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jeudi 3 septembre 2009

Tripoli dément catégoriquement les propos prêtés au colonel Mouammar Kadhafi


Tripoli dément catégoriquement les propos prêtés au colonel Mouammar Kadhafi

Des sources officielles libyennes ont démenti mardi, de manière catégorique, les propos prêtés au guide de la révolution libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi, selon lesquels «l'unique solution possible à la question du Sahara passe par la voie d'un référendum d'autodétermination». Les mêmes sources soulignent que ces informations véhiculées par les médias des séparatistes du polisario sont «dénuées de tout fondement».

Dénonciation du jugement rendu contre l’agresseur des policiers



Dénonciation du jugement rendu contre l’agresseur des policiers

Le collectif des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara exprime son insatisfaction du jugement rendu par le Tribunal de première instance de Tan Tan contre Ennama Asfari.

Dans un communiqué du collectif des défenseurs des droits de l’Homme basé à Laâyoune et dont une copie est parvenue à ALM, ce groupement d’activistes en matière de droits de l’Homme dans les provinces du Sud s’est étonné du jugement rendu par le Tribunal de première instance de Tan Tan. En effet, ce jugement est qualifié de très «clément». Ainsi, il a condamné, jeudi dernier , à quatre mois de prison ferme le dénommé Ennama Asfari, principal accusé dans l’affaire d’agression contre des agents de police en service dans la ville. Le second accusé, quant à lui, a été condamné à deux mois de prison avec sursis.
Cette affaire remonte au 14 août lorsque les deux accusés avaient refusé de présenter leur carte d’identité aux agents de police, lors d’un contrôle de routine à l’entrée de la ville. M. Asfari, un repris de justice, était poursuivi en état d’arrestation pour «outrage à agent public lors de l’exercice de ses fonctions», «coups et blessures contre des agents de police» et «refus de présenter les documents du véhicule». Tandis que le second, poursuivi en état de liberté, était accusé de «refus de présenter la carte d’identité».
Agé de 39 ans, M. Asfari avait déjà été impliqué dans une agression contre des agents de police à Smara. Pour sa part, le collectif des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara craint que des pressions aient été exercées sur le corps magistral pour rendre un tel jugement qualifié de très clément à l’égard des deux accusés, malgré la gravité des actes commis par M. Asfari. «Le simple citoyen a le droit de s’interroger si des pressions ont été exercées sur les magistrats qui ont rendu ce jugement très clément, notamment après la campagne acharnée lancée par les séparatistes, qui ont fait d’Asfari un héros», a indiqué le communiqué. Selon les membres de ce collectif, des soi-disant observateurs internationaux pro-Polisario ont suivi ce procès. Ainsi, ils vont établir un rapport négatif et mensonger, alors qu’ils ont pu en toute liberté se réunir après le procès avec les séparatistes de l’intérieur et parmi eux, des étudiants universitaires.

L'ALGERIE LE SAHARA OCCIDENTALE ET LE BLOQUAGE DU MAGHREB



L'ALGERIE LE SAHARA OCCIDENTALE ET LE BLOQUAGE DU MAGHREB

Officiellement l’Algerie est partie concernee dans le conflit du Sahara Occidental qui plombe le Maghreb. Le Maroc, pour qui il s’agitd’une question nationale negocie directement avec le Polisario, en presence de responsables algeriens et mauritaniens. Inofficiellement, c’est a dire en verite et sur le terrain, les choses se dessine autrement. Alors que le Maroc accepte de neogocier directement avec le Polisario, la communaute internationale par le biais de Mr Pieter Van Valsum, l’envoye personnel du Mr. Ban Ki Moon le Secretaire General des Nation Unis au Sahara Occidental rend public que le monde n’est pas dupe que le pensent les diplomates algeriens, et que s’il tient comptes des formalites et des negociations directes entre le Maroc et le Poilisario, tout le monde sait qui est l’acteur principal en face du Maroc dans le conflit. Mr Van Walsum, dans son dernier rapport sur le Sahara Occidental rendu au Secretaire General des nations Unis ecrit ceci : "La principale raison pour laquelle je trouve intolérable le statu quo est qu’il est trop aisément accepté, par des partisans inconditionnels du polisario, qui n’ont pas vécu eux-mêmes dans les camps, mais qui sont convaincus que ceux qui y vivent préfèreraient y rester indéfiniment". Mr Van Walsum, qui a passe trois ans sur le dossier et qui a conduit quatre rounds de negociations, ne rend pas la faute au Polisario dans ce statut quo qu’il trouve intolerable et qui condamnerait une autre generation des Sahraouis de Tindouf a rester maintenu dans l’enfer des camps en Algerie. Non, l’acteur principal qui prolonge le conflit dans son vedict est l’Algerie qu’il decrit par un inconditionnel du cette organisation. Ce qu’il dit en clair, est que le Polisario suit les choses, et n’a pas grande influence sur le dossier et son evolution. Ceci n’a rien de nouveau. Les marocains le savent - et le disent depuis le debut, les algeriens le savent aussi, et ceux qui s’interessent au dossier n’en doutent pas. Il est interessant de noter certaines remarques pour avoir une idee plus claire de certains aspects, un peu ’bizarres’, qui marquent ce conflit et le role de l’Algerie dedans. Deja au debut du conflit du Sahara l’Algerie avait scelle son implication dans le conflit du Sahara par une action moins honnorable. Quelques semaines seulement apres la Marche Verte, le 18 décembre 1975 et en coincidence avec l’Aid Elkebir, une des fetes religieuses majeures, le president Boumedienne decide d’exproprier et d’expluser vers le Maroc quelques 360 mille citoyens ( !) pour la simple raison qu’ils detenaient des passports marocains. Ce drame reste inconnu de la communaute internationale. Dans le meme registre des violations des droits humains, le rapport sur les prisoniers de guerre marocains dans les mains du Plisario a Tindouf accable les responsables militaires algeriens pour leur implciation dans la troture et les executions. l’Algerie investit un effort considerable dans les couloirs des Nations Unis a faire face Au Maroc dans toutes les questions relatives au conflit du Sahara. Aucune activite, aucun geste et aucune parole du Maroc au sein de cette orgnaisation ne passe sans que l’Algerie y reagisse, d’une vehemence propres a ceux qui defendent une cause nationale. En dehors des Nations Unis la question du Sahara est presente dans toutes les relations internationales de l’Algerie. Les relations et la cooperation avec d’autres pays s’ameliore et se deteriorent selon leurs positions sur leconflit.L’exemple de l’Espagne illsutre au mieux cette realite. Quand l’Espagne d’Aznar avait une position moins amicale sur le Sahara envers le Maroc, les relations de l’Algerie avec ce pays etait marquees d’un entousiasme qui n’a tarde a tourner a des tensions plus ou moins dissimulees aussitot que Zapatero avait revise les positions de son predecesseur. Au niveau de l’opinion publique algerienne les faits refletent l’implication de l’Algerie dans le conflit du Sahara. Il ne se passe aucun evenement, petit ou majeur, en relation avec le Sahara sans qu’il ne soit rapporte dans les medias algriens. De position proche de celle de leur gouvernement leurs reactions arrivent souvent plus tot et sont plus ferventes que celles des medias marocains, pour qui il s’agit d’une question nationale. Les reactions qui contrent le Maroc ne s’arretent pas au seul sujet du Sahara mais s’etendent aux domaines de la dennonciation morale (drogue, prostitution, decadence etc.). L’implication de l’Algerie dans le conflit du Sahara revet parfois des formes etonnantes. Ainsi, alors que les artistes algeriens vistent le Maroc, ou ils se produisent regulierment, a leur gre, l’Algerie avait interdit a la star maroco-francaise Jamel Denbouze l’entree sur son territoire pour la premiere du film "Indigenes" qu’il avait coproduit et ou il joue un des roles, la raison pour ce refus etant les positions pro-marocaine de l’acteur. On pourrait multiplier les faits et les evidences de ce genre sur lesquels la communaute internationale a su se taire jusque la. Le rapport de Mr Walsum est a interpreter comme un cri contre cette situation pervertie, d’un pays, qui au nom de pretendus principes qu’il n’appliquerait pas sur son propre territoire, bloque tout le Maghreb et fait une guerre proxy a son voisin par le biais d’une organisation aux structures autoritaires et dont le chef n’a pas change depuis 30 ans.

Les autorités locales de Laayoune démentent les allégations sur le prétendu enlèvement d'une jeune sahraouie


Les autorités locales de Laayoune démentent les allégations sur le prétendu enlèvement d'une jeune sahraouie

Les autorités locales de Laayoune ont démenti catégoriquement mercredi les allégations du Polisario selon lesquelles la dénommée Ngiya Hawassi aurait été enlevée le 26 août dernier à Hay Moulay Rachid par des agents de police.

Réagissant aux informations mensongères véhiculées par la propagande des séparatistes, les autorités locales ont précisé que la ville de Laayoune n'a connu durant ces derniers jours aucune manifestation et qu'aucune personne n'a été arrêtée, ajoutant que ces allégations relèvent de l'intox et des campagnes insidieuses menées par le Polisario dans l'objectif de porter atteinte aux acquis réalisés par le Maroc dans le domaine de la promotion de la culture des droits de l'Homme et la consécration des libertés publiques.

Les mêmes sources ont souligné que ces agissements, qui visent à exploiter les mineurs d'âge, sont devenus une pratique courante des séparatistes, dont les objectifs et les instigateurs sont connus de tous, précisant que la dénommée Ngiya Hawassi, ainsi qu'une autre jeune répondant au nom de Yahat Rguibi, faisaient l'objet d'une campagne de propagande similaire, après avoir prétendu être victimes d'un rapt en février dernier, une information qui avait été immédiatement démentie.

Les autorités locales de Laayoune tiennent à préciser que les services de police s'acquittent de leur mission conformément aux règlements en vigueur et dans le strict respect des droits de l'Homme.

mercredi 2 septembre 2009

Bouteflika au sommet de Tripoli



Bouteflika au sommet de Tripoli

Le discours du président Bouteflika au sommet spécial de l'Union africaine de Tripoli mérite réflexion. En abordant la question des conflits en Afrique, le président a déclaré qu'il était « nécessaire et urgent d'apporter une réponse aux crises et aux conflits en adoptant une démarche globale qui intègre le traitement des causes des conflits et des tensions en Afrique, la lutte contre le terrorisme et la mise en place des instruments de réponse aux situations de belligérance, à l'instar de l'architecture africaine de paix et de sécurité.

Il faudrait dit il encore renforcer les mécanismes d'alerte rapide de l‘Union africaine et lorsqu'un conflit entre dans sa phase de règlement, conforter le processus de paix. » Comment ne pas souscrire à ses propositions et à la priorité qu'il a définie comme étant « la lutte contre le trafic des armes et contre le terrorisme qui alimentent le conflit en Somalie et les effets déstabilisateurs touchent toute la corne de l'Afrique voire au-delà ? Comment ne pas adhérer à son appel à « s'attaquer vigoureusement aux facteurs exogènes et aux éléments qui se nourrissent de ces situations. Le temps, a-t-il conclu lors de son intervention, est venu pour l'Afrique de gagner une autre bataille décisive, cette fois sur elle-même, en parvenant à mettre fin aux conflits qui pèsent sur son présent et contrarient ses projets d'avenir ».
Le discours que vient de prononcer le chef de l'état algérien est en fait, une déclaration de circonstance sans lendemain destinée à frapper les esprits et dont le contenu sera rapidement mis aux oubliettes.

Comment en effet lire cet engagement sans en référer à la situation actuelle du Maghreb ?
Au Maghreb, un conflit pèse sur le présent de toute la région et contrarie tous les projets d'avenir des pays maghrébins alimenté et nourri en cela par la diplomatie algérienne : le conflit du Sahara qui trente années durant aura pris en otage les peuples de la région et le développement économique des pays. M. Bouteflika qui a appelé la communauté internationale à « aider le continent à assurer son développement économique »pourrait peut être réfléchir aux conséquences de la fermeture des frontières entre le Maroc et l'Algérie. Après quinze années de fermeture qui obère ce développement en entravant les échanges commerciaux, économiques et humains engendrant ainsi un surcoût énorme pour l'économie des deux pays et pour les populations frontalières et une perte de 2%de croissance par année pour le Maghreb.

L'Algérie a répondu à l'appel des autorités marocaines d'ouverture de la frontière… par la mise en place d'un système de radars, premier du genre en Afrique qui permettra le contrôle électronique des frontières terrestres algériennes avec le Maroc. Le nouveau système comme le rapporte nos confrères algériens consiste en des caméras de haute précision implantées le long des frontières et munies d'infrarouges, de radars et d'appareils de détections. Des données pointues sont ainsi transférées aux brigades des gardes frontières. A quand les barbelés ?
Cette fermeture des frontières avec les conséquences d'un conflit artificiel contrarient les projets d'avenir de tous les pays de la région à commencer par ceux de l'Algérie où les émeutes éclatent dans plusieurs régions du pays comme le rapportent de nombreux témoignages sur la mal vie et la désespérance des Algériens, à l'instar ce premier septembre, du journal l'Expression qui titre « Cette colère qui fait peur » qui se nourrit des problèmes de fond, de « hogra » et de bureaucratie Mais l'un des témoignages les plus « douloureux » est sans doute celui, paru ce mois ci, dans la revue française « Diplomatie » sous la plume du président du RCD, Said Saidi, député de l'Assemblée algérienne qui écrit après avoir analysé la situation politique « Aujourd'hui, en Algérie tous les paramètres économiques et sociaux révèlent une régression dévastatrice.

Dotée d'un environnement qui lui permet de bénéficier du tourisme balnéaire, d'un désert qui est un véritable musée à ciel ouvert et d'un des plus beaux parcs archéologiques du Sud de la Méditerranée, l'Algérie a enregistré auprès des tour-opérateurs moins de 10 000 touristes en 2008 pendant que la Tunisie dépassait les 7 millions de visiteurs la même année. Le taux de chômage de 30%, masqué par des statistiques fantaisistes, affecte prioritairement la jeunesse qui voit débarquer dans son pays une main d'œuvre chinoise occupant jusqu'aux postes de travail les moins qualifiés. Plus de 2 millions d'hectares irrigables sont en jachère dans un pays qui importe la quasi-totalité de ses besoins alimentaires. Les maladies qui avaient été éradiquées à la fin des années 70 réapparaissent et en 2009, c'est-à-dire près d'un demi siècle après l'indépendance, les recettes en devises de l'Algérie dépendent à plus de 98% des hydrocarbures ….»
Concernant la politique étrangère de son pays, le député souligne qu'à « trop vouloir privilégier une stabilité - au demeurant de plus en plus incertaine - contre la démocratisation « trop aléatoire », l'arc latin de la Méditerranée, à l'inverse des États-Unis qui viennent d'exprimer publiquement « leur préoccupation » devant la supercherie des dernières présidentielles, risque d'hypothéquer toute forme de coopération équilibrée et durable dans la région.

L'illégitimité chronique est toujours génératrice d'abus, c'est-à-dire de corruption endémique et de violations des droits humains ; ce qui provoque inévitablement des affrontements entre le dirigeant et le citoyen qui, à terme, se transforment en rupture entre l'Etat et la société.
Ventre mou de la région, l'Algérie est le terrain choisi par Al Qaïda pour investir l'espace nord africain et s'étendre sur la zone péri saharienne avec l'arrière pensée de disposer d'une base avancée vers l'Europe occidentale.
C'est à partir de l'Algérie que sont lancées les grandes opérations terroristes dans toute la région. Au-delà d'une probable contamination du voisinage immédiat, d'aucuns commencent à redouter l'impact de cet activisme sur les expériences de démocratisation méritoires mais encore fragiles menées par des pays comme le Sénégal, le Ghana ou le Bénin si l'Algérie continue à hésiter entre gouvernance transparente et clientélisme prédateur.

Dit d'un mot l'Algérie, du fait de son histoire, de sa position et de ses ressources ne sera pas un acteur géostratégique neutre. Elle a vocation à être une zone de transmission et d'amplification du meilleur comme du pire.
Pour l'instant les 150 milliards de dollars de réserve de change dont dispose le régime travaillent au maintien du statu quo.

Les dirigeants qui se persuadent que cette manne leur permet de « voir venir » refusent la moindre évolution. Toute ouverture signifiant débat et éventuellement réforme, les responsables algériens ferment portes et fenêtres comme en témoignent le refus d'appréhender une coopération sérieuse avec l'Union européenne ; les tergiversations sur l'adhésion à l'OMC ; le parasitage inavoué mais résolu du projet de l'UPM ; la fermeture des frontières terrestres avec le Maroc ; la diabolisation de la communauté émigrée…
Pendant ce temps le pays se dévitalise. Les cadres fuient. Il y a plus de 40 000 universitaires qui ont quitté le pays pour la seule région du Québec en 10 ans et la morgue d'Alicante comptait en novembre 2008 plus de six cents cadavres de jeunes naufragés n'ayant pas pu atteindre les côtes espagnoles sur des embarcations de fortune. Chacun peut comprendre que cette situation est intenable. La génération qui a squatté le pouvoir depuis l'indépendance est épuisée, sans projet ni légitimité.

La question n'est pas de savoir s'il y aura un changement en Algérie mais d'en anticiper les procédures et la nature. La plus grande partie de cette problématique devra être résolue par les Algériens eux-mêmes. Il reste à espérer que nos partenaires européens, jusque là peu convaincus par l'hypothèse de l'émancipation démocratique du sud, ne compliqueront pas une transition aussi délicate que décisive pour le pays et la région »
Plus qu'un témoignage et un constat, un document courageux qui au-delà du discours mérite d'être entendu. Par Farida Moha

Le Maroc proteste contre l'attitude libyenne lors des festivités du 1er Septembre


Le Maroc proteste contre l'attitude libyenne lors des festivités du 1er Septembre


La délégation marocaine, présidée par le Premier ministre, Abbas El Fassi, désignée par S.M. le Roi Mohammed VI, sur invitation du guide de la révolution libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi, pour représenter le Souverain aux festivités commémorant le 40e anniversaire de la révolution du 1er septembre, a quitté les lieux de la manifestation lorsqu'elle a constaté la présence parmi les invités du président de la soi-disant «rasd», accompagné d'une délégation.

De même, le contingent des Forces armées royales (FAR), qui devait participer au défilé militaire organisé à cette occasion, a immédiatement annulé sa participation et s'est retiré. Le gouvernement de S.M. le Roi exprime sa vive protestation devant cette surprenante attitude, alors que toutes les assurances avaient été données au préalable. Le Royaume du Maroc demande donc aux autorités libyennes les explications nécessaires et appropriées face à ce geste inamical à l'égard des sentiments du peuple marocain.

mardi 1 septembre 2009

Sahara : l’unique solution viable




La proposition marocaine d’autonomie a fini par convaincre la communauté internationale. C’est l’une des réussites marquantes de la décennie.

L’évolution du dossier du Sahara aura marqué le règne actuel. En 1999, ce dossier était englué dans un processus référendaire impossible à tenir. Le problème du recensement et les critères d’identification aboutissaient à cette bizarrerie : l’exclusion d’une grande partie de la population du Sahara de la consultation. Le blocage aura duré 13 bonnes années. Face à cette situation, le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé aux parties de proposer des solutions réalistes. C’est dans ce contexte que le Maroc a proposé une très large autonomie des territoires sous souveraineté marocaine. Une fois la proposition finalisée, le Conseil de sécurité et la grande majorité de ses membres y ont vu «une proposition crédible» et «une base de négociations valables». Malgré l’opposition d’Alger et du Polisario, la proposition marocaine a emporté l’adhésion de la communauté internationale. Même l’Algérie, et le général Khaled Nizar l’avait avoué à «LGM» dans une interview, ne veut pas d’un nouvel Etat. La situation diplomatique actuelle est peu imparable à celle qui prévalait à la fin du siècle dernier. Plusieurs Etats ont retiré ou gelé leur reconnaissance de la RASD. La situation sur le terrain a évolué encore plus vite.
Démocratie et développement
La gestion purement sécuritaire était une erreur gravissime parce qu’elle masquait les efforts fournis par ailleurs en matière de développement. C’est d’ailleurs suite à la répression de manifestations à caractère social, que Driss Basri a été remercié. Les provinces du Sud bénéficient désormais du même climat de liberté que le reste du Maroc. Même les quelques dizaines de séparatistes s’expriment librement. La télévision régionale a donné le tour en offrant un véritable espace de débat. Partis politiques, syndicats, ONG ont une activité très dense et jouissent de toutes les libertés offertes par la constitution. Il n’y a plus aucune exception sahraouie en ce domaine. Le taux de participation aux élections, régulièrement supérieur à la moyenne nationale, prouve, s’il en était besoin, que la vie politique est animée. Les investissements publics ont mis à niveau les villes alors que le taux d’urbanisation galopant permet de sédentariser toute la population. Les activités économiques sont en plein boom. Cela a eu deux effets. D’abord l’émergence de nouvelles élites en rupture avec les conservatismes tribaux et ensuite le renforcement de l’attractivité vis-à-vis des réfugiés de Tindouf. Nombreux sont ceux qui ont préféré regagner le pays. Le Polisario a d’énormes difficultés dans ces conditions à garder la confiance des réfugiés. Sachant que le combat d’Abdelaziz est sans issue, jeunes et moins jeunes ne comprennent pas son entêtement et son refus de la solution d’autonomie élargie. Par ailleurs, la proposition d’autonomie élargie a induit la réflexion sur une décentralisation avancée pour l’ensemble des régions marocaines. C’est une véritable révolution institutionnelle qui se prépare. La gestion du dossier du Sahara est donc une réussite qui marque la première décennie du règne de S.M Mohammed VI. Même si la vigilance reste de mise devant le refus d’Alger de mettre fin à une tension qui ne sert pas les intérêts des peuples de la région, la proposition d’autonomie élargie est un jalon de l’édification d’une intégration régionale base de la paix, de la stabilité et de la prospérité. C’est pour cela qu’elle est la seule solution «réaliste, crédible et viable».