Dakar, 10/01/11- Le Conseil national des marocains au Sénégal organise, les 15 et 16 janvier courant à Dakar, un colloque sur le thème "L'Autonomie des provinces du Sud : Souveraineté nationale, développement locale".
La manifestation, organisée en collaboration avec le réseau des sahraouis en Afrique pour le soutien de l'autonomie et le réseau africain pour la défense du projet d'autonomie au Sahara, sera l'occasion d'exposer à la société civile africaine, journalistes et diplomates accrédités à Dakar, l'initiative marocaine qui procède d'une vision courageuse, traduisant la volonté du Maroc de régler définitivement ce conflit qui n'a que trop duré et qui entrave le processus d'intégration et de développement dans la région de l'Afrique du nord.
Selon les organisateurs, le colloque réunira une pléiade d'intellectuels, d'hommes politiques, des syndicalistes, des journalistes et des acteurs associatifs pour un échange de haut niveau sur la proposition marocaine d'autonomie et mettre à nu les diversions et la fuite en avant des adversaires du Maroc face à la proposition du Royaume qui a été accueillie favorablement par la communauté internationale.
La rencontre de Dakar connaîtra la participation de représentants des marocains résidant dans les pays d'Afrique subsaharienne (Sénégal, Gambie, Bénin, Côte d'Ivoire, Gabon, Mali et Kenya) en plus de ressortissants de ces pays africains engagés dans le réseau de soutien à la proposition d'Autonomie, indiquent-ils.
Cette manifestation offrira l'occasion d'aborder le thème sous un angle académique et d'approfondir le débat sur l'autonomie à la lumière des développements qu'a connus cette question partant des approches théoriques jusqu'à la recherche de formules d'application, expliquent les organisateurs.
Les débats seront axés sur les différents volets de ce projet en tant que choix stratégique respectant la souveraineté nationale, les spécificités locales et les enjeux de développement.
La manifestation sera également l'occasion de procéder à la structuration des réseaux de soutien au projet d'autonomie au Sahara dans différents pays d'Afrique, notamment ceux de l'Afrique de l'Ouest. Une démarche qui vise à faire la promotion de la proposition marocaine qui répond aux vœux de la communauté internationale qui appelle à trouver une solution politique et négociable pour mettre fin à cette situation et assurer la stabilité et le développement de la région.
Cette initiative, accueillie favorablement par plusieurs grandes nations, tire sa force du fait qu'elle s'inspire de modèles réussis permettant aux populations locales de gérer leurs propres affaires dans le respect de leurs spécificités culturelles et sociales et dans le cadre de la souveraineté nationale, précisent les organisateurs.
Lors de cette rencontre, il s'agira aussi d'éclairer l'opinion publique africaine sur les pratiques inhumaines dont souffrent les séquestrés des camps de Tindouf ainsi que l'ampleur et la gravité des violations flagrantes et quotidiennes des droits de l'Homme dont ils sont victimes.
lundi 10 janvier 2011
Le Cameroun réitère son soutien à la marocanité du Sahara
Rabat- Le président de l'Assemblée nationale du Cameroun, M. Cavaye Yeguie Djibril, a réitéré lundi à Rabat, le soutien de son pays à la marocanité du Sahara.
"La positon du Cameroun à propos de la question du Sahara, tout le monde la connait (...) le Sahara est marocain", a déclaré à la presse M. Djibril, à l'issue d'un entretien avec le président de la Chambre des représentants, M. Abdelwahed Radi.
Par ailleurs, le responsable camerounais a souligné que cette entrevue a été une occasion pour examiner les moyens de renforcer davantage les relations bilatérales dans les différents domaines.
M.Djibril conduit une importante délégation parlementaire en visite au Royaume du 9 au 15 janvier.
"La positon du Cameroun à propos de la question du Sahara, tout le monde la connait (...) le Sahara est marocain", a déclaré à la presse M. Djibril, à l'issue d'un entretien avec le président de la Chambre des représentants, M. Abdelwahed Radi.
Par ailleurs, le responsable camerounais a souligné que cette entrevue a été une occasion pour examiner les moyens de renforcer davantage les relations bilatérales dans les différents domaines.
M.Djibril conduit une importante délégation parlementaire en visite au Royaume du 9 au 15 janvier.
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Les familles des victimes espagnoles du polisario exigent d'être reconnues comme "victimes du terrorisme" (Journal)
Madrid, 10-01-11- Après trois décennies d'oubli et de marginalisation, les survivants et les familles des victimes espagnoles des attentats perpétrés par le +front polisario+ se sont organisées et exigent du gouvernement de Madrid "réparation matérielle et d'êtres reconnues comme victimes du terrorisme", écrit lundi le journal électronique espagnol "El confidencial.com".
"Des dizaines d'Espagnols, quelque 300 selon l'association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE), ont été assassinés, blessés ou enlevés dans les années 1970-1980 par des membres du Front Polisario", relève le journal en précisant que "la majorité était des canariens qui pêchaient face aux cô tes du Sahara ou des employés des mines de Phosboucraa, mais aussi des Galiciens, des Basques et des Andalous".
"Maintenant, les survivants et les familles des victimes exigent une réparation matérielle et d'être reconnus par le gouvernement de leur pays comme des victimes du terrorisme" à l'instar des victimes des attentats terroristes du 11 mars 2004 ou encore de l'attentat de la T-4 à l'aéroport de Barajas, revendiqué par l'organisation séparatiste ETA, relève la même source.
"Jusqu'à présent, le bureau de soutien des victimes du Terrorisme, relevant du ministère Espagnol de l'Intérieur, a reconnu que 90 travailleurs canariens ont été mêlés dans des actions armées menées par le front Polisario au Sahara entre 1975 et 1986. Pourtant, la majorité des victimes, quelque 300, selon la présidente de l'ACAVITE, la journaliste canarienne, Lucia Jiménez, attendent toujours une réparation".
"Notre grand espoir est que la Loi générale sur les victimes du terrorisme, qui a atterri maintenant au Congrès des députés (Chambre basse du Parlement), puisse permettre d'assimiler les victimes du Polisario à celles des attentats du 11 mars 2004 et de celui de Barajas", affirme la présidente de l'ACAVITE citée par le journal.
"Durant les 35 dernières années, une propagande romantique a été construite autour du Front polisario, une propagande qui n'est pas du tout réelle ", a regretté Lucia Jimenez, dont le père a été grièvement blessé dans un attentat perpétré en 1976 par le "Polisario" contre le complexe minier de Phosboucraa.
La présidente de l'ACAVITE ne dissimule pas sa colère et accuse "tous les gouvernements de la démocratie espagnole d'avoir pratiqué un +négationnisme systématique+ des attentats perpétrés contre des citoyens espagnols par le Polisario durant les affrontements armés contre la Mauritanie en premier puis contre le Maroc".
"Les victimes du terrorisme du +Polisario+ ont été, durant des décennies, maintenues dans l'ostracisme. Elles étaient oubliées socialement et administrativement", a-t-elle encore dénoncé, regrettant " la double morale qu'ont toujours pratiquée le PSOE et le PP".
Créée en 2006, l'ACAVITE oeuvre pour obtenir justice et réparation pour les familles des victimes espagnoles tuées dans les années 70 et le début des années 80 par des éléments armés du +polisario+.
L'ONG, basée aux îles Canaries, lutte également pour obtenir auprès de l´Etat espagnol et des organisations internationales et nationales une reconnaissance officielle de ces crimes, l'indemnisation des victimes et ayants droit et la réparation des dommages pour en finir avec l´oubli et la marginalisation subis par les survivants et les familles des victimes depuis plus de 35 ans.
Elle réclame également qu'on leur apporte un appui similaire à celui accordé aux personnes victimes des actes de l'organisation basque "ETA" ou d'autres groupes terroristes.
"Des dizaines d'Espagnols, quelque 300 selon l'association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE), ont été assassinés, blessés ou enlevés dans les années 1970-1980 par des membres du Front Polisario", relève le journal en précisant que "la majorité était des canariens qui pêchaient face aux cô tes du Sahara ou des employés des mines de Phosboucraa, mais aussi des Galiciens, des Basques et des Andalous".
"Maintenant, les survivants et les familles des victimes exigent une réparation matérielle et d'être reconnus par le gouvernement de leur pays comme des victimes du terrorisme" à l'instar des victimes des attentats terroristes du 11 mars 2004 ou encore de l'attentat de la T-4 à l'aéroport de Barajas, revendiqué par l'organisation séparatiste ETA, relève la même source.
"Jusqu'à présent, le bureau de soutien des victimes du Terrorisme, relevant du ministère Espagnol de l'Intérieur, a reconnu que 90 travailleurs canariens ont été mêlés dans des actions armées menées par le front Polisario au Sahara entre 1975 et 1986. Pourtant, la majorité des victimes, quelque 300, selon la présidente de l'ACAVITE, la journaliste canarienne, Lucia Jiménez, attendent toujours une réparation".
"Notre grand espoir est que la Loi générale sur les victimes du terrorisme, qui a atterri maintenant au Congrès des députés (Chambre basse du Parlement), puisse permettre d'assimiler les victimes du Polisario à celles des attentats du 11 mars 2004 et de celui de Barajas", affirme la présidente de l'ACAVITE citée par le journal.
"Durant les 35 dernières années, une propagande romantique a été construite autour du Front polisario, une propagande qui n'est pas du tout réelle ", a regretté Lucia Jimenez, dont le père a été grièvement blessé dans un attentat perpétré en 1976 par le "Polisario" contre le complexe minier de Phosboucraa.
La présidente de l'ACAVITE ne dissimule pas sa colère et accuse "tous les gouvernements de la démocratie espagnole d'avoir pratiqué un +négationnisme systématique+ des attentats perpétrés contre des citoyens espagnols par le Polisario durant les affrontements armés contre la Mauritanie en premier puis contre le Maroc".
"Les victimes du terrorisme du +Polisario+ ont été, durant des décennies, maintenues dans l'ostracisme. Elles étaient oubliées socialement et administrativement", a-t-elle encore dénoncé, regrettant " la double morale qu'ont toujours pratiquée le PSOE et le PP".
Créée en 2006, l'ACAVITE oeuvre pour obtenir justice et réparation pour les familles des victimes espagnoles tuées dans les années 70 et le début des années 80 par des éléments armés du +polisario+.
L'ONG, basée aux îles Canaries, lutte également pour obtenir auprès de l´Etat espagnol et des organisations internationales et nationales une reconnaissance officielle de ces crimes, l'indemnisation des victimes et ayants droit et la réparation des dommages pour en finir avec l´oubli et la marginalisation subis par les survivants et les familles des victimes depuis plus de 35 ans.
Elle réclame également qu'on leur apporte un appui similaire à celui accordé aux personnes victimes des actes de l'organisation basque "ETA" ou d'autres groupes terroristes.
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vendredi 7 janvier 2011
L'initiative d'autonomie est une solution de compromis qui sert les intérêts des Sahraouis (Mustapha Salma)

Rabat, - L'initiative d'autonomie est une solution de compromis à la question du Sahara qui "sert foncièrement les intérêts des Sahraouis", a affirmé le militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.
Si on lui laisse l'occasion de prendre connaissance de la teneur du projet présenté par le Maroc, la population des camps de Tindouf ne peut qu'approuver cette solution qui lui est largement bénéfique, contrairement aux thèses véhiculées par le polisario, a affirme M. Ould Sidi Mouloud dans un entretien publié jeudi par le quotidien "Al Alam".
La décision de militer en faveur du projet d'autonomie "émane de la conviction personnelle de démasquer ceux qui entravent les négociations pour le règlement de la question du Sahara", a-t-il dit, notant que la défense de cette vision "ne peut se faire qu'à partir des camps de Tindouf", d'où la mission qu'il s'est fixée, celle d'informer les séquestrés de ces camps de la proposition marocaine.
M. Ould Sidi Mouloud a par ailleurs indiqué que ses fonctions en tant responsable sécuritaire dans les camps de Tindouf lui ont permis de constater de visu les énormes disparités dont souffrent les populations, affirmant que "certaines personnes tirent profit de notre cause et œuvrent à perpétuer indéfiniment le non-règlement de cette question et à faire de notre calvaire un fonds de commerce".
Les dirigeants du +polisario+ sont des profiteurs à la solde de l'Algérie et de ses services de renseignement et la plupart d'entre eux n'ont aucun lien avec la région en conflit, qui a été clairement délimitée dans le dernier discours de SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de l'anniversaire de la Marche verte, c'est-à-dire "la région de Sakia El Hamra et Oued Eddahab".
Et de s'interroger: "Qui est habilité à négocier dans le dossier du Sahara?". Pour lui, ce ne doit pas être "les profiteurs qui exploitent la cause, mais plutôt les sahraouis séquestrés dans les camps, qui sont malheureusement écartés du processus des négociations et du débat autour de toute proposition".
Abordant les conditions de son emprisonnement, M. Ould Sidi Mouloud a indiqué que ce qu'il a enduré relève de la séquestration pure et simple et constitue une violation flagrante de son droit à l'autodétermination, soulignant que la durée de son incarcération a atteint 70 jours, dont deux semaines d'interrogatoires.
Au cours de cette incarcération, a-t-il poursuivi, les tortionnaires du polisario qui veillaient à ne laisser aucune trace physique, ont eu recours à différentes méthodes de torture corporelle et psychologique, en particulier la privation du sommeil et l'exposition directe au soleil pendant de longues heures.
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Le FFD exhorte le HCR à garantir le droit d'Ould Sidi Mouloud de choisir son lieu de résidence

Rabat-Le Front des forces démocratiques (FFD) a appelé, jeudi, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) à «agir sans tarder pour garantir le droit de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud de choisir son lieu de résidence et à assurer son intégrité physique et son droit de s'exprimer et de circuler librement», conformément aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'homme et des conventions relatives au statut des réfugiés.
Dans un message adressé au Haut Commissaire aux réfugiés, le FFD appelle à se pencher de manière urgente sur la question de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud qui a été éloigné des camps de Tindouf pour avoir exprimé son soutien à l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour mettre fin, de manière pacifique, au conflit autour de la question du Sahara.
Le parti exige que M. Mustapha Salma puisse exercer son droit d'expliquer sa position et son opinion aux citoyens sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie.
Le FFD souligne aussi que l'affaire d'Ould Sidi Mouloud constitue une violation flagrante du droit de tout individu à la circulation et à la libre expression tel que stipulé par les articles 9 et 13 de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Le FFD a, d'autre part, attiré l'attention du Haut Commissaire pour les réfugiés sur la situation dramatique que vivent les Marocains sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie.
Le FFD demande également au Haut Commissaire d'entreprendre un recensement global et précis des populations de ces camps loin de toute pression ou contrainte émanant d'une quelconque partie et à garantir leurs droits au mouvement et au déplacement.
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Le démantèlement du réseau terroriste près d'Amgala doit sonner l'alarme dans l'ensemble de la région (FFD)

Rabat, - Le démantèlement d'un réseau terroriste près d'Amgala doit sonner l'alarme dans l'ensemble de la région et activer la coordination et la conjugaison des efforts pour affronter la menace terroriste, souligne, jeudi, le Front des Forces Démocratiques (FFD).
Dans un communiqué parvenu à la MAP, le bureau exécutif du FFD s'est félicité de la vigilance, du professionnalisme et de l'abnégation des services de sécurité qui ont mis hors état de nuire cette cellule terroriste qui s'apprêtait à commettre des actes criminels préjudiciables pour la sécurité et la stabilité du Royaume.
Le bureau exécutif a estimé que l'Algérie doit prendre conscience du danger que constitue le terrorisme pour l'ensemble de la région.
Lors de sa réunion hebdomadaire, le bureau exécutif a évoqué le protocole de coopération que doit signer le FFD avec le parti mauritanien de l'Union pour le changement (Hatem), lundi prochain à Rabat.
La réunion a porté également sur les préparatifs de la 7ème session du comité national du FFD, prévue le 16 janvier, ainsi que sur deux rapports présentés par les commissions de formation et des élections.
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jeudi 6 janvier 2011
L'arsenal d'armes découvert près d'Amghala présenté aux journalistes

Amghala, - L'arsenal d'armes, découvert près d'Amghala (220 km de Laâyoune), après le démantèlement d'un réseau terroriste, a été présenté, mercredi, aux médias nationaux et étrangers.
Il s'agit de 33 kalachnikovs, 2 lance-roquettes (RPG), un mortier "hawn" et de 1998 munitions de kalachnikov.
Le colonel de la Gendarmerie royale, Abdellatif Mekouar, a indiqué que la découverte de trois caches d'armes dans la zone de Khang Zriba, près d'Amghala, à 35 km de la ceinture de sécurité, a eu lieu lors d'une opération de ratissage menée suite à des informations parvenues aux Forces Armées Royales (FAR).
La première cache d'armes contenait 16 kalachnikovs, 32 chargeurs, 1 lance roquette (RPG) et 1 mortier. La deuxième comprenait 1998 munitions de calibre 7,62, six roquettes (RPG) et huit obus de mortier et la troisième, 17 Kalachnikovs, 1 lance roquette (RPG) et 34 chargeurs, a-t-il précisé.
Les armes découvertes, qui sont toutes de fabrication russe, étaient enfouies dans des caisses sous terre, a-t-il ajouté.
"Les services de sécurité marocains ont réussi à démanteler une cellule terroriste composée de 27 éléments dont un membre d'Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) chargé par cette organisation de créer une base arrière au Maroc et de préparer un plan pour y commettre des actes terroristes", avait annoncé mardi le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
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