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lundi 20 juillet 2009

terrorisme ; Echange de tirs entre des policiers et des hommes armés à Nouakchott

terrorisme ; Echange de tirs entre des policiers et des hommes armés à Nouakchott



La police anti-terroriste est parvenue, après plusieurs échanges de tirs avec des hommes armés retranchés dans une maison au Ksar le vendredi soir 17 juillet dernier, à arrêter deux personnes dont l'un grièvement blessé.

Deux versions circulent à propos, alors que le ministère de l'Intérieur se refuse à toute déclaration. Selon la première information, il s'agit de deux hommes soupçonnés appartenir à une cellule djihadiste affiliée à Al Qaïda au Maghreb islamique, et qui seraient les mêmes qui ont assassiné l'américain, Christopher Languet, il y a plus de trois semaines dans le même quartier. L'un des suspects s'appellerait Mohamed Mahmoud Ould Brahim et l'autre Ould Ahmednah. Ils seraient depuis plusieurs jours sous le collimateur de la police.

la police aurait eu des difficultés à s'approcher du blessé qui porterait une ceinture explosive. Ce n'est qu'une fois débarrassé de sa ceinture que les policiers ont pu l'arrêter.

Selon la seconde version, l'évènement a été amplifié, les deux hommes n'étant en définitive que de vulgaires trafiquants de drogue. Ainsi, il n'y aurait pas eu échange de tirs, mais que les tirs venaient d'un seul côté, celui de la police, et que le blessé ne portait pas de ceinture explosive, mais un sac en plastique contenant de la drogue. L'homme grièvement blessé, aurait jeté le sac loin de lui, sur injonction de la police qui pensait qu'il s'agissait d'une ceinture explosive. En tout état de cause, les deux hommes ont été appréhendés par les forces de l'ordre.

Interrogé sur la question, le général Mohamed Ould Abdel Aziz reconnaître la présence de salafistes dans le pays. " La lutte contre ce phénomène va se poursuivre, jusqu'à l'assainissement de la scène " devait-il déclarer, sans reconnaître que l'incident du Ksar portait sur des éléments terroristes. Interpellé à son tour, aux Domaines, peu après son arrivée samedi, le ministre de l'Intérieur n'a lui aussi pas reconnu qu'il s'agissait d'un acte terroriste " je ne peux rien infirmer et je n'exclus rien non plus " devait-il déclarer.

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