Création de l'Union internationale pour le soutien au projet d'autonomie au Sahara
L'Assemblée constitutive de l'Union internationale pour le soutien au projet d'autonomie au Sahara s'est tenue, samedi à Rabat, sous le signe "Pour une communauté internationale animée par le souci de trouver une solution à la question du Sahara".
Selon une fiche de présentation, ladite Union s'assigne pour objectifs majeurs de mettre à nu les contradictions des séparatistes, à identifier les lacunes des thèses des ennemis de notre intégrité territoriale et à apporter un éclairage sur le sujet, en particulier en ce qui concerne la situation des droits de l'Homme à l'intérieur des camps de séquestration.
En tant que tissu associatif national et mondial, l'Union vise ainsi la dynamisation des associations et acteurs de la société civile, à travers des tournées, meetings et colloques autour du projet d'autonomie en vue de montrer ses aspects positifs ainsi que son adéquation avec les critères des droits des peuples et des droits humains individuels tels qu'ils sont universellement reconnus.
L'Union veillera à agir en concertation avec les institutions parlementaires internationales en vue de réaliser des acquis en faveur du projet d'autonomie et ce, à travers la mise à profit du réseau relationnel entre les pays arabes, européens, méditerranéens et américains.
Cette structure associative s'assigne également pour objectifs d'oeuvrer afin de mettre en évidence la situation politique et celle des droits de l'Homme dans les provinces du sud. Un débat sera ouvert sur les plans national et international pour éclairer l'opinion publique sur la cause marocaine et dénoncer les pratiques inhumaines auxquelles sont soumis les séquestrés de Tindouf ainsi que l'ampleur de leurs souffrances et la gravité des violations flagrantes et quotidiennes des droits de l'Homme.
En définitive, la création de l'Union a pour but d'appuyer la stabilité politique, la sécurité et le décollage économique aux niveaux régional et international et à faire en sorte que la paix et la sécurité deviennent des piliers fondamentaux au niveau de la région.
Dans une déclaration à la presse, le président de l'Assemblée consitutive, M. Miloud Loukili (professeur universitaire) a expliqué que l'idée de la création de l'Union émane de Marocains animés d'un patriotisme fervent et déterminés à contribuer à la sensibilisation de la communauté internationale sur la légitimité de la cause nationale et l'importance du projet d'autonomie pour l'édification d'une société démocratique et moderniste.
Dans sa démarche de sensibilisation sur le plan international, l'Union nouera des contacts avec des experts étrangers spécalistes en droit international ainsi qu'avec les représentants des ONG internationales pour renforcer le soutien au projet d'autonomie.
Pour sa part, le directeur de l'espace associatif à Lâayoune, M. Habib Aïdid, a souligné que la société civile est désormais habilitée à contribuer à faire connaître et à défendre les causes nationales, plaidant pour la dynamisation de la diplomatie parallèle, la participation efficiente à l'encadrement et la sensilisation des citoyens et l'explication de l'importance de l'initiative d'autonomie pour le développement et la stabilité.
lundi 25 janvier 2010
Rencontre-Autonomie: des représentants des Provinces sud réaffirment leur attachement au projet marocain
Rencontre-Autonomie: des représentants des Provinces sud réaffirment leur attachement au projet marocain
Les participants au séminaire national sur le thème "l'autonomie, un choix stratégique pour régler le conflit artificiel autour des provinces du Sud" ont souligné, samedi à Agadir, leur attachement total et inconditionnel au projet marocain pour la négociation, sous l'égide de l'ONU, d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara.
Dans un communiqué à l'issue de ce séminaire, organisé par la Ligue des partisans de l'autonomie du Sahara marocain, les participants ont appelé la communauté internationale "à intervenir d'urgence et immédiatement pour la levée du siège imposé à nos familles dans les camps de Tindouf", dénonçant vivement les interventions "flagrante et ouvertes" de certains responsables algériens dans la propagande orchestrée contre l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud.
Les participants ont également souligné leur adhésion à la politique clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI en matière de régionalisation avancée.
Ils se sont aussi félicités de la décision des pays ayant retiré leur reconnaissance au polisario, soulignant la nécessité de la mobilisation du front intérieur et la dynamisation de la diplomatie populaire pour contrecarrer les manœuvres de certains lobbys régionaux et internationaux qui prétendent agir en faveur de la défense des idéaux supérieurs alors que leurs annales intérieurs sont couverts du sang des opprimés parmi leurs propres citoyens.
Les travaux de ce séminaire ont porté sur des questions concernant particulièrement les dimensions et le contenu du projet d'autonomie et les prérogatives législatives, exécutives et judicaires imparties à la région.
La Ligue des partisans de l'autonomie du Sahara marocain, créée en octobre dernier, est une organisation non gouvernementale composée de représentants des provinces du Sud. L'ONG a des sections au niveau national et à l'étranger.
Les participants au séminaire national sur le thème "l'autonomie, un choix stratégique pour régler le conflit artificiel autour des provinces du Sud" ont souligné, samedi à Agadir, leur attachement total et inconditionnel au projet marocain pour la négociation, sous l'égide de l'ONU, d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara.
Dans un communiqué à l'issue de ce séminaire, organisé par la Ligue des partisans de l'autonomie du Sahara marocain, les participants ont appelé la communauté internationale "à intervenir d'urgence et immédiatement pour la levée du siège imposé à nos familles dans les camps de Tindouf", dénonçant vivement les interventions "flagrante et ouvertes" de certains responsables algériens dans la propagande orchestrée contre l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud.
Les participants ont également souligné leur adhésion à la politique clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI en matière de régionalisation avancée.
Ils se sont aussi félicités de la décision des pays ayant retiré leur reconnaissance au polisario, soulignant la nécessité de la mobilisation du front intérieur et la dynamisation de la diplomatie populaire pour contrecarrer les manœuvres de certains lobbys régionaux et internationaux qui prétendent agir en faveur de la défense des idéaux supérieurs alors que leurs annales intérieurs sont couverts du sang des opprimés parmi leurs propres citoyens.
Les travaux de ce séminaire ont porté sur des questions concernant particulièrement les dimensions et le contenu du projet d'autonomie et les prérogatives législatives, exécutives et judicaires imparties à la région.
La Ligue des partisans de l'autonomie du Sahara marocain, créée en octobre dernier, est une organisation non gouvernementale composée de représentants des provinces du Sud. L'ONG a des sections au niveau national et à l'étranger.
vendredi 22 janvier 2010
Construction d’un Etat Kabyle : les étapes indispensables

Construction d’un Etat Kabyle : les étapes indispensables
Avant de parler des étapes de la construction d’un État, parlons d’abord de l’État lui-même. Qu’est-ce que c’est? Sommairement, l’État est un ensemble d’institutions coiffées par un gouvernement disposant de la puissance publique. Celle-ci est incarnée par une armée et une administration. Il poursuit des objectifs différents selon sa nature. Protéger un peuple ou un pouvoir. Il ya des États qui asservissent les peuples et ceux qui les libèrent et les épanouissent. Les États de l’antiquité et du Moyen âge étaient ceux de l’esclavage et de l’asservissement. Les États coloniaux dont nous avons hérité prolongent toujours des pratiques aux antipodes de la démocratie et des droits humains. Pour un peuple, la mise sur pied d’un État répond à une nécessité vitale : être maître de son propre destin, s’autogouverner et cesser d’être malmené par un État qui lui est hostile et étranger. L’État est au peuple ce que la maison est à la famille. C’est un espace de vie organisé, mettant ses membres à l’abri des éléments et des prédateurs, un havre dédié au confort et l’intimité. Un peuple sans État est de nos jours, un peuple orphelin, un peuple colonisé. C’est le cas des Kabyles.
Le peuple kabyle est encore un peuple colonisé.
Après la colonisation française, le peuple kabyle croyait enfin pouvoir accéder à son propre État. Il s’était gravement trompé en ayant pris l’État algérien pour le sien. Celui-ci s’est avéré être son pire ennemi. À travers le soulèvement armé derrière le FFS (29 septembre 1963 au 14 mars 1964), la Kabylie avait perdu son ultime bataille pour le contrôle de l’État algérien. Les tentatives du néo FFS et de son clone RCD pour le récupérer apparaissent de ce fait bien dérisoires, voire puériles au regard de cette impossible entreprise. En tant que partis « kabyles », ces deux formations ne sont en fait que des Don Quichotte des temps modernes ! En tant qu’Algériens, les Kabyles n’ont même pas la reconnaissance officielle en tant que « minorité nationale ». Le peuple kabyle est nié dans son existence et vit sous la menace de sa disparition à travers la politique de dépersonnalisation à laquelle le soumet l’État algérien par le biais de l’école, de l’administration et des médias. N’ayant pas d’État qui lui soit propre, la Kabylie est colonisée par un autre. L’État algérien n’est pas celui de la Kabylie, mais son fossoyeur, son assassin déclaré. C’est ce qui explique pourquoi, depuis 1962, l’affrontement ouvert ou sournois a toujours caractérisé leurs relations. L’occupation militaire de la Kabylie depuis 2004 est là pour nous rappeler au moins deux choses : 1) l’État algérien a pour objectif de nous tirer dessus et non de nous protéger. 2) Lui qui n’a jamais eu confiance en nous, redouble plus que jamais de méfiance et de haine à notre encontre. Il nous a toujours surveillés comme du lait sur du feu. Il n’a pas hésité à tirer sur nos enfants et à assassiner nos élites quand il n’a pas pu les corrompre. Il n’hésitera jamais à le refaire chaque fois qu’il en sentira la nécessité. Par la répression et l’absence de débouchés, il a poussé la plupart des Kabyles à l’exil. Par la fiscalité il s’entête à essorer l’économie kabyle jusqu’à l’étouffement. En s’érigeant en tant que seul banquier et seul patron de l’Algérie, il fait du chantage à nos municipalités devenues des relais de la misère et de la corruption, de la dictature et des passe-droits. Par la mosquée, il réhabilite des assassins qui tentent d’imposer l’islamisme et l’intolérance dans les têtes de nos jeunes et des villageois illettrés... C’est dire combien la Kabylie est politiquement, militairement et culturellement colonisée. Aujourd’hui, elle n’a plus le choix. La Kabylie doit à tout prix se doter de son État si elle veut continuer de vivre, de perpétuer le souffle de ceux qui ont fait son âme depuis la nuit des temps. Elle est arrivée à un point de non-retour pour la construction de son avenir qui passe prioritairement par la construction de son État.
Première étape : la reconstruction d’une conscience nationale kabyle.
Restée latente et frileuse des décennies durant, elle commence à avancer à pas de géant. La reconstruction de la conscience nationale kabyle a débuté avec la guerre du FFS. La défaite de 1964 était si amère à digérer que chaque kabyle s’était mis instinctivement à ruminer, seul ou en groupe, un désir de revanche. Faisant face à une répression toujours sauvage, les élites kabyles ont entretenu une conscience qui leur est propre à travers l’avatar amazigh. La générosité dont elles ont toujours fait preuve à travers leurs appels à la fraternité, à la redéfinition de l’algérianité à laquelle elles essayaient vainement d’incorporer la Kabylie, n’était qu’une manière pour elles de légitimer un peu plus notre besoin de conscience nationale kabyle. L’expérience du FFS et du RCD ont fini par produire cette certitude qui se retrouve dans « Aɣurru », la chanson-testament de Matoub Lounès et selon laquelle dès lors que le Kabyle est aussi isolé, il n’a pas d’autre choix que de se construire sa patrie. Le « printemps noir » de 2001 a été le moment où cette conscience est sortie au grand jour. Timidement dans la « plate-forme d’El-Kseur », courageusement avec le MAK. Les dernières marches organisées par ce dernier ont drainé des dizaines de milliers de personnes dans les rues de la Kabylie en faveur d’un État kabyle. Le mouvement associatif kabyle, autrefois tapi derrière l’amazighité commence à basculer dans la revendication d’une identité spécifiquement kabyle. Ainsi, en France, la fédération des ACB (Associations culturelles berbères) s’est rebaptisée en CABIL, un sigle qui réaffirme sa kabylité. Un autre témoin de ce basculement est l’ACB des Kabyles de l’Essonne d’Athis-Mons. Sinon, l’ATKP (Association des Taxis kabyles de Paris) est la première organisation corporatiste à se revendiquer clairement de son appartenance au peuple kabyle, à donner une réalité à sa conscience nationale kabyle. L’Association des Kabyles de Suisse, Solidarité Québec-Kabylie, amitié Allemagne-Kabylie, la radio kabyle-FM… sont autant de bourgeons qui vont amplifier l’émergence de cette conscience nationale kabyle. Ponctuée régulièrement par des marches, des actions quotidiennes sur le terrain, en Kabylie ou à l’étranger, son avenir est garanti. On peut même dire que cette étape est aujourd’hui, en voie d’achèvement. Beaucoup de chanteurs, de poètes, de caricaturistes, d’intellectuels, le peu de cinéastes et d’écrivains actuels commencent à lui dédier leur temps, leurs œuvres et leurs espoirs. L’amplification de ce mouvement à travers une plus grande implication des élites et des producteurs culturels est attendue. Le mouvement associatif est appelé à s’élargir autant que faire se peut en faveur de la Kabylie et de son identité. L’aspiration à un destin de liberté du peuple kabyle est de plus en plus massivement partagée. À cet effet, je lance un appel à tous ceux qui restent encore en dehors de ce mouvement pour le rejoindre à travers des productions, des prises de position officielles et des cotisations pour conjuguer nos efforts dans la fraternité et la solidarité en vue de l’avenir de paix et de liberté pour notre jeunesse actuelle et nos futures générations, pour les enfants, de nos enfants. Le MAK leur tend la main et leur ouvre ses bras pour qu’ensemble nous remportions très vite cette bataille sans précédent de notre destin commun.
La deuxième étape : se donner les attributs de la souveraineté.
Le MAK a déjà entamé la phase d’une carte d’identité kabyle. Un concours est lancé et d’ici le mois de juin, ce document sera opérationnel et mis en circulation pour tous ceux qui le souhaitent. Plus tard, il sera loisible de passer à la confection d’un passeport kabyle. Les Kabyles ont à monter leur propre administration, leur propre économie et leurs propres sphères de concertation et de décision. À cet effet, la mise hors la loi de l’institution judiciaire algérienne est une nécessité. Pour échapper à l’injustice à laquelle le peuple kabyle est soumis, il y a lieu de revenir à la tradition kabyle de résolution des conflits et cesser de s’adresser à l’arbitraire d’une « justice » d’une autre langue, d’une autre jurisprudence et d'un autre code pénal étranger à notre culture et opposé à nos intérêts. Des cours de kabyle sont à généraliser à travers un enseignement dans les villages et les quartiers de nos villes, au sein de l’émigration.
La troisième étape : l’internationalisation de la question kabyle
Depuis son émergence, le MAK a entrepris des actions auprès des instances internationales. Il a été reçu par des institutions de l’Union Européenne, des parlementaires de nombreux pays, le State-Department aux États-Unis, au Parlement québécois et, le 26 mai 2009 à la tribune de l’ONU dans le cadre du Forum permanent des Nations Unies pour les peuples autochtones. Aujourd’hui, le MAK est représenté dans de nombreux pays occidentaux par des cadres qui démarchent et sensibilisent sur le sort de la Kabylie et de son peuple. Pour en accentuer l’action, disposer de nos propres médias est une nécessité absolue.
La dernière étape : la mise sur pied d’institutions officielles, dont celle d’un gouvernement kabyle.
La mise sur pied d’un État et de ses départements articulés sur les instances de la Kabylie viendra parachever ce processus. Solennellement, en ce 16 janvier 2010, à partir de Montréal, devant les hommes et devant l’Histoire, je déclare ouverte la construction officielle de l’État kabyle. Elle prendra le temps que les épreuves lui imposeront, mais elle ira jusqu’au bout. C’est ma certitude. Ferhat MEHENNI
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Indemnisation des victimes des essais nucléaires : l’ASM interpelle Nicolas Sarkozy

Indemnisation des victimes des essais nucléaires : l’ASM interpelle Nicolas Sarkozy
L’ASM a adressé une lettre à Nicolas Sarkozy au sujet de l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français. Pour elle, la région où se sont produits les essais faisait partie du territoire marocain et non algérien.
L’Association le Sahara marocain appelle la France à revoir sa politique d’indemnisation des victimes des essais nucléaires. L’ASM a adressé, lundi 18 janvier, une lettre au président français Nicolas Sarkozy l’interpellant au sujet du dédommagement des victimes des essais nucléaires qui ont débuté en 1960 dans la région de Reggane. La lettre, dont copie est parvenue à ALM, informe le président de la République française que la région dans laquelle se sont produits les essais nucléaire faisait partie du territoire marocain. «Suite à la loi adoptée le 22 décembre dernier par le Parlement français et parue dans le journal officiel du 7 janvier 2010 concernant l’indemnisation des victimes des essais nucléaires en Polynésie française et «sahara algérien»!!, nous tenons à vous informer que lors des essais nucléaires qui ont débuté en 1960 au sud de Reggane, cette région était marocaine sous protectorat français», indique l’ASM dans cette lettre. L’ASM affirme dans sa lettre que le Général De Gaulle avait adressé une lettre à Feu Mohammed V pour l’informer des essais nucléaires, ce qui constitue une preuve de la souveraineté marocaine sur la région de Reggane. «Feu Général de Gaulle avant les essais avait saisi par écrit Feu Mohammed V Roi du Maroc à l’époque pour l’informer des intentions de la France de procéder à des essais nucléaires à l’est du Royaume dans la région de Reggane et Feu Mohammed V de lui répondre par écrit en date du 19 avril 1960 qu’il s’opposait fermement à ces essais nucléaires où qu’ils se passent vu les dangers qu’ils représentaient pour l’humanité de plus qu’ils se passent sur un territoire marocain et une région indivisible du Royaume. Feu Mohammed V avait même porté ses protestations devant l’ONU à New York», lit-on dans cette lettre. L’ASM appelle, ainsi, la France à revoir sa politique d’indemnisation en prenant en considération les victimes marocaines des essais. «Ces essais nucléaires ont eu lieu sur le territoire marocain et à cette époque la souveraineté marocaine sur ces terres était reconnue, et les personnes qui sont décédées lors des explosions des bombes sont marocaines, d’où l’obligation de la France de revoir sa politique d’indemnisation en recensant les victimes marocaines encore en vie ou décédées ainsi qu’inclure le Maroc officiel en tant qu’interlocuteur majeur dans cette affaire», conclut la lettre. Contacté par ALM, Mohamed Réda Taoujni, président de l’ASM, affirme que la France doit traiter avec le Maroc en ce qui concerne l’indemnisation des victimes et non l’Algérie. «La région de Reggane fait partie du territoire marocain que la France a spolié au Maroc comme beaucoup d’autres régions de l’est du Maroc. D’ailleurs, Feu le Général de Gaulle avait adressé une lettre à Feu Mohammed V l’informant au sujet des essais qui allaient avoir lieu. Ceci constitue une reconnaissance explicite de la souveraineté du Maroc sur ladite région. Les victimes dont parle l’Algérie sont des Marocains. Et beaucoup d’autres victimes vivent actuellement au Maroc. C’est pour cela que la France doit traiter avec le Maroc dans cette affaire», explique M. Taoujni. Le président de l’ASM précise que son association va recourir à d’autres procédés pour faire valoir ses revendications. «Nous travaillons étape par étape. Nous avons une délégation qui se rendra dans les prochains jours en France pour y rencontrer des officiels français et leur expliquer, ainsi, nos revendications. Nous allons charger, par la suite, un cabinet d’avocats pour déposer une plainte auprès du tribunal compétent afin de stopper les indemnisations jusqu’à ce que les victimes marocaines seront recensées et prises en considération dans le cadre du dédommagement», ajoute-t-il.
REDEPLOIEMENT DE LA GENDARMERIE EN KABYLIE

REDEPLOIEMENT DE LA GENDARMERIE EN KABYLIE
Un site web vient d’annoncer le redéploiement de la criminelle gendarmerie en Kabylie. Ce territoire qu’elle avait été contrainte de quitter en 2002 suite au génocide qu’elle y a perpétré en 2001, en assassinant plus de 120 Kabyles lors des événements rebaptisés « Printemps Noir » et sur lequel le régime s’est autoamnistié, va de nouveau être quadrillé. Ce redéploiement touchera non seulement toutes les casernes et brigades qu’elle avait dû abandonner mais sera élargi à chaque commune kabyle où des bâtiments destinés à l'accueillir sont en construction. D’une couverture actuelle de 47%, le pouvoir militaire d’Alger va passer à celle de 100% d’ici la fin 2010 en Kabylie seulement.
Non content de cette nouvelle invasion, le régime l’a renforcée avec de toutes nouvelles unités spéciales appelées les SS-I aux pouvoirs illimités et qui n’existent nulle part ailleurs en Algérie. On pense que la torture sera leur pratique essentielle pour terroriser les Kabyles et leur extorquer de faux aveux.
Tout porte à croire que, l’armée algérienne et Bouteflika préparent une nouvelle guerre et un nouveau génocide contre la Kabylie.
Le MAK exige l’arrêt immédiat de ce processus qui risque d’entrainer la Kabylie dans une nouvelle spirale de la violence. Il alerte l’opinion internationale sur les intentions criminelles des autorités algériennes contre le peuple kabyle, démocrate et pacifique. A cet effet, il va saisir qui de droit (ONU, USA, UE, Amnesty International, Human Right Watch…
Le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie appelle tous les Kabyles à la vigilance et à se tenir prêts à déjouer un nouveau massacre visant leurs enfants.
Descendons toutes et tous dans la rue, le 20 avril prochain pour dire :
NON A L'OCCUPATION MILITAIRE DE LA KABYLIE !
VIVE LA KABYLIE LIBRE ET AUTONOME !
VIVE LE PEUPLE KABYLE, LIBRE DE DECIDER DE SON DESTIN!
jeudi 21 janvier 2010
La présidence Espagnole souligne l'intérêt "stratégique" du Maroc pour l'UE
La présidence Espagnole souligne l'intérêt "stratégique" du Maroc pour l'UE
Le Président du gouvernement Espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero a souligné, mercredi à Strasbourg (France), " l'intérêt stratégique du Maroc pour l'Union Européenne ".
"Le Maroc a un intérêt stratégique pour l'Union Européenne de par sa position au Nord Est de l'Afrique " a affirmé le chef de l'exécutif espagnol, dont le pays assure depuis le premier janvier la présidence tournante de l'UE.
La présidence espagnole de l'UE, qui va organiser durant le premier semestre 2010 trois principaux sommets à savoir le sommet UE-Maroc, UE-Amérique Latine et UE-USA, mise sur " le processus de modernisation du Maroc à travers le dialogue et la coopération ", a indiqué M. Zapatero, dont les propos ont été rapportés par les Médias Espagnols.
M. Zapatero, qui a présenté devant le Parlement Européen le programme de la présidence espagnole de l'UE, a affirmé, en réaction à des interventions d'Eurodéputés, que son pays s'attellera aussi, durant ce mandat, à renforcer "les relations de voisinage avec des objectifs plus ambitieux pour parvenir à des relations plus intenses ".
Concernant le conflit du Sahara, le président du Gouvernement espagnol, a affirmé que cette question est du ressort des Nations Unies. " Laissons à qui il appartient, les Nations Unies en l'occurrence, l'arbitrage du conflit du Sahara ", a-t-il dit, ajoutant que l'Espagne " appuie et respecte " l'ensemble des démarches de l'ONU".
Dans un Entretien, dimanche, au journal espagnol " El Pais ", à l'occasion de la présidence espagnole de l'UE, le président Zapatero avait affirmé que le premier Sommet UE-Maroc, dans le cadre de la présidence espagnole de l'Union Européenne, sera une occasion pour " stimuler, renforcer et améliorer l'ensemble du processus de modernisation du Maroc ".
" Le Maroc a un Statut Avancé, l'un des plus avancés de la relation avec l'Union Européenne " et le sommet UE-Maroc, " l'un des trois sommets les plus importants " pour l'Espagne durant sa présidence de l'UE, servira pour " renforcer l'ensemble du processus de modernisation du Maroc ", avait affirmé le chef de l'exécutif espagnol.
La crise économique, le Traité de Lisbonne, les relations extérieures de l'UE et les avancées sociales ont centré le discours du président du gouvernement Espagnol devant le Parlement Européenne, où il a présenté les priorités de l'actuelle présidence Espagnole de l'UE.
Le Président du gouvernement Espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero a souligné, mercredi à Strasbourg (France), " l'intérêt stratégique du Maroc pour l'Union Européenne ".
"Le Maroc a un intérêt stratégique pour l'Union Européenne de par sa position au Nord Est de l'Afrique " a affirmé le chef de l'exécutif espagnol, dont le pays assure depuis le premier janvier la présidence tournante de l'UE.
La présidence espagnole de l'UE, qui va organiser durant le premier semestre 2010 trois principaux sommets à savoir le sommet UE-Maroc, UE-Amérique Latine et UE-USA, mise sur " le processus de modernisation du Maroc à travers le dialogue et la coopération ", a indiqué M. Zapatero, dont les propos ont été rapportés par les Médias Espagnols.
M. Zapatero, qui a présenté devant le Parlement Européen le programme de la présidence espagnole de l'UE, a affirmé, en réaction à des interventions d'Eurodéputés, que son pays s'attellera aussi, durant ce mandat, à renforcer "les relations de voisinage avec des objectifs plus ambitieux pour parvenir à des relations plus intenses ".
Concernant le conflit du Sahara, le président du Gouvernement espagnol, a affirmé que cette question est du ressort des Nations Unies. " Laissons à qui il appartient, les Nations Unies en l'occurrence, l'arbitrage du conflit du Sahara ", a-t-il dit, ajoutant que l'Espagne " appuie et respecte " l'ensemble des démarches de l'ONU".
Dans un Entretien, dimanche, au journal espagnol " El Pais ", à l'occasion de la présidence espagnole de l'UE, le président Zapatero avait affirmé que le premier Sommet UE-Maroc, dans le cadre de la présidence espagnole de l'Union Européenne, sera une occasion pour " stimuler, renforcer et améliorer l'ensemble du processus de modernisation du Maroc ".
" Le Maroc a un Statut Avancé, l'un des plus avancés de la relation avec l'Union Européenne " et le sommet UE-Maroc, " l'un des trois sommets les plus importants " pour l'Espagne durant sa présidence de l'UE, servira pour " renforcer l'ensemble du processus de modernisation du Maroc ", avait affirmé le chef de l'exécutif espagnol.
La crise économique, le Traité de Lisbonne, les relations extérieures de l'UE et les avancées sociales ont centré le discours du président du gouvernement Espagnol devant le Parlement Européenne, où il a présenté les priorités de l'actuelle présidence Espagnole de l'UE.
La régionalisation avancée cadre avec les exigences du développement de la société marocaine
La régionalisation avancée cadre avec les exigences du développement de la société marocaine
Le ministre d'Etat belge, M. Philippe Moureaux a souligné que la conception d'un modèle original et moderne de régionalisation avancée, qui se base sur les spécificités du Royaume, est en adéquation avec les exigences d'un développement harmonieux de la société marocaine.
Moureaux, également vice-président du parti socialiste belge et bourgmestre de la Commune de Molenbeek-Saint Jean, a exprimé son intérêt pour la méthodologie et les jalons posés par SM le Roi Mohammed VI qui visent la mise en Œuvre du processus de régionalisation, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Le responsable belge s'est, en outre, félicité de voir le Sahara constituer la première région à bénéficier de ce plan de régionalisation qu'il a qualifié de "remarquable".
Le ministre d'Etat belge, M. Philippe Moureaux a souligné que la conception d'un modèle original et moderne de régionalisation avancée, qui se base sur les spécificités du Royaume, est en adéquation avec les exigences d'un développement harmonieux de la société marocaine.
Moureaux, également vice-président du parti socialiste belge et bourgmestre de la Commune de Molenbeek-Saint Jean, a exprimé son intérêt pour la méthodologie et les jalons posés par SM le Roi Mohammed VI qui visent la mise en Œuvre du processus de régionalisation, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Le responsable belge s'est, en outre, félicité de voir le Sahara constituer la première région à bénéficier de ce plan de régionalisation qu'il a qualifié de "remarquable".
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