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mercredi 20 janvier 2010

Le "polisario", une réaction à l'échec de l'Algérie à saper la stabilité du Maroc au début des années 70


Le "polisario", une réaction à l'échec de l'Algérie à saper la stabilité du Maroc au début des années 70


Le soutien qu'accordait l'Algérie au "polisario" au début des années 70 du siècle dernier était une réaction à son échec à saper la stabilité du Maroc, a affirmé M. Brahim Ouchelh, un opposant politique marocain qui s'était installé en Algérie en cette période.





S'exprimant lors d'un colloque organisé le week-end dernier à Mohammedia sous le thème "La cause nationale et les développements du dossier du Sahara", M. Ouchelh, qui était alors membre du Parti de l'Union nationale des forces populaires (UNFP), a indiqué que des agents des renseignements militaires algériens ont instrumentalisé le "polisario" pour parachever leurs plans déjoués après avoir échoué à rallier des opposants marocains qui résidaient en Algérie.

Le sentiment de "sympathie" qu'éprouvent "certaines associations de la société civile et certains partis politiques" en Europe à l'égard du "polisario" est dû principalement aux campagnes menées, à l'époque, par les opposants politiques marocains contre les autorités publiques et non pas aux agissements des séparatistes soutenus par l'Algérie, a précisé M. Ouchelh qui réside actuellement en Belgique.

Il a appelé, à cet égard, toutes les sensibilités politiques qui constituaient l'opposition durant les années 70 à renouer les contacts avec la société civile et politique en Europe, ainsi que dans le monde entier en vue de mettre à nu les mensonges véhiculés par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.

Pour sa part, M. Mohamed Grine, membre du bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a souligné l'implication manifeste de l'Algérie dans le dossier du Sahara, comme en témoigne l'assassinat, la marginalisation et l'emprisonnement de plusieurs membres du courant "unioniste" au sein du "polisario".

L'initiative marocaine d'octroyer une large autonomie aux provinces du Sud constitue la première proposition "sérieuse" et "responsable" après l'accord du cessez-le-feu intervenu en 1991, a estimé M. Grine lors de cette rencontre organisée par le Parti de l'avant-garde démocratique et socialiste (PADS).

Il a relevé, dans ce sens, l'évolution qu'a connue la position de l'Espagne vis-à-vis de l'intégrité territoriale du Maroc, ainsi que la position du Parlement algérien, en la personne de la Secrétaire générale du Parti des Travailleurs (opposition), Louisa Hanoune qui a affirmé que la question du Sahara est une affaire fabriquée de toutes pièces.

Le militant des droits humains, Ramadan Messoud et le journaliste Mohamed Laghdaf , tous deux issus des provinces du sud du Royaume, ont de leurs cotés affirmé que tous les défenseurs, de l'autre côté, des droits de l'Homme au Sahara servent, en réalité, un agenda politique qui n'a rien à voir avec les droits humains et que les tenants de l'autodétermination n'ont, en fait, aucun lien avec le Sahara marocain.

Les développements que connait le monde ne peuvent pas tolérer l'existence d'une entité artificielle dans la région du Maghreb, ont pour leur part indiqué Khadija Rouissi (Beit Al Hikma), Kamal Lahbib (Parti Socialiste Démocratique) et Ali Boutouala (PADS).

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