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mardi 29 septembre 2009

Le Maroc confirme de nouveau sa position à New York


Le Maroc confirme de nouveau sa position à New York

La résolution des conflits s'avère être un processus graduel qui suppose l'acceptation et la prise en compte de la variable temps dans la mise en œuvre de ladite démarche. Aussi, l'on conçoit aisément que l'on ne peut passer du jour au lendemain d'un état paléogène à une situation de paix. Plusieurs étapes doivent être franchies dont les fondements ont pour origine des situations historiques bien déterminées et particulières.

Les conditions, ayant prédisposé à la création d'un différend bilatéral, une fois comprises et admises par la communauté internationale, reflèteront la fin d'une hostilité longtemps entretenue par tiers Etat.Dans le cas du Sahara marocain, l'efficacité du processus de résolution est tributaire de la dynamique de négociation. C'est un fait. En la question, le Royaume du Maroc a, récemment, confirmé de nouveau sa position à New York.

« Le Maroc est déterminé à poursuivre son étroite coopération avec le Secrétaire général des Nations unies et son Envoyé personnel, en vue de parvenir à une solution définitive à ce différend régional, dans le cadre du respect total de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale du Royaume, à même de garantir à la région du Sahara l'autonomie, garante du développement, de la prospérité de sa population et de la gestion démocratique de ses affaires locales", a souligné Taib Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, à l'occasion du débat général de la 64ème session de l'Assemblée générale de l'ONU. Néanmoins, une question fondamentale demeure. Est-ce que la création d'une dynamique de négociation suffira à résoudre le différend ? Difficile de répondre à cela sachant que l'hostilité du régime algérien saborde l'exploitation des intérêts des parties réelles tandis que la distance relationnelle sape les discussions de fond.

« Le Maroc a répondu avec sérieux, responsabilité et bonne foi aux appels du Conseil de sécurité pour la recherche d'une solution politique définitive et négociée au différend régional sur le Sahara marocain, et ce, à travers la soumission de son initiative courageuse d'Autonomie qualifiée de sérieuse et crédible par la Communauté internationale, en tant que base réaliste pour parvenir à une solution définitive de ce différend artificiel » a rappelé le ministre de la diplomatie marocaine à New York. « Avec la même détermination, le Maroc s'est engagé dans cette nouvelle dynamique, initiée par la proposition marocaine, et avec l'appui du Conseil de sécurité, dans le processus de négociations, tenu, sous l'égide des Nations unies », a-t-il indiqué. Autrement dit, la position marocaine dévoile une stratégie visant à restaurer une dynamique de négociation positive et à faciliter le processus de médiation. Mais il n'en demeure pas moins que le rôle de Christopher Ross, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, consisterait à guider et non imposer, les parties tout le long de l'établissement d'une dynamique de négociation appropriée à l'approche axée sur la résolution du conflit artificiel. La proposition marocaine étant sur la table, la recherche d'une solution sera d'autant plus aisée lorsqu'une telle dynamique aura été bien établie. Le rapport de la visite d'Antonio Guterres, Haut Commissaire de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés, dans la région.

En raison de son contenu et de sa nature humanitaire et de la connaissance dudit rapport, des pays- membres présents à la 4ème Commission seraient appelés à trouver de nouvelles alternatives pour clarifier leurs positions pro-algériennes alors que pour les gouvernements avisés, la conception dominante aujourd'hui est que les négociateurs doivent discuter de la proposition marocaine.

Elle répond aux normes et standards internationaux. Ajoutons à cela que les preuves de la marocanité du Sahara sont aussi multiples que diverses. Elles sont rapportées par l'Histoire, la géographie, l'anthropologie et la volonté des populations. Il y a tout un faisceau d'arguments qui établit que les provinces sahariennes sont, depuis que le Maroc existe en tant qu'Etat-nation, des provinces éminemment marocaines et qu'elles n'ont jamais cessé de l'être.
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Arguments juridiques

Les arguments juridiques qui attestent de la marocanité du Sahara sont nombreux. Les données politiques qui confirment la volonté des Sahraouis de s'insérer dans les institutions politiques et professionnelles et de prendre une part active au développement économique, social et culturel de leur région sont multiples.
Les mutations qui s'opèrent dans le monde et particulièrement en Afrique où l'on assiste à une prise de conscience des pays africains, qui, abusés, avaient reconnus la fantomatique rasd, une «république» créée dans (mais aussi par) une autre République, le retrait en cascade de ces reconnaissances, soulignent combien le dossier marocain repose sur des vérités pertinentes, des preuves irréfutables et sur la volonté, constamment et librement exprimée des populations. Dans le même ordre d'idées, les Nations unies devraient tirer les conséquences des résultats des différentes élections qui sont un authentique référendum et déclarer, dans les prochaines réunions du Conseil de sécurité, clos le dossier du Sahara.

Par Latifa Cherkaou

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