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jeudi 31 décembre 2009

Après Aminatou Haidar, le Polisario exploite les immigrants clandestins


Après Aminatou Haidar, le Polisario exploite les immigrants clandestins

Après avoir profité de la grève de la faim de Haidar, le Polisario a tenté de faire de même avec d’autres drames humains, comme c’est le cas des 15 clandestins originaires de Laâyoune disparus lors d’une tentative d’immigration clandestine.



Alors que l’affaire de la séparatiste Aminatou Haidar avait été résolue, la machine de propagande du Polisario fait tout pour détourner les regards sur les atrocités commises dans les camps de Tindouf, d’où la réapparition sur la scène de l’affaire des 15 clandestins. Vendredi 26 décembre dernier, certaines familles de Laâyoune ont procédé à une grève de la faim de 24 heures, au sein du siège local de la Confédération démocratique du travail, pour réclamer à ce que la lumière soit faite sur la disparition de leur proche en 2005, lors d’une tentative d’immigration clandestine qui a tourné en drame après le renversement de leur barque.
Les familles de ces derniers ont été visitées la semaine dernière par des pro-Polisario qui leur avaient demandé de profiter du contexte actuel et procéder à une grève de la faim, pour attirer les regards vers la situation de leurs proches, en profitant de la présence de la presse étrangère à Laâyoune, pour refaire éclater cette affaire de nouveau. La presse algérienne et les sites de propagandes du Polisario ont fait de ces victimes de l’immigration clandestine des activistes politiques et des militants des droits de l’Homme, ce qui est complètement faux. «Ces jeunes ont choisi d’immigrer en Europe, en espérant un avenir meilleur, comme c’est le cas avec d’autres jeunes Marocains qui rêvent de regagner l’eldorado européen», confie à ALM un proche de l’une de ces familles, qui refuse à ce que la disparition de son proche soit exploitée de telle manière. Et d’ajouter que «la machine de propagande du Polisario essaye de salir la mémoire de ces disparus, en les faisant passer comme des militants qui ont décidé de quitter la région pour éviter des poursuites et d’éventuelles arrestations, emportant avec eux des CD, des drapeaux et des documents sur de prétendues violations de droits de l’Homme pour les remettre aux comités de soutien étrangers à la «cause polisarienne». En réalité, l’immigration clandestine est devenue monnaie courante dans tous les coins du globe, ce qui n’ a pas empêché le Polisario d’essayer de profiter de la disparition de ces 15 jeunes». Après la disparition de ces immigrants, les autorités marocaines et espagnoles ont annoncé ne pas être en possession d’informations à propos de ces clandestins. D’ailleurs, ces organes ont déployé des efforts considérables pour élucider le sort de ces jeunes Marocains sahraouis, sans résultat.
Cette affaire ne date pas d’hier puisqu’elle remonte à la fin de l’année 2005 après la disparition de 15 jeunes, issus des régions du Sud qui essayaient d’immigrer clandestinement en Europe. Plusieurs observateurs vont jusqu’à affirmer que certains milieux pro- Polisario, et sur directives en provenance d’Alger, tentent de jeter de l’huile sur le feu en essayant de convaincre ces familles que les leurs sont emprisonnés. Et ce pour des raisons politiques. Le but recherché est clair ; détourner les regards sur les atrocités commises à Tindouf, et nuire à l’image du Maroc.

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