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jeudi 5 novembre 2009

Le HCR doit assumer ses responsabilités dans la protection des séquestrés de Tindouf (responsable marocain)

Le HCR doit assumer ses responsabilités dans la protection des séquestrés de Tindouf (responsable marocain)

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugies (HCR), doit assumer ses responsabilités dans la protection des séquestrés dans les camps de Tindouf, a affirmé M. Nasser Bourita, ambassadeur directeur général des relations multilatérales et de

la Coopération
globale au ministère des Affaires étrangères et de

la Coopération.

Intervenant, mercredi soir lors de l'émission "Moubachratane Maakom" (en direct avec vous), de la chaîne de télévision 2M, sur le thème : "la question du Sahara quels nouveaux défis?", M. Bourita a noté que les conditions d'enlèvement et de séquestration des personnes dans les camps de Tindouf font de ces dernières un cas unique dans le monde, précisant que ces personnes sont prises en otage.

Le HCR doit accomplir la mission qui est sienne dans les camps de Tindouf où sévit une situation tout à fait différente de celle existant dans les autres camps de réfugiés à travers le monde, a poursuivi le responsable marocain, qualifiant d'«inadmissible», la présence d'éléments armés aux côtés des personnes vivant dans les camps.

Il a réitéré, à ce propos, l'appel du Maroc, conformément aux résolutions du conseil de sécurité, en faveur d'un recensement des populations de ces camps pour assurer leur protection et définir leur identité et leurs besoins et partant trouver une solution adéquate à leur situation. Il a rappelé que l'Algérie refuse jusqu'à présent le recensement de ces populations pour des raisons futiles, se faisant ainsi responsable de cette situation humanitaire désastreuse.

M. Bourita a, en outre, plaidé en faveur du libre choix qui doit être laissé aux séquestrés des camps de Lahmada pour rallier volontairement la mère patrie en respect des conventions internationales des droits de l'Homme. Face au refus de cette demande par l'Algérie qui la conditionne à un règlement politique de la question du Sahara, le Maroc estime que ces personnes doivent se rendre dans d'autres pays en attendant leur rapatriement vers la mère patrie.

Les autres intervenants à cette émission, MM. Bachir Eddkhil, un acteur associatif et l'un des fondateurs du "polisario", Reda Taoujni, président de l'association le Sahara marocain, Ahmed Salem Latafi, membre du bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS) et Mohamed Laamarti, Professeur et chercheur universitaire en droit international des réfugies et de l'émigration, ont mis l'accent, tour à tour, sur la dynamique enclenchée par l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara.

Ils ont noté, à ce propos, que la solution de cette question passe par trois éléments, à savoir les négociations, ce qui rend obsolète l'option du référendum dans sa forme classique basée sur des hypothèses dépassés et contradictoires.

Le second élément, ont-ils poursuivi, réside dans le fait que la solution doit être consensuelle, politique et réaliste, ce qui annule définitivement l'option de l'indépendance et fait en sorte que toute solution doit tenir compte du respect de la souveraineté du Maroc.

Le troisième élément, ont-ils ajouté, consiste en la conviction de la communauté internationale que la politique figée de l'Algérie et les obstacles qu'elle dresse devant le bon déroulement des négociations se répercute négativement sur l'intégration maghrébine et la coopération régionale notamment dans le domaine sécuritaire.

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