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mardi 26 janvier 2010

Algérie-Maroc : La poudrière


Algérie-Maroc : La poudrière

Les dépenses militaires de l’Algérie et du Maroc, dont on sait que les rapports sont pour le moins difficiles, progressent de façon très inquiétante. Les armées des deux pays s’équipent en se regardant en chiens de faïence.Le Maghreb peut-il se construire sur une poudrière ? D’évidence, la réponse est non ! Même deux fois non.


Pourquoi fait-on alors de ce Maghreb l’une des régions où il y a l’une des plus fortes concentrations en armes, de dernières générations au monde ?

Parmi les conclusions alarmantes auxquelles a abouti le rapport 2008 de l’Institut international de Recherche pour la Paix (Sipri), figure l’inquiétante progression des dépenses militaires enregistrée à l’échelle mondiale, durant les dix dernières années (+45%). Ces dépenses ont atteint en 2008 le chiffre faramineux de 1.226 milliards $USD.

Pour le Maghreb cette progression a été de 94% pour la même période, estime cet institut d’études stratégiques dont la mission est de fournir les statistiques annuelles sur les dépenses militaires et le marché de l’armement dans le monde.

Ainsi, le rapport de 2008, qui classe l’Algérie au troisième rang des pays arabes en termes d’armement, juste derrière le Qatar et l’Arabie Saoudite, révèle que ce pays consacre en moyenne 3,3% de son PIB par an aux dépenses militaires. Ce qui représente environ 4,5 milliards de dollars. Dans le même classement le Maroc occupe le cinquième rang avec un budget qui dépasse 1,7 milliards de dollars en dépenses militaires - hors les 2,4 milliards de dollars, budgétisés sur plusieurs exercices, relatifs à l’achat de 24 chasseurs F16 C/D Block52 auprès du constructeur US Lockheed Martin.

Armement : première place en termes de budgétisation
Au titre de l’année 2009, les crédits alloués au même chapitre par l’Algérie se sont élevés à 383 milliards de dinars, soit 6,25 milliards de dollars - en hausse de 10% par rapport à l’année 2008. Un trend haussier qui se confirme, mais qui surtout s’amplifie d’une année à l’autre. A titre indicatif, ce budget n’était que de 2,14 milliards de dollars en 2003 et de 2,8 milliards de dollars en 2004. On notera qu’il a été multiplié par plus de 3 en 5 ans. Ce que confirme d’ailleurs un rapport du congrès américain, cité par le Canard Enchaîné : «l’Algérie a quasiment quadruplé ses achats d’armes à l’étranger en 6 ans (…) aucun pays de la région Moyen-orient, Afrique du Nord n’a fait mieux»
Pour sa part, le Maroc a consacré à la défense, au titre de l’année 2009, un budget de 34,625 milliards de dirhams, soit environ 16% du budget général de l’Etat et 4,6% du PIB.

Publié en 2003, un autre rapport, celui-là émanant de Forecast International, une institution privée basée à Newton dans le Connecticut (Etats-Unis) et qui se présente comme une agence de consulting et de marketing en matière de défense et d’armement, prévoyait que l’Algérie et le Maroc qui consacrent les plus gros budgets d’armement en Afrique aux côtés de la Libye allaient poursuivre leurs efforts d’armement pour les quatre prochaines années. Toutefois, l’Algérie, qui s’est lancée dès 1999 dans une longue et fastidieuse opération de modernisation de son armée, déboursera plus que son voisin marocain. Selon le même document, l’Algérie dépensera plus de 2,3 milliards de dollars annuellement à l’horizon 2007 pour ses achats d’équipements militaires. En 2003, elle aurait dépensé 2,14 milliards de dollars alors que le Maroc, lui, n’a consacré que 1,3 milliard de dollars à l’achat d’armements, conclut le rapport. Chiffres qui seront confirmés presque au dinar près.

Les dépenses militaires engagées par l’Algérie et le Maroc représentent, comme on l’aura constaté, des sommes colossales. Elles occupent aussi, en dépit de tout bon sens, la première place en termes de budgétisation.

Aussi, les Etats-Unis et l’Union européenne ont-ils exprimé ouvertement leur inquiétude face à la tendance haussière des dépenses militaires des deux pays.

Méfiance endémique…

A chaque fois qu’est soulevée la question des dépenses militaires engagées par les deux pays voisins, reviennent dans le propos la méfiance endémique née d’un passé marqué de coups et de contre coups, notamment la guerre dite des sables qui avait opposé, en octobre 1963, les armées des deux pays et, bien évidement, le conflit du Sahara qui en est à sa quatrième décennie et qui a mis face-à-face, plus souvent qu’on ne le dit, les deux armées régulières algériennes et marocaines. Au titre de ces face-à-face, il y a eu, le 27 janvier 1976, la bataille d’Amgala, du nom d'un point d'eau situé à 260 km à l'ouest de la frontière algérienne : la plus importante confrontation directe entre les Forces armées royales (FAR) et l’ANP dont des unités s’étaient infiltrées en territoire marocain. Avec cette incursion, l’Algérie signait l’implication directe de son armée dans le conflit. Près de 200 soldats algériens sont tués et une centaine faits prisonniers et conduits à Rabat où ils seront détenus pendant des années. Il va sans dire que le revers essuyé à l’issue de cette bataille, après celui qui a conclu la guerre des sables, contribuera pour beaucoup dans la rancœur des militaires algériens à l’égard du Maroc. Lequel, dans les deux cas, n’a pourtant fait que se défendre.

…Et guerre de leadership
Toutefois, nombreux sont les spécialistes de stratégie et de questions militaires qui s’accordent à dire que la course à l’armement que se livrent Algériens et Marocains est avant tout une guerre de leadership. Précisant au passage le caractère hautement stratégique de cet objectif pour Alger. Une thèse que réfutent les Algériens en arguant que leurs dépenses militaires rentrent dans le cadre d’un programme de modernisation de leur armée nationale populaire (ANP), initié en 1999. Argument qui n’est pas pour convaincre grand monde autant par le caractère hautement démesuré des crédits alloués à ce « programme » que par la nature de la panoplie d’armements ultrasophistiqués acquis ou en cours de livraison, diront les spécialistes des questions militaires maghrébines. Souvent est avancée, aussi, par les officiels algériens, la lutte contre le terrorisme. Cet autre argument, qui laisse pour le moins sceptique, ne tient pas plus la route que le premier. En effet, il serait difficile de faire admettre à quiconque que l’ANP a besoin de chasseurs multirôles SU 30 MKA et Mig 29SMT, de batterie de missiles S-300 PMU-2 - capables d’accrocher avec une redoutable efficacité un chasseur volant au dessus de la Corse - de sous-marins et de frégates multi-missions (FREEM)… pour réduire les poches résiduelles des groupes terroristes qui sévissent encore au nord de l’Algérie et ceux de l’ex GSPC, labellisé, on ne sait d’ailleurs ni par qui ni pourquoi, Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), dispersés au sud sur un territoire aussi grand que celui des Etats-Unis.

Cela dit, on peut comprendre que les exigences liées à la sécurisation des frontières algériennes, à la défense de l’intégrité territoriale du pays et à la poursuite de l’éradication du terrorisme dictent une mise à niveau de l’ANP et l’acquisition d’armements adaptés. Cependant, force est de constater que l’inventaire des arsenaux algériens dans leur configuration actuelle et dans celle qu’ils auront sous peu n’est d’aucune mesure avec ces exigences.

1999, année charnière
C’est dans le courant de l’année 1999, année de «l’élection» du président Bouteflika à la tête de la magistrature suprême, que décision fut prise en Algérie de lancer un vaste programme de modernisation de l’ANP. Dès lors vont se succéder les missions d’achats qu’effectuera le général Mohamed Lamari, chef d’état-major de l’ANP à cette époque, un peu partout à travers le monde. Seront sollicités l’Afrique du Sud, l’Inde, la Chine, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Tchéquie et surtout la Russie…Et un peu plus tard Paris, du fait de l’absence de tradition dans la coopération militaire entre les armées des deux pays. De faramineux contrats d’armement vont ainsi se conclure avec différents fournisseurs. La manne pétrolière aidant, cette frénésie d’achats s’amplifiera au fil des ans.

Signe de cette diversification, l’Algérie a acquis pour près de 700 millions de dollars d’équipements des Etats-Unis en 2006 et pour 500 millions en 2003, selon la commission de défense du Congrès américain. Pendant que le secrétaire d’Etat adjoint américain chargé des Affaires du Proche-Orient, de l’Afrique du Nord et de la péninsule Arabique, David C.Welch, lui, déclarait en février 2004 que «les acquisitions militaires algériennes n’étaient pas nécessaires». Le même responsable américain déclarera, à l’issue d’une visite effectuée à Alger moins d’une semaine après celle de l’ex-président russe, Vladimir Poutine, dans la capitale algérienne : «Si l’Algérie avait à demander à renforcer la coopération militaire, y compris l’achat d’armement, à ce moment-là, cette question sera examinée, quant au fond, à la substance». Le fond ? Le représentant du département d’Etat a précisé que les demandes seront étudiées au cas par cas. «Rien ne nous a été demandé de précis. Mais si le cas se présentait, nous aurions à traiter la question avec respect et trouver des réponses aux nécessités exprimées».

Le très gros contrat avec la Russie
Les plus gros contrats restent ceux conclus avec la Russie. Ils se chiffrent à plusieurs milliards de dollars. Selon Viktor Litovkine, spécialiste de l’armement à la Revue militaire russe indépendante, l’Algérie est devenue le troisième client des industries de défense russes, après la Chine et l’Inde. Elle pourrait même, dans les années à venir, se hisser à la première place.

L’Algérie et la Russie avaient conclu un accord portant sur l’effacement de la dette algérienne contre l’acquisition de biens et services russes, dont des équipements militaires, le 10 mars 2006. Moscou s’était engagé à effacer la dette de l’Algérie, estimée à 4,7 milliards de dollars. En contrepartie, l’Algérie avait accepté de passer commande d’équipements militaires pour 7,5 milliards de dollars.
Signé lors de la visite à Alger, le 10 mars 2006, de l’ex-président russe, Vladimir Poutine, ce contrat est considéré comme l’un des plus gros contrats d’armement conclus dans le monde. Il porte sur l’acquisition, par l’ANP de seize avions-école et de combat Yak-130, de 70 chasseurs Mig 29 SMT et 14 Mig 29 UBT, de 28 chasseurs SU-20 MKA, de 8 systèmes de missiles sol-air S 300 PMU-2, de 38 systèmes de missiles Pantsir-S1, de 180 chars T-90 C, de 216 rampes de lancement de missiles antichar Kornet-E et de 8 systèmes d’armes de précision Krasnopol. Les deux pays ont en outre convenu de moderniser 400 BMP-1 (véhicule léger blindé de transport de troupes) qui équipent déjà l’armée algérienne. En juin 2006, Moscou et Alger ont signé un contrat portant sur la construction aux chantiers navals de l’Amirauté, à Saint-Pétersbourg, de deux sous-marins diesel-électriques du projet 636, de la classe Kilo KC2. Sa marine nationale en compte déjà deux de la classe Kilo E -Rais Hadj Slimane Rais Hadj Mubarek-

L’arsenal algérien
L’ANP qui compte environ 230.000 hommes -hors ses 180.000 réservistes- a vu ses effectifs doubler depuis 1999. Trois divisions blindées, trois mécanisées, huit brigades d’infanterie motorisée, une division aéroportée, dix bataillons indépendants d’artillerie, six de défense aérienne et six bataillons de désert en constituent l’ossature. L’impressionnant arsenal dont elle dispose aujourd’hui fait d’elle l’une des armées les mieux équipées d’Afrique et de la région méditerranéenne. Ainsi, elle peut aligner 300 chars de combat T -90S, 500 T-72AG -dont 200 sont en cours d’être upgradés en T-90S, 300 T-62 et 280 T-55AMV, 1100 véhicules de combat de type BMP1, BMP2 et BMP3, 1.800 véhicules de transport de troupes, 750 canons d’artillerie de différents calibres, dont des 2S1 Gvozdika, des 2S3 Akatsiya, des D-30, des D-74 et des M-46, plus de 200 lance-roquettes (BM- 21, BM-14, BM-14 et BM-30), une panoplie de plus d’un millier de missiles, notamment des SA-3 Goa, des SA-6 Gainful, des SA-7, des SA-8 Gecko, SA-9 Gaskindes, des SA-13 Gopher, des SA-14 Gremlin et des SA-22 et SA-300 (8 systèmes) acquis récemment.

Les forces aériennes et la marine algérienne ont aussi comme on l’a vu renforcé leurs arsenaux en faisant emplettes auprès de la Russie et d’autres pays. Et s’apprêtent, par ailleurs, à conclure d’autres importants contrats, portant notamment sur l’acquisition de drones et d’avions de transports de troupes Hercule C130 auprès des USA – un mémorandum d’entente a été récemment conclu dans ce sens entre militaires algériens et américains à Doha. Le montant de la transaction serait d’environ 3 milliards de dollars US – et sur 4 frégates FREMM, dont 2 AVT (Action Vers la Terre) et 2 ASM (Anti-Sous Marin), ainsi que sur deux porte-hélicoptères d'assauts amphibies, probablement auprès d’un fournisseur européen ; français, britanniques et italiens sont sur la course pour remporter ce contrat.

Grâce à ces achats, l'Algérie peut aujourd’hui déployer plus de 240 chasseurs et avions de reconnaissance, ainsi que150 hélicoptères de combat. Elle possède en outre 12 lanceurs FROG-7 (65 km) avec 32 missiles et aurait engagé des négociations avec la Corée du Nord pour l'achat de missiles SCUD-C d'une portée de 600 km et de missiles No-Dong 1, d'une portée de 1000 km.

Le déséquilibre stratégique dans la région
L’acquisition par l’Algérie d’armement de dernière génération comme les MIG 29S, les SU30, les SA-300, les T-90S… n’ont pas manqué de créer un déséquilibre stratégique dans la région du Maghreb. Aussi, le Maroc n’avait d’autre choix que de veiller à éviter que ce déséquilibre des forces ne devienne trop grand. Ce qui l’a poussé à lancer, à son tour, un programme de modernisation de son arsenal militaire.

Ainsi, les Forces armées royales (FAR) passeront commande auprès de l’Espagne, pour l’acquisition notamment de 1.200 véhicules de transport blindés, de 800 camions de transport, de bateaux patrouilleurs. La Russie sera également sollicitée pour l’achat de lance-missiles Kornet et Toungouska, et selon certaines sources de chars T-90S. Pour sa part, la France a contribué à la mise à niveau des chasseurs F1 des Forces royales air (programme ASRAC) -en les dotant notamment de nouveaux radars RDY3 multi cibles, de missile Air-Air Mica Pod désignation laser Damoclès, en plus d’un système d’autoprotection (POD PAJ FA) et d’un détecteur d’alerte RWR- et livrera, sous peu, à la marine royale une frégate de type FREMM en cours de construction.

Les USA, autre fournisseur traditionnel de l’armée marocaine, ont également été sollicités. Ainsi ont été upgradés, par Northrop, en Tiger III, les F5E des forces aériennes marocaines et bientôt débutera la livraison des 24 F16 C/D Block52 et des 3 CH-47D.

Parallèlement, le Maroc est en voie d’acquérir d’autres armements, notamment 3 corvettes Classe Sigma, 4 OPV70 de chez Raidco Marine et 4 Alenia C-27J Spartan. L’achat de blindés US, notamment 200 M1A1, 20 M88A1, 60 M109A5 et 50 M577A2 est également envisagé, selon des sources généralement bien informées.

Entre le Maroc, qualifié de «modèle» pour Washington dans la région et l’Algérie, perçue comme un «partenaire stratégique», l’administration américaine est mue par le souci constant de l’équilibre. Comment bâtir une relation forte et diversifiée avec Alger sans irriter Rabat et vice-versa ?

Faut-il craindre un casus belli ?
La plupart des analystes écartent l’éventualité de la survenue d’un conflit armé entre les armées marocaines et algériennes. Ils le disent improbable parce que les grandes puissances veilleront à ne pas le laisser se produire. Et d’ajouter que ni le Maroc ni l’Algérie ne souhaitent voir leurs armées respectives s’engager dans une guerre dont l’issue ne pencherait en faveur d’aucun des deux pays. «Tout au mieux, il y aura deux grands perdants», martèlent bon nombre d’entre les analystes à qui il est arrivé de s’exprimer sur le sujet.

Aussi, lors d’un entretien accordé, en 2007, au quotidien espagnol El Pais, le président algérien Bouteflika avait déclaré, au journaliste qui lui demandait si l’Algérie pourra faire un jour la guerre au Maroc, ceci : «J'ai dit et répété à maintes reprises qu'en aucun cas l'affaire du Sahara occidental ne peut constituer un casus belli entre l'Algérie et le Maroc ».

Quand bien même cette réponse peut sembler claire, elle n’écarte pas pour autant la perspective de voir éclater un conflit armé entre les deux pays. C’est pour dire qu’un casus belli est toujours à craindre, là où il y a une poudrière.

Contre qui l’Algérie s’arme-t-elle donc aussi massivement et aussi lourdement ? A cette réponse, Alger n’a encore pas apporté de réponse.


Le Mig 29 SMT

Le MiG-29 SMT est un chasseur équipé d'une large palette d'armements aériens en modes air-air et air-sol. Ses six points d'emport situés sous les ailes et un sous le fuselage peuvent emporter jusqu'à 4.000 kg de charge.

Ses armements air-air: le missile guidé R-27E de longue portée (il peut en emporter deux), le missile R-27 de portée intermédiaire (jusqu'à quatre) ou RVV-AE (jusqu'à six), et des missiles de combat rapproché TGS R-73 (jusqu'à six).

Pour atteindre des objectifs au sol, le Mig 29 SMT peut emporter des armements guidés: jusqu'à 4 missiles de type X-29T (à autoguidage télévisé) et X-29L (à autoguidage à laser), jusqu'à 4 bombes dirigées KAB-500kr et KAB-500L, des missiles anti-bâtiments de type X-31A et X-35U, et des missiles antiradar X-31P.

L'avion est doté d’un canon escamotable GSH-301 avec une série de 150 munitions, des missiles à tir en arrière, des missiles grande précision air-sol de grande portée et des missiles guidés antinavires, d'une portée de 200 km.

Les équipements de bord comprennent un radar anti-mesures Zhuk-ME de nouvelle génération, ainsi qu'un nouveau tableau de bord d'information et de pilotage.

Le radar de bord engage des cibles aériennes à une portée de 90 km. En combat aérien, le radar traite jusqu'à 10 cibles à la fois et peut en attaquer deux aux missiles. Le système de navigation est couplé d'un récepteur de navigation par satellite.

La vitesse maximale de l'avion est de 2.450 km/h, son plafond pratique à 18.000 m, son rayon d'action pratique est de 3.500 km à grande altitude avec trois réservoirs suspendus et de 6.700 km avec un seul ravitaillement en vol.

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