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jeudi 26 novembre 2009

En refusant de mentionner à son arrivée, à l’aéroport de Laâyoune, sa nationalité sur sa fiche d’entrée au territoire, Aminatou


En refusant de mentionner à son arrivée, à l’aéroport de Laâyoune, sa nationalité sur sa fiche d’entrée au territoire, Aminatou



En refusant de mentionner à son arrivée, à l’aéroport de Laâyoune, sa nationalité sur sa fiche d’entrée au territoire, Aminatou Haidar a, dès lors, choisi son bord…

Dans une déclaration faite, lundi 16 novembre 2009, à la 1ère chaîne de télévision marocaine publique le président du CORCAS, Khelli Hanna Oueld Rachid, a déploré que « Aminatou Haidar, anciennement militante des droits de l’homme, se soit perfidement convertie en porte-voix et en porte-étendard des ennemis de notre intégrité territoriale ». Allusion faite aux actions qu’elle mène à l’international pour promouvoir les thèses algéro-polisariennes et à l’acte hautement provocateur, de défiance aussi, qu’elle a commis à son arrivée à l’aéroport de Laâyoune.

Qui est Aminatou Haidar ?
Activiste des droits de l’homme, Aminatou sera arrêtée en 1987. A cette époque la machine répressive de Driss Basri, qui ne faisait pas dans le détail, happait, sans états d’âme, autant au nord qu’au sud du Royaume. Libérée, elle bénéficiera, quelque temps plus tard, dans le cadre de l’IER d’une indemnisation de 480.000 DHS. Arrive alors pour cette jeune femme sahraouie l’heure de faire le choix entre aller rejoindre la très faible minorité établie en territoire algérien, à Tindouf, ou s’établir dans les provinces du sud où vit en toute quiétude la très grande majorité de Sahraouis. Aminatou n’optera de façon claire pour aucune des deux alternatives qui s’offrent à elle. Elle préfère jouir des avantages et privilèges qu’elle pourra glaner en tanguant entre les deux. Cette situation lui permet de jouir pleinement des droits que lui confère sa citoyenneté marocaine et de tirer parallèlement profit des avantages que peut procurer son instrumentalisation par ses employeurs algériens. D’autant plus qu’Alger paye bien ce genre de services…

Drapée dans l’étendard algérien
Ainsi, on la verra un peu partout dans les capitales européennes et américaines, où elle part prêcher l’indépendantisme. Le plus souvent accompagnée et encadrée par des officiels algériens qui, soit dit en passant, ne se donnent même plus la peine de rester en retrait. Comme le montre d’ailleurs la photo qui accompagne ce papier et où l’on voit A. Haidar drapée dans l’étendard algérien en compagnie de l’ambassadeur d’Alger à Washington, Abdallah Baâli.

Cette photo parle et surtout renseigne sur le degré de félonie atteint par celle que certains s’emploient à ériger au rang d’icône, en Ghandi du coin entre autres comparaisons aussi légères que ridicules. Aminatou Haidar, c’est juste l’intelligence… Avec l’ennemi.

En refusant de mentionner à son arrivée à l’aéroport de Laâyoune sa nationalité sur sa fiche d’entrée dans le territoire, Aminatou Haidar a, dès lors, choisi son bord : celui des félons.

Aussi, lors du dernier discours du Souverain – 6 novembre 2009 – un avertissement a clairement été signifié à tous ceux qui s’adonnent au double jeu, à la collusion et à l’intelligence avec les ennemis de l’intégrité territoriale. Visiblement, Aminatou Haidar s’adonnait aux trois.

Elle devait savoir par ailleurs qu’entre prêcher l’indépendantisme et servir les desseins des galonnés d’Alger, la nuance est, sans équivoque aucune, de taille.

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