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jeudi 18 février 2010

L'évocation tendancieuse de cas individuels ne peut occulter la situation dramatique des séquestrés de Tindouf (MAEC)


Rabat - L'évocation tendancieuse de cas individuels au Sahara ne peut nullement occulter la situation collective, réellement dramatique, des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères et de

la Coopération

dans une déclaration.
"A la suite de la tenue, à Armonk, New York, les 10 et 11 février derniers, de la 2ème réunion informelle visant à parvenir à une solution politique définitive au différend régional relatif au Sahara marocain", le porte-parole a précisé mercredi soir que "les discussions, menées sous la conduite de l'Envoyé personnel du Secrétaire Général de l'ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross, ont été franches et intenses".
Il a souligné que "la délégation marocaine a saisi cette occasion pour présenter, une fois de plus, l'Initiative d'autonomie, dont la prééminence a été consacrée par le Conseil de Sécurité".

"Le contenu substantiel de cette Initiative, son esprit démocratique, sa portée régionale stratégique et sa conformité à la légalité internationale et aux directives du Conseil de Sécurité ont été largement exposés", a-t-il noté.

Le porte-parole a de même souligné que "la délégation a, une nouvelle fois, démontré le caractère inapplicable de la soi-disant proposition du polisario, qui reprend des démarches complètement dépassées et repose sur un référentiel jugé obsolète par les Nations Unies".

"Cette réunion, relève-t-il, a été, également, l'occasion pour dénoncer avec vigueur la stratégie d'instrumentalisation des droits de l'Homme utilisée par les autres parties pour torpiller le processus de négociations politiques engagé par le Conseil de Sécurité et souhaité par la communauté internationale".

"La délégation marocaine a réitéré que pour les cas individuels montés de toutes pièces, la loi marocaine, porteuse de droits et d'obligations, est d'application sur l'ensemble du territoire national, conformément à la légalité

internationale", a affirmé le porte-parole.

Il a ajouté qu'enfin, "la délégation marocaine a souligné que l'évocation tendancieuse de cas individuels ne peut nullement occulter la situation collective, réellement dramatique, des populations retenues dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien".

"Elle a relevé, à cet égard, le refus réitéré par l'Algérie de permettre, conformément à ses obligations internationales incontestables, l'enregistrement et le recensement de ces populations, mesure préalable à la mise en Âœuvre du mandat de protection humanitaire du HCR", indique-t-il.

Le porte-parole a, par ailleurs, ajouté que "la délégation marocaine a noté avec un réel étonnement, la confirmation par le polisario que +ses lois s'appliquent dans les camps de Tindouf+".

"Il s'agit là, a-t-il expliqué, d'une situation incongrue, sans précédent dans le monde et illégale du point de vue du Droit international, dans laquelle un Etat souverain cède ses compétences à celles d'un groupe armé sur son propre territoire".

"Cette réalité entraine une dilution des responsabilités et un mélange de

genres, dont sont victimes les populations retenues dans les camps de Tindouf", a-t-il conclu.

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