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jeudi 11 mars 2010

Une ONG mauritanienne saisit le CDH au sujet des Mauritaniens disparus dans les camps du Polisario


L'Union Nationale des Disparus Mauritaniens dans les camps du polisario a appelé, mercredi, le Conseil des Droits de l'Homme (CDH) de l'ONU à se saisir de la question des Mauritaniens disparus dans les camps du polisario à Tindouf, dans le Sud-ouest algérien.
"Nous nous faisons, auprès du CDH, le porte voix des familles de nos concitoyens disparus", a dénoncé le président de l'Union, M. Isselkou Ould Rabbania.

L'Union a invité le Conseil, qui tient sa 13ème session au Palais des Nations à Genève "à ouvrir d'urgence, une enquête pour élucider le cas de ces disparitions forcées dans les geôles du Polisario".

"Afin de permettre aux enquêteurs internationaux de mener à bien leurs investigations, notre Association appelle l'ensemble de la communauté internationale à intervenir auprès des autorités algériennes, qui abritent et financent le mouvement séparatiste du polisario, pour autoriser les personnes en charge de ce dossier à se rendre dans les campements du Polisario et mener leurs enquêtes", a indiqué Ould Rabbania. L'Union a aussi invité la communauté internationale à "penser aux familles de ces disparus, restées sans nouvelles des leurs depuis plus de trente cinq ans".

"Nous lançons également un appel pressant au CDH et aux ONG des droits humains pour entreprendre, de toute urgence, des enquêtes afin d'élucider le cas de ces disparus, victimes d'un conflit artificiel hérité de la guerre froide", a ajouté l'Union, tout en imputant "toute la responsabilité à l'Algérie, qui ferme les yeux sur cette tragédie qui se déroule sur son propre territoire".

"Notre ONG exige que les dirigeants du Polisario, responsables de ces disparitions forcées, répondent de leurs actes devant une juridiction internationale", a lancé l'Union.

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