Les enfants ; le fonds de commerce du Poliario
Le Polisario use de l’innocence des enfants sahraouis pour gagner plus de sympathie, ce qui porte préjudice aux conventions et lois internationales relatives à la protection de l'enfance contre toutes les formes d'exploitation.
Les enfants sont devenus un fond de commerce pour le Polisario, qui les exploite à des fins bassement politiciennes. Les méthodes qu’utilise ce mouvement et que tout le monde connaît sont ; premièrement la déportation des enfants par milliers vers Cuba. Une déportation qui cause de profondes souffrances en éloignant ces petits de l’amour maternel et de la chaleur familiale, ce qui provoque leur déséquilibre psychique. Un kidnapping qui se fait dès le jeune âge - 8 ans - et qui a concerné pendant des années entre 1300 et 1700 enfants.
Les dirigeants du « Polisario » font pression sur les parents de ces enfants, des parents qui, malgré la privation de leurs propres enfants, ne peuvent rien dire, et encore moins entreprendre, qui puisse déplaire par peur que cela ne se répercute sur la vie de leurs enfants.
Le Polisario dit que ces enfants vont à Cuba pour étudier afin de" les préparer à un avenir florissant. Alors qu'en réalité ces enfants étaient entraînés à jouer à la guéguerre.
L’autre méthode consiste dans l’envoi d’un groupe d’enfants sahraouis des camps de Tindouf en Espagne chez l’Association des Amis du Peuple Sahraoui sous prétexte de colonies de vacances, mais plutôt à des fins de propagande. Ces enfants se font contraints de participer à des manifestations devant l’ambassade du Maroc afin de sonder des slogans anti-marocain qu’on leurs a appris la veille.
Parmi les nombreux exemples de cette manipulation, il y a lieu de citer le cas de Sultana qui été accueilli dans le foyer de Rosa Maria Sanchez. La petite Sultana aurait certainement été contrainte au retour dans l’enfer des camps de Tindouf si ce n’était son état de santé, souffrante d’un malaise au foie, ce qui a nécessité des soins urgents et grâce à l’humanisme et à la ténacité de la dame accueillante, Sultana a été retenu en Espagne pour examen et traitement de sa maladie. Devant le refus du Polisario de laisser séjourner la petite fille en Espagne Madame Rosa porta l’affaire devant la justice qui décida que Sultana ne doit quitter le territoire espagnol qu’après son rétablissement et sa convalescence. « Je veux plutôt mourir en Espagne que de retourner à Tindouf » dira Sultana .
Colonies de vacances des enfants sahraouis résume l’endoctrinement, lavage de cerveau, exploitation pour gagner plus de sympathie, chantage dont sont victimes les enfants marocains sahraouis devenus fonds de commerce au vu et au su de la communauté internationale.
Une exploitation politicienne de mineurs, qui est pourtant interdite par toutes les chartes internationales de défense des droits de l’enfant.
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mercredi 15 juillet 2009
Polisario, la coûteuse imposture algérienne

Polisario, la coûteuse imposture algérienne
Le conflit artificiel du Sahara Occidental est odieusement coûteux pour le Maroc mais aussi tout le Maghreb et toute l’Afrique de l’Ouest. (1)
Comment en est-on arrivé là ? C’est la faute d’un coupable et d’un imposteur. Le coupable c’est évidemment le colonialisme français et espagnol. L’imposteur c’est le pouvoir algérien qui a fait du Polisario une marionnette dont il ne peut plus se débarrasser, et des camps de Tindouf une prison à ciel ouvert.
La gourmandise française sur le Sahara a élargi au maximum les frontières de la colonie algérienne au détriment des protectorats marocain et tunisien qui les ont vainement contestées. Si ce n’était l’occupation espagnole du Sahara Occidental, les frontières de l’Algérie française auraient certainement été poussées jusqu’à la côte Atlantique. (2)
Après l’indépendance de l’Algérie, le «contentieux territorial» algéro-marocain débuta par la guerre des sables en 1963 et se termina par l’Accord frontalier du 15 juin 1972, qui fut par la suite ratifié en 1989 par le Parlement Marocain et enregistré à l'ONU en 1991, conformément à l'article 102 de la Charte des nations Unies. (3)
Affaibli par deux tentatives de coups d’Etat, le roi Hassan II reconnut donc officiellement et définitivement les frontières algériennes en échange d’un soutien du président Boumediene pour la récupération du Sahara Occidental encore occupé par l’Espagne.
L’entente pacifique qui régnait entre les deux pays frères ne résista pas à l’esprit de la guerre froide, alors à son apogée, lorsque l’Espagne décida de quitter les territoires sahraouis en 1976. L’influence soviétique, les formateurs du KGB et l’activisme cubain ont considérablement radicalisé les contradictions algériennes écartelées entre la révolution socialiste antimonarchiste et l’unité maghrébine. (4)
Mais ce n’est pas une excuse. Le pouvoir algérien, qui a su tenir tête à la puissance française, aurait pu aussi résister au bloc socialiste en mettant l’intérêt commun de la paix au Maghreb au-dessus de tout.
C’est ainsi que la SM infiltra le Front Polisario fondé par des sahraouis comme El Ouali Mohamed Essayed, mort au combat le 9 juin 1976 (5), et des étudiants marocains anti-monarchistes comme Mohamed Ben Abdelaâziz, dont le père était sous-officier marocain. Indéboulonnable SG du Polisario et président du sigle RASD, il a fait le vide autour de lui.
La majorité des fondateurs sahraouis du Polisario ont déserté le front et rejoint le Maroc, comme Mustapha Barazani pour qui «les intérêts de l’Algérie préconisent que le conflit s’éternise… elle ne veut même pas l’indépendance du Sahara, elle veut que le Sahara reste un problème pour le Maroc». C’est exactement ce que l’ex-chef d’état-major Khaled Nezzar avait déclaré à La Gazette du Maroc en 2003 : “L’Algérie n’a pas besoin d’un nouvel Etat à ses frontières.”
L’incompréhensible entêtement marocain à refuser le référendum d’autodétermination ne peut occulter le rôle négatif du régime algérien que des dirigeants historiques du FLN n’ont pas hésité à condamner.
Comme l’ancien président du GPRA Ferhat Abbès : «Ce poignard planté dans le dos de la communauté maghrébine est la plus scandaleuse des aventures. C’est un crime perpétré contre l’unité et la paix nord-africaines». (L’indépendance confisquée, 1984).
Ainsi que l’ancien président Ben Bella, d'origine marocaine : «Du point de vue historique, le Sahara Occidental est le prolongement historique du Maroc. Toutes les dynasties du Maroc ont eu des liens avec le Sahara… L’Algérie n’a aucun intérêt à faire éclater le Maroc» (Journal marocain L’Opinion du 24 janvier 1987).
Le 5 octobre 1963, Bouteflika, ministre des AE, déclarait à Oujda sa ville natale : «Le peuple algérien n’a pas oublié l’attitude du Maroc lors de la guerre d’Algérie. Chaque algérien se considère au Maroc comme chez lui, tout comme chaque marocain est chez lui en Algérie».
C’est le même Bouteflika, devenu Président depuis 1999, qui refuse de rouvrir les frontières terrestres fermées en 1994.
Saâd Lounès
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