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mardi 24 novembre 2009

Abolir l’émigration forcée des mineurs à Tindouf


Abolir l’émigration forcée des mineurs à Tindouf

La Ligue Marocaine pour la Défense des Droits Humains, toute acquise à ses principes de défendre les libertés fondamentales de l’individu comme ils sont énoncés par les conventions et les pactes internationaux et la condamnation des violations des valeurs de ces droits, a appelé le samedi 21 novembre 2009 à une conférence internationale en association avec l’Alliance Marocaine pour la Protection de l’Enfant, sous le thème : Emigration forcée des enfants mineurs, quelles perspectives et à laquelle avaient participé en première partie le docteur imminent M. Wassef Mansour, Mme la ministre conseiller auprès de l’ambassade de Syrie Khouzam Mustapha, M. Hafid Zaïdi représentant le ministère de la Justice, M. Mustapha Al Horr du ministère des Affaires étrangères, M. Jamal Shimi du ministère de la Jeunesse et des Sports et M. Abderrazak Boughambour représentant la LMDDH.
Cette première partie s’est étalée sur des expériences personnelles vécues dans l’enfance pour soi-même ou pour l’entourage. Les représentants des différents ministères avaient évoqué chacun dans son domaine les problématiques rencontrées puis les quelques solutions à pouvoir élaborer dans l’intention d’arrêter l’hémorragie qui gagne en espace et en temps un pays comme le Maroc facilement atteint.
La seconde partie fut plutôt sociologique avec le long mais intéressant exposé du professeur Mustapha Mohcine qui a mis sous la loupe les causes de cette émigration dont notamment l’infrastructure primitive de nos écoles, taux de rétention avec 4 millions d’élèves hors écoles, l’analphabétisme, etc. Rachid Bekkaj, chercheur méritant de l’AMPE, dévoilera plutôt le côté esprit de l’enfance qui nie son réel marocain pour s’attacher à l’extérieur donnant en exemple l’attachement au duel Réal Barça et ce qui s’en suit… ce mental qui s’enfuit ailleurs, M. Taoufiq Qbab relatera le militantisme, puis M. Nordine Ben Haddad, ce spécialiste dans les affaires du Sahara, Zhari Mohamed régisseur, ensuite Fouad Massara.
Quant à M. Abdelkader Alami, président de la LMDDH, le référentiel de la LMDDH est le patrimoine culturel humanitaire refusant l’injustice et la répression et défendant la liberté. M. Alami n’a pas tari d’appeler avec fermeté à la levée de « l’embargo » sur nos enfants séquestrés à Tindouf et recourir, par tous les moyens, à la sensibilisation nationale et internationale aux valeurs et principes des droits des enfants forcés d’émigration et séquestrés dans des conditions on ne peut inhumaines.
Cette conférence, organisée à l’Institut Supérieur de Justice, a eu l’impact souhaité en attendant davantage d’interventions sur le terrain à l’intérieur comme à l’extérieur du Royaume.

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