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mardi 22 décembre 2009

ESISC : Les droits de l'Homme, prétexte pour Haidar d'entretenir des contacts avec le Polisario et les renseignements algériens


ESISC : Les droits de l'Homme, prétexte pour Haidar d'entretenir des contacts avec le Polisario et les renseignements algériens

La défense des droits de l'Homme a toujours été un prétexte pour la dénommée Aminatou Haidar d'entretenir des contacts "étroits" tant avec le "polisario" qu'avec les services de renseignement algériens, a affirmé le Centre européen de la sécurité et de l'intelligence stratégique (ESISC).

"La défense des droits de l'Homme a été à plusieurs reprises, et est toujours, un prétexte dont Haidar se sert pour entretenir des contacts étroits tant avec le polisario qu'avec ses donneurs d'ordres et pourvoyeurs de fonds, à savoir les services de renseignement algériens", a souligné le Centre dans un communiqué rendu public mercredi à Bruxelles.

Pour preuve, "la situation dramatique des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf en Algérie, pourtant dénoncée depuis des années par de nombreuses ONG, ne l'a jamais fait réagir", a précisé le Centre dans ce texte intitulé "L'affaire Aminatou Haidar : Une manipulation des services spéciaux algériens?"...

Haidar s'est elle-même placée dans cette situation, explique le Centre, puisqu'elle a renié sa nationalité marocaine alors qu'elle voyageait avec un passeport marocain, et s'est présentée comme ayant la nationalité sahraouie qui ne fait l'objet d'aucune reconnaissance internationale.

"L'intéressée avait renié par écrit sa nationalité marocaine alors même qu'elle voyageait avec un passeport marocain qu'elle a remis aux autorités et s'est présentée sur la fiche, nécessaire à son débarquement, comme ayant la nationalité sahraouie, qui ne fait l'objet d'aucune reconnaissance internationale, l'Etat sahraoui n'existant pas", a précisé la même source.

L'ESISC souligne, à cet égard, qu'à l'instar de n'importe quel autre Etat, "le Maroc a donc simplement appliqué les règles légales régissant l'entrée sur son territoire", ajoutant que ce sont "des formalités qui s'appliquent tant aux citoyens marocains qu'aux ressortissants étrangers".

Alors même que ses proches, présents à l'aéroport de Laâyoune, étaient témoins qu'elle avait été traitée avec respect par les autorités marocaines, une campagne de désinformation, appuyée par l'Algérie, a immédiatement été mise sur pied faisant état de mauvais traitements infligés par les autorités à son égard, fait remarquer le communiqué.

"Il est également intéressant de noter qu'elle a toujours pleinement joui des droits liés à sa nationalité marocaine, qu'elle renie pourtant aujourd'hui", ajoute le texte, rappelant que Haidar a été fonctionnaire à la municipalité de Boujdour, de 2000 à 2005 et avait reçu une indemnisation de près de 500.000 dh (environ 45.000 euros) dans le cadre de l'Instance équité et réconciliation (IER).

L'organisme européen a, par ailleurs, mis en avant la "bonne volonté" du Maroc qui a mis sur la table une proposition d'autonomie, saluée par la plupart des capitales influentes dans la région, déplorant, en contrepartie, les campagnes de désinformation de l'Algérie et du polisario largement médiatisées et "qui fragilisent le processus des négociations directes, sous l'égide des Nations unies, qui a débuté il y a deux ans".

Ce genre de campagnes contribue "à entretenir le fantasme" d'un conflit entre l'Algérie et le Maroc, "illusion largement entretenue à Alger et qui permet aux généraux de suréquiper l'armée algérienne et, très probablement, d'empocher, au passage, les commissions occultes qui accompagnent généralement ce genre de marchés", fait observer le Centre.

"Elles détournent enfin l'attention de l'opinion internationale des vrais problèmes et enjeux du Sahara et, plus particulièrement, la situation des populations retenues dans les camps de Tindouf au sud-ouest algérien", relève le communiqué précisant que le polisario, soutenu par l'Algérie, n'a cessé de torpiller le processus de négociations voulu par le Maroc pour sortir de l'impasse le conflit du Sahara.

Il souligne que le sort des réfugiés des camps de Tindouf, "n'a jamais véritablement ému l'opinion publique algérienne, pourtant très sensible à la cause palestinienne".

Le Centre indique, en outre, que depuis un an, les émeutes se multiplient en Algérie où la misère se fait "de plus en plus prégnante" et où le bilan du gouvernement "n'aligne aucune réussite sociale ou économique".

"En entretenant les tensions avec son voisin, l'Algérie tente de sauver ce qui peut encore l'être et de susciter un semblant de +sentiment national+", assure l'ESISC, soulignant que "ni les appels répétés du Maroc, ni la pression internationale, eu vue d'une résolution du dossier du Sahara, n'ont jusqu'ici été entendus à Alger".

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