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mardi 26 janvier 2010

Situation dans les camps de réfugiés sahraouis : Rapport accablant d’une Ong américaine !


Situation dans les camps de réfugiés sahraouis : Rapport accablant d’une Ong américaine !




La vieille garde du Front Polisario n’est pas au bout de ses peines. Après les dénonciations faites par ses dissidents de «Khat Echahid » et ses revers diplomatiques, voilà qu’une Ong américaine, qui a visité les camps, vient de rendre un rapport accablant sur les dépassements inimaginables dans les camps des réfugiés.

L’USCRI (Us Committee For Refugees and Immigrants), Organisation non gouvernementale américaine n’est pas allée par quatre chemins, après une tournée en juillet 2009 au Maroc, en Algérie dans les camps des réfugiés sahraouis. L’Ong s’était entretenue avec toutes les parties.

Mais il ressort du rapport établi que la situation dans les camps de réfugiés est tout simplement dramatique eu égard aux aspirations étouffées des réfugiés à vivre sous d’autres cieux plus cléments.


L’Ong décrit la misère et la privation qui conduisent à une sévère malnutrition des enfants et des femmes qui peuplent pour leur majorité ces camps. Pire encore, avec des témoignages ahurissants de torture et d’emprisonnement sans autre forme de procès que celle imposée par le système en vigueur de la vieille garde du Polisario.

L’Algérie indexée.

USCRI indique dans son rapport ce qu’elle qualifie de «déni » algérien dans ses responsabilités vis-à-vis des réfugiés. L’organisation fustige encore le refus du directeur des droits de l’Homme au ministère des affaires étrangères de la recevoir pour s’expliquer de cette situation.

Beaucoup d’anomalies en rapport avec la Convention relative au statut des réfugiés sont cités par l’Ong qui ne trouve pas d’explications aux griefs soulevés par elle et les réfugiés qu’elle a entretenus dans ces camps. Parmi ces cas, l’Ong cite des femmes interdites des opérations humanitaires de visites familiales organisées par la Mission des Nations Unies pour le Sahara (Minurso). Elle déplore également les critères subjectifs d’autorisations de circulations dispensées à la tête du client par l’appareil répressif du Polisario.

Une situation déplorable malgré le vernis.

Beaucoup d’être humains restent les otages des ambitions politiques de quelques dirigeants du Polisario, incapables de s’autodéterminer d’abord par rapport aux autorités algériennes qui gèrent de bout en bout le processus de négociations avec le Maroc. Dans le rapport de l’USCRI, la pauvreté et la malnutrition sont citées comme des situations aggravantes de l’état déplorable de la santé des habitants des camps.

L’Ong indique que le HCR pourvoit pourtant à des rations alimentaires au profit de 125 000 personnes censées être des réfugiés mais que depuis quelques temps, les deux parties s’opposent à recensement dans les camps pour savoir le nombre exact de réfugiés. L’Ong indique que les réfugiés eux-mêmes soupçonnent un trafic et des détournements systématiques de l’aide internationale.

A ce tableau noir, il faut malheureusement rajouté la persistance de la pratique de la torture contre les populations. L’Ong révèle le cas d’un jeune homme, Bouh Sghaer, emprisonné dans un container et sauvagement traité par les tortionnaires des camps. Jeté et enchainé dans un container pendant trois mois, le tord de Bouh Ould Sghaer était de vouloir fuir cet enfer.

Le jeune homme avait arrêté par le Polisario en même temps que son épouse. Ils avaient été séparés et son épouse également jetée en prison pour une période de 15 jours. Le témoignage du jeune Bouh sur les pratiques de torture donne des sueurs froides dans le dos. Elles corroborent les dénonciations faites par les ex-combattants mauritaniens rescapés de la guerre des sables.

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