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mardi 18 mai 2010

Sahara : le soutien international du Plan d’autonomie ne se dément pas


L’accueil international de la proposition marocaine d’autonomie au Sahara ne se dément pas. Depuis sa présentation, ce plan consistant à accorder une large autonomie au Sahara continue de recueillir l’adhésion de la communauté internationale, à l’ONU comme en Europe et aux Etats-Unis.


A partir de 2007, année de présentation de la proposition marocaine, les différentes résolutions du Conseil de sécurité en ont reconnu le contenu « sérieux et crédible », ce qui a permis d’entrevoir une lueur d’espoir. Cette étape a été couronnée par l’ouverture de négociations après des années de blocage, imposé par l’Algérie et le Polisario qui maintiennent en otage des milliers de sahraouis, quadrillés dans les camps algériens de Tindouf, à des fins purement politiques. Cependant, le sort des populations sahraouies parquées en plein désert, sans possibilité de s’exprimer ou de se déplacer librement hors des camps, est manifestement le dernier souci d’Alger ou du groupe séparatiste du Polisario. Ni la lettre d’une majorité de 54 membres du Sénat américain, démocrates et républicains réunis, appelant en mars dernier, à favoriser une solution du conflit du Sahara qui soit basée sur le plan d'autonomie, ni les appels répétés de pays et d’organismes européens ne semblent émouvoir outre mesure Alger sur les conditions indignes dans lesquelles vivent ces populations.
Récemment encore, Joseph Daul, le président du groupe du Parti populaire au Parlement européen (PPE), a reconnu la pertinence de la proposition d’autonomie, qualifiant la démarche marocaine d’initiative « bonne et courageuse ». De son côté, le secrétaire d'Etat français chargé des Affaires européennes, Pierre Lellouche, a estimé, dans un entretien à l’hebdomadaire Jeune Afrique, que le plan d'autonomie est « une bonne base de négociation » pour avancer sur le dossier du Sahara qui « bloque l'intégration maghrébine depuis trente-cinq ans ».
Ce soutien de la communauté internationale à une solution politique négociée de la question du Sahara, n’est pas dû au hasard. Il se fonde sur la conviction de l’Onu que le plan de large autonomie proposé par le Maroc est une solution de compromis, où il n’y a ni vainqueur ni vaincu. Un plan de nature à donner espoir aux milliers de sahraouis détenus dans les camps de Tindouf, que la fin de leur calvaire est proche.

Écrit par Belhouari Hamid

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