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jeudi 6 mai 2010

Dakhla abrite samedi une manifestation pour la confection du plus grand drapeau au monde


Une grande manifestation pour la réalisation du plus grand drapeau au monde, l'emblème national, sera organisée le 8 mai courant à Dakhla, à l'initiative de le Cercle des jeunes démocrates marocains.



Placée sous la Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette manifestation connaîtra la participation de jeunes venus de différentes régions du Royaume, indique un communiqué des organisateurs.

Ce drapeau marocain, d'un poids supérieur à 20 tonnes et qui mesurera 60.000 m2, soit un nouveau record du genre, sera inscrit sur le livre Guinness par un expert qui se déplacera spécialement de Londres, précise le communiqué.

Cet événement historique est organisé, suite à l'appel lancé par toute une génération lorsque des centaines de jeunes marocains ont exprimé, à l'occasion d'une journée d'étude initiée par le cercle, le 6 novembre dernier, en célébration de l'anniversaire de la Marche verte, leur détermination de hisser les couleurs nationales et d'exprimer devant le monde la fierté de leur marocanité.

Dans ce cadre, le choix de 350 jeunes issus des différentes régions du Royaume renvoie à la mémoire historique marocaine et à l'esprit de la glorieuse Marche verte, qui avait connu la participation de 350.000 volontaires, ajoute la même source.

Cet événement constitue aussi un point de départ pour le cercle afin de mener une campagne de sensibilisation sur les valeurs et l'esprit de citoyenneté, outre une campagne de communication sur le plan international pour faire connaître le projet d'autonomie proposé par le Maroc en tant que solution pacifique au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Le cercle organisera en marge de cette manifestation, un colloque sur le projet d'autonomie et un autre sur le rôle des médias dans la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.

Une soirée artistique sera organisée à cette occasion avec la participation de plusieurs artistes marocains.

Affaire des six détenus politiques de Tindouf : Le Polisario menace de liquider Ahmed Bellouh Hammou


Les jours d'Ahmed Bellouh Hammou sont en danger. « J'ai reçu un appel téléphonique de la part d'un dirigeant du Polisario menaçant de tuer Ahmed », s'inquiète le frère de la victime, Mohamed M'Barek Bellouh, lors d'un point de presse mercredi à Laâyoune. Cette menace, provenant de Tindouf, a mis en émoi la famille Bellouh et mobilisé le tissu associatif local et national pour sauver la vie de la victime qui croupit, depuis maintenant six mois, dans une prison secrète du Polisario, en attendant sa comparution devant un tribunal militaire de la junte séparatiste. « Il n'est pas exclu que le Polisario mette à exécution ses menaces de mort. A plus forte raison contre ses opposants politiques, dont Ahmed Bellouh fait partie », alerte Abderrahman Al Houass, acteur associatif local. “La décision du Polisario de déférer la victime devant un tribunal militaire donne bien des raisons de s'inquiéter », ajoute ce militant des droits de l'Homme, qui appelle à une intervention urgente de la part des ONG nationales et internationales pour sauver la vie de la victime.




Un appel qui n'est pas resté sans lendemain. L'OMDH a été la première à se manifester. Dans un communiqué, rendu public mercredi, l'ONG présidée par Amina Bouayach a annoncé sa décision de saisir le Comité international de la Croix-Rouge sur la nécessité de la protection des civils sans défense en vertu des dispositions de la 4ème Convention de Genève, ajoutant qu'elle envisage d'interpeller également les autorités algériennes afin de lui permettre de rendre visite aux six victimes qui seraient incarcérés dans le bagne secret « 9 juin ». Dans le même communiqué, l'ONG se dit étonnée que les détenus soient traduits devant un tribunal
militaire. La même ONG s'étonne également que cette décision soit prise sur la base d'une simple demande du directeur de la prison secrète, relevant l'absence de toute accusation à l'encontre des détenus dont le « délit », paraît-il, est d'avoir simplement critiqué « l'unilatéralisme » dont le Polisario fait preuve en matière de prise de décision et d'avoir exprimé leur refus du « détournement des aides humanitaires » au profit des familles de la direction du Polisario. Un constat qui est d'ailleurs confirmé par un récent rapport de l'Institut de Claude Moniquet ( ), lequel établit que les dirigeants du Polisario ont réussi à se procurer des villas luxueuses dans le sud de l'Europe grâce au détournement des aides internationales. Ahmed Bellouh ne croyait peut-être pas avoir mis le doigt sur la plaie qui fait le plus mal à la junte d'un front qui amasse des montagnes de fortunes sur les ruines d'une population séquestrée livrée en pâture à l'incurie et à la misère.
Voilà, semble-t-il, le chef d'accusation auquel sera confronté Ahmed Bellouh, qui sera jugé par un procureur militaire dénommé Ould Moulay Zine.
Mais voilà, Ahmed Bellouh n'est pas au bout de ses peines. Observant une grève de la faim depuis déjà un mois, la victime est également exposée à toutes les formes de torture, d'intimidation et d'humiliation. Et c'est l'un des fondateurs du Polisario, Mustapha Sayed Bachir, commandant de la quatrième zone militaire, qui s'occupe personnellement de l'application de ces méthodes indignes. « On voudrait bien savoir ce que penseraient les chevaliers preux des droits de l'Homme », s'indigne Ramdan Ould Messaoud, président de l’association sahraouie de défense des droits de l'Homme (ASSADEH), dans une allusion à peine voilée à Human Rights Watch.

mardi 4 mai 2010

La diplomatie algérienne déboutée par le Conseil de sécurité


La résolution 1920 du Conseil de sécurité prorogeant d’un an le mandat de la Minurso demande de nouveau aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices de l’ONU en tenant compte des efforts réalisés depuis 2006.



Le Conseil de sécurité de l’ONU a finalement opposé une fin de non-recevoir aux manoeuvres conjointes de l’Algérie et du Polisario en vue de l’induire en erreur sur la question des droits de l’Homme au Sahara marocain. C’est ce qu’a affirmé, dimanche 2 mai, Mohamed Loulichki, ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU. Dans une déclaration à la MAP à la suite de l’adoption par le Conseil de sa dernière résolution sur le Sahara, M. Loulichki a affirmé que le Conseil de sécurité a veillé à la prorogation du mandat existant de la MINURSO, excluant ipso-facto l’idée d’un élargissement de celui-ci aux droits de l’Homme. Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé, vendredi 30 avril, à travers sa résolution 1920, de proroger d’un an le mandat de la MINURSO. Le Conseil a réitéré son appel aux parties à «faire preuve de davantage de volonté politique» et à poursuivre les négociations en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara. «La campagne médiatique et diplomatique menée depuis Alger et Tindouf pour donner crédit aux allégations faisant état d’une situation préoccupante des droits de l’Homme au Sahara n’aura pas trompé les membres du Conseil de sécurité qui sont bien au fait de ce dossier et qui ont tenu à privilégier le soutien au processus politique de règlement de ce différend», a noté M. Loulichki. Le Conseil prend, une nouvelle fois, dans sa nouvelle résolution adoptée à l’unanimité, «note de la proposition marocaine présentée le 11 avril 2007 au secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies». Le Conseil de sécurité s’est félicité, en outre, des «efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement». La nouvelle résolution de l’ONU demande aux «parties de continuer à faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d’engager plus résolument des négociations de fond et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754, 1783, 1813 et 1871 ainsi que le succès des négociations». En ce sens, le Conseil réaffirme son «soutien sans réserve à l’engagement pris par le secrétaire général et son envoyé personnel d’œuvrer en vue d’une solution à la question du Sahara». Il demande de nouveau aux «parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général en tenant compte des efforts réalisés depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution». «La résolution 1920 du Conseil de sécurité de l’ONU est très équitable à l’égard du Maroc. Nous l’avons accueilli avec grande satisfaction. En fait, malgré les manoeuvres des adversaires de l’intégrité territoriale soutenus par certaines parties afin de perturber la décision du Conseil de sécurité, l’ONU a été claire dans sa position. Nous trouvons étrange le fait que des Etats hostiles à notre intégrité n’ont ménagé aucun effort pour revendiquer un mécanisme de supervision des droits de l’Homme dans les provinces du Sud alors que ces Etats doivent être les derniers à parler du respect des droits de l’Homme. Je parle ici de la Namibie, de la Gambie et du Nigeria. L’exploitation de la question des droits de l’Homme à des fins politiciennes étriquées est condamnable sur tous les plans», affirme Mohamed Taleb, secrétaire général de la Ligue sahraouie des défenseurs des droits de l’Homme dans une déclaration à ALM. «Nous avions, par ailleurs, souhaité que le Conseil de sécurité aille dans le même sens que le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU en appelant au recensement des populations dans les camps de Tindouf étant donné que les camps connaissent une hémorragie grandissante. Le recensement est indispensable pour mettre fin au détournement des aides humanitaires par les dirigeants du Polisario», ajoute-t-il. Toujours dans le cadre de la nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, les Quinze, «reconnaissant que la consolidation du statu quo n’est pas acceptable à long terme», demandent à «nouveau aux parties et aux Etats de la région de coopérer davantage et pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres pour mettre fin à l’impasse actuelle et aller de l’avant vers une solution politique». Le Conseil se félicite, en outre, de l’engagement des parties de continuer le processus de tenir des pourparlers informels et restreints en préparation d’une cinquième série de négociations, et souligne qu’il est essentiel que les parties fassent preuve de réalisme et d’esprit de compromis pour réaliser des progrès dans les négociations.




La résolution 1920 confirme les fondamentaux des précédentes résolutions du Conseil de sécurité

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Mohamed Loulichki a affirmé que la résolution 1920 du Conseil de sécurité est venue confirmer les fondamentaux des résolutions adoptées depuis le début du processus de négociations concernant le Sahara marocain. Dans un entretien diffusé, samedi 1er mai, par la chaîne de télévision «Médi 1 Sat», M. Loulichki a indiqué que ces fondamentaux résident dans le caractère viable, pertinent et prioritaire de l’initiative marocaine d’autonomie et la nécessité pour toutes les parties de faire preuve de réalisme et d’esprit de compromis. Cette résolution conforte les efforts déployés par le Maroc depuis 2006 en faveur de l’aboutissement du processus de négociations au résultat auquel aspirent tous les peuples de la région et la communauté internationale toute entière, a ajouté M. Loulichki. Il a en outre souligné que le Maroc accueille positivement la décision du Conseil de sécurité de proroger le mandat de la MINURSO, sachant que, d’une part, cette mission conserve ainsi ses attributions initiales en dépit des multiples tentatives de les élargir et, d’autre part, le processus de négociations demeure la seule voie de parvenir à une solution réaliste et négociée à ce différend artificiel.

lundi 3 mai 2010

Deux membres d'un groupe de musique traditionnelle sahraouie regagnent la Mère Patrie


Laâyoune, 01/05/10- Deux membres du groupe de musique traditionnelle sahraouie "Al Wahda", ont regagné samedi la mère-patrie, en provenance des Iles Canaries.
Il s'agit de Jamal Ould Dimani et son épouse Khadijettou Mint Soueyeh, qui ont été manipulés par les séparatistes lorsqu'ils étaient venus, en janvier 2008, participer avec deux autres membres du groupe à un spectacle organisé par une association culturelle locale à Puerto Del Rosario, dans l'île de Fuerteventura, dans l'archipel des Canaries.
Dans une déclaration à la MAP, Ould Dimani a exprimé sa joie de regagner la Mère Partie, le Maroc, indiquant que les informations qui leurs parvenaient aux Iles canaries évoquent la situation dramatique et la déconfiture qui prévaut dans les camps de Tindouf.
Ould Dimani a également déploré les souffrances endurées par les séquestrés dans les camps de Tindouf en raison de la déportation de leurs enfants dans certains pays, appelant les organisations internationales à intensifier la pression sur l'Algérie et le polisario afin de les amener à accepter le recensement des populations des camps de Tindouf.
Pour sa part, Mme Mint Soueyeh s'est dite très heureuse de regagner Laâyoune, qualifiant le front polisario de "chimère" et ses dirigeants d'"opportunistes qui font commerce des souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie".
A rappeler que deux autres éléments du groupe "Al Wahda", Mohamed ould Mustapha et Lumahad ould El Mokhtar, auxquels les séparatistes avaient promis en 2008 d'obtenir l'asile politique aux Canaries, avaient retourné à Laâyoune quelques jours après la fin du festival de Fuerteventura, après avoir dénoncé eux aussi les manoeuvres et les manipulations ourdies par les membres du polisario, notamment du dénommé Boulssan, qui avait tenté de les exploiter dans des campagnes de propagande contre le Maroc et son intégrité territoriale.

La stratégie algérienne d'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme mise en échec (Loulichki)


Nations Unies (NY), 02/05/10 - Le conseil de sécurité de l'ONU a finalement opposé une fin de non recevoir aux manoeuvres conjointes de l'Algérie et du polisario en dépit de leur intense campagne en vue de l'induire en erreur sur la question des droits de l'Homme au Sahara marocain et de leurs tentatives menées jusqu'au bout du débat sur la résolution 1920 pour en altérer la nature, a affirmé l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, M. Mohamed Loulichki.
"Le Conseil a confirmé les fondamentaux qui déterminent la recherche d'une solution politique à ce différend et a renouvelé, avec plus de vigueur, ses appels à la coopération de la part de l'Algérie et du polisario", a ajouté M. Loulichki dans une déclaration à la MAP à la suite de l'adoption vendredi par le Conseil de sa dernière résolution sur le Sahara marocain.
Le Conseil de Sécurité privilégie le soutien au processus politique de règlement.
En effet, en adoptant à l'unanimité la résolution 1920, le conseil a veillé à la prorogation du mandat "existant" de la MINURSO, excluant ipso-facto l'idée d'un élargissement de celui-ci aux droits de l'Homme, a-t-il relevé.
"En désespoir de cause, a-t-il poursuivi, l'Algérie a cherché aussi et à maintes reprises, à introduire la mention d'un mécanisme de vérification des droits de l'Homme. Cette option a été à son tour écartée par le Conseil de sécurité, après l'avoir été par le Secrétaire général dans son dernier Rapport".
Durant ces derniers mois, l'Algérie n'a pourtant ménagé aucun effort dans l'unique but de briser l'élan du processus de négociations encore fragile et qui doit être soutenu, a rappelé le chef de la mission marocaine.
A cet égard, il a relevé que la campagne médiatique et diplomatique menée depuis Alger et Tindouf pour donner crédit aux allégations faisant état d'une situation préoccupante des droits de l'Homme au Sahara "n'aura pas trompée les membres du Conseil de sécurité qui sont bien au fait de ce dossier et qui ont tenu à privilégier le soutien au processus politique de règlement de ce différend".
Les membres du Conseil de sécurité, a souligné l'ambassadeur, "ont non seulement récusé la thèse algérienne mais ils ont tenu à rappeler Alger à l'ordre en insistant sur les obligations humanitaires qui incombent aux Etats Parties, à tous les Etats Parties, et aux Nations Unies, comme cela est d'ailleurs explicité dans les paragraphes pertinents du Rapport du Secrétaire général".
Cette référence appuyée et sans précédent à l'obligation de recensement des populations des camps de Tindouf, auquel s'oppose avec immoralité l'Algérie depuis plus de 30 ans, constitue une brèche significative dans la politique du statut quo qu'elle tente d'imposer aux Nations Unies dans le traitement de cette question, a-t-il affirmé, soulignant que "le voile opaque que l'Algérie a toujours dressé pour masquer la réalité de la situation des populations des camps de Tindouf est entrain de tomber".
M. Loulichki note que l'invitation faite, dans la résolution 1920, aux Parties de privilégier davantage la volonté politique de parvenir à une solution définitive de ce différend constitue un message supplémentaire à l'Algérie, signifiant de lever son masque, de se démarquer des faux semblants et de s'engager sérieusement dans le processus de négociations.
"Ce message est d'autant plus fort et audible que l'Algérie avait plaidé pour l'inclusion d'une référence à la résolution 690 du Conseil et donc au Plan de règlement, sans succès une fois de plus", a-t-il dit.
Fort du consensus national, le Maroc reste confiant, le Conseil a repoussé cette tentative de régression, en réaffirmant ses résolutions antérieures, particulièrement celles qui ont enterré ledit plan et fondé le processus de négociations en cours, a expliqué l'ambassadeur.
"Pour sa part, le Royaume du Maroc reste confiant, fort de son consensus national toujours renouvelé et du soutien de la Communauté internationale et du Conseil de sécurité", a précisé M. Loulichki, rappelant que "l'initiative d'autonomie et les efforts sérieux et crédibles du Maroc ont été, à nouveau, consacrés par le Conseil, ainsi que la nécessité pour les Parties de faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis".
A présent, a-t-il poursuivi, "la Communauté internationale attend de l'Algérie et du polisario qu'ils se montrent respectueux des résolutions du Conseil et cessent leur politique d'instrumentalisation qui a été rejetée par l'Organe exécutif des Nations Unies et qui porte dangereusement atteinte à la sécurité et à l'intégration régionales".
"La France, les Etats-Unis et le Royaume Uni ne s'y sont pas trompés. Ces pays ont, dans leurs déclarations après le vote de la résolution, évoqué l'impact de l'absence de règlement de ce différend sur la sécurité régionale" qui fait face à une "menace réelle et multiforme", a-t-il dit.
Le moment est venu pour l'Algérie, a-t-il ajouté, de tirer les enseignements des circonstances qui ont entouré la négociation et l'adoption de la résolution 1920, de faire preuve de responsabilité et de se décider enfin à devenir le partenaire crédible et sérieux que la Communauté internationale attend pour favoriser le règlement de ce différend et contribuer à la concrétisation de l'idéal maghrébin.
"Aujourd'hui, il est temps que l'Algérie et le polisario se résignent à permettre aux populations des camps de Tindouf d'exprimer librement leur choix quant à leur retour parmi les leurs" au Maroc, a-t-il encore souligné.
Evoquant "le retour récent au Maroc de vagues de jeunes fuyant ces camps", M. Loulichki a fait remarquer qu'il est "révélateur du souhait profond qui anime l'ensemble de cette population, maintenue depuis des décennies dans une situation de précarité humainement condamnable et d'otage d'une politique en totale déphasage par rapport à l'évolution du monde".

La résolution 1920 confirme les fondamentaux des précédentes résolutions du Conseil de sécurité (Loulichki)

Rabat, 02/05/10 - La résolution 1920 du Conseil de sécurité prorogeant d'un an le mandat de la MINURSO est venue confirmer les fondamentaux des résolutions adoptées depuis le début du processus de négociations concernant le Sahara marocain, a affirmé l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, M. Mohamed Loulichki.
Dans un entretien diffusé samedi par la chaîne de télévision "Médi 1 Sat", M. Loulichki a indiqué que ces fondamentaux résident dans le caractère viable, pertinent et prioritaire de l'initiative marocaine d'autonomie et la nécessité pour toutes les parties de faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis.
Cette résolution conforte les efforts déployés par le Maroc depuis 2006 en faveur de l'aboutissement du processus de négociations au résultat auquel aspirent tous les peuples de la région et la communauté internationale toute entière, a ajouté M. Loulichki.
Il a en outre souligné que le Maroc accueille positivement la décision du conseil de sécurité de proroger le mandat de la MINURSO, sachant que, d'une part, cette mission conserve ainsi ses attributions initiales en dépit des multiples tentatives de les élargir et, d'autre part, le processus de négociations demeure la seule voie de parvenir à une solution réaliste et négociée à ce différend artificiel.
Cette décision du Conseil de sécurité est positive et invite à l'espoir en ce sens qu'elle met l'Algérie devant ses responsabilités quant à la situation qui prévaut dans les camps de Tindouf, a-t-il relevé, appelant Alger à se plier à la nécessité de recenser les populations des camps de Tindouf.
Elle est également positive du fait que le Conseil de sécurité a appelé l'Algérie et le polisario à coopérer davantage, tout en réitérant son appel aux parties concernées à poursuivre les négociations en vue de parvenir à une solution pacifique, juste et durable à la question du Sahara, a-t-il dit.

Un groupe de 45 Sahraouis regagne la mère patrie en provenance des camps de Tindouf

Laâyoune, 01/05/10- Un groupe de 45 Sahraouis fuyant les camps de Tindouf, dont 16 femmes et 10 enfants de deux à 10 ans, a récemment regagné la mère patrie.
Avec l'arrivée des membres de ce groupe, dont 35 sont âgés de 17 à 63 ans, le nombre des personnes ayant réussi à fuir les camps de Tindouf depuis le 25 mars dernier a atteint 229, dont 37 femmes et 21 enfants.
L'un des membres du groupe, Sidi Ahmed Ould El-Bekkari Ould Abdallah (33 ans) a souligné qu'il a du prendre l'aventure avec sa famille pour regagner la mère patrie.
Il a saisi l'occasion pour rappeler la situation dramatique dans laquelle vivent les populations séquestrées dans les camps du désert de Lahmada de Tindouf, appelant les habitants de ces camps a rejoindre les leurs dans le Royaume en réponse à l'Appel Royal "La patrie est clémente et miséricordieuse".
M. Ould Abdallah a également évoqué l'accueil chaleureux qui a été réservé aux membres du groupe à leur retour dans leur pays, le Maroc.
Un autre membre du groupe, M. Fateh Ahmed Mohamed Fadel (56 ans), a souligné que la vie dans les camps de Tindouf "est devenue insupportable" en raison de des problèmes qui ne cessent de s'y accumuler.
Dans les camps de Lahmada de Tindouf, les séquestrées n'attendent que l'occasion de pouvoir regagner la mère patrie, le Maroc, a-t-il dit.