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lundi 26 avril 2010

Les violations des droits de l’homme dans les camps de tindouf, dévoilées lors d’un séminaire international à assa

Les violations des droits de l’homme dans les camps de tindouf, dévoilées lors d’un séminaire international à assa
Les participants à un séminaire international tenu, samedi à Assa, ont dévoilé les graves violations des droits de l’Homme commises à l’encontre des séquestrés des camps de Tindouf, en territoire algérien.

Evoquant la question du nombre réel des habitants séquestrés dans les camps de Tindouf, les participants ont mis l’accent sur la nécessité de mettre en place un mécanisme international indépendant pour établir un recensement de ces habitants, en prélude à d’autres actions visant à mettre un terme aux exactions perpétrées dans ces camps.

S’exprimant lors de cette rencontre initiée par l’Association marocaine des unionistes sahraouis, l’écrivain et journaliste algérien, M. Anouar Malik, a souligné que le polisario « détient à son compte un répertoire riche en violations graves des droits de l’Homme », imputant la responsabilité morale et juridique de ces crimes à l’Etat algérien.

Il a cité, à cet égard, plusieurs cas de ces violations mentionnées dans des rapports internationaux sur la situation dans les camps où les habitants vivent isolés du monde extérieur, en l’absence de tout contrôle régulier de leurs droits, évoquant en ce sens, les violations commises dans ces camps en matière de liberté d’expression, d’opinion et de déplacement, et la prédominance du phénomène de l’esclavage et d’autres vérités atroces occultées qui doivent être dévoilées par les délégués des organisations internationales.

Il a appelé les Nations-Unies à élargir les attributions de leurs missions à l’observation des droits de l’homme dans ces camps, exhortant la communauté internationale à se mobiliser pour mettre un terme aux souffrances de ces sahraouis, à travers la mise en place de mécanismes adéquats et urgents pour l’observation de la situation des droits de l’Homme dans ces camps.

De son côté le président de l’association mauritanienne » mémoire et justice « , M. Aman Ould Al-Khals, a fait remarquer qu’outre les sahraouis marocains, des ressortissants d’autres nationalités ont été également soumis à la torture, ajoutant que « lui et certains de ses camarades étaient témoins de ces violations à la terrible prison » Arrachid » dans les années quatre-vingt.

Pour sa part, M. Said Hadaf, membre de l’union des écrivains algériens, a souligné le non-fondé de la thèse du polisario , se félicitant de la pertinence de l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc.

Ce séminaire a été marqué par une série d’exposés portant notamment sur « la thèse séparatiste du polisario et ses répercussions humanitaires », « la situation de l’enfant sahraoui séquestré dans les camps de Tindouf », « la responsabilité du régime algérien dans les violations des droits de l’hommes dans les camps de Tindouf « , outre des témoignages vifs d’anciens prisonniers er et séquestrés dans les camps.

A travers cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de « la caravane de la voix unioniste », lancée le 1er avril courant sous le signe « participons ensemble à la défense des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf », l’organisation marocaine des sahraouis unionistes vise à sensibiliser l’opinion publique nationale et internationale sur la gravité des atteintes aux droits de l’homme commises par le polisario et l’Algérie à l’encontre des habitants séquestrés dans les camps de Tindouf.

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