et vivent sur le territoire où ils jouissent de tous leurs droits. Quant aux 20 pc éparpillés entre les camps de Tindouf et la Mauritanie, "ils essaient de rentrer au bercail".
Les séquestrés de Tindouf sont de plus en plus nombreux à rentrer au Maroc et ils sont de plus en plus jeunes, a-t-il relevé.
En conclusion, M. Abbas El Fassi s'est dit "optimiste" quant à l'aboutissement de la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, car même les "pays qui y sont les moins favorables concèdent qu'il y a enfin une proposition concrète pour consolider la paix et édifier l'Union du Maghreb Arabe", a-t-il dit.
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Saadani Maa Alainine: le "polisario", de la cruauté à l'état pur

Rome, - Mme Saadani Maa Alainine, acteur associatif marocain et militante pour les droits de l'homme, a souligné le caractère sanguinaire du "polisario" et la cruauté de ses pratiques à l'encontre de quiconque s'aviserait de contrarier ses vils desseins.
Mme Maa Alainine, qui a fait partie de la délégation de Sahraouis marocains représentant la société civile ayant visité récemment l'Italie, a évoqué à cet égard son propre vécu et les souffrances qu'elle a endurées dans sa propre chair suite à la liquidation de son père et aux tortures qu'elle a subies ainsi que sa mère.
"Mon père a été assassiné à coups de mitraillette sous mes propres yeux", a indiqué la militante sahraouie dont les propos ont été rapportés par le journal "La Nazione" d'Empoli.
"C'était pour moi un choc indicible", a-t-elle affirmé dans l'article qui lui a été consacré par ce journal de Toscane (centre) sous le titre : "La douloureuse vérité du peuple sahraoui ".
Mme Maa Alainine a fait état, dans ce même cadre, d'un autre épisode de sa "tragique histoire" : son exil forcé pendant des années à Cuba pour être "rééduquée", selon la formule utilisée par les agents du "polisario".
Devant la cruauté à l'état pur dont fait preuve le "polisario", la militante sahraouie a appelé les pourvoyeurs d'aides à "chercher à comprendre" la réalité du problème, soulignant le caractère dénué d'objectivité de l'alignement "à sens unique" sur les thèses des séparatistes au nom d'une quelconque solidarité.
Le journal "L'eco di Bergamo" (l'écho de Bergame) avait également reproduit, il y a quelques jours, des extraits des témoignages poignants de Mme Maa Al Ainaine sur les violations systématiques des droits humains dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Ce journal de Lombardie (nord) s'était notamment fait l'écho des propos de la militante sahraouie soulignant que "les violations des droits humains sont érigées en système dans les camps où les agents du +polisario+ mortifient la population et la contraignent à vivre dans une prison à ciel ouvert ".
Relatant son propre vécu, la militante sahraouie, avait affirmé être l'exemple même des victimes de ces violations, précisant n'avoir connu son père, qui avait été enrôlé de force, qu'à l'âge de 5 ans et que celui-ci avait fait l'objet, avant sa liquidation, de tortures suite à des accusations de trahison, ce à quoi elle sera soumise, elle aussi, ainsi que sa mère.
Mme Maa Alainine avait évoqué également le douloureux épisode de sa déportation, en compagnie d'autres enfants, à l'âge de 9 ans à Cuba où, a-t-elle affirmé, elle avait été maintenue sans aucun contact avec sa famille durant 18 ans.
"C'est là la stratégie appliquée par le +polisario+ pour endoctriner les jeunes, maintenir sous contrô le la population des camps et continuer à disposer de +fidèles+ ", avait-elle indiqué en mettant l'accent sur les indescriptibles souffrances imposées par les séparatistes aux femmes et aux enfants et l'exploitation de la situation de ces derniers pour obtenir des aides humanitaires qu'ils détournent à leur profit.
Mme Saadani Maa Alainine a effectué récemment une visite en Toscane (centre) et en Lombardie (nord), en compagnie de M. Ghallaoui Sidati, ex-représentant du "polisario" en Italie et M. Lahcen Mahraoui, universitaire et membre du Conseil Royal Consultatif des affaires sahariennes (CORCAS).
En Toscane, la délégation de Sahraouis marocains a tenu une rencontre avec un haut responsable de la région au cours de laquelle elle a mis en évidence la réalité de l'affaire dite du Sahara et la pertinence du projet d'autonomie proposé par le Maroc.
Cette rencontre, qui a eu lieu à Florence, a été également l'occasion pour les membres de la délégation d'éclairer, à partir de leur propre vécu, Mme Maria Dina Tozzi, responsable de l'activité internationale au niveau régional, qui a été déléguée par le président de la Région, M. Enrico Rossi, sur la responsabilité qui est celle de l'Algérie dans cette affaire.
En Lombardie, la délégation a livré, lors d'un séminaire à Bergame, des témoignages poignants sur cette question et sur les atrocités commises par les hordes du "polisario" à l'endroit de quiconque s'aviserait de contrarier leurs vils desseins ou de prétendre au plus élémentaire des droits.
Les membres de la délégation ont également mis à nu, à coups de détails, l'instrumentalisation du "polisario" par les gouvernants d'Alger et sa véritable nature sanguinaire et éradicatrice.
Outre les liens historiques ayant toujours existé entre le Maroc et son Sahara, les interventions des membres de la délégation ont, durant ce séminaire tenu sous le thème: "Conflit du Sahara : passé, présent et perspectives", permis de jeter la lumière sur la genèse de la création du "polisario" du temps de la colonisation espagnole. Elles ont également éclairé l'assistance sur des épisodes dramatiques vécus par les populations séquestrées des camps de Tindouf et sur le rôle joué par le "polisario" au service de visées hégémoniques sans rapport avec une quelconque prétendue " cause sahraouie".
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