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jeudi 28 janvier 2010

Autonomie : un projet novateur consacrant le principe de règlement pacifique des conflits


Autonomie : un projet novateur consacrant le principe de règlement pacifique des conflits

La proposition marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara dans le cadre de la souveraineté du Royaume représente une forme "novatrice de consécration du principe de règlement pacifique des conflits", ont souligné mercredi les responsables de l'Union internationale pour le soutien à la proposition du Maroc.

Lors d'une conférence de presse consacrée mercredi aux résultats de l'Assemblée constitutive de l'Union, tenue samedi dernier, ces responsables ont souligné unanimement que le projet marocain offre un "règlement réaliste et novateur au conflit artificiel autour de la question du Sahara" et contribuera à la stabilité, à la sécurité et au décollage économique dans la région.

Le Pr. Miloud Loukili, membre du secrétariat du Conseil national de l'Union, a affirmé que l'option d'autonomie est le seul moyen valable de régler le conflit car, un mini-Etat dans la région ne peut être viable en ces temps où les barrières entre Etats cèdent devant la volonté ambiante d'unification et de groupement.

Rappelant le souci permanent du Maroc de favoriser les initiatives tendant à consolider la paix et la sécurité en Afrique du nord, le Pr. Loukili a souligné que la proposition d'autonomie et les appels du Royaume à la réouverture des frontières avec l'Algérie s'inscrivent justement dans cette optique.

M. Mohamed Lemaâchi, membre de la même instance, a évoqué le rô le de la société civile dans la sensibilisation de l'opinion publique régionale et internationale à l'intérêt de la proposition marocaine, faisant état de la volonté de l'Union d'y contribuer efficacement.

La nouvelle association compte, parmi ses membres, de nombreux cadres dynamiques issus des provinces du sud, ce qui traduit la volonté sans faille de la société civile de soutenir activement la proposition du Maroc, a-t-il ajouté.

De son cô té, Mohamed Socrate, président du secrétariat du conseil national de l'Union a présenté le programme d'action de son institution qui prévoit, en particulier, la création d'une revue spécialisée et d'un institut d'études stratégiques et des différends frontaliers et l'organisation de visites au Maroc pour des délégations étrangères en vue de faire connaître les réalisations accomplies dans le Royaume, notamment dans les provinces du sud.

L'Union, a-t-il dit, est prête à un débat avec les séparatistes à condition qu'"ils aient en main le pouvoir de décision et qu'ils ne soient plus assujettis à ce que leur dicte l'Etat qui leur assure le financement".

Il leur appartient surtout de s'armer d'objectivité pour pouvoir saisir l'efficience et le réalisme dont le projet marocain est porteur et qui, à n'en point douter, ouvrira à toute la région la voie au développement escompté, a-t-il ajouté.

L'Union internationale pour le soutien au projet d'autonomie au Sahara est une association non gouvernementale qui s'est fixée pour objectif de faire connaitre, par voie de diplomatie de la société civile, la proposition marocaine pour la négociation d'une large autonomie dans la région du Sahara en vue de mettre fin au conflit artificiel autour des province sud du Royaume, ainsi que la conformité de ce projet aux normes de respect des droits des individus et des peuples tels qu'ils sont universellement reconnus.

Elle se fixe également pour but de mobilier les organisations internationales en faveur de l'ouverture d'une enquête de nature à faire toute la lumière sur la situation des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.

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