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lundi 8 février 2010

Le Maroc et le Polisario reprennent langue le 10 février à New York


Le Maroc et le Polisario reprennent langue le 10 février à New York

Les Nations Unies ont affirmé, mardi 2 février, qu’une nouvelle série de discussions informelles entre le Maroc et le Polisario aura lieu les 10 et 11 février dans la banlieue de New York.

Les parties au conflit du Sahara s’assieront de nouveau autour de la table des négociations. L’ONU a annoncé, mardi 2 février, la tenue d’une nouvelle session de pourparlers informels entre le Maroc et le front Polisario sur l’avenir du Sahara les 10 et 11 février. La rencontre entre les deux parties se tiendra dans le comté de Westchester, dans la banlieue nord de New York. Intervenant lors d’un point de presse, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, a indiqué que «le secrétaire général est heureux que les parties aient accepté la proposition faite par son envoyé personnel, Christopher Ross, que la prochaine série de pourparlers informels sur le Sahara se tienne les 10 et 11 février». Ban Ki-moon «encourage les parties à faire de nouveaux progrès et exhorte à des discussions substantielles et productives», a-t-il ajouté.
Dans le cadre des préparatifs pour le cinquième round des négociations, une première réunion informelle avait eu lieu en août 2009 en Autriche. En dehors des négociations informelles, et depuis juin 2007, quatre rounds de négociations ont été tenus à Manhasset près de New York. Ce processus de négociations a été enclenché, faut-il le rappeler, grâce à la proposition marocaine d’autonomie.
Ceci dit, et après la tenue de plusieurs rounds de pourparlers sans que l’ONU ne parvienne à rapprocher les positions des parties, la question qui se pose aujourd’hui est celle de savoir si l’Algérie et le Polisario seraient prêts, cette fois-ci, à assouplir leur position, ce qui pourrait rejaillir positivement sur les discussions de la banlieue de New York.
Les réactions recueillies par ALM auprès de certains observateurs à ce propos sont catégoriques. Mohamed Taleb, membre du Corcas, estime que l’Algérie et le Polisario ne veulent pas discuter du fond du problème et optent pour la surenchère pour bloquer le processus de résolution. «L’Algérie et sa création le Polisario sont loin d’assouplir leur position pour pousser de l’avant le processus de négociations. La conjoncture politique actuelle confirme ce constat, notamment l’escalade menée par le Polisario. C’est pour cette raison que nous nous n’attendons à aucun développement substantiel des négociations. L’Algérie et le Polisario fuient en avant en optant pour la surenchère. En réalité, ils ne veulent pas discuter le fond du problème», affirme M. Taleb. Selon ce dernier, la position du Maroc est, par contre, confortable. «La position du Maroc est claire. Il adopte une ligne de conduite bien définie dans le dossier du Sahara. Le Maroc a pris l’initiative de mettre sur la table un projet crédible et ambitieux pour mettre fin définitivement au conflit du Sahara. le Polisario ira, pour sa part, aux négociations pour répéter la même chanson du référendum version indépendance et jouer la carte des prétendues violations des droits de l’Homme dans les provinces du Sud», estime-t-il. Même son de cloche auprès d’un autre membre du Corcas. Mustapha Naïmi, professeur universitaire, estime qu’en perspective du prochain round des négociations, il ne faut pas s’attendre à une solution immédiate. «La reprise des négociations n’est pas une surprise. Les parties au conflit ne sont pas en mesure d’interrompre les négociations. Malgré le fait que le front des séparatistes a menacé à plusieurs reprises de se retirer du processus de négociations, le Polisario ne peut pas reculer. Ceci dit, pour le prochain round, il ne faut pas s’attendre à un résultat immédiat qui résout le dossier du Sahara de manière définitive. Il est difficile d’atteindre cet objectif vu la position du Polisario», affirme M. Naïmi.
Ceci étant et malgré le fait que l’Algérie et le Polisario feront tout pour bloquer le processus de résolution du conflit au Sahara, l’utilité des négociations parrainées par l’ONU n’est pas remise en cause, selon les observateurs. Les négociations sont cruciales pour le Maroc parce qu’elles lui donnent au moins l’occasion de convaincre les Nations Unies et la Communauté internationale de la justesse de sa démarche.
Le 04-02-2010 à 09:28

jeudi 4 février 2010

un membre du Front Polisario arrêté par les services de sécurité mauritaniens pour sa participation aux enlèvements


un membre du Front Polisario arrêté par les services de sécurité mauritaniens pour sa participation aux enlèvements



sans le savoir, des médias espagnols ont aujourd‘hui mis à jour les liens présumés entre AQMI et le Front Polisario

En effet, de source sûre, le dénommé « Regragui », arrêté par les services de sécurité mauritaniens pour son implication présumée dans l’enlèvement de trois coopérants espagnols serait en réalité un membre du Front Polisario, qui a effectué plusieurs allers retours clandestins entre les camps de Tindouf et les centres de formation d’AQMI à la lisière du Sahel et du nord-est mauritanien. Arrêté près de la vile de Nouadhibou, alors qu’il s’apprêtait probablement à retourner au sud-ouest de l’Algérie. Connu pour ses idées extrémistes, « Regragui » est un pur produit de l’endoctrinement pratiqué par les groupes liés à l’ex GSPC algérien (devenus pour partie AQMI) , et aurait même commencé à inquiéter la branche « progressiste » du Front Polisario (NDLR, qui souhaite ouvrir un dialogue avec le Maroc sur la proposition d’autonomie), qui aurait signifié à la direction du mouvement de guérilla son refus de voir « Regragui » continuer à distribuer des CD et DVD de prêches enflammés dans les camps de Tindouf.

Le productible énergétique du projet éolien d'Akhfenir est estimé à 3 pc de la consommation nationale en électricité

Le productible énergétique du projet éolien d'Akhfenir est estimé à 3 pc de la consommation nationale en électricité


Le projet éolien d'Akhfenir, développé par la société Nareva Holding, filiale du groupe ONA, devra produire une énergie électrique équivalente à près de 3 pc de la consommation nationale, a souligné, mercredi, M. Ahmed Nakkouch, président directeur général de Nareva Holding.





S'exprimant lors d'une rencontre d'information sur le projet éolien d'Akhfenir, organisée par Nareva Holding, au centre d'Akhfenir (220 km au nord de Laâyoune), M. Nakkouch, a noté que le productible énergétique de ce projet, d'un potentiel éolien de près de 200 mégawat, est équivalent à la consommation d'une ville d'un million d'habitants.

Le projet d'Akhfenir, a-t-il ajouté, illustre la mise en oeuvre des engagements du Maroc sur le plan international en matière de protection de l'environnement et la lutte contre les changements climatiques.

Ce projet s'inscrit de même dans le cadre de la stratégie nationale visant à diversifier les ressources énergétiques au Maroc, à travers le développement et la promotion des énergies renouvelables et propres, conformément aux hautes instructions royales, selon le PDG de Nareva.

Il s'inscrit également dans le cadre de la promotion des mécanismes de développement propre (MDP) du protocole de Kyoto relatif à la protection de l'environnement approuvé par le Maroc, a-t-il fait remarquer.

Les émissions de CO2 évitées par le projet d'Akhfenir, a-t-il soutenu, s'élèveront à 600.000 tonnes par an, soit l'équivalent de la quantité de CO2 absorbée par 100 millions arbres.

Parallèlement, Nareva Holding, en tant qu'entreprise citoyenne, veillera à ce que ce parc éolien soit un projet de développement intégré en harmonie avec son environnement naturel et social, a-t-il affirmé.

Cette rencontre à laquelle prennent part des élus, des représentants d'autorités locale, et des responsables de secteurs publics et privés, et acteurs associatifs, constitue une occasion pour faire connaître ce projet et débattre de son impact sur les plans local et national, a-t-il noté.

De son cô té, M. Pierre Gouston, du bureau d'étude qui a accompagné Narvea holding dans l'enregistrement du projet d'Ahkfenir comme projet procédant par mécanismes de développement propre (MDP) a souligné que "le site choisi pour ce projet est approprié à la réalisation du parc éolien au regard des actions initiées pour l'optimisation de l'occupation totale du sol, l'intégration paysagère du parc, la protection de l'avifaune, et la remise en état du site lors de la fin de vie des éoliennes".

M. Gouston qui a donné un aperçu sur le protocole de Kyoto et les mécanismes de développement propres, a noté que l'étude ornithologique réalisée par un cabinet international spécialisé a conclu que l'installation du parc éolien à Akhfenir aura un impact faible sur l'avifaune et les oiseaux migrateurs.

Il a passé en revue à cette occasion les avantages et procédures des mécanismes de flexibilité pour financer les efforts de réduction d'émission, citant dans ce cadre le MDP, le mécanisme de mise en oeuvre conjointe (MOC) et le mécanisme d'échange d'allocation.

Pour sa part, M. Adil Khamis, directeur stratégie et développement à Nareva Holding, a noté que le projet éolien d'Akhfenir s'inscrit dans la stratégie nationale visant à augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique au Maroc à l'horizon 2012 à 20 pc de la production électrique.

M. khamis a donné à cette occasion un exposé de présentation de la société Nareva Hollding, soulignant que la société est spécialisée dans le secteur de la production d'électricité à partir des énergies renouvelables et de ressources fossiles ainsi que dans le développement des projets sur toute la chaîne de l'eau que ce soit le dessalement des eaux de mer, de transport de l'eau ou d'irrigation.

Le chiffre d'affaires de Nareva et ses trois filiales dépasse 200 millions DH. La société emploi près de 200 personnes.

Aux cô tés du projet d'Akhfenir, la société Nareva développe deux autres projets éoliens : "Lhouma" à Tanger et "Foum El Ouad" à Laâyoune. Le projet éolien d'Akhfenir qui s'étendra sur une superficie de près de 4.500 ha, mobilisera seulement 2 ha pour l'implantation des éoliennes.

Outre son impact en matière des gaz à effets de serre et le développement de la production d'électricité, ce projet aura des retombées sociales importantes, notamment en matière de création d'emplois (200 emplois durant la réalisation et 20 poste d'emplois directs 60 à 100 indirects après la mise en service). Il contribuera à la création de nouvelles installations et équipements routiers et d'une source de revenus supplémentaire pour les communes locales à travers la taxe professionnelle, outre le développement des compétences et capacités locales dans le domaine de l'éolien.

Cette rencontre a été marquée par la présentation de trois interventions respectivement sur "la promotion des énergies renouvelables au Maroc", "EnergiePro : offre de service pour les énergies renouvelables" et "le mécanisme pour un développement propre : principe réalisations et perspectives au Maroc".

Ces exposés ont été donnés par des représentants du centre des énergies renouvelables, de l'office national d'électricité (ONE) et du département chargé de l'environnement auprès du ministère de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement.

Une deuxième rencontre d'information aura lieu jeudi à Laâyoune sur le projet éolien développé par Nareva Holding à Foum El-Oued.

Addis Abeba - Manœuvres de l'Union Africaine contre les Iles Canaries


Addis Abeba - Manœuvres de l'Union Africaine contre les Iles Canaries

Communiqué du CNC CONGRES NATIONAL DES CANARIES

Manœuvres en Addis Abeba et dans l'Union Africaine contre les Iles Canaries.

En ce moment ( 31 janvier / 2 février ), ce sont réunis à Addis Abeba ( Ethiopie), les Chefs d´Etat africains, pour traiter des problèmes du continent, spécialement des problèmes internes qui affectent à l´Union Africaine, Soudan, Congo, Somalie, Guinée Conakry, Sahara Occidentale, Comores, terrorisme islamique, famine, misère.

L'Union Africaine a invité le représentant de l'Union Européenne, dans ce cas, le président espagnol, M. Rodriguez Zapatero, en oubliant que bien que provisoirement il représente cette organisation. L'Espagne avec la France sont des pays qui maintiennent des colonies dans le continent africain. Ils ont été par le passé les grands responsables du trafic d'esclaves africains vers l'Amerique.

Bien qu'il y ait des questions fondamentales qui doivent être traitées comme le terrorisme et la misère qui affectent beaucoup de populations africaines, elles ne doivent jamais oublier, que l´OUA a été crée en 1963, pour décoloniser, avant tout, notre continent, et ceci n´est pas encore terminé.

Le Congrés National des Canaries ( CNC ), bras politique du Mouvement de Libération Africain, le MPAIAC, doit rendre public certains faits que concernent notre lutte en tant que peuple colonisé.

En février 1990, au Caire ( Egypte ) a eu la dernière réunion du Comité de Libération Africain de l´OUA, à laquelle a assisté le MPAIAC, représenté par ce Secrétaire Général et le citoyen militant de Forces Armées Guanches ( FAG), Juan Antonio Guadarrama San Luis. Dans cette réunion on a décidé que les deux seuls territoires qui restaient à décoloniser étaient, l'Archipel Canarien et l´île de la Réunion. Colonisés par l´Espagne et la France et on trouve ainsi précissé dans les documents officiels de cette réunion de l´OUA .

Durant cette réunion, on trouvait une délégation du Fpolisario, mais elle n'est pas été accepté puisqu'elle ne représente pas un mouvement de libération mais seulement le gouvernement de la République Arabe Saharaui et la réunion était seulement pour des mouvements de libération des colonies. En effet, en 1976, le FPolisario assistait en Tanzanie aux réunions de ce Comité lorsque s´est déclaré comme gouvernement, la RASD, alors le Comité ne pouvait pas accepter le Fpolisario comme mouvement puisqu´il était déjà un gouvernement.

Actuellement le gouvernement de la RASD, porte une politique erronée parce que ses dirigeants veulent faire croire à l´opinion internationale, que le Sahara est la dernière colonie de l´Afrique, en oubliant que les dernières colonies son indépendamment de celles citées, Iles Canaries et Ile de la Réunion, celles que l´Espagne a en territoire du Maroc, depuis le XV siècle, Melilla, îles Chafarinas, îlots d´Alhucemas, Velez de la Gomera, Persil et la ville de Ceuta.

Le président de la RASD, Mohamed Abdelazis, dans une série de documents, des causeries et des déclarations dans les journaux, commencent à dire sans honte, que le Sahara est la dernière colonie en Afrique, quand il sait que ce n'est pas vrai et ignore expressément la signification du mot colonie.

Ce lundi dernièr, 1er février, le journal algérien Echaab, a organisé à 11 heures une conférence de presse intitulée, ¨ Conférence sur le Sahara Occidental, dernière colonie d´Afrique , avec la présence de plusieurs saharaouis et algériens qui se laissent tromper avec cette nouvelle histoire du colonialisme.

Notre Parti, le CNC et le MPAIAC, sommes fatigués déjà de ces attaques indirectes du Fpolisario que affectent la lutte de nos peuples colonisés et aux droits justes et légitimes qui nous appartiennent en tant que peuples colonisés. Nous savons que le représentant permanent du Fpolisario devant les Nations Unies, AJMED BUJARI, a fait une déclaration officielle à Madrid, au journal espagnol de la droite ABC, le 23 mai 2008, où il a dit : ¨ Les Iles Canaries n´est pas sous occupation illégale d´aucune puissance étrangère, comme il arrive avec le Sahara et elle forme partie d´un état où personne questionne internationalement sa souveraineté, tandis que le Sahara jamais a été marocain.

Dans un communiqué en date du 27 juillet 2009 du CNC, nous avons dénoncé ce personnage représentant de la RASD, qui a été un saharaoui adopté par un général espagnol du Sahara, le général Ravina, qui l´a mis pour faire des études à l´Université de La Laguna ( Canaries ) et il a été reconnu parmi les étudiants d´extrême droite. Nous avons attendu pendant tout ce temps, que le Fpolisario nous donne une explication sur ces déclarations, mais au contraire, il continue à maintenir ce représentant dans les Nations Unies, lequel y fait un travail constant en défense du colonialisme espagnol, en accord avec le gouvernement colonialiste espagnol. Mais le pire de tout, est l´actuelle attitude du président d la RASD devant l´UA et devant tous les gouvernements africains, en disant que le Sahara est la dernière colonie de l'Afrique. Actuellement et tout en sachant messieurs, A.Bujari et Mohamed Abdelazis, que ça a été le MPAIAC qui a d´abord défendue la cause saharaoui, avant l´existence du Fpolisario, ils ne se sont jamais manifesté pour l´indépendance des Canaries. Nous devons indiquer en faire public, qu´en janvier 1978, le président du parti socialiste espagnol, PSOE, M. Felipe Gonzalez et le président du Fpolisario, Mohamed Abdelazis, ont signé un accord secret à Tindouf( Algérie ), accord que nous avons connu, par lequel le PSOE allait aider et soutenir le Fpolisario, avec la condition qu'il cesse ses relations avec le MPAIAC et qu´il ne parle jamais de l´indépendance des Canaries.

Dans cette réunion qui a lieu ces jours à Addis Abeba, on nous a informé que ce sont les représentants de la RASD, qui ont soutenue la présence de l´Espagne coloniale dans cette réunion, en oubliant que ce qui a fait le peuple canarien et ses organisations pour les saharaouis. C´est pour cela que nous dénonçons l´attitude des représentants saharaouis en faveur du colonialisme espagnol et pour que l´on ignore les colonies qu´ a l´Espagne en Afrique du Nord.

Jusqu'à présent nous avons ignoré cette attitude colonialiste du Fpolisario ainsi ce qui arrive en Algérie avec les entreprises espagnoles mêlées aux scandales de corruption, chose que n´ignore pas M. Mohamed Abdelazis, par exemple, comme il est arrivé avec le président du Parlement algérien, Aimer Saidini, qui a dévié des fonds d´une valeur de 300 millions €, du programme d´Appui Agricole Algérien, comme il a était découvert dans l´hebdomadaire algérien, "Au Jabar à l´Usbi ", qui est lié au scandale d´achat de matériel agricole défectueux à une entreprise espagnole d´une valeur de 100 millions €.

Actuellement dans tous les scandales de corruption qui existent en Algérie, se trouvent toujours des entreprises espagnoles et le PSOE et c´est choses connues, ne le dénoncent pas les dirigeants saharaouis, parce qu'ils croient que le gouvernement socialiste espagnol de Madrid va résoudre leurs problèmes et c'est pour cela qu´il faut être à bien avec eux, sacrifiant s'il est nécessaire les Canaries.

Le CNC signale une fois de plus à l'opinion internationale, que les dernières colonies en Afrique appartiennent à l'Espagne et à la France et que nous dénoncerons, avec toutes ses conséquences à tous ceux qui défendent le colonialisme espagnol et français à l'intérieur et hors de notre continent.

Dehors d´Afrique le colonialisme espagnol et français !

Vive l'unité de l'Afrique libre des colonies européennes !

Signatures : Maître Antonio Cubillo, Président du Congés National des Canaries et Secrétaire Général du Mouvement de Libération Nationale des Canaries, le MPAIAC.

Un règlement rapide de la question du Sahara, "bénéfique à la paix et à la sécurité régionales


Un règlement rapide de la question du Sahara, "bénéfique à la paix et à la sécurité régionales"

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a souligné, mercredi à New York, qu'un règlement rapide de la question du Sahara serait "bénéfique à la paix et à la sécurité dans la région".


Un "règlement rapide de ce problème de longue date serait bénéfique à la paix et à la sécurité régionales", a affirmé M. Ban lors d'un point de presse au siège des Nations unies.

"Mon Envoyé personnel s'est engagé dans des discussions avec toutes les parties concernées au cours de l'année écoulée, et, particulièrement, la réunion informelle, tenue à Vienne en août dernier, qui s'est avérée être très utile", a-t-il ajouté en réponse à un journaliste.

M. Ban s'est dit, une nouvelle fois, "très encouragé que les parties aient accepté de tenir" une seconde réunion informelle de pourparlers, les 10 et 11 février dans la banlieue de New York, avant de conclure: "J'espère sincèrement que nous pourrons aller de l'avant".

Farhan Haq, le porte-parole du Secrétaire général de l'ONU, avait annoncé mardi que la 2ème série de pourparlers informels sur la question du Sahara aura lieu les 10 et 11 février, dans le comté de Westchester, dans la banlieue nord de New York.

"Le Secrétaire général (M. Ban Ki-moon) est heureux que les parties aient accepté la proposition faite par son Envoyé personnel, M. Christopher Ross, que la prochaine série de pourparlers informels sur le Sahara se tienne les 10 et 11 février", avait déclaré le porte-parole.

Il a ajouté que cette rencontre se tiendra sur la base de la résolution 1871 (2009) du Conseil de sécurité de l'ONU et des précédentes résolutions.

Une première réunion informelle, destinée à préparer le 5ème round des négociations, avait eu lieu en août 2009 en Autriche, en application de la résolution 1871 du Conseil de Sécurité et réuni, en plus du Maroc, des délégations de l'Algérie, de la Mauritanie et du "Polisario".

Depuis juin 2007, quatre rounds de négociations ont été tenus à Manhasset, près de New York, un processus qui a été enclenché grâce à l'initiative d'autonomie pour la région du Sahara présentée par le Maroc.

mercredi 3 février 2010

Laâyoune, "une ville qui s'inscrit dans le futur" (quotidien canarien)

Laâyoune, "une ville qui s'inscrit dans le futur" (quotidien canarien)

Le quotidien canarien "Canarias 7" a mis en exergue le développement et les "grands changements" que connait la ville de Laâyoune, "une ville qui s'inscrit dans le futur".




Dans un article intitulé "Calme au cœur de Laâyoune", le quotidien souligne que Laâyoune constitue un modèle de développement pour d'autres villes du Sahara marocain, comme Smara, Dakhla et Boujdour.

Le journal relève que l'économie de cette ville du sud du Maroc a connu une grande dynamique durant les dernières années, mettant l'accent sur les efforts déployés par l'Agence de développement des provinces du Sud et visant à hisser Laâyoune au rang des autres grandes villes du Maroc.

Le quotidien a salué dans ce cadre le dynamisme du secteur du bâtiment dans la ville, avec la construction de milliers de logements pour répondre aux besoins des habitants de la ville et lutter contre l'habitat insalubre.

"Canarias 7" évoque également l'initiative de la régionalisation avancée, annoncée récemment par SM le Roi Mohammed VI et qui sera mise en œuvre dans toutes les régions du Maroc dont les provinces du sud.

La majorité des Sahraouis convaincue


La majorité des Sahraouis convaincue


La grande majorité des provinces du Sud est convaincue que la proposition marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces du sud constitue l'unique solution pour régler la question du Sahara, a affirmé, mardi à Bruxelles, Moulay Ahmed Mghizlat, membre du Conseil consultatif royal pour les affaires sahariennes (Corcas).

«La grande majorité de la population du Sahara est convaincue que la proposition marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces du sud demeure l'unique solution crédible et réaliste, pour le règlement de la question du Sahara, étant donné que toutes les tentatives pour résoudre ce conflit artificiel avaient été vouées à l'échec», a souligné M. Mghizlat lors d'une série d'entretiens à Bruxelles d'une délégation de parlementaires et responsables sahraouis avec des eurodéputés de différentes sensibilités politiques.

«Le Maroc a mis sur la table une solution juste et équitable qui sert toutes les parties et pacifie l'ensemble de la région du bassin de la Méditerranée», a précisé M. Mghizlat, rappelant que «l'Algérie et le ‘polisario' s'obstinent à maintenir la tension dans la région pour des intérêts personnels».

Soulignant l'impératif d'un règlement rapide de ce conflit eu égard aux différentes menaces qui pèsent sur la région notamment le trafic d'armes, l'immigration clandestine, le terrorisme et la traite des êtres humains, il a relevé que «le Maroc a toujours tendu sa main et fait preuve de bonne volonté en cherchant à construire avec l'ensemble de ses voisins».

Il a, par ailleurs, fait état du développement et de l'essor que connaît le Royaume notamment les provinces du Sud, sous l'impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI à travers, notamment, la mise en place du Corcas, de l'Instance équité et réconciliation (IER), du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et de la Commission consultative de la régionalisation (CCR), ainsi que l'adoption d'un nouveau code de la famille.

Il s'agit «de signaux forts qui reflètent la dynamique et le processus de démocratisation engagés par le Maroc», a-t-il ajouté.

Pour sa part, Fala Bossoula, 3e vice-présidente de la Commission des Affaires étrangères au Parlement, a donné un aperçu de l'évolution de la situation de la femme marocaine, en général, et sahraouie, en particulier, sur les plans politique, économique, social et culturel.

Elle a, en outre, exprimé aux eurodéputés sa «préoccupation de la situation des femmes séquestrées dans les camps de la honte à Tindouf au vu et au su de la communauté internationale», appelant à agir «au plus vite» pour les libérer afin qu'elles rejoignent leurs familles au Maroc.

«Les femmes dans ces camps vivent au quotidien un harcèlement moral et sont retenues contre leur gré et séparées de leurs enfants qui sont envoyés en Algérie ou à Cuba», a-t-elle dit, ajoutant que «pour retenir en otage la population séquestrée, les membres de la même famille ne sont jamais autorisés à quitter ces camps de fortune tous ensemble».

Evoquant les aides humanitaires, Mme Bossoula a souligné que des pratiques de détournement de l'aide et de sa revente en Algérie et dans les pays voisins, à des fins d'enrichissement personnel, ont été formellement constatées et condamnées même par des sympathisants du «polisario». Elle a, à cet égard, appelé la communauté européenne et internationale à «mettre en place un mode de gestion efficace et respectueux des procédures et des règles de transparence».

De son côté, le président du Conseil régional de Oued Eddahab-Lagouira, M. El Mami Boussif a rappelé les grands chantiers structurants réalisés dans les provinces du sud.

Il a, de même, fait état de l'installation de la CCR qui, a-t-il affirmé, constitue, «un choix stratégique du Maroc et qui consacrera sans nul doute les principes de la décentralisation».

Abondant dans le même sens, il a mis en relief l'intérêt qu'accordent les populations des provinces du sud à la gestion de la chose publique, en témoigne, a-t-il expliqué, le taux de participation très élevé lors des dernières élections législatives.

Les députés européens ont, quant à eux, été unanimes à souligner l'importance de trouver une solution politique mutuellement acceptable par les parties concernées sous l'égide des Nations unies.

Ils n'ont pas manqué de déplorer la situation des populations dans les camps de Tindouf en territoire algérien.

La délégation marocaine, conduite par Ahmedou Ould Souilem, ex-membre fondateur du «polisario» qui a regagné le Maroc, est composée de parlementaires et de responsables des provinces du Sud.

Lors de cette visite, qui se poursuivra jusqu'au 5 février, la délégation marocaine aura des entretiens avec plusieurs responsables et députés européens.