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jeudi 25 mars 2010

Un membre du CORCAS dénonce l'instrumentalisation du principe d'autodétermination


M. Ahmed M'Ghizlat, membre du Conseil Royal consultatif pour les affaires sahariennes (Corcas) a dénoncé devant le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU, l'instrumentalisation du principe d'autodétermination pour porter atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc.


Intervenant mardi en plénière du Conseil, dans le cadre du suivi du programme d'action de Vienne, le délégué du CORCAS a relevé que la Déclaration de Vienne stipule que le droit à l'autodétermination ne peut être interprété comme autorisant ou encourageant toute mesure de nature à démembrer ou compromettre l'intégrité territoriale ou l'unité politique d'Etats souverains et indépendants.

Il a noté avec satisfaction le fait que la communauté internationale soit convaincue aujourd'hui, que ce principe se trouve dénaturé et instrumentalisé, au service de considérations idéologiques. Pis encore, a ajouté l'intervenant, des Etats se servent aujourd'hui de groupes séparatistes, dans le cadre de scénarios classiques de guerre par procuration afin de porter atteinte à l'intégrité territoriale.

M. M'Ghizlat a également dénoncé la privation de la population des camps de Tindouf du droit au développement.

Le programme d'action de Vienne réaffirme que le droit au développement est un droit universel et inaliénable qui fait partie intégrante des droits fondamentaux de la personne humaine. Il est stipulé que tout individu est le sujet central du développement, mais on constate malheureusement que la population confinée dans les camps du polisario à Tindouf n'a pas accès à ce droit, a fait savoir M. M'Ghizlat.

L'intervenant a fait observer que cette population est séquestrée, malgré elle, sur le territoire d'un Etat signataire de ladite Déclaration, soulignant que tous les obstacles l'empêchant d'accéder à ce droit doivent être éliminés.

Il est aussi nécessaire, a-t-il insisté, de permettre à cette population de jouir de l'un des droits les plus fondamentaux, dont elle est privée, en l'occurrence le retour à la mère patrie, le Maroc afin de participer et de bénéficier du développement humain qui y est réalisé.

Il a indiqué que tous les Etats sont tenus, comme le stipule la Déclaration universelle des droits de l'Homme et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, de veiller à ce que le droit au développement soit assuré en vue du renforcement du respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales.

Le représentant du Corcas a précisé, à ce propos, que le Maroc, à travers des institutions et initiatives dédiées au développement, notamment l'Initiative Nationale pour le Développement Humain, la mise en place d'Agences Régionales de Développement ainsi que la mise sur pied du Corcas, a mis en oeuvre une politique axée sur le développement de tous les secteurs, l'Habitat, la Santé, l'éducation, la formation, le transport et la communication...

Il a déploré le fait qu'une partie de la population marocaine, séquestrée dans les camps du Polisario à Tindouf, demeure privée de ces droits.

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