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mercredi 8 juillet 2009

Terrorisme ; Le Maroc en pôle position

Terrorisme ; Le Maroc en pôle position


L’Algérie pensait faire un bon coup en proposant et en mettant sur pied une force militaire pour combattre les groupes affiliés à « Al Qaïda » au sud du Sahara. Le Maroc a refusé d’y participer parce qu’Alger y a impliqué le «polisario», mais surtout parce qu’elle a combattu ce projet il y a 3 ans, et qu’elle ne recherche pas l’efficacité mais l’instrumentalisation politique.
Malheureusement pour les sicaires de Bouteflika, les grandes puissances connaissent la réalité du terrain. Elles ont demandé au Maroc d’être partenaire en dirigeant le pôle « renseignements », une reconnaissance du rôle central de Rabat dans la lutte anti-terroriste. Alger ne donnera que la chair à canon !

Proposition marocaine d’autonomie du Sahara Pourquoi elle est juridiquement valide?

Proposition marocaine d’autonomie du Sahara Pourquoi elle est juridiquement valide?



Proposition marocaine d’autonomie du Sahara Pourquoi elle est juridiquement valide







L’«Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara» n’est pas une vue de l’esprit. Elle est née de l’inspiration d’un arsenal de textes juridiques modernes dont la validité institutionnelle et constitutionnelle a été certifiée par les droits international, européen, américain, indien…etc. Analyse.



Le premier élément de base cité (point 11) par le texte de l’Initiative marocaine souligne, en effet, les sources de l’inspiration marocaine. Il y est écrit : « Le projet marocain d’autonomie s’inspire des propositions pertinentes de l’ONU et des dispositions constitutionnelles en vigueur dans les Etats géographiquement et culturellement proches du Maroc, et s’appuie sur des normes et standards internationalement reconnus ». Situé à une dizaine de kilomètres du vieux continent, le Maroc ne pouvait ignorer les avancées démocratiques considérables accomplies au sein de l’Union Européenne au registre de l’autonomie régionale. Il ne pouvait a fortiori se priver de l’expérience espagnole en la matière, d’autant que notre voisin du nord n’est autre que l’ancienne puissance occupante du Sahara marocain. Mais, plus globalement, il se devait de puiser son inspiration dans la littérature juridique européenne en matière d’autonomie. Ainsi, la «Charte européenne d’autonomie locale» du 15 octobre 1985 autant d’ailleurs que le projet de «Charte d’autonomie régionale» telle que déclinée par la Recommandation 34 (1997)1 du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux de l’Europe ne pouvaient ne pas influencer le projet marocain. Jouissant d’une existence s’étalant sur plus de douze siècles, l’Etat marocain ne peut craindre quelque fissuration de la nation à vouloir ainsi tenter une régionalisation allant jusqu’à l’autonomie la plus large pour ses provinces sahariennes. L’égrainement des différentes dispositions de l’Initiative marocaine permet d’authentifier la conformité du projet marocain aux standards internationaux. Le Pr Jean-Christophe Robert, Maître de conférences en Histoire de droit à l’Université de Perpignan Via Domitia, ne s’y est trompé en affirmant que « la proposition marocaine, qui intègre les standards démocratiques européens, n’a pas manqué de satisfaire les exigences propres à la démocratie territoriale, en prévoyant des organes élus, un pouvoir auto-constituant, les ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et une garantie constitutionnelle ». Il fait d’ailleurs observer que le Plan marocain d’autonomie «va même parfois au-delà des préconisations de la Charte européenne d’autonomie régionale». Lors d’une rencontre organisée à l’Université Lyon III sur le thème : « Les statuts d’autonomie régionale en droit comparé à la lumière de l’initiative marocaine d’autonomie de la région du Sahara », M. François-Paul Blanc, Professeur à la faculté internationale de droit comparé (Université de Perpignan), a, quant à lui, souligné que « le Plan d’autonomie est un projet extrêmement avancé de par les principes démocratiques qui ont présidé à son élaboration », mettant en exergue «les convergences qui existent entre ce projet et l’autonomie en vigueur dans un pays « unitaire » comme l’Espagne, notamment ».



Similitude des textes marocain et européen

C’est dire la qualité des sources d’inspiration de l’Initiative marocaine qui a pu ainsi recueillir l’approbation, parfois l’admiration, des nations les plus démocratiques de la planète, à commencer par le Royaume Uni, la France et les USA. Il n’est que de comparer quelques dispositions de l’Initiative marocaine avec les textes européens pour se rendre compte du contenu très avancé de cette dernière. Dans son point 5, celle-ci affirme : « Ainsi, les populations du Sahara géreront elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives. Elles disposeront des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et participeront, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume ». Pour mettre en musique cette large autonomie, des pouvoirs législatifs et exécutifs sont accordés à un Parlement régional et à un Gouvernement tout aussi régional. Dans les points 19, 20 et 21, il est stipulé que «le Parlement de la Région autonome du Sahara sera composé de membres élus par les différentes tribus sahraouies, et de membres élus au suffrage universel direct par l’ensemble de la population de la Région. La composition du Parlement de la Région Autonome du Sahara devra comprendre une représentation féminine appropriée. Le pouvoir exécutif de la région autonome du Sahara sera exercé par un Chef de Gouvernement élu par le Parlement régional ». Ces points sont à comparer avec les citations suivantes puisées dans la «Charte européenne d’autonomie régionale» : « Les régions sont dotées d’une assemblée représentative et d’un organe exécutif, sans préjudice des diverses formes de participation des citoyens à la prise de décision. L’assemblée est élue au suffrage libre, secret, direct et universel. Sauf en cas d’élection directe par la population, l’organe exécutif doit être responsable devant l’assemblée aux conditions et selon les modalités prévues par le droit interne de chaque Etat partie à la présente Charte». Même au niveau de la coopération inter-régionale à l’international, la similitude entre les textes marocain et européen est cinglante. Jugeons-en : l’Initiative marocaine affirme dans son point N°15 : «La Région Autonome du Sahara peut, en concertation avec le Gouvernement, établir des liens de coopération avec des Régions étrangères en vue de développer le dialogue et la coopération inter-régionale ». Dans son article 8, la «Charte européenne d’autonomie régionale» ne dit pas autre chose : «Dans les domaines qui relèvent de leurs compétences, les régions sont fondées, le cas échéant dans le respect des procédures établies par le droit interne, à entreprendre des actions de coopération inter-régionale ou transfrontalière. Ces actions doivent se situer dans le respect du droit interne et des engagements internationaux de l’Etat».

Que dire face à tant de similitudes entre la proposition marocaine d’autonomie saharienne et les textes européens en la matière, sinon que le strabisme polisarien et la duplicité des gouvernants d’Alger ne visent que l’avortement d’une opportunité historique dont l’objectif ultime est bien celui de ramener l’ensemble maghrébin sur le chemin de la concorde et de la coopération. La posture négativiste des adversaires de l’intégrité territoriale marocaine est d’autant plus incompréhensible que le Royaume s’est engagé, notamment dans les points 27, 28 et 29 de l’Initiative, à soumettre tout accord définitif à un référendum avant d’inscrire l’autonomie du Sahara dans sa constitution. Des gages de bonne foi qui ne semblent pas venir à bout des tergiversations du binôme algéro-polisarien.

Alger ; Le 2e Festival panafricain ne fait pas l'unanimité

Alger ; Le 2e Festival panafricain ne fait pas l'unanimité


Les temps ne sont pas beaux pour le 2e Festival panafricain qui se tient à Alger. Cette manifestation soulève déjà des polémiques.

Ce Festival ne fait pas l'unanimité, malgré le montant exorbitant que coûte au contribuable algérien .L’Algérie a consacré 55,1 millions d’euros pour l’organisation de la deuxième édition de ce Festival.

Le Festival panafricain «PANAF » qui devrait rassembler pendant deux semaines de grandes vedettes africaines de la diaspora ne fait pas l’unanimité même en Algérie, car en dehors des grands idéaux qu’il prétend véhiculer, certains intellectuels et artistes dénoncent les incohérences du festival.

Comment l’Algérie peut porter le panafricanisme au moment où elle crée sous la pression de Bruxelles, des centres de rétention pour les immigrants illégaux, notamment subsahariens, qui voulaient se rendre en Europe.

Des artistes algériens regrettent que la plupart des têtes d’affiches du festival soient exilées en Europe. Même l’affiche du festival, confiée en 1969 à un peintre algérien, a été conçue cette année par Euro RSCG, une société de communication française.

L’autre incohérence du festival, c’est la participation de la chimérique RASD. Ce festival est un bastion où la RASD fait sa propagande en toute impunité, la RASD abuse de la culture panafricaine pour alimenter le conflit du Sahara. Le PANAF se veut la fête de l’unité africaine, mais le Maroc membre fondateur de l’organisation de l’Unité africaine, et pays multiculturel, vu la diversité de sa population arabe, africaine et berbère ,qui lui confère au une place importante dans le domaine culturel, n’a pas été invité à la fête. La politique n’est jamais très loin.

L’Algérie et le Polisario usent de la culture pour des fins politiques.

Cependant, au Sahara marocain est né la civilisation des « Bidane », qui a contribué à l’enrichissement de la civilisation arabo-musulmane, sous les tentes et sur le dos des dromadaires. La contribution esthétique et littéraire de cette civilisation était importante, elle a apporté au patrimoine poétique arabe de nombreuses œuvres et innovations, au moment au moment où cette poésie était en crise, pendant la période de récession. De nombreux festivals sont organisés annuellement dans cette région, comme c’est le cas avec "Rawafid Azawan", qui se veut un espace culturel international de rencontres, de dialogue et d'échange entre des créateurs et artistes venus de différents horizons

Aujourd’hui les sahraouis du sud du Maroc, refusent qu’on profite de leur culture pour deviser la civilisation arabo-musulmane, et africaine

Décès de la mère du président algérien Bouteflika



Décès de la mère du président algérien Bouteflika


La mère du président algérien Abdelaziz Bouteflika, Mansouriah Ghezlaoui, est décédée dans la nuit de dimanche à lundi à son domicile d'Alger, a annoncé l'agence algérienne APS.


Mansouriah Ghezlaoui était âgée de plus de 90 ans et son enterrement devait avoir lieu dans l'après-midi à Alger.

Témoignage de Paul Thiebaut sur la situation des droits de l’homme dans les provinces du sud du Maroc.

Témoignage de Paul Thiebaut sur la situation des droits de l’homme dans les provinces du sud du Maroc.




Par : Paul Thiebaut

Je ne vais pas trop m’étendre sur le dossier du Sahara occidental dans ses aspects politico-diplomatico-stratégique. Ce volet est trop compliqué pour le traiter dans un commentaire à la va vite. Il se trouve, cependant que je connais la région du Sahara occidental d’abord par mes études, et ensuite par le fait que je réside en Afrique du nord et que j’ai visité cette région au sud du Maroc.

Sur les aspects des droits de l’homme je peux donc témoigner dans la mesure où ayant des yeux pour voir et étant suffisamment attentif pour ne pas se laisser berner et prendre des vicies pour des lanternes j’ai pu me rendre compte par moi-même, que les villes du Sahara occidental ne sont ni sous état de siège, ni le théâtre de troubles ou d’agitation pas plus qu’elle ne sont marquées par une présence militaire, tel qu’on en voit dans les territoires qui sont vraiment objet de conflit de type lutte anti-coloniale ou de conflit entre les populations et des oppresseurs.

La situation vis-à-vis des droits de l’homme au Maroc de manière général et au Sahara occidental en particulier, a connu sur la dernière décennie un véritable saut qualitatif, avec le lancement d’un processus de réconciliation et de procédure de justice transitoire qui a été remarquable et a été remarqué.

Cela a soldé un lourd passif qui partout au Maroc avait marqué les années 60 et 70 et dont le volet sahraoui n’était ni plus lourd, ni moins mauvais que pour les autres régions.

Ce processus de réparation aussi bien morale que matériel des victimes de ce qui est généralement connu au Maroc sous l’appellation d’années de plomb, a été entrepris sur des années et a donné lieu à la mise en place d’une commission qui a fait des recommandations.

Mais tout cela ne veut pas dire bien entendu que tous les problèmes sont réglés. Il y a toujours des choses à réformer et à changer et en la matière tous les pays sont logés à la même enseigne à condition bien entendu, d’avoir déjà réglé les problèmes du passé en assurant et en garantissant les droits les plus fondamentaux. Ce qui est loin d’être le cas dans la région à laquelle appartient le Maroc et en particulier concernant les autres protagonistes du dossier du Sahara occidental, en l’occurrence le Polisario et l’Algérie.

En 2005, il y a eu effectivement des confrontations à Laayoune (chef-lieu du Sahara occidental), entre un groupe d’activistes du Polisario et les forces marocaines de l’ordre. L’affaire a fait l’objet d’enquête et les personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire, ont été amnésiées quand le roi Mohammed VI a mis en place le Conseil Consultatif des affaires sahariennes (Corcas : www.corcas.com).

Actuellement, ces mêmes personnes sont la preuve vivante du progrès que connaissent les droits de l’homme. Ces personnes dont certains sont devenus des habituées des institutions et fondations qui s’occupent de ce dossier, voyagent à l’étranger, attaque avec une grande virulence l’Etat marocain dont elles portent le passeport et rentrent tranquillement à Laayoune, Casablanca (capitale économique du pays) ou Rabat (capitale administrative), pour retourner à leurs occupations habituelles sans être inquiété.

La règle mise en place par les autorités marocaines, que chacun est libre de prêcher ce qu’il veut, y compris le séparatisme, à condition de ne pas utiliser la violence ou enfreindre le droit. Cette règle qui peut apparaître comme étant une banalité dans nos contrées européennes, était, il y a à peine une décennie, inconcevable dans ce pays où, il faut le reconnaître, il y a unanimité, y compris dans les rangs des Sahraouis unionistes, autour de l’unité du pays.

Maintenant il reste les cas que vous citez dans l’article ci-dessus. Je vous adresse, ce qui a été écrit par un militant associatif à ce propos : « La dernière affaire en date n’est pas moins scandaleuse que la précédente. Il s’agit d’une campagne tous azimuts, menée autour de trois grévistes de la faim, qui purgent une peine de prison de courte durée à la prison civile de Marrakech.

Ces trois personnes revendiquent principalement le statut de prisonniers politiques, puisque pour le reste, le bon traitement, le droit à la poursuite de leurs études supérieures, sont d’ordre général et sont exigible pour tout prisonniers.

Cette grève et la revendication de statut de détenu politique y référant sont relayées depuis des semaines par tous les activistes du Polisario dans le monde, à travers leurs blogs. Bien entendu la machine de propagande des camps de Tindouf présente ces citoyens marocains natifs de Guelmim, des militants de la cause du Polisario et les campagnes épistolaires aussi bien que les pétitions se démultiplient en leur faveur.

Les multiples missives des différentes adresses web du Polisario parlent de symbole de la lutte en évoquant les trois personnes. On répète à l’infini les mêmes mots sur la grave atteinte aux droits du peuple sahraoui, sur la catastrophe humanitaire qui se prépare si la négociation avec ces trois personnes n’est entamée l’inamovible Mohamed Abdelaziz, Secrétaire général du Polisario rédige à tour de bras lettre sur lettre à destination des instances onusiennes, en particulier le Secrétaire général de l’ONU….etc.

De nouveau, une simple enquête sur l’affaire de Ibrahim Beriaz, Ablagh Ali Salem et Abou Hassan Khallihenna, permet de découvrir la réalité simple que la campagne de désinformation du Polisario, digne des systèmes totalitaires les plus indécrottables, tente de travestir en portant atteinte à la vérité, à la cause des droits de l’homme et à la fin des fins y compris à la cause des trois personnes concernées, elles mêmes.

Le volet judiciaire de cette affaire n’a aucun rapport avec l’affaire du Sahara. Les trois personnes précitées n’ont été arrêtées ni dans une manifestation, pas plus qu’ils ne faisaient partie du groupe d’activistes, plutôt réduit, qui de temps en temps tente de susciter des violences au nom du Polisario, au Maroc.

Ces trois personnes qui se trouvent être des étudiants du troisième cycle, ne sont même pas tenus d’être présent en permanence à l’université où ils sont inscrits, celle de la ville de Settat. Ils disposent donc d’un temps libre suffisamment important pour exercer ce qui semble être leur passe temps favori, en l’occurrence la participation aux manifestations à caractère social.

C’est donc le cadre de l’une de ces manifestations qu’ils se sont fait arrêtés. Quelques semaines avant leur arrestation, un conflit entre les professionnels du transport et le gouvernement autour d’un projet de nouveau code de la route, donne lieu à une grève nationale des transporteurs. Une grève à laquelle plusieurs syndicats ont appelé, tandis ce qu’une partie d’autres organisations ont préféré poursuivre le dialogue et l’action au niveau du parlement, pour aboutir à une solution.

Il s’en suit donc une certaine concurrence entre le droit de grève garanti par la constitution et la loi et reconnu de ce fait par le gouvernement et la liberté de travail pour les non grévistes qui est aussi garanti par la loi.

Pendant les premiers jours les actions d’intimidation de la part des participants aux piquets de grève ont été efficaces et certains parmis ceux qui voulaient poursuivre le travail ont été obligés de s’arrêter.

Mais au fur et à mesure que le conflit se prolongeait, la lassitude touchait de plus en plus de personne et la reprise du travail de certains parmi les transporteurs a donné lieu à des confrontations violentes, cela a fini part obliger les autorités à intervenir pour protéger les biens et les vies des personnes grévistes aussi bien que non grévistes.

Les trois thésards de l’université de Settat se font donc arrêter pendant de l’une des confrontations qui ont opposées les protagonistes, nécessitant l’intervention des forces de police pour calmer les gens et éviter que l’affrontement ne dégénère comme en conflit ouvert, d’autres qui ont même occasionné des morts. Les activistes qui provoquent de la casse pendant des manifestations ou des mouvement sociaux sont inévitables dans toutes les régions du monde, en Europe, en Asie ou ailleurs.

Mais une chose est sure dans un Etat de droit la violence doit toujours être neutraliser et c’est ce qui a été fait.

Ibrahim Beriaz, Ablagh Ali Salem et Abou Hassan Khallihenna, ont, donc été arrêtés à cause de leur participation aux affrontements qui ont emmaillé la grève des transporteurs. Mais avec la procédure judiciaire qui a été ouverte à cette occasion, la justice constate que les trois prévenus faisaient déjà l’objet d’un mandat d’arrêt qui concerne des actes de violence qui ont eu lieu avant leur arrestation.

En 2008, des manifestations d’étudiants de l’université de Marrakech dégénèrent en bataille rangée avec les forces de police et donne lieu à la destruction de matériel et établissements universitaires. Les trois grévistes de la faim qui eux étaient inscrits à l’université de Settat, participaient à la bastonnade à près de

200 Km
de leur faculté, là où il n’avaient rien à faire, sauf pour des casseurs qui vont là ou il y a de la tension.

Ils seront donc jugés sur la base de ces faits et des témoignages recueillis par la justice à ce propos. Dans l’acte d’accusation les concernant et qui a été rendu public, il n y a rien qui concerne le Sahara occidental, dont ils n’étaient même pas originaires, puisque la ville de Guelmim, au nord de l’actuel Sakia El Hamra et Oued Eddahab, ne fait pas partie de la région objet du conflit avec le Polisario.

Cette clarification et le rejet de la confusion et l’amalgame provoqués et alimentés par le Polisario et les autorités algériennes, sont nécessaire d’abord dans l’intérêt des droits humains car faire de la revendication d’autre chose que le respect des droits d’un condamné de droit commun (droit à la dignité, à des conditions d’emprisonnement favorables qui préservent son intégrité physique et morale…) , tel que le statut de prisonnier politique ou d’opinion est tout simplement mensonge et injuste. » (Fin de citation) De l’autre coté on a le Polisario, organisation politico-militaire, version stalinienne, dont le secrétaire général depuis plus de 32 ans. Et depuis la même période, alors que le Maroc ne restreint aucun accès au territoire du Sahara occidental, à ce jour, le Polisario et les autorités algériennes n’ont jamais autorisé le HCR, à recenser les réfugiés des camps de Tindouf en Algérie. La différence est là

lundi 6 juillet 2009

Escalade militaire du Polisario à la veille des négociations informelles

02 juillet 2009
Escalade militaire du Polisario à la veille des négociations informelles


Comme à son habitude, et à l’approche de chaque nouveau round de négociation, le Polisario ne cesse de menacer de reprendre les armes .Des déclarations de guerre qui prouvent qu’il ne s’agit pas d’une entité crédible.



Le Polisario menace de nouveau de reprendre les armes, cette fois juste après les déclarations de l'émissaire des Nations Unies pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, qui s'est dit « optimiste » quand à l'organisation d'une « première rencontre informelle » entre le Maroc et le Front Polisario pour discuter de l'avenir du Sahara.



En l’espace de deux ans, en l’occurrence depuis les négociations de Manhasset les responsables du Polisario ont répété des dizaines de fois leur intention de reprendre les armes contre le Maroc. Ils ne ratent aucune occasion pour redire la même chose aux médias algériens et espagnols.



Cette fois, c’est le soit disant Premier ministre du gouvernement de la «République arabe sahraouie démocratique (RASD) », M. Abdelkader Taleb Omar qui s’est confié la mission de menacer de reprendre les armes, en déclarant à Alger que 18 ans de cessez-le-feu sans parvenir à un règlement de la question sahraouie sont « plus que suffisants ».A quoi ? et pourquoi faire ?





Cette menace irresponsable ne changera rien au cours des choses car la communauté internationale a déjà pris position en faveur du projet marocain d’une large autonomie dans les provinces du sud du royaume.



L’attitude du Polisario est un signe de désespoir face à des dissensions internes. Le Polisario n’a pas de moyens pour engager une guerre à moins que l’Algérie ait décidé de lui fournir des moyens pour attaquer le Maroc.





Cette menace est révélatrice de la situation dans la quelle se trouve le front Polisario, a savoir des luttes intestinales dues notamment au fait que certains de ses membres sont pour le retour au Maroc, et une acceptation du plan d'autonomie proposé par le Maroc.



La reprise des hostilités discréditerai d’avantage Alger au sein de la communauté internationale .Comment peut on prétendre à la neutralité dans cette affaire alors que l'on fourni des armes, la logistique, l’appuis politique et "diplomatique"……..

Des assassins devenus militants

Des assassins devenus militants


La Chambre criminelle près la Cour d'appel d'Agadir a confirmé, récemment la peine de 15 ans de prison ferme prononcée en première instance à l'encontre de Yahya Iaazza, principal accusé dans l'affaire d'assassinat du policier Abdelaziz Meski à Tan Tan.

La Cour a également confirmé le jugement (4 ans de prison) contre Lahcen Al-Fakir, Bouba Najm, Miyara Al-Moujahid, Mohamed Salmi, Mahjoub El Barkaoui, Charfi Salama et Abdelghani Baani, également poursuivis dans le cadre de cette affaire.

La peine d'un an de prison avec sursis prononcée en premier ressort contre Omar Al-Fakir a été aussi confirmée par la chambre.

En outre, la Cour a commué de 2 à 4 ans de prison ferme les peines contre Ali Bouamoud, Khalad Hassna, Mahjoub Ailal.

Elle a d'autre part fixé le montant total de 310.000 dirhams de dommages au profit des ayants droit de la victime.

La victime, Abdelaziz Meski ( 35 ans), avait été sauvagement agressé le 26 février 2008 à Tan Tan par des sympathisants du "polisario", alors qu'il accomplissait son devoir national.

Blessé à la tête, il a été transféré à un hôpital de Marrakech où il a succombé à ses blessures le 3 mars de la même année. Cette bande de criminels qui avaient assassiné à Tantan le policier Abdelaziz El Messki lors de l’exercice de sa fonction. Comme est devenu coutume dans les provinces du sud à chaque fois qu’un dealer, criminel ou autre est arrêté, il ou elle politise son cas pour échapper à la justice et acquérir la sympathie des militants des droits de l’Homme sur le plan international.

Ce jour la au tribunal, les accusés en les présentant devant les magistrats n’ont cessé de crier ‘’vive le front Polisario, référendum…’’.

Dans un communiqué de l’Association du Sahara marocain, cette dernière s’étonne de l’absence de toute réaction de la part des magistrats lorsque des éléments séparatistes parmi l’assistance à la fin de l’audience commencent à haute voix à insulter de tous les noms les magistrats et le souverain ainsi que scander des ‘’vives Mohamed Abdelaziz, vive la république…’’ devant tous les corps des services d’ordre.

«c’est un spectacle de désolation, l’Etat a été incapable d’appliquer la loi .» ,disait le communiqué de l’ASM .

Des soi-disant observateurs internationaux pro-polisario sous la coupole d’une algérienne de nationale française qui de toute façon établiront un rapport négatif et mensonger, étaient sur place pour soi-disant suivre ce procès ont pu en toute liberté se réunir après le procès avec les séparatistes d’intérieur parmi eux nombre d’étudiants universitaires, des aides financières ont circulé au moment où nos services de renseignements ne font que constater car leurs hiérarchies qui confond liberté d’expression et de circulation avec actions des services de renseignements de pays ennemis au Maroc.

Ce communiqué de l’ASM attire l’attention des responsable marocains qui veulent à tout prix faire belle impression sur le volet des droits de l’Homme aux instances internationale, qu’ils se trompent de politique, ils confondent liberté d’expression et collaboration avec service de renseignement étranger sachant que le prix sera très cher payé par le Maroc.