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jeudi 3 juin 2010

La solution politique à la question du Sahara exige des parties de faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis (Déclaration commune)

Marrakech, 02/10/10 - La solution politique à la question du Sahara exige des parties de faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis, indique la déclaration commune adoptée à l'issue de la 11ème réunion de la Haute commission mixte maroco-portugaise, tenue mercredi à Marrakech.
Le Portugal considère "qu'une telle solution exige des parties de faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin de s'engager plus résolument dans des négociations de fond", lit-on dans le document final des travaux de cette commission co-présidée par le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, et son homologue portugais, M. José Socrates.
"La partie portugaise a réitéré à cet égard l'importance des efforts sérieux et crédibles visant à promouvoir une solution politique de cette question".
Dans ce contexte, Lisbonne "salue l'initiative marocaine, présentée le 11 avril 2007, au Secrétaire Général des Nations Unies ", ajoute la même source.
Le Maroc et le Portugal ont, à ce propos, "réaffirmé leur ferme soutien aux efforts du Conseil de Sécurité, du Secrétaire Général des Nations Unies et de son Envoyé Personnel visant une solution politique, durable et mutuellement acceptable".
Dans cet esprit, "les deux parties ont renouvelé leur ferme attachement au processus de négociations. Dans ce cadre, Elles se sont réjouies de l'adoption des nouvelles directives par le Conseil de Sécurité, et notamment la résolution 1920, du 30 avril 2010, qui, +en se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement+, appelle les parties +à faire preuve de réalisme et d'un esprit de compromis pour aller de l'avant vers des négociations+".
Concernant la situation au Maghreb, Rabat et Lisbonne rappellent "l'importance stratégique, politique et économique de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) en tant que cadre de coopération face aux multiples enjeux auxquels sont confrontés ses cinq Etats membres" tout en soulignant leur "attachement particulier à l'intégration maghrébine et regrettent les difficultés qu'elle traverse".
Les deux parties conviennent ainsi de "la nécessité de donner une impulsion à l'intégration maghrébine à travers un dialogue responsable et constructif" sur la base des principes consacrés dans le Traité constitutif de l'UMA, signé le 17 février 1989 à Marrakech ".

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