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lundi 27 décembre 2010

Un banal fait divers mis à profit par le polisario dans sa propagande anti-marocaine


Laâyoune- Décidément, le polisario, à court de munitions, semble prompt à ne laisser passer aucune occasion pour faire feu de tous bois dans sa guerre outrancière contre le Maroc. Un simple fait divers, en l'occurrence le maniement par un policer de son arme qui a accidentellement blessé grièvement à la tête un de ses amis lors d'une soirée bien arrosée, a vite été monté en épingle par les propagandistes polisariens pour en faire une affaire politique.
Les canaux de la désinformation séparatiste se sont saisis allègrement de ce fait divers, somme toute banal, pour donner libre cours à leur cabale anti-marocaine, criant à qui veut les entendre que le Royaume est source de tous les maux, histoire de détourner les regards des terribles exactions que les tortionnaires des camps de Tindouf font endurer cyniquement aux populations séquestrées, dans l'impunité la plus totale.

Les faits pourtant sont d'une banalité déconcertante : un policier a grièvement blessé à la tête son ami, par une balle tirée accidentellement par le policier qui manipulait son arme de service.

Les faits se sont produits, non dans la rue comme veut nous faire croire la propagande séparatiste, mais lors d'une soirée privée au domicile du policier, sis au quartier administratif de Laâyoune, en présence d'un autre ami, témoin oculaire de l'incident.

La victime a été aussitôt évacuée à l'hô pital Moulay El Hassan Belmahdi, où elle a subi une intervention chirurgicale pour l'extraction de la balle, avant de rendre l'âme jeudi après-midi.

Une enquête judiciaire a été ouverte, et l'assaillant a été arrêté par la police, qui a également interpellé le témoin, un élève stagiaire dans un institut d'informatique. Jeudi, les maîtres à penser du polisario ont honteusement sauté sur ce fait divers et tenté de l'exploiter à des fins bassement politiciennes, sans scrupule et sans respect aucun ni pour la mémoire de la victime, ni pour sa famille qui pleure encore son enfant.

Cette nouvelle exploitation d'un fait divers à des fins de propagande rappelle étrangement les précédentes dérives médiatiques des séparatistes et d'une certaine presse espagnole, qui ont sciemment et honteusement exploité à des fins de propagande des photos des enfants de Gaza et celles relatives à un meurtre commis à Casablanca en janvier dernier, les présentant comme étant les victimes de la " barbarie " des autorités marocaines lors du démantèlement du camp de Gdeim Izik, le 8 novembre dernier.

Ce faisant, les séparatistes passent pour être des maîtres de l'art de l'imposture, de la falsification et du dénigrement gratuit, une réalité qui se confirme au fil des jours.

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