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mercredi 23 mars 2011

L'AIPD demande la levée du siège imposé aux séquestrés dans les camps de Tindouf



Genève- L'Action Internationale pour la Paix et le Développement (AIPD) a demandé instamment, mardi, au Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU de prendre les mesures nécessaires pour que soit levé le siège imposé, depuis trois décennies, à la population sahraouie retenue dans les camps de Tindouf afin qu'elle puisse retourner à sa patrie, le Maroc et y jouir de tous les droits économiques dont bénéficient leurs frères et soeurs sahraouis.
M. Hamdi Cherifi, délégué de l'AIPD, qui intervenait en plénière de la 16ème session du CDH, a rappelé que la Déclaration et le Programme d'action de Vienne stipulent que ''la Conférence mondiale sur les droits de l'homme réaffirme que le droit au développement, tel qu'il est établi dans la Déclaration sur le droit au développement, est un droit universel et inaliénable qui fait partie intégrante des droits fondamentaux de la personne humaine".

L'intervenant a regretté que les dispositions de ladite Déclaration continuent d'être violées dans de nombreuses régions du monde, en particulier celles placées sous le contrô le de milices armées.

Il a fait savoir, à ce propos, que la population sahraouie retenue malgré elle dans les camps du Polisario constitue une illustration du refus de permettre l'accès aux dispositions de la Déclaration de Vienne.

Il a signalé qu'en raison de leur vulnérabilité, ces populations, sous le contrô le de milices armées, n'ont pas les moyens d'exercer les droits énoncés dans la Déclaration et le Programme d'action de Vienne.

Il est d'autant plus regrettable et paradoxal, a déploré, M. Cherifi, que certains pays qui ont adhéré aux dispositions de la Déclaration de Vienne soutiennent des groupes séparatistes et les accueillent sur leur territoire, se dérobant ainsi à leurs obligations.

L'ONG a rappelé, à cet égard, que comme il est dit dans la Déclaration sur le droit au développement, la personne humaine est le sujet central du développement. Si le développement facilite la jouissance de tous les droits de l'homme, l'insuffisance de développement ne peut être invoquée pour justifier une limitation des droits de l'homme internationalement reconnus, a encore rappelé M. Cherifi.

La Colombie réaffirme qu'elle ne reconnaît plus la prétendue "rasd" depuis 2001


Bogota- Le ministère colombien des Relations extérieures a réitéré que la Colombie maintient, depuis 2001, la même position à l'égard de la question du Sahara.

Dans une lettre adressée à la Présidence de la Chambre des députés, la vice-ministre aux affaires multilatérales, Mme Patti Londono Jaramillo, rappelle que "la Colombie a décidé dès 2001 de geler la reconnaissance de la +rasd+".

Dans cette lettre, datée du 4 mars et à laquelle la MAP a pu avoir accès, la responsable colombienne souligne également que son pays "a maintenu depuis lors sa position d'appui" aux efforts de règlement déployés sous l'égide des Nations Unies.

Cette précision du gouvernement colombien intervient à la suite des prises de position du député Navas Talero, de la coalition de gauche "Polo Democratico Alternativo", en faveur des séparatistes et son activisme notamment pour célébrer le 26ème anniversaire des soi-disant relations bilatérales entre la Colombie et la prétendue "rasd".

Cette démarche du député Navas Talero s'inscrit dans le cadre de la campagne de désinformation menée par les milieux hostiles à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, cherchant à faire croire à l'opinion publique l'existence de soi-disant relations entre la Colombie et les séparatistes.

Le "Pole démocratique alternatif" est une organisation politique qui regroupe plusieurs formations de gauche, dont des dirigeants de l'ex-guérilla du "mouvement du 19 avril" (M-19), démobilisée en 1990).

mardi 22 mars 2011

Une ONG africaine dénonce les violations des droits de l'homme à Tindouf



Dakar, - L'ONG africaine "Action Internationale pour la paix et le développement dans la Région des Grands Lacs" (AIPD) a dénoncé les violations des droits de l'homme dans les camps de détention à Tindouf et appelé la communauté africaine à faire pression pour assurer "la liberté d'expression et de mouvement des populations de Tindouf".

"La société civile africaine suit de très près les développements de la question du Sahara. Les droits de l'Homme sont violés à Tindouf. Le dernier cas le plus médiatisé est celui de l'arrestation de Moustapha Ould Selma par le polisario à cause de son opinion favorable au projet d'autonomie proposé par le Maroc", a déclaré le président de l'AIPD, M. Maurice Katala, cité par le site d'information "Africaguinee".

Au nom de son ONG et du Comité International pour la Charte africaine (CIRACl), M. Katala a lancé un appel à toutes les bonnes volontés pour contribuer à la résolution du conflit du Sahara qui handicape les efforts d'intégration sur le continent africain.

"Nous saisissons cette occasion pour lancer un appel pour garantir la liberté d'expression et de mouvement des populations de Tindouf pour faciliter l'application du plan d'autonomie proposé par le Royaume du Maroc pour le Sahara", a-t-il ajouté.

"Notre engagement n'est pas partisan, mais seule une Afrique unie peut relever les nouveaux défis du développement du continent", a affirmé M. Katala qui s'exprimait au nom de son ONG dans le cadre d'un rapport sur "la liberté d'expression dans les zones de conflits".

jeudi 17 mars 2011

Le père de Mustpaha Salma lance à Genève un appel au HCR pour que son fils soit fixé sur son sort



Genève - M. Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud, père de Mustpaha Salma, a lancé, mercredi à Genève, un appel pressant au Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), demandant à ce que son fils, qui se trouve actuellement en Mauritanie après avoir été arrêté puis expulsé par le polisario, puisse choisir le pays où il désire s'établir.
Cela fait maintenant presque quatre mois que Mustapha Salma est en situation de transit en Mauritanie et le HCR peine à lui trouver un pays d'accueil de son choix, lui permettant de se réunir définitivement avec sa famille, a déploré M. M. Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud, qui a, à cet effet, invité l'agence onusienne à assumer toute sa responsabilité pour que son fils puisse enfin être fixé sur son sort.

Après avoir exprimé ses remerciements au HCR pour les efforts consentis pour régler cette affaire, il a lancé un appel à la communauté internationale, aux défenseurs des Droits de l'Homme et aux personnalités du monde juridique à s'employer pour aider son fils à sortir de cette situation.

M. Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud, qui participait à une conférence organisée, au Palais des Nations, en marge de la 16ème session du Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU, est revenu, sur les circonstances dans lesquelles son fils, ainsi que d'autres membres de sa famille, se sont retrouvés dans les camps de Tindouf.

Il a rappelé que son calvaire débuta après qu'un groupe de miliciens séparatistes du front polisario se soit attaqué à son domicile en 1979 et enlevé trois de ses enfants, dont Mustapha qui avait l'âge de 11 ans.

Suite à ce déchirement familial qui a duré 31 ans, Mustapha a décidé de me rendre visite à Es-Smara afin de prendre de mes nouvelles et après 4 mois dans les provinces du sud du Maroc, il a pu constater de lui même, in situ, le degré élevé du développement socio culturel et économique atteint par les villes du Sahara ainsi que la liberté d'expression et de mouvement qui y règnent, a-t-il raconté.

Il a ajouté qu'après plusieurs contacts avec les populations sahraouies, Mustapha a pu relever l'impact positif du projet d'autonomie proposé par le Maroc comme solution définitive à la question du Sahara.

Mu par ces considérations et convaincu par la nécessité de participer à la résolution de ce problème, a-t-il dit, il a décidé d'adhérer à ce projet et de communiquer ses bienfaits, à son retour aux camps, aux populations des camps de Tindouf. Mais, a-t-il dénoncé, les dirigeants du polisario lui ont réservé un traitement inhumain en procédant à son arrestation et à son éloignement des camps où vivent encore les membres de sa famille.

mercredi 16 mars 2011

L'Algérie interpelée devant le Conseil des Droits de l'Homme sur l'affaire Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud



Genève, - L'Algérie a été épinglée, mardi, en plénière du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU (CDH) à Genève, pour sa responsabilité concernant le calvaire de Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud, interdit de retrouver sa famille dans les camps de Tindouf.

Le délégué de l'Action Internationale pour la Paix et le Développement dans la région des Grands Lacs (AIPD), M. Hamdi Cherifi a en effet dénoncé devant le Conseil des droits de l'homme (CDH) les violations systématiques de la liberté d'expression et de mouvement dans les camps de Tindouf, citant le cas de M. Mostapha Salma comme un exemple flagrant à cet égard.

M. Cherifi a rappelé que cet ancien directeur de la police du polisario a été privé de son droit de s'exprimer librement par les milices de ce mouvement pour la simple raison qu'il avait exprimé une opinion différente de celle du Polisario et l'Algérie, en soutenant la proposition marocaine d'autonomie pour la région du Sahara. Après avoir été emprisonné pendant plusieurs semaines, a-t-il indiqué, M. Ould Sidi Mouloud a été empêché par les milices du Polisario d'accéder aux camps de Tindouf en Algérie, où le reste de sa famille est détenu. Il est maintenant dans l'incapacité de retrouver sa femme et ses enfants, a-t-il ajouté.

Alors que les milices du Polisario, soutenues par l'Algérie, continuent de faire la sourde oreille, le Conseil des droits de l'homme a la responsabilité de traiter les situations de violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, y compris les violations flagrantes et systématiques du droit à la liberté d'expression, ce qui nécessite une action urgente de la communauté internationale, a indiqué le représentant de l'AIPD.

Il a fait savoir que le cas de M. Ould Sidi Mouloud n'est qu'un exemple de milliers d'autres cas de violations de la liberté d'expression commises au quotidien dans les camps de Tindouf, où la population est maintenue en captivité et soumise aux traitements les plus cruels et inhumains, à la merci des milices du Polisario avec la bénédiction de l'Algérie et de sa sécurité militaire.

Il a souligné que l'Algérie devrait se conformer aux traités internationaux que ce pays a signés et permettre le retour de Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud auprès de sa famille.

L'intervenant a exhorté le Conseil des droits de l'homme à prendre les mesures nécessaires pour assurer le retour en toute sécurité de M. Ould Sidi Mouloud dans les camps de Tindouf, et de s'assurer qu'il sera en mesure d'exprimer ses points de vue librement à son arrivée dans ces camps. La fiabilité de ce Conseil dépend de son aptitude à permettre à M. Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud de retrouver sa famille et aux populations des camps de Tindouf d'exprimer librement leurs opinions, a-t-il conclu.

L'IDC impute à l'Etat algérien la responsabilité des exactions commises dans les camps de Tindouf


Genève, - L'Internationale Démocratique Centre (IDC), une organisation rassemblant les partis centristes de plus de 100 pays, a affirmé, mardi, devant le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU, que l'Etat algérien assume la responsabilité des exactions commises dans les camps de Tindouf, en territoire algérien.

L'ONG attire l'attention du Conseil des droits de l'homme sur une situation de déni grave des droits des l'homme dans l'histoire contemporaine, en l'occurrence celle qu'endurent les populations confinées dans des camps de concentration de Tindouf, en territoire algérien, administrés par le Polisario, soutenu et armé par l'Algérie, a indiqué le délégué de l'IDC, M. El Mami Ahl Ahmed Brahim, qui intervenait en plénière de la 16ème session du CDH.

M. El Mami a précisé que les gens qui vivent dans ces camps ne sont pas en mesure d'exercer leurs droits fondamentaux à l'emploi, à l'éducation, à l'opinion et au mouvement, tout en dénonçant le déplacement forcé dans les camps de centaines d'enfants condamnés à l'exil dans des circonstances dramatiques et le détournement massif de l'aide internationale, pendant que les populations continuent à manquer de nourriture et de médicaments.

L'Etat algérien, le bras qui finance le Polisario, est responsable au même titre que les milices de ce mouvement mercenaire des exactions qui se déroulent dans ces camps, a souligné le représentant de l'IDC, qui a appelé le CDH et la communauté internationale à amener l'Algérie à assumer ses responsabilités quant à cette situation.

L'Internationale Démocratique Centre a également invité les organisations internationales et l'ONU à exercer des pressions sur le Polisario et l'Algérie pour les pousser à respecter le droit international et à permettre le recensement et l'enregistrement des populations des camps de Tindouf, à faire bénéficier ces dernières de la liberté de choisir le pays où elles désirent s'établir et à protéger l'aide humanitaire qui leur est destinée.

L'intervenant s'est, aussi, élevé contre la détention arbitraire et l'éloignement des camps de Tindouf de M. Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud, ancien chef de la police du Front Polisario, aujourd'hui empêché de retrouver ses cinq enfants et sa femme pour avoir tout simplement exprimé sa préférence pour le plan d'autonomie proposé par le Maroc pour régler le conflit du Sahara.

L'Internationale Démocratique Centre est une organisation politique internationale regroupant des partis d'orientation centriste. Ses deux principales organisations régionales sont le Parti populaire européen et l'Organisation démocrate-chrétienne d'Amérique, surtout présente en Amérique latine. Elle défend les valeurs de démocratie et de justice ainsi que l'Etat de droit.

jeudi 10 mars 2011

Nouveau round de pourparlers informels sur le Sahara fin mai (Ross)



Mellieha (Malte), 09/03/11- L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross, a annoncé, mercredi après-midi à Malte, l'organisation d'un nouveau round de pourparlers informels sur le Sahara fin mai prochain.

"Les parties ont décidé d'aborder lors de la prochaine réunion informelle, prévue fin mai 2011, des sujets de discussion, tels que les ressources naturelles et le déminage", a déclaré M. Ross à l'issue du 6ème round de ces négociations tenu à Mellieha (Malte), du 7 au 9 mars.

Elles ont également examiné "des mesures d'apaisement et les moyens d'éviter toute sorte de provocation qui pourrait avoir un impact négatif sur le processus de négociations" et convenu de prévoir "des mesures complémentaires au travail" de l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, a-t-il ajouté.

Au sujet des mesures de confiance, il a souligné que les délégations du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du ploisario ont évoqué à Malte les résultats de leur rencontre avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), en février dernier à Genève, et "confirmé leur soutien" à la mission technique du HCR qui se déroulera en avril prochain en vue de "réunir les meilleures conditions" pour l'organisation des visites familiales par voie terrestre, de part et d'autre.

La 6ème réunion informelle, tenue à Malte, s'est déroulée dans une "atmosphère d'engagement sérieux, de franchise et de respect mutuel", a assuré M. Ross, notant qu'à la fin de la session "chaque partie a continué à rejeter la proposition de l'autre comme base unique des négociations à venir".