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mardi 1 février 2011

L'essor des provinces du sud marocain met en avant un système de gouvernance "attentif aux besoins du peuple" (Expert US)


Washington, - Le développement "tous azimuts" que connaissent les provinces du sud du Maroc met en avant un système de gouvernance "attentif aux besoins du peuple tout en garantissant la stabilité nécessaire à cet essor", a déclaré lundi à Washington le directeur du Centre international des études sur le terrorisme, relevant du Potomac Institute, Yonah Alexander.
"J'ai récemment visité la ville de Dakhla et j'ai pu y constater l'une des expériences humaines les plus exaltantes en matière de développement", a souligné M. Alexander, dans une déclaration à la MAP, en marge du 13è séminaire annuel sur "le terrorisme: analyse de 2010 et évolutions possibles en 2011", organisé au National Press Club de la capitale fédérale US.

Ce système de gouvernance "stabilisateur", a-t-il fait observer, donne "toute sa place à la société civile en tant que partie prenante dans le développement notamment de l'économie, du tourisme et de l'agriculture (...) démontrant ainsi l'avantage d'avoir un gouvernement à l'écoute des populations".

Yonah Alexander a, d'autre part, estimé que le Maroc "est sans aucun doute un modèle régional en matière de lutte contre le radicalisme religieux à travers une approche holistique qui a fait ses preuves", mettant en garde que "la non-résolution de la question du Sahara offre des opportunités à AQMI pour intensifier ses activités terroristes en Afrique du nord et au Sahel.

lundi 31 janvier 2011

L'initiative marocaine d'autonomie, une réponse aux obstacles que rencontre la question du Sahara (Habib Belkouch)

Casablanca, - L'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du sud constitue une "réponse aux obstacles que rencontre le processus de règlement de la question du Sahara", notamment au niveau des initiatives de la communauté internationale, a affirmé, samedi à Casablanca, le président de la Commission des relations extérieures du Parti Authenticité et Modernité, M. Habib Belkouch.

Intervenant lors d'une conférence, organisée par le PAM, en collaboration avec l'association "les amis de la Russie", M. Belkouch a souligné que cette rencontre a pour objectif de mettre en évidence l'importance de la proposition d'autonomie au Sahara, dans le cadre de la dynamique du règlement de ce conflit artificiel dans la région.

L'initiative marocaine reflète la volonté de développer la démocratie et de revoir le concept de l'Etat décentralisé, dans le cadre de la politique de la régionalisation élargie, a-t-il dit.

Par ailleurs, M. Belkouch a mis en exergue le rôle de la diplomatie parallèle et sa contribution à la mise en oeuvre des chantiers lancés par le Maroc au cours de la dernière décennie.

Le PAM cherche à ouvrir les ponts de dialogue et de coopération avec des acteurs de différents continents, pour servir les intérêts nationaux et contribuer à la réhabilitation du champ politique exigée par les développements que connaît le Maroc, a-t-il ajouté.

Il a, par ailleurs, souligné la nécessité de contribuer à la réussite des réformes que connait le Maroc, notamment au niveau du renforcement de la démocratie et de chantiers de développement engagés dans les différentes régions du Royaume.

Après avoir passé en revue les développements et mutations qu'a connus le Maroc au cours des deux dernières décennies, M. Belkouch a indiqué que le PAM considère que cette évolution augure d'un avenir radieux et ouvre de nouveaux horizons dans la gestion des grands projets locaux.

Lors de cette conférence, qui a connu la participation de parlementaires de la Russie, Biélorussie, l'Ukraine, le Népal et la Guinée-Bissau, le chercheur Mohammed Cherradi a fait un exposé sur l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud.

Laâyoune: Création d'une association de parlementaires des provinces du Sud



Laâyoune, - Plusieurs parlementaires des provinces du Sud ont décidé de créer, lors d'une réunion tenue dimanche à Laâyoune, leur association baptisée "Les élus de Sakia El Hamra et Oued Eddahab" pour défendre le plan d'autonomie proposé par le Maroc visant à mettre un terme au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

L'association est composée de députés, de conseillers et de membres des Chambres professionnelles des provinces de Laâyoune, Tarfaya, Boujdour, Smara, Oued Eddahab et Ousserd.

Dans son statut, l'association souligne qu'elle se fixe comme objectifs, outre de défendre le plan d'autonomie proposé par le Maroc, d'œuvrer en vue de promouvoir le développement économique, social et culturel dans les provinces du Sud et d'entreprendre toute action à même de consolider l'unité nationale.

Elle a également pour objectifs de défendre les libertés publiques et les droits de l'Homme, de soutenir les institutions élues, contribuer à leur développement et améliorer leur prestation, ainsi de consolider la coopération, les consultations, l'échange d'expertises et d'expériences entre les différents conseils élus adhérant à l'association.

Dans une allocution, le président de l'association, M. Hamdi Ould Errachid, a indiqué que la nouvelle association est apolitique et ouverte à tous les élus des différents partis.

La création de cette association s'inscrit dans le cadre de la responsabilité qu'assument les élus à savoir la défense de l'intégrité territoriale du Royaume, la contribution à la résolution des questions à caractère social relatives notamment à l'emploi, au logement, et à la promotion du développement socio-économique de la région, a-t-il dit.

jeudi 27 janvier 2011

M. Roatta: La visite au Maroc de la délégation de l'Assemblée nationale une occasion pour conforter la position de la France et du Parlement europé

Rabat- Le président du Groupe d'amitié maroco-français, M. Jean Roatta, a affirmé, mercredi à Rabat, que la visite qu'il effectue actuellement au Maroc constitue une opportunité pour conforter la position de la France et du Parlement européen au sujet de la question du Sahara.

"Nous soutenons le Maroc dans l'affaire du Sahara", a déclaré M. Roatta à la MAP à l'issue d'un entretien avec le président du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid, soulignant que la France a toujours exprimé son intérêt pour le dossier du Sahara.

Les parlementaires français sont venus au Maroc pour s'informer et recueillir toutes les données nécessaires, a-t-il ajouté, relevant que son entrevue avec M. Ould Errachid a permis d'aborder les derniers développements de la question du Sahara.

La visite des parlementaires français, jeudi à Laâyoune, vise à réfuter les allégations véhiculées par les ennemis des intérêts du peuple marocain, a-t-il dit.

M. Roatta a également indiqué qu'il donnera une conférence de presse à son retour en France en vue d'expliquer et d'informer le peuple français de certaines données concernant la question du Sahara et la situation dans les provinces du sud du Royaume.

Les membres de la délégation de l'Assemblée nationale française en visite au Maroc, du 25 au 29 courant, ont eu auparavant une série d'entretiens avec plusieurs responsables marocains.

mardi 25 janvier 2011

L'initiative d'autonomie, la solution "la plus démocratique" pour le règlement de la question du Sahara (Association)

Las Palmas de Grande Canarie, 25/01/11- L'initiative marocaine d'accorder une large autonomie au Sahara, qualifiée de "crédible et de sérieuse" par le Conseil de Sécurité des Nations Unies et la communauté internationale, est "la solution la plus adéquate, la plus réaliste, la plus moderne et la plus démocratique" pour résoudre la question du Sahara, a indiqué, lundi soir, la présidente de l'Association "Femmes sahraouies pour la Démocratie et les droits humains", Mme Aïcha Rahal.

Dans une conférence donnée à Las Palmas, Mme Rahal a ajouté que son association, "à l'instar de la majorité des sahraouis, plaide pour un Sahara autonome sous la souveraineté de l'Etat marocain, sur la base du respect de la souveraineté des Etats, de leur intégrité territoriale et des règles de bon voisinage, et dans le respect de l'intégrité territoriale du Maroc".

La communauté internationale est consciente de la viabilité du plan d'autonomie, ce qui "signifie son soutien à cette initiative qui constitue une opportunité historique pour régler, une fois pour toutes, ce conflit artificiel qui a trop duré", a-t-elle souligné.

L'initiative marocaine d'autonomie a, en outre, obtenu le soutien de la majorité des députés du Congrès américain, pour qui le projet d'autonomie sous la souveraineté marocaine constitue l'unique solution viable de la question, a-t-elle rappelé, notant que "la mise en application du plan d'autonomie au Sahara permettrait de garantir la sécurité et la stabilité dans la région du Sahel et en Afrique du Nord et d'éviter le spectre de la balkanisation, de l'extrémisme et du terrorisme".


La présidente de l'association a, par ailleurs, dénoncé la manipulation médiatique des événements de Laâyoune par certains médias espagnols, notamment l'utilisation de photos d'enfants palestiniens victimes d'une agression israélienne à Gaza et celles d'un crime commis à Casablanca.

"Il s'agit au fond d'une preuve irréfutable de la désinformation, de la falsification et de la manipulation qu'adoptent constamment certains médias espagnols lorsqu'il s'agit du Maroc", a-t-elle martelé.

"Ca suffit des mensonges et des manipulations de certaines personnes et certains milieux qui ont recours à ces subterfuges mafieux pour continuer de vivre", a-t-elle lancé.

Evoquant le cas de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, Mme Rahal a rappelé que ce dernier avait été enlevé par les milices du polisario et emmené par la force à un lieu inconnu sous les ordres des autorités algériennes pour le simple fait d'avoir exprimé en août dernier son soutien ferme à la proposition marocaine d'autonomie et son intention de défendre dans les camps de Tindouf ce projet.

Mustapha Salma a subi, lors de son enlèvement, "tout genre de torture physique et psychique pour l'obliger à revenir sur ses déclarations au sujet de l'initiative marocaine d'autonomie", a ajouté Mme Rahal qui a dénoncé énergiquement ces actes indignes et inhumains.

Et de conclure que Mustapha Salma a été arrêté "pour avoir exprimé publiquement qu'il voulait défendre un point de vue différent de celui du polisario, et qui consiste à apporter un soutien au règlement de la question du Sahara à travers une autonomie, une solution que la majorité des sahraouis soutient".

L'Union des Comores réitère son soutien à la marocanité du Sahara


Rabat- L'Union des Comores a affirmé lundi à Rabat, par la voix de son ministre des Relations extérieures, Fahmi Saïd Ibrahim, son soutien à la marocanité des provinces du sud du Royaume.
"Le Sahara est naturellement marocain et nous resterons toujours fidèles à notre position sur cette question", a indiqué M. Saïd Ibrahim lors d'un entretien avec des membres du Bureau National du Parti Authenticité et Modernité (PAM).

L'Union des Comores continuera d'apporter son soutien au Maroc au sein des instances régionales et internationales ainsi qu'à l'ONU, a ajouté le responsable comorien.

Il a, par ailleurs, salué les liens de coopération existant entre les îles Comores et le Royaume du Maroc, notamment dans les domaines agricole, de la pêche et de la formation.

Les compétences et le savoir-faire du Maroc dans ces domaines sont reconnus mondialement, a-t-il dit, indiquant que plusieurs ressortissants des îles Comores bénéficient actuellement d'une formation au Maroc.

Pour sa part, M. Abderrahim Ben Hammou Mousaif, membre du Bureau National du PAM, a affirmé, dans une déclaration à la MAP, que cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'action menée par les institutions gouvernementales, les ONGs et la société civile pour défendre la marocanité du Sahara.

Selon Ben Hammou, la visite du responsable comorien au Maroc constitue l'occasion d'examiner les moyens susceptibles de renforcer davantage la coopération entre le Royaume et les Comores dans tous les domaines.

lundi 24 janvier 2011

Fin à Manhasset du 5-ème round des pourparlers informels de l'ONU sur le Sahara


Manhasset- Le 5-ème round des pourparlers informels sur le Sahara, ouvert samedi à Manhasset (près de New York), à l'invitation de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross, a pris fin dimanche après-midi (21H00 GMT), a-t-on constaté sur place.
Ce nouveau round, tenu à huis clos, à l'instar des rendez-vous précédents, en présence de représentants du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Polisario, a été sanctionné par une déclaration de M. Ross à la presse.

La délégation marocaine à ces pourparlers comprenait MM. Taib Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Yassine Mansouri, Directeur général des Etudes et de la documentation (DGED) et Maouelainin Ben Khalihanna Maouelainin, Secrétaire général du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS).

Cette nouvelle rencontre devait permettre d'examiner les propositions concrètes dans le cadre des "approches novatrices” initiées lors du 3eme round, en novembre dernier pour "essayer de créer un environnement qui serait plus propice au progrès" des négociations.

Après les quatre réunions de négociations officielles directes, menées sous la houlette de l'ancien envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, M. Peter Van Walsum, les parties impliquées dans le dossier du Sahara se retrouvent, depuis 2009 dans ce nouveau cadre informel proposé par M. Ross pour relancer le processus de négociations.

En 2010, trois pourparlers informels ont été organisés sur le territoire américain, au mois de février à Armonk, en novembre et décembre à Manhasset. Le round inaugural de ces négociations s'était déroulé en août 2009 à Durnstein (Autriche).

Ils s'inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre des résolutions 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité, qui appellent les parties à entrer dans une phase de négociations intenses et substantielles en tenant compte des efforts déployés par le Maroc depuis 2006 et en faisant preuve de réalisme et d'un esprit de compromis.