L'Algérie et séparatistes entrave la mission de Guterres
La persistance de l'Algérie et des séparatistes dans leur refus de recenser les populations des camps de Tindouf entrave la mission du Haut commissaire des Nations unies pour les Réfugiés, Antonio Guterres, en visite actuellement dans la région, a souligné Ahmedou Ould Souilem, ex-dirigeant du «polisario». M Ould Souilem, qui a récemment regagné la mère-patrie, a dénoncé dans une déclaration mardi à la MAP, la tendance de l'Algérie et des séparatistes à gonfler délibérément le nombre des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, rappelant que le «polisario» avance le chiffre de 160.000, alors que leur nombre exact ne dépasse guère 50.000.
Les séparatistes avancent ces chiffres mirobolants à des fins inavouées pour s'adonner au commerce des aides humanitaires destinées aux séquestrés de Tindouf, a-t-il fait remarquer.
M Ould Souilem a, vivement, dénoncé l'attitude de l'Algérie qui entretient l'opacité sur le nombre réel des séquestrés, s'interrogeant sur les motivations réelles de ce pays qui se dit désintéressée à propos de cette question, mais rechigne à divulguer le chiffre réel et interdit de surcroît aux organisations internationales d'avoir des contacts directs avec ces populations.
«Si le Haut commissariat des Nations unies pour les Réfugiés accorde des aides pour 160.000 personnes on est en droit de s'interroger sur la destination de l'excédent pour les 50.000 restants», s'est-il demandé, appelant cette institution à faire la lumière sur cette question pour que les organisations humanitaires puissent apprécier de manière pertinente la situation tragique des populations séquestrées à Tindouf.
M. Ould Souilem a, également, appelé le Haut commissariat des Nations unies pour les Réfugiés et les autres organisations humanitaires à faire pression sur l'Algérie et le «polisario» pour permettre le recensement des populations des camps de Tindouf, «qui vivent à la merci des aides européennes, alors qu'ils pourraient très bien s'en passer».
Cette situation inhumaine s'étend à tous les aspects de la vie dans les camps, à savoir l'enseignement, la santé et l'habitat, a-t-il ajouté.
Le HCR appelé à assumer ses responsabilités
Le recensement de la population de Tindouf et le détournement des aides humanitaires seront au centre de la visite que devrait effectuer le haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés aux camps de Tindouf.
La Ligue des défenseurs de droits de l’Homme au Sahara a précédé la visite que devrait effectuer Antonio Guterres, le haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés aux camps de Tindouf pour lui demander de mettre fin aux incohérences des statistiques de la population de ces camps, ainsi qu’aux détournements des aides humanitaires.
Dans une lettre adressée par le collectif de défense des droits de l’Homme au Sahara à M. Guterres, le collectif attire l’attention du responsable onusien sur le détournement des aides humanitaires octroyées par les organisations internationales, destinées initialement aux séquestrés de Tindouf. Selon cette lettre, ces aides sont régulièrement vendues par les dirigeants du Polisario dans les marchés des pays voisins plus particulièrement l’Algérie et la Mauritanie. Annuellement des centaines de tonnes de denrées, de médicaments et de biens d’équipement sont régulièrement vendus par les dirigeants proches du chef du Polisario. Les recettes de ces ventes frauduleuses servent dans le renflouement des caisses du mouvement pour entretenir son action diplomatique, politique et militaire. Ainsi que l’alimentation des comptes personnels des dirigeants du Polisario. Dans cette lettre, le collectif saisit l’occasion de la visite qu’envisage Antonio Guterres effectuer aux camps de Tindouf du 9 au 10 du mois courant, pour lui demander de prendre en charge l’administration directe de la distribution de l’aide humanitaire.
Le collectif refuse que la gestion de cette aide demeure tributaire du Polisario, qui en profite comme bon lui semble, ce qui est totalement contraire aux objectifs du HCR. Le collectif réclame à ce que le HCR prenne en charge la mission de distribution des aides humanitaires. «Notre collectif est convaincu de la nécessité de procéder à l’installation dans les camps de Tindouf d’un mécanisme indépendant de contrôle qui assure le monitoring de l’opération de distribution des aides humanitaires», a indiqué la lettre du collectif.
Le collectif exige le recensement des populations de Tindouf, pour mettre fin aux incohérences des statistiques concernant les populations de ces camps. La lettre ajoute que l’Algérie et le Polisario se sont toujours opposés à l’idée d’organiser un recensement des Sahraouis dans les camps, pour bénéficier de plus d’aides qui malheureusement finissent dans des comptes bancaires à l’étranger, ce qui fait perdurer la souffrance de ces populations. Le collectif a qualifié cette situation d’intolérable et refuse que ces deux parties continuent à faire des souffrances des populations de Tindouf un fonds de commerce.
Des représentants de la société civile dans les provinces du Sud rencontrent à Séville des responsables du PSOE andalou
Une délégation formée de représentants de la société civile des provinces du Sud, actuellement en visite à Séville (Sud de l'Espagne), a tenu, mardi, une rencontre avec des responsables du groupe du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol Andalou (PSOE-A) au Parlement régional.
L'objectif de cette visite est d'établir des contacts avec des parlementaires et représentants de la société civile d'Andalousie, d'éclaircir certaines idées mal perçues sur la question du Sahara et d'informer sur les conditions de vie dans les provinces du Sud du Maroc et de renforcer la coopération entre les provinces du Sud et cette région espagnole.
Ont pris part à cette réunion, du côté espagnol, la secrétaire générale du groupe parlementaire socialiste, Antonia Jésus Moro, la secrétaire générale chargée des relations avec le Parlement, Elisa Rosa Maldonado, ainsi que Veronica Pérez, Antonio Nunez et Angel Gallego, membres de la direction du groupe socialiste.
Lors de cette réunion, marquée par la présence également de Lahbib Chebbat Tizgha, parlementaire d'origine marocaine et secrétaire chargé de la coopération et de l'intégration au PSOE Andalou, les membres de la délégation marocaine ont exposé les avancées réalisées dans les provinces du Sud dans les domaines socio-économique et des droits de l'Homme, invitant les parlementaires espagnols à se rendre dans les provinces du Sud pour vérifier de visu cette réalité et contribuer à corriger les fausses idées sur ce sujet au sein de la société civile de leur pays.
S'exprimant à cette occasion, Fala Bossoula, députée de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) à Laâyoune a invité les responsables et la société civile espagnols à œuvrer pour le développement des relations avec les provinces du Sud du Maroc notamment sur les plans économique et cultuel.
La députée marocaine a abordé les immenses chantiers socio-économiques réalisés ou en cours de réalisation dans les provinces du Sud qui connaissent un climat de paix et de prospérité.
Mme Bossoula a, par ailleurs, affirmé que le +Polisario+, dont la direction anti-démocratique est accrochée au pouvoir depuis 1976, n'est pas représentative des populations sahraouies, regrettant de voir la société civile espagnole passer sous silence les multiples violations des droits de l'Homme perpétrés par les séparatistes.
Elle a lancé, dans ce contexte, un appel à la société civile espagnole pour cesser de considérer comme "Sahraouis, uniquement les personnes séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie".
Les représentants de la société civile marocaine ont affirmé que le projet d'Autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine proposé par le Royaume bénéficie du soutien de l'ensemble des composantes de la société dans les provinces du Sud, comme unique et définitive solution au conflit artificiel autour du Sahara.
Pour sa part, la secrétaire générale du PSOE Andalou chargée des relations avec le Parlement, Elisa Rosa Maldonado, a souligné que son parti se félicite de ce genre de débats et de coopération avec des représentants de la société civile des provinces du Sud du Royaume.
Elle a, par ailleurs, donné un aperçu sur le modèle de régionalisation espagnol, en ce qui concerne notamment les compétences et missions du Parlement régional et la relation entre le pouvoir central et régional.
Les membres de la délégation marocaine ont effectué, à cette occasion une visite au siège du Parlement régional de l'Andalousie au cours de laquelle ils ont suivi des explications sur l'histoire de cette institution et son fonctionnement.
Les représentants de la société civile marocaine ont eu une réunion également avec le maire de la localité d'Umbrete (près de Séville), Joaquin Fernandez Garro, qui a présenté un exposé sur les compétences de la municipalité et ses modes de gestion en matière, entre autres, fiscale, de sécurité, de distribution d'eau potable et de sécurité urbaine.
M. Garro a qualifié d'"intéressante" la visite de la délégation marocaine en Andalousie, dans la mesure où elle permettra à des représentants de la société civile marocaine de s'informer de l'expérience espagnole en matière de régionalisation, vieille de 30 ans, et d'en tirer profit, surtout que le Maroc s'apprête à instituer la régionalisation.
Le secrétaire général du Forum Sakia Hamra Oued Dahab pour la démocratie et le développement, Taoufik Berdiji, a relevé des similitudes entre les compétences des municipalités en Espagne et celles des collectivités locales au Maroc qui se sont vues accordées dernièrement d'importantes prérogatives pour qu'elles soient en phase avec les développements et mutations que connaît le Royaume dans plusieurs domaines.
La délégation marocaine prenant part à cette visite en Andalousie, initiée par l'Association hispano-sahraoui "Hiwar", est composée également de membres de la Ligue des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara et de Saadani Maa Al Ainine, ex déportée du Polisario à Cuba et une des nombreuses victimes du "Polisario".
Le retour de Oueld Souilem à la Mère patrie reflète l'échec de la thèse du polisario (hebdomadaire yéménite)
Le retour d'Ahmeddou Oueld Souilem, ex-dirigeant du polisario, à la Mère patrie, le Maroc, reflète l'effritement et l'échec de la thèse des séparatistes, souligne l'hebdomadaire yéménite "Achoumouu".
Dans un article intitulé "le retour de l'opposant marocain Oueld Souilem et l'effritement du polisario", publié dans son dernier numéro, l'hebdomadaire précise que ce ralliement confirme, sans l'ombre de doute, l'effritement du polisario qui ne cesse de serrer l'étau autour des séquestrés dans les camps de Tindouf et de les soumettre aux pires formes de souffrances.
Face aux agissements périlleux des dirigeants du polisario, Oueld Souilem a pris conscience que "cette voie ne servait que les intérêts de parties externes", souligne la publication.
"Achoumouu" précise que lorsque Oueld Souilem s'est rendu compte qu'il n'est qu'un instrument entre les mains de l'Algérie, il a décidé de regagner la Mère patrie, chose à laquelle aspire la majorité des séquestrés dans les camps de Tindouf, qui n'arrivent pas à exprimer leurs opinions, à cause de la terreur que l'Algérie leur fait subir.
La Libye confirme officiellement que la soi-disant "RASD" n'a pas été invitée aux festivités du 1er septembre
L'Ambassade du Royaume du Maroc à Tripoli a reçu, le samedi 5 septembre, une note du Comité populaire général des relations extérieures et de la coopération internationale de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, en réponse aux démarches et demande d'explication faites par le Royaume, concernant l'incident qui s'est produit lors des festivités du 1er septembre, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Dans ce document, les autorités libyennes précisent ce qui suit :.
"La présence de Mohamed Abdelaziz dans la Grande Jamahiriya était liée à sa participation au sommet de l'Union Africaine, dont la "RASD" est membre, tenu à Tripoli le 31 août 2009 et consacré au règlement des conflits en Afrique. Il n'était pas invité aux festivités du 1er septembre, malgré qu'il ait exprimé son souhait d'y participer si une invitation lui avait été adressée.
Au demeurant, les Etats qui ont été invités à participer à ces festivités ont été conviés à y prendre part par des délégations officielles au niveau des chefs d'Etat ou leurs hauts représentants, par des unités militaires et des troupes artistiques, ce qui n'a pas été le cas de la "RASD", conformément à notre engagement de respecter les garanties données à nos frères du Royaume du Maroc.
Ce qui est arrivé ne sort aucunement de cette clarification. Toute contrariété qui aurait été occasionnée à nos frères du gouvernement marocain n'était peut être due qu'à des aspects protocolaires involontaires, liés à la dimension de l'évènement et au nombre élevé des invités, ce qui a causé des perturbations, choses qui se produisent dans de tels évènements.
Le Comité populaire général libyen des relations extérieures et de la coopération internationale réitère et de manière catégorique que dans le cas d'espèce cet acte n'a aucune portée politique, tout en exprimant son ferme attachement à la poursuite, au renforcement et à la consolidation des relations fraternelles et stratégiques entre les deux pays frères dans tous les domaines.
Le Comité populaire général des relations extérieures et de la coopération internationale saisit cette occasion pour renouveler à l'ambassade du Maroc à Tripoli l'expression de son respect et de sa sincère considération".
Le colonel Kadhafi sacrifie le Maroc au profit du Polisario
La délégation marocaine, présidée par Abbas El Fassi, aux cérémonies du 40ème anniversaire de la révolution du 1er septembre s’est retirée en raison de la présence des dirigeants du Polisario. Le Maroc demande des explications à la Libye face à cet acte.
La délégation marocaine participant aux festivités commémorant le 40ème anniversaire de l’arrivée au pouvoir du colonel Mouammar Kadhafi a quitté, mardi 1er septembre, Tripoli. Elle a procédé de la sorte lorsqu’elle a constaté la présence parmi les invités d’une délégation du front séparatiste du Polisario, conduite par Mohamed Abdelaziz, président de la chimérique RASD.
La délégation marocaine présidée par le Premier ministre Abbas El Fassi a été désignée par SM le Roi Mohammed VI, sur invitation du guide de la révolution libyenne, pour représenter le Souverain lors de cette cérémonie. Cette délégation, composée en outre de Mohand Laenser, ministre d’Etat, et Taïeb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, a donc immédiatement annulé sa participation. En plus, le contingent des Forces armées royales (FAR) qui devait participer au défilé militaire organisé à cette occasion s’est également retiré.
Le gouvernement de SM le Roi Mohammed VI exprime sa vive protestation face à cette surprenante attitude de la part de la Libye, alors que toutes les garanties avaient été données au préalable. Le Maroc demande également aux autorités libyennes les explications nécessaires et appropriées face à ce geste inamical à l’égard des sentiments du peuple marocain.
Le détachement des Forces armées royales est arrivé à Tripoli, lundi 31 août, pour prendre part, sur Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’Etat-major Général des Forces Armées Royales, aux festivités commémorant le 40ème anniversaire du 1er septembre de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste.
Selon un communiqué de l’Etat-major général des Forces armées royales (FAR), ce détachement comprenait le Drapeau des FAR et une unité de la 1ère Brigade d’Infanterie Parachutiste des forces armées royales.
Le guide de la révolution libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi, a fêté, mardi 1er septembre , ses 40 ans de pouvoir, en présence de dirigeants africains, arabes et d’Amérique latine mais en l’absence de plusieurs dirigeants occidentaux.
lettre Haut Commissaire Des Nations Unies pour les Réfugiés
Laâyoune, le 03 Septembre 2009
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La ligue des Défenseurs de Droits de l’Homme
Au Sahara.
E-mail : saharapresse@gmail.com
A Monsieur Antonio Guterres
Le Haut Commissaire Des Nations Unies pour les Réfugiés
À Genève.
Monsieur le Haut Commissaire,
En tant que collectif de défense des droits de l’Homme au Sahara, nous avons l’honneur de nous adresser à vous pour attirer votre attention sur le détournement des aides humanitaires octroyées par les organisations internationales, destinées initialement aux séquestrés de Tindouf. Ces aides sont régulièrement vendues par les dirigeants du Polisario dans les marchés des pays voisins plus particulièrement l’Algérie et
la Mauritanie.
Monsieur le Haut Commissaire, notre collectif saisit l’occasion de la visite que vous envisagez effectuer aux camps de Tindouf du 09 au 10 du mois courant, pour vous demander de prendre en charge l’administration directe de la distribution de l’aide humanitaire. Nous refusons que la gestion de cette aide demeure tributaire du Polisario, qui en profite comme bon lui semble, ce qui est totalement contraire aux objectifs de votre noble mission.
Votre Excellence, notre collectif est convaincu de la nécessité de procéder à l’installation dans les camps de Tindouf d’un mécanisme indépendant de contrôle qui assure le monitoring de l’opération de distribution des aides humanitaires.
Comme vous le savez Monsieur le Haut Commissaire, l’Algérie et le Polisario se sont toujours opposés à l’idée d’organiser un recensement des Sahraouis dans les camps, pour bénéficier de plus d’aides qui malheureusement finissent dans des comptes bancaires à l’étranger, ce qui fait perdurer la souffrance de ces populations.
Devant cette situation intolérable qui fait de la souffrance des populations de Tindouf un fonds de commerce, nous vous demandons Monsieur le Haut Commissaire l’organisation d’un recensement dans les plus brefs délais de ces populations. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés doit agir dans ce sens pour mettre fin aux incohérences des statistiques concernant les populations de ces camps.
Nous vous prions d’accepter, Monsieur le Haut Commissaire, l’expression de notre haute considération.