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mercredi 20 janvier 2010

Le Sahara marocain, premier bénéficiaire de la régionalisation avancée


Le Sahara marocain, premier bénéficiaire de la régionalisation avancée

La Commission consultative de la régionalisation (CCR), dont les membres ont été installés par SM le Roi Mohammed VI, a pour mission principale d'élaborer une conception d'un modèle national singulier de régionalisation avancée, d'essence démocratique et vouée à la bonne gouvernance territoriale et au développement.
La CCR, dont la présidence a été confiée à Omar Azziman, ambassadeur du Royaume en Espagne, devrait soumettre son projet de la conception générale du modèle de la régionalisation avancée à la Haute appréciation de SM le Roi à la fin juin 2010.
Tournant majeur dans les modes de gouvernance territoriale, la régionalisation avancée se veut une option résolue pour la rénovation et la modernisation des structures de l'Etat et la consolidation du développement intégré.
Elle constitue également le prélude à une nouvelle dynamique de réforme institutionnelle profonde, une confirmation démocratique de la singularité du Royaume et un chantier déterminant à l'aune duquel sera apprécié le succès des grandes réformes structurantes engagées au Maroc.
Ce modèle national de la régionalisation avancée devrait être issu des spécificités marocaines, englobant toutes les régions du Royaume, dont au premier chef les provinces du Sud et reposer sur des atouts essentiels comme la monarchie, garante de l'unité de la nation, proche des préoccupations des populations et incarnant la symbiose qui la lie aux différentes composantes du peuple, et l'ancrage historique de la décentralisation au Maroc (Système de la J'maâ), combiné à de grands progrès et acquis en matière de démocratie locale.
Ces atouts rendent le Maroc, qui dispose d'une identité riche par la diversité de ses affluents culturel et spatial, dont le ciment demeure la Monarchie, à même d'envisager la régionalisation avancée et de proposer l'autonomie pour le Sahara marocain, confirmant par là sa pleine aptitude à entreprendre tout type de gouvernance territoriale, dans le cadre de son unité nationale et territoriale.
Partant de ces atouts, le Maroc compte développer des régions à part entière viables et stables dans le temps, fondées sur un découpage régional selon des critères rationnels et réalistes, et se doter de conseils démocratiques représentatifs disposant des prérogatives et des ressources nécessaires pour relever le défi du développement régional intégré.
Le Maroc veut également faire du Sahara marocain la première région du Royaume bénéficiaire de la régionalisation avancée.
Il s'agit pour le Royaume, mu par sa volonté nationale souveraine, de réaffirmer aussi bien son attachement au processus onusien visant à trouver une solution politique réaliste et mutuellement acceptable au conflit artificiel suscité autour de la marocanité du Sahara, sur la base de son initiative sérieuse et crédible d'autonomie, que sa détermination à faire face aux manœuvres des adversaires de son intégrité territoriale qui cherchent à le cantonner dans l'immobilisme.
La CCR dispose d'une composition homogène, ramassée et équilibrée avec une présence féminine appropriée (trois femmes).
Outre un président, une éminente personnalité connue pour sa compétence, sa grande expérience, son impartialité et son sens élevé du devoir, la Commission compte des membres de différents profils et sensibilités, choisis dans le respect des principes de la complémentarité, de la pluridisciplinarité, du pragmatisme et de la maîtrise des divers aspects de la régionalisation et de la gouvernance territoriale.
Il s'agit notamment de deux walis (administration territoriale), cinq juristes et un politologue (volet politico-institutionnel), une personnalité nationale ayant une grande expertise dans le domaine financier et économique, Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, un économiste, trois acteurs du développement régional, financier, fiscaliste et manager des politiques publiques aux plans national et régional (aspect socio-économique), un sociologue, un historien, un géographe et un spécialiste de l'aménagement du territoire, ainsi que d'autres membres actifs dans les domaines de la gouvernance territoriale, citoyenneté et de la culture

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