Opinion



L’opinion publique a été surprise récemment par une cacophonie difficile à déchiffrer qui porte sur la lecture erronée faite à la lettre adressée par le président américain Obama à Sa Majesté le Roi. Certaines voix ont fait une lecture particulière à cette lettre, en allant jusqu’à dire que la politique américaine concernant l’intégrité territoriale du Maroc est en cours de changement. Ces mêmes voix sont allées plus loin, en affirmant que le président Obama exerce de la pression sur le Maroc à propos de cette affaire. Sans se livrer à l’analyse de telles lectures, il suffit qu’elles soient signées par le dénommé Carlos Ruiz Miguel, connu par son hostilité au Maroc, pour comprendre les tenants et aboutissements de tel discours, qui ne sont pas fondé sur des analyses scientifiques, mais ils dupent l’opinion publique, qui connaît très bien la démarche suivie pour la prise de décisions dans la Maison Blanche.





Malgré les vœux de Carlos Ruiz Miguel et ses semblables, l’Administration américaine est bien consciente de l’importance géostratégique du Maroc. La perturbation des équilibres actuels dans la région serait une catastrophe pour l'ensemble de la région, et les américains n’ont pas oublié le terrible meurtre de Christopher Languet sur le territoire mauritanien, idem pour l'ingénieur britannique Edwin Dyer qui a été exécuté par Al-Qaida, et d’autres exemples existent, qui montrent que l’Administration américaine, ne peut procéder à un changement de position qui risque d’être très coûteux pour la paix et la stabilité de la région. Les USA ne permettent aucune atteinte aux droits légitimes du Maroc et à son intégrité territoriale. Le Maroc est le seul pays capable de partenariat sécuritaire avec l’occident et avec le monde libre.





Cette propagande usée par les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc, n’est que de simples vœux, voir des illusions. Bien au contraire le président Obama doit travailler pour la libération des centaines de personnes séquestrées dans les camps de Tindouf par le Polisario et l’Algérie. C’est honteux que le monde ferme ses yeux sur l’esclavage qui perdure dans ces camps et dont souffre les sahraouis d’origine noir, au moment où un homme de race noir préside le premier pays du monde.