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mardi 22 décembre 2009

Hocine Aït Ahmed dénonce la propagande sur Aminatou Haidar : sur les droits de l’Homme l’Algérie tient un double discours cyniqu


Hocine Aït Ahmed dénonce la propagande sur Aminatou Haidar : sur les droits de l’Homme l’Algérie tient un double discours cyniqu

Le leader de l’opposition en Algérie, Hocine Aït Ahmed, a fermement dénoncé, dans une correspondance adressée récemment au Haut commissariat des droits de l’Homme, la persistance des violations des droits de l’Homme en Algérie.



L’Etat algérien tient un double discours. Au moment où l’Algérie défend, avec tant d’ardeur, le militantisme corrompu de la renégate Aminatou Haidar sous l’étiquette de la protection des droits de l’Homme, les violations des droits de l’Homme persistent dans cet Etat. En marge de la tenue au Maroc de la cinquième édition du sommet Africités 2009, l’Algérie n’a pas permis aux maires algériens et leurs adjoints d’honorer l’invitation qui leur a été adressée en leur interdisant de sortie à l’étranger sans autorisation, selon une information relayée par le quotidien algérien La Tribune. C’est ce qu’affirme, selon la même source, une correspondance du chef de daïra de Ouaguenoune, dans la wilaya de Tizi Ouzou, envoyée au maire de la même localité l’enjoignant de demander l’autorisation avant chaque sortie du territoire national. Cette interdiction n’est pas la première en son genre. Le mois de février dernier, le président de l’Assemblée populaire communale de Ouaguenoune a été interdit de se rendre aux Pays-Bas pour assister à un séminaire sur la pauvreté. Le Front des forces socialistes (FFS) est monté au créneau pour dénoncer cette atteinte à la liberté de circuler. Le président de ce parti algérien de l’opposition, Hocine Aït Ahmed, est sorti, récemment, de son silence pour condamner fermement la persistance des violations graves des droits de l’Homme en Algérie. Dans une lettre adressée, le 9 décembre dernier, à Navanethem Pillay, haut commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, le leader du FFS a exprimé son exaspération contre le harcèlement juridique et policier contre ses militants, affirme le journal algérien El Watan. Hocine Aït Ahmed a relevé le double discours de l’Algérie en citant la mobilisation des autorités algériennes pour défendre la cause de l’activiste pro-Polisario Aminatou Haidar. «Depuis des années, c’est dans le silence complice des plus grandes démocraties du monde que le peuple algérien est empêché de s’exprimer librement. Médias sous contrôle, espace public monopolisé, société atomisée et mise sous pression policière permanente», dénonce le leader du FFS. Dans sa correspondance, M. Aït Ahmed a critiqué le silence de l’Europe face aux atteintes aux droits de l’Homme en Algérie. «Alors que les ambassades européennes sont mises sous le contrôle quasi exclusif des créatures du régime, de véritables militants des droits de l’Homme souffrent, en plus du harcèlement policier, administratif et judiciaire permanent que leur inflige le pouvoir, de l’indifférence des représentations diplomatiques de l’Union européenne», précise le texte cité par El Watan.
A l’âge de 83 ans, Hocine Aït Ahmed demeure la figure de proue de l’opposition algérienne. Cet opposant est né en 1926 à Aïn El Hammam en Algérie. Après avoir été, pendant la guerre d’indépendance algérienne, l’un des principaux chefs du Front de libération nationale (FLN), cet homme politique a démissionné du gouvernement provisoire de la République algérienne et de tous les organes du nouveau pouvoir lors de la crise algérienne de l’été 1962. En septembre 1963, il fonde le Front des forces socialistes (FFS) qui réclame le pluralisme politique face au verrouillage de la vie politique imposé par le système du parti unique

Que faire, désormais, de la séparatiste Aminatou Haidar


Que faire, désormais, de la séparatiste Aminatou Haidar

Aminatou Haidar est rentrée,jeudi 17 décembre, au territoire national après avoir accompli les formalités d’usage à l’aéroport. Le Maroc demeure ferme sur le respect total de la loi marocaine.

La parenthèse Aminatou Haidar est fermée. La séparatiste pro-Polisario a accédé, jeudi soir 17 décembre, au territoire national. Un communiqué du ministère de l’Intérieur indique que Haidar a accompli cette fois-ci, à sa descente d’avion, les formalités d’usage auprès des services de police et de douane de l’aéroport Hassan 1er de Laâyoune. La séparatiste s’était abstenue, le 13 novembre dernier, d’accomplir ces formalités. Le département de Chakib Benmoussa souligne que le retour d’Aminatou est intervenu «pour des considérations humanitaires» et «fait suite aux appels réitérés, particulièrement de la part de pays amis». «Le Maroc, qui reste attaché au respect des droits de l’Homme, réaffirme qu’il ne tolérerait, pour quelque raison que ce soit, aucune transgression dans l’application, sur l’ensemble du territoire national, des lois en vigueur et a fortiori lorsque ses auteurs conspirent avec les adversaires du Royaume contre les intérêts nationaux», a souligné le ministère de l’Intérieur. Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a affirmé, pour sa part, dans un communiqué, que tout au long des dernières semaines, plusieurs gouvernements de pays amis et partenaires ont entrepris des démarches auprès des autorités marocaines. Le département de Taïeb Fassi Fihri a précisé que le Maroc a accédé à la demande d’un retour au Maroc d’Aminatou Haidar sur la base «de l’impératif du respect total de la loi marocaine, par tous, sans exception et sur l’intégralité du territoire national». Le communiqué rappelle que plusieurs dirigeants de partis politiques marocains, au cours des visites réalisées, récemment, dans de nombreux pays, avaient relevé «que les agissements de celle-ci ne sont pas liés à la promotion des droits de l’Homme mais qu’elle a, bel et bien, agi pour le compte du Polisario, qui demeure un mouvement militaire et totalitaire, à la solde de l’Algérie qui l’abrite, le finance et le soutient». Khalid Naciri, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a affirmé, samedi, que le retour d’Aminatou Haidar au Maroc s’est effectué dans le strict cadre humanitaire. Cela dit, la communauté internationale a vivement salué la décision du Maroc de permettre le retour d’Aminatou Haidar pour des raisons humanitaires et dans le strict respect des lois marocaines en vigueur. Ainsi, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est dit reconnaissant pour les efforts de toutes les parties qui ont contribué à trouver une solution à la situation d’Aminatou Haidar, tout en se félicitant de «l’action que le Maroc a prise à cet égard». La Maison-Blanche a également salué la décision du Maroc de permettre le retour d’Aminatou Haidar au Maroc pour des raisons humanitaires, «dans le plein respect de l’Etat de droit», a déclaré, vendredi, à la MAP un responsable de la Maison-Blanche, soulignant que ce geste reflète l’esprit de générosité authentique du peuple marocain. De son côté, le président français Nicolas Sarkozy a salué la proposition du Royaume d’une large autonomie dans le cadre d’une solution politique, sous les auspices des Nations Unies au Sahara, précisant que la législation marocaine s’applique dans les provinces du Sud.

Quand les archives de Henry Kissinger nous révèlent la perfidie algérienne


Quand les archives de Henry Kissinger nous révèlent la perfidie algérienne
rente-cinq ans après le déclenchement et le succès de la Marche verte, organisée par feu S.M. Hassan II, les archives tenues jusque-là sous le sceau de la confidentialité commencent à s'ouvrir.

Il en est notamment des discussions secrètes que l'ancien secrétaire d'Etat américain, Henry Kissinger, avait tenues à cette époque avec les responsables du Maroc et de l'Algérie au milieu de la crise du Sahara. Le chef de la diplomatie américaine, qui avait servi successivement Richard Nixon et Gerald Ford, analyste patenté de la guerre froide et des situations de crise, s'était fait de toute évidence une religion : le Maghreb ne devait jamais basculer dans le giron du communisme et de la Russie alors dirigée par Brejnev.

Ce qui opposait donc le Maroc et l'Algérie, sur fond d'un changement politique visible en Espagne franquiste, ne relevait-il pas justement de cette obsessionnelle rivalité Est-Ouest par alliés interposés ? Les documents déclassés et décrivant les démarches de Henry Kissinger sont d'un poids considérable, parce qu'ils témoignent à chaud de la tension qui persistait en cette période cruciale entre le Maroc et l'Algérie, de l'attitude fourbe du Caudillo espagnol, plongé alors dans l'agonie et, déjà, du redoutable machiavélisme d'un ministre algérien des Affaires étrangères, appelé Abdelaziz Bouteflika, qui n'en démordait pas de mettre le Maroc à genoux. Ni plus ni moins, il accusait ouvertement les Etats-Unis de soutenir le Maroc dans son combat de libération des provinces du Sud. Mélange de cynisme, de profond dépit et de jovialité enjouée, il exigeait de Henry Kissinger rien que l'application d'un embargo pur et dur contre notre pays, son isolement et sa condamnation…

Abdelaziz Bouteflika a grandi à Oujda, tout comme Houari Boumedienne, il faisait partie des ressortissants algériens adoptés par la population de cette ville, ce qu'on a appelé plus tard « le groupe d'Oujda ». Sa relation singulière avec le Maroc est quasi incestueuse tant il admirait feu S.M. Hassan II et se délectait à trouver avec lui une filiation. On peut avancer- après feu Mohamed Boudiaf, assassiné- que s'il est encore un Algérien du Maroc, marocain en termes de pensée et de reflexes, c'est bel et bien Abdelaziz Bouteflika. Le paradoxe veut pourtant que ce fût lui qui manipulerait à sa guise l'histoire de cette affaire du Sahara pour laquelle il s'est transformé en héraut. En juillet 1975, il s'était rendu à Rabat pour réaffirmer le soutien de son pays au Maroc face à l'Espagne de Franco.

Il réitérait en quelque sorte la déclaration solennelle du président Boumedienne, faite au Sommet arabe de Rabat un an auparavant, en octobre 1974, consignée dans les archives officielles, selon laquelle l'Algérie apportait son appui total au Maroc pour récupérer ses territoires du Sud occupés par l'Espagne. Nous sommes le 17 décembre 1975 et une rencontre entre Bouteflika et Henry Kissinger se déroule à Paris sur fond d'une crise majeure qui déteint sur la région du Maghreb. Le diplomate américain, tout à sa finesse, déclare : « Je ne comprends pas ce que l'autodétermination veut dire pour le Sahara. Je peux comprendre ce qu'elle signifie pour les Palestiniens (…). Nous n'avons pas une position anti-algérienne (…). Empêcher la Marche verte aurait signifié détériorer nos relations avec le Maroc, dans les faits un embargo ». Et Abdelaziz Bouteflika, qui n'avait pas peur des mots, de rétorquer : « Vous auriez pu le faire, vous auriez pu arrêter l'aide économique et militaire… ».

Dialogue d'autant plus édifiant entre deux logiques différentes, voire opposées ! Trente-cinq ans après, on mesure à quel point la haine du Maroc nourrit la réflexion de l'establishment algérien. On réalise avec des sueurs froides comment s'est élaborée et mise en place une froide stratégie qui, l'épisode de Kissinger oblige, nous éclaire sur les tenants et aboutissants de la volonté algérienne. A l'obstination belliqueuse d'une Algérie rampant à l'époque sur son pactole pétrolier, distribuant les mannes ici et là, arcboutée sur le vieux principe dépassé d'autodétermination des peuples, qu'elle refuse d'appliquer d'ailleurs au Sahara algérien, initialement promis à l'autonomie par la France avant 1962, le président Léopold Sédar Senghor apportait la clairvoyance idoine.

Les archives déclassées nous éclairent sur la rencontre de l'ancien président sénégalais et Henry Kissinger le 1er mai 1976 à Dakar. Ce dernier posait de manière spontanée la question : « L'Algérie accepterait-elle une résolution organisée par le Maroc et la Mauritanie ? ». Le président Senghor répondait que oui si cela se déroulait sous la supervision des Nations unies. « Quelle serait l'issue ? », reprenait Kissinger. « L'autonomie au sein du Maroc… », rétorquait Senghor. Nous en sommes à présent à ce constat prémonitoire dressé il y a trente-cinq ans par l'un des Sages de l'Afrique qui, il convient de le souligner, se refusait à évoquer le mot d'indépendance mais simplement d'autonomie…

Les dirigeants algériens continuent à s'échiner et s'épuiser dans de fallacieuses cabales pour empêcher, voire torpiller la mise en œuvre d'une solution politique au Sahara. Le forfait subi après le retour au Maroc de Aminatou Haidar ne les incitera pas davantage à plus de sagesse, on en est sûr. Les archives déclassées de l'ancien secrétaire d'Etat nous révèlent rétrospectivement la ligne de départ et de conduite d'une attitude et d'une politique déterminée. Elles nous éclairent également avec pertinence sur le fond d'un contentieux qui remonte à cinquante ans maintenant, celui des frontières. En accédant à l'indépendance en juillet 1962, l'Algérie avait pris possession de vastes territoires appartenant au Maroc tout au long de la frontière commune dans le Sud-Est. Les archives françaises, classées au Château de Vincennes ou à la Bibliothèque nationale, peuvent être consultées un jour et apporter la preuve de leur marocanité.

Comme aussi du projet du gouvernement français, notamment du général de Gaulle, de faire du Sahara algérien un territoire indépendant, à tout le moins autonome. Si l'Algérie a récupéré son Sahara, annexé des terres marocaines, au mépris de la légalité et du voisinage, comment peut-elle prétendre s'opposer à ce que le Maroc récupère son Sahara et ses provinces ? La réponse n'est-elle pas justement dans le contenu des conversations révélées de Henry Kissinger qui, au passage, rendait hommage à la sagesse politique de feu S.M. Hassan II.

Le SG du CORCAS dresse à Fès un bilan des projets socio-économiques réalisés dans les provinces du Sud

Le SG du CORCAS dresse à Fès un bilan des projets socio-économiques réalisés dans les provinces du Sud

Le secrétaire général du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires sahariennes (CORCAS), M. Maouelainin Maouelainin Ben Khalihenna, a dressé, vendredi soir à Fès, un bilan chiffré des projets socio-économiques ambitieux réalisés au niveau des provinces du Sud du Royaume.




Le SG du CORCAS qui s'exprimait, dans le cadre de la caravane débat portant sur le projet d'autonomie pour le Sahara Marocain, placé sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a fait savoir que les provinces du Sud ont connu un développement sans précédent dans les domaines économique, social et culturel à la faveur d'un effort soutenu déployé par les pouvoirs publics, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, afin d'améliorer les conditions de vie des populations.

Les différents projets socio-économiques accomplis dans ces provinces sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, a-t-il noté, ont complètement transformé la région en un espace dynamique de croissance économique et de progrès social, d'expression libre et d'essor culturel dans le cadre d'une approche cohérente qui prend en compte les spécificités locales de la région, répond aux aspirations de ses habitants et assure leur participation à l'oeuvre exaltante de réhabilitation et de la mise en valeur des terres sahariennes.

M. Ben Khalihenna a, dans ce cadre, rappelé que Laâyoune est devenue la première ville du Sud marocain déclarée " Ville sans bidonvilles ", précisant que les travaux de démolition des derniers vestiges des tissus d'habitat insalubres ont permis d'éradiquer 10.989 habitations insalubres et le relogement de plus de 60.000 personnes, en contrepartie d'une enveloppe de 1,7 milliard de dirhams mobilisée spécialement pour la réussite de cette opération.

Et d'ajouter que des efforts d'investissement, qui ont érigé la région en bonne position à l'échelle nationale en matière de développement, ont été confortés par les actions inscrites dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée en 2005 par SM le Roi Mohammed VI.

Ce grand chantier qui accorde une attention particulière à la résorption des déficits sociaux, s'est décliné au niveau des provinces du Sud par plusieurs actions génératrices de revenus et d'emplois.

Le renforcement de l'infrastructure, l'éradication de l'habitat insalubre, la consolidation des équipements collectifs et des zones industrielles, l'appui aux projets sociaux et de proximité, la promotion de l'investissement, la création dans chaque région de pépinières d'entreprises dans différents secteurs représentent autant de projets majeurs visant à créer plus de prospérité et de progrès pour l'ensemble de ces régions, a-t-il affirmé.

Le SG du CORCAS a, dans ce cadre, relevé que ces avancées qui s'inscrivent en droite ligne des Hautes Orientations Royales visant l'édification d'un Maroc moderne, revêtent une signification plus marquée grâce aux acquis réalisés au profit des populations des provinces du Sud, acquis qui ne manqueront pas d'être renforcés en perspective de la mise en place d'une régionalisation avancée.

De son côté, le wali de la région Fès-Boulemane, M. Mohamed Rherrabi a mis l'accent sur la dimension socio-économiques de la "régionalisation poussée", faisant savoir que l'autonomie marocaine devrait se réaliser dans le cadre d'une solution politique définitive de la question du Sahara avec l'ensemble des parties concernées et dans le respect de l'intégrité territoriale du Royaume et de son unité.

Et de préciser que la dimension de la régionalisation au Maroc a ainsi passé à une cadence supérieure avec des programmes et projets de grande ampleur se déclinant, entre autres, par la rénovation et la requalification urbaine, la restructuration des habitations, l'amélioration et l'extension du réseau des routes, la généralisation de documents d'urbanisation, la création de nouveaux services publics, l'implantation d'entreprises et l'accompagnement social des habitants.

La régionalisation avancée a été concrétisée, a-t-il dit, par le lancement de plusieurs programmes de développements régionaux, citant dans ce sens, l'expérience locale de Fès qui a été la première à bénéficier des plans du développement régional du tourisme et d'artisanat.

Un think-tank britannique met en exergue la position inchangée des Etats-Unis au sujet de la question du Sahara

Un think-tank britannique met en exergue la position inchangée des Etats-Unis au sujet de la question du Sahara

Le think-tank britannique de l'Economist Intelligence Unit (EIU) a mis en exergue dans son rapport du mois de décembre sur le Maroc, publié à Londres, la position inchangée des Etats-Unis au sujet de la question du Sahara.






Cette position a été exprimée par la Secrétaire d'Etat américaine, Mme Hillary Clinton, lors d'une visite au Maroc en novembre dernier pour prendre part à la sixième conférence ministérielle du Forum pour l'Avenir, rappelle le think-tank, soulignant que la déclaration représente un soutien au plan marocain d'autonomie que les responsables américains avaient auparavant qualifié de sérieux et crédible.

L'EIU relève que lors d'une visite au Maroc en 2008 en vue d'encourager la coopération régionale dans le domaine de lutte contre le terrorisme, l'ancienne Secrétaire d'Etat américaine, Mme Condoleeza Rice, avait indiqué que les discussions sur le Sahara doivent avancer sur la base "des bonnes idées sur la table", en référence à la proposition d'autonomie pour les provinces du sud sous souveraineté marocaine.

L'EIU rappelle également qu'une majorité bipartisane du Congrès américain, menée par de hauts membres de la direction des partis démocrate et républicain, avait adressé une lettre au Président Barack Obama, appelant à un soutien fort de la part des Etats-Unis à la proposition marocaine d'autonomie.

Les membres du Congrès ont également exprimé leur préoccupation au sujet de la menace croissante d'Al-Qaeda et d'autres groupes islamistes en Afrique du nord, indique le think-tank londonien.

La pièce théâtrale Aminatou a pris fin dans une salle vide


La pièce théâtrale Aminatou a pris fin dans une salle vide

La pièce théâtrale orchestrée par la dénommée A. Haïdar, a de nouveau montré à l'opinion internationale la tendance trop marquée des ennemis de la paix à s'abandonner en permanence à une logique de tension manifestement sans limites.
Manipulée par l'Algérie et le polisario, épaulée par la presse espagnole et algérienne, fonctionnant à la connivence, avec un goût immodéré pour l'acte déstabilisateur, la dénommée Haïdar a livré à ceux qui ont suivi son numéro, une bien piteuse image d'elle-même et de ceux qui, derrière le voile, agissent en manipulateurs aguerris.

Serein, le Maroc a su gérer avec détermination, ce piège de ceux qui croyaient pouvoir le prendre en un croc de boucher, en imposant le respect de la loi pour tous, refusant toute concession sur ce point précis, encore moins sur l'un quelconque des attributs de sa souveraineté.

Et c'est ainsi que de par la maturité et la constance de son action sur le plan international, le Maroc a marqué un point précieux sur ceux qui manient à outrance la démagogie et l'ambiguïté, recourant ostensiblement à une cascade de tromperies qui relève de la délinquance informationnelle.

+Depuis quand Aminatou Haidar était-elle une militante des droits de l'Homme ?+

L'Algérie, le polisario et la presse algérienne qui tentent à présent, en parfaite coordination, d'en broder toute une légende, ne peuvent ignorer la profonde disgrâce populaire dont elle fait aujourd'hui l'objet.

Ils ne peuvent ignorer non plus que l'histoire des peuples et des Nations, ne s'écrit pas par des plumes travaillant sur commande, que l'histoire, comme la justice, a besoin de preuves, et que les charges au vitriol ne produisent, à terme, que le ricochet.

Cet art de se victimiser, et ce goût pour des éclats médiatiques dont elle a le secret, sont trop grossiers, grotesques même pour être audibles.

Il reste que le Maroc, parfaitement au fait de l'alpha et de l'oméga de cette pièce théâtrale et de l'orage médiatique maladroit qui l'a accompagnée, a laissé entendre la voix de son ouverture, de sa générosité et de magnanimité et, vouant donner suite aux appels de pays amis et partenaires, a autorisé le retour de Aminatou Haidar, sans accepter la moindre entorse à ses lois et procédures applicables à tous, et en tout cas, non négociables.

+Respect de la loi par tous et sans exception+

Les Chefs d'Etat de ces pays amis et partenaires ont d'ailleurs renouvelé leur soutien aux efforts du Maroc tendant à la recherche d'une solution politique sur la base du réalisme et de l'esprit de compromis au conflit du Sahara.

Reste à examiner le timing de cette opération médiatique et la proximité quasi-incestueuse entre presse algérienne et presse espagnole autour de cette affaire programmée à l'avance par les apôtres du radicalisme.

Il est clair que le sabotage de la deuxième réunion informelle sur le Sahara entre les parties, suite à la rencontre de Vienne, en est la seule et unique raison.

Il est, en effet, de notoriété publique, que l'initiative du Maroc pour l'octroi d'une large autonomie aux provinces du sud, et le large soutien international qu'elle a engrangé au fil des temps et des explications de la diplomatie du Royaume, a creusé une profonde fissure dans l'argumentaire caricatural de ceux qui professent la logique du "tout ou rien", et a secoué la diplomatie algérienne qui se nourrit encore des décombres de la défunte guerre froide.

Le Maroc a livré à la communauté internationale un récit construit et un produit achevé mais ouvert, et donc susceptible d'être enrichi, une approche qui tranche avec la politique des grandes manoeuvres et des petites combines.

Il est donc temps, grand temps, pour les autres parties d'adopter une posture constructive, et de virer du rêve de l'indépendance, au pragmatisme de l'autonomie, saluée unanimement par la communauté internationale, en passant par New York, Washington, Paris, Londres, Rome et Moscou, sachant que la roue de l'histoire est en marche, et que nul ne peut l'entraver.

affaire Haidar Entre éthique humanitaire et devoir de légalité


affaire Haidar Entre éthique humanitaire et devoir de légalité

Ce n'est qu'après avoir accompli les formalités d'usage de police et de douane en vigueur à l'aéroport Hassan 1er de Laâyoune qu'Aminatou Haidar a pu accéder jeudi soir au territoire national. Qu'elle ait entamé le 13 novembre une grève de la faim à Lanzarote, qu'elle ait, avec la complicité des adversaires de notre intégrité territoriale, persisté à défier la loi n'a pas pour autant empêché notre pays d'exiger son respect. Certains pays amis ont intercédé auprès du Maroc pour demander son retour, cela n'empêchait nullement qu'elle respectât ensuite l'application de la loi et l'esprit des institutions nationales, dont notamment le titre de voyage qu'elle a cru jeter et piétiner au mépris de toute morale.

La communauté internationale est certes soulagée de l'issue survenue dans cette affaire dans laquelle, on en est convaincu à tous les niveaux de la planète, la main du gouvernement algérien est plus que présente, coupable même. Mais elle est interpellée désormais sur les méfaits hargneux de notre voisin, elle s'interroge également sur ses méthodes et s'inquiète même de ses visées agressives et douteuses.

L'épisode d'Aminatou Haidar, monté de toutes pièces dans les officines d'Alger, s'apparente à un forfait, mieux, à un complot. Il porte la marque du cynisme et de la haine du Maroc et de son peuple. Néanmoins, plutôt que de mettre à mal notre pays, il se retourne comme un effet boomerang contre ses instigateurs. Il convient de souligner que si le Maroc a accédé aux appels des pays amis pour l'autoriser à revenir à Laâyoune, c'est parce qu'il s'inscrit depuis la nuit des temps dans une tradition humanitaire. Son Roi, son gouvernement et son peuple sont animés par des valeurs humanistes et de respect absolu des droits de l'Homme et de la liberté. Or, Aminatou Haidar, citoyenne marocaine, non seulement n'a cessé de bénéficier de ses droits au même titre que tous les autres compatriotes, mais elle en quasiment a abusé au point qu'elle s'est laissé fourvoyer et instrumentaliser par les adversaires de notre cause nationale. Elle a revendiqué ses droits, mais elle a oublié vite qu'elle a des devoirs auprès de la communauté et de la société, comme aussi une obligation de respect irréfragable des lois et des règles en vigueur.

On imagine mal en effet un Basque ou un Catalan débarquer et piétiner par terre son passeport national à Barcelone et refuser d'accomplir les formalités d'usage sur le territoire espagnol. On a du mal à accepter qu'il puisse se rendre dans un pays voisin et entamer une grève de la faim, au prétexte fallacieux qu'il est un « militant » des droits de l'Homme… et que d'autres pays ou un seul pays, habitués aux coups bas, l'y incitent et le poussent au suicide pur et simple. Ce n'est pas seulement une gageure, mais une provocation qui porte les germes d'une brouille entre deux pays voisins, de surcroît amis, savamment orchestrée et instillée par un tiers.

L'épisode qui s'achève comporte un certain nombre de leçons : la première tient au dialogue stratégique que le Royaume du Maroc a noué avec les puissances, que ce soit la France, les Etats-Unis d'Amérique ou l'Espagne. La Secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, Mme Hillary Clinton n'avait pas de mots assez forts pour « saluer la décision du Maroc (…) ainsi que le geste humanitaire qui reflète l'esprit de générosité authentique du gouvernement et du peuple du Maroc ». Et la Secrétaire d'Etat de souligner, dans la foulée, « l'urgence d'un règlement définitif au conflit du Sahara », d'affirmer ensuite qu'elle « se joint au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, pour appeler à la tenue d'un 5e round de négociations formelles à Manhasset, le plus tôt possible sous l'égide de l'ONU ».

Mme Clinton n'a pas, à coup sûr, fortuitement fait le lien entre l'affaire Aminatou Haidar et le règlement du conflit du Sahara. Quand bien même elle n'aurait pas ouvertement cédé à une telle tentation, nous sommes en droit de le penser. Car l'affaire Haidar, entre autres machiavélismes fomentés par le gouvernement algérien, téléguidée à partir du palais de la Mouradia, n'avait pas d'autre objectif que de torpiller le processus de règlement du conflit du Sahara, mené depuis deux ans sous l'égide de l'ONU en application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et, davantage encore, à la lumière du projet d'autonomie que le Maroc a soumis à ce dernier en avril 2007 et qui a emporté l'adhésion de la communauté internationale.

Sans doute devrait-on encore prendre la réelle et lucide mesure du communiqué que le président Nicolas Sarkozy a rendu public jeudi soir à l'Elysée. « La législation marocaine, souligne-t-il, s'applique dans les provinces du sud et notamment dans le cas d'Aminatou Haidar ». La teneur est on ne peut plus claire, d'autant plus que, promoteur de la déclaration des droits universels, la France n'a aucun complexe à dire la vérité et s'inscrire dans une tradition de légalité. M. Sarkozy ne s'en est pas arrêté à cette séquence, celle de Haidar, il a tenu, par ailleurs, à « saluer l'initiative du Royaume du Maroc d'une large autonomie dans le cadre d'une solution politique sous les auspices des Nations unies au Sahara ». Animé d'une éthique de légalité, de justice et de bonne foi, le président français exprime aussi ce que tous les autres gouvernements européens pensent et partagent avec lui. On comprend dès lors que le polisario, et ses commanditaires, cédant à l'acrimonie habituelle, critiquent l'impartialité de la France qui soutient fermement une solution politique au Sahara.

L'Espagne, qui a été placée sans doute malgré elle dans l'œil du cyclone, a salué à son tour la décision humanitaire du Maroc tout en soulignant que la loi marocaine en vigueur s'applique à toutes et à tous, dans le strict respect de l'intégrité du territoire. Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, son ministre des Affaires étrangères, Moratinos, se sont fait forts, en effet, d'en appeler de nouveau à la mise en œuvre d'une solution politique au Sahara.