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jeudi 11 mars 2010

13ème session du Conseil des droits de l’Homme : Comment le CCDH a déjoué les manœuvres du Polisario


Un nouvel échec de la propagande mensongère du Polisario, lors d’une récente sortie à Genève contre le Maroc. Et c’est le président du CCDH, Ahmed Herzenni, qui lui a administré la leçon sur un registre qu’il ne connaît que parfaitement, à savoir les droits de l’Homme. Intervenant dans le cadre de la 35ème session du Conseil des droits de l’Homme (ONU), M. Herzenni s’est vu interrompre par une «militante» à la solde du Polisario. Visiblement, cette dame croyait pouvoir coincer M. Herzenni sur la question des droits de l’Homme dans les provinces sahariennes.


Mais c’était compter sans la vigilance de ce dernier qui a su déjouer la manœuvre. « Cessez d’instrumentaliser un discours qui, éthiquement, devrait être au-dessus de toutes les instrumentalisations parce qu’il s’agit de droits humains et non pas de petits intérêts politiques et d’ambitions plus ou moins douteuses et suspectes », a rétorqué le président du CCDH. De quoi donner de grosses sueurs froides à la dame ! Mais ce n’est pas tout … M. Herzenni lui en a rajouté une deuxième couche. « Cette dame ne parle, manifestement, pas pour elle-même, mais pour tout un groupe et pour ne pas le nommer, elle parle pour un groupe qui s’appelle le Polisario », a-t-il démasqué, laissant la dame de marbre. « Elle a voulu me gêner », en vain. « En fait, elle m’a fait beaucoup de plaisir ». Apparemment, la pauvre dame voulait interpeller M. Herzenni sur la vraie fausse question des « disparitions forcées », thème qui n’était par ailleurs pas à l’ordre du jour du panel auquel il participait. Qu’à cela ne tienne, « nonobstant le fait que ce panel ne soit pas consacré aux disparitions forcées, je lui dis que quand des gens par ailleurs prétendent que le Maroc occupe le Sahara, ils révèlent en fait, sans en être conscients, qu’ils n’en sont pas convaincus », a martelé M. Herzenni. « Si le Maroc était un pays occupant, est-ce qu’il faudrait lui demander de respecter les droits humains. Est-ce que, quand nous combattions la France, nous lui demandions de respecter les droits humains, nous lui demandions de partir», a précisé le responsable du CCDH, ajoutant à l’adresse de la dame qui était déstabilisée, «le même fait qu’elle et ses collègues utilisent maintenant ce discours des droits humains, prouve qu’ils ne croient pas à ce qu’ils essaient de vendre à l’extérieur quand ils disent que le Maroc est un pays qui occupe un territoire étranger». Et comme une précision devait en appeler d’autres, le président du CCDH a rappelé à la dame, ainsi qu’à ses collègues, qu’il avait intégré la faculté en même temps que le principal fondateur du Polisario, en l’occurrence Mostafa El Ouali. «Nous étions dans le même mouvement» qui n’oeuvrait pas pour diviser le Maroc, mais pour en faire un Etat démocratique. Et c’est le même message que je renvoie aujourd’hui à mes amis de Tindouf et d’ailleurs. Si réellement il leur reste un peu d’autonomie et une capacité d’action de manière indépendante, qu’ils viennent rejoindre le combat des Marocains pour la démocratie et pour les droits humains », a exhorté M. Herzenni, qui animait un panel organisé par le CCDH, en partenariat avec le Conseil des droits de l’Homme, sous le thème « la réparation communautaire dans le cadre de la justice transitionnelle».

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